Paris – On se croirait en pleine séance de travail d’un ballet, si ce n’est l’homme aux côtés de la danseuse de l’Opéra de Paris n’est pas un répétiteur, mais Cédric Klapisch qui boucle son dernier film, petit « miracle » tourné en pleine pandémie.
Sur la scène du Théâtre du Châtelet, qui a accueilli cette semaine les derniers jours du tournage entamé en décembre et réalisé également à La Villette et en Bretagne, Marion Barbeau signe ses débuts au cinéma et un retour sur le plateau, alors que les salles de spectacle sont fermées depuis plus de cinq mois.
La ballerine de 30 ans a renoué ainsi avec des « émotions fortes qu’on ne retrouve qu’au théâtre« , même si l’expérience varie sensiblement une fois devant la caméra.
« Un ballet présenté devant un public, c’est très frontal. Ici c’est plus subjectif, on guide le spectateur là on veut que l’œil se pose« , affirme à l’AFP la première danseuse, grade précédant le titre suprême d’étoile.
– « Le sens du détail » –
Elle répète inlassablement un mouvement de bras dans une scène de « La Bayadère« , ballet du 19e siècle durant lequel l’héroïne danse avant de se blesser, ce qui brise son rêve d’étoile.