Catégorie : Arts de la scène

Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè (SID+AB) IXème édition 

2 au 14 août 2021 à Pôlform et à Saint-Pierre

Bienbonjou tout moun !

Zot té ka tandé’y, i la !!! 💃Le Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè (SID+AB) IXème édition ouvrira ses portes du 2 au 14 août 2021 à Pôlform et à SAINT-PIERRE.🕺

Cette année encore, le SID+AB vous propose plus de 80 cours, toujours à des prix défiant toute concurrence. Anfen zòt za konnèt ! 😃. Les planning des cours seront bientôt disponibles.  

🔆Attention🔆, si vous avez 18 ans cette année ceci vous concerne : Le PASS CULTURE. Vous connaissez ? C’est un dispositif  qui vous permet d’avoir accès l’année de vos 18 ans à une application sur laquelle vous disposez de 300€ pendant 24 mois pour découvrir et réserver selon vos envies les propositions culturelles de proximité et notamment les cours de danses. 
🤩 OFFRE SPECIALE 🤩 : Toujours plus de petits prix pour vous remercier de votre fidélité. Spécialement pour vous, en avant première, le pass de 10 cours est à 52 euros au lieu de 72 euros. Attention quantité limitée. Premié rivé, premié sèvi.

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Le Festival « Les Révoltés du monde » arrive à Schœlcher !

À 18 heures, le mercredi 30 juin, Outre-Mer Olympique / le jeudi 1er juillet, Massacre River

En partenariat avec la cinquième édition du Festival Les Révoltés du Monde, qui a pris fin à Fort-de-France ce dimanche soir, la commune de Schoelcher a sélectionné deux films, qui seront projetés à l’Esplanade Osenat Case Navire, rue Emmanuel Osenat. 

Outre-Mer Olympique était hors-programmation à Madiana, il s’agit du documentaire  déjà proposé ce lundi par la chaîne Guadeloupe la 1ère, et vu à la médiathèque de Sainte-Luce dans une soirée « autour du corps noir », animée par Mathieu Méranville. Ce dernier est l’auteur du film Outre-Mer Olympique, Vianney Sotès en est le réalisateur. Une initiative bienvenue avant le coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo, le 23 juillet 2021. Un documentaire inédit où « l’histoire du sport se conjugue avec l’histoire humaine. »

Le film

C’est dans les années quatre-vingt-dix que l’Hexagone prend conscience de l’importance des champions ultramarins. Cette décennie permet également de faire éclater leur talent à la face du monde. Ces années-là constituent d’une certaine façon le point de départ de la grande épopée du sport d’Outre-mer aux Jeux Olympiques.

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« Yitzhak Rabin, chronique d’un assassinat », d’Amos Gitai

Il y a 25 ans disparaissait Yitzhak Rabin…


— Par Valérie Guédot —
Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat tient les annales de ce jour – 4 novembre 1995 – où un jeune juif religieux d’extrême droite tua le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.

Au centre, Amos Gitai fait entendre le témoignage, instant après instant, de sa veuve, Leah Rabin, une femme sans haine.

Autour d’elle, avec elle, une mosaïque d’images-documents, de langues, de musiques retissent ensemble la trame de cette journée fatale pour la paix en Israël et dans le monde. Dans ce grand théâtre d’ombres, si les morts ne se relèvent pas, les vivants le font pour eux.

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Le jour où les lycéens de Fort-de-France entrent en scène !

Rodrigue : « Je suis jeune, il est vrai ; mais aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. »

– par Janine Bailly –

Nous les avions vus lors de la première restitution de leurs travaux, en décembre 2020, dans des conditions difficiles liées à la pandémie et au lieu, une simple salle de lycée servant de salle de spectacle… Nous les retrouvons avec bonheur en juin 2021, mais ils se tiennent cette fois, comme des grands, sur la scène de la Salle Frantz Fanon à Tropiques Atrium, à Fort-de-France. Ce sont cinquante-huit des élèves de théâtre du Lycée Schœlcher – hélas, pour des raisons sérieuses et diverses, certains n’ont pas pu être présents ce soir-là. Ils ont grandi en âge, parfois en taille et toujours en talent. Ils ont conquis le droit d’occuper l’espace de la Scène Nationale, et s’ils en sont impressionnés, ils savent bien nous le cacher. Hormis une main qui tenant une feuille blanche est prise d’un léger tremblement – et cela me semble plus beau et plus émouvant encore –, garçons et filles semblent être à leur place, chacun dans son rôle et prenant crânement en charge, devant une salle comble et attentive, des textes pas toujours faciles à interpréter.

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« Dress Code », création et mise en scène de Jandira de Jesus Bauer

Toute mise en scène se revendique inédite, exigeante, spontanée, réfléchie, révolutionnaire, touchante, comique, émouvante et surtout créatrice…
Pour conjurer une réalité angoissante, pour dédramatiser les blessures secrètes, le parti pris de la mise en scène du spectacle « DRESS CODE » est de créer tout au long du temps du spectacle des péripéties, des grands écarts, des variations de rythme afin de surprendre et de susciter un intérêt constant. Il est question, durant le temps du spectacle, de voir, d’écouter, de bouger, de se solidariser, de participer…et de s’émerveiller.
Rythme des percussions, fluidité des voix, mouvements des corps, musique et images projetées. Une expérience à vivre et à ressentir. Cela ne se raconte pas.
Un voyage poétique qui rend hommage et célèbre les femmes.
C’est ce que nous proposons, avec ce spectacle vivant tout public, riche en inventivité, provoquant, et porté par le jeu énergique et généreux des participantes.
Les femmes présentes sur scène pendant toute la durée du spectacle jouent leur propre rôle, et sont aussi les représentantes des absentes et des invisibles. C’est le Miracle et la Force du spectacle vivant.

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Le Palmarès du Festival Les Révoltés du Monde 2021

Découvrir par le Festival ces choses qui nous restent inconnues…

– par Janine Bailly –

« Tant que nous aurons un cœur, nous nous battrons pour un avenir meilleur, pour un monde plus juste ! » : la phrase entendue dans une bouche adolescente, lors de la cérémonie de clôture, pourrait bien être la devise du Festival. Elle nous convaincrait, s’il le fallait encore, de l’engagement de notre jeunesse, non seulement pour que vive le cinéma, mais encore pour que progresse le monde vers un avenir plus lumineux.

Le Jury du Grand Prix a d’abord isolé un trio de tête, Restituer l’Art africain, les fantômes de la colonisation / Toni Morrison et les fantômes de l’Amérique / En route pour le milliard, de Dieudo Hamadi, ce dernier ayant finalement eu la préférence. Ainsi que l’a dit Marijosé Alie en décernant le prix, il s’agit d’un documentaire « dérangeant, authentique et sans concession, filmé au plus près des gens, on y trouve le pire et le meilleur de l’humain, et le voir nous pousse à nous interroger sur l’intégration, ou la non intégration,  des personnes handicapées dans notre société… »

Ce même jury a exprimé son coup de cœur pour Ophir, d’Alexandre Berman et Olivier Paulet, un film puissant, qui retraçant le combat des habitants de Bougainville, une île de Papouasie-Nouvelle-Guinée, située dans le sud-ouest de l’Océan Pacifique, nous mène hors de notre zone de confort, jusqu’au bout du monde… Cette lutte contre la Bougainville Copper Ltd (BCL), qui sous le contrôle d’une firme australienne exploitait la mine de Panguna, – la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde –, a abouti en 1989 à la fermeture de l’exploitation, conséquence des actions de sabotage menées par l’Armée révolutionnaire.

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Les Révoltés du Monde : comment parler d’esclavage et de colonisation.

Paroles de nègres / Esclaves : la mémoire engloutie / Restituer l’art africain, les fantômes de la colonisation

– par Janine Bailly –

Depuis sa première édition, le Festival nous a permis de découvrir, ou de revoir, beaucoup de documentaires intéressants, instructifs, et qui jamais ne laissent indifférents. Dans l’espace antillais, il était, plus encore qu’en d’autres lieux peut-être, logique et légitime que résonnent à nouveau cette année ces trois mots, liés à trois douloureux concepts et sur lesquels on accepte enfin de faire la lumière : esclavage, colonisation, racisme. D’autres voies ont été explorées, d’autres histoires écoutées, qui nous ont dévoilé d’autres pans de la recherche et de la création mémorielles.

Pour qu’aujourd’hui soit entendue la voix oubliée des ancêtres, le long-métrage documentaire de Sylvaine Dampierre, Paroles de nègres, fait éclore dans le temps présent les fleurs vénéneuses d’un passé esclavagiste. Grâce à un extrait de la Gazette officielle de la Guadeloupe, la réalisatrice guadeloupéenne découvre, publié entre le 18 janvier et le 2 février 1842, le compte-rendu du procès de Vallentin, maître jugé aux assises de Pointe à Pitre pour le meurtre de son esclave Sébastien.

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Festival de Cannes 2021 : « OSS 117 » projeté en dernière séance, après le palmarès

Jean Dujardin, Nicolas Bedos et Pierre Niney pour se dire au revoir : le Festival de Cannes projettera en « dernière séance », après le palmarès le 17 juillet, le 3e volet de la comédie d’espionnage parodique « OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire ».

Le Festival est heureux d’annoncer aujourd’hui sa ‘Dernière Séance’ 2021 : OSS 117, Alerte rouge en Afrique noire, réalisé par Nicolas Bedos, qui terminera en fête la 74e édition, le samedi 17 juillet dans le Grand Théâtre Lumière, lors de la soirée du palmarès », a-t-il annoncé vendredi 25 juin dans un communiqué.

Ce troisième volet des aventures d’Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, interprété par Jean Dujardin, avec Fatou N’Diaye, Pierre Niney, est réalisé par Nicolas Bedos d’après un scénario de Jean-François Halin. Les deux précédents, OSS 117 : Le Caire, nid d’espions (2006) et OSS 117 : Rio ne répond plus (2009) avaient été réalisés par Michel Hazanavicius.

Nicolas Bedos, 42 ans, avait présenté en 2019 à Cannes son film La Belle Époque (hors compétition), avec Daniel Auteuil, Guillaume Canet et Doria Tillier, la maîtresse de cérémonie du Festival cette année.

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Festival Les Révoltés du Monde : De l’importance du cinéma documentaire

À Fort-de-France, quatorze projections, du 24 au 27 juin 2021

On peut retrouver le programme détaillé de tout le festival sur Madinin’art.

– par Janine Bailly –

Une ouverture réussie, ce jeudi 24 mai en salle 7 du complexe Madiana, pour la cinquième édition d’un Festival original, et qui s’inscrit d’emblée sous le signe de la découverte, du partage et de l’émotion. Le public, en nombre, a une fois encore répondu présent, et derrière les masques on pouvait deviner des sourires de bonheur. Bonheur d’être là en dépit de la situation sanitaire, bonheur de se retrouver entre amoureux du septième art quelle qu’en soit la forme, bonheur de toutes ces fenêtres qui par la grâce du cinéma ne cesseront jamais de s’ouvrir au monde !

Le premier film, En route pour le milliard, du réalisateur et documentariste congolais Dieudo Hamadi, s’il traite d’un sujet grave et de la barbarie humaine, sait aussi faire chanter en nous ses petites notes d’espoir têtues. Au départ, « la guerre des six jours », un fait historique, tragique, hélas aujourd’hui oublié, gommé par « une amnésie collective » : en juin 2002, la ville de Kisangani, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), fut le théâtre d’affrontements meurtriers entre les armées d’occupation rwandaise et ougandaise, venues là dans le but de contrôler les richesses minières de la région.

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Théâtre. Un chant contestataire contre l’exclusion

Par Marina Da Silva —

Avec Faith, Hope and Charity, aux Ateliers Berthier, à Paris, Alexander Zeldin créé un effet de prise de conscience salutaire en partageant la détresse et l’insoumission de ceux que l’on désigne comme exclus.

Une salle des fêtes municipale reconvertie en lieu d’accueil et banque alimentaire où s’égrènent des chaises et des tables. Aux murs défraîchis, des dessins d’enfants. À jardin, une petite cour, où l’on entendra régulièrement la pluie tomber violemment. À cour, des toilettes, et au centre une petite cuisine où Hazel s’affaire et se traîne, soucieuse. Elle porte l’âme du lieu depuis plus de 25 ans avec Pete – qu’on ne verra pas car, malade, il est en train de s’éteindre -, et est bien seule pour se battre contre sa disparition programmée qui menace de mettre à l’épuisement, voire à la mort, la petite communauté d’habitués qui y trouve soutien et solidarité. Sollicité par Pete, Mason est venu en renfort y faire son premier jour de bénévolat. Musicien, il propose de monter une chorale et d’apprendre à chanter à tous ceux qui le souhaitent.

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Sonmiziksonpawol d’Annick Justin Joseph

— Par Selim Lander —

Il y a longtemps qu’Annick Justin Joseph porte ce projet d’hommage au musicien martiniquais Henri Brival (1933-), artiste lamentinois qualifié d’« extravagant », ce qui ne l’a pas empêché de voyager à travers le monde avec son « bwa ronflé » (ou « wonflé), instrument de son invention composé d’une caisse en bois (isorel) que l’on caresse avec un bâton et qui produit des sortes de barrissements. Sur la scène du théâtre municipal de Fort-de-France, un de ses disciples faisait la démonstration de cet instrument aussi rustique qu’original.

Sonmiziksonpawol mêle les chants, la danse et les chansons, par exemple « Alexandre pati » de Léona Gabriel-Soïme (dite « Estrella », 1891-1971), qui introduisit la biguine à Paris, et écrivit et interpréta de nombreuses chansons, en particulier cette fameuse « Alexandre pati » dont il reste d’ailleurs un enregistrement par elle-même. Cette diversité est l’un des atouts de Sonmiziksonpawol, une pièce servie ici par des interprètes appréciés des Martiniquais, y compris James Germain, grande voix d’Haïti, qui s’est produit à plusieurs reprises chez nous et qui impressionne toujours.

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Avant-première : « Indes Galantes », m.e.s. Clément Cogitore, chorégraphie Bintou Dembélé.

Samedi 19 juin à 19h à Tropiques-Atrium

La danse s’invite sur l’écran Cinéma de Tropiques Atrium, à l’occasion de l’avant-première du film « Indes Galantes » !

France –2021- 1h48 – Documentaire, danse, opéra

Réalisation : Philippe Béziat

Synopsis :
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes. Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?

La presse en parle :

The Financial Times – Shirley Apthorp : Ravishing: ‘Les Indes galantes’

El Mundo – Ignacio Gil Vasquez : Un espectáculo de cuatro horas, brillante, moderno. Divertido y que hace pensar. Bello. Espectacular.

Connaissance des arts – Guy Boyer : une nouvelle vision plastique contemporaine. Chef-d’œuvre ! 

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Les Antilles présentes au monde

Il est diverses façons de sortir de ses frontières, et de se rendre visible aux yeux des autres. La création artistique en est une, la création de produits de qualité à exporter en est une autre. Aussi sera-t-il ici question, en ce début d’été 2021 qui nous promet la tombée des masques, de cinéma, d’exposition picturale, et… de rhum !

Au Festival Cinéma de Cannes : Freda, de Gessica Généus, avec Néhémie Bastien, Fabiola Remy, Djanaïna François.

Venu de l’île d’Haïti, Freda, le long-métrage de Gessica Généus fait partie de la sélection officielle du 74e Festival de Cannes, dans la catégorie Un certain regard, une section qui met l’accent sur des œuvres différentes, originales dans leur propos et dans leur esthétique. 

Ainsi que le dit la réalisatrice, cette sélection en 2021 est pour le pays un véritable évènement  : « Cela fait 23 ans qu’il n’y a pas eu de longs métrages haïtiens à Cannes. Depuis “L’homme sur le quai” de Raoul Peck, “Freda” est le deuxième long-métrage haïtien qui va à Cannes. C’est la première fois que l’on a la chance d’avoir un film haïtien à ce niveau international, filmé entièrement en Haïti, et entièrement en créole : Raoul Peck, à cause de la dictature et tout ce qui se passait en Haïti, n’avait pas pu tourner en Haïti, il avait dû le faire en République dominicaine.

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Le rappeur Moha La Squale mis en examen pour agression sexuelle et violences

— Par Jeanne Bulant avec AFP —

Le rappeur Moha La Squale a été mis en examen mercredi pour « agression sexuelle » et « violences » par conjoint ainsi que pour « séquestration » après les accusations de plusieurs femmes, a indiqué à l’AFP une source judiciaire, confirmant une information du Monde.

Objet d’une enquête préliminaire depuis septembre, Moha La Squale, 26 ans, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, a été placé en garde à vue lundi, selon Le Monde. Au cours de sa garde à vue, selon une source proche du dossier, au moins une confrontation a été organisée avec l’une des plaignantes.

Six plaintes déposées

Mercredi, le rappeur a été présenté à un magistrat dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris.

« Il a été mis en examen notamment des chefs de violences par conjoint, agression sexuelle par conjoint, menaces de mort par conjoint et séquestrations sur différences victimes », et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué la source judiciaire.

Moha La Squale a fait l’objet de six plaintes, selon une source proche du dossier, pour la plupart révélées en septembre 2020.

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Reprise: « Anatole dans la tourmente du Morne Siphon », Adapatation & m.e.s. Arielle Bloesch

Vendredi 18 juin à 19h 30 Tropiques-Atrium Entrée libre

D’après le roman de Sabine Andrivon-Milton

Cie Les Berlick

Anatole est à présent un homme âgé. Il se balance sur sa berceuse, en observant du haut de son Morne Siphon son pays qui se transforme et ces outils qui relient à présent son île à tous les continents. Ces outils qui lui ont permis de recevoir cette lettre qui fait jaillir les larmes sur son visage marqué par le temps et les souvenirs.

Il parle pour que sa mère, du lointain du passé, soit enfin soulagée par cette nouvelle. Il parle tant qu’elle lui revient, Anastasie et avec elle, l’enfant de 12 ans qu’il était, celui qui traversa cette première guerre mondiale en observant ses voisins et en recueillant leurs pensées dans les lettres qu’il écrivait pour eux.

Lire sur Madinin’Art : « Anatole dans la tourmente du Morne Siphon » : un théâtre populaire — Par Roland Sabra —

Mère et fils vont faire revivre cette époque, les personnages, leurs histoires, du Morne Siphon, ce morne imaginaire tellement réel. Celle d’Anatole s’est formée avec la lacune d’un deuil jamais apaisé, la disparition de son frère Raymond, son héros parti fièrement au front et jamais revenu.

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 » Petite Maman », un film de et par Céline Sciamma

Avec Joséphine Sanz, Gabrielle Sanz, Nina Meurisse
2 juin 2021 au cinéma / 1h 12min / Drame

Synopsis :
Nelly a huit ans et vient de perdre sa grand-mère. Elle part avec ses parents vider la maison d’enfance de sa mère, Marion. Nelly est heureuse d’explorer cette maison et les bois qui l’entourent où sa mère construisait une cabane. Un matin la tristesse pousse sa mère à partir. C’est là que Nelly rencontre une petite fille dans les bois. Elle construit une cabane, elle a son âge et elle s’appelle Marion. C’est sa petite maman.

La presse en parle:
Libération par Camille Nevers
Petite Maman, de Céline Sciamma, est un grand film. Que son format comme l’âge de ses héroïnes (interprétées par deux petites sœurs jumelles) soit «mineur» n’y change rien. Au contraire, c’est cette discrétion consciente ajoutée de «petit film» comme aussi son titre et sa durée l’indiquent, ce côté modèle réduit, qui rend ce récit d’enfant plus ample et beaucoup plus remarquable que les précédents.

Ouest France par Thierry Chèze
Une merveille.

Télérama par Frédéric Strauss
À travers les thèmes du double, de l’enfance et de la maternité, la réalisatrice poursuit son exploration de l’identité féminine.

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« Nomadland » de Chloé Zhao

À Madiana. Séance le jeudi 17 juin à 19h30 en VOST.

Par Chloé Zhao, Jessica Bruder
Avec Frances McDormand, David Strathairn, Gay DeForest

Synopsis:
En 2011, Fern perd son emploi après la disparition de l’usine américaine de plâtres à Empire, Nevada, où elle travaillait pendant des années avec son mari, récemment décédé. Fern décide de vendre la plupart de ses biens et achète une camionnette pour vivre et parcourir le pays à la recherche d’un emploi. Elle se lance dans un voyage à travers l’Ouest américain, vivant en tant que nomade des temps modernes dans une camionnette.

La presse en parle :
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
On rentre dans « Nomadland » comme on entre en religion, avec une foi indéfectible, une sorte de sidération, une illumination.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Depuis ses débuts, Chloé Zhao a filmé l’Amérique des désaxés, ses « misfits », (Les Chansons que mes frères m’ont apprises, The Rider), avec un souci d’authenticité.

Elle par Françoise Delbecq
Ce portrait de femme est celui d’une anti-héroïne courageuse, libre et digne, magnifique.

GQ par Adam Sanchez
En dépit de sa maîtrise formelle éblouissante, Nomadland ne cherchera pas à vous impressionner ou à vous surprendre.

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« The father », de Florian Zeller: un beau film sombre et magnifique!

À Madiana. Séances Mardi 15 juin 14h00 & 17h00 — Mercredi 16 juin 17h15 VF 😈 

Par Florian Zeller, Christopher Hampton
Avec Anthony Hopkins, Olivia Colman, Mark Gatiss

Synopsis :
Anthony est retraité. Il vit seul dans son appartement de Londres et refuse toutes les aides-soignantes que sa fille, Anne, tente de lui imposer. Cette dernière y voit une nécessité d’autant plus grande qu’elle ne pourra plus passer le voir tous les jours : elle a en effet pris la décision de partir vivre à Paris pour s’installer avec l’homme qu’elle vient de rencontrer…
Mais alors, qui est cet étranger sur lequel Anthony tombe dans son salon, et qui prétend être marié avec Anne depuis plus de dix ans ? Et pourquoi affirme-t-il avec conviction qu’ils sont chez eux, et non chez lui ? Anthony est-il en train de perdre la raison ? Pourtant, il reconnaît les lieux : il s’agit bien de son appartement, et la veille encore, Anne lui rappelait qu’elle avait divorcé… Et n’a-t-elle pas justement prévu de partir vivre à Paris ? Alors pourquoi affirme-t-elle maintenant qu’il n’en a jamais été question ?

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« Sonmiziksonpawol » de Annick Justin-Joseph

Les 17, 18 et 19 juin 2021 à 19h 30 au T.A.C

Honneur et hommage à Henri Brival (joueur émérite du bwa ronflé)

Mise en scène : Annick JUSTIN JOSEPH,
Saxophone : Medhy CASERUS VERIN, (14 ans)
Bwa wonflé : Daniel BARDURY
Harmonica : Jean-Louis NGUYEN
Sonmiziksonpawol : Christophe RANGOLY (Papa Slam)
Danse / Texte : Ina BOULANGÉ
Chant / Danse / Percussions : Stella GONIS

Invité : James GERMAIN, l’une des plus belles
voix d’Haiti, dans un répertoire aux saveurs d’un son « kréyol/mandingue »

Création lumière : Valérie PETRIS

Les mots voyagent… en la réalité de nos espaces créoles.
Mouvance essentielle du son…
Trame de paroles – racines… en la musique des langues, et à travers les voix d’instruments qui font que les océans ne nous séparent plus. Martinique, Sainte-Lucie, Haïti et bien au-delà, les Indes, l’Afrique…
« Seul l’esprit poétique corrode et bâtit, retranche et vivifie » nous dit Aimé Césaire dans « L’appel au magicien ».
De nous autres à ce monde en crise…
De nous autres nous-mêmes à l’invention du parler qui nous sommes… Tropiques blues… le souffle des Caraïbes, îles archipels entre deux Amériques, et la vibration des sons qui créent des passages : tambour, flûte, saxo… harmonica et bwa wonflé… autant de respirations, sur des textes dits ou chantés, soutenus par des musiciens passionnés, toutes générations confondues.

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« Billie Holiday, une affaire d’état », un film de Lee Daniels

À Madiana. Séance le mardi 15 juin à 19h30 en VOST.

De Lee Daniels
Par Suzan-Lori Parks, Johann Hari
Avec Andra Day, Trevante Rhodes, Garrett Hedlund
Titre original The United States Vs. Billie Holiday
2 juin 2021 / 2h 10min / Biopic, Musical, Drame

Synopsis:
Billie Holiday est sans conteste l’une des plus fascinantes icônes du jazz, mais derrière sa voix légendaire, se cache une femme dont le combat acharné pour la justice a fait d’elle la cible du plus puissant des pouvoirs…

En 1939, Billie Holiday est déjà une vedette du jazz new-yorkais quand elle entonne « Strange Fruit », un vibrant réquisitoire contre le racisme qui se démarque de son répertoire habituel. La chanson déchaîne aussitôt la controverse, et le gouvernement lui intime de cesser de la chanter. Billie refuse. Elle devient dès lors une cible à abattre.

Billie Holiday a tout fait pour atténuer ses souffrances et oublier son enfance difficile, ses choix malheureux en matière d’hommes, et la difficulté de vivre en étant une femme de couleur en Amérique. La drogue fut l’une de ses échappatoires. Le gouvernement va retourner cette faiblesse contre elle et utiliser sa dépendance aux stupéfiants pour la faire tomber.

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En juin 2021, « Les Révoltés du Monde » font leur retour en Martinique

Le Festival International du Film Documentaire de Martinique se déroulera cette année du Jeudi 24 Juin au Samedi 3 Juillet. 

« On vous attend nombreux  – mais sans oublier les règles sanitaires – pour un Festival haut en couleurs ! Du 24 Juin au 27 Juin au cinéma Madiana à Fort-de-France, puis du 29 Juin au 3 Juillet dans nos dix communes partenaires :  Le Carbet, Saint-Pierre, Sainte-Luce, Le Diamant, Rivière Salée, Les Anses d’Arlet, Schœlcher, Saint-Joseph,  Le Lorrain et Le Prêcheur ! »

À l’origine prévu du jeudi 15 au samedi 24 avril 2021, ce festival organisé par l’association Protea-Les Révoltés de l’Histoire avait dû être reporté, en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie. L’association propose chaque année trois festivals de films documentaires, traitant de l’histoire des peuples afro-descendants et ultramarins, un en Seine-Saint-Denis, un à l’île de La Réunion, et le dernier à La Martinique, où aujourd’hui elle nous invite à découvrir une sélection de quatorze films, dont cinq en avant-première… Esclavage, lutte des peuples pour la reconnaissance de leurs droits, évocation du passé colonial, sans oublier le rôle de la culture vu au travers de portraits saisissants… cette année encore le programme est chargé de sens, et porteur d’espoir.

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« « J’habite une blessure sacrée.. » enfin en Martinique!

Samedi 12 juin 2021 à 19h Tropiques-Atrium Scène nationale

Ne boudons pas notre plaisir mais il aura fallu attendre près de 4 ans après sa création pour que nous puissions voir en Martinique ce travail étourdissant. Ci-après une reprise de l’article paru sur Madinin’Art le 12 janvier 2018.

« J’habite une blessure sacrée.. » deuxième élément d’un diptyque de Max Diakok

— Par Roland Sabra —

Max Diakok poursuit son travail sur la quête du sens dans un balancement permanent entre polarités opposées et néanmoins complémentaires. Dans le très réussi « Depwofondis » il proposait d’emprunter le chemin qui va du social à l’individu, invitant à se défaire de défroques uniformisantes et oppressantes pour retrouver la primeur d’une saveur humaine enfouie sous les couches successives de la fonction civilisatrice. Dans « J’habite une blessure sacrée.. » le voyage proposé prétend faire le même chemin dans le sens inverse. De l’individu vers le social. Comment « la quête intérieure dialogue avec le besoin de solidarité humaine » nous dit-il dans la note d’intention qui présente son travail. Le parcours est en réalité fait d’aller et retour entre ces deux exigences autour d’un mécanisme qui relève d’un même procès.

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« En marge du cahier », à partir de « Chemin d’école » de Chamoiseau

Samedi 12 juin à 18h30 au Carbet : Spectacle théâtral de la Compagnie Caravan

Où ? Espace associatif et culturel. Sous l’égide de l’Association Lézard Ti Show.

La Compagnie Caravan vient jouer En marge du cahier au Carbet, et le spectacle est gratuit, mais interdit aux moins de 10 ans ! Un spectacle librement adapté de Chemin d’école, de Patrick Chamoiseau, prix Goncourt en 1992 pour son roman Texaco.

« Les “ti-manmailles”, conquistadors à l’assaut de leur imagination, tout à l’émerveille de vivre, assoiffés de découvrir, d’apprendre et de communiquer se retrouvent sur les bancs de l’école coloniale française. On est à la Martinique, dans les années 1960.
Le maître d’école est raide-piquet dans son déni du créole qu’il abjecte convaincu que l’émancipation des siens passe par la négation de leur langue et de leur culture. Son lyrisme ne sert qu’une seule mission: enseigner, voire imposer de gré ou de force, la langue et la culture françaises dominantes. Gros-Lombric, petit-bougre bleuté, est l’un de ses petits élèves. Petit génie en calcul, il est pourtant vite voué à l’échec. Irrémédiablement incompris, humilié et exclu par le maître qui le rembarre dans les confins de son irréductible “languemanman” et ses origines africaines, Gros-Lombric vise vite d’autres horizons et patiente sur son banc d’écolier aux côtés du Négrillon. 

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« L’oubli que nous serons », un film de Fernando Trueba

À Madiana lundi 14 juin 2021 à 14h VOSTF

Par David Trueba, Héctor Abad Faciolince
Avec Javier Cámara, Nicolas Reyes, Juan Pablo Urrego
Titre original El olvido que seremos

Synopsis :
Colombie, années 1980. Le docteur Hector Abad Gomez lutte pour sortir les habitants de Medellin de la misère. Malgré les menaces qui pèsent sur lui, il refuse d’être réduit au silence. Le destin de ce médecin engagé et père de famille dévoué se dessine à travers le regard doux et admiratif de son fils.
Adapté de faits réels, L’oubli que nous serons est à la fois le portrait d’un homme exceptionnel, une chronique familiale et l’histoire d’un pays souvent marqué par la violence.

La presse en parle :

Voici par La Rédaction
Un très beau portrait du vrai Docteur Hector Abad Gomez.

Femme Actuelle par La Rédaction
Difficile de ne pas être remué, voire bouleversé.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Dans la veine de Roma, le cinéaste colombien livre une renversante chronique familiale.

Les Fiches du Cinéma par Marine Quinchon
Adapté d’un best-seller colombien, ce beau portrait d’Hector Abad Gómez, médecin de Medellín engagé pour les défavorisés dans les années 1970-1980 et père exemplaire, est aussi celui d’une enfance heureuse qui n’occulte pas la déjà triste réalité du pays.

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« 200 mètres », de Ameen Nayfeh : un grand film sur Israël et la Palestine

— Par Olivier De Bruyn—

Dans son premier film, Ameen Nayfeh met en scène une famille séparée par le mur à la frontière israélo palestinienne… Ce film politique, sans didactisme, témoigne des douloureuses réalités locales et s’inscrit de façon puissante dans l’actualité. Zoom sur une des fictions les plus pertinentes et passionnantes du moment.

Il n’a rien d’un militant belliqueux, mais il refuse pourtant d’obéir docilement aux diktats qui affligent son pays, la Palestine, et son voisin, Israël. En guise de posture de résistant, Mustafa déplore que son jeune fils, un footballeur en herbe, rêve d’endosser le maillot d’un club israélien et, surtout, il n’accepte pas de vivre ailleurs que sur « ses » terres. Mustafa habite à proximité de la frontière et du mur et ne se rend en Israël que pour travailler ponctuellement sur des chantiers. Une démarche qui lui vaut, à chaque fois, de batailler pour obtenir les autorisations nécessaires et de se plier à d’innombrables et fastidieuses vérifications dans les checkpoints.

Comme celle de tant d’autres Palestiniens, l’existence de Mustafa est assujettie à des règles liberticides qui le contraignent, au quotidien, à devoir user de divers subterfuges pour mener une existence normale.

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