Catégorie : Arts de la scène

L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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« Dahomey », un film de Mati Diop

Mercredi 6 novembre à 19h  & dimanche 17  novembre à 11h à Tropiques-Atrium
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Ours d’Or à la Berlinale 2024 |  11 septembre 2024 en salle | 1h 08min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
Le film met en lumière, avec profondeur et sensibilité, la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales. Une grande beauté formelle pour une thématique on ne peut plus actuelle.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, « Dahomey » invente un cinéma politique magique.

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L’éphéméride du 2 octobre

Joséphine Baker, à 19 ans, fait scandale en passant en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées le 2 octobre 1925

La Revue nègre est un spectacle musical créé en 1925 à Paris. Par son succès et la personnalité de Joséphine Baker qui en est l’étoile montante, elle permet entre autres une diffusion plus large de la musique de jazz et de la culture noire en Europe.

Histoire
La création de la Revue nègre est liée à l’émergence en France de la musique dite de jazz : celle-ci débarque à Paris quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale via les jazz-bands composés de soldats américains et influence des musiciens comme Igor Stravinsky (Ragtime, 1919), des poètes comme Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendrars, des peintres, avant de se diffuser dans les dancings parisiens à travers la mode du charleston. D’autres styles sont révélés comme le Jazz Nouvelle-Orléans depuis Londres où Duke Ellington donna très tôt une série de concerts. D’autre part, au début des années 1920, les spectacles de music-hall et de cabaret se diffusent auprès d’un plus grand public.

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L’éphéméride du 1er octobre

Antonin Artaud publie le Manifeste du Théâtre de la Cruauté le 1er octobre 1932

Antonin Artaud, né à Marseille le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.

La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit ».

Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. Il y a d’un côté ses textes « fous de Rodez et de la fin de sa vie », de l’autre, selon Évelyne Grossmann, les textes fulgurants de ses débuts.

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Maya Kamaty aux Francofolies de La Réunion 2023 : quand le Maloya rencontre l’électro-pop urbaine

 A revoir le 30 septembre à 21h sur France 4

— Par Hélène Lemoine —

Maya Kamaty, artiste phare de la scène réunionnaise, à envouté les Francofolies de La Réunion le 10 septembre 2023 avec un concert inoubliable. Née le 26 septembre 1985 à Sainte-Clotilde, Maya Kamaty Pounia a grandi au cœur d’un bouillonnement artistique. Fille de Gilbert Pounia, le leader du mythique groupe Ziskakan, et de la conteuse Annie Grondin, Maya a très tôt baigné dans la culture militante et l’expression artistique réunionnaise. Mais si ses racines sont profondément ancrées dans le patrimoine musical de son île, la chanteuse, auteure-compositrice-interprète, s’est donné pour mission de réinventer le Maloya en le mariant avec des sonorités contemporaines.

C’est cette quête d’identité musicale, à la fois respectueuse de la tradition et avide de modernité, qui a façonné son parcours. Après une formation au Conservatoire de musique de La Réunion, Maya s’éloigne du Maloya à l’adolescence. C’est lors de ses études à Montpellier qu’elle redécouvre la richesse de sa culture créole et décide de l’explorer pleinement à travers sa musique. De retour à La Réunion, elle fonde son propre groupe en 2012, empruntant ses deux prénoms pour nommer la formation : Maya Kamaty.

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Au TNB, « Grand-peur et misère du IIIe Reich », de Bertolt Brecht

— par Janine Bailly et Paul Chéneau —

Quand le présent entre en résonance avec le passé

C’est à Julie Duclos qu’il est donné d’ouvrir à Rennes la nouvelle saison du Théâtre National de Bretagne. Nous avions aimé le Kliniken, de Lars Norén, qu’elle avait présenté en 2022 dans le cadre du Festival d’automne. Avec une infinie délicatesse, elle y montrait, au sein d’un établissement psychiatrique, le quotidien de treize patients qui, par la parole, trouvaient un chemin de survie. Julie Duclos se mesure aujourd’hui à une œuvre relativement peu jouée de Bertolt Brecht – mais dont on ne saurait dire qu’elle est facile –, Grand-peur et misère du IIIe Reich. De même façon que pour Kliniken, elle fait de la parole la colonne vertébrale de sa mise en scène. Car ici, chaque mot compte, qui selon l’usage qu’on en fait, ou l’interprétation qu’on en donne, peut conduire à la perte de qui l’a prononcé.

Lorsqu’il écrit la pièce, dans les années 30, Bertolt Brecht, chassé d’Allemagne par l’arrivée au pouvoir des nazis, est installé au Danemark.

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Censure insidieuse et autocensure : la difficile place des sujets sensibles au théâtre

La question de la censure au théâtre devient un sujet de préoccupation croissant pour les producteurs et diffuseurs, notamment en raison de l’impact grandissant des élus locaux sur la programmation des théâtres municipaux. Selon un sondage Médiamétrie réalisé pour l’Association pour le soutien du théâtre privé, 40 % des Français estiment que certains sujets n’ont pas leur place sur scène, en particulier la religion, les guerres (49 %), et la politique (43 %). Ce rejet de certains thèmes semble influencer les programmateurs de spectacles, qui hésitent à proposer des créations jugées « clivantes », notamment dans les théâtres des petites villes.

Caroline Verdu, vice-présidente d’Ekhoscènes et directrice du Théâtre La Pépinière à Paris, dénonce une nouvelle forme de censure « insidieuse », influencée par les élus locaux, qui préfèrent éviter les sujets susceptibles de heurter une partie de la population. Elle souligne que cette censure contribue à créer une fracture entre les grandes villes, plus ouvertes à la diversité, et les autres. Elle déplore que certains publics soient cantonnés à un théâtre de pur divertissement, ce qu’elle juge infantilisant et méprisant.

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« Virgin suicides », un film de Sofia Coppola

Vendredi 27 septembre 2024 à 20h55 sur Arte
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
Titre original The Virgin Suicides
Synopsis :
États-Unis, années 1970. Cecilia Lisbon, dernière- née d’une fratrie de cinq filles, vient de faire une tentative de suicide. Pour changer les idées de leur benjamine, les parents acceptent d’organiser une fête à laquelle sont conviés des garçons du quartier, depuis toujours fascinés par ces cinq sœurs à la beauté renversante. Au cours de cette soirée, Cecilia se jette par la fenêtre. Dès lors, les filles Lisbon, au nombre de quatre, vont être de plus en plus étouffées par leurs parents surprotecteurs, jusqu’à la tragédie ultime…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Clélia Cohen
Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme (…)

Chronic’art.com par Laurent Robert
Une telle pertinence dans l’usage des fondements traditionnels de l’art cinématographique, en évitant la prouesse édifiante déplacée et en privilégiant le geste retenu mais éclatant, peut également amener à toucher du doigt le nirvana du cinéma.

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Hommage à Edith Lefel : un concert pour célébrer une icône du zouk

Vendredi 27 septembre – 19h30 – Tropiques-Atrium

Le 20 janvier 2003, Edith Lefel, grande voix du zouk, quittait la scène, laissant derrière elle un mémorable héritage musical . En hommage à cette artiste d’exception, ce concert réunit une formation prestigieuse pour redonner vie aux chansons intemporelles de celle qui a marqué des générations. Née en 1963 à Cayenne en Guyane, de mère guyanaise et de père martiniquais, Edith Lefel a su, en deux décennies de carrière, s’imposer comme l’une des figures majeures de la musique caribéenne, notamment grâce à ses textes engagés et son timbre de voix unique.

De ses débuts en 1984 à son ascension fulgurante avec des albums tels que La Klé (1988), Mèsi (1992) et Rendez-vous (1996), Edith Lefel a su captiver les foules par sa sensibilité et son authenticité. Sa carrière a été jalonnée de collaborations marquantes, notamment avec le groupe Malavoi, et elle a conquis des scènes prestigieuses comme celle de l’Olympia.

Ce concert hommage met en lumière ses plus grands succès, avec des arrangements musicaux soignés, mêlant cordes et cuivres, pour recréer l’émotion de ses chansons devenues patrimoniales.

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« Signes particuliers », par la Cie Christiane Emmanuel

Jeudi 26 septembre – 19h30 – Tropiques-Atrium

« Signes Particuliers » est une œuvre chorégraphique engagée, née de la réflexion sur l’émancipation féminine et les stéréotypes de genre qui ont longtemps modelé la place des femmes dans la société. Près de 80 ans après le début des mouvements féministes, les femmes continuent de naviguer entre la liberté conquise et les injonctions patriarcales qui subsistent, alimentées par les contes de fées d’antan et les représentations idéalisées véhiculées par les réseaux sociaux.

Dans ce spectacle, la Compagnie Christiane Emmanuel interroge ces représentations figées et propose un espace où la chorégraphie devient un moyen d’expression libératrice. La pièce explore la lutte pour le droit des femmes à se réapproprier leur corps et leur image, tout en dénonçant les structures de pouvoir qui les ont longtemps réduites à des objets de désir et de consommation. La danse devient un acte politique, un outil pour déconstruire les normes et reconstruire des identités libres.

En s’appuyant sur l’héritage caribéen, « Signes Particuliers » puise dans l’expérience culturelle martiniquaise, où la créolisation des influences se transforme en métaphore de l’hybridation des identités féminines.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur 

— Par Charles-Henri Ramond (*)
Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice rend hommage au courage et à la résilience des survivants de la dictature de Jean-Claude Duvalier.

Le dernier repas est le premier long métrage de fiction réalisé par la documentariste Maryse Legagneur, gagnante de la Course destination monde en 1999 et auteure du moyen métrage Au nom de la mère et du fils, Prix Claude-Jutra aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2006.

Écrit par la réalisatrice et le scénariste d’origine péruvienne Luis Molinié (les courts Juste moi et toi et Mamita), ce drame situé sur deux époques nous fait revivre une page d’histoire peu glorieuse de l’histoire d’Haïti par le biais des souvenirs d’un Haïtien atteint d’une maladie incurable. Au contact de sa fille, il se remémore son adolescence passée en pleine dictature.

Le dernier repas a remporté le Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), où il était présenté en première mondiale le 15 septembre 2024. Le film sort en salle le 27 septembre, juste après son passage au Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).

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« Coco avant Chanel », un film de Anne Fontaine

Dimanche 22 septembre à 21h10 sur Arte
Par Anne Fontaine, Camille Fontaine
Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola
Synopsis
Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu’elle ne sera  » la femme de personne « , pas même celle de Boy Capel, l’homme qui pourtant l’aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l’époque empêchent de respirer, et qui s’habille avec les chemises de ses amants.
C’est l’histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l’inventer.

La presse en parle :
Télé 7 Jours par Viviane Pescheux
Elle (Anne Fontaine) s’affranchit magistralement du biopic tout comme Audrey Tautou se déleste par son jeu exceptionnel du mimétisme avec son modèle, malgré sa troublante ressemblance avec Mademoiselle.

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Festival de cinéma Nouveaux Regards 2025 : appel à films

Le Festival de cinéma Nouveaux Regards qui se déroule en Guadeloupe est heureux d’annoncer son appel à films pour la compétition de la 8e édition qui aura lieu du 02 au 06 avril 2025.

Nous recherchons les histoires fascinantes, les visions originales, et les voix qui reflètent la diversité culturelle et la richesse artistique de la Caraïbe et de la Guyane.

Nous sommes impatients de découvrir votre créativité.

Pourquoi participer ?

Exposition internationale : Votre travail sera projeté devant un public diversifié, comprenant des amateurs de cinéma, des professionnels de l’industrie, et des cinéphiles.

Parmi les membres du jury des années précédentes nous pouvons compter entre autres : Maimouna Doucouré, Pascale Faure, Ladj Ly, Alice Diop, Wil Aime, Claire Diao, Laurence Lascary, Stefon Bristol…

Opportunités de réseautage : Rencontrez d’autres cinéastes, producteurs et experts de l’industrie pour développer vos projets et votre parcours.

Prix prestigieux : Des récompenses en numéraire en en apport en industrie, des prix spéciaux récompenseront les œuvres les plus marquantes, y compris un Prix de la Révélation du Festival et un Prix du Public.

Participez à un festival unique qui célèbre la richesse de la Caraïbe et de la Guyane et faites partie de l’histoire du cinéma caribéen !

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Hommage à Mona

21 septembre 2024 à 19h , place le la Mairie au Gros-Morne

Avec : Robert Mavounza, Michel Sauvage, Charles Millon Desvignes, Taylor Licide, Fulbert Adélaïde, Déborah, Magali e Puisard, Philippe Demarre, Manzl Krys, … accompagné pa le groupe Anzi Anzan
Infoline: 0696 024 652

Eugène Mona, de son vrai nom Georges Nilecam, est une figure emblématique de la musique martiniquaise, né le 13 juillet 1943 au Vauclin, au sud-est de la Martinique. Véritable chantre de l’identité créole, Mona(*) incarne un artiste aux multiples facettes : flûtiste virtuose, chanteur engagé et compositeur avant-gardiste. Surnommé « le Nègre debout » ou encore « l’homme aux pieds nus », il a su fédérer les sonorités traditionnelles de son île, tout en explorant de nouveaux horizons musicaux.

Un artiste créole universel
Mona se revendiquait comme un artiste profondément enraciné dans la culture créole, tout en ayant pour ambition de toucher l’universel. Sa musique reflète cet ancrage martiniquais, mêlant bèlè, haute-taille, biguine, mazurka et valse créole avec des influences de jazz, blues et musique classique. Avec sa flûte des Mornes, un instrument traditionnel martiniquais qu’il a appris auprès de Max Cilla, il unifiait les rythmes de l’île et les tambours traditionnels, y incluant même des sonorités tamoules.

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« Le Procès du chien », un film de Laetitia Dosch

Mercredi 25 sept. à 19h | Jeudi 26 sept. à 19h | À Madiana
Par Laetitia Dosch, Anne-Sophie Bailly | Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps
Synopsis :
Tout public
Avril, avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien.
La presse en parle :
Femme Actuelle par La Rédaction
C’est fin drôle, moderne et plein de charme.

Les Inrockuptibles par Maud Tenda
À cheval entre la fable, la comédie et le film social, « Le Procès du chien » se nourrit intelligemment de l’esprit décalé de son autrice, qui libère son récit et ses personnages de toutes cases prédéfinies.

Sud Ouest par Julien Rousset
La comédienne Laetitia Dosch signe une comédie loufoque, inventive, percutante.

Télé 2 semaines par Thomas Colpaert
Laetitia Dosch signe un délire joyeusement surréaliste qui, au-delà de l’humour, pose des questions de fond sur la responsabilité.

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L’éphéméride du 18 septembre

Patrick Saint-Éloi disparaissait le 18 septembre 2010

Patrick Saint-Éloi, né le 20 octobre 1958 à Pointe-à-Pitre et mort le 18 septembre 2010 (à 51 ans) au Moule, est un chanteur Guadeloupéen . Son nom reste associé au groupe Kassav’.

Patrick Saint-Éloi est le pionnier du Zouk Love et l’un des piliers du Zouk dans la Caraïbe. Il est l’auteur et l’interprète du titre West Indies, le premier tube de Zouk Love sorti en 1982 sur son 1er album solo Mizik Sé Lanmou (« la musique c’est de l’amour »).

Biographie
À l’âge de 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour se rendre à Paris, afin de tenter sa chance dans la chanson. Des cours de chant lui permettront d’atteindre une maîtrise vocale certaine et une rencontre avec le bassiste Georges Décimus sera capitale pour son avenir. Il intègre le groupe Venus One dont il devient le chanteur attitré.

En 1982, il rejoint une formation qui deviendra plus tard le fameux groupe Kassav’. Il l’intègre tout d’abord en qualité de choriste. S’ensuivra une série de concerts marqués par le succès de ce groupe.

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La Noire de… Un film d’Ousmane Sembène

Mercredi 18 septembre – 18h30 à Tropiques-Atrium

Avec Mbissine Thérèse Diop, Anne-Marie Jelinek, Robert Fontaine
France / Sénégal | 1966 | 1h | Horreur | Prix Jean Vigo 1966 | Version restaurée 4K – Sortie le 9 octobre 2024
Synopsis :
Une jeune nourrice sénégalaise rejoint ses patrons français à Antibes. Elle espère découvrir la France et veut la visiter, elle comprend vite que sa patronne ne l’a fait venir que pour servir de bonne à tout faire, sans aucun répit.

L’incantation silencieuse d’une révolte contre le néocolonialisme

— Par Hélène Lemoine —

Ousmane Sembène, figure majeure du cinéma africain, marque une rupture essentielle dans l’histoire du cinéma avec son premier long métrage, *La Noire de…*. Ce film de 65 minutes, conçu dans un format nécessaire pour obtenir l’aval du CNC, reflète les débuts d’un cinéaste qui se détache des codes esthétiques occidentaux pour offrir un cinéma profondément engagé. Avant *La Noire de…*, Sembène avait déjà esquissé ses talents de conteur et de critique sociale avec *Borom Sarrett* (1962), un court métrage néoréaliste. Cependant, *La Noire de…* pousse cette critique à un niveau supérieur, en devenant un jalon incontournable dans l’histoire du cinéma africain.

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« MaXXXine », un film de Ti West

Vendredi 20 septembre à 19h à Madiana

OKAvec Elizabeth Debicki, Moses Sumney
31 juillet 2024 en salle | 1h 44min | Epouvante-horreur
Synopsis :
Interdit – 12 ans
Los Angeles, dans les années 80. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine.
La presse en parle :
Mad Movies par Gilles Esposito
Une étonnante descente aux enfers, portée par une narration retorse et par le portrait d’une héroïne d’exception, dont l »insolence se situe au-delà de toute morale.

20 Minutes par Caroline Vié
Mia Goth et le réalisateur Ti West se retrouvent pour la troisième fois avec le flippant et sexy MaXXXine qui dose parfaitement les ingrédients d’un succès sulfureux.

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
S’il embrasse en un étrange équilibre de cynisme et de romantisme toute une contre-histoire sinistre de Hollywood et de ses starlettes aux destins broyés (on songe notamment au magnifique The Canyons de Schrader), MaXXXine n’en demeure pas moins irradié d’une malice et d’une légèreté vénéneuses et jubilatoires.

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« Septembre sans attendre », un film dee Jonás Trueba

Lundi 16 sept. à 19h | Vendredi 20 sept. à 14h | Mardi 24 sept. à 14h | À Madiana

Par Jonás Trueba, Itsaso Arana
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix
Titre original Volveréis `| 28 août 2024 en salle | 1h 54min | Comédie dramatique
Synopsis :
Tout public
Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

La presse en parle :
Le Monde par Cl. F.
D’autres matériaux nourrissent la fibre mélancolique de l’œuvre – car on défie quiconque de ne pas être ému. Tel ce faux flash-back d’Alex incrusté dans le récit, en fait une vidéo de l’acteur Vito Sanz jeune, filmé dans la vraie vie par une amie et découvrant Paris, que Trueba transforme en archive des temps heureux.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence, agissant comme un courant profond qui vous emporte sans crier gare au large.

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« Only the River Flows », un film de Shujun Wei

Dimanche 15 sept. à 19h | Jeudi 19 sept. à 19h | Mardi 24 sept. à 19h | À Madiana
De Shujun Wei | Par Kang Chunlei, Shujun Wei
Avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou
Titre original He bian de cuo wu | 10 juillet 2024 en salle | 1h 42min | Policier, Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d’élucider l’affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s’enfonce dans le doute…
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le polar atypique de Wei Shujun séduit par son utilisation de la pellicule 16 mm au grain rugueux et ses jeux de lumière en clair-obscur.

Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
Only the river flows se défait du code du polar pour explorer d’autres voies. Avec bonheur.

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« Une vie rêvée », un film de Morgan Simon

Vendredi 13 sept. à 19h | Mardi 17 sept. à 19h | Dimanche 22 sept. à 11h | Jeudi 26 sept. à 14h |  À Madiana

Avec Valeria Bruni Tedeschi, Félix Lefebvre, Lubna Azabal
4 septembre 2024 en salle | 1h 37min | Comédie dramatique
Synopsis :
Nicole a une vie de rêve. À 52 ans, elle vit dans une cité HLM de banlieue avec son fils de 19 ans, Serge, qui ne la supporte plus. Endettée et sans emploi, elle se voit retirer chéquier, carte bleue, et ses rides se creusent sans qu’elle ne puisse rien y faire. Et si, à l’approche de Noël, la vie se décidait enfin à lui sourire ?
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un joli film, lumineux et tendu.

Femme Actuelle par La Rédaction
On ne saurait trop recommander ce portrait de femme, où l’humour et la gravité se mêlent en permanence, comme dans la vie.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Morgan Simon, dans son portrait de mère et de femme, insuffle de la douceur dans la douleur.

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« Les Fantômes », un film de Jonathan Millet

Lundi 23 sept. à 19h | À Madiana

Avec Adam Bessa, Tawfeek Barhom, Julia Franz Richter
Synopsis
Tout public
Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau.
Inspiré de faits réels.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Une maîtrise de chaque instant pour l’un des premiers films les plus impressionnants vus depuis longtemps.

Le Point par Florence Colombani
Avec un sens consommé de la structure dramatique, Jonathan Millet réussit un suspense au cordeau en même temps qu’une étude mélancolique et profonde des traces que laisse le trauma sur la personnalité. La naissance d’un cinéaste à suivre absolument.

Ouest France par Thierry Chèze
Entre La Vie des autres et Les Patriotes, un film d’espionnage majeur.

20 Minutes par Caroline Vié
(…) L’un des films les plus haletants de l’année.

Bande à part par Olivier Pélisson
Jubilation de l’esprit et plaisir pur de spectateur sont réunis dans cette aventure de nos temps modernes, travaillés par les blessures vivaces. Une très belle surprise.

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L’éphéméride du 11 septembre

Création à Paris de l’opéra-rock Starmania le 11 septembre 1979

Starmania est un opéra rock cyberpunk de Michel Berger sur un livret de Luc Plamondon. Créée le 10 avril 1979 au Palais des Congrès de Paris, l’œuvre est devenue, au fil des productions et des enregistrements, l’un des spectacles les plus joués et les airs, parmi les plus célèbres du répertoire francophone.

Joué à différents endroits dans le monde, il a fait l’objet de multiples adaptations tant en anglais qu’en français. L’album studio original de 1978 s’est vendu à plus de 2,2 millions d’exemplaires rien qu’en France, se positionnant ainsi à la septième place des meilleures ventes d’albums au niveau national. Starmania fut l’un des tout premiers opéras-rock francophones entièrement chantés.

Le projet initial de Michel Berger, Angélina Dumas, qui date de 1974, est une réflexion autour du syndrome de Stockholm et de l’histoire de l’enlèvement de Patricia Hearst, qui en 1975, s’est finalement ralliée à la cause de ses ravisseurs. La Bande à Baader est aussi une référence de Starmania pour Plamondon et Balavoine. De par ses thèmes et le monde dépeint, Starmania rejoint le mouvement cyberpunk (terme cependant jamais utilisé par ses créateurs).

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James Earl Jones : Une voix légendaire s’éteint à 93 Ans

— Par Hélène Lemoine —

James Earl Jones, l’une des voix les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, s’est éteint le 9 septembre 2024 à l’âge de 93 ans, dans sa maison du comté de Dutchess, New York. Né le 17 janvier 1931 à Arkabutla, Mississippi, il a laissé derrière lui un héritage colossal marqué par plus de soixante ans de carrière dans le cinéma, la télévision et surtout au théâtre. Acteur aux talents multiples, il est mondialement connu pour avoir prêté sa voix à Dark Vador dans la saga Star Wars, ainsi qu’à Mufasa dans Le Roi Lion.

Une enfance difficile et un destin peu probable

Rien ne semblait prédestiner le jeune James Earl Jones à devenir l’une des figures les plus marquantes du paysage artistique américain. Fils de Robert Earl Jones, acteur et boxeur, et de Ruth Connolly, une enseignante, James est né dans un contexte difficile marqué par la ségrégation raciale du sud des États-Unis. Abandonné par son père peu après sa naissance, il grandit dans la ferme de ses grands-parents maternels dans le Michigan. C’est là que l’une des batailles les plus ardues de sa vie commence : le bégaiement.

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Pedro Almodovar couronné à Venise : Un Lion d’or pour « The Room Next Door », entre mélancolie et dignité

— Par Sarha Fauré —

Pedro Almodovar, l’une des figures les plus emblématiques du cinéma mondial, a enfin reçu la reconnaissance ultime en décrochant le Lion d’or lors de la Mostra de Venise 2024. À 74 ans, et après plus de vingt longs métrages, il est sacré pour *The Room Next Door*, son tout premier film tourné en anglais. Cet accomplissement marque un tournant dans la carrière de ce cinéaste autrefois associé à la Movida, qui, au fil des décennies, a su évoluer tout en restant fidèle à ses obsessions esthétiques et narratives.

*The Room Next Door* réunit deux actrices d’envergure internationale, Tilda Swinton et Julianne Moore, qui incarnent respectivement Martha, une reporter de guerre atteinte d’un cancer incurable, et Ingrid, une romancière rongée par l’angoisse de la fin de vie. L’intrigue, centrée sur leurs retrouvailles après des années de séparation, se déroule sur un fond de maladie, de réconciliation et de décisions existentielles. Almodovar y aborde un sujet aussi tabou que complexe, le suicide assisté, un thème qui est ici traité avec la sensibilité qui caractérise le cinéaste. Le film suit ces deux femmes dans un ultime voyage à la campagne, où Martha a décidé de mettre fin à ses jours dans la dignité.

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