Catégorie : Arts de la scène

Cycle Cinéma Avril-Mai 2022

La femme du fossoyeur : Vendredi 13 à 19h

Plumes : Vendredi 13 à 14h / Lundi 16 à 19h / Lundi 16 à 19h

O fim do mundo ! : Dimanche 15 à 11h

A Chiara : Mardi 17 à 14h

Tropique de la violence : Mardi 17 à 19h

Petite nature : Mercredi 18 à 19h

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LA FEMME DU FOSSOYEUR
Somalie – 2019 – 1h22
Réalisation : Khadar Ayderus Ahmed
Avec : Yasmin Warsame, Omar Abdi & Kadar Abdoul-Aziz Ibrahim
Synopsis : Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?

A CHIARA
Italie – 2021- 2h01
Réalisation : Jonas Carpignano
Avec : Swamy Rotolo, Claudio Rotolo, Carmela Fumo
Synopsis : Chiara, 16 ans, vit dans une petite ville de Calabre, entourée de toute sa famille.

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« Petite nature », film de Samuel Theis

Mercredi 18 mai 2022 à 19h / Madiana

1h 35min / Drame, Comédie
De Samuel Theis
Par Gaëlle Macé, Samuel Theis
Avec Aliocha Reinert, Antoine Reinartz, Mélissa Olexa

Synopsis :
Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne s’intéresse qu’aux histoires des adultes. Dans sa cité HLM en Lorraine, il observe avec curiosité la vie sentimentale agitée de sa jeune mère. Cette année, il intègre la classe de Monsieur Adamski, un jeune titulaire qui croit en lui et avec lequel il pousse la porte d’un nouveau monde.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Les premiers pas en solo de Samuel Theis débouchent sur un grand film. Un récit d’apprentissage bouleversant, porté par un gamin épatant, Aliocha Reinert.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Un magnifique film d’apprentissage.

L’Humanité par Michaël Melinard
Il y a dans le cinéma de Theis une volonté de ne pas assigner ses personnages à un déterminisme ou à une étiquette.

Le Parisien par La Rédaction
Un drame lumineux, où brillent l’excellent Antoine Reinartz et deux révélations : Mélissa Olexa et le jeune Aliocha Reinert.

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Égypte: le zar, quand l’exorcisme se met en scène

Le Caire – Une salle de spectacle, des musiciens, un public… Un concert ordinaire? Non, car sur cette scène du Caire, les esprits côtoient l’audience et sous les lumières tamisées, Oum Sameh chante pour guérir les malades de leurs démons.

Le zar, arrivé il y a plusieurs siècles d’Ethiopie et du Soudan, s’est répandu dans toute l’Afrique du Nord. Les noms et les instruments varient mais le but est le même: exorciser les victimes des djinns, des esprits malfaisants. 

Traditionnellement, le rituel dure plusieurs jours et nécessite des sacrifices d’animaux. Mais à Makan, dans le centre populaire du Caire, pas de sang versé, les musiciens présentent une version adoucie qui émerveille Egyptiens curieux et touristes avides d’exotisme. 

Envoûté par la voix d’Oum Sameh et captivé par son regard souligné de khôl, le public balance la tête en rythme. 

– Mépris –

« Le zar est un rituel très ancien, rattaché à la guérison, c’est une sorte de traitement médical« , explique à l’AFP Ahmed el-Maghraby, fondateur de Mazaher, dernier groupe selon lui à pratiquer le zar en public.  

En 2000, il inaugure Makan « pour conserver ce patrimoine et archiver la musique populaire égyptienne« , explique l’homme aux cheveux gris. 

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« Thiaroye44 » : les mystères d’un crime de masse, au Sénégal en 1944

Samedi 14 mai 2022 à 22h 10 sur France 24

Plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais ont été tués par l’armée française alors qu’ils réclamaient leur solde non payée.

Le massacre de Thiaroye ou Tiaroye (prononcer tiaroïe) est un massacre qui s’est déroulé dans un camp militaire de la périphérie de Dakar au Sénégal le 1er décembre 1944 quand des troupes coloniales et des gendarmes français ont tiré sur des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre mondiale récemment rapatriés, qui manifestaient pour le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois.

Le nombre de victimes fait l’objet de controverses entre historiens. Deux documents militaires français font état, l’un de 35, l’autre de 70 tirailleurs tués. Un historien sénégalais dénombre 191 tués ; un autre historien évoque l’hypothèse de plusieurs centaines de victimes.

Contexte
Fin novembre 1944, plus de 1 600 soldats africains (officiellement 1 280) issus de différents territoires de l’Afrique-Occidentale française — intégrés dans les tirailleurs sénégalais — sont regroupés dans le camp de Thiaroye à une quinzaine de kilomètres du centre de Dakar.

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« Femmes combattantes, Femmes influentes », nouvelle version

Samedi 14 mai 2022 à 18h 30, rue  Levassor Saint-Pierre

Les femmes combattantes et influentes « s’enflammeront » le 14 mai à 18h30, dans un spectacle nouveau et inédit, aux ruines de la maison coloniale de Saint-Pierre. Dans ce lieu de souffrance et de douleur anéanti par l’éruption de la montagne Pelée, ces femmes révolutionnaires, féministes et anarchistes…célébreront aussi l’hymne à la vie, éclairées par une singulière chorégraphie de flammes dirigées par l’association Histoire de Flammes de Saint-Pierre.

Spectacle itinérant en plein air. Pensez éventuellement à vous munir de sièges pliables .

Info line : 0696 35 56 66

Spectacle proposé dans le cadre du mai de Saint-Pierre par les associations L’ART GONDS TOUT et HISTOIRE DE FLAMMES avec la troupe les Buv’Art.

Elles sont six, six femmes qui, de la Révolution française à nos jours, ont défié les conventions sociales pour défendre la liberté et les droits humains menacés, bafoués et parfois inexistants.

D’olympe de Gouges à Benoîte Groult en passant par la Mulâtresse Solitude , Lumina Sophie , Harriet Tubman et Voltairine de Cleyre, force est de constater que le combat pour la reconnaissance des droits des femmes est mené depuis des siècles avec courage et détermination par celles qui ne rendront jamais les armes face à un « ordre moral » conservateur et patriarcal !

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Serge Barbuscia : « Tango Neruda »

Vendredi 13 mai 19h30 – Salle Frantz Fanon

Tango Neruda de Serge BARBUSCIA, est une danse aux deux visages, mi macabre, mi amoureuse, un spectacle qui tangue comme un bateau, et rythme les textes du poète et les lavis du peintre.

L’œuvre de Pablo Picasso a souvent rencontré celle  des poètes. Les deux Pablo, Neruda et Picasso, ont collaboré pour “Toros” publié en 1961.  C’est la rencontre de cette œuvre commune qui fut le point de départ de Tango Neruda. Au long des poèmes de Neruda, dans une grande sobriété visuelle, nous avons inscrit, par petites touches, la projection de dessins de Picasso. Et c’est à travers la danse, le théâtre et la musique d’Astor Piazzolla que les artistes abordent cet univers double. Piazzolla, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle mêlent danse, poésie, musique et projection pictural.

 Neruda : Le pitch

Tango Neruda, c’est une danse aux deux visages : mi macabre, mi amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux d’Astor Piazzola. Facture foncièrement contemporaine, qui rythme les textes du poète et les lavis du peintre… pour un spectacle qui tangue comme un bateau… et même si la houle du tango exhale des parfums marins, elle touche par sa sensualité.

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Rencontre avec Laëtitia Guédon, metteure en scène

Penthésilé.e.s/ Amazonomachie du 6 au 22 mai Théâtre de la Tempête

— Propos recueillis par Dominique Daeschler —

Flash-back : Laëtitia guédon, sourire éclatant et yeux gourmands, vient présenter son projet Bintou et son travail sur le théâtre grec à la Drac Martinique. Bingo ! Le lycée Schoelcher, la scène nationale bénéficieront de son goût de la transmission et de son entrée en « mise en scène » une dramaturgie précise, un sens de la direction d’acteurs, bousculent le plateau.

Aujourd’hui la metteuse en scène , qui reprend ce mois-ci Penthésilé.e.s au théâtre de la Tempête, pièce créée en in au festival d’Avignon l’an dernier, dirige « Les Plateaux Sauvages », lieu culturel de quartier ( 20ième arr ) repensé, relooké. Aujourd’hui Les Plateaux s’affirment comme une véritable fabrique artistique, tout en gardant sens et missions d’un lieu partagé. L’espace d’accueil est déjà un lieu où l’on peut se poser, avec des murs où l’on peut afficher. Dans le bureau de Laëtitia, une toile d’Henri Guédon d’un jaune foudroyant nous invite à la lumière. Il est temps de dire.

D Daeschler : De quels outils disposez-vous pour créer, diffuser, transmettre ?

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« Introduction », film de Hong Sang-Soo

Mardi 10 mai à 14h Madiana

1h 06min / Drame
De Hong Sang-Soo
Avec Shin Seokho, Mi-so Park, Kim Young-Ho
Titre original Inteurodeoksyeon

Synopsis :
Youngho cherche à se frayer un chemin entre son rêve de devenir acteur et les attentes de ses parents. Alors que sa petite amie part étudier à Berlin, le jeune homme y voit l’occasion d’un nouveau départ.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
L’art de Hong Sang-Soo en est désormais arrivé à ce stade suprême de frugalité, de modestie et de délicatesse qu’il n’a plus besoin de jouer sur autre chose que sur l’ampleur des vides qui parsèment ses récits, maître du manque et des lisières, qui ne saisit plus de la douleur d’aimer que le versant aveugle, indicible.

Le Monde par Jean-François Rauger
Derrière son minimalisme, son noir et blanc laiteux, sa concision et la fausse simplicité de sa forme, le film de Hong Sangsoo atteint, une fois de plus, ce qui constitue l’essence même du cinéma : un art de montrer qui est aussi un art de penser.

Critikat.com

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« Dans la Famille Roptus, j’appelle… » : marche théâtralisée sur la vie se Lumina Sophie

Samedi 7 mai à 11h25 Circuit Manikou sur la route des Pitons
Projet de l’association Culture Égalité
Programmée au Festival Lézard TiShow

Nous avons le plaisir de vous annoncer que nous sommes programmés dans le cadre du festival des arts de rue du Carbet les Lezard Tishow le samedi 7 mai 2022.
Nous vous proposons, dans un cadre naturel, le temps d’une déambulation de 45 mn d’assister à la prestation théâtrale de trois comédiennes venues incarner trois générations : Reine-Sophie : la grand-mère de Lumina, esclave ; Zulma : la mère de Lumina, esclave qui a connu l’Abolition et Lumina, née libre et personnage central de l’insurrection du Sud en 1870.
Les spectateur.trices suivent le parcours d’un pèlerinage symbolique qui leur offre, au milieu des bois, une triple rencontre avec trois personnages féminins. Bien-sûr le public est conscient qu’il s’agit d’une interprétation, mais porté par des comédiennes professionnelles et sachant que ces femmes ont bel et bien existé, le trouble d’une vérité s’installe au milieu de la résonance de la forêt, comme une rencontre avec nous mêmes.`
Textes : Huguette Bellemare et Hervé Deluge (adaptés des ouvrages de Gilbert Pago)
Mise en espace : Hervé Deluge
Comédiennes : Reine Sophie : Appolline Steward ; Zulma : Sarah-Corinne Emmanuel ; Lumina : Rita Ravier
– Évènement Gratuit et ouvert à tous.tes

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« PaSSaGe(s) », une chorégraphie de Marlène Myrtil

Samedi 7 mai – 19h30 — Domaine de Fonds Saint-Jacques

Chorégraphie : Marlène Myrtil  
Danse-interprétation : Deborah Lary et Jean-Félix Zaïre
Lumières : Torriep
Multimédia : David Gumbs 
Photos : JB Barret 
Affiche : Fred Lagnau

PaSSaGe(s) est une forme chorégraphique poétique qui propose, par un dialogue incessant entre le corps et les matières, une architecture impermanente.

L’évolution, la rencontre de deux danseurs-performeurs sur un espace vibrant d’histoire, dialogue avec l’environnement extérieur pour chuchoter la vie, la flexibilité et les émotions extrêmes des peuples qui ont habité ici et là…

Manifestations, courses effrénées, aires de jeu pour le pouvoir, chutes et suspensions libres, refuges, espaces négatifs, effets miroirs et jardins intérieurs sont autant d’interactions dans l’incrustation d’un parcours visuel et chorégraphique.

PaSSaGe(s) transforme notre rapport au temps, nous ramène à ce qui nous lie terriblement à notre identité.  

Compagnie Kaméléonite
Marlène Myrtil

Partenaires : DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, F.EA.C. Ministère des Outre-mer, Groupe Caisse des Dépôts, SPEDIDAM

Accueil en résidence : Ville de Saint-Pierre

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« La nuit juste avant les forêts », Koltès, m.e.s Matthieu Cruciani

— Par Dominique Daeschler —

Il faudra dix ans à Koltès, musicien émérite, égaré un temps dans une école de journalisme puis repéré par Robert Gignoux ( TNS ) pour faire entendre son écriture. En 1977, alors que se joue à Lyon sa pièce Sallinger commandée et mise en scène par Bruno Boeglin, il crée, pour Yves Ferry, acteur au TNS «  la nuit juste avant les forêts » au festival d’Avignon ( off). C’est un succès, le milieu théâtral s’ouvre à l’écriture de celui qui fera un long compagnonnage avec Chéreau.

Comme toujours chez Koltès, le lieu est interlope ( pont d’autoroute, parking, , quais…). Ici les verticales des piliers vont aider à tracer un parcours, un jeu de cache- cache qui introduit le trouble, les tensions, le goût du secret. Cruciani semble jeter dans ce décor l’acteur Jean Christophe Folly : à lui d’y introduire fiction et réel. L’homme anonyme s’y débat, et débat : son monologue est de fait un soliloque, un face à face où seul un interlocuteur parle. Jean Christophe Folly empoigne la poésie sombre de Koltès à bras le corps, dispersant les énergies , laissant rebondir sa parole sur le silence.

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9 bel kont Grimm, Perrault épi Andersen an kréyol Gwadloup épi Matinik

Sortie en librairie du recueil des 9 contes les plus célèbres de Grimm, Andersen et Perrault en créole traduits par Hectour Poullet et Marie-José Desnel.

Un livre de 144 pages avec les contes Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle au bois dormant, Le vilain petit canard, Le petit poucet, Le chat botté, La petite sirène, Le petit chaperon rouge et Raiponce en créoles de Guadeloupe et de Martinique.

– Titre : 9 bel kont Grimm, Perrault épi Andersen an kréyol Gwadloup épi Matinik
– Collection : Livres jeunesse en français et créoles de 144 pages
– Format : 21,8 X 28,7
– Auteurs : Gustavo Mazali et Poly Bernartene
– Traducteurs : Hector Poullet et Marie-Josée Desnel
– Date de sortie en librairie : 8 février 2021
– ISBN : 9782373110760
– Prix TTC : 16,30 €
– Résumé :  Les contes Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle au bois dormant, Le vilain petit canard, Le petit Poucet, Le chat botté, La petite sirène, Le petit chaperon rouge et Raiponce en créoles de Guadeloupe et de Martinique.

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« La femme du fossoyeur », un film de Khadar Ahmed

Lundi 9 mai à 19h Madiana

Avec Omar Abdi, Yasmin Warsame, Kadar Abdoul-Aziz Ibrahim
Titre original The Gravedigger’s Wife
1h 22min / Drame

Synopsis :
Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par La Rédaction
Casting sauvage, acteurs non-professionnels, tournage en 21 jours : l’émouvant et empathique premier film du scénariste et réalisateur finno-somalien Khadar Ahmed, découvert à la Semaine de la critique, à Cannes en 2021, est l’un de ses petits films qui tiennent miraculeusement debout avec trois fois rien.

L’Obs par François Forestier
Film élégant et court, baigné par une lumière sublime (du chef op Arttu Peltomaa), le récit évite le piège du mélo pour se concentrer sur les sentiments et la description de l’intimité du couple.

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Métis’Gwa reçoit la compagnie Colokolo – Cirque urbain marocain.

Du 10 au 21 mai 2022

À l’occasion de la manifestation « Le Cirque dans tous ses états ! »,
Métis’Gwa reçoit la compagnie Colokolo – Cirque urbain marocain.
Métis’Gwa est à l’initiative de temps forts de diffusion de spectacle de cirque contemporain, indispensables pour faire découvrir le cirque contemporain en Guadeloupe. En parallèle de diffusions prévues pour le plateau et les salles de spectacle, Métis’Gwa propose des manifestations dans l’espace public, afin de faire connaître différentes écritures de cirque.
Du 10 au 21 mai 2022, Métis’Gwa revient avec « Le Cirque dans tous ses états ! », le rendez-vous dédié au cirque contemporain.

Un évènement public et gratuit s’adressant à tous, jeunes, familles, habitants ou simples curieux, pour venir découvrir le cirque sous toutes ses formes et sous toutes les latitudes !
En partenariat avec la ville des Abymes
Pour cette édition, place au Maroc, avec la venue de la compagnie COLOKOLO, collectif d’acrobates marocains qui jonglent avec virtuosité entre plusieurs disciplines de cirque : acrobatie, voltige, bascule, mât chinois, manipulation d’objets et beaucoup d’autres surprises circassiennes !
La manifestation « Le Cirque dans tous ses états !

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« Tropique de la violence », film de Manuel Schapira

/ 1h 32min / Drame
Par Manuel Schapira, Manuel Schapira
Avec Gilles-Alane Ngalamou Hippocrate, Céline Sallette, Dali Benssalah

Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Mayotte, territoire oublié de la République. À la mort de sa mère, le jeune Moïse rejoint un bidonville peuplé de mineurs entièrement livrés à eux-mêmes. Il y fait la rencontre de Bruce, chef de clan tyrannique et imprévisible. Sur cette île en train de s’embraser, le destin de Moïse bascule.

Lire  aussi : Lire « Tropique de la violence. » de Natacha Appanah — Par Françoise Dô (*)—

La presse en parle :
Le Parisien par La Rédaction
Le film, fin et délicat, ne juge pas, il montre la réalité. Crue et implacable.

Les Fiches du Cinéma par Isabelle Boudet
À travers le destin du bien nommé Moïse, le film plonge dans la vie d’une certaine jeunesse de Mayotte, entre drogue et pauvreté. Jouant des contrastes lors de scènes nocturnes intenses, l’auteur dévoile l’envers du paradis. Quand luxuriance rime avec violence.

CinemaTeaser par Rose Piccini
Tropique de la violence a l’immense mérite d’être la première production française tournée à Mayotte-même, de montrer la richesse culturelle et esthétique de l’île et de poser, un peu malgré lui, le problème de l’uniformité des représentations dans la production hexagonale.

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« L’indomptable feu du printemps », film Lemohang Jeremiah Mosese

2h 00min / Drame
Par Lemohang Jeremiah Mosese
Avec Mary Twala, Jerry Mofokeng, Makhaola Ndebele
Titre original This Is Not a Burial, It’s a Resurrection

Synopsis :
Mantoa, 80 ans, est la doyenne d’un petit village niché dans les montagnes du Lesotho. Lorsque la construction d’un barrage menace de submerger la vallée, Mantoa décide d’en défendre l’héritage spirituel et ravive l’esprit de résistance de sa communauté. Dans les derniers moments de sa vie, la légende de Mantoa se construit et devient éternelle.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un chef-d’œuvre de cinéma, qui restitue une magnifique variation sur le conflit entre la tradition et la modernité, à travers une héroïne fascinante, tout autant philosophe que musicienne. Proprement sublime.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Un long-métrage hypnotique.

Les Fiches du Cinéma par Keiko Masuda
À travers la disparition programmée d’un village traditionnel, sacrifié sur l’autel de la modernité, c’est un peu notre mode de vie qui est ici questionné. Le portrait poétique et émouvant d’une femme est ici sublimé par de magnifiques décors naturels.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
La critique du règne capitaliste expulse la pure approche naturaliste et la standardisation des récits pour lui substituer une mise en image incandescente de poésie.

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« Plumes », film d’Omar El Zohairy

1h 52min / Comédie dramatique, Fantastique
Par Ahmed Amer (II), Omar El Zohairy
Avec Demyana Nassar, Samy Bassouny, Fady Mina Fawzy
Titre original Feathers

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Une mère passive, dévouée corps et âme à son mari et ses enfants. Un simple tour de magie tourne mal pendant l’anniversaire de son fils de quatre ans, et c’est une avalanche de catastrophes absurdes et improbables qui s’abat sur la famille. Le magicien transforme son mari, un père autoritaire, en poule. La mère n’a d’autre choix que de sortir de sa réserve et assumer le rôle de cheffe de famille.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
L’idée géniale de ce premier film est d’embrasser le réalisme magique et la poésie burlesque pour dépeindre le quotidien. Le misérabilisme est évacué, et la complaisance inexistante. Tout n’est que finesse de construction, de l’écriture à la mise en scène, des décors au montage.

Cahiers du Cinéma par Marcos Uzal
C’est le beau paradoxe de ce film extrêmement original : le monde y est impitoyablement montré dans son agonie, mais la vie suinte de toutes parts.

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Làzaro Benítez Díaz en résidence à La Maison Rouge

Du 06 au 24 mai 2022

Performeur, chorégraphe, chercheur et critique de danse il est installé depuis 2019 à Paris et Marseille.

Sa recherche artistique vise à problématiser les frontières du corps et de la performance de genre, la notion de la transcorporalité et ses représentations dans les sociétés contemporaines comme manifestations de dissidence et d’a(r)tivisme, notamment à Cuba, au Mexique, au Chili, et dans les Caraïbes.

Diplômé de l’Université des Arts de La Havane en études théoriques et recherche en danse, il commence ses créa­tions personnelles en 2015 avec Racines, construction personnelle de mon passé d’héros, puis Journal de campagne inédit.

Enfin, en France, en 2020, il participe à la performance in situ Bain de minuit avec l’artiste plasticienne, musicienne, performeuse John Deneuve et le DJ Olivier le Fahler, lors de deux éditions, à l’espace Montevideo (Marseille) et à la galerie Metaxu (Toulon). En octobre 2020, il crée avec les artistes Ricardo Sarmiento et Luis Carricaburu, le Colec­tivo Malasangre avec sa première création intitulé Qué bolero o En tiempos de inseguridad nacional.

Il est membre du groupe de recherche et création Descentrados (Décentrés), composé d’artistes et de chercheurs latino-américains avec un regard décolonial sur la danse.

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« O Fim do Mundo » un film de Basil Da Cunha

Mercredi 4 mai 2022 19h Madiana
/ 1h 47min / Action, Policier, Drame
De Basil Da Cunha
Par Basil Da Cunha, Martin Drouot
Avec Michel David Pires Spencer, Marco Joel Fernandes, Alexandre Da Costa Fonseca
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Après huit ans passés en maison de correction, Spira revient à Reboleira, un bidonville en cours de destruction dans la banlieue de Lisbonne. Tandis qu’il retrouve ses amis et sa famille, Kikas un vieux trafiquant du quartier lui fait comprendre qu’il n’est pas le bienvenu.

La presse en parle :

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Puissant et fascinant.

Libération par Lelo Jimmy Batista
Loin d’un énième package «banlieue-deal-misère-violence», O Fim do mundo sert une partition froide, acérée, ne sombrant dans aucune lourdeur et jouant de l’humour avec suffisamment de distance pour ne rien désamorcer.

L’Obs par François Forestier
C’est du cinéma d’écorché vif, sensible et chaleureux.

Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
Le réel, plutôt que de se déployer librement, se réfugie dans la convention narrative. C’est d’autant plus dommage que, dès qu’il oublie un instant de fictionnaliser, le film s’imbibe des nuits fauves du quartier et décèle sa fin prochaine dans le kaléidoscope de ses lueurs mourantes.

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« A l’ombre des filles », un film d’Étienne Comar

Comédie
De Etienne Comar
Par Etienne Comar, Didier Vinson
Avec Alex Lutz, Agnès Jaoui, Hafsia Herzi

Synopsis :
Luc est un chanteur lyrique renommé. En pleine crise personnelle, il accepte d’animer un atelier de chant dans un centre de détention pour femmes. Il se trouve vite confronté aux tempéraments difficiles des détenues. Entre bonne conscience et quête personnelle, Luc va alors tenter d’offrir à ces femmes un semblant de liberté.

La presse en parle :
BIBA par Samuel Loutaty
Un film âpre qui n’édulcore pas la prison. Mais un film lumineux servi par un casting exceptionnel : toutes les actrices sont formidables et Alex Lutz joue sa partition à la perfection !

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
C’est un peu la même histoire que dans Un Triomphe d’Emmanuel Courcol (… ). À l’ombre des filles lui fait écho avec les mêmes vertus de solidarité, de tolérance, d’épanouissement, de joie, de compassion et d’amitié.

L’Humanité par Michaël Melinard
Étienne Comar signe avec ce deuxième long métrage une belle introspection sur la nature et la force de l’art et sa puissance émancipatrice.

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« Aristocrats », un film de Yukiko Sode

Mardi 3 mai 2022 19h Madiana

« Aristocrats », un film de Yukiko Sode
Par Yukiko Sode, Mariko Yamauchi
Avec Mugi Kadowaki, Kiko Mizuhara, Kengo Kora
Titre original Anoko wa kizoku
Synopsis :
A presque 30 ans, Hanako est toujours célibataire, ce qui déplait à sa famille, riche et traditionnelle. Quand elle croit avoir enfin trouvé l’homme de sa vie, elle réalise qu’il entretient déjà une relation ambiguë avec Miki, une hôtesse récemment installée à Tokyo pour ses études. Malgré le monde qui les sépare, les deux femmes vont devoir faire connaissance.

La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
C’est à Tokyo aujourd’hui et c’est partout : l’histoire d’une femme empêchée par des codes ancestraux et qui, peu à peu, s’en libère et s’évade. Ce film superbe, fluide et tenu, est signé Yukiko Sode. Retenez ce nom !

Femme Actuelle par La rédaction
Un beau voyage, séduisant et riche de sens.

Franceinfo Culture par Laurence Houot
Yukiko Sode pose un regard aiguisé, mais tendre et ironique, sur la société japonaise d’aujourd’hui.

L’Humanité par Sophie Joubert
Porté par deux actrices très connues au Japon, Kadowaki Mugi (Hanako) et Mizuhara Kiko (Miki), distribuées à contre-emploi, Aristocrats déjoue les attentes en mettant la solidarité féminine au premier plan.

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« A Chiara », film de Jonas Carpignano

Lundi 2 mai 2022 19h Madiana

13 avril 2022 en salle / 2h 01min / Drame
Par Jonas Carpignano
Avec Swamy Rotolo, Claudio Rotolo, Grecia Rotolo

Synopsis :
Chiara, 16 ans, vit dans une petite ville de Calabre, entourée de toute sa famille. Pour les 18 ans de sa soeur, une grande fête est organisée et tout le clan se réunit. Le lendemain, Claudio, son père, part sans laisser de traces. Elle décide alors de mener l’enquête pour le retrouver. Mais plus elle s’approche de la vérité qui entoure le mystère de cette disparition, plus son propre destin se dessine.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Ce portrait d’une adolescente en Calabre brille par sa maîtrise et sa tension. Jonas Carpignano creuse son sillon de conteur humaniste, et confirme l’ampleur grandissante de son cinéma.

CinemaTeaser par Perrine Quennesson
Un grand film sur les fantômes de ce(ux) qu’on a laissé(s) pour pouvoir renaître.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La fiction quasi documentaire de Carpignano, qui ne lâche presque jamais sa jeune héroïne, est servie par des acteurs non-professionnels, qui sont saisissants.

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Mort à 95 ans du dramaturge Michel Vinaver

Le dramaturge et ex-chef d’entreprise Michel Vinaver, qui avait notamment transposé l’affaire Bettencourt au théâtre, est décédé dimanche à Paris à l’âge de 95 ans, a annoncé à l’AFP sa fille, la comédienne Anouk Grinberg.

Fils d’un antiquaire et d’une avocate, Michel Vinaver – Grinberg de son vrai nom – a pendant près de 30 ans mené une double vie: cadre puis directeur de Gillette et auteur de théâtre.

Il écrit d’abord deux romans avant de venir au théâtre en 1955, deux ans après son embauche chez Gillette. « J’avais exclu d’emblée de dépendre de ma production littéraire pour vivre », confiait-il à l’AFP en 2015.

Ses premières pièces, « Les Coréens » –créée par Roger Planchon en 1956– et « Les Huissiers » n’ont rien à voir avec la vie de cadre de ce père de quatre enfants, dont Anouk Grinberg.

« Je m’étais fixé un interdit: ne pas parler de moi et de mon travail », avait-il affirmé à l’AFP. Au bout de quelques pièces, c’est la panne. « J’en suis sorti en levant ce tabou ». Il écrit « Par dessus bord »: l’histoire de l’absorption d’une société familiale française par une multinationale américaine.

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« Omma », de Josf Nadj, le talent et la beauté

— Par Roland Sabra —

Omma, en grec ancien, « œil », mais aussi « ce qui est vu ou regardé » est la dernière création du chorégraphe Josef Nadj. Et elle se donne à voir ! A l’origine du projet, né au cours d’un séjour au pays Dogon, il y a ce postulat, jamais infirmé, d’une origine africaine de l’humanité, qu’elle soit le fait d’une seule population ou de centaines d’années de métissages et d’échanges culturels entre groupes hominiens plus ou moins isolés (1). Le choix des danseurs par le chorégraphe semble opter pour cette seconde hypothèse. Il a réuni huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo : ce sont autant d’influences, de mouvements, de cultures et d‘histoires qui imprègnent cette pièce. Josef Nadj ajoute une hypothèse personnelle : la danse est apparue avec la naissance de l’humanité et comme démonstration il va embarquer ses interprètes dans un voyage vers cette source. Ils vont lui donner la matière et construire à partir d’éléments de leur spécificité singulière une danse commune, plurielle et universelle.

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« Omma » du chorégraphe hongrois Josef Nadj

Samedi 30 avril – 19h30 — Salle Aimé Césaire Tropiques-Atrium

Huit danseurs du continent africain réunis par un des chorégraphes les plus sensibles aux bruissements du monde, pour confronter leurs histoires, leurs imaginaires et témoigner d’une humanité qui reste éveillée face aux défis, aux interrogations et aux peurs qui la traversent.

Chorégraphe et plasticien, Josef Nadj reste en permanence sur le qui-vive, l’œil toujours en éveil, pour porter un regard incisif et profond sur le monde qui l’entoure. Il propose une rencontre avec des artistes venus du continent africain, berceau de l’humanité, avec lesquels il échange dans une liberté réjouissante. Les huit compagnons réunis par Josef sont au croisement d’histoires et de réalités différentes mais dans l’espace vide du plateau, ils vont ensemble construire une image d’humanité en prise aux questionnements multiples qui nous assaillent. Un grand poème chorégraphique, un moment généreux de joie, de gravité et de réflexion

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