Catégorie : Arts de la scène

«  Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir », à voir et à entendre!

Felwine Sarr, encore un effort  si vous voulez être fanonien!(*)

— Par Roland Sabra —

Pour Felwine Sarr, économiste, philosophe, musicien, chanteur, poète, la scène d’un théâtre est non seulement le lieu de convergence de toutes ces qualités, mais aussi l’espace de rencontres improbables ou imaginaires, comme celle qu’il propose dans «  Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir » entre le poète français René Char (1907-1988) et le psychiatre et essayiste martiniquais Franz Fanon (1925-1961). Tous deux ont cette particularité d’avoir dépassé à un moment de leur vie le plein engagement de leur corps dans l’écriture par sa mise en danger physique et réelle dans un combat contre le nazisme. René Char écrit en 1941 :« Certes, il faut écrire des poèmes, tracer avec de l’encre silencieuse la fureur et les sanglots de notre humeur mortelle, mais tout ne doit pas se borner là. Ce serait dérisoirement insuffisant…». La guerre terminée il retournera à la poésie. Une poésie qui love son expression privilégiée dans l’aphorisme, le vers aphoristique, le fragment, le poème en prose, ce que le poète nomme sa parole en archipel (!).

→   Lire Plus

Ciné Fanm présente, dans le cadre de la Journée des Droits Humaind, « Les Invisibles

Samedi 10 décembre à 17h au T.O.M.

— Par Culture Égalité —

Les Invisibles est une comédie française réalisée par Louis-Julien Petit, sortie en 2018. Le film est une adaptation du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue1.

Synopsis :
L’Envol, centre d’accueil de jour pour femmes sans-abri à Anzin, doit fermer ses portes : seulement 4 % des femmes qui y sont accueillies se sont réinsérées, ce qui est jugé insuffisant par la municipalité, qui ne peut plus « continuer à dépenser sans résultats ». Les travailleuses sociales vont faire preuve de désobéissance civile en décidant d’y installer un atelier thérapeutique et un dortoir dans un squat, en toute clandestinité. L’atelier s’appuie sur la truculente Chantal, SDF et modèle de réinsertion, formée à la réparation d’électroménager à la prison de Loos.

Lire aussi : « Les Misérables », « La Haine », « Les Invisibles »… Ces films qui ont eu un vrai impact politique

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On sort des Invisibles avec la banane parce qu’on s’est amusé sans jamais éprouver de mépris ou de méchanceté.

→   Lire Plus

« Sakinipli Origami », de la Cie Milétoiles, m.e.s. Suzon d’Haveloose

Mercredi 15 décembre 18h / Tropiques-Atrium

Spectacle jeune public alliant Conte, Théâtre, Danse et pliage Origami sur le thème de l’acceptation de soi et de la tolérance

C’est l’histoire de Lori. Une feuille de papier grise. Oubliée, délaissée, elle s’ennuie et rêve de couleurs. Un beau jour, on la plie, la déplie, la replie… elle devient papillon ! Mais un papillon toujours gris… Au fil de ses aventures et de ses rencontres, Lori arrivera-t-elle à s’accepter ?

L’aventure est faite de rencontres permettant la compréhension de soi et de l’autre. Une ouverture sur la différence, sur la singularité qui associée à d’autres singularités crée notre humanité. Parce que la différence est une richesse, il est essentiel que chaque enfant se respecte et respecte l’autre.

« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris » disait très justement Oscar Wilde. Chacun est unique, chacun est un diamant qui ne demande qu’à briller ! Voilà le message que nous souhaitons que les enfants retiennent.

« J’ai toujours été fascinée par la magie de l’origami. Une simple feuille de papier, quelques plis, et la transformation opère !

→   Lire Plus

Le Festival Filao 2022

Du 15 au 18 décembre à Saint-Pierre

La ville de Saint-Pierre accueille le festival Filao pour un week-end artistique avec des artistes de renoms sous la direction artistique de Fabrice di Falco. Le point d’orgue (!) de ce festival sera  une soiré d’extrait de l’œuvre de Jacques Offenbach « Les Contes d’Hoffmann », un opéra fantastique en cinq actes ou un prologue, trois actes et un épilogue inspiré du conteur E. T. A. Hoffmann. Le livret est une adaptation que Jules Barbier a tirée de la pièce qu’il a écrite en 1851 avec Michel Carré.

Ce festival est organisé par l’association « Les Contres Courants » présidée par Julien Leleu.

Le programme

• Jeudi 15 décembre

– 14h à 16h : rencontre et échange entre les élèves scolaires de la Ville de Saint-Pierre et les artistes du festival autour de l’opéra «Les Contes d’Hoffmann» (en cours d’organisation)
– 19h : finale Voix des Outre-mer Martinique, parvis des ruines du Théâtre de Saint-Pierre. Participez à la finale Martinique du concours Voix des Outre-mer dans les ruines du Théâtre de Saint-Pierre. Entrée libre.

→   Lire Plus

« Conte et Théâtre au Jardin » par la Cie Car’Avan  les 17 & 18 décembre 2022

1-La Cie Car’Avan présente « Contes et Théâtre au jardin« 

Samedi 17 Décembre 2022 à 16h30

Tout Public – Familial et Intergénérationnel dès 2 ans

Lieu: 60 impasse des Lauriers – Bois Carré – Le Lamentin

Tarif unique: 5€

Sur réservation au 06 96 40 35 46

Programme:

Conte avec Valer’Egouy – Association Martinique Images (AMI)

Une hyène et un bouc construisent dos à dos une maison. La même maison. Mais ils ne le savent pas. Jusqu’au jour où ils se rencontrent. Ils vont donc devoir cohabiter, chacun avec leur famille, dans la partie qu’ils ont bâtie. Mais comment deux clans si différents vont-ils vivre ensemble ? Quelles ruses, quelles stratégies, quelles ouvertures, quels regards sur les coutumes de l’autre ? C’est toute l’histoire de ce conte.

& Spectacle Théâtre & Danse « MA MAMAN à MOI » – Cie Car’Avan

Avec Laurence Couzinet-Letchimy

Mise en scène et chorégraphie de Jean l’Océan

Coproduction A’zwel

Ma maman à moi, elle me fait des guiliguilis et plein de bisous, elle me lit des histoires et on joue tous les deux… C’est trop bien!

→   Lire Plus

« Don Giovanni », opéra de Mozart

Mercredi 14 décembre à 19h 30  à Atrium en Martinique

« Écoutez Don Juan, je veux dire : si, en l’écoutant, vous ne pouvez avoir de lui une idée, vous n’en serez jamais capable. Écoutez le début de sa vie ; comme l’éclair jaillissant des sombres nuées d’orage, il surgit des profondeurs du sérieux, plus rapide que l’éclair, plus capricieux que lui, mais pourtant aussi sûr ; écoutez-le se précipiter dans la diversité de la vie et se heurter à ses solides remparts ; écoutez ces légers accents du violon au bal, l’appel de la joie, l’allégresse du plaisir, la solennelle félicité de la jouissance ; écoutez son essor fougueux où il se dépasse lui-même, toujours plus rapide et toujours plus irrésistible ; écoutez la convoitise effrénée de la passion, le murmure de l’amour, le chuchotement de la tentation, le tourbillon de la séduction, le silence de l’instant – écoutez, écoutez, écoutez le Don Juan de Mozart. »

Søren Kierkegaard, « Les Stades immédiats de l’éros », 1843

Pour la première fois aux Antilles, deux représentations du célèbre opéra Don Giovanni de Mozart.

→   Lire Plus

Sale(s) Bête(s) de Guillaume Malasné et Rodolphe Delarue

Samedi 16 décembre à 18h / Tropiques-Atrium

Il a trouvé le bon endroit, la bonne place.
Il peut maintenant s’installer.
Mais rien ne se passera comme prévu.
Ce jour et cette nuit, remplis de surprises et de rencontres, feront de lui quelqu’un d’autre.

« Depuis plusieurs années, Rodolphe Delarue, enseignant en maternelle me sollicite pour créer une pièce destinée à la petite enfance. En juin 2020, L’Espace A’Zwel lance un appel à création qui correspond exactement à cette envie.
Nous décidons alors de collaborer et créons une petite forme à la scénographie légère permettant d’aller jouer in situ pour des publics souvent éloignés des théâtres.
L’idée d’un solo s’impose rapidement et au fur et à mesure des recherches, né un personnage maladroit et attachant, qui confronté à sa réalité parfois complexe, glisse dans l’imaginaire pour surmonter les obstacles. Ce personnage interroge petits et grands, on y reconnaît nos travers, nos peurs, nos doutes…
La parole est minimaliste, ponctuée d’interjections répétitives, elle nous oblige à développer un monde visuel et sonore rempli de gestes, de sons, de souffles, un univers singulier et poétique.

→   Lire Plus

« Chroniques agricoles », un spectacle de la Cie Kaméléonite

Samedi 10 décembre  à la Médiathèque Alfred Melon Dégras au Saint-Esprit  / Accès libre

Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).

genèse du spectacle

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2020, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.

C’est notre attachement à la terre et notre choix de sensibiliser une audience par l’expression de la voix et du corps dansant qui donne naissance à un spectacle drôle, puissant, singulier et révélateur sur l’agriculture.

équipe artistique

Direction artistique : Marlène Myrtil.

Artistes-interprètes : Jean-Michel Garraud, Rita Ravier, Francis Saint-Albin, Chantal Thine.

Composition Musicale : Christophe Césaire.

Affiche : Fred Lagnau

 

partenaires

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, Groupe Caisse des Dépôts..

Accueil résidence : Ville de Saint-Pierre.

la compagnie Kaméléonite

Créée par Marlène Myrtil en 1998 à Paris, la compagnie Kaméléonite s’est implantée en Martinique en 2008 pour développer un travail en résonance immédiate avec les territoires ultramarins.

→   Lire Plus

« Mange-moi », texte de Nathalie Papin, m.e.s. d’Arielle Bloesch

Vendredi 9 décembre à 19h 30 au T.A.C.

Création Théâtre Jeunesse / Spectacle tout public – Dès 7 ans

La pièce

Alia est une petite fille boulimique harcelée par les élèves de sa classe… Les enfants la traitent de grosse et la trouvent moche. Un jour, poussée à bout, elle décide de partir très loin pour qu’on ne la retrouve jamais. Elle s’enfuit alors en courant jusqu’à l’épuisement.

Sa route croise celle d’un ogre qui refuse de dévorer les enfants. Tous deux rejetés par leur communauté respective, c’est la narration de leur solitude qui fait naître entre eux un lien d’amitié. L’ogre permet alors à Alia de se cacher dans son ventre pour lui faire partager les secrets de son estomac.

Lorsqu’Alia apprend que son ogre risque la mort s’il refuse de s’alimenter, elle part, sans hésitation, en quête d’un remède pour lui venir en aide. Dans ce monde parallèle, son voyage est une course contre la montre qui va lui demander de l’engagement et de l’audace. Alia fera plusieurs rencontres avec des personnages imaginaires qui dévorent toutes sortes de choses.

→   Lire Plus

« Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir », adaptation libre, écriture : Felwine Sarr, m.e.s. : Dorcy Rugamba

Vendredi 9 décembre à 19h 30 / Tropiques-Atrium

Debout et libre!

Voilà comment résumer cette création originale qui part à la rencontre de trois hommes ayant choisi l’écriture comme art de toutes les résistances : René Char, le poète, Frantz Fanon, le médecin et Felwine Sarr, l’économiste pour qui la littérature est une nécessité vitale.

À leurs côtés, Dorcy Rugamba, metteur en scène, Marie-Laure Crochant, comédienne, T.I.E et Majnun, musiciens, unis dans une quête incessante de liberté et par la même volonté de nous proposer « des mondes habitables ». Ils donnent corps à cette partition plurielle et sensuelle qui tisse des matières sensibles : récits et chants, images et sons.

« Nous oublions que l’universalisme est pluriversel, que nous vivons la même expérience humaine mais que nous ne pouvons pas tous avoir le même visage de l’expérience humaine. » Comme les figures qu’il convoque, ce spectacle se dresse face à l’abject et propose de toujours articuler conscience individuelle et communauté de destin vers laquelle le futur nous pousse. ( Théâtre Contemporain )

Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir

Adaptation libre, écriture : Felwine Sarr
Mise en scène : Dorcy Rugamba
Scénographie : Matt Deely
Musique : Majnun, T.I.E,

→   Lire Plus

« Mange-moi »

Vendredi 9 décembre à 19h 30 au T.A.C.

Création Théâtre Jeunesse / Spectacle tout public – Dès 7 ans

La pièce

Alia est une petite fille boulimique harcelée par les élèves de sa classe… Les enfants la traitent de grosse et la trouvent moche. Un jour, poussée à bout, elle décide de partir très loin pour qu’on ne la retrouve jamais. Elle s’enfuit alors en courant jusqu’à l’épuisement.

Sa route croise celle d’un ogre qui refuse de dévorer les enfants. Tous deux rejetés par leur communauté respective, c’est la narration de leur solitude qui fait naître entre eux un lien d’amitié. L’ogre permet alors à Alia de se cacher dans son ventre pour lui faire partager les secrets de son estomac.

Lorsqu’Alia apprend que son ogre risque la mort s’il refuse de s’alimenter, elle part, sans hésitation, en quête d’un remède pour lui venir en aide. Dans ce monde parallèle, son voyage est une course contre la montre qui va lui demander de l’engagement et de l’audace. Alia fera plusieurs rencontres avec des personnages imaginaires qui dévorent toutes sortes de choses.

→   Lire Plus

En Guyane, l’Opéra de Paris sort de ses murs

Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.

Moins nombreux que les élèves filles dans la salle d’à côté, ils sont ravis et surpris par le rythme du cours par rapport à leur classe habituelle de danse. « C’est plus physique et plus rapide », assure Claude Tibere, 16 ans, qui sort essoufflé de la classe.

Depuis le 23 novembre, des danseurs de l’Opéra et des chanteurs lyriques de son Académie participent à « L’Opéra en Guyane », un projet d’ateliers lancé un mois plus tôt.

Une initiative censée favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.

Pour le moment, l’heure est à la joie de danser.

« On cherche déjà à leur transmettre le plaisir d’essayer des choses, à leur montrer des choses un peu grisantes qu’ils peuvent atteindre », assure le danseur étoile Stéphane Bullion qui vient de faire ses adieux à la scène de l’Opéra.

→   Lire Plus

 » La conspiration du Caire », de Tarik Saleh : un thriller époustouflant, à voir à Madiana

Mardi 6 décembre à 14h, Mercredi 7 décembre à 19h30

— Par Roland Sabra —

Il s’appelle Adam, comme dans le mythe des trois monothéismes dominants. Et ce n’est pas sans signification. Il est égyptien, fils de pêcheur et vient d’être admis à la prestigieuse université sunnite Al-Hazhar au Caire. La mort soudaine du grand imam de l’université le fait plonger dans un univers sans pitié où influences religieuses et politiques s’affrontent, en dehors de toute éthique, en ayant recourt aux manipulations, à la corruption, aux meurtres. Après avoir abordé, magistralement les rapports entre police et politique dans Le Caire Confidentiel, le réalisateur suédois, Tarik Saleh, persona non grata en Égypte, aborde dans La Conspiration du Caire les liens intimes et pour le moins troubles entre politique et religion. Le film n’est en rien irréligieux, il ne porte pas sur la croyance, sur son origine, sur sa nature, mais sur son institutionnalisation et les conflits qu’elle génère, qu’elle affronte en tant que pouvoir confronté à d’autres pouvoirs. « Mon but, c’était de faire un thriller politique dans un environnement religieux.

→   Lire Plus

«EO», chez Jerzy Skolimoswski, l’homme n’est plus le centre du monde

Dimanche 4 décembre à 19h 30  / Madiana

— Par Siegfried Forster —

À 84 ans, Jerzy Skolimowski nous amène sur une autre planète. Né en 1938 à Lodz, cette grande figure du nouveau cinéma polonais vient de très loin. Fils d’un résistant polonais mort au camp de concentration de Flossenbürg, Jerzy aidera sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale à cacher des tracts sous son lit… Après la guerre, sa mère travaille comme attachée culturelle à Prague où Jerzy sera un camarade de classe de Vaclav Havel.

Son nouveau film EO, distingué par le prix du Jury au dernier Festival de Cannes, démarre comme une histoire d’amour entre Kasandra et son âne. Mais à la fin de la séance surgit l’amour pour un cinéma capable de nous donner accès à un autre monde, à un monde moins anthropocentrique – à travers des images nouvelles et des hors cadres surprenants, des bruits inattendus et des sans voix subitement audibles, sans oublier les soubresauts de l’âme d’un âne aussi tangibles que le bleu du ciel.

Une odyssée cinématographique

Quand l’histoire d’EO commence, nous gardons encore l’illusion de regarder un film sur un âne.

→   Lire Plus

Martinique Jazz Festival 2022

Jusqu’au 4 décembre 2022

Brochure Martinique Jazz Festival 2022

*******

Mercredi 23 novembre 19h – esplanade Eugène Mona | Entrée libre
Jennifer Vermignon
Jennifer Vermignon a toujours chanté depuis son enfance. Elle remporte le concours de chant « Ti Kréyol » à l’âge de 8 ans. Elle est aussi une sportive accomplie.
En 2018, elle participe au Radio crochet « Zik Truck, la plus belle voix de l’Outremer », initié par FranceTV.
Jennifer Vermignon remporte la finale régionale au Grand Carbet. Elle représente la Martinique lors de la finale du concours à Paris, en 2019, face aux vainqueurs de la Polynésie, de La Réunion, la Guadeloupe, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie.
En juin 2022, elle publie son 1er single « We Caribbean ». Un titre solaire, une invitation à la danse, une célébration pour le 6e continent éclaté… En juillet 2022, sort son second single « Chayé », un savoureux cocktail Afrobeat et Zouk chanté dans la langue de l’amour…

Chant : Jennifer Vermignon
Piano : Dominique Bérose
Basse – Contrebasse : Alex Bernard
Batterie : Dominique Bougrainville

Jean-Philippe Meyniac Quartet
Martinique
Jean-Philippe Meyniac rencontre le saxophone à 12 ans sous l’impulsion de sa grand-mère Mamie Tilo !

→   Lire Plus

« Trempette! », de Guillaume Malasné et Rodolphe Delarue

7, 8, et 11 décembre à 18h  Centre Culturel Tangamen Basse-Pointe
Création Martinique 2022
1ER Prix A’zwel Ti Moun 2022

Bruno Le Fermier cherche Désirée, sa vache préférée.
Mais, à l’heure où le soleil se couche, Désirée, elle, veut jouer à cache-cache, son jeu favori. Quelle petite friponne ! Elle se cache dans la mousse et se baigne dans l’eau glacée.
Pour la retrouver, Bruno n’a plus qu’à se mouiller…

« Pour la deuxième fois, la compagnie participe à l’appel à projet de l’A’Zwel à Schoelcher (Martinique), après SALE(S) BÊTE(S) en 2020, je fais à nouveau appel à Rodolphe Delarue pour cette nouvelle création destinée au très jeune public.
​Rapidement, l’idée du duo : du fermier et sa vache nous plait. Apparait ensuite, l’envie de situations surprenantes et poétiques, le bain et sa mousse font alors leur apparition.
Une fois les problématiques techniques surmontées, c’est le jeu enfantin du cache-cache qui nous aide à développer les péripéties de ces deux personnages.
Après plusieurs séances d’immersion en crèche, ainsi que des échanges avec des professionnels de la petite enfance, organisé par l’A’zwel, nous adaptons petit à petit notre écriture aux plus jeunes. 

→   Lire Plus

Au TNB, « Lavagem », d’Alice Ripoll : comment dire avec le corps

Comment se tenir dans son corps pour dire, se dire, et dire son pays

-— Par Janine Bailly —-

Danse ? Performance ? Pamphlet politique ? Histoire d’un pays, et de soi-même, narrée par le corps ? Toutes les hypothèses sont permises, puisque, dit Alice Ripoll, « les œuvres de danse contemporaine sont abstraites et ouvertes à de multiples interprétations ». Puisqu’elle aime « entendre les spectateurs partager leurs expériences, raconter comment ils ont perçu différemment la pièce, d’une façon qui leur est propre ». Sans nul doute, chacun reconnaîtra que, par elle, un chemin neuf, semé et de fleurs et d’épines, s’ouvre dans le territoire de la danse contemporaine. 

Alice Ripoll ne nous est pas inconnue, nous l’avons découverte au Festival TNB 2021 où elle donnait, avec dix interprètes venus des favelas, la pièce Cria, un «  récit des origines » restitué en « gestes, rebonds, sauts ». Les danseurs, dans la légèreté aussi bien que dans la gravité, nous parlaient d’un pays où tout n’est pas que paillettes et strass de carnaval. Où la dureté de la vie perdure pour une frange trop importante de la population.

→   Lire Plus

Hommage à la contralto afro-américaine Maria Anderson

Samedi 3 décembre à 19 h à la cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France

Après un témoignage d’admiration, rendu à Christiane Eda-Pierre, la première cantatrice martiniquaise d’envergure internationale, en décembre 2019, à Tropiques-Atrium, la fondation d’entreprise SPhere organise un concert exceptionnel ce samedi 3 décembre 2022 à 19h à la cathédrale Saint-Louis à Fort-de-France dédié à la mémoire de Maria Anderson. L’entrée est libre.

La soprano sud-africaine Zandile Mzazi reprendra les plus grands succès de Marian Anderson. Sous la direction musicale de Peter Valentovič avec le Bratislava String Quartet, Tibor Duriak à la trompette et le Chœur Sainte-Thérèse du Père Louis Élie.

Marian Anderson est la plus grande contralto du 20ème siècle. Cette artiste lyrique de renommée internationale, aussi à l’aise dans un répertoire classique que dans des airs de negro spiritual, a marqué l’histoire des États-Unis tant par sa voix exceptionnelle que par son engagement dans la lutte contre les préjugés raciaux.

Marian Anderson, née à Philadelphie (Pennsylvanie) le 27 février 1897 et morte à Portland (Oregon) le 8 avril 1993, est une contralto afro-américaine. Elle fut l’une des toutes premières cantatrices noires de carrure internationale aux États-Unis et dans le monde aux côtés de Leontyne Price, Grace Bumbry, Jessye Norman, Barbara Hendricks, Shirley Verrett, et Christiane Eda-Pierre.

→   Lire Plus

« La Ronde », d’Arthur Schnitzler, vue par Arthur Nauzyciel

—- Par Janine Bailly —-

C’est sans conteste la représentation de La Ronde, dans la mise en scène singulière d’Arthur Nauzyciel, qui marquera l’acmé de ce Festival TNB 2022. Imaginée en 1897, publiée en 1903, censurée en 1904, la pièce de l’écrivain autrichien Arthur Schnitzler ne put – bien qu’ayant été un immense succès littéraire – être créée à Berlin qu’en 1920, à Vienne en 1921. Elle suscita alors de telles critiques et attaques antisémites contre son auteur, traité par la presse viennoise conservatrice de « cochon de littérateur juif », qu’il préféra en interdire lui-même les représentations. Plus tard, le livre serait aussi un des premiers brûlés dans les autodafés nazis.

Arthur Nauzyciel a souvent travaillé hors de France. Répondant à la demande du Théâtre National de Prague, il a monté là-bas La Ronde, avec une troupe d’artistes tchèques, et dans la langue du pays. Ce sont ces mêmes comédiens qui font le voyage et portent de façon parfaitement accomplie, sur la scène rennaise du TNB, la création d’un metteur en scène inspiré. Si le spectacle est sur-titré en français et en anglais, s’il est parfois ardu de lire des phrases écrites un peu longues, si l’on préfère emplir son regard des corps qui évoluent selon ce que je pourrais nommer chorégraphie de déplacements intelligemment orchestrés, il est possible de se laisser séduire et convaincre par la musique d’une langue sans aspérités, presque caressante, entendue comme en un rêve.

→   Lire Plus

« Armageddon Time », de James Gray

À Madiana  le mardi 29 novembre à 21h en V.O.

1h 55min / Drame
Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta

Synopsis :
Dans les années 1980, le jeune Paul Graff mène une enfance paisible dans le Queens, à New York. Avec Johnny, un camarade mis au ban de la classe à cause de sa couleur de peau, ils font les 400 coups. Paul pense être protégé par sa mère, présidente du conseil des parents d’élèves, et par son grand-père dont il est très proche. Mais à la suite d’un incident, il est envoyé à la Kew-Forest School . L’établissement est en partie administré par Fred Trump — père du futur président des États-Unis Donald Trump — tout comme une bonne partie du Queens.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On s’explique mal pourquoi ce très beau film a été ignoré par le jury cannois.

Bande à part par Emmanuel Raspiengeas
Si les thèmes abordés et la mise en scène du réalisateur restent absolument les mêmes, cette balade mélancolique surprend par sa retenue émotionnelle inédite, loin des grandes envolées lyriques des tragédies précédentes de Gray, qui affine ici son style jusqu’à l’épure.

→   Lire Plus

Automne au TNB : un festival arc-en-ciel

— Par Janine Bailly 

Du 16 au 26 novembre, une quinzaine de lieux mettent l’agglomération rennaise à l’heure du spectacle vivant.

Sur la voie royale

Nous voici, selon un rituel bientôt immuable, conviés à Rennes au Festival de rentrée du TNB (Théâtre National de Bretagne). Festival arc-en-ciel car dans sa corbeille cohabitent théâtre, danse, cinéma, musique et art de la performance. Arc-en-ciel car ouvert à des artistes venus de tous horizons. Arc-en-ciel car, curieux et sans craindre la prise de risque, aux côtés de troupes et artistes reconnus le Festival donne à d’autres la chance de se montrer et de conquérir un public toujours présent. Et en tous lieux – puisque la manifestation, loin de s’enfermer dans la seule structure du TNB, voyage en différents quartiers de la ville – c’est plaisir de voir les têtes chenues se mêler à nos “chères têtes blondes”… 

Riche de tant de propositions, le festival oblige à faire des choix, d’autant plus douloureux que certains spectacles affichent très vite “complet”, ceux notamment que louent les revues Télérama ou Les Inrockuptibles ! Cette année, je suis entrée dans la ronde par la “porte étroite”, ma première rencontre avec la scène, initiée par le metteur en scène Ludovic Lagarde, étant tout sauf facile ou complaisante.

→   Lire Plus

Manolo et ses quatre chevaux

— Par Selim Lander —

De part et d’autre de l’immense plateau du Grand Théâtre de Provence, quatre beaux chevaux d’un noir de jais, chacun à côté de son sac de foin où il puise de bon appétit. Sur l’un des quatre monte bientôt une écuyère, Johanna Houe, avec son accordéon, commandant sa monture des jambes et de sa musique, musique complétée par un guitariste et par un Indien au tabla, lequel chante aussi. Le cheval navigue sur une piste rectangulaire qui occupe la plus grande partie du plateau. Arrive un homme, Manolo Bez, dit Manolo, qui prend le relais sur le cheval ; désormais, il sera le seul cavalier, montant successivement les quatre chevaux pour des exercices différents. Un très bon cavalier et les chevaux sont bien dressés : on admire en particulier comment ils peuvent partir au galop sur la piste en diagonale et stopper brusquement, in extremis. On ne verra pas cependant d’exercice de haute école, à part quelques déplacements latéraux.

Le but n’est pas, en effet, la performance ; il s’agit, nous prévient l’artiste, de montrer que l’homme peut exister en symbiose avec l’animal, non pas le faire danser mais danser avec lui.

→   Lire Plus

« La Gioia », m.e.s. Pippo Delbono : une ode baroque à « Bobo »

— Par Dominique Daeschler —
Le metteur en scène italien Pippo Delbono, habitué du Festival d’Avignon, nous offre avec Gioia un spectacle conçu comme un hommage à Bobo, ce petit homme sourd et muet, aux exceptionnels dons théâtraux, avec il eut un long compagnonnage. Bobo, sauvé de l’hôpital psychiatrique par Delbono fut aussi, paradoxalement son rédempteur et le catalyseur de son inspiration.

C’est sans doute le spectacle le plus italien de Delbono : on y retrouve le Fellini de Huit et demi, les vibratos de l’opéra et côté parcours vers la spiritualité et la transcendance un lien avec les Fioretti de François d’Assise et la Divine Comédie de Dante.

Dans une cage Pippo Delbono danse : quand il sort pour raconter l’histoire, les fleurs ne cesseront de pousser jusqu’à envahir le plateau. Pippo s’installe sur le rebord de scène et égrène d’une voix monocorde ce temps vécu avec Bobo. Ses compagnons, pour la plupart des fracassés de la vie, entrent, sortent dans des séquences sans queue ni tête? Ils chantent, dansent le tango, performent avec des costumes extravagants aux couleurs vibrantes.

→   Lire Plus

Pablo Milanés, figure emblématique de la musique cubaine, est mort

Le chanteur était l’un des représentants de la « nueva trova », ce genre musical fondé sur des textes poétiques et engagés surgi dans la foulée de la révolution cubaine de 1959. Il est mort à Madrid à l’âge de 79 ans. Quelques chansons emblématiques en bas de cet article. Hasta siempre, Pablo….

Le chanteur et compositeur cubain Pablo Milanés est mort, mardi 22 novembre, à l’âge de 79 ans, à Madrid, où il était hospitalisé depuis plusieurs jours.

« C’est avec beaucoup de douleur et de tristesse que nous avons le regret de vous informer que le maître Pablo Milanés est mort ce matin du 22 novembre à Madrid », a écrit son agence sur la page Facebook officielle du chanteur.

« La culture cubaine est en deuil après le décès » de Pablo Milanés, a tweeté le premier ministre cubain, Manuel Marrero Cruz. A l’annonce de la mort du chanteur, les réseaux sociaux à Cuba ont été inondés de messages en son hommage et de soutien à sa famille, agrémentés de photos et de vidéos de l’artiste.

Pablo Milanés avait été récemment hospitalisé à Madrid.

→   Lire Plus

« Un monde obèse » : alerte sur l’épidémie d’obésité qui frappe la planète

Mardi 22 novembre à 20h 55 sur Arte
Documentaire réalisé par Sylvie Gilman, Thierry Vincent de Lestrade
France • 2020 • 90 minutes & 52 minutes

En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Comment expliquer cette épidémie mondiale, qu’aucun pays n’est encore parvenu à enrayer ? Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique (« Manger moins, bouger plus »), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ?
À la fin des années 1970, le combat contre le gras, désigné comme responsable des maladies cardio-vasculaires, fait des céréales, riches en glucides et massivement subventionnées, la nouvelle base de notre alimentation. Parallèlement, des produits transformés, allégés en matières grasses mais bourrés de sucre, au pouvoir addictif décuplé par le marketing, déferlent sur le marché. Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences funestes de cette révolution, les multinationales de l’agroalimentaire, jamais rassasiées, dépensent des milliards en lobbying pour préserver leur pré carré, tout en répandant le poison de la malbouffe et des boissons sucrées à travers le globe.

→   Lire Plus