Catégorie : Arts de la scène

« Compétition officielle », un film de Mariano Cohn, Gastón Duprat

Mercredi 15 à 19h30, mardi 14 à 14h. Madiana.
Avec Penélope Cruz, Antonio Banderas, Oscar Martinez

Synopsis : Un homme d’affaires milliardaire décide de faire un film pour laisser une empreinte dans l’Histoire. Il engage alors les meilleurs : la célèbre cinéaste Lola Cuevas, la star hollywoodienne Félix Rivero et le comédien de théâtre radical Iván Torres. Mais si leur talent est grand… leur ego l’est encore plus !

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La presse en parle :
Voici par La Rédaction
Un regard subtil et drôle sur les coulisses du métier.

20 Minutes par Carolie Vié
« Compétition officielle » réjouit par son humour féroce autour de stars complices.

CNews par Chloé Ronchin
Décapante et réaliste, cette comédie se révèle savoureuse, bien écrite, pleine d’autodérision, et invite aussi les spectateurs à remettre en question leurs attentes et leurs critères de sélection.

Elle par Françoise Delbecq
Une comédie tordue et délicieuse.

L’Humanité par Michaël Melinard
Une comédie loufogue autour des affres de la création servie par un trio d’acteurs éblouissants.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Une comédie époustouflante par son humour irrésistible, l’élégance de sa mise en scène et l’originalité du traitement.

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Baudelaire jazz !

Avec Patrick Chamoiseau (texte et voix), Raphaël Imbert (saxophones, clarinettes, voix), Yasmina Ho-You-Fat (voix), Pierre-François Blanchard (piano), Celia Kameni (chant), Sonny Troupé (percussions, tambour ka), Nadir, (slam et danse), Solann (chant), Mbaé Tahamida Soly, (slam, poésie)

Patrick Chamoiseau et le saxophoniste Raphaël Imbert ont en commun le goût de la poésie et du jazz. C’est à l’occasion d’une résidence au musée d’Orsay à Paris, que l’auteur martiniquais, l’un des écrivains majeurs du monde contemporain, s’est plongé dans l’œuvre de Baudelaire dont il est certain que la liberté a nourri celle de Césaire, Glissant ou Fanon. La liaison entre la structure rythmique des mots du poète du XIXe siècle et celle du jazz a jailli comme une évidence pour ces deux grands artistes qui n’aiment rien tant qu’aller puiser aux racines d’une œuvre pour mieux
en faire surgir la modernité (on se souvient du merveilleux album Bach Coltrane de Raphaël Imbert).

Accompagnés par plusieurs artistes, évoluant dans des univers musicaux différents (jazz, rap…) , Patrick Chamoiseau et Raphaël Imbert convoquent, deux cents ans après sa naissance, un Baudelaire inattendu qui, à l’instar du blues, fait surgir la beauté du mal.

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Si le théâtre, c’est du mentir, c’est aussi du mentir vrai.

Première édition du Festival Jamais Lu Caraïbe. Soir de clôture.

À contre-courant NOS LARMES !

Texte d’Emmelyne Octavie, mise en lecture par Soleil Launière.

—Par Widad Amra —

La flèche à droite, inter-îles. Bassin de Radoub. Le port de Fort-de-France. Salle D, ils ont dit.

J’y suis. Il y a du monde. Ticket ! Scan. On y est. C’est une salle de départ et d’arrivée, et ce soir aussi salle de théâtre. Des textes jamais lus. L’espace est conséquent. Au fond, une estrade, des spots. Des installations sommaires sur des palettes. Quelques coussins. Bar à droite. Des visages que je connais. Des saluts. Des copains. Les gens sont joyeux de se retrouver. Je suis joyeuse, moi aussi. Enfin, du théâtre ! C’est le troisième jour de cet étonnant festival. De ce fabuleux festival. Un partenariat Montréal- Fort-de-France. Une rencontre autour d’une même passion : le théâtre et d’une même langue, celle de Molière qui fête ses quatre-cents-ans, et de Baudelaire, dont c’est le bicentenaire. Une rencontre en francophonie. C’est le soir de clôture. Avec une nouvelle mise en lecture d’un texte jamais lu.

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« R.A.D (Revolt Against Democraty) », texte de Julien Beauseigle, mise en lecture de Faubert Bolivar

Le Festival Jamais Lu Caraïbe 2ème soir

— Par Roland Sabra —
Amour et Politique sont insaisissables et si la seconde est parente du premier c’est peut-être parce l’un et l’autre abordent, in fine la seule question qui vaille, celle du lien social. Qu’en est-il de l’acceptation de la différence créatrice, de l’acceptation de l’altérité, du partage, de l’égalité ? Unité politique? Union amoureuse ? A chacune leur horizon. L’État et le pouvoir dans le premier cas, la famille dans le second. Badiou, dans « L’éloge de l’amour » le formule ainsi « Il y a entre la politique comme pensée-pratique collective et la question du pouvoir ou de l’État comme gestion et normalisation le même rapport difficile qu’entre la question de l’amour comme invention sauvage du Deux et la famille comme cellule de base de la propriété et de l’égoïsme. » Mais la coexistence de l’amour et de la politique ne va pas sans tensions et si elle a pu revêtir des formes culturelles différentes se pose dans tous les cas de figures la même question : comment concilier le propre (les origines, la famille, le singulier) et le proche (l’amitié, la justice, le pouvoir)?

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« La Route et l’inconnue », texte de Bernard Henri, mise en lecture de Patrick R. Lacharité

Festival du Jamais Lu Caraïbe. 2éme soir

— Par Roland Sabra —

Depuis deux ans il vient la voir régulièrement sur son lieu de travail. Un bordel. Elle et pas une autre. Elle dit ne vouloir que des relations professionnelles. Lui dit vouloir plus, autre chose. Il est sur la route, elle dans une chambre de 8m². Il avale des kilomètres. Elle se protège de l’extérieur dans sa piaule. Il est ce qu’elle n’est pas et réciproquement. Elle et lui boivent. De la bière qu’il paie, lui, comme il la paie elle. Ils se parlent. Ils découvrent ce qu’ils ont en commun : la violence conjugale de leurs parents respectifs. Les mères victimes. Toujours les mères. La même terreur qui lui fait prendre la route. S’enfuir. Elle, elle s’enferme, se cache, se protège dans une maison de passe. Ce qui lui fait peur : La route et l’inconnu[e]!
La même blessure, identique et pourtant dissemblable peut-elle elle le ciment de ce qui pourrait les unir. Un peu avant la fin de la nuit, la réponse sera donnée.
Cinéaste, son film son film « Survivants » a été primé au Festival du Film Mobile Haïtien en 2020, auteur de théâtre, remarqué par ETC Caraïbe, lauréat du Prix Deschamps, Bernard Henri, était présent à Fort-de-France lors de la mise en lecture  de  » La route et l’inconnue » par Patrick R.

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« Je crie et aucun bruit ne sort de ma bouche » , texte de Coline Luzac, mise en lecture d’Emmanuelle Jimenez

Festival Jamais Lu Caribéen, 1er soir.

— Par Roland Sabra —

C’est grâce à la pugnacité d’Astrid Mercier que Le Festival québecois « Jamais Lu » à donné naissance à sa version caribéenne, après bien d’autres, notamment à Montréal, Québec, Paris etc. C’est de la fréquentation quotidienne de dramaturges, sans connaître leurs textes que deux jeunes artistes québecoises ont eu l’idée lumineuse de leur proposer d’organiser une lecture publique. L’engouement a été tel que la rencontre qui devait durer un weekend s’est prolongée dix jours de suite. C’était il y a un peu plus de vingt ans. Aujourd’hui le Festival Jamais Lu soutient chaque année plusieurs centaines d’artistes, attire des milliers de spectateurs, parraine plus d’un cinquantaine d’évènements dans le monde francophone et il se décline désormais dans une version caribéenne.

C’est dans un endroit atypique pour le théâtre, le hall de la gare maritime de Fort-de France, lieu de passages, d’arrivées, de départs, de brassages de populations de tous milieux, de rencontres, comme veut l’être ce Festival, que Coline Luzac, c’est son nom de plume, bien connue sous un autre nom en Martinique dans le milieu du théâtre puisqu’elle anime des ateliers dans certains établissements scolaires et propose, presque chaque année, au public une mise en scène, a présenté « Je crie et aucun bruit ne sort de ma bouche ».

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Cinémawon présente la 2ème édition de Diasporama

 Du 4 au 12 juin 2022 en Martinique.

Diasporama est une semaine de rencontres ; des rencontres entre des publics et des films, entre des publics et des cinéastes et entre des cinéastes eux-mêmes. Les cinématographies mises en lumière sont celles que le collectif défend durant toute l’année : celles du continent africain et des diasporas afro-descendantes de la Caraïbe, des Amériques de l’Océan Indien et au-delà.

Cette deuxième édition soulignera le travail de cinéastes issus de ces territoires et sera aussi l’occasion de développer de nouveaux réseaux entre des professionnels venus de tous ces horizons.

Il s’agira de faire découvrir ce qui se fait de mieux dans ces cinémas indépendants, de favoriser la circulation des films entre nos espaces géographiques respectifs et de développer de nouvelles collaborations.

Mercredi 8 juin

Lieu : Centre Culturel du Bourg du Lamentin

Avec l’âme dans l’œil : Regards sur le cinéma afro-brésilien contemporain.” à 19h

Sélection spéciale de courts métrages brésiliens par Janaina Oliveira, fondatrice du FICINE (Forum Itinerante de Cinema Negro) et curatrice du festival Encontro do Cinema Negro Zózimo Bulbul de Rio de Janeiro.

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Flavia Coelho en concert

Vendredi 3 et samedi 4 juin, à 20 heures, au restaurant La Terrasse, Fort-de-France

Flavia Coelho est une chanteuse brésilienne née le 26 juillet 1980 à Rio de Janeiro.

Installée en France depuis 2006, elle remporte le tremplin musical Génération Réservoir et est signée par le label indépendant Discograph. Son premier album, Bossa Muffin, sort en 2011.

La chanteuse, dont les parents sont originaires de la région du Nordeste, naît à Rio de Janeiro. Durant deux ans, la famille réside sur l’île de São Luís, dans l’État de Maranhão. Sa mère est maquilleuse-coiffeuse dans les cabarets.

Engagée par un groupe de variétés, Flavia Coelho monte sur scène dès l’âge de 14 ans. En 2002, elle se produit en Europe au sein d’une troupe de carnaval. Elle revient s’installer à Paris en 2006. Elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika4. Ils commencent à composer et enregistrent un album grâce au producteur Victor Vagh. Le disque n’intéresse pas les maisons de disques, mais la chanteuse continue de se produire sur scène.

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« Penthésilé.e.s amazonomachie », texte Marie Dilasser, m.e.s. Laetitia Guédon.

— Par Dominique Daeschler —

Quand Laetitia Guédon s’empare de Penthésilée reine des amazones, elle fait équipe avec Marie Dilasser et ça décoiffe !

Juste un petit flash-back : nous sommes en pleine guerre de Troie. Penthésilée entre en combat aux côtés des troyens à la mort d’Hector, tué par Achille, car il a tué Patrocle, l’ami de cœur d’Achille. Œil pour œil, dent pour dent. Au cœur du combat Achille tue Penthésilée et est bouleversé par sa beauté( zoom sur Eros et Thanatos). Cette situation est renversée dans la pièce de Kleist où Penthésilée tue Achille le dévore et se suicide ( grandeur et misère de l’amour vache).

D’Eschyle à Homère les amazones sont des barbares femmes guerrières ne reconnaissant les hommes que dans leur pouvoir de reproduction, leur disputant place et reconnaissance sociales.

De cet héritage, Laetitia Guédon, gardera sans doute le mythe du phénix puisque la pièce commence peu après la mort de Penthésilée dans un au-delà brumeux ( entre Styx, sanctuaire , hammam)où elle règne en figure de proue, interrogeant l’âme d’ Achille qui lui répond sur grand écran.

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« Cendrillon » m.e.s. Joël Pommerat

— Par Dominique Daeschler —

La reprise de Cendrillon au théâtre de la Porte St martin, spectacle créé en 201, nous fait entrer de plein pied dans l’univers de Joël Pommarat , fondé sur un travail entre imaginaire et réel, entre savants jeu de cache -cache, de détournements, de non-dit et de révélé.

Un monde poétique qui part de sa propre écriture où les contes ( cf. le Petit Chaperon Rouge Pinocchio) sont d’âpres morceau de vie où l’on part à la conquête de soi. Cendrillon n’échappe pas à la règle, en apprenant, entre autres, à faire son deuil et à faire « résilience ». Dans une langue qui ne craint pas d’être crue, familière ou cynique nos personnages sont pleins de défauts, le père de Cendrillon est lâche, le prince est un petit rondouillard un peu falot, indécis, réfugié dans le passé, Cendrillon toute au deuil de sa mère se laisse un temps manipuler par sa propre culpabilité et une soumission aux ordres de sa belle-mère …. Tous sont soumis aux mensonges …bref ils nous ressemblent dans leurs faiblesses, leurs doutes, leurs chagrins, leurs rêves ou leurs difficultés à communiquer.

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Écrire un projet de film documentaire

Guadeloupe/Martinique : L’association Varan Caraïbe propose un atelier en ligne pour développer l’écriture de votre projet de film documentaire !
Du 1er juillet au 31 août 2022, l’association VARAN CARAÏBE proposera un atelier de conception et d’écriture pour les auteurs et réalisateurs de Guadeloupe
Pour apprendre à repérer et à énoncer clairement les enjeux d’un film documentaire, structurer son projet en prenant en compte la spécificité de l’écriture cinématographique, mener à bien l’écriture d’un dossier.

– Accompagner des auteurs de Guadeloupe et de Martinique dans leur travail d’écriture, questionner leurs projets pour poser les bases d’un récit structuré.

– Le travail s’organise autour de séances collectives et individuelles : visionnage de films de référence, analyse de projets, exercices d’écriture, rédaction supervisée.

– L’Atelier comporte un important travail personnel afin d’approfondir et de nourrir le projet de nouveau repérages pour aboutir à la rédaction d’un dossier consolidé (Synopsis, note d’intention, note de réalisation, traitement …).

– Les auteurs des projets les plus aboutis pourront être sélectionnés pour participer aux Rencontres de Co production lors du prochain FIFAC en Guyane en octobre 2022.

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6ème Festival La Toile des Palmistes

Le festival de cinéma en plein air « la Toile des Palmistes », rendez-vous annuel incontournable en Guyane, revient en 2022 pour sa 6eme édition !

Une nouvelle édition en préparation avec toujours ces mêmes fondations solides qui lui sont chères : Présenter des miroirs, bâtir des ponts et tisser du lien. Trois missions encore plus cruciales en ces temps incertains où jamais notre liberté de mouvement n’aura été autant remise en question.

Dans la continuité des années précédentes, la toile sera une fenêtre ouverte sur tous les horizons avec des films qui viendront des 4 coins du monde cette année ! L’appel à films est lancé pour offrir au public une programmation relevée, éclectique et au cœur de ses imaginaires .

Le concours de court-métrage tout public sera lancé en mai avec deux sections bien distinctes, une catégorie adulte, et un prix spécial junior pour les 14-18 ans.

Cette édition sera marquée par le partenariat inédit avec la Mostra Pan-Amazônica à Belem et la poursuite de notre partenariat avec le FIFAC. Ainsi, plusieurs films documentaires primés à Saint-Laurent du Maroni seront aussi projetés à Cayenne.

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Procès des rappeurs à La Havane : « Le régime cubain est impitoyable avec les Noirs »

— Par Axel Gyldén —

Les auteurs du titre « Patria y Vida », récompensé aux Grammy Awards, sont jugés lundi et mardi à La Havane. Ils risquent dix ans de prison ! Leur crime ? Ils s’expriment en chanson.

En novembre dernier à Las Vegas, le rappeur Maykel Osorbo et l’artiste-performeur Luis Manuel Otero Alcantara reçoivent deux Latin Grammy Awards pour leur morceau Patria y Vida sacré « meilleure chanson de l’année ». Pendant ce temps-là à Cuba, où ces deux Afro-Cubains sont emprisonnés depuis un an, le gouvernement leur réserve un tout autre genre de… « récompense ». Jugés à partir de lundi 30 mai et jusqu’au lendemain pour diffamation contre l’Etat, ils risquent jusqu’à… dix ans de goulag tropical. Comme tous les procès politiques à sur l’île communiste, la procédure n’aura rien d’équitable. 

Le crime de « Maykel » et de « Luis Manuel » ? Avoir composé une chanson qui détourne le slogan révolutionnaire Patria o Muerte (la patrie ou la mort) pour parler d’un avenir meilleur. Plus grave: leur hymne à la liberté est vite devenu un hit.

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Festival de Cannes 2022 : deuxième Palme d’or pour le suédois Ruben Östlund

Kore-eda, Skolimowski, Dardenne, Abbasi… Quels sont les films, leurs auteurs et acteurs qui ont été récompensés par le jury de cette 75e édition ?

Le palmarès de la 75e édition :

Palme d’or : Sans filtre de Ruben Östlund (Suède)

Synopsis : Après la Fashion Week, Carl et Yaya, couple de mannequins et influenceurs, sont invités sur un yacht pour une croisière de luxe. Tandis que l’équipage est aux petits soins avec les vacanciers, le capitaine refuse de sortir de sa cabine alors que le fameux dîner de gala approche. Les événements prennent une tournure inattendue et les rapports de force s’inversent lorsqu’une tempête se lève et met en danger le confort des passagers.

Grand prix : Close de Lukas Dhont (Belgique)

Synopsis :Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

et 

Stars at Noon de Claire Denis (France)

Synopsis :Une jeune journaliste américaine en détresse bloquée sans passeport dans le Nicaragua d’aujourd’hui en pleine période électorale rencontre dans un bar d’hôtel un voyageur anglais.

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1er festival du Jamais Lu

Du 2 au 4 juin 2022 au Terminal Inter-iles – Bassin Radoub à Fort-de-France

Le Jamais Lu se réjouit d’annoncer la tenue du 1er Festival du Jamais Lu Caraïbe, du 2 au 4 juin 2022 au Terminal Inter-iles – Bassin Radoub à Fort-de-France en Martinique. Le Festival du Jamais Lu est un événement festif, qui fait découvrir de nouveaux textes théâtraux au public par le biais de mises en lecture. Sans décor et costume, le spectateur découvre, dans une relation de proximité avec les acteurs et actrices, de nouvelles œuvres théâtrales brûlantes d’actualité.

Cette initiative québécoise existe depuis 21 ans à Montréal et après avoir créé le Festival du Jamais Lu Paris en 2015, l’organisme est heureux de développer une première édition caraïbéenne en partenariat avec Dimwazell’Cie. La particularité du Festival du Jamais Lu Caraïbe se situe dans la rencontre entre artistes québécois et artistes caribéens. Il vise à être un pont entre les cultures, l’occasion de travailler ensemble, autour d’une même langue, chacun et chacune avec ses particularités. Par cette rencontre artistique autour de paroles contemporaines, le Jamais Lu espère contribuer à un rapprochement de ces cultures francophones voisines.

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Coupez ! , film de Michel Hazanavicius

Par Michel Hazanavicius, Shin’ichirô Ueda
Avec Romain Duris, Bérénice Bejo, Grégory Gadebois

/ 1h 50min / Comédie

Synopsis :

Le film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2022 et en fait l’ouverture.
Un tournage de film de zombies dans un bâtiment désaffecté. Entre techniciens blasés et acteurs pas vraiment concernés, seul le réalisateur semble investi de l’énergie nécessaire pour donner vie à un énième film d’horreur à petit budget. L’irruption d’authentiques morts-vivants va perturber le tournage…

La presse en parle :
CNews par Chloé Ronchin
Michel Hazanavicius, qui manie avec habileté les comiques de situation et rend aussi un bel hommage aux artisans du 7e art, signe un film à la fois malin et original, qui fait partie de ces œuvres que l’on a envie de revoir avec grand plaisir.

GQ par Adam Sanchez
Coupez ! ravive la fougue comique de Michel Hazanavicius, qui réussit l’exploit de s’emparer du film original sans jamais en dénaturer ou assagir l’esprit rebelle, mais en l’accordant à des codes plus français et une forme d’actualité culturelle.

Le Journal du Dimanche par S.B.
Avec une structure narrative complexe qui réserve son lot de rebondissements, l’ovni brille par son écriture aux petits oignons, qui manie un humour absurde savoureux dans les dialogues et les situations en décalage complet, et par sa mise en scène inventive, précise et rythmée.

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« Le Mulâtre », texte de Victor Séjour, m.e.s. Hervé Deluge

— Par M’A —

Rivière Salée, le 21 mai 2022, la foule de tous âges était là, nombreuse, joyeuse, impatiente d’assister à ce que Covid lui avait refusé deux ans de suite. Elle avait apporté ses chaises disposées de part et d’autre de celles installées face à la scène et réservées aux spectateurs dotés de privilèges attribués par la présentatrice du spectacle selon des critères quelque peu flous et arbitraires. Mais bon l’égalité est une conquête permanente…

Cette fresque, 1848 Force Abolitionniste, puisque c’est son nom a pour objet la commémoration du 22 mai en mobilisant l’ensemble des clubs, associations culturelles et artistiques de danses, de musiques, d’expression corporelles de Rivière-Salée, sous la direction de l’association « Scènes Populaires de Martinique ». Le maître d’œuvre enrôlé pour cet hommage aux combattants de la liberté est le comédien metteur-en-scène, bien connu du public martiniquais, Hervé Deluge, aux talents divers et variés, comme Madinin’Art en témoigne régulièrement, avec aménité. Il a choisi d’articuler l’ensemble des prestations des divers participants autour d’une nouvelle peu connue, intitulée « Le Mulâtre », écrite et publiée en 1837, dans la «  La Revue des Colonies » dirigée par Cyrille Bisette.

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Fragments – Être composite — La drive sensorielle

26 & 27 mai 2022 17 sur les berges de la Lézarde au Gros Morne

Restitution de résidence artistique

Le spectacle vivant au service de notre mémoire

Les 26 & 27 mai 2022 à 17h

Ouvert au public

Sur les berges de la rivière Lézarde au Gros-Morne

Maison pour tous de Rivière Lézarde

Une femme et un homme, deux danseurs/performeurs Rita Ravier et Dominique Linise, à un endroit où le langage des corps est essentiel. Les itinéraires sont parallèles, elle et lui et se croisent sans se voir pour au final se retrouver dans une histoire commune, celle d’un peuple, celle de chacun d’entre nous, une histoire derrière l’Histoire.

L’esthétique du morcellement et de la reconstitution sera prédominante, avec la volonté de de mettre en valeur les lieux. La nature est omniprésente.

Cette expérience artistique se déroulera à l’issue de la résidence de création porté par SeizeMètresCarrés depuis Janvier 2022 au Gros-Morne.

Une expérience sensorielle sera proposée au public durant deux représentations.

En plein air, ils seront invités à suivre et découvrir ce travail de création pensé par l’artiste Laura De Souza porté par la danse, les arts visuels et la musique.

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Cannes : festival cherche nouvelle jeunesse

Du 17 au 28 mai 2022

Cannes – Le tiktokeur le plus suivi d’Europe, Khaby Lame, éclipsera-t-il Tom Cruise ? Pour sa 75e édition, le Festival de Cannes, vénérable rendez-vous du cinéma mondial, s’est lancé dans une quête éperdue d’une nouvelle jeunesse.

Cette année, le Festival a bazardé son partenariat historique avec Canal+, chaîne emblématique du cinéma dans les années 1980 et 1990, qui retransmettait notamment les cérémonies d’ouverture et de clôture. 

A la place: un attelage surprenant entre service public (France Télévisions) et Brut, qui doit permettre de s’adresser, notamment, aux jeunes générations. 

Ce média vidéo fondé il y a cinq ans (par Renaud Le Van Kim, un ancien de Canal+), tourné vers les formats courts, est présent également en Inde, en Egypte, en Côte d’Ivoire ou au Japon.  

Il revendique 500 millions de spectateurs dans plus de 100 pays, majoritairement chez les 18-34 ans. 

Tout un symbole, à l’heure où le cinéma en salles prend un coup de vieux, subissant de plein fouet la concurrence des séries et du streaming. 

Beaucoup de jeunes ne se rendent plus en salles que pour les films de superhéros, de Marvel ou DC Comics. 

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« Vieille(s) » texte, m.e.s. & jeu :Thérèse Bosc

— Par Michèle Bigot —

« Tremblez les sorcières reviennent! » criait un mot d’ordre féministe des sixties. Tremblez encore aujourd’hui car les sorcières jouent les Cassandre. Elles prédisent le grand effondrement. C’est ce que la vieille de Thérèse Bosc nous annonce, ou plutôt ce qu’elle mime. Car sa vieille n’est plus seulement une sorcière, ni une bacchante prise de boisson, ni une folle en délire, elle est la Terre. Au début du rituel suscité par la représentation théâtrale, la vieille éméchée se prend pour la Terre et en fin de cérémonie elle est indubitablement la Terre.

Elle vient cueillir le groupe des spectateurs et les entraîne sur l’espace scénique en un cortège qui tient de la procession. Péniblement, à grand renfort de haltes réparatrices, la vieille arrive sur scène en claudicant . Tandis que s’installent les spectateurs, elle trace au sol un cercle , espace sacré où se déroule toute cérémonie, puis elle vient s’installer au centre du cercle, perchée sur un trépied, à l’instar d’une Pythie ou d’une Sybille portée à éructer des paroles oraculaires. Ici s’engage un monologue ou plutôt une longue tirade adressée aux autres planètes sœurs de la Terre, avec qui notre vieille entre en communication directe, moyennant quelques petits coups de gnôle qu’elle s’envoie à leur santé.

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« 1848 force abolistionniste », m.e.s. Hervé Deluge

Samedi 21 mai 2022 à 19h 30 au Palais des sports de Rivière -Salée


Une création originale ville de Rivière-salée, sur une mise en scène de M. Hervé Deluge, venez découvrir un autre pan de l’histoire de l’abolition de l’esclavage.
La lutte menée par les intellectuels noires et mulâtres libres et abolitionnistes.
En filigrane, l’histoire de Cyrille Bissette, neveu de Joséphine de Beauharnais.
Fait notable, autour de comédiens professionnels, l’encadrement d’artistes bénévoles et d’élèves de l’école d’enseignement artistique et culturel de Rivière-Salée, par ce metteur en scène « talentueux ».
Avec :
La Compagnie Entrenou
La Compagnie SIJIRI
L’école de guitare et de chant de Martine DEFOI
L’association TEMPS DANSE EVASION
L’AM4 (BÈLÈ)
L’ASSOCIATION CULTURELLE DE PETIT-BOURG

PA DI OU PA TÉ SAV 😉😉😉
IMPORTANT ⚠️ APPORTEZ VOS CHAISES

Fort-Royal (actuellement Fort-de-France) et mort le 22 janvier 1858 à Paris. Il fut un des grands artisans de l’abolition de l’esclavage en France. Antiesclavagiste dès 1823 en Martinique, il a été élu député de la Martinique en 1848 et de 1849 à 1851.

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Cycle Cinéma Avril-Mai 2022

La femme du fossoyeur : Vendredi 13 à 19h

Plumes : Vendredi 13 à 14h / Lundi 16 à 19h / Lundi 16 à 19h

O fim do mundo ! : Dimanche 15 à 11h

A Chiara : Mardi 17 à 14h

Tropique de la violence : Mardi 17 à 19h

Petite nature : Mercredi 18 à 19h

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LA FEMME DU FOSSOYEUR
Somalie – 2019 – 1h22
Réalisation : Khadar Ayderus Ahmed
Avec : Yasmin Warsame, Omar Abdi & Kadar Abdoul-Aziz Ibrahim
Synopsis : Guled et Nasra sont un couple amoureux, vivant dans les quartiers pauvres de Djibouti avec leur fils Mahad. Cependant, l’équilibre de leur famille est menacé : Nasra souffre d’une grave maladie rénale et doit se faire opérer d’urgence. L’opération coûte cher et Guled trime déjà comme fossoyeur pour joindre les deux bouts : comment réunir l’argent pour sauver Nasra et garder une famille unie ?

A CHIARA
Italie – 2021- 2h01
Réalisation : Jonas Carpignano
Avec : Swamy Rotolo, Claudio Rotolo, Carmela Fumo
Synopsis : Chiara, 16 ans, vit dans une petite ville de Calabre, entourée de toute sa famille.

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« Petite nature », film de Samuel Theis

Mercredi 18 mai 2022 à 19h / Madiana

1h 35min / Drame, Comédie
De Samuel Theis
Par Gaëlle Macé, Samuel Theis
Avec Aliocha Reinert, Antoine Reinartz, Mélissa Olexa

Synopsis :
Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne s’intéresse qu’aux histoires des adultes. Dans sa cité HLM en Lorraine, il observe avec curiosité la vie sentimentale agitée de sa jeune mère. Cette année, il intègre la classe de Monsieur Adamski, un jeune titulaire qui croit en lui et avec lequel il pousse la porte d’un nouveau monde.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Les premiers pas en solo de Samuel Theis débouchent sur un grand film. Un récit d’apprentissage bouleversant, porté par un gamin épatant, Aliocha Reinert.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Un magnifique film d’apprentissage.

L’Humanité par Michaël Melinard
Il y a dans le cinéma de Theis une volonté de ne pas assigner ses personnages à un déterminisme ou à une étiquette.

Le Parisien par La Rédaction
Un drame lumineux, où brillent l’excellent Antoine Reinartz et deux révélations : Mélissa Olexa et le jeune Aliocha Reinert.

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Égypte: le zar, quand l’exorcisme se met en scène

Le Caire – Une salle de spectacle, des musiciens, un public… Un concert ordinaire? Non, car sur cette scène du Caire, les esprits côtoient l’audience et sous les lumières tamisées, Oum Sameh chante pour guérir les malades de leurs démons.

Le zar, arrivé il y a plusieurs siècles d’Ethiopie et du Soudan, s’est répandu dans toute l’Afrique du Nord. Les noms et les instruments varient mais le but est le même: exorciser les victimes des djinns, des esprits malfaisants. 

Traditionnellement, le rituel dure plusieurs jours et nécessite des sacrifices d’animaux. Mais à Makan, dans le centre populaire du Caire, pas de sang versé, les musiciens présentent une version adoucie qui émerveille Egyptiens curieux et touristes avides d’exotisme. 

Envoûté par la voix d’Oum Sameh et captivé par son regard souligné de khôl, le public balance la tête en rythme. 

– Mépris –

« Le zar est un rituel très ancien, rattaché à la guérison, c’est une sorte de traitement médical« , explique à l’AFP Ahmed el-Maghraby, fondateur de Mazaher, dernier groupe selon lui à pratiquer le zar en public.  

En 2000, il inaugure Makan « pour conserver ce patrimoine et archiver la musique populaire égyptienne« , explique l’homme aux cheveux gris. 

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« Thiaroye44 » : les mystères d’un crime de masse, au Sénégal en 1944

Samedi 14 mai 2022 à 22h 10 sur France 24

Plusieurs dizaines de tirailleurs sénégalais ont été tués par l’armée française alors qu’ils réclamaient leur solde non payée.

Le massacre de Thiaroye ou Tiaroye (prononcer tiaroïe) est un massacre qui s’est déroulé dans un camp militaire de la périphérie de Dakar au Sénégal le 1er décembre 1944 quand des troupes coloniales et des gendarmes français ont tiré sur des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre mondiale récemment rapatriés, qui manifestaient pour le paiement de leurs indemnités et le versement du pécule qui leur était promis depuis des mois.

Le nombre de victimes fait l’objet de controverses entre historiens. Deux documents militaires français font état, l’un de 35, l’autre de 70 tirailleurs tués. Un historien sénégalais dénombre 191 tués ; un autre historien évoque l’hypothèse de plusieurs centaines de victimes.

Contexte
Fin novembre 1944, plus de 1 600 soldats africains (officiellement 1 280) issus de différents territoires de l’Afrique-Occidentale française — intégrés dans les tirailleurs sénégalais — sont regroupés dans le camp de Thiaroye à une quinzaine de kilomètres du centre de Dakar.

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