Catégorie : Arts de la scène

« Lespri sinéma » du 10 au 19 octobre 2024

Couvre-feu jusqu’au lundi 21 octobre ⚠️ Pas de séance après 17h à Madiana

Du 10 au 19 octobre, Lespri Sinéma vous invite à célébrer le meilleur du cinéma caribéen. Cette année, le temps fort explore les récits vibrants de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti, et bien plus encore.

Au programme :
•9 documentaires en compétition et hors compétition
•11 courts-métrages en compétition et hors compétition
•7 avant-premières, dont « ERNEST COLE » de Raoul Peck
Des films cultes et des œuvres inédites de la Caraïbe
Rendez-vous à Tropiques Atrium et Madiana pour une semaine d’émotions et de découvertes !

La brochure du Cinémartinique 2024 – Lespri Sinéma, avec le programme détaillé de nos projections à Tropiques Atrium et à Madiana, est disponible : Télécharger la brochure

Un aperçu, partiel, forcément partiel (!) :

Jeudi 17 octobre à 14h
« Tehachapi », un film de JR
Madiana
Genre :Documentaire | Réalisation :JR
Synopsis
Tout public

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SCH en live : revivez l’ascension d’une légende du rap français

Lundi 14 octobre à 21h sur Culturebox

Ce lundi 14 octobre à 21h, ne manquez pas la rediffusion d’un des moments les plus mémorables de l’année musicale sur CultureBox : le concert exceptionnel de SCH au Stade Orange Vélodrome. Cet événement, qui a rassemblé plus de 50 000 fans en folie, est un véritable hommage à la carrière de l’un des artistes les plus influents du rap français. Organisé à l’occasion des 10 ans de carrière de SCH, ce show monumental a vu défiler des invités prestigieux comme Jul, Naps, Soso Maness, Gazo et bien d’autres, marquant l’histoire du rap marseillais et français.

Ce concert, bien plus qu’une simple performance, représente un aboutissement pour SCH. Sur scène, le rappeur déploie une énergie magistrale, alternant entre des titres iconiques comme « Gomorra », « JVLIVS II » ou encore « Marché Noir », et des moments plus intimes avec son public. Grâce à une mise en scène spectaculaire, des jeux de lumière saisissants, et des invités surprises, ce concert est une plongée totale dans l’univers du rappeur marseillais.

Cette rediffusion est une opportunité inédite pour tous ceux qui n’ont pas pu assister à cet événement historique, et un moment de communion pour les fans qui souhaitent revivre cette soirée magique.

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L’éphéméride du 13 octobre

Naissance à Kiffa, en Mauritanie, d’Abderrahmane Sissako le 13 octobre 1961

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l’exil, le déplacement. Il peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Il fait partie, avec Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo et Alain Gomis, des rares cinéastes d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu une notoriété internationale.

Biographie
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali son pays d’origine, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d’État du cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe en France. En 1994, il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre.

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« Une Ombre vorace » de Mariano Pensotti

— Par Selim Lander —

La biennale d’Aix-en-Provence qui se déroule cette année du 21 septembre au 14 décembre accueille un certain nombre de spectacles théâtraux ou non (1) programmés par ou en co-production avec – comme c’est le cas ici – le Théâtre du Bois-de-l’Aune. Après Bye Heart de Tiago Rodrigues (2), voici une pièce de Mariano Pensotti commandée par le Festival d’Avignon pour des représentations hors les murs dans des lieux non dédiés au théâtre afin d’attirer un public non habitué, avec toutes les contraintes que cela suppose : espace restreint, non équipé, décor facilement transportable. À Aix, elle est présentée sur le plateau du théâtre de l’Archevêché où sont installés trois gradins, un moyen de sortir des lieux habituels du théâtre (un plateau n’étant pas destiné aux spectateurs) et de s’en tenir à une petite jauge. Aix, cependant, n’est pas un village et les amateurs de théâtre – sans parler des autres – y sont nombreux et nombreux furent ceux qui se sont retrouvés privés de ce spectacle donné seulement deux fois.

D’autant que Mariano Pensotti, dramaturge et metteur en scène argentin à qui l’on doit de nombreuses pièces, n’est pas un inconnu dans notre pays.

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GAYA ou l’art de tisser à une langue native son destin de lumière

Le spectacle inaugural du Mois du créole à Montréal

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

Au seuil de la célébration de la « Journée internationale du créole » le 28 octobre prochain, le spectacle inaugural de la 23ème édition du Mois du créole à Montréal s’est tenu le premier octobre 2024 à la Fondation PHI, galerie et lieu-passerelle de l’art contemporain. Ce spectacle chaleureux et de belle facture –dont le thème était « Kreyòl se lang nou, pa kite l ale », a été offert au public montréalais par le KEPKAA, une institution attentive aux partenariats institutionnels. Fondé à Montréal par Pierre-Roland Bain le 13 avril 1997, le KEPKAA (Komite entènasyonal pou pwomosyon kreyòl ak alfabétisasyon) mène depuis lors des activités de promotion du créole, langue native et usuelle de plus de 14 millions de locuteurs vivant en Haïti, en Martinique, en Guadeloupe, à l’île de La Réunion, à l’île Maurice, aux Seychelles…

La « Journée internationale du créole » a une histoire et il est utile de la rappeler pour en mesurer la portée universelle et l’amplitude à l’échelle internationale.

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« Que demande le Peuple ? « , texte d’Olivier Ernest Jean-Marie, m.e.s. Élie Pennont

Samedi 12 octobre 2024 – 19 h au Téyat Otonom Mawon Annulé pour cause de couvre-feu

Chères spectatrices, chers spectateurs, nous sommes au regret d ‘annuler la représentation de « Que demande le peuple ? » de ce samedi 12 octobre au TOM.
Le climat social et l’instauration d’un couvre-feu à compter de ce jeudi 10 octobre de 21h à 5h sur l’ensemble du territoire de la Martinique nous conduisent à cette regrettable décision qui nous affecte autant que vous.
Nous nous faisions une joie de vous rencontrer.
Mé sa ki pou fet ka fet lè i pou fet … si i pou fet.
La situation actuelle ne nous permet pas d’avoir de visibilité pour vous fixer une nouvelle date de rendez-vous.
Restez à l’écoute. Nous reviendrons très vite vers vous pour vous communiquer une date de reprogrammation.
Bon courage à vous en ces moments difficiles et à très bientôt
Fos
Olivier JEAN-MARIE

[Théâtre] A la demande générale du public, nous programmons « Que demande le Peuple ?  » au Lamentin ce samedi 12 octobre 2024 – 19 h au Téyat Otonom Mawon

L’action se déroule entre la Martinique et la France hexagonale durant l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle de 2032.

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Esclave ou reine… exotisme lyrique de Marie-Claude Bottius, Ella Jarrige et Spyros Thomas

15 octobre à 19h30 au Conservatoire Maurice Ravel

Comment l’opéra français s’est-il emparé du thème de l’étranger, de l’exotisme et de l’esclavage au XIX° siècle ? Et comment la femme noire fut-elle considérée dans ce contexte ? Fut-elle esclave… ou reine ? Découverte du nouveau monde, renouvellement des cartes géographiques, rencontre de l’étranger… A l’époque où les réseaux sociaux n’existaient pas, tous ces sujets ont occupé les scènes de l’opéra, et l’esclavage ne fit pas exception ! Les anti-esclavagistes ont naturellement utilisé ce média pour dénoncer cette atrocité.

Présentation de « Exotisme lyrique »

Depuis sa création, l’association Opéra Paris Outre-Mer s’est engagée à lier l’art lyrique aux richesses culturelles des territoires ultra-marins, s’inspirant de traditions telles que le carnaval, les chants créoles, les danses afro-descendantes, et des personnages issus de la diaspora africaine. Dans son nouveau projet, « Exotisme lyrique », l’association vise à mettre en lumière les œuvres classiques françaises du XIXe siècle qui se sont inspirées de l’exotisme, de l’étranger et de l’ailleurs, notamment au-delà des mers.

L’exotisme a toujours eu une place importante dans l’opéra et la musique classique, prenant son essor avec la découverte des Amériques et la colonisation.

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« Kidnapping Inc. », un film de Bruno Mourral

À Madiana à partir du vendredi 18 ocotobre 2024 à 14h30 & 17h

Genre: Comédie Noire, Thriller Politique | Durée: 107 minutes | Langue: Créole Haïtien, Français | Scénaristes: Jean Samuel André, Bruno Mourral, Gilbert Mirambeau Jr. | Comédiens : Jasmuel Andri, Rolaphton Mercure, Anabel Lopez, Ashley Laraque, Gessica Généus, Patrick Joseph, Manfred Marcelin, Marcus Boereau

Synopsis :
À Port-au-Prince, le fils d’un riche candidat à la présidence vient d’être enlevé. Les kidnappeurs exigent une forte rançon. Doc et Zoe sont deux gangsters amateurs mordus de foot qui doivent livrer le jeune homme à leur impitoyable patron. Impulsif, Zoe tue accidentellement le fils du candidat.
Avec un tueur à gages à leur trousse, Doc et Zoe tombent par hasard sur Patrick et Laura, un jeune couple en route pour l’aéroport. Laura, enceinte de neuf mois, veut à tout prix accoucher d’un bébé américain. Malheureusement, Patrick ressemble comme deux gouttes d’eau au fils du sénateur.
Doc et Zoe décident de kidnapper le couple et de remplacer le fils du candidat par son sosie Patrick. En plein milieu d’une élection présidentielle controversée et d’un complot politique, Doc et Zoe se lancent dans l’un des enlèvements les plus fous d’Haïti.

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« Indépendant Queen » : une comédie musicale qui fait vibrer les cœurs et les esprits

Mercredi 16 & Jeudi 17 Octobre au Grand Carbet Du Parc Culturel Aimé Césaire

Plongez dans l’univers d’ « Indépendant Queen », une comédie musicale 100% française, où l’art de la scène se réinvente à travers des compositions originales, des chorégraphies séduisantes, et un récit théâtral novateur. Ce spectacle, qui prendra vie au Grand Carbet du Parc Culturel Aimé Césaire en Martinique les 16 et 17 octobre 2024, vous transportera dans un royaume prospère où les femmes détiennent le pouvoir.

L’histoire se déroule sous le règne de la Reine Doah, confrontée à l’incapacité d’avoir une héritière pour perpétuer sa dynastie. Désespérée, elle scelle un pacte sombre avec sa sœur déchue, Malonda, désormais vaudou. En échange de la promesse d’une descendance, la vie de la Reine sera liée par un sort complexe : « Une vie contre une vie, seuls les liens du sang pourront vous libérer ». La naissance inattendue de jumelles marque le début d’une bataille entre amour et fraternité. Qui des deux héritières perpétuera la lignée royale ? Les liens du sang seront-ils plus forts que les rivalités et les passions ?

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« Océan Brun »,, une chorégraphie de Marlène Myrtil

Jeudi 17 octobre 2024 – Campus de Schoelcher, Amphithéâtre Michel Louis

« Océan Brun » est un spectacle chorégraphique créé par Marlène Myrtil, qui s’inspire des transformations de l’environnement caribéen, particulièrement de la mer envahie par les sargasses, une algue qui modifie la couleur et la texture des eaux. À travers cette pièce, Myrtil explore les répercussions de ce phénomène sur les communautés locales, en utilisant l’enquête auprès des résidents comme point de départ pour la création artistique.

Les témoignages récoltés, notamment les plaintes et les descriptions de troubles physiques et sensoriels, deviennent la matière d’une danse à la fois intense, résiliente et thérapeutique. « Océan Brun » s’appuie sur des moments imaginaires et contrastés, où un paysage oppressant se métamorphose en une vision poétique. Les interprètes, Deborah Lary et Francis Saint-Albin, évoluent au rythme d’un mouvement qui rappelle le ressac, en quête d’une libération par le corps et la parole.

La pièce propose un parcours sensoriel, une invitation à ressentir et à écouter, où le corps est perçu comme un paysage mouvant, fragile, mais aussi résistant. À travers ce dialogue avec l’environnement, les deux danseurs interrogent leur propre physicalité, exposant leur vulnérabilité tout en cherchant à retrouver leur souffle.

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Revivez le concert historique de la Fonky Family au Golden Coast Festival

Lundi 7 octobre à 21h sur France 4 !

— Par Sarha Fauré —

Amateurs de rap et nostalgiques des années d’or du hip-hop français, préparez-vous pour un moment unique sur France 4 ! À l’occasion d’une diffusion exclusive, retrouvez la Fonky Family, l’un des groupes les plus emblématiques de la scène rap française, dans un concert capté lors du Golden Coast Festival 2024. Ce festival, qui a marqué un tournant pour le hip-hop en France en étant le premier entièrement dédié à ce genre musical, a accueilli les légendaires rappeurs marseillais pour une performance d’anthologie.

Un groupe mythique de retour sur scène
La Fonky Family a fait ses débuts en 1994 à Marseille, et depuis, le groupe a littéralement redéfini les contours du rap en France. Composé de Rat Luciano, Sat l’Artificier, Don Choa, Menzo, ainsi que de DJ Djel, Pone (producteur) et Fel, le groupe s’est rapidement imposé grâce à ses textes percutants et ses beats marquants. Dès leur premier album *Si Dieu Veut…* en 1997, ils sont devenus des figures incontournables du rap, atteignant le double disque d’or.

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Vive les microbes !

Mardi 8 octobre à 20h55 sur Arte
L’augmentation spectaculaire du nombre de cas d’allergies et d’asthme mobilise de nombreux scientifiques en Europe. Après « La fabrique des pandémies », Marie-Monique Robin relaie leurs travaux sur le rôle bienfaiteur des microbes pour le système immunitaire, notamment des plus jeunes.

Depuis les années 1960, la prévalence des maladies dites « atopiques », comme les allergies (au pollen, à certains aliments), l’asthme ou encore l’eczéma, a doublé tous les dix ans dans les pays industrialisés. Il y a cinquante ans, 5 % de leur population en souffrait contre 35 % aujourd’hui. Pourquoi ? La réalisatrice Marie-Monique Robin a interrogé une vingtaine de chercheurs de premier plan – allergologues, pédiatres, immunologues, biologistes, écologues… – en Europe, en Afrique et en Asie. Pionnier dans la recherche sur les causes de l’augmentation spectaculaires des maladies inflammatoires, Tari Haahtela a conduit sur vingt ans une étude comparative dans la province finlandaise de Carélie du Nord, où le mode de vie s’est occidentalisé après la Seconde guerre mondiale, et dans le territoire voisin ex-soviétique de la République de Carélie, où l’agriculture familiale de subsistance a longtemps dominé.

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« L’homme mesuré », un film de Lars Kraume

En replay sur Arte
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique
Titre original Der vermessene Mensch
Synopsis:
À la fin du XIXe siècle, Alexander Hoffmann, un jeune doctorant en ethnologie à Berlin, est profondément marqué par une exposition coloniale qui présente des « spécimens humains » issus des colonies allemandes du Sud-Ouest africain. Ce choc culturel le pousse à remettre en question la validité des théories raciales basées sur la craniométrie, enseignées à son université. Fasciné par Kezia, une femme herero qui sert d’interprète, il développe des idéaux humanistes.
Quelques années plus tard, en quête de savoir, Alexander se porte volontaire pour une expédition scientifique dans les colonies allemandes en Afrique. Protégé par l’armée impériale, il se retrouve à collecter des objets d’art abandonnés après la révolte des Herero et des Nama, peuples indigènes brutalement réprimés. Alors que ses compatriotes entament une guerre d’extermination, il se retrouve peu à peu entraîné dans une spirale où ses propres limites morales sont constamment dépassées. Tiraillé entre sa conscience et son rôle dans le système colonial, Alexander doit faire face à la réalité de l’oppression et du génocide.

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« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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« Dahomey », un film de Mati Diop

Mercredi 6 novembre à 19h  & dimanche 17  novembre à 11h à Tropiques-Atrium
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Ours d’Or à la Berlinale 2024 |  11 septembre 2024 en salle | 1h 08min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
Le film met en lumière, avec profondeur et sensibilité, la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales. Une grande beauté formelle pour une thématique on ne peut plus actuelle.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, « Dahomey » invente un cinéma politique magique.

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L’éphéméride du 2 octobre

Joséphine Baker, à 19 ans, fait scandale en passant en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées le 2 octobre 1925

La Revue nègre est un spectacle musical créé en 1925 à Paris. Par son succès et la personnalité de Joséphine Baker qui en est l’étoile montante, elle permet entre autres une diffusion plus large de la musique de jazz et de la culture noire en Europe.

Histoire
La création de la Revue nègre est liée à l’émergence en France de la musique dite de jazz : celle-ci débarque à Paris quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale via les jazz-bands composés de soldats américains et influence des musiciens comme Igor Stravinsky (Ragtime, 1919), des poètes comme Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendrars, des peintres, avant de se diffuser dans les dancings parisiens à travers la mode du charleston. D’autres styles sont révélés comme le Jazz Nouvelle-Orléans depuis Londres où Duke Ellington donna très tôt une série de concerts. D’autre part, au début des années 1920, les spectacles de music-hall et de cabaret se diffusent auprès d’un plus grand public.

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L’éphéméride du 1er octobre

Antonin Artaud publie le Manifeste du Théâtre de la Cruauté le 1er octobre 1932

Antonin Artaud, né à Marseille le 4 septembre 1896 et mort à Ivry-sur-Seine le 4 mars 1948, est un théoricien du théâtre, acteur, écrivain, essayiste, dessinateur et poète français.

La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, le dessin et la radio, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, « un moyen pour atteindre un peu de la réalité qui le fuit ».

Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. Il y a d’un côté ses textes « fous de Rodez et de la fin de sa vie », de l’autre, selon Évelyne Grossmann, les textes fulgurants de ses débuts.

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Maya Kamaty aux Francofolies de La Réunion 2023 : quand le Maloya rencontre l’électro-pop urbaine

 A revoir le 30 septembre à 21h sur France 4

— Par Hélène Lemoine —

Maya Kamaty, artiste phare de la scène réunionnaise, à envouté les Francofolies de La Réunion le 10 septembre 2023 avec un concert inoubliable. Née le 26 septembre 1985 à Sainte-Clotilde, Maya Kamaty Pounia a grandi au cœur d’un bouillonnement artistique. Fille de Gilbert Pounia, le leader du mythique groupe Ziskakan, et de la conteuse Annie Grondin, Maya a très tôt baigné dans la culture militante et l’expression artistique réunionnaise. Mais si ses racines sont profondément ancrées dans le patrimoine musical de son île, la chanteuse, auteure-compositrice-interprète, s’est donné pour mission de réinventer le Maloya en le mariant avec des sonorités contemporaines.

C’est cette quête d’identité musicale, à la fois respectueuse de la tradition et avide de modernité, qui a façonné son parcours. Après une formation au Conservatoire de musique de La Réunion, Maya s’éloigne du Maloya à l’adolescence. C’est lors de ses études à Montpellier qu’elle redécouvre la richesse de sa culture créole et décide de l’explorer pleinement à travers sa musique. De retour à La Réunion, elle fonde son propre groupe en 2012, empruntant ses deux prénoms pour nommer la formation : Maya Kamaty.

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Au TNB, « Grand-peur et misère du IIIe Reich », de Bertolt Brecht

— par Janine Bailly et Paul Chéneau —

Quand le présent entre en résonance avec le passé

C’est à Julie Duclos qu’il est donné d’ouvrir à Rennes la nouvelle saison du Théâtre National de Bretagne. Nous avions aimé le Kliniken, de Lars Norén, qu’elle avait présenté en 2022 dans le cadre du Festival d’automne. Avec une infinie délicatesse, elle y montrait, au sein d’un établissement psychiatrique, le quotidien de treize patients qui, par la parole, trouvaient un chemin de survie. Julie Duclos se mesure aujourd’hui à une œuvre relativement peu jouée de Bertolt Brecht – mais dont on ne saurait dire qu’elle est facile –, Grand-peur et misère du IIIe Reich. De même façon que pour Kliniken, elle fait de la parole la colonne vertébrale de sa mise en scène. Car ici, chaque mot compte, qui selon l’usage qu’on en fait, ou l’interprétation qu’on en donne, peut conduire à la perte de qui l’a prononcé.

Lorsqu’il écrit la pièce, dans les années 30, Bertolt Brecht, chassé d’Allemagne par l’arrivée au pouvoir des nazis, est installé au Danemark.

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Censure insidieuse et autocensure : la difficile place des sujets sensibles au théâtre

La question de la censure au théâtre devient un sujet de préoccupation croissant pour les producteurs et diffuseurs, notamment en raison de l’impact grandissant des élus locaux sur la programmation des théâtres municipaux. Selon un sondage Médiamétrie réalisé pour l’Association pour le soutien du théâtre privé, 40 % des Français estiment que certains sujets n’ont pas leur place sur scène, en particulier la religion, les guerres (49 %), et la politique (43 %). Ce rejet de certains thèmes semble influencer les programmateurs de spectacles, qui hésitent à proposer des créations jugées « clivantes », notamment dans les théâtres des petites villes.

Caroline Verdu, vice-présidente d’Ekhoscènes et directrice du Théâtre La Pépinière à Paris, dénonce une nouvelle forme de censure « insidieuse », influencée par les élus locaux, qui préfèrent éviter les sujets susceptibles de heurter une partie de la population. Elle souligne que cette censure contribue à créer une fracture entre les grandes villes, plus ouvertes à la diversité, et les autres. Elle déplore que certains publics soient cantonnés à un théâtre de pur divertissement, ce qu’elle juge infantilisant et méprisant.

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« Virgin suicides », un film de Sofia Coppola

Vendredi 27 septembre 2024 à 20h55 sur Arte
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
Titre original The Virgin Suicides
Synopsis :
États-Unis, années 1970. Cecilia Lisbon, dernière- née d’une fratrie de cinq filles, vient de faire une tentative de suicide. Pour changer les idées de leur benjamine, les parents acceptent d’organiser une fête à laquelle sont conviés des garçons du quartier, depuis toujours fascinés par ces cinq sœurs à la beauté renversante. Au cours de cette soirée, Cecilia se jette par la fenêtre. Dès lors, les filles Lisbon, au nombre de quatre, vont être de plus en plus étouffées par leurs parents surprotecteurs, jusqu’à la tragédie ultime…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Clélia Cohen
Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme (…)

Chronic’art.com par Laurent Robert
Une telle pertinence dans l’usage des fondements traditionnels de l’art cinématographique, en évitant la prouesse édifiante déplacée et en privilégiant le geste retenu mais éclatant, peut également amener à toucher du doigt le nirvana du cinéma.

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Hommage à Edith Lefel : un concert pour célébrer une icône du zouk

Vendredi 27 septembre – 19h30 – Tropiques-Atrium

Le 20 janvier 2003, Edith Lefel, grande voix du zouk, quittait la scène, laissant derrière elle un mémorable héritage musical . En hommage à cette artiste d’exception, ce concert réunit une formation prestigieuse pour redonner vie aux chansons intemporelles de celle qui a marqué des générations. Née en 1963 à Cayenne en Guyane, de mère guyanaise et de père martiniquais, Edith Lefel a su, en deux décennies de carrière, s’imposer comme l’une des figures majeures de la musique caribéenne, notamment grâce à ses textes engagés et son timbre de voix unique.

De ses débuts en 1984 à son ascension fulgurante avec des albums tels que La Klé (1988), Mèsi (1992) et Rendez-vous (1996), Edith Lefel a su captiver les foules par sa sensibilité et son authenticité. Sa carrière a été jalonnée de collaborations marquantes, notamment avec le groupe Malavoi, et elle a conquis des scènes prestigieuses comme celle de l’Olympia.

Ce concert hommage met en lumière ses plus grands succès, avec des arrangements musicaux soignés, mêlant cordes et cuivres, pour recréer l’émotion de ses chansons devenues patrimoniales.

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« Signes particuliers », par la Cie Christiane Emmanuel

Jeudi 26 septembre – 19h30 – Tropiques-Atrium

« Signes Particuliers » est une œuvre chorégraphique engagée, née de la réflexion sur l’émancipation féminine et les stéréotypes de genre qui ont longtemps modelé la place des femmes dans la société. Près de 80 ans après le début des mouvements féministes, les femmes continuent de naviguer entre la liberté conquise et les injonctions patriarcales qui subsistent, alimentées par les contes de fées d’antan et les représentations idéalisées véhiculées par les réseaux sociaux.

Dans ce spectacle, la Compagnie Christiane Emmanuel interroge ces représentations figées et propose un espace où la chorégraphie devient un moyen d’expression libératrice. La pièce explore la lutte pour le droit des femmes à se réapproprier leur corps et leur image, tout en dénonçant les structures de pouvoir qui les ont longtemps réduites à des objets de désir et de consommation. La danse devient un acte politique, un outil pour déconstruire les normes et reconstruire des identités libres.

En s’appuyant sur l’héritage caribéen, « Signes Particuliers » puise dans l’expérience culturelle martiniquaise, où la créolisation des influences se transforme en métaphore de l’hybridation des identités féminines.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur 

— Par Charles-Henri Ramond (*)
Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice rend hommage au courage et à la résilience des survivants de la dictature de Jean-Claude Duvalier.

Le dernier repas est le premier long métrage de fiction réalisé par la documentariste Maryse Legagneur, gagnante de la Course destination monde en 1999 et auteure du moyen métrage Au nom de la mère et du fils, Prix Claude-Jutra aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2006.

Écrit par la réalisatrice et le scénariste d’origine péruvienne Luis Molinié (les courts Juste moi et toi et Mamita), ce drame situé sur deux époques nous fait revivre une page d’histoire peu glorieuse de l’histoire d’Haïti par le biais des souvenirs d’un Haïtien atteint d’une maladie incurable. Au contact de sa fille, il se remémore son adolescence passée en pleine dictature.

Le dernier repas a remporté le Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), où il était présenté en première mondiale le 15 septembre 2024. Le film sort en salle le 27 septembre, juste après son passage au Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).

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