Catégorie : Arts de la scène

La Nuit D’outre-Mer / La Nuit Du Kompa

Samedi 19 Novembre 2022 à l’Accor Arena de Paris

Les premières éditions de La Nuit d’Outre-Mer et du Kompa ont connu un tel grand succès, que des dizaines de milliers de personnes ont envahi le lieu pour admirer les couleurs flamboyantes des danseurs et des chanteurs sur les rythmes ensoleillés de la musique Afro-Caribéenne.

Dans tous les cas, le public répond présent pour chanter et danser dans la joie et la bonne humeur.
Soyez présent à ce concert gigantesque, tant par le lieu, les décors, les éclairages et les groupes,
Samedi 19 Novembre 2022, la musique Caribéenne sera à l’honneur à l’Accor Arena. La Nuit d’Outre-mer et du Kompa est un événement majeur sur la capitale. Cet événement est un rendrez-vous unique pour les amoureux de la musique caribéenne.
A noter la présence de nombreux artistes/groupes de prestiges tels que XMAN, NU LOOK, FANNY J, SOCA BOYZ, FRANKIE VINCENT, T VICE, MILCA, T KIMP GEE, T KIMP GEE, WERE VANA, LUCINAÏS JEAN, MC BOX, JEAN-MARC FERDINAND, ALEX CATHERINE, HOLLY G, ARENDI, SANTORINI, DJ MIKE ONE, DJ JAÏRO, et bien d’autres…

À propos de la Kompa

Le Compas Direct, (appelé en créole haïtien Konpa), est un genre musical originaire d’Haïti.

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« Bonjour Ivresse », texte et m.e.s. Frank le Hen

Le 18 novembre à 21h10 sur Culturebox

De et mise en scène
Franck le Hen
Réalisation
Greg Germain
Production
Marie-Pierre Bousquet

Benoît retrouve dans son coffre à jouets une liste de choses qu’il s’était promis de faire avant ses 40 ans. Problème : il a 40 ans demain ! Entre sa soeur coincée, sa meilleure amie alcoolique mondaine assumée et un invité surprise, il va passer une soirée d’anniversaire explosive et pleine d’ivresse au milieu de ses secrets et souvenirs d’adolescent. Juste une mise au point pour pouvoir enfin grandir ? Une comédie décomplexée, aux répliques assassines et au rythme survolté !
Bonjour ivresse a été crée en 2010 et a tenu plus de 8 ans à l’affiche, comptabilisant déjà plus de 2000 représentations !
David Ban incarne actuellement le rôle de Valentin dans la série Plus belle la vie. Il est également connu pour ses rôles dans les comédies musicales à succès Les 3 mousquetaires, Avenue Q, Grease, 1789, les amants de la Bastille, Bernadette de Lourdes…
Laurence Joseph a tenu l’affiche sur scène pendant des années avec ses différents one et son duo Domino (Trianon, Olympia, la Cigale, tournée aux Antilles…) En parallèle on la voit régulièrement à la télé dans des séries et téléfilms aux côtés de Sonia Rolland, Amel Bent, Michèle Bernier.

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« L’homme qui dormait sous mon lit », m.e.s. de Pierre Notte

Les 17 18 19 novembre 2022 à 19h30 au T.A.C.

Écriture et Mise en scène : Pierre Notte
Textes : Kateb Yacine, Édouard Glissant, Jérôme Lindon, Assia Djebar
Avec Muriel Gaudin, Silvie Laguna et Clyde Yeguete
Arrangements musicaux : Clément Walker-Viry
Création Lumière :Eric Schoenzetter
Copyright photos : Scène & Public
L’homme qui dormait sous mon lit esquisse un présent prochain où une indemnité serait allouée à ceux qui hébergent un réfugié, mais à qui une récompense supplémentaire serait accordée au cas où ledit réfugié, poussé à bout, se suiciderait.

Synopsis :
Un bon migrant est un migrant qui se suicide de lui-même, proprement, sans engager la responsabilité de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie. Mais on compatit, on n’est pas des chiens.
L’accueillante (Madame Europe, Muriel Gaudin), le réfugié (le sans domicile accueilli, Clyde Yeguete), et la modératrice (le Politique, la Suisse, la neutralité bienveillante, Silvie Laguna) : trois comédiens incarnent les entités contraires et monstrueuses d’une fantaisie macabre. Pris au piège entre une Europe acculée, incapable, et l’impuissance mondialisée, voilà le monde des humiliés qui appelle au secours.

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« Trois femmes et la pluie », m.e.s. Laurent Fréchuret, jeu Lolita Monga

Vendredi 18 novembre 19h30 – Salle Frantz Fanon

De cette traversée en trois étapes de la vie d’une femme «ordinaire et extraordinaire », Laurent Fréchuret dit qu’elle est « un voyage de son adolescence en révolte, affrontant ses parents pour accéder à sa floraison, jusqu’à l’âge mûr lui offrant l’éveil et la conscience de quelque chose de nouveau, en passant par sa découverte, à la quarantaine, de la marchandisation des corps et des âmes par une société en cours de déshumanisation.»

Note d’intention par Lolita Monga

« Notre projet de recherche sur les cartographies de l’intime m’a amenée à avoir envie de commencer ce travail en l’envisageant à partir du paysage de mon propre corps de femme de cinquante-six ans.

Tous ces morceaux de moi-même éparpillés ici et là dans le paysage de ma vie.

Ce que j’ai vécu, ce que je n’ai pas su vivre, les images qui me restent des chemins parcourus de l’aube au déclin ;

Dresser la topographie de la mémoire qui reste de l’adolescence à l’âge adulte en les rattachant à des sensations physiques, des lieux, des histoires vécues.

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La chanson populaire brésilienne en deuil : Gal Costa est décédée

Gal Costa (en portugais : /ɡaw ˈkɔs ta/Écouter), nom d’artiste de Maria das Graças Costa Penna Burgos, est une chanteuse et guitariste brésilienne née le 26 septembre 1945 à Salvador de Bahia et morte le 9 novembre 2022 à São Paulo.

Elle est considérée comme une figure emblématique de la musique populaire brésilienne.

Comme il est dit dans l’introduction de l’émission-hommage de France Culture La Série musicale du 13 novembre 2022, Gal Costa « est la première née du « gang des doux barbares », ce surnom donné au groupe de musiciens brésiliens inventeurs du tropicalisme(*), ce mouvement musical qui entendait révolutionner le Brésil par la douceur, l’intelligence et l’audace ».

Gal Costa quitte Salvador en 1964 pour vivre chez sa cousine Nívea, à Rio de Janeiro. Ensuite, elle habite un appartement à Sá Ferreira, avant de se réunir avec les amis au Solar da Fossa, où habitaient aussi Caetano Veloso et Paulinho da Viola.

Un an après, avec Maria Bethânia, elle effectue son premier enregistrement sur disque : le duo Sol negro, suivi de son premier compact avec Eu vim da Bahia (« Je suis venu de la Bahia ») de Gilberto Gil et Sim, foi você « (Oui, c’était toi ») de Caetano Veloso.

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Entretien : « La plus secrète mémoire des hommes », m.e.s. Aristide Tarnagda

Mardi 15 novembre  2022 19h 30 Tropiques-Atrium

Parlez-nous de la genèse de ce projet et des défis entourant l’adaptation du volumineux roman de Mohamed Mbougar Sarr au théâtre.

Aristide Tarnagda : L’écriture de Sarr convoque de la complexité et c’est ce que j’aime beaucoup. Elle habite les hommes et les femmes de son continent par sa beauté et sa justesse. Elle est à la fois incisive et crue, profonde et ancrée dans les problématiques africaines et mondiales. En cela, elle nous restitue notre humanité en nous replaçant dans l’universel.

En 2020, j’ai adapté au théâtre le premier roman de l’auteur, Terre ceinte. Je voulais initialement proposer au FTA (Festival TransAmériques) une traversée de son œuvre par le biais des figures féminines de ses romans, qui me touchent beaucoup. Mais nous avons finalement choisi de partir d’un texte ancré dans l’actualité.

Dans un entretien accordé à France Culture, les griots et hommes de cinéma Dani et Sotigui Kouyaté affirmaient que « L’Afrique ne sait plus écouter ses vieux ». Que pensez-vous de cette déclaration et qu’y a-t-il à ce sujet dans La plus secrète mémoire des hommes ?

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« La plus secrète mémoire des hommes », de Mohamed Mbougar Sarr, m.e.s. Aristide Tarnagda

Mardi 15 novembre 19h30 – Salle La Terrasse

Création

Texte: Mohamed Mbougar Sarr
Adaptation, mise en scène: Aristide Tarnagda
Avec: Odile Sankara, Aristide Tarnagda
Musique: Antoine Berthiaume
Lumières: Daniel Zoungrana

Production : Théâtre Acclamations
Coproductions : Festival TransAmériques et Association Récréâtrales (Burkina Faso)

Suivre les mots à la piste

Aristide Tarnagda et Odile Sankara, deux voix immenses du théâtre burkinabè contemporain, signent une lecture théâtrale du roman de Mohamed Mbougar Sarr, La plus secrète mémoire des hommes (Goncourt 2021). Véritable odyssée bâtie autour d’un enchâssement de récits, ce livre haletant court sur un siècle et trois continents. Du Sénégal à la France en passant par l’Argentine, l’auteur pose avec un humour mordant la question de l’authenticité et du pouvoir de la littérature.

Par sa complexité, son énergie narrative et sa manière d’interroger la transmission des savoirs dans un contexte mondial, le roman de Sarr, profondément humain, déjoue le face-à-face traditionnel entre Afrique et Occident…

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« Trois femmes et la pluie », m.e.s. Laurent Fréchuret

Vendredi 18 novembre à 19h 30 / Tropiques-Atrium
Textes de Rémi De Vos, Carole Fréchette, Daniel Keene
Synopsis :
Trois femmes et la pluie est un triptyque d’auteurs pour incarner trois âges d’une femme qui n’est ni tout-à-fait la même, ni tout-à-fait une autre et qui traverse le temps, avec émotions, drames, humour et rythme propre à la pulsion de jeu et de vie. C’est un voyage de son adolescence en révolte, affrontant ses parents pour accéder à sa floraison, jusqu’à l’âge mûr lui offrant l’éveil et la conscience de quelque chose de nouveau, en passant par sa découverte à la quarantaine, de la marchandisation des corps et des âmes par une société en cours de déshumanisation. Les aventures d’une femme ordinaire et extraordinaire à la fois qui nous donne des armes pour affronter le monde comme il va et comme il ne va pas, pour continuer le dialogue humain.
Note d’intention :
Notre recherche sur les cartographies de l’intime m’a amenée à commencer ce travail à partir du paysage de mon propre corps de femme de cinquante-six ans. Tous ces morceaux de moi-même éparpillés ici et là dans le paysage de ma vie.

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« La nuit caribéenne » mise en scène par Ewlyne Guillaume, ou l’art du ratage !

Comment passer à coté d’un texte!

— Par Roland Sabra —

Tout commence par un poncif. À l’entrée du spectateur ils sont déjà sur scène, Frantz l’aîné sur un bidon et Georges, le cadet, sur une poubelle, face à la salle, de part et d’autre d’un vague échafaudage. Visibles, mais pas pour autant présents. Stanislavski parlait des acteurs qui sont sur scène mais qu’on ne voit pas. La pièce, écrite par Alfred Alexandre, se construit autour du thème de la trahison. Ils sont frères et se sont engagés dans le service d’ordre d’un leader politique, en espérant, la victoire acquise, intégrer les forces de l’ordre institutionnelles, ou obtenir une quelconque reconnaissance. Le leader a trahi, il est passé du coté de l’ennemi. Les deux frères sont des laissés pour compte des promesses d’intégration sociale inaccomplie. Cette trahison politique redouble une autre, familiale celle-là. Frantz est un salop. Il a violé une femme, l’a tué, mis le feu à sa masure pour faire disparaître le corps, et fait endosser l’incendie par son petit frère, en lui confiant au moment de la découverte du crime une boite d’allumette.

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Danse : « Demain c’est loin » par le groupe Grenade

— Par Selim Lander —

Que peut-on bien faire avec des apprentis danseurs dont les âges s’échelonnent entre 12 et 18 ans ? Un spectacle de fin d’année qui récoltera les applaudissements plus ou moins enthousiastes des parents et des quelques amis rameutés pour la circonstance, voilà sans doute, en effet, à quoi il est prudent de s’attendre. Alors comment se fait-il que dans la bonne ville d’Aix, le « Grand théâtre de Provence » qui ne vole pas son nom avec ses 1400 places puisse faire le plein deux soirs de suite jusqu’aux balcons avec un spectacle proposé par les élèves d’une école de danse ? En l’occurrence le Groupe Grenade créé à Aix par Josette Baïz en 1992. Il rassemble actuellement une cinquantaine d’enfants et d’adolescents issus en majorité des « cités » et présente des spectacles qui circulent bien au-delà du berceau natal.

Ils sont quarante-deux à se produire dans Demain c’est loin, quarante-deux qui ont dû travailler très dur pour atteindre un niveau que des professionnels autoproclamés pourraient leur envier. Ils se partagent entre les trois pièces du programme, certains appelés à se produire dans deux d’entre elles, chacune faisant intervenir une vingtaine de danseurs.

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Korzémo : les rencontres de novembre

À Ducos, Korzémo est une école d’apprentissage artistique unique en Martinique. On y transmet, sous un même toit, l’art de la danse urbaine, du jazz, du chant, du théâtre et de la comédie musicale. Les enseignantes et enseignants intervenants sont des professionnels en activité et donc riches de leurs expériences mais aussi de leurs propres recherches artistiques.

À Korzémo, chaque élève est dans sa singularité ; et quelque soit son niveau, l’objectif est avant tout de faire éclore et grandir, car il n’est pas question d’apprendre à reproduire des sons ou des gestes, mais bien d’accompagner et d’affirmer les siens.

Située dans la zone de Champigny de Ducos, cette école est à un endroit central et facile d’accès.

Vendredi 11 novembre

16h – Espace Korzémo – Ducos

Écrire pour le jeune public avec …

CAYA MAKLÉLÉ

Quelle approche différente un auteur doit-il avoir lorsqu’il écrit pour le jeune public ?

Caya Makhélé est écrivain congolais et metteur en scène. Il a publié des romans, de la poésie, du théâtre, des essais et a été lauréat de nombreux prix. Ses livres consacrés à la jeunesse : Une vie d’éléphant (1987), Le Voyage inattendu (1989), Les Aventures de Kimboo, Boubou et Ako (1989), Le Vieil Homme et le Petit Garnement (1992), L’Enfant sorcier (2000) …

Ce projet d’écriture inscrit les personnages dans un univers intérieur complexe.

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« La Nuit caribéenne », d’Alfred Alexandre, m.e.s. Ewlyne Guillaume, jeu Serge Abatucci & Philippe Calodat

Jeudi 10 Novembre 2022 – 19h30 Tropiques-Atrium

Texte : Alfred Alexandre
Mise en scène : Ewlyne Guillaume
Avec : Serge Abatucci, Philippe Calodat
Crédit photo : Ronan Lietar

Création 2022
Ils sont au chômage après avoir exercé le métier de « dogues » : hommes de main d’un parti politique. Deux frères de sang, deux « frères de couleur », deux dogues, deux chiens errants, chiens parmi les chiens… Chiens sans maîtres : voilà le malheur !
Frantz, est « l’éternel serviteur ». Collé à son île, il est inscrit dans la punition, la privation. Il choisit la vie à petit prix.
Quant à Georges, tout indique sa fragilité vitale, il est incapable de s’émanciper de sa souffrance, il est « otage de sa propre douleur ».
La pièce au-delà du « drame de la jalousie fraternelle » se termine par le meurtre de Georges tué par son frère… Dans une société au bord du précipice, il ne nous resterait donc plus qu’à nous entre dévorer ? Ou bien, s’agirait-il ici, de la venue annoncée des quatre cavaliers de l’apocalypse : vecteurs de bouleversements féconds ?

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Les Chœurs des Outre-Mer

Le 11/11/2022 23h20 sur la 3

Présenté par Mareva Galanter et Juan Massenya
Réalisation Julien Faustino
Production Marie-Pierre Bousquet
2021 – 60mn – Français
Directeur musical Tony Chasseur
En collaboration avec Blabla Prod (Réunion), Pacific TV (Polynésie Française), Nautile Productions (Nouvelle Calédonie), Tic Tac Prod (Guyane), Dream Master (Martinique), Passerel (Guadeloupe), 2nzena Studio (Mayotte), Saint-Pierre et Miquelon la 1ère
Chorales Amadeus (Réunion), Noons Tané (Polynésie Française), l’Ensemble Vocal de Nouvelle-Calédonie, les Choeurs en Fête (Guyane), Arpège (Martinique), les Baladins (Guadeloupe), Madrassati Sania (Mayotte), Donum Dei (Wallis et Futuna), la Chorale de Miquelon, Gospel pour 100 voix (Paris)

Synopsis :
Axe Sud Production vous embarque pour un tour du monde musical extraordinaire au cœur de la France des grands larges rythmé par leurs chants choraux ! Et tout ça… depuis votre canapé !
Prenez place dans ce voyage merveilleux dans les chœurs des Outre-Mer avec, aux commandes du navire, Mareva Galanter et Juan Massenya.
Ce n’est pas moins de 10 chorales qui se passent le témoin. De Wallis-et-Futuna à Mayotte, de la Guyane à Saint-Pierre et Miquelon, de Tahiti à la Guadeloupe en passant par Paris, 10 chorales se donnent le la pour vous faire voyager et découvrir leurs territoires.

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« Chroniques agricoles » : Jardin créole & Terres au féminin, de la Cie Kaméléonite

Samedi 12 novembre à Saint-Joseph
La Compagnie Kaméléonite est heureuse de vous convier à la représentation des Chroniques agricoles, danse et art de la parole :
samedi 12 novembre à 19h30
Centre culturel Marcé à Saint-Joseph
Accès : N4 – Quartier Belle Etoile 97212 Saint-Joseph
Accès libre sur réservation au 0596 57 60 06.
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole (création 2020) 23’ et Terres au féminin (création 2022) 30’.

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Le succès des deux premières Chroniques agricoles, initiative d’écriture artistique à partir de notre actualité agricole, nous inspire à nouveau cette année pour parler de la place frontale des femmes dans le champ agricole, qu’il soit traditionnel ou innovant.
Après trois résidences de création (Saint-Pierre, Le Lorrain, Saint-Joseph) Terres au féminin sera présentée pour la première fois au public dans sa forme de 30 ‘.

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« Tori et Lokita », un film des frères Dardenne

Tori et Lokita
1h 29min / Drame
De Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne
Par Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne
Avec Pablo Schils, Joely Mbundu, Alban Ukaj
Synopsis :
Tori et Lokita, arrivés seuls d’Afrique, découvrent la drôle de vie qui les attend dans leur pays d’exil, la Belgique. Ils se sont rencontrés en traversant la Méditerranée, et sont devenus inséparables, frère et sœur de cœur. Tori, qui était considéré comme un enfant sorcier dans son pays d’origine, le Bénin, s’est vu reconnaître un statut de réfugié. Mais Lokita ne parvient pas à obtenir les papiers qui lui donneraient le droit de vivre en Belgique et d’entamer la formation d’aide-ménagère dont elle rêve…
La presse en parle :
Le Parisien par La Rédaction
Une fois de plus, les Dardenne touchent en plein cœur avec ce long-métrage d’une actualité brûlante.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Luc et Jean-Pierre Dardenne retracent le parcours de deux jeunes migrants en Belgique confrontés aux réseaux de l’économie souterraine. (…) Un film âpre et émouvant qui s’impose comme le sommet de leur filmographie.

Marie Claire par Emily Barnett
Une œuvre qui vient percuter notre regard et y laisser une empreinte indélébile.

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Le spectacle vivant au défi de la transition écologique

Par Fabienne Darge

« Bonsoir tout le monde, et bienvenue au Théâtre de la Bastille. Vous venez de voir le prologue de Danses pour une actrice, un spectacle de Jérôme Bel. Vous avez sans doute remarqué qu’on ne vous a pas distribué de programme ce soir. En effet, pour des raisons d’écologie, la compagnie Jérôme Bel a décidé de ne plus en imprimer. Je vais donc “performer” le programme pour vous. »

Ce soir de la mi-octobre, la grande actrice belge Jolente De Keersmaeker emballe le public, en mettant en scène avec humour l’engagement écologique du chorégraphe Jérôme Bel. Elle enchaîne : « Nous avons tenté de limiter autant que possible notre consommation d’énergie. Au cours de ce spectacle, nous utiliserons 1,1 kilowattheure, ce qui correspond à passer l’aspirateur pendant plus ou moins une heure. J’ai moi-même imaginé les costumes, en puisant dans ma propre garde-robe. » Eclat de rire général.

Jérôme Bel a été un des premiers, dans le spectacle vivant, à s’engager concrètement sur la question écologique, en refusant notamment de prendre l’avion pour les tournées de ses spectacles – un engagement qui a fait baisser son empreinte carbone d’environ 99 %.

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Le combat des « colleuses », militantes contre les féminicides, à l’honneur dans le documentaire « Riposte féministe »

Avec leurs affiches artisanales, elles ont contribué à sensibiliser sur les violences dont les femmes sont victimes, telles que les féminicides. Leur lutte est au cœur d’un documentaire qui sortira en salles mercredi 9 novembre.

Après les murs des villes, les salles obscures : le combat des « colleuses », ces militantes qui ont contribué avec leurs affiches artisanales à la prise de conscience publique autour des féminicides notamment, est au centre du documentaire Riposte féministe, en salles mercredi 9 novembre.

« La voix de celles qui n’en ont plus »

Quelques-unes de ces « colleuses », vêtues de noir en signe de deuil, avaient déjà marqué en mai dernier le Festival de Cannes, où ce film était projeté hors compétition, en déroulant sur le tapis rouge les noms de dizaines de victimes de féminicides. « Céline, défenestrée par son mari », « Présumées menteuses », « Même mon chien comprend quand je lui dis non », « Mon corps, mon choix, et ferme ta gueule »… Ce sont ces messages plaqués sur des murs dans toute la France, sur feuilles A4 blanches, qui ont d’abord interpellé les documentaristes Marie Pérennès et Simon Depardon, fils de Raymond, le légendaire photographe et réalisateur.

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« Riposte féministe », un long-métrage de Marie Perennès, Simon Depardon

Synopsis
Élise à Brest, Alexia à Saint-Étienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !

Sortie en France : 09/11/2022

Riposte féministe, Simon Depardon et Marie Perennès dans les pas des colleuses en lutte

— Par Benoit Pavan

Dans Riposte féministe, Simon Depardon et Marie Perennès vont à la rencontre de collectifs féministes à travers la France pour recueillir la parole des militantes et filmer leur combat quotidien pour se réapproprier l’espace public grâce aux collages. Ils signent un documentaire important qui donne les clés d’un mouvement porté par une inaltérable détermination.

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de réaliser ce film ?

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Les Théâtrales de Novembre

Du 8 au 14 novembre 2022 en Martinique

« Les Théâtrales de Novembre” sont une manifestation littéraire axée sur les écritures théâtrales contemporaines. La manifestation permet au public de mieux connaître le corpus théâtral contemporain, d’échanger avec les auteurs et autrices invité.e.s, de se familiariser avec leurs textes lus par des comédiens et des comédiennes professionnel.Ie.s, de se procurer et de se faire dédicacer leurs œuvres.

Genèse du projet
Depuis plusieurs années, ETC Caraïbe, le CRILLASH et le département de Lettres et Arts, Université des Antilles (UA), organisent des rencontres d’auteur.e.s de théâtre, intitulées “Paroles d’auteur.e.s”.
Ces rencontres, destinées prioritairement aux étudiant.e.s mais ouvertes au grand public, ont permis de rendre plus accessible le travail d’artistes issu.e.s du pays ou venu.e.s d’autres territoires (République Tchèque, Togo, Guadeloupe, La Réunion, Côte d’ivoire, Canada, …)
Depuis 2021, les « Paroles d’auteur.e.s » sont devenues Les Théâtrales de Novembre – Rencontres des écrivaines et écrivains de théâtre.

DU 24 OCTOBRE AU 07 NOVEMBRE FAC DE LETTRES / RÉSIDENCES ETC CARAÏBE À L’UNIVERSITÉ
Les metteur.e.s en scène du festival et leurs équipes répètent à l’université.

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Kenny Sinapayen

Jeudi 3 novembre 2020 à 19h 30 Salle Frantz Fanon

Guitariste et chanteur, Kenny Sinapayen est de retour avec l’album Voyage
Entre jazz et musique caribéenne venez découvrir son concept Watalibi
(Salle Frantz Fanon)

Wata-Libi

Chant, guitare : Kenny Sinapayen
Chœur, chant : Tatiana Baudrier
Guitare : Hector Désiré
Basse : Philippe Burdy
Batterie : Guillaume Bernard
Percussions : Claude Jean-Joseph
Piano : Léo Lancry
Flûte : Mario Masse
Sax : Antoine John Mathieu
Trombone, chœur : Alain Geneviève

Crédit photo: Jean-Louis Nguyen

Depuis une quarantaine d’années Kenny Sinapayen se produit sur les scènes martiniquaises comme chanteur et guitariste. Musicien éclectique, il pratiques tous les styles. En 2012, il a participé au Martinique Jazz Festival.

Imprégné de la culture et de la musique martiniquaises Kenny Sinapayen reste un enfant de Martinique influencé par les îles voisines, un Caribéen… Un artiste à l’écoute des musiques et cultures du monde qui enrichissent son univers.

Aujourd’hui ce cheminement a créé le concept WATA-LIBI avec l’album Voyage, qui est l’aboutissement de ce parcours artistique. Un ensemble de compositions à découvrir lors de ce concert.

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Où est Leïla ?

À propos de « La Ballade de Leïla Khane » adaptée par Anne-Alex Psyché

— Par Roland Sabra —

Louis Aragon, dans Le Fou d’Elsa, s’inspirant du poème Medjoûn et Leïla de Jâmi (1414-1492), réinvente l’histoire de Leyla et Medjnûn en la transposant dans la Grenade de l’Andalousie arabo-musulmane du XVe siècle finissant. Le décalque est clairement revendiqué puisqu’en arabe « Fou de Leyla » se dit Medjnoun Leyla et « Fou d’Elsa » Medjnoun Elsa. Il met en scène, dans le contexte dramatique de la chute de Grenade, en 1490-1492, coïncidant avec la découverte de l’Amérique, la société andalouse, mêlant musulmans et juifs pétris de rationalisme.

La réinterprétation du mythe par Alfred Alexandre, tisse le lien entre la Carthagène des Indes, important centre de traite des esclaves et de transit de l’or issu des pillages des empires aztèque et inca, or destiné à l’Espagne et La Carthage tunisienne que Rome accusa longtemps de sacrifier des enfants, pratique qui va initier, dans les familles de notables, la coutume d’adopter un enfant d’esclave pour cet usage.

Revenons sur le mythe.

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Jerry Lee Lewis, légende du rock’n’roll, connu pour le titre « Great Balls of Fire », est mort à 87 ans

Jerry Lee Lewis, né le 29 septembre 1935 à Ferriday (Louisiane) et mort le 28 octobre 2022 dans le comté de DeSoto (Mississippi), est un chanteur-pianiste américain de rock ‘n’ roll, rockabilly, gospel, honky tonk, blues et de country.

Pionnier du rock ’n’ roll, Jerry Lee Lewis est surnommé « The Killer » (« le tueur ») ; il impose un style rapide et énergique, tant au piano qu’au chant, livrant des prestations scéniques électriques et n’hésitant pas à frapper le clavier avec ses poings ou ses talons, ou même à jouer debout. Volontairement provocateur et outrancier, il va jusqu’à mettre le feu à son piano à la fin d’un concert, ce qui forge sa réputation de « bad boy » (« mauvais garçon ») du rock ’n’ roll.

Plusieurs de ses titres sont devenus des classiques, comme Great Balls of Fire, Whole Lotta Shakin’ Goin’ On, High School Confidential, Breathless, It’ll Be Me ou sa version de What’d I Say.

Sa vie, parsemée d’excès en tous genres et sa carrière décisive dans l’histoire du rock ont fait l’objet d’une adaptation au cinéma avec le film Great Balls of Fire!

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« La Ballade de Leïla Khane » adaptée par Anne-Alex Psyché

Par Selim Lander —

Elle elle s’appelle Leïla Khane
Et la grâce où je l’exile lui donne le courage des vents du large

Les Martiniquais connaissent bien Alfred Alexandre (né en 1970 à Fort-de-France) essayiste, romancier et auteur de théâtre, sans oublier son action en faveur des auteurs martiniquais au sein de l’association ETC (Écritures Théâtrales Contemporaines) – Caraïbe qu’il préside. La Ballade de Leïla Khane ne se rattache à aucun des genres précédents. Dans ce long poème amoureux, une certaine Leïla s’adresse à son amant, lequel rapporte ses paroles, d’où l’anaphore « Leïla dit ».

Leïla promène (ou « balade ») son interlocuteur des îles du Rosaire en face de Carthagène des Indes en Colombie, jusqu’à Santa-Maria au nord du pays, et au-delà jusqu’à Carthage dans l’actuelle Tunisie. Elle ne vient pourtant pas de l’antique Carthage, laquelle a donné son nom à la Carthagène espagnole et par ricochet à celle de Colombie. Comme l’indique l’auteur dans le prologue, son prénom évoque l’héroïne d’un conte arabo-musulman, qui rendit fou d’amour le poète Qaïs au point qu’on le surnomma « Majnoun Leïla » (le fou [d’amour] de Leïla).

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« Wopso! », de Marius Gottin, m.e.s. José Exélis, avec Émile Pelti & Charly Lérandy

Samedi 29 Octobre – 19h30 / Salle Frantz Fanon
Texte : Marius Gottin
Mise en scène : José Exélis
Avec : Émile Pelti, Charly Lérandy
Dans le hall de l’aérogare, Fulbert et Auguste attendent l’heure de départ de leur avion. La salle d’embarquement devient alors un espace de paroles.

Extrait d’un article du 22 avril 2007 (Madinin’Art) :
Wopso!
Au programme Wopso ! de Marius Gottin mis en scène donc par José Exélis. Wopso est une interjection, qui ne veut rien dire, donc polysémique à souhait et qui ponctue les discours manifestes de deux vieux messieurs, dans un improbable hall d’aérogare de Fort-de-France dans l’attente d’un départ incertain pour Sainte-Lucie. Deux vieux clowns comme une vie en transit, pris dans l’impasse du temps qui passe et qui bientôt seront jetés sur les rivages de la mort. Que faire quand il n’y a plus rien à faire? Dire ce qui n’a jamais été dit et qui a toujours été su dans l’émotion, la colère et l’amour. L’amour de ces deux là, pour sûr qu’ils s’aiment Fulbert et Auguste, sinon la détestation ne serait pas si grande, mais aussi l’amour pour les femmes, ces fantômes qui les hantent de n’avoir jamais su les toucher du mot juste.

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« La ballade de Leïla Khâne », texte d’Alfred Alexandre, m.e.s. Psyché Anne-Alex

  Jeudi 27 & samedi 29  octobre à 19h. Vendredi 28 octobre à 9h (spécial scolaire) au T.A.C.

La Compagnie KUUMBA régit par l’association Ujima Spectacle présente sa première création théâtrale.
Metteur en scène : Psyché Anne-Alex
Avec
Psyché Anne-Alex (conteuse)
Yannick Eugène (la voix du désert et voix off de Majnoun)
Lindy Callegari (Leila Khane)
Création lumière : Vivianne Vermignon

Regard extérieur / mise en scène : José Exélis

La ballade de Leïla Khane est un grand poème ou peut-être un étrange bateau. Leïla nomme l’absence. Cette légende fait de l’amour une île qui évite aux amants la mort et la folie. C’est encore Leïla qui dit l’exil, les ports, les déserts, les océans et les villes.

Leïla dit que certains jours nos îles meurent
l’après-midi au bord de l’océan
Leïla dit que depuis qu’elle m’a aimé
sa soif est une soif d’îles qui nagent vers les continents
Leïla dit que longtemps elle a cru ne jamais mériter
même la caresse d’un grain de sable
cherchant du bout des doigts l’amour sur son visage

Point de vue de l’auteur

« La ballade de Leïla Khane est une variation autour du mythe de Laylâ et Majnoun

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