Catégorie : Arts de la scène

Le dernier film du cinéaste iranien emprisonné Jafar Panahi à l’affiche en Martinique

Le film Aucun ours (No Bears), de Jafar Panahi, prendra l’affiche vendredi [en Martinique] alors que le cinéaste iranien est emprisonné dans son pays natal depuis le mois de juillet 2022. En réalisant cette œuvre, il a défié une cinquième fois une interdiction, imposée par le gouvernement, de faire des films pour une période de 20 ans.

Au mois de juillet, Jafar Panahi s’est rendu dans le bureau du procureur de Téhéran pour se renseigner sur le dossier de Mohammad Rasoulof, un autre cinéaste iranien arrêté pour troubles à l’ordre public. Les autorités en ont profité pour l’arrêter et l’emprisonner lui aussi, en se basant sur une condamnation datant de 2010.

Condamné pour propagande contre le régime, il avait écopé à l’époque d’une peine de 6 ans de prison assortie d’une interdiction de réaliser ou d’écrire des films, de voyager ou de s’exprimer dans les médias pour une période de 20 ans. Il continuait cependant à travailler et à vivre en Iran alors qu’il était en liberté conditionnelle.

Les œuvres de Jafar Panahi sont des exemples manifestes de résistance artistique et reflètent clandestinement les mécaniques de la société iranienne.

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« Vanille », un film de Guillaume Lorin

Samedi 7 janvier – 15h  Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

— Par Guillaume Lorin, Aurore Auguste —
Avec Marie-Eva Phaan, Macéo Carole, Tricia Evy
2 février 2022 en salle / 0h 43min / Animation

Synopsis :
« Vanille » (31′) est précédé des courts-métrages : « Kiko et les animaux » (7’30’’) et « Ton français est parfait » (4’12’’)
Petite parisienne fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, île d’origine de sa maman, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondissements !

La presse en parle :
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
Riche en rebondissements, surprenant et drôle, Vanille est un divertissement ludique parfait pour toute la famille.

La Croix par La rédaction
Un conte initiatique et fantastique qui aborde, avec délicatesse et humour, la question de l’identité et le travail de deuil.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Avec ses deux courts en complément de programme, Vanille offre un message aussi beau sur la forme qu’édifiant par son thème d’une brûlante actualité appelant, sans mièvrerie ni moralisme, à accepter la différence entre humains mais aussi avec les animaux.

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« Saint Omer », un film d’Alice Diop

Lundi 16 janvier à 18h / Tropiques-Atrium

Saint Omer d’Alice Diop
Première mondiale : Lion d’Argent, Grand prix du Jury, Meilleur Premier Film, à la Mostra de Venise 2022.
France – 2022 – 2h02
Avec Kayije KAGAME, Guslagie MALANDA, Valérie DRÉVILLE, Aurélia PETIT, Xavier MALY, Robert CANTARELLA, Salimata KAMATE, Thomas DE POURQUERY

Synopsis :
Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent la grande question universelle […] de notre rapport à la maternité ».

La presse en parle :

Bande à part par Olivier Pélisson
Cheffe d’orchestre captant la note juste de chaque soliste et de chaque fil formel et narratif, au service de son propos, Alice Diop atteint ici un très haut niveau de cinéma humaniste et politique.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film bouleversant.

Elle par Françoise Delbecq
Une première fiction magistrale.

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« Aucun ours », un film de Jafar Panahi

Vendredi 6  Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2022
De Jafar Panahi – 1h 47min / Drame – Iran
Avec Jafar Panahi, NaserHashemi, Vahid Mobasheri

Synopsis :

Un metteur en scène venant de Téhéran est hébergé dans un village proche de la frontière nord Iranienne. Il réalise avec son équipe à distance, par téléphone et écran interposés à l’aide d’une connexion visio Internet, un film qui se déroule dans la Turquie proche et dans lequel un couple tente de fuir à l’aide de faux passeports. En parallèle, il se retrouve à son corps défendant au milieu d’un conflit qui agite le village : une histoire d’amour secrète, remettant en cause une promesse de mariage établie au nom de la tradition, qu’il aurait mise à jour en faisant des photos…

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
« Aucun ours » est d’une richesse thématique et formelle inépuisable, une mise en abyme imparable.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Le niveau d’urgence, de douleur et de frustration crie dans chaque plan du film et plus particulièrement dans un fragment saisissant où Panahi ne parvient pas à enjamber la ligne invisible pour quitter son pays.

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Guy Vadeleux présente Lavi-a chanjé, maléré ka pran fè

Samedi 7 Janvier – 19h30 & Dimanche 8 janvier – 17h / Tropiques-Atrium

Après une période extrêmement difficile et anxiogène et particulièrement pour le monde artistique, Guy Vadeleux renoue avec un public fragilisé, qui a besoin de retrouver le chemin des loisirs et de la culture. L’artiste présente une production riche en couleurs et en créativité tant musicale que scénographique.

Ce spectacle permettra de découvrir son nouvel opus Guy Vadeleux à l’Atrium, qui est un hommage aux rythmes et aux créations chorégraphiques de toute la diaspora. Il rendra aussi hommage à des personnes ayant joué un rôle clé, tant dans sa vie artistique, que dans ses spectacles : Jacky Bernard, Mme Loties et d’autres… Des personnes qui aujourd’hui, ne sont plus…

Dans un objectif de défense du patrimoine culturel martiniquais, cette nouvelle réalisation se déclinera en plusieurs temps forts avec des invités prestigieux.

Chant : Guy Vadeleux
Piano, chant : Guy-Marc Vadeleux
Clavier : Lenny Ragot          
Basse : Jean-Marc Albicy    
Batterie : Dominique Bougrainville
Percussions : Micky Télèphe           
Clarinette, sax : Jonathan Charles  
Chacha : Jacques Jean-Louis          
Piano : José Privat    
Accordéon : Roro Kaliko
Violons : Johann Jean-Alexis, Thomas Raso, Jean-Damien Poullet
Chœurs, chants : Claudine Pennont, Marie-Lyne Malmain, Max Télèphe, David Placide
Invités : Jean-Michel Cabrimol, Ralph Thamar, Ballet Couleur Métisse

4 ans après, Guy Vadeleux est de retour à Tropiques Atrium !

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« L’innocent », un film de Louis Garrel

Jeudi 5 Janvier – 18h30 / Vendredi 6 janvier – 16h30 / Tropiques Atrium

Synopsis :

Quand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique.
Épaulé par Clémence, sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec Michel, son nouveau beau-père, pourrait bien offrir à Abel de nouvelles perspectives…

La presse en parle :

La Voix du Nord par Christophe Caron
Louis Garrel, acteur et réalisateur, signe un formidable film de casse et réussit le croisement audacieux entre la chronique familiale, le polar burlesque et la comédie romantique. Qu’est-ce que c’est drôle !

Le Journal du Dimanche par La rédaction
Un braquage rocambolesque et joussif, fort de ses six personnages, tous bien inspirés, tour à tour loufoques, perspicaces, émouvants.

Le Parisien par La Rédaction
Louis Garrel mélange ici comédie sentimentale, polar et film d’espionnage, et nous régale avec des séquences hilarantes et d’autres, hyper inspirées, éperdument romantiques.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
De filatures façon Panthère rose en repérages foireux, de marivaudages à double détente en surprises foldingues, ce bijou de drôlerie explore avec finesse les sentiments filiaux et amoureux.

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« Ghost Dog, la voie du samouraï », un film de JIm Jarmush

Les jeudis 5 & 12 janvier à 16h 30 / Tropiques-Atrium
Par Jim Jarmusch
Avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman
Titre original Ghost Dog: The Way of the Samurai
6 octobre 1999 en salle / 1h 56min / Policier, Drame, Thriller
Date de reprise 14 décembre 2022

Synopsis :
Dans l’État du New Jersey, plus précisément dans la ville de Jersey City, un tueur à gages afro-américain vit selon les préceptes du Hagakure, code d’honneur des samouraïs du Japon médiéval. Il vit seul, très simplement, en nourrissant ses pigeons, se faisant appeler « Ghost Dog », littéralement en français « chien fantôme » ou « chien invisible ». Son sauveur à la suite d’un incident survenu huit ans auparavant, qu’il considère comme son « Maître », fait partie de la mafia italienne locale. Quand la fille du « Parrain » devient le témoin d’un des contrats de « Ghost Dog », celui-ci semble alors bien gênant pour les mafieux qui décident de s’en débarrasser au plus vite.

La presse en parle :

Cinopsis.com par Olivier Guéret
Ghost Dog est une œuvre zen, ludique, non dépourvue de profondeur qui mélange savamment l’humour décalé et le film noir.

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« Vivre », un film d’Oliver Hermanus

 Jusqu’au 8 janvier / Horaires ci-après / en V.O. / Madiana

Par Kazuo Ishiguro, Akira Kurosawa
Avec Bill Nighy, Aimee Lou Wood, Alex Sharp (II)
Titre original Living

Synopsis :
1953. Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre mondiale. Williams, fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire. Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence. Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie.

La presse en parle :
Bande à part par Hélène Robert
Usant subtilement d’expressions minimalistes, Bill Nighy (Mr. Williams) incarne magistralement l’apathie existentielle et le sentiment d’être éloigné de tous, y compris de lui-même.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Avec un merveilleux sens du cadre et de la photo, Oliver Hermanus, jeune réalisateur sud-africain de 39 ans, rafraîchit le classique de Kurosawa sans perdre toute la réflexion sur le sens de la vie.

Télérama par Guillemette Odicino
Pierre angulaire, magnifiquement anguleuse, de ce grand film contre le froid des sentiments, Bill Nighy s’impose comme un véritable monument britannique : fascinante est sa capacité à provoquer un torrent d’émotions avec une infime lueur d’enfance retrouvée sur son visage de « zombie », ou un minuscule rire qui fait tressauter ses épaules de grand héron décharné.

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La Ribotte des petits – édition 2022

— Par Selim Lander —

Compte rendu de deux spectacles du programme

Ouni

Hasard ? Après Le Petit Garde rouge vue sous d’autres cieux (1), voici une autre pièce qui fait appel à un dessinateur, installé à cour sur le plateau et que l’on voit au travail grâce à la vidéo, tandis qu’un musicien bruiteur se trouve, pour sa part, à jardin. Il ne s’agit plus cependant, cette fois, d’illustrer l’histoire qui est racontée par un comédien mais de jouer par le dessin avec une acrobate spécialiste du mât chinois. Un spectacle d’abord visuel, donc, même si la musique de Jérôme Cury a son importance.

Le « bédéiste », Christophe Coronas dit « Cécil » (2) dessine ou peint sur des feuilles volantes des décors : un centaure, un oiseau, un arbre mort qui se couvrira à la fin de feuilles et de fruits, la réussite du spectacle dépendant de la parfaite coordination entre la main du dessinateur et les mouvements d’Ode Rosset, l’acrobate accrochée à son mât. Par exemple, sur la photo ci-dessus. O. Rosset se blottit dans la fourche de l’arbre dessiné par Cécil.

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« Don Giovanni » par Carib’Opéra : un pur plaisir!

— Par Roland Sabra —

Ils viennent en Martinique depuis quelques temps. En 2016 ils étaient déjà là. En 2017 plus de 1500 spectateurs avaient assisté, avec ferveur, aux concerts qu’ils avaient donnés au Lamentin, à Fort-De-France et au Morne Rouge. En 2018 ils nous ont offert « Le mariage du Diable ou l’ivrogne corrigé » d’après Christoph Willibald Gluck (assez souvent présenté en Martinique). En 2018 ils programmaient «  La Flûte Enchantée ». Et puis Covid Oblige…

Toujours est-il que ce sont des dizaines de milliers de spectateurs qui depuis leurs débuts, les suivent, les scrutent et les acclament, émerveillés par cette foi inébranlable qu’ils ont dans les arts de la voix. « Ils », s’appellent Carib’Opéra et se présentent sur leur site comme «un regroupement d’artistes lyriques professionnels originaires des Antilles et de Métropole, issus des grandes écoles de musique de France et d’Europe. Ce collectif a pour vocation de fédérer des artistes lyriques et instrumentistes classiques ultramarins autour de projets issus de l’Outre-mer, du bassin caribéen et de Métropole pour offrir au public le meilleur de l’activité artistique et promouvoir l’art lyrique, diffuser les spectacles, transmettre cet art et faire émerger ainsi les vocations dans nos régions.

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« Ruptures », un film d’Arthur Gosset

Projection débat le Mercredi 14 Décembre à 16h00 au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie

Dans le cadre de la Semaine de l’IAE, l’URSIAE Martinique organise une projection-débat sur le thème de l‘Engagement écologique et social.

Le film RUPTURES a reçu le prix « coup de cœur du jury » du Festival International du Film Écologique et Social de Cannes 2021

Les places étant limitées, nous vous invitons à vous inscrire via ce formulaire en ligne et à relayer l’information dans votre réseau.

Inscrivez-vous vite ! 

Synopsis :

Leur destin était bien tracé : de brillantes études, la promesse d’un bon job et d’un gros salaire. Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Aurélie, Maxime, Hélène, Emma, ou Romain sortent de Polytechnique, de Sciences Po, de Centrale ou d’écoles de commerce. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Ce film raconte leur histoire. Pendant un an, le jeune réalisateur Arthur Gosset, lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi le parcours de six jeunes, leurs décisions parfois difficiles, leurs ruptures souvent douloureuses et leur courageux choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte.

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«  Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir », à voir et à entendre!

Felwine Sarr, encore un effort  si vous voulez être fanonien!(*)

— Par Roland Sabra —

Pour Felwine Sarr, économiste, philosophe, musicien, chanteur, poète, la scène d’un théâtre est non seulement le lieu de convergence de toutes ces qualités, mais aussi l’espace de rencontres improbables ou imaginaires, comme celle qu’il propose dans «  Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir » entre le poète français René Char (1907-1988) et le psychiatre et essayiste martiniquais Franz Fanon (1925-1961). Tous deux ont cette particularité d’avoir dépassé à un moment de leur vie le plein engagement de leur corps dans l’écriture par sa mise en danger physique et réelle dans un combat contre le nazisme. René Char écrit en 1941 :« Certes, il faut écrire des poèmes, tracer avec de l’encre silencieuse la fureur et les sanglots de notre humeur mortelle, mais tout ne doit pas se borner là. Ce serait dérisoirement insuffisant…». La guerre terminée il retournera à la poésie. Une poésie qui love son expression privilégiée dans l’aphorisme, le vers aphoristique, le fragment, le poème en prose, ce que le poète nomme sa parole en archipel (!).

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Ciné Fanm présente, dans le cadre de la Journée des Droits Humaind, « Les Invisibles

Samedi 10 décembre à 17h au T.O.M.

— Par Culture Égalité —

Les Invisibles est une comédie française réalisée par Louis-Julien Petit, sortie en 2018. Le film est une adaptation du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue1.

Synopsis :
L’Envol, centre d’accueil de jour pour femmes sans-abri à Anzin, doit fermer ses portes : seulement 4 % des femmes qui y sont accueillies se sont réinsérées, ce qui est jugé insuffisant par la municipalité, qui ne peut plus « continuer à dépenser sans résultats ». Les travailleuses sociales vont faire preuve de désobéissance civile en décidant d’y installer un atelier thérapeutique et un dortoir dans un squat, en toute clandestinité. L’atelier s’appuie sur la truculente Chantal, SDF et modèle de réinsertion, formée à la réparation d’électroménager à la prison de Loos.

Lire aussi : « Les Misérables », « La Haine », « Les Invisibles »… Ces films qui ont eu un vrai impact politique

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On sort des Invisibles avec la banane parce qu’on s’est amusé sans jamais éprouver de mépris ou de méchanceté.

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« Sakinipli Origami », de la Cie Milétoiles, m.e.s. Suzon d’Haveloose

Mercredi 15 décembre 18h / Tropiques-Atrium

Spectacle jeune public alliant Conte, Théâtre, Danse et pliage Origami sur le thème de l’acceptation de soi et de la tolérance

C’est l’histoire de Lori. Une feuille de papier grise. Oubliée, délaissée, elle s’ennuie et rêve de couleurs. Un beau jour, on la plie, la déplie, la replie… elle devient papillon ! Mais un papillon toujours gris… Au fil de ses aventures et de ses rencontres, Lori arrivera-t-elle à s’accepter ?

L’aventure est faite de rencontres permettant la compréhension de soi et de l’autre. Une ouverture sur la différence, sur la singularité qui associée à d’autres singularités crée notre humanité. Parce que la différence est une richesse, il est essentiel que chaque enfant se respecte et respecte l’autre.

« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris » disait très justement Oscar Wilde. Chacun est unique, chacun est un diamant qui ne demande qu’à briller ! Voilà le message que nous souhaitons que les enfants retiennent.

« J’ai toujours été fascinée par la magie de l’origami. Une simple feuille de papier, quelques plis, et la transformation opère !

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Le Festival Filao 2022

Du 15 au 18 décembre à Saint-Pierre

La ville de Saint-Pierre accueille le festival Filao pour un week-end artistique avec des artistes de renoms sous la direction artistique de Fabrice di Falco. Le point d’orgue (!) de ce festival sera  une soiré d’extrait de l’œuvre de Jacques Offenbach « Les Contes d’Hoffmann », un opéra fantastique en cinq actes ou un prologue, trois actes et un épilogue inspiré du conteur E. T. A. Hoffmann. Le livret est une adaptation que Jules Barbier a tirée de la pièce qu’il a écrite en 1851 avec Michel Carré.

Ce festival est organisé par l’association « Les Contres Courants » présidée par Julien Leleu.

Le programme

• Jeudi 15 décembre

– 14h à 16h : rencontre et échange entre les élèves scolaires de la Ville de Saint-Pierre et les artistes du festival autour de l’opéra «Les Contes d’Hoffmann» (en cours d’organisation)
– 19h : finale Voix des Outre-mer Martinique, parvis des ruines du Théâtre de Saint-Pierre. Participez à la finale Martinique du concours Voix des Outre-mer dans les ruines du Théâtre de Saint-Pierre. Entrée libre.

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« Conte et Théâtre au Jardin » par la Cie Car’Avan  les 17 & 18 décembre 2022

1-La Cie Car’Avan présente « Contes et Théâtre au jardin« 

Samedi 17 Décembre 2022 à 16h30

Tout Public – Familial et Intergénérationnel dès 2 ans

Lieu: 60 impasse des Lauriers – Bois Carré – Le Lamentin

Tarif unique: 5€

Sur réservation au 06 96 40 35 46

Programme:

Conte avec Valer’Egouy – Association Martinique Images (AMI)

Une hyène et un bouc construisent dos à dos une maison. La même maison. Mais ils ne le savent pas. Jusqu’au jour où ils se rencontrent. Ils vont donc devoir cohabiter, chacun avec leur famille, dans la partie qu’ils ont bâtie. Mais comment deux clans si différents vont-ils vivre ensemble ? Quelles ruses, quelles stratégies, quelles ouvertures, quels regards sur les coutumes de l’autre ? C’est toute l’histoire de ce conte.

& Spectacle Théâtre & Danse « MA MAMAN à MOI » – Cie Car’Avan

Avec Laurence Couzinet-Letchimy

Mise en scène et chorégraphie de Jean l’Océan

Coproduction A’zwel

Ma maman à moi, elle me fait des guiliguilis et plein de bisous, elle me lit des histoires et on joue tous les deux… C’est trop bien!

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« Don Giovanni », opéra de Mozart

Mercredi 14 décembre à 19h 30  à Atrium en Martinique

« Écoutez Don Juan, je veux dire : si, en l’écoutant, vous ne pouvez avoir de lui une idée, vous n’en serez jamais capable. Écoutez le début de sa vie ; comme l’éclair jaillissant des sombres nuées d’orage, il surgit des profondeurs du sérieux, plus rapide que l’éclair, plus capricieux que lui, mais pourtant aussi sûr ; écoutez-le se précipiter dans la diversité de la vie et se heurter à ses solides remparts ; écoutez ces légers accents du violon au bal, l’appel de la joie, l’allégresse du plaisir, la solennelle félicité de la jouissance ; écoutez son essor fougueux où il se dépasse lui-même, toujours plus rapide et toujours plus irrésistible ; écoutez la convoitise effrénée de la passion, le murmure de l’amour, le chuchotement de la tentation, le tourbillon de la séduction, le silence de l’instant – écoutez, écoutez, écoutez le Don Juan de Mozart. »

Søren Kierkegaard, « Les Stades immédiats de l’éros », 1843

Pour la première fois aux Antilles, deux représentations du célèbre opéra Don Giovanni de Mozart.

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Sale(s) Bête(s) de Guillaume Malasné et Rodolphe Delarue

Samedi 16 décembre à 18h / Tropiques-Atrium

Il a trouvé le bon endroit, la bonne place.
Il peut maintenant s’installer.
Mais rien ne se passera comme prévu.
Ce jour et cette nuit, remplis de surprises et de rencontres, feront de lui quelqu’un d’autre.

« Depuis plusieurs années, Rodolphe Delarue, enseignant en maternelle me sollicite pour créer une pièce destinée à la petite enfance. En juin 2020, L’Espace A’Zwel lance un appel à création qui correspond exactement à cette envie.
Nous décidons alors de collaborer et créons une petite forme à la scénographie légère permettant d’aller jouer in situ pour des publics souvent éloignés des théâtres.
L’idée d’un solo s’impose rapidement et au fur et à mesure des recherches, né un personnage maladroit et attachant, qui confronté à sa réalité parfois complexe, glisse dans l’imaginaire pour surmonter les obstacles. Ce personnage interroge petits et grands, on y reconnaît nos travers, nos peurs, nos doutes…
La parole est minimaliste, ponctuée d’interjections répétitives, elle nous oblige à développer un monde visuel et sonore rempli de gestes, de sons, de souffles, un univers singulier et poétique.

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« Chroniques agricoles », un spectacle de la Cie Kaméléonite

Samedi 10 décembre  à la Médiathèque Alfred Melon Dégras au Saint-Esprit  / Accès libre

Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).

genèse du spectacle

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2020, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.

C’est notre attachement à la terre et notre choix de sensibiliser une audience par l’expression de la voix et du corps dansant qui donne naissance à un spectacle drôle, puissant, singulier et révélateur sur l’agriculture.

équipe artistique

Direction artistique : Marlène Myrtil.

Artistes-interprètes : Jean-Michel Garraud, Rita Ravier, Francis Saint-Albin, Chantal Thine.

Composition Musicale : Christophe Césaire.

Affiche : Fred Lagnau

 

partenaires

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, Groupe Caisse des Dépôts..

Accueil résidence : Ville de Saint-Pierre.

la compagnie Kaméléonite

Créée par Marlène Myrtil en 1998 à Paris, la compagnie Kaméléonite s’est implantée en Martinique en 2008 pour développer un travail en résonance immédiate avec les territoires ultramarins.

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« Mange-moi », texte de Nathalie Papin, m.e.s. d’Arielle Bloesch

Vendredi 9 décembre à 19h 30 au T.A.C.

Création Théâtre Jeunesse / Spectacle tout public – Dès 7 ans

La pièce

Alia est une petite fille boulimique harcelée par les élèves de sa classe… Les enfants la traitent de grosse et la trouvent moche. Un jour, poussée à bout, elle décide de partir très loin pour qu’on ne la retrouve jamais. Elle s’enfuit alors en courant jusqu’à l’épuisement.

Sa route croise celle d’un ogre qui refuse de dévorer les enfants. Tous deux rejetés par leur communauté respective, c’est la narration de leur solitude qui fait naître entre eux un lien d’amitié. L’ogre permet alors à Alia de se cacher dans son ventre pour lui faire partager les secrets de son estomac.

Lorsqu’Alia apprend que son ogre risque la mort s’il refuse de s’alimenter, elle part, sans hésitation, en quête d’un remède pour lui venir en aide. Dans ce monde parallèle, son voyage est une course contre la montre qui va lui demander de l’engagement et de l’audace. Alia fera plusieurs rencontres avec des personnages imaginaires qui dévorent toutes sortes de choses.

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« Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir », adaptation libre, écriture : Felwine Sarr, m.e.s. : Dorcy Rugamba

Vendredi 9 décembre à 19h 30 / Tropiques-Atrium

Debout et libre!

Voilà comment résumer cette création originale qui part à la rencontre de trois hommes ayant choisi l’écriture comme art de toutes les résistances : René Char, le poète, Frantz Fanon, le médecin et Felwine Sarr, l’économiste pour qui la littérature est une nécessité vitale.

À leurs côtés, Dorcy Rugamba, metteur en scène, Marie-Laure Crochant, comédienne, T.I.E et Majnun, musiciens, unis dans une quête incessante de liberté et par la même volonté de nous proposer « des mondes habitables ». Ils donnent corps à cette partition plurielle et sensuelle qui tisse des matières sensibles : récits et chants, images et sons.

« Nous oublions que l’universalisme est pluriversel, que nous vivons la même expérience humaine mais que nous ne pouvons pas tous avoir le même visage de l’expérience humaine. » Comme les figures qu’il convoque, ce spectacle se dresse face à l’abject et propose de toujours articuler conscience individuelle et communauté de destin vers laquelle le futur nous pousse. ( Théâtre Contemporain )

Liberté, j’aurai habité ton rêve jusqu’au dernier soir

Adaptation libre, écriture : Felwine Sarr
Mise en scène : Dorcy Rugamba
Scénographie : Matt Deely
Musique : Majnun, T.I.E,

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« Mange-moi »

Vendredi 9 décembre à 19h 30 au T.A.C.

Création Théâtre Jeunesse / Spectacle tout public – Dès 7 ans

La pièce

Alia est une petite fille boulimique harcelée par les élèves de sa classe… Les enfants la traitent de grosse et la trouvent moche. Un jour, poussée à bout, elle décide de partir très loin pour qu’on ne la retrouve jamais. Elle s’enfuit alors en courant jusqu’à l’épuisement.

Sa route croise celle d’un ogre qui refuse de dévorer les enfants. Tous deux rejetés par leur communauté respective, c’est la narration de leur solitude qui fait naître entre eux un lien d’amitié. L’ogre permet alors à Alia de se cacher dans son ventre pour lui faire partager les secrets de son estomac.

Lorsqu’Alia apprend que son ogre risque la mort s’il refuse de s’alimenter, elle part, sans hésitation, en quête d’un remède pour lui venir en aide. Dans ce monde parallèle, son voyage est une course contre la montre qui va lui demander de l’engagement et de l’audace. Alia fera plusieurs rencontres avec des personnages imaginaires qui dévorent toutes sortes de choses.

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En Guyane, l’Opéra de Paris sort de ses murs

Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.

Moins nombreux que les élèves filles dans la salle d’à côté, ils sont ravis et surpris par le rythme du cours par rapport à leur classe habituelle de danse. « C’est plus physique et plus rapide », assure Claude Tibere, 16 ans, qui sort essoufflé de la classe.

Depuis le 23 novembre, des danseurs de l’Opéra et des chanteurs lyriques de son Académie participent à « L’Opéra en Guyane », un projet d’ateliers lancé un mois plus tôt.

Une initiative censée favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.

Pour le moment, l’heure est à la joie de danser.

« On cherche déjà à leur transmettre le plaisir d’essayer des choses, à leur montrer des choses un peu grisantes qu’ils peuvent atteindre », assure le danseur étoile Stéphane Bullion qui vient de faire ses adieux à la scène de l’Opéra.

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 » La conspiration du Caire », de Tarik Saleh : un thriller époustouflant, à voir à Madiana

Mardi 6 décembre à 14h, Mercredi 7 décembre à 19h30

— Par Roland Sabra —

Il s’appelle Adam, comme dans le mythe des trois monothéismes dominants. Et ce n’est pas sans signification. Il est égyptien, fils de pêcheur et vient d’être admis à la prestigieuse université sunnite Al-Hazhar au Caire. La mort soudaine du grand imam de l’université le fait plonger dans un univers sans pitié où influences religieuses et politiques s’affrontent, en dehors de toute éthique, en ayant recourt aux manipulations, à la corruption, aux meurtres. Après avoir abordé, magistralement les rapports entre police et politique dans Le Caire Confidentiel, le réalisateur suédois, Tarik Saleh, persona non grata en Égypte, aborde dans La Conspiration du Caire les liens intimes et pour le moins troubles entre politique et religion. Le film n’est en rien irréligieux, il ne porte pas sur la croyance, sur son origine, sur sa nature, mais sur son institutionnalisation et les conflits qu’elle génère, qu’elle affronte en tant que pouvoir confronté à d’autres pouvoirs. « Mon but, c’était de faire un thriller politique dans un environnement religieux.

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«EO», chez Jerzy Skolimoswski, l’homme n’est plus le centre du monde

Dimanche 4 décembre à 19h 30  / Madiana

— Par Siegfried Forster —

À 84 ans, Jerzy Skolimowski nous amène sur une autre planète. Né en 1938 à Lodz, cette grande figure du nouveau cinéma polonais vient de très loin. Fils d’un résistant polonais mort au camp de concentration de Flossenbürg, Jerzy aidera sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale à cacher des tracts sous son lit… Après la guerre, sa mère travaille comme attachée culturelle à Prague où Jerzy sera un camarade de classe de Vaclav Havel.

Son nouveau film EO, distingué par le prix du Jury au dernier Festival de Cannes, démarre comme une histoire d’amour entre Kasandra et son âne. Mais à la fin de la séance surgit l’amour pour un cinéma capable de nous donner accès à un autre monde, à un monde moins anthropocentrique – à travers des images nouvelles et des hors cadres surprenants, des bruits inattendus et des sans voix subitement audibles, sans oublier les soubresauts de l’âme d’un âne aussi tangibles que le bleu du ciel.

Une odyssée cinématographique

Quand l’histoire d’EO commence, nous gardons encore l’illusion de regarder un film sur un âne.

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