Catégorie : Arts de la scène

« Les gardiennes de la planète », un film de Jean-Albert Lièvre

Samedi 11 mars à 18h / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Jean-Albert Lièvre
France – 1h22 – 2022
Synopsis: :
Une baleine à bosse s’est échouée sur un rivage isolé. Alors qu’un groupe d’hommes et de femmes organise son sauvetage, nous découvrons l’histoire extraordinaire des cétacés, citoyens des océans du monde, essentiels à l’écosystème de notre planète depuis plus de 50 millions d’années.

La presse en parle :
Ecran Large par Judith Beauvallet
Un documentaire aux images magnifiques qui relève le pari de nous faire entendre le chant des baleines autrement grâce à la musique. On en oublierait presque la voix off, dont on se serait bien passé.

Franceinfo Culture par Léna Thobie-Gorce
Avec des images spectaculaires et une bande son aussi variée que les différents chants des baleines, on se laisse rapidement séduire par ces animaux à l’intelligence exceptionnelle.

La Parisien par La Rédaction
Mais cette odyssée se vit surtout comme une immersion au plus près de ces monstres des mers. Grâce à des images à couper le souffle, on a l’impression de nager avec les baleines, de voir leur grain de peau et même de croiser leur regard.

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Sam Castendet et son orchestre antillais

Intégrale inédite 1951 -1954 (CD paru chez Aztec Musique en février 2023)

Qui se souvient aujourd’hui de Sam Castendet, clarinettiste et chef d’orchestre, qui méritait d’accéder à la notoriété d’un Benny Goodman de la biguine ?

C’est grâce à l’érudit Jean-Pierre Meunier, zélé compilateur pour Frémaux & Associés qui œuvre aussi ici, que l’on avait redécouvert Sam Castendet, auteur du subtilement subversif Martinique 1948, qui raille l’état post-colonial à l’heure de la départementalisation. Trois ans plus tard, la mélodie de la biguine (sa spécialité, qu’il aime métisser au bon vieux jazz) intitulée Martinique Moin Chérie navigue dans les mêmes eaux. C’est l’une des nombreuses perles de cette anthologie, qui met la focale sur une période où le clarinettiste quitte la direction de l’orchestre de La Canne à Sucre pour fonder en 1952 son propre cabaret, Le Fort-de-France. Dès 1954, l’expérience tournera court, mais il en reste des traces avec ces 19 ultimes faces, qui remettent à sa juste place ce fort en thèmes.

Musicien historique des Antilles, Samuel Castendet est un instigateur de la gaieté, du plaisir, de la volupté propres aux danses des climats tropicaux.

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« Angela Davis, une histoire des Etats-Unis », texte Faustine Noguès, m.e.s. Paul Desveaux

Vendredi 31 mars 2023 à 19h30 Tropiques-Atrium

C’est une véritable plongée dans le parcours militant d’Angela Davis. Astrid Bayiha nous emmène dans une traversée politique, poétique et musicale de la vie de cette femme hors norme qui a dédié sa vie à la lutte pour tous les discriminés. Dans un univers sonore entre rap et jazz s’entrecroisent des extraits de discours, des archives vidéo et le texte de Faustine Noguès.
Sur scène, une chaise, un micro, un pupitre, une petite table avec une loop station et un écran de projection Super 8… Pour le reste, une parole, une actrice et un public.
Texte Faustine Noguès
sur une idée originale de Véronique Felenbok et Paul Desveaux
Mise en scène Paul Desveaux
Avec Astrid Bayiha
Musique, direction musicale et coaching chansons Blade AliMBaye, lumière Laurent Schneegans, images Jérémie Levy, assistanat à la mise en scène Ada Harb, régie générale Johan Allanic ou Nil Elftouh
Texte publié chez Lansman Éditeur
Compagnie L’héliotrope

Lire aussi:

La critique de Laurent Steiner

Angela Davis et les démons de l’Amérique par Guillaume Lasserre

Les luttes d’Angela Davis sous la plume de Faustine Noguès par Marie Plantin 

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Voix des Outre-Mer, la finale – 5e édition

Présentation – Fabrice Di Falco & Laurence Roustandjee / Réalisation – Stéphane Bohée

Imaginé et organisé par le chanteur lyrique Fabrice di Falco, président des Voix des Outre-mer, et Julien Leleu, président de l’association Les Contres Courants, le concours a pour but de rendre visible la richesse et la diversité des Outre-mer et de célébrer la musique sous toutes ses formes par la promotion du chant lyrique.

En offrant une formation gratuite et un suivi des finalistes, il représente un outil formidable d’accès à l’art pour des régions et départements d’Outre-mer qui n’ont pas ou peu accès aux conservatoires, formations et structures adéquates, afin de lutter contre la discrimination dans le monde de la musique et notamment à l’opéra.

Diffusion sur les chaînes du réseau de la 1ère :

le 28 février à 21h à Saint-Pierre-et-Miquelon, à 22h27 en Martinique,
le 1er mars à 20h52 en Guyane, à 21h59 à Mayotte,
le 3 mars à 19h26 en Polynésie, à 20h05 en Guadeloupe,
le 4 mars à 19h50 à Wallis-et-Futuna et à 21h34 en Nouvelle-Calédonie
le 5 mars à 14h47 en Polynésie

Présentation Fabrice di Falco et Laurence Roustandjee
Réalisation Stéphane Bohée
Production Marie-Pierre Bousquet
2023 – 90mn – Français

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Näss (Les gens), chorégraphie de Fouad Boussouf

Jeudi 16 mars – 19h30 Salle Frantz Fanon
Danse

Chorégraphe: Fouad Boussouf
Interprètes (sous réserve) : Sami Blond, Mathieu Bord, Elie Tremblay, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, Maëlo Hernandez
Costumes et scénographie : Camille Vallat
Son, arrangements: Roman Bestion, Fouad Boussouf, Marion Castor

Régie générale, lumière : Lucas Baccini

La puissance d’un souffle irrépressible – musical, chorégraphique – emporte vers des sommets, la pièce Näss (Les gens), de Fouad Boussouf.

Le chorégraphe se souvient de l’aura exceptionnelle du groupe musical Nass el Ghiwane, dans le Maroc des années 70. Puisant aux sons traditionnels, ce groupe résonnait aussi avec la contestation populaire. N’y a-t-il pas une analogie avec le rôle occupé par le hip-hop des origines ? Sur scène, sept danseurs masculins le disputent dans la maitrise impressionnante d’une palette de technique diverses, chacun farouchement engagé dans sa singularité́. Le chorégraphe a patiemment inspiré et orchestré une composition de groupe qui tient toujours en haleine.

Reprise de production : Le Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf

Production : Compagnie Massala

Coproduction : Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur-Seine / Le Prisme – Élancourt / Institut du Monde Arabe – Tourcoing / Fontenay-en- Scènes – Fontenay-sous-Bois

Soutiens financiers : ADAMI / Conseil départemental du Val- de-Marne / Région Ile-de-France / Ville de Vitry- sur-Seine / SPEDIDAM / Institut Français of Morocco

Soutiens / prêts de studio La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le POC d’Alfortville / Centre National de la Danse / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Cirque Shems’y – Salé, Maroc / Royal Air Maroc Théâtre des Bergeries – Noisy-le- Sec / La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Institut Français de Marrakech

Le Phare – CCN du Havre Normandie est subventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Normandie, la Région Normandie, la Ville du Havre et le Département de la Seine-Maritime

Fouad Boussouf est artiste associé à la Maison de la musique de Nanterre, scène conventionnée d’intérêt national

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« Je t’ai aimé, ce n’est déjà pas si mal », texte et m.e.s. de Pascal Rambert

Avec « Perdre son sac » puis « Ranger », Pascal Rambert met en scène deux de ses textes qui parlent chacun d’amour et de désespoir, avec deux comédiens au bon tempo.

— Par Gérald Rossi —

Avec « Perdre son sac » puis « Ranger », Pascal Rambert met en scène deux de ses textes qui parlent chacun d’amour et de désespoir, avec deux comédiens au bon tempo.

Face public, au centre d’une immense bâche de plastique bleu, elle parle, se raconte, dit ses espoirs et ses colères. Surtout ses colères. Elle ne quitte guère un espace limité, une planche carrée, d’un mètre de coté seulement, ou d’à peine un peu plus, qui résonne, qui claque, sous les talons de ses bottines. Avec son « bac plus cinq » comme elle le répète, elle lave des vitrines, enfin celles des commerces qui veulent bien payer quelques euros en échange. Jeune fille, sans doute venue de loin, elle survit. Voyage aussi avec son père. Avec qui elle partage plus de rancoeur, de haine même que d’amour, puis elle tombe amoureuse folle de Sandrine, une des vendeuses d’un magasin de cosmétiques.

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Maleïka – Soul System

Mercredi 8 mars – 19h Salle mobile (Saint- Esprit)
Soul System
Années 90, Maleïka grandit entre les salles de théâtre et les livres d’Aimé Césaire, les histoires de sa cité et les sound system qui forgent son caractère. Après le SERMAC, elle fait ses premières scènes en France dans les années 2010. Elle intègre le Conservatoire de musique de Tourcoing et crée son premier projet : Maleïka Project à la croisée du jazz et de la musique caribéenne. Elle sort en 2014 l’EP Mizik Mawon.
2015, Maleïka remporte le All For One Caribbean, puis s’en suit une résidence de création à Tropiques Atrium où elle cofonde The Ting Bang, trio électro-bèlè. Depuis 2020, elle poursuit en solo, toujours en recherche d’un équilibre entre héritage et modernité. Esprit libre, elle sort divers singles qui distillent une poésie caribéenne introspective et engagée. Ils annoncent la sortie de son 1er album.
Composition, textes, chant : Maleïka
Direction musicale : Ismaël Nobour
Guitare, Composition : Ralph Lavital
Claviers : Wendy Milton
Batterie : Yoann Danier
Tambour Bèlè : Johan Lebon
Création lumière : José Cloquell
Ingénieur du son : Gilles Pastel
Scénographie : Rita Ravier
Stylisme : Linley Désiré, Katy Sainte-Rose Méril

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Les noces… (de Figaro), m.e.s. Hervé-Claude Ilin

Vendredi 3 mars – 19h30 / Tropiques-Atrium – Salle Aimé Césaire
Opéra/Musique Cie Opéra clandestin

Mise en scène : Hervé-Claude Ilin
Adaptation :
 Colin Fraigneau
Arrangements : 
Jean-Baptiste Cougoul
Piano : 
Jeanne Vallée
Violon : 
Aramis Monroy
Violoncelle :
 Sabine Balasse

Suzanne : Sonia Menen
Figaro : 
Rajiv Cerezo Chugani
Le Comte : 
Jean-Fernand Setti
La Comtesse : 
Lucie Emeraude
Cherubino : 
Sophie de Guerry
Antonio/Basilio : 
Guillaume Figiel-Delpech

Spectacle surtitré en français

Ce sont les noces clandestines de Figaro et Susanne, et celles du théâtre et de l’opéra : une adaptation qui a pour ambition de marier l’opéra avec son texte d’origine, deux éclairs de génies fous : Mozart et Beaumarchais.

En l’espace d’une folle journée, les masques tombent, et chaque personnage, sur le ring, révèle son (véritable ?) visage. Les pistes alors se brouillent… Sont-ce les noces de Figaro, ou celles de Suzanne ? Le Comte est-il vraiment maître, la Comtesse tient-elle les ficelles ? Le page Cherubino est-il l’innocence ou le mal en puissance ? Basilio et Antonio, rebelles ou dociles ?

Dans cette version actualisée, où l’on rit franchement, le Comte nous rappelle ces hommes de pouvoir et de luxe qui ne doutent de rien, et la Comtesse est une femme qui vit difficilement la décadence qui la guette, face au couple antagoniste Susanna-Figaro.

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Burkina Faso : le festival de cinéma Fespaco s’ouvre, le Mali invité d’honneur

Le plus grand festival du cinéma d’Afrique, le Fespaco, s’est ouvert samedi à Ouagadougou en présence du premier ministre du Mali, pays invité d’honneur et secoué comme le Burkina Faso par la violence jihadiste. «Le Mali et le Burkina Faso sont deux pays frères» qui «sont confrontés aujourd’hui, comme vous le savez, à un défi sécuritaire. Notre combat pour la paix et la souveraineté demeure la priorité», a affirmé Choguel Kokalla Maïga, très applaudi.

Le Burkina et le Mali sont dirigés par des militaires putschistes. «Nos deux pays sont ensemble, au coude à coude, face à l’hydre terroriste», a ajouté Choguel Maïga. Dans ce contexte, la culture a un «rôle avant-gardiste à jouer dans le processus de paix», a-t-il fait valoir.

Sur une immense scène, une soixantaine de danseurs ont mimé des combats sur les rythmes guerriers de plusieurs tambours. L’animatrice de la cérémonie d’ouverture a expliqué que la chorégraphie voulait montrer le «courage et la bravoure» de la jeunesse burkinabè face au djihadisme.

La performance, intitulée «20 millions de VDP» (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée), fait référence au nombre d’habitants du Burkina qui compte environ 22 millions d’habitants.

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Berlinale 2023 : L’Ours d’or décerné au documentaire « Sur l’Adamant » du Français Nicolas Philibert

Le cinéaste français Philippe Garrel a été récompensé de l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin

Dix-neuf films pour un seul Ours d’or : le jury de la 73e Berlinale, présidé par la star américaine Kristen Stewart, a dévoilé ce samedi soir son palmarès. C’est le documentariste français Nicolas Philibert qui a séduit les jurés avec son documentaire Sur l’Adamant. Il remporte l’Ours d’or pour cette immersion sensible à bord d’une péniche faisant office d’hôpital de jour pour des personnes atteintes de maladies psychiatriques à Paris, et succède ainsi à Nos Soleils, ode catalane à l’agriculture de l’Espagnole Carla Simon. Deux décennies après l’immense succès de Etre et avoir, le documentariste de 72 ans quitte les bancs de l’école pour cette plongée dans l’univers psychiatrique, premier film d’une trilogie à ce sujet.

Autre Français à briller dans ce palmarès : le réalisateur Philippe Garrel qui a reçu à 74 ans l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur pour Le Grand Chariot, un film aux airs de testament artistique tourné avec ses enfants. « Vive la révolution iranienne », a déclaré cet héritier de la Nouvelle Vague en recevant son prix qu’il a aussi dédié « à Jean-Luc Godard, qui est (…) un très grand maître, qui n’est plus de ce monde », décédé en septembre dernier.

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 » Sur l’Adamant » un film de Nicolas Philibert

Par Nicolas Philibert
19 avril 2023 en salle / 1h 49min / Documentaire

Synopsis :
L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

La presse en parle :

Bande à part par Isabelle Danel
Le « vivre ensemble » est plus qu’un concept humaniste, une nécessité humaine. Sur l’Adamant ne prétend pas que c’est facile, à travers l’expérience unique de cette unité psychiatrique avec vue sur Seine, il dit juste que c’est possible.

L’Humanité par Sophie Joubert
Troublant parce qu’il interroge la frontière entre la maladie et une apparente normalité, le film ne prétend pas à l’universalité ou l’exemplarité.

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Ceiba Festival : un festival du spectacle vivant, mais aussi du cinéma!

Du 1er au 31 mars 2023

Tropiques Atrium Scène nationale vous invite à ce nouveau rendez-vous des arts en mars.
Ceiba, Mapou, Fwomajé, Kapokier(*) désigne le même arbre. Un arbre géant, résistant, qui peut être centenaire. Celui de Saint-Pierre, ou Aimé Césaire venait se ressourcer, a résisté à l’éruption de la Montagne Pelée en 1902 ! Majestueux, il s’élève vers l’azur, avec ses larges braches.
Il est donc un beau symbole pour suggérer l’enracinement, l’élévation et l’ouverture… Métaphore pour dire que l’Ici convoque l’Ailleurs !
Ceiba est un festival transversal du spectacle vivant, mais aussi le cinéma. Un festival du décloisonnement, avec comme axe central, le théâtre pour cette édition, qui se tiendra dans nos salles, mais aussi au CDST à Saint-Pierre, au Saint-Esprit et au Centre culturel de Fond Saint-Jacques.
Opéra, Théâtre, Musique, Conte, Danse et Cinéma illumineront vos soirées dans une programmation éclectique, intergénérationnelle, avec des artistes de Martinique et du monde. Un événement en écho à notre saison Là-titudes et en gardant le cap de la qualité, de la créativité.
Ceiba mettra en lumière à la fois des spectacles d’artistes émergents, mais aussi des œuvres majeures : Les Misérables, Les noces… de (Figaro), la chanteuse tunisienne Emel, Voix du printemps arabe…
Ceiba se projette aussi sur l’avenir avec des représentations ou actions pour les scolaires, des lectures théâtrales, prélude à de futures créations.

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Stella Gonis – Moman Bèlè

Mercredi 1er mars – 19h  Esplanade Eugène Mona

À la fois, danseuse, chanteuse, tambouyé, Stella Gonis voue sa vie au bèlè. En quelques années, elle en est devenue une référence. Sa voix puissante alliée à une forte présence scénique font d’elle l’une de ses plus dignes représentantes. Joueuse de tambour, chanteuse, danseuse, Stella Gonis est une femme bèlè. Elle fait voyager ce rythme typiquement martiniquais dans le monde avec succès.

D’abord au Maroc, puis à Montréal, et maintenant en Europe, en Suède ces jours-ci d’où elle poste des vidéos de ses concerts qui font danser des milliers de personne avant de repartir pour d’autres villes du Canada, Stella Gonis est ambassadrice du bèlè.

En 2008, elle était le personnage central du documentaire “Bèlè, Tambour vivant” (réal Barbara Jean-Élie- 52′ HD- ADN-TRACE- Canal +). Elle dansait, chantait et exprimait la joie qu’elle avait à partager cette culture avec tous les membres de la communauté bèlè et au-delà. A cette période, le bèlè était devenue une mode, disait-elle, parce que tout le monde voulait prendre des cours de bèlè, danser bèlè, participer aux soirées bèlè.

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Le palmarès complet des César 2023

« La Nuit du 12 » de Dominik Moll remporte six Césars, dont le meilleur film et la meilleure réalisation

 

 

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Michaël Denard, danseur magnétique, est mort

L’une des figures inoubliables du spectacle vivant, avec trente-cinq ans de présence sur la scène de l’Opéra de Paris, s’est éteinte le 17 février, à l’âge de 78 ans.
Les images magnétiques de Michaël Denard, danseur étoile de l’Opéra national de Paris, et les déclarations enflammées d’artistes ont illuminé les réseaux lors de l’annonce de sa mort, vendredi 17 février, à l’hôpital Bretonneau, à Paris. Interprète de haute intensité, également comédien, directeur de compagnie et pédagogue, il avait 78 ans et souffrait d’un cancer généralisé. « Sa beauté astrale et sa personnalité de feu, à l’image de L’Oiseau de Béjart, nous ont tant inspirés, déclarait l’étoile Germain Louvet sur son compte Instagram. C’est un honneur de vous avoir rencontré. » Tandis que la danseuse Agnès Letestu évoquait « son regard bleu perçant, son enthousiasme, ses iconiques collants de laine colorés généreusement tricotés et offerts à tous, ses petits mots complices et bienveillants pour chaque danseur, toutes générations confondues ». ( Le Monde)

Biographie

Jeunesse et débuts

Né de mère allemande et de père français à Dresde quelques mois avant son bombardement, Michaël Denard commence la danse tardivement, l’année du bac, à Tarbes, avec Marie Garcia puis avec Yvette Le Rohellec.

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« The Fabelmans », un film de Steven Spielberg

Vendredi 24 février à 14h & dimanche 26 février à 11h en V.O.

Par Steven Spielberg, Tony Kushner
Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano
Sortie : 22 février 2023 en salle / 2h 31min / Biopic, Drame

Synopsis :

Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.

Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs.

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« À l’Ouest, rien de nouveau » d’Edward Berger, sacré meilleur film aux Bafta

Le long-métrage « À l’Ouest, rien de nouveau », adaptation du célèbre roman pacifiste d’après-guerre d’Erich Maria Remarque, a remporté dimanche le prix du meilleur film aux Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, devant « Les Banshees d’Inisherin », « Elvis », « Everything Everywhere All At Once » et « Tar ».

Une ode antiguerre couronnée aux Bafta. La production en allemand de Netflix « À l’Ouest, rien de nouveau » s’est imposé très largement, dimanche 19 février soir en décrochant sept Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Edward Berger.

Un siècle après le célèbre roman pacifiste de 1929 d’Erich Maria Remarque ici porté à l’écran, le producteur Malte Grunert a souligné à quel point son message était pertinent.

« À l’Ouest rien de nouveau raconte l’histoire de jeunes hommes qui, empoisonnés par la propagande politique nationaliste de droite, vont à la guerre en pensant que c’est une aventure », a-t-il déclaré, « la guerre est tout sauf une aventure ».

Le film, qui suit un jeune soldat allemand pendant la Première Guerre mondiale est consacré dans sept catégories lors de cette 76e cérémonie des Bafta, qui s’est tenue au Royal Festival Hall de Londres.

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Les premières dates de la « tournée Kassav’ hommage à Jacob Desvarieux » sont connues

Un hommage mondial va être rendu à Jacob Desvarieux le leader du groupe Kassav’ décédé le 30 juillet 2021 à l’âge de 65 ans. Des concerts seront organisés dans plusieurs pays. La première représentation musicale se déroulera au festival des arts de Sainte-Lucie. le 13 mai. Quatre dates sont déjà annoncées.

Tournée mise en place par la production AEG :

– Le 13 mai 2023, dans la caraîbe au festival de Sainte Lucie.
– Le 4 juin 2023 à 20h, Le théâtre antique d’Arles en France
– Le 5 juin 2023 les Nuits de Fourvière, festival estival, au cœur du Théâtre antique de Lyon (France)
– Le 11 août 2023 à Hoogstraten, ville et commune néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province d’Anvers.

Jacob Félix Desvarieux, né le 21 novembre 1955 à Paris (14e arrondissement) et mort le 30 juillet 2021 aux Abymes (Guadeloupe), est un chanteur, musicien, arrangeur et producteur français. Il est l’un des cofondateurs du groupe de musique Kassav’.

Biographie
Enfance et premiers pas dans la musique
Né le 21 novembre 1955 à Paris, sa mère l’emmène en Guadeloupe, après quelques mois.

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Opéra : « La Flambeau » de David Bontemps

— Par Renel Exentus, doctorant en études urbaines —

L’opéra La Flambeau de David Bontemps a été présenté le 7 février 2023 en première mondiale à Montréal, à la salle Pierre-Mercure du Centre Pierre-Péladeau de l’UQAM. La trame musicale a été exécutée par l’Orchestre Classique de Montréal sous la direction du chef invité Alain Trudel. Avec l’opéra La Flambeau, le talentueux compositeur David Bontemps a écrit à l’encre d’or une nouvelle page dans l’histoire musicale haïtienne. Cet opéra haïtien, le quatrième composé jusqu’à maintenant, est inspiré de la pièce théâtrale du poète et dramaturge Faubert Bolivar.

L’opéra n’est pas un genre très développé dans le répertoire musical haïtien. Pendant le 20ème siècle, Werner Jaegerhuber a laissé deux opéras : Naïssa et Gouverneurs de la rosée inspiré du roman de Jacques Roumain. Après Maryaj Lenglensou de Ipharès Blain en 2006, La Flambeau est, sans doute, le deuxième opéra haïtien de ce premier quart du 21ème.

Étant un opéra de chambre, le drame se déroule dans l’intimité d’une famille. Avec quatre personnages, il se joue dans l’ensemble en sept tableaux.

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Tout en Doc : Papa Djab, la face cachée du masque

Mardi 14 février 2023 à 20h05 sur Martinique 1ère

En février, « Tout en doc » se met à l’heure du carnaval… Pour l’occasion Stéphanie Octavia vous propose de vous plonger dans l’histoire des diables rouges, avec le film du réalisateur martiniquais Christian Foret. Le titre : « Papa Djab : la face cachée du masque »

Ce personnage emblématique du carnaval martiniquais est très connu chez nous, mais il a tendance à disparaître au fil des années. C’est donc l’occasion de le figer dans les mémoires avec ce film, et de se demander où il est né.

La réponse à cette question nous emmènera forcément vers l’Afrique, mais aussi vers d’autres pays de la Caraïbe, où nous verrons qu’il existe des personnages similaires à notre diable rouge… Autant de pistes de réflexions sur l’identité, l’histoire et l’appartenance à une communauté.

Aux côtés de Malik Duranty, jeune sociologue et slameur, nous partons dans un voyage sur les traces du Papa Djab, personnage emblématique du carnaval Martiniquais, à l’aspect aussi effrayant que fascinant et à l’histoire mystérieuse.

D’où vient Papa Djab ?

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Nuits Caraïbes 20e anniversaire

Du 17 au 26 février 2023  en Guadeloupe & en Martinique

Pour fêter les 20 ans des Nuits Caraïbes, sa fondatrice Bernadette Beuzelin a réuni un plateau artistique exceptionnel qui permettra de conjuguer plusieurs styles musicaux permettant d’offrir des moments artistiques forts et d’une grande diversité.

4 têtes d’affiche, à la carrière déjà bien établie au plan international :

la soprano Magali LÉGER
le pianiste de jazz Hervé SELLIN
le comédien Alain CARRÉ
le pianiste classique Yves HENRY

4 jeunes talents classique, dont le parcours professionnel est en plein essor :

la violoniste Marie-Astrid HULOT
l’altiste Antonin LE FAURE
le pianiste Gaspard THOMAS
le violoncelliste Jean-Baptiste MAIZIÈRES

Du 17 au 26 février, 7 concerts sont programmés en Guadeloupe et Martinique

Programme du festival des Nuits Caraïbes

Jeudi 23 février à 18h00

à l’Habitation Château Gaillard en Martinique

1ère partie : « Chopin aux îles »

Alain Carré, comédien

Yves Henry, piano classique

Musiques de Frédéric Chopin Texte de Frédéric Chopin dits par le comédien Alain Carré en alternance avec les musiques.

Valse op. 18 n° 1

Préludes op. 28 (sélection)

Etude op.

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« Au travers des oliviers » (en persan : زیر درختان زیتون, Zir-e derakhtān zeytoun), un film d’Abbas Kiarostami

Mercredi 15 février à 18h 30 – Tropiques-Atrium

Comédie dramatique franco-iranienne réalisée par Abbas Kiarostami, sortie en 1994.

Avec Mohamad Ali Keshavarz, Farhad Kheradmand, Zarifeh Shiva
C’est le dernier volet de ce que l’on appelle la Trilogie de Koker, précédé par Où est la maison de mon ami ? et Et la vie continue.

Synopsis :
Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s’intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs.
Le cinéma fait rêver les enfants d’une école. Ils participeront à la production ou assisteront au tournage. Mme Shiva, la première assistante, organise un casting. Les jeunes filles en voile s’imaginent déjà devant la caméra. Le réalisateur retient en particulier Tahereh et quelques-unes de ses amies. Hossein, un jeune maçon est engagé comme serveur par l’équipe et joue également un petit rôle dans le film. Il remplace l’acteur amateur qui devient bègue dès qu’il s’adresse à une femme.. Par le fait du hasard, sa partenaire est Farkhondé, la jeune fille du voisinage dont il est amoureux.

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Victoires de la Musique 2023 : le palmarès complet de la cérémonie

— Par Robinson Hollanders —

La 38ᵉ édition des Victoires de la musique ont sacré Angèle et Stromae artistes de l’année, dans une soirée rythmée par de nombreux concerts.

Cette soirée a été rythmée par plusieurs concerts. Calogero, président d’honneur de cette 38ᵉ édition, a ouvert le bal avec son titre Je joue de la musique. Serge Lama a reçu une Victoire d’honneur et a tenu un discours très émouvant sur sa fin de carrière. « C’est peut-être la dernière fois ce soir que je vois un public m’acclamer. J’arrête les frais, mon corps ne peut plus suivre. Je ne veux pas chanter assis, je refuse cette éventualité ». S’est ensuivi des performances de Clara Luciani, d’Angele ou encore d’Orelsan et deTakiola. 

Les Victoires de la musique sont souvent accusées d’entretenir un certain entre-soi, en récompensant les mêmes artistes. Sur les onze prix, Orelsan, Angèle et Stromae ont été récompensés sept fois, entretenant un peu plus cette réputation. Parmi les nouveautés, il y a les deux révélations de l’année : le Belge Pierre de Maere et la Française Novembre Ultra.

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Cinéma : le réalisateur espagnol Carlos Saura est mort

Personnage emblématique du cinéma espagnol depuis plusieurs décennies, Carlos Saura est décédé vendredi à l’âge de 91 ans, entouré de ses proches.

Il était l’une des plus grandes figures du cinéma européen. Le cinéaste espagnol Carlos Saura, qui a notamment réalisé Cria cuervos en 1975, est décédé vendredi 10 février à l’âge de 91 ans, a annoncé l’Académie espagnole du cinéma.

« L’Académie du cinéma a le profond regret d’annoncer le décès de Carlos Saura […], l’un des cinéastes fondamentaux de l’histoire du cinéma espagnol, mort aujourd’hui à son domicile à 91 ans, entouré de ses êtres chers », a-t-elle annoncé sur Twitter. « Son dernier film, Las paredes hablan (Les murs parlent), était sorti vendredi, preuve de son activité infatigable et de son amour pour son métier jusqu’à ses derniers instants », a-t-elle encore dit.

Le cinéaste devait recevoir un Goya d’honneur samedi lors de la cérémonie des récompenses du cinéma espagnol qui se tient à Séville. Un hommage y sera rendu à « la mémoire d’un créateur irremplaçable », a poursuivi l’Académie. « Carlos Saura nous a quittés. Cinéaste, photographe, artiste total […], il avait reçu tous les prix imaginables durant sa carrière et surtout l’affection et la reconnaissance de tous ceux qui ont apprécié ses films », a réagi sur Twitter le ministre espagnol de la Culture, Miquel Iceta.

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«La Flambeau», une émouvante création

Opéra de chambre de David Bontemps d’après Faubert Bolivar. Avec Suzanne Taffot, Paul Williamson, Catherine Daniel, Brandon Coleman, l’Orchestre classique de Montréal, Alain Trudel. Mise en scène : Mariah

Par Christophe Huss —

Musique

C’est dans une salle Pierre-Mercure bondée que l’Orchestre classique de Montréal a remporté l’un de ses plus grands succès avec la création de La Flambeau, opéra de chambre du compositeur montréalais d’origine haïtienne David Bontemps sur un livret inspiré par une pièce primée de Faubert Bolivar.

Haïti est partout dans La Flambeau : les élites corrompues qui se croient au-dessus de tout, mais aussi des croyances, des rites ancestraux, du vaudou, des danses, des rythmes.

L’œuvre de David Bontemps a un énorme avantage : elle fuit la prétention. Puisque le compositeur vise un « idéal tout simple : celui du respect d’autrui » il ne se cache pas derrière les paravents d’une fausse modernité. Son langage musical vise la compréhension de tous. Il puise donc dans deux vieilles recettes qui ont fait leurs preuves : les mélodies (admirable air de Mademoiselle au 3e tableau et superbe scène de Madame au 6e) et les leitmotivs, cellules thématiques efficaces, inlassablement répétées, parfois légèrement variées, liées au discours de Monsieur, aux visions de Madame ou aux aspirations de Mademoiselle.

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