Catégorie : Arts de la scène

« Les Amandiers », un film de Valeria Bruni-Tedeschi

Par Caroline Deruas, Valeria Bruni Tedeschi
Avec Nadia Tereszkiewicz, Sofiane Bennacer, Louis Garrel
16 novembre 2022 en salle / 2h 05min / Comédie dramatique

Synopsis :
Fin des années 80, Stella, Etienne, Adèle et toute la troupe ont vingt ans. Ils passent le concours d’entrée de la célèbre école créée par Patrice Chéreau et Pierre Romans au théâtre des Amandiers de Nanterre. Lancés à pleine vitesse dans la vie, la passion, le jeu, l’amour, ensemble ils vont vivre le tournant de leur vie mais aussi leurs premières grandes tragédies.

La presse en parle :

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
La mise en scène très agile de Valeria Bruni Tedeschi parvient à tisser le théâtre et l’existence de chacun dans un permanent va-et-vient, où le tragique et la légèreté se font la courte échelle. Que ce film est vivant !

L’Humanité par Marie-José Sirach
Ils forment une troupe épatante, se révèlent aussi engagés dans leur art que leurs personnages, traversés de part en part de tous les vertiges et de toutes les émotions qu’un tel voyage peut provoquer. Le film d’une actrice qui rend hommage à la magie du jeu, au mystère de l’art dramatique.

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« Aftersun », un film de Charlotte Wells

Par Charlotte Wells
Avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall
1 février 2023 en salle / 1h 42min / Drame

Synopsis:
Avec mélancolie, Sophie se remémore les vacances d’été passées avec son père vingt ans auparavant : les moments de joie partagée, leur complicité, parfois leurs désaccords. Elle repense aussi à ce qui planait au-dessus de ces instants si précieux : la sourde et invisible menace d’un bonheur finissant. Elle tente alors de chercher parmi ces souvenirs des réponses à la question qui l’obsède depuis tant d’années : qui était réellement cet homme qu’elle a le sentiment de ne pas connaître ?

La presse en parle :
CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Premier long-métrage de Charlotte Wells, Aftersun s’impose comme l’un des films les plus beaux et complexes de ce début d’année. Une véritable découverte.

GQ par Adam Sanchez
C’est avec cette matière d’une incroyable complexité humaine que Charlotte Wells tisse un film à la fois délicat et aux émotions rugueuses.

L’Humanité par Emilio Meslet
Bouleversant de beauté.

Le Point par La Rédaction
L’Écossaise Charlotte Wells signe un premier film époustouflant de grâce qui reste avec le spectateur longtemps après sa première vision, un film vertigineux qui interroge le mystère de l’enfance, des souvenirs et des êtres que l’on aime sans les connaître vraiment.

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« Rewind and Play », un documentaire d’Alain Gomis

Mardi 7 Février – 18h / Mercredi 8 Février – 17h / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De Alain Gomis
11 janvier 2023 en salle / 1h 05min / Documentaire

Synopsis:
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
“(L)’ambition démesurée du projet de Gomis dépasse de loin toute visée militante : jump-cuts, compressions sonores et silences malaisants qui enchâssent les instants de grâce du film sont avant tout les échos de la déconstruction rythmique, mélodique et harmonique de la musique de l’auteur d’« Ugly Beauty ».

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Alain Gomis tisse un documentaire envoûtant tout en confrontant, via un montage aigu, la grâce de l’artiste, le narcissisme du journaliste et la froideur de la télévision.

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 Au TNB, « Ranger », de Pascal Rambert pour Jacques Weber

« Ranger » après « Perdre son sac »,  deuxième partie d’un diptyque sur la vie

–– par Janine Bailly ––

Aux antipodes de Perdre son sac, Pascal Rambert écrit, pour Jacques Weber, un monologue qu’il nomme Ranger, comme ranger ses papiers, trier le bon grain de l’ivraie, dresser un bilan avant de clore le chapitre de la vie. Aux antipodes, car une jeune femme est à l’aurore de sa vie d’adulte, un homme déjà blanchi sous le harnais s’achemine vers la mort ; bâche bleue pour elle en guise de décor, espace ouvert donc, pour lui un plateau transformé en un lieu qui, par son dépouillement, ses lignes géométriques, ses couleurs blanches, ses quelques meubles fonctionnels et ses néons aveuglants, m’évoquera davantage un lieu clinique qu’une chambre d’hôtel, lieu fermé au point que le « quatrième mur » se voit figuré par de fines colonnes entre lesquelles regarder jouer, se déplacer souvent le comédien. Qui arpente le plateau, tout comme il remonte le cours de son existence. Qui s’assied face au cadre enfermant le portrait de l’épouse disparue, et qu’il vient de placer sur la table, côté salon.

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« M comme Médée », adaptation & m.e.s. d’Astrid Bayiha

Samedi 4 février 19h30 – Tropîques-Atrium

Dramaturgie, adaptation et mise en scène : Astrid Bayiha
Création lumières et régie générale : Jean-Pierre Népost 
Scénographie : Camille Vallat 
Costumes : Emmanuelle Thomas 
Composition musicale : Swala Emati 

Avec Fernanda Barth, Jann Beaudry, Valentin de Carbonnières, Swala Emati, Daniély Francisque, Nelson-Rafaell Madel, Josué Ndofusu 

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— Présentation par Astrid Bayiha —

Je dis toujours qu’un mythe est en chacun de nous, une sorte d’ADN d’images ancestrales.

Euripide s’est emparé du mythe de Médée comme tant et tant d’autres auteurs, autrices, ou artistes après lui. J’ai le désir de m’en emparer aussi. De me rapprocher de Médée à ma façon. En tentant de raconter cette femme dans toute sa multiplicité et sa complexité. Celle qui existe au-delà mais aussi au coeur de la meurtrière et de la mère infanticide. Médée est immonde, c’est-à-dire en marge du monde. Elle choque considérablement la raison et la morale. Elle serait monstrueuse. Mais au regard de qui et de quelles lois exactement ? Qui de mieux que cette figure féminine, féministe et mythologique pour interroger ce que sont la monstruosité et la marginalité, alors même qu’aujourd’hui la femme est toujours celle qu’on met le plus face à la raison et à la morale ?

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« Moi Cyrilia, gouvernante de Lafcadio Hearn 1888. Un échange de paroles à Saint-Pierre de la Martinique » , texte Ina Césaire, mise en lecture Yna Boulangé

Vendredi 27 janvier / 19h / Médiathèque du Saint-Esprit

“Sé bèf douvan ki bwè dlo klè !”

Monsieur Hearn avait déjà sorti son petit cahier noir. Cette fois-ci, j’osai lui demander la raison de ce que je considérais comme une indiscrétion.
“La curiosité est mon métier, Cyrilia. J’ai dans l’idée que la phrase que vous venez de prononcer est un proverbe de chez vous, domaine qui me passionne… Quel est son sens ?”
“ C’est le boeuf qui est arrivé le premier qui a droit à l’eau la plus claire” signifie que, contrairement à ce que vous venez d’affirmer, les mieux placés sont toujours lesprivilégiés !”

[…]

– Quelle chaleur, ma fille ! On se croirait en plein carême et je meurs de soif !
– Voilà que je manque à tous mes devoirs ! Tu prendras bien un peu de café ou d’eau de coco ?
– N’aurais-tu pas plutôt une petite goutte de shrubb * ?
– Du shrubb, au beau milieu de la matinée ?
– Il est certes un peu tôt, mais tu sais bien que c’est mon péché mignon !

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Soirée film-concert au théâtre Aimé-Césaire autour d’Annick Ozier-Lafontaine

Mercredi 25 janvier : Ciné-concert au Théâtre Aimé-Césaire (ex-mairie de Fort-de-France) / 2 séances : 18 heures et 20 heures

La pianiste martiniquaise spécialiste de musiques instrumentales, donne son premier récital de l’année, au théâtre municipal Aimé Césaire mercredi 25 janvier 2023, à 18h et à 20h. Annick Ozier-Lafontaine innove en proposant en première partie, « un voyage au cœur de notre île, illustré par de nouvelles compositions », à travers un film documentaire. Les deux autres séquences du concert sont consacrées à des tonalités latines, orientales, caribéennes et spirituelles.

Trois actes : 1 projection du film, mini-concert – 2 musique du monde, mini-concert – 3 présentation du dernier album de la pianiste

Avec : Annick Ozier-Lafontaine (piano), Lara Slabiak (violoncelle) et Thomas Raso (violon) / Durée : 1h15

Compositrice : Annick Ozier-Lafontaine
Réalisateur : Greg Germain
Productrice : Marie-Pierre Bousquet
2022 – 59mn – Français

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Au TNB : Pascal Rambert et Lyna Khoudri

Comment créer dans une complicité théâtrale assumée

–– Par Janine Bailly ––

Au TNB (Théâtre National de Bretagne), à Rennes, Pascal Rambert nous revient, après Mes frères mis en scène la saison passée par Arthur Nauzyciel, et Dreamers créé avec les comédiennes et comédiens de l’École, promotion 10. Nous revient avec deux monologues, dont nous avons la primeur avant qu’ils ne soient donnés au Théâtre des Bouffes du Nord, en février à Paris, l’un confié à la jeune comédienne Lyna Khoudri, l’autre à Jacques Weber, un grand que l’on ne présente plus !

Perdre son sac, monologue interprété par Lyna Khoudri 

Elle entre, de sa démarche verticale, seule pour emplir l’espace, petit bout de femme brune et fière que d’emblée on devinera déterminée, porteuse d’une parole sans détours ni faux-fuyants. Elle entre et son corps, que l’on sent habité de forces et de fragilités, donne à l’air une densité nouvelle. Corps tout en révoltes. Corps tendu comme un arc.

Elle entre et se pose, s’impose là, sur un rectangle, étroit plateau de jeu au centre de la bâche bleue qui figure le décor, tendue en fond et au sol, si près de nous puisque l’espace scénique n’est pas surélevé, mais se veut au niveau du public.

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Le Bazilik, jeu d’adresse, art martial haïtien, présenté par Lyonel Trouillot

Samedi 28 janvier 2023 à 19h / Médiathèque du Saint-Esprit

Le samedi 28 janvier, se tiendra à la Médiathèque du Saint-Esprit un événement culturel assez particulier : la présentation du film documentaire « Bazilik Patikola, le voyage d’Esther » réalisé par Jean-Claude Bourjolly sur une idée de Lyonel Trouillot. Le journal haïtien Le National a rencontré Lyonel Trouillot pour un entretien lors de la sortie de ce film en Haïti.

Le National : Bazilik Patikola, de quoi s’agit-il et pourquoi un film ?
Lyonel Trouillot :
Merci de nous accorder cet entretien. L’événement ne se limite pas à la présentation du film, nous présentons aussi au public un vaste programme de promotion et de valorisation du Bazilik. Le film est un élément du programme. Le Bazilik et un jeu d’adresse et un art martial haïtien qui s’est développé et perpétué dans la région de l’Artibonite. Il se pratique avec un bâton. Le film est un hommage aux maîtres, deux en particulier, le Capois Léo Cartright qui a contribué à faire connaître cet art hors de l’Artibonite, et Jonas Daniel, un des grands maîtres.

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Le rockeur américain David Crosby est mort à 81 ans

Le cofondateur des Byrds et membre de Crosby, Stills, Nash and Young est mort d’une « longue maladie », selon un communiqué diffusé par son épouse, Jan Dance.
David Van Cortlandt Crosby, né le 14 août 1941 à Los Angeles (Californie) et mort le 19 janvier 2023, est un chanteur, arrangeur vocal, guitariste et compositeur américain.
Il est reconnu pour la qualité de sa voix haute et pure, ainsi que pour ses talents d’arrangeur de chœurs. Il a également travaillé de façon marginale pour le cinéma et la télévision comme compositeur, acteur et producteur. Il a été dans les années 1960 membre des Byrds puis a cofondé Crosby, Stills & Nash en 1968, rejoints l’année suivante par Neil Young, formant un des groupes les plus importants de la musique et de la culture américaine du xxe siècle.

Biographie
Né en 1941 à Los Angeles1, fils d’Aliph Van Cortlandt et de Floyd Crosby, un directeur de la photographie, distingué par un Oscar de la meilleure photographie. David quitte au début des années 1960 sa Californie natale pour le Greenwich Village de New York et se produit sur les scènes du quartier au sein de groupes (les Baxter’s Balladeers) avec son frère Chip Crosby.

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La Peur en lecture – samedi 21 janvier

Le 21 janvier 2023 à 18h30 au CDST, Saint-Pierre

Par L’ART GONDS TOUT

Lire pour faire découvrir le bonheur des textes

Lire pour le plaisir et pour donner l’envie de lire

Le ministère de la Culture invite les associations et les lieux culturels partout en France et Outremer à consacrer une fois dans l’année une manifestation à la lecture. En 2023, les dates retenues vont du 19 au 22 janvier 2023. Un thème est suggéré : la peur !

Le samedi 21 janvier, l’association culturelle L’ART GONDS TOUT, en partenariat avec le CDST à Saint-Pierre, invite les amoureux de la littérature comme tous ceux qui ont le goût des belles histoires pour des lectures à plusieurs voix suivies d’une discussion avec le public.

Il y a peur et peur, d’où toute une gamme de réactions possibles, des simples frissons à la terreur la plus abjecte. Certains la recherchent pour le plaisir, d’autres sont paralysés devant elle, d’autres y voient une source de méditation, d’autres enfin la prennent comme une motivation pour (ré)agir.

On ne passera pas en revue en une seule soirée tous ces aspects.

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« La peur cacarelle » – Nuit de la lecture avec Elie Pennont

Jeudi 19 janvier à 19 heures, au Grand Carbet du Parc Floral

Les 7e Nuits de la lecture, organisées pour la deuxième année consécutive par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du 19 au 22 janvier 2023 au cours de quatre soirées, avec un temps fort le samedi 21 janvier.

Ce jeudi 19 janvier de 19h à 20h30, à l’occasion de la 7ème édition de la nuit de Lecture, organisée par l’association Plaisir d’Enfant, retour du grand conteur Martiniquais Élie PENNONT en One man Show au grand Grand Carbet du Parc Floral (Aimé Césaire)  dans un spectacle intitulé « La peur cacarelle ». Elie Pennont aura à ses côtés Agnès Moustin et Dominique Longlade dites « Les guêpes », Boris Balustre et Mireille Angliot le duo Emeraude, les étoiles du rire Mireille Angliot, Marc Chponville, Agnès Moustin, Dominique Longlade et Raymon Glissant, et la chanteuse Myelle.

C’est l’association Plaisir d’Enfant qui organise sa Nuit de la Lecture au Grand Carbet du Parc Aimé Césaire, ce jeudi 19 janvier 2023, de 19h00 à 20h30.

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« L’apparition », un film de Xavier Giannoli

Sur ARTE en replay
Par Xavier Giannoli, Jacques Fieschi
Avec Vincent Lindon, Galatea Bellugi, Patrick d’Assumçao
14 février 2018 en salle / 2h 24min / Drame
Synopsis :
Jacques, grand reporter pour un quotidien français reçoit un jour un mystérieux coup de téléphone du Vatican. Dans une petite ville du sud-est de la France une jeune fille de 18 ans a affirmé avoir eu une apparition de la Vierge Marie. La rumeur s’est vite répandue et le phénomène a pris une telle ampleur que des milliers de pèlerins viennent désormais se recueillir sur le lieu des apparitions présumées. Jacques qui n’a rien à voir avec ce monde-là accepte de faire partie d’une commission d’enquête chargée de faire la lumière sur ces événements.

La presse en parle :
Le Figaro par Olivier Delcroix
Le réalisateur de Marguerite et d’À l’origine signe un grand film, sans esbroufe, d’une rigueur et d’une profondeur admirables, sur le mystère, le doute et la foi. Une quête de vérité portée avec maestria par Vincent Lindon.

Le Figaroscope par Olivier Delcroix
Un grand film sur le mystère.

Télérama par Samuel Douhaire
Les scènes entre Anna, la jeune voyante mystique, et Jacques, le journaliste sceptique, propulsent le film à des sommets.

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« Médée », un film de Pier Paolo Pasolini

Mercredi 25 Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium

De Pier Paolo Pasolini
Par Pier Paolo Pasolini, Euripide
Avec Maria Callas, Massimo Girotti, Guiseppe Gentile
Titre original Medea
28 janvier 1970 en salle / 1h 50min / Drame, Fantastique

Médée (Medea) est un péplum ouest-germano-franco-italien réalisé par Pier Paolo Pasolini et sorti en 1969. Il met en vedette Maria Callas dans le rôle-titre.

Il s’agit d’une adaptation libre du mythe grec de Médée, de Jason et des Argonautes et plus particulièrement de la version qu’en a donnée Euripide dans sa Médée en 431 av. J.-C..

Dans Médée, Pasolini met en scène la rencontre de deux cultures dans des paysages impressionnants. L’incompatibilité de ces cultures fait que la relation des deux personnages principaux, le Grec pragmatique et rationaliste Jason et la prêtresse archaïque et animiste Médée, se termine en une tragédie sanglante.

Conçu comme une critique des sociétés de consommation occidentales et de leur culture de masse, le film tente de se soustraire à la logique commerciale grâce à une structure narrative fragmentée et à son langage cinématographique original. Le film reçut un accueil plutôt positif de la part de la critique cinématographique.

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Agenda AMI

Heure du Conte
avec Sabah MAACH
Mer. 18 janvier à 14h00*
*changement d’horaire
Médiathèque Alfred Melon-Dégras, Saint-Esprit

Heure du Conte
avec les Artistes AMI & Valer’EGOUY
Jeu. 19 janvier à 18h30
Bibliothèque Schoelcher, Fort-de-France
📞 0596 55 68 30

AMI au Village du Développement Durable organisé par la DEAL
Ti Kan au creux de la vague
Marionnettes avec Lucile PAJOT et Régine Féline mais aussi des Contes avec les Artistes AMI
Ven. 20 janvier à 14h30
Front de mer, Fort-de-France

Heure du Conte
avec les Artistes AMI & Valer’EGOUY
Ven. 20 janvier à 17h30
Bibliothèque du Morne Desaix, Fort-de-France

Les Nuits de la Lecture
avec Valer’EGOUY et les Artistes AMI
Ven. 20 janvier à 19h00
Médiathèque, Rivière Salée

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La mort de Gina Lollobrigida

Gina Lollobrigida est une actrice et photographe italienne, née le 4 juillet 1927 à Subiaco et morte le 16 janvier 2023 à Rome.

Elle est surtout connue pour avoir joué au cinéma dans Fanfan la Tulipe au côté de Gérard Philipe et pour avoir incarné Esmeralda le film Notre-Dame de Paris réalisé par Jean Delannoy en 1956.

Après avoir connu un grand succès au cinéma, des années 1950 à 1970, elle se tourne vers la photographie et la sculpture et joue principalement pour la télévision dans les années 1980, dans plusieurs épisodes de la série Falcon Crest notamment.

Biographie
Famille et jeunesse
De son vrai nom Luigia Lollobrigida, elle est issue d’une modeste famille du milieu ouvrier. Contrainte de quitter sa province pour Rome, elle se montre très attirée par le milieu artistique et devient étudiante à l’Académie des Beaux-Arts.

Premiers pas d’actrice et concours de beauté
En 1945, elle joue un rôle dans la comédie Santarellina par Eduardo Scarpetta au Teatro della Concordia de Monte Castello di Vibio (Italie), le plus petit théâtre à l’italienne du monde. Elle se voit confier le rôle principal dans un roman-photo qui va la faire remarquer par le milieu cinématographique.

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« Pacifiction – Tourment sur les îles », un film d’Albert Serra

Lundi 16 janvier à 19h / Madiana

Par Albert Serra, Baptiste Pinteaux
Avec Benoît Magimel, Pahoa Mahagafanau, Marc Susini
9 novembre 2022 en salle / 2h 45min / Drame, Espionnage
Synopsis :
Sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, le Haut-Commissaire de la République De Roller, représentant de l’État Français, est un homme de calcul aux manières parfaites. Dans les réceptions officielles comme les établissements interlopes, il prend constamment le pouls d’une population locale d’où la colère peut émerger à tout moment. D’autant plus qu’une rumeur se fait insistante : on aurait aperçu un sous-marin dont la présence fantomatique annoncerait une reprise des essais nucléaires français.
La presse en parle :
Bande à part par Benoit Basirico
Un film envoûtant à la frontière du thriller politique et de l’essai poétique avec un Benoît Magimel magistral.

Cahiers du Cinéma par Mathieu Macheret
Pacifiction – Tourment sur les îles est un film ahurissant, un grand paquebot à la dérive sur un océan de rêves obscurs, un magma de fictions grouillantes, reparti injustement bredouille de Cannes tout en étant le seul à braver l’inconnu, ce territoire de cinéma à la fois réel et fantasmé que Chris Marker aurait appelé un « dépays ».

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« Les pires », un film de Lise Akoka, Romane Gueret

Par Lise Akoka, Romane Gueret
Avec Mallory Wanecque, Timéo Mahaut, Johan Heldenbergh
7 décembre 2022 en salle / 1h 39min / Comédie dramatique

Synopsis :
Un tournage va avoir lieu cité Picasso, à Boulogne-Sur-Mer, dans le nord de la France. Lors du casting, quatre ados, Lily, Ryan, Maylis et Jessy sont choisis pour jouer dans le film. Dans le quartier, tout le monde s’étonne : pourquoi n’avoir pris que « les pires » ?

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une charge émotionnelle incroyable, portée par des jeunes acteurs magnifiques d’authenticité et de tendresse.

L’Humanité par Michaël Melinard
Ils sont beaux et touchants, ces mômes, avec leur étincelle dans le regard, leur fragilité et leurs talents. Avec une certaine autodérision, elles s’amusent aussi des travers des équipes de tournage, amenant une touche comique à leur récit. Elles se moquent gentiment des archétypes du cinéma social.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Carburant à l’énergie de ses jeunes comédiens épatants et parfaitement dirigés, le film est d’une remarquable intelligence, progresse sans posture ni imposture en soulevant des questions éthiques qui le concernent lui-même.

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« Le Souper » : Brisville/Mesguich père et fils

– Par Selim Lander –

Cet été en Avignon, les Mesguich étaient ensemble ou séparément dans quatre pièces différentes. Des journées bien occupées, donc, ce qui ne les empêchait nullement de briller tant est présent en eux le métier de comédien. Dans L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune du même Jean-Claude Brisville, ils s’y montraient étincelants (1). Ils y jouaient également Le Souper mais c’est à la Martinique où ils sont en tournée que nous avons pu y assister.

Plus connue que « Descartes et Pascal », en particulier parce qu’il a été porté au cinéma par Edouard Molinaro avec Claude Rich et Claude Brasseul, Le Souper paraît pourtant un cran en-dessous. Sans doute parce que la confrontation de Talleyrand et Fouché, deux cyniques qui ne cherchent, sous couvert de sauver la France, qu’à se cramponner au pouvoir, ne peut pas avoir la même intensité dramatique que l’affrontement de deux grands penseurs défendant des philosophies de la vie opposées. La formule la plus fameuse du Souper est sans doute celle-ci : « on fait de la politique pour avoir le pouvoir et quand on a le pouvoir on s’amuse à faire de la politique ».

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En Guyane, l’Opéra de Paris sort de ses murs

Depuis le 23 novembre, des danseurs et chanteurs lyriques participent à ce projet d’ateliers lancé un mois plus tôt. Une opération qui entend favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.

Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des «dégagés» en tendant la jambe et en pointant le pied, sous la houlette du danseur étoile Stéphane Bullion, un des ambassadeurs d’une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane.

Moins nombreux que les élèves filles dans la salle d’à côté, ils sont ravis et surpris par le rythme du cours par rapport à leur classe habituelle de danse. «C’est plus physique et plus rapide», assure Claude Tibere, 16 ans, qui sort essoufflé de la classe.

Depuis le 23 novembre, des danseurs de l’Opéra et des chanteurs lyriques de son Académie participent à «L’Opéra en Guyane», un projet d’ateliers lancé un mois plus tôt. Il est censé favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.

Pour le moment, l’heure est à la joie de danser.

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« Le serment de Pamfir », un film de Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk

Vendredi 20 janvier à 19h30 à Madiana

Par Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk
Avec Oleksandr Yatsentyuk, Stanislav Potiak, Solomiya Kyrylova
Titre original Pamfir
2 novembre 2022 en salle / 1h 42min / Drame
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Dans une région rurale aux confins de l’Ukraine, Pamfir, véritable force de la nature, retrouve femme et enfant après de longs mois d’absence. Lorsque son fils se trouve mêlé à un incendie criminel, Pamfir se voit contraint de réparer le préjudice. Mais devant les sommes en jeu, il n’a d’autre choix que de renouer avec son passé trouble. Au risque de tout perdre.

La presse en parle :
L’Humanité par Pierre Barbancey
Sukholytkyy-Sobchuk étire ses plans, passant d’une beauté agitée à une jubilation espiègle. On retrouve une filiation avec un certain cinéma yougoslave, et même russe. Au final, une dynamique émotionnelle transcendée par une réalité­ sociale et politique. De quoi écorcher les âmes.

Positif par Louise Dumas
Pamfir est un film de genres qui mêle avec habileté mais sans aucun artifice les décors de l’Europe de l’Est et les codes du western, le folklore à la tragédie, le mythologique au politique, le film noir et la comédie.

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« Mamma Roma », un film de Pier Paolo Pasolini

De Pier Paolo Pasolini
Avec Anna Magnani, Ettore Garofalo, Franco Citti
7 janvier 1976 /
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :
Mamma Roma, une prostituée d’âge mûr, est libérée de son souteneur à l’occasion du mariage de celui- ci. Elle reprend alors avec elle son jeune fils, Ettore, qui ne sait rien de son ancienne condition, s’installe dans un quartier populaire de Rome et devient vendeuse sur un marché. Alors qu’elle nourrit des espoirs de réussite pour Ettore, celui-ci commence à traîner avec les jeunes désœuvrés du quartier…
La presse en parle :
avoir- alire.com par Fabrice Prieur
un film majeur, d’un auteur qui a profondément modifié le cinéma italien des années 60 par son regard aiguisé, intelligent, riche, et sans concession

Télérama par Jacques Morice
Pasolini revisite le néoréalisme à sa manière, tragique et grotesque, en faisant se télescoper prose et poésie. Terrains vagues, trognes cassées, pantomime ­populaire d’un côté, soleil blanc divin, gestes tragiques, bouffée musicale de l’autre. C’est un monde chaotique et fataliste, où les marginaux et le sous-prolétariat, quoi qu’ils fassent, sont condamnés à tout perdre en poursuivant un idéal petit-bourgeois bien plus misérable qu’eux.

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« Juste une nuit », un film de Ali Asgari

Par Ali Asgari, Alireza Khatami
Avec Sadaf Asgari, Ghazal Shojaei, Babak Karimi
Titre original Ta farda
16 novembre 2022 en salle / 1h 26min / Drame
Synopsis :
Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui lui rendent une visite surprise. Son amie Atefeh l’aide. Elles se lancent dans une odyssée au cours de laquelle elles doivent soigneusement choisir qui sont leurs alliés.

La presse en parle :
L’Obs par N. S.
Approche naturaliste et caméra scotchée à l’héroïne qui rappellent le cinéma roumain ou celui des frères Dardenne, ce film flirterait avec un académisme d’auteur si ses plans-séquences n’étaient aussi révélateurs de la solitude des femmes dans un pays qui nie leur condition.

Libération par Sandra Onana
Etonnamment, le film d’Ali Asgari, par-delà sa redoutable mécanique, touche à quelque chose de doux et précieux entre les engrenages : un flou, des sursauts de grâce qui regardent vers les Dardenne de Deux jours, une nuit, des effets de durée qui ont bien plus à voir avec l’attention portée aux visages (celui de la touchante Sadaf Asgari exprime mille conflits intérieurs) qu’à un étirement pervers des épreuves.

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« Accattone », un film de Pier Paolo Pasolini

Par Pier Paolo Pasolini, Sergio Citti
Avec Franco Citti, Silvana Corsini, Franca Pasut
Date de reprise 6 juillet 2022

Synopsis :

Privé de Maddalena, en prison par sa faute, Accattone, petit proxénète lâche et sans scrupule, doit trouver un moyen de gagner sa vie. Il tente de retourner chez la mère de son fils, mais celle-ci le met dehors. Puis il rencontre Stella, une jeune fille pure et naïve, dont il tombe amoureux..

La presse en parle :
Télérama par Jacques Morice
Pureté et souillure, sacré et profane : on est bien chez Pasolini, qui filme les traîne-misère comme des personnages de drame antique. En panoramique se succèdent des visages, marqués, racés, tout un défilé de trognes empreint d’homo-érotisme. Et puis il y a la langue vivante, le dialecte romain, le théâtre de rue, les bravades, les défis, les ­empoignades, l’obsession de la nourriture — ce grand moment où la bande affamée ­délire dans un coin de cuisine autour de spaghettis en train de cuire. C’est trivial, ­brutal — la violence faite aux femmes n’est pas éludée. Mais Pasolini dépasse le néoréalisme par le biais du mythe.

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« Godland », un film de Hlynur Pálmason

Par Hlynur Pálmason
Avec Elliott Crosset Hove, Ingvar Eggert Sigurôsson, Victoria Carmen Sonne
Titre original Vanskabte Land – Volaða Land
21 décembre 2022 en salle / 2h 23min / Drame
Synopsis :
À la fin du XIXème siècle, un jeune prêtre danois arrive en Islande avec pour mission de construire une église et photographier la population. Mais plus il s’enfonce dans le paysage impitoyable, plus il est livré aux affres de la tentation et du péché.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
Hlynur Pálmason est grand par sa vision, son talent, et sa méticulosité à capter les tourments humains, ici transcendés par un voyage géographique unique.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Pálmason ne tombe pas avec son nouveau film dans le piège de la folie des grandeurs, ne se perd pas dans cet académisme béat qui l’accompagne souvent ; nous parlerons plutôt d’une libération des ambitions d’un auteur visant à approfondir encore un peu les thématiques qui semblent constituer son cinéma.

Ecran Large par Alexandre Janowiak
Entre quête spirituelle et voyage métaphysique, Godland est un long-métrage en état de plénitude, narrative et visuelle.

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