Catégorie : Arts de la scène

World Creole Music Festival 2024 : le programme

25, 26 & 27 octobre à La Dominique
Le World Creole Music Festival (WCMF) revient pour sa 24e édition, offrant aux amateurs de musique un aperçu diversifié de la culture créole. Organisé au Windsor Park Sports Stadium de Roseau, en Dominique, ce festival coïncide avec les célébrations de l’indépendance de l’île et se déroulera du 25 au 27 octobre 2024. Artistes locaux, caribéens et internationaux s’y retrouveront pour interpréter une variété de genres allant du bouyon et de la cadence au reggae, dancehall, zouk, kompa, soca et afrobeats.

Soutenu par des partenaires tels que le Gouvernement de la Dominique, Discover Dominica Authority, Montreal Management Consultants Development Ltd et la National Bank of Dominica, le WCMF 2024 propose un programme enrichi par la diversité musicale des Caraïbes et d’ailleurs.

Programme

Vendredi 25 octobre :
La soirée d’ouverture mettra en avant Extasy Band et TK International, ainsi que des artistes internationaux tels que T-Vice d’Haïti, Nadia Batson de Trinité-et-Tobago, Valiant de Jamaïque et Rotimi des États-Unis, dans une atmosphère musicale variée.

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Contes et Musiques dans la Cité en Martinique : le programme!

Jusqu’au 27 octobre 2024

— Présentation par Valer’Egouy —

Cette dix-huitième édition du Festival International « Contes et Musique dans la Cité » sera belle comme une belle respiration de Paroles culturelles de la Martinique avec nous AMI. Cette année, le directeur artistique (Valer’EGOUY) met à l’honneur un des conteurs – le doyen – de l’atelier Pratique du Conte : Daniel CIBRÉLUS.
Homme sage et apprécié de toutes et tous. Un bijou d’AMI.
Du 15 au 27 octobre 2024, des artistes testés qualités venus de plusieurs pays et d’ici vont répandre leurs histoires, musiques sur l’ensemble du territoire de la Martinique.
Le festival accueille :
Theresa AMOON (Liban/France), Boubacar NDIAYE (Sénégal), Ulrich N’TOYO (Congo-
Brazzaville), Christine BOLDUC, Claire JEAN, Sylvie PROULX et Jessica PARADIS (Sherbrooke/
Québec), Apollinaire DJOUOMOU (Cameroun/Belgique), Alberto GARCIA SANCHEZ (Espagne/
Belgique), Sylvain MICHEL, Muriel REVOLON (France), Caroline A. RIVAS (Colombie/Saint-
Martin), Nicolas PIERREL, Appoline STEWARD et Michel PLATON (Martinique).
Angie, Daniel, Déborah, Fabienne, Gladys, Kati, Lydia, MGG, Hervé, Gaël, Lilas – Les conteurs de l’atelier Pratique du Conte de l’AMI accompagneront la caravane festivalière.
Il y aura une « Causerie-Débat » invitant les artistes locaux et invités à bokanté leurs Paroles sur le thème « La tradition Orale d’hier à aujourd’hui » ou « Le Conte, Pont entre les Cultures ».

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« L’Amour ouf », un film Gilles Lellouche

À Madiana
Par Gilles Lellouche, Ahmed Hamidi
Avec : Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque
Genre :Comédie, Romance, Thriller
Tous publics avec avertissement • 2h 40min
Synopsis:
Tout public avec avertissement
Certaines scènes violentes peuvent heurter un jeune public
Les années 80, dans le nord de la France.
Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traine. Et puis leurs destins se croisent et c’est l’amour fou. La vie s’efforcera de les séparer mais rien n’y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur…
La presse en parle en 🙂  et en 😈 :
Closer par Justine Boivin
C’est fort, brutal, dansant. Passionnant.

Elle par Nathalie Dupuis
Après Le Grand bain, Gilles Lellouche confirme qu’il est un immense directeur d’acteurs et un cinéaste de ouf.

Marie Claire par Juliette Hochberg
Un cocktail qui étonne, tant il détonne des propositions du septième-art français.

Public par Sarah Lévy-Laithier
A la fois coup de cœur et coup de poing.

20 Minutes par Caroline Vié
Le résultat, pharaonique, vibre de la passion de Gilles Lellouche pour le 7e art.

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Délires Verbaux : Une fusion entre Slam et Rap

Vendredi 25 octobre à 19h30 & Samedi 26 à 18h30 Tropiques-Atrium

Délires Verbaux vous invite à une soirée inédite où les frontières entre le slam et le rap s’effacent, laissant place à une rencontre vibrante entre poésie et rythme. Sur scène, quatre artistes singuliers se rejoignent pour explorer les profondeurs de la langue, chacun avec son univers, son style et ses émotions.

EDS., au rap incisif et authentique, est accompagné par les riffs puissants de Manuel Mondésir.
Floka, poétesse solaire, marie ses mots enracinés aux rythmes du tambour et de la guitare de Michel Potiron.
Fola déploie sa poésie envoûtante, guidée par les harmonies délicates du pianiste Shorty.
Lola, avec son verbe acéré et plein d’esprit, se laisse sublimer par les notes du pianiste Christophe Césaire.

Ces quatre voix uniques se retrouveront le temps d’un moment de partage et de création, mêlant introspection, humour et engagement. En filigrane, la puissance des mots et des mélodies raconte des histoires, soulève des réflexions, et unit les sensibilités.

Délires Verbaux, c’est une invitation à plonger au cœur de la poésie contemporaine et de la scène urbaine, à écouter, à ressentir et à s’enivrer des mots.

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« Pascal & Descartes », texte de Jean-Claude Brisville, jeu et m.e.s. Mesguich, père & fils

Jeudi 24, Vendredi 25 Samedi 26 octobre à 19h30 au T.A.C.

Le 24 septembre 1647, les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont rencontrés à huis clos durant plusieurs heures, au couvent des Minimes à Paris. Blaise Pascal, déjà très malade, n’avait alors que 24 ans, René Descartes, 51.
De cet entretien historique, rien n’a filtré, sinon une ou deux courtes notes jetées sur le papier par l’un et l’autre.
Jean-Claude Brisville a imaginé librement la conversation qu’ont pu avoir ces deux hommes, à l’opposé l’un de l’autre, et qui se découvrent progressivement. Descartes, rationaliste, réaliste, pragmatique, grand voyageur, bon vivant ; Pascal, mystique ardent, intransigeant, malade, tourmenté, exaltant la souffrance et la mort.
Ces lointaines paroles échangées sont un exact miroir tendu à notre propre temps. Que ceux que n’intéressent ni la Raison, ni le Sentiment, ni la Foi, ni la Science et ni Dieu ni le Vide, et ni le Monde, ne viennent pas les entendre

La presse en parle :
Le Monde
Oui, c’est vraiment magnifique !

Le Figaro
« Deux hommes dissemblables, et tous deux d’une intelligence supérieure.

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Causerie-Spectacle sur l’Art du Tambour haïtien et hommage au percussionniste Georges Rodriguez

Par Renel Exentus —

A l’occasion de la 23ème édition du mois du créole, la SRDMH et KEPKAA ont organisé le 12 octobre 2024 une causerie-spectacle sur l’Art du tambour haïtien à la Maison de la Culture du Plateau-Mont-Royal, à Montréal1. Dans une salle comble, l’événement a commencé à 7h30 dans un décor simple et convivial. Le jeu des lumières a permis de mettre en évidence le contraste de la trame discursive du musicologue Claude Dauphin, la performance musicale des percussionnistes du groupe Rara Solèy de Ronald Nazaire et de la prestation dansée de la chorégraphe Shérane Figaro2.

L’évènement se composait de deux parties. Animée par Claude Dauphin, la première partie portait sur l’organologie du vodou haïtien. Par souci pédagogique, le conférencier a commencé à définir l’« organologie » comme étant la partie de la musicologie qui étudie « la constitution des instruments de musique, leurs techniques de production de sons, leurs principes acoustiques et leur environnement culturel ». Dans ce contexte, il mettait l’accent sur le patrimoine musicologique de la culture populaire haïtienne.

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Décès de Célia Delver, interprète de « Tu es libre »

Célia Delver, chanteuse guadeloupéenne, s’est éteinte à l’âge de 49 ans ce mercredi. Connue pour son titre « Tu es libre », qui avait marqué les années 2000, elle laisse une empreinte notable dans le paysage musical du zouk.

Discrète et réservée en public, Célia était néanmoins décrite comme chaleureuse et pleine d’humour par ses proches. Son titre « Tu es libre » est rapidement devenu un succès, apprécié pour ses paroles émouvantes et sa mélodie douce. La chanson reste encore aujourd’hui une référence dans le monde du zouk, avec plus de 1,4 million de vues sur YouTube.

Bien qu’éloignée de la scène ces dernières années, Célia Delver n’avait pas abandonné la musique. En 2019, elle avait sorti un nouveau morceau, « Ne me prends pas la tête », marquant un retour discret mais apprécié par ses fans.

Tout au long de sa carrière, elle a travaillé avec plusieurs artistes importants de la scène zouk, notamment Jean-Claude François, alias Dicktam, qui était aussi son producteur. Célia avait également un lien familial avec Victor Delver, une autre figure du zouk, montrant l’importance de la musique dans sa famille.

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Festival Culturel Rural 2024 : le programme

La Fédération Martiniquaise des Foyers Ruraux (FMFR), en partenariat avec l’Association Martinique Images (AMI), lance avec enthousiasme la deuxième édition du Festival Culturel Rural, un événement festif et intergénérationnel centré sur le patrimoine et les arts. Organisé dans le cadre du projet « Anim’actions culturelles du réseau rural », ce festival propose une programmation riche et variée, avec pour ambition de rassembler petits et grands autour de moments de partage et de découverte.

À l’honneur cette année : le conte, discipline phare du festival, portée par l’expertise d’AMI, une structure d’éducation populaire dévouée à la transmission culturelle pour toutes les générations. Que ce soit à travers des ateliers dans les écoles, des représentations publiques ou des rencontres en maisons de retraite, le conte devient un puissant vecteur de lien social, renforçant ainsi les échanges entre générations.

Mais le festival ne se limite pas au conte. Pour diversifier l’offre artistique, les organisateurs ont également prévu des spectacles de danse, de théâtre et de chant, afin d’enrichir l’expérience culturelle des visiteurs. Ils souhaitent proposer une édition encore plus inclusive et variée cette année et valoriser des formes d’expression différentes au plus près du vécu des 33 associations locales qui forment le réseau de la FMFR.

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« Ni Chaînes Ni Maîtres », un film de Simon Moutaïrou

À voir à Madiana

Avec Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin, Anna Thiandoum
18 septembre 2024 en salle | 1h 38min | Drame, Historique
Synopsis
Tout public avec avertissement
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). ​Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Qu’il s’agisse de la photo organique d’Antoine Sanier, au naturalisme très travaillé, ou de la formidable musique presque anachronique d’Amine Bouhafa, Ni chaînes ni maîtres se construit avant tout en expérience audiovisuelle, sensorielle et émotionnelle, jusqu’à sa sidérante scène de fin, terrassant moment de cinéma comme mise en images de l’indicible.

Ouest France par Anne Augié
Un premier long métrage au souffle épique.

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« Pierre et le Loup » : une relecture visuelle et musicale entre tradition et modernité

Mardi 22 octobre à 21h sur France 4 et en replay jusqu’au 29/10/25 ★ ★★

— Par Hélène Lemoine —

« Pierre et le Loup », conte musical emblématique composé par Sergueï Prokofiev en 1936, est revisité dans une œuvre hybride et inédite, mêlant animation et prises de vues réelles. Cette nouvelle adaptation, produite par Camera Lucida et réalisée par Gordon Béziat, Pierre-Emmanuel Lyet et Corentin Leconte, offre une expérience visuelle et auditive originale, qui allie tradition et modernité, tout en conservant l’essence pédagogique de l’œuvre. Le résultat est un film d’animation de 30 minutes qui redonne vie au célèbre conte dans un format accessible, à la fois artistique et éducatif.

Dans cette version innovante, le conte musical de Prokofiev prend une dimension nouvelle grâce à un habile mélange de technologie moderne et de narration classique. L’animation se déploie en interaction avec les musiciens de l’Orchestre National de France, dirigés par Daniele Gatti, qui jouent la partition dans un décor virtuel où les personnages animés évoluent avec fluidité. La symbiose entre les éléments réels et animés accentue la beauté visuelle de l’œuvre, et ajoute une profondeur immersive au récit.

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L’éphéméride du 21 octobre

La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680

La Comédie-Française ou Théâtre-Français (surnommé « le Français ») est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.

Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 1995, c’est le seul théâtre national en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l’institution, surnommée la « Maison de Molière ». Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d’une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé au fond de la galerie des bustes, après le Foyer Public1.

La devise de la Comédie-Française est, en latin, « Simul et singulis » (qui peut être traduite par « être ensemble et rester soi-même »). Son emblème est une ruche avec des abeilles, à l’image d’une institution foisonnante.

Historique de la Comédie-Française
La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’hôtel Guénégaud (troupe de Molière) et celle de l’hôtel de Bourgogne.

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« Julie se tait », un film de Leonardo Van Dijl

Avec :Tessa Van den Broeck, Ruth Becquart, Koen De Bouw, Claire Bodson, Laurent Caron
Sortie en salle : 29/01/20251h 37min Avant-première à Madiana
Synopsis :
Julie, une star montante du tennis évoluant dans un club prestigieux, consacre toute sa vie à son sport. Lorsque l’entraîneur qui pourrait la propulser vers les sommets est suspendu soudainement et qu’une enquête est ouverte, tous les joueurs du club sont encouragés à partager leur histoire. Mais Julie décide de garder le silence.

La presse en parle:
Le Bleu du miroir par la rédaction :
le film nourrit un véritable questionnement, autant sur les mécanismes de libération de la parole et de l’emprise, que sur les mesures de sensibilisation existants dans nos sociétés.
L’Humanité par la Rédaction
Une œuvre captivante entre thriller psychologique et récit d’apprentissage.
Les Inrocks
» Un premier film remarquable. »
Les Inrockuptibles
Un premier film d’une rigueur remarquable.
Positif
Le débutant Leonardo Van Dijl impressionne avec cette approche tout en retenue d’un sujet grave.
Movierama.fr
Julie se tait coche les attentes que nous avons d’un premier long-métrage : une voix, un style, un mouvement, de la créativité, une forme.

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« Nous, professionnels du cinéma, appelons à doter la France d’un musée national du cinéma »

C’est en racontant le septième art à nos publics que nous garderons la maîtrise de notre histoire, juge un collectif de personnalités du septième art membres du conseil d’administration de la Cinémathèque française, dont le réalisateur Costa-Gavras et l’actrice Carole Bouquet.

C’est en 1895, à Paris, sur les Grands Boulevards, que les frères Lumière ont fait d’une invention technique le moteur d’une projection et d’une émotion collective, devant les trente-trois premiers spectateurs de l’histoire du cinéma.

Cette histoire n’a cessé de s’enrichir et, cent trente ans après, la France est plus que jamais la patrie du septième art : celle d’une cinématographie au palmarès inégalé, celle de la population la plus cinéphile au monde, celle des 6 200 salles de cinéma et des 800 festivals – dont celui de Cannes, centre de la création mondiale –, celle d’un modèle de financement – par le CNC et les obligations d’investissement des diffuseurs – admiré partout, celle d’une politique publique qui permet une diversité de films unique au monde, des plus populaires aux plus exigeants.

Une seule ombre à ce tableau : la France a plusieurs fois manqué l’occasion de créer le grand musée du cinéma que le public attend, comme en témoigne le succès des expositions de la Cinémathèque française dans un lieu pourtant peu adapté.

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8e édition du festival Musiciennes en Martinique : le programme

Du 17 au 20 octobre 2024

Lydia Jardon, lauréate du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, titulaire d’une licence de concert de l’École Normale, et récipiendaire de nombreux prix prestigieux, est une pianiste de renommée mondiale. Au-delà de sa carrière de soliste sur les plus grandes scènes internationales, elle se distingue également par sa vision profondément humaniste de la musique. Lorsqu’on lui demande ce qu’elle ajouterait à son impressionnante carrière, elle répond en trois mots : humanisme, sincérité et abnégation.

Bien qu’elle ait toujours su qu’elle deviendrait pianiste, c’est au fil de sa carrière qu’elle a véritablement trouvé sa vocation : élargir l’audience de la musique classique et la rendre accessible à tous, loin des cercles élitistes. C’est ce désir de partager qui l’a poussée à fonder des festivals, dont Musiciennes à Ouessant, un événement qui a su tisser des liens jusqu’en Martinique.

Le thème qui traverse la 8e édition de ce festival en Martinique : le lyannaj. Ce terme créole, signifiant collectif ou lien, incarne le mariage entre les instruments identitaires des territoires et la musique classique. Le festival célèbre ainsi la rencontre des harmonies caribéennes avec la musique de chambre, dans une démarche qui transcende les océans et les siècles.

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Francine Narèce : une voix littéraire enracinée dans la culture martiniquaise

— Par Sarha Fauré —

Francine Narèce est une auteure prolifique, passionnée par les contes et les récits traditionnels, qui puise son inspiration dans les richesses et les tourments de la Martinique, son île natale. Née au François, elle a grandi près de la mer, ce qui nourrit son imaginaire et son œuvre. Ayant vécu une partie de sa vie en Ardèche et dans la Drôme, Narèce est revenue en Martinique, où elle continue de partager sa passion pour l’écriture. À travers ses ouvrages, elle explore les contradictions et les ambiguïtés de la société martiniquaise, tout en mettant en lumière les luttes sociales, les récits historiques et les légendes populaires.

Narèce se distingue par son écriture théâtrale et ses contes qui naviguent entre le réel et l’imaginaire, offrant aux lecteurs une plongée dans un univers à la fois poétique et engagé. Sa plume élégante et vive donne vie à une galerie de personnages truculents, qu’ils soient ancrés dans la réalité historique ou issus de son imagination fertile. Au fil des ans, elle a enrichi la littérature francophone avec des œuvres telles que De l’olympisme au handisport, Le combat de Léona Bataille, et la pièce émotive Pour deux francs, retraçant un épisode douloureux de l’histoire des ouvriers de la canne.

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« L’histoire de Souleymane », un film de Boris Lojkine

Samedi 16 novembre à 18H – Tropiques-Atrium★★★
Par Boris Lojkine, Delphine Agut
Avec Abou Sangare, Alpha Oumar Sow, Nina Meurisse
9 octobre 2024 en salle | 1h 33min | Drame
Festival de Cannes 2024: Meilleur acteur, Prix du Jury
Synopsis
Tout public
Tandis qu’il pédale dans les rues de Paris pour livrer des repas, Souleymane répète son histoire. Dans deux jours, il doit passer son entretien de demande d’asile, le sésame pour obtenir des papiers. Mais Souleymane n’est pas prêt.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
L’Histoire de Souleymane dessille le regard et aide à combattre l’indifférence. Un film important, essentiel même en ces temps de remous démocratiques.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans un film dur et droit, entre l’asphalte et le ciel, Boris Lojkine raconte un jeune clandestin, un livreur sans visage que l’on croise sans jamais le voir vraiment. Abou Sangare, acteur exilé, sans-papiers comme son personnage, habite l’écran avec une intensité rare. Il est déchirant.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film fort, dont les choix esthétiques l’emmènent au-delà du constat documentaire et de la chronique sociale.

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Atelier d’écriture théâtrale avec Laurent Tanguy et Fayo 21-25 octobre 2024

Textes En Paroles organise, du 21 au 25 octobre 2024, un atelier d’écriture théâtrale autour des contes des Antilles avec Laurent Tanguy et Fayo.

Basée en Guadeloupe, l’association Textes En Paroles s’est donné pour objet, depuis 2002, de promouvoir les écritures dramatiques contemporaines issues de, ou inspirées par l’univers de la Caraïbe ou des Amériques. En plus des appels à textes, son action s’appuie notamment sur des ateliers d’écriture.

Ainsi, l’atelier proposé s’inscrit en préfiguration de l’appel à textes jeunesse qui sera lancé en 2025, et est destiné à des auteurs et autrices émergents (ados à partir de 16 ans et adultes) souhaitant écrire pour le jeune public.

L’atelier se déroulera du 21 au 25 octobre 2024 et sera animé par un duo de choc : Laurent Tanguy, enseignant, auteur, interprète, metteur en scène, scénariste et animateur d’atelier d’écriture ; et Fayo, animateur conteur.

Places limitées à 10 participant.e.s.

Le lieu de l’atelier sera communiqué après inscription (zone Pointe-à-Pitre / Gosier).

Informations complémentaires
et inscription, ici :Atelier d’écriture théâtrale – Octobre 2024

Soutiens :
Direction des Affaires Culturelles de la Guadeloupe • Ministère des Outre-mer  • Fonds d’Aide aux Echanges Artistiques et Culturels • Préfecture de Guadeloupe – Fonds de Développement de la Vie Associative • Bibliothèque départementale de la Guadeloupe

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« La Prisonnière de Bordeaux »,un film de Patricia Mazuy

Vendredi 18 octobre à 18h à Madiana
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Synopsis
Tout public
Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l’instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci.

Femme Actuelle par La Rédaction
Une rencontre intéressante.

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« Maya, donne-moi un titre », un film de Michel Gondry

Mercredi 16 octobre à 16h30 à Madiana

Avec Pierre Niney, Maya Gondry
2 octobre 2024 en salle | 1h 01min | Aventure, Animation, Comédie, Famille
Synopsis :
Tout public
Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne. À travers ces aventures racontées par Pierre Niney, Michel Gondry donne vie à un voyage poétique et amusant qui fera rêver les petits…et sourire les grands.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans cette fantaisie, la magie de l’enfance se mêle à une tendresse sérieuse, celle d’un père et d’une fille.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Michel Gondry raconte peut-être une autre histoire que celle que l’on voit. Maya, donne-moi un titre, dessine en creux le portrait d’un père. Dis, Gondry, dessine-moi un papa.

Le Parisien par Catherine Balle
C’est drôle et mignon et, ce qui ne gâche rien, dit par la voix malicieuse de Pierre Niney.

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« Les Filles du Nil : quand le théâtre devient un acte de rébellion

Mercredi 16 octobre à 18h30 à Madiana

Mercredi 16 octobre à 18h30
« Les Filles du Nil », un film de Ayman El Amir, Nada Riyadh
Madiana
29 janvier 2025 en salle | 1h 42min | Documentaire
| Par Nada Riyadh, Ayman El Amir
Titre original Rafaat Einy LL Sama
Synopsis
Dans un village du sud de l’Égypte, une bande de jeunes filles se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles coptes et les habitants de la région avec leurs performances audacieuses. Filmé sur 4 années, Les Filles du Nil suit le parcours de ces jeunes filles qui deviennent femmes.

Madinin’Art en parle :

— Par Hélène Lemoine —
Depuis El-Barsha, un petit village copte du sud de l’Égypte, une révolution discrète mais puissante a vu le jour. C’est là que Nada Riyadh et Ayman El-Amir ont découvert, en 2017, un groupe de jeunes femmes courageuses qui utilisaient le théâtre de rue pour défier les normes sociales étouffantes auxquelles elles étaient confrontées. Majda, Haidi, Monika, et leurs amies ont créé des saynètes où elles exposaient avec audace les réalités qu’elles vivaient au quotidien : mariages précoces, harcèlement et contrôle des corps féminins.

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« Hijo de Sicario », un film de Astrid Rondero, Fernanda Valadez

Jeudi 17 octobre à 18h30 à Madiana (à vérifier)
Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Titre original Sujo | 21 août 2024 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis
Tout public
Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin.
La presse en parle :
L’Humanité par Vincent Ostria
La destinée du fils d’un tueur de cartel de la drogue, filmée sur un mode impressionniste. Hijo de sicario fait la part belle à la nature et montre le caractère aléatoire et atavique d’une criminalité née de la pauvreté rurale.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Tour à tour thriller étouffant, western nihiliste, film de fantômes et réflexion sociale sur le Mexique contemporain, Hijo de Sicario est un film puissant, à la fois désespéré et optimiste.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
HIJO DE SICARIO est l’histoire d’un déterminisme poisseux.

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FIFAC 2024 : un écrin de diversité et d’engagement au cœur de l’Amazonie-Caraïbes

— Par Sarha Fauré —

Le Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a une nouvelle fois confirmé son statut de rendez-vous incontournable du cinéma documentaire dans la région. Organisée à Saint-Laurent-du-Maroni, cette 6e édition s’est déroulée du 8 au 12 octobre 2024, transformant la ville en véritable centre culturel, avec une affluence qui a dépassé les 4000 participants. Ce festival est une plateforme privilégiée pour les réalisateurs, producteurs, cinéphiles et acteurs culturels des territoires de l’Amazonie et des Caraïbes, permettant de mettre en lumière les récits et réalités sociales spécifiques à cette vaste région.

Une programmation riche et engagée

Durant ces cinq jours intenses, le FIFAC a proposé une programmation variée, fidèle à l’ADN du festival, qui met à l’honneur des films engagés sur des thématiques sociales, environnementales et culturelles. Le public a pu assister à la projection de 37 films, dont 10 longs-métrages et 9 courts-métrages en compétition officielle, ainsi que 16 autres films présentés hors compétition dans la catégorie « Écrans parallèles ». Les films projetés ont abordé des sujets aussi divers que la lutte pour la préservation des ressources naturelles, les droits des communautés marginalisées, l’héritage post-colonial, ou encore les défis environnementaux dans cette région souvent au cœur de tensions socio-économiques.

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« Les Graines du figuier sauvage », un film de Mohammad Rasoulof

Mardi 15 octobre à 14h à Madiana ★★★
Avec : Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Synopsis:
Tout public
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…
La presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Rarement une œuvre aura montré avec autant de rigueur et de maîtrise l’entreprise de déshumanisation d’un régime totalitaire, et ceci […] sans sortir ou presque d’un espace domestique restreint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Sensation du dernier festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage est un film montrant aussi bien littéralement que symboliquement les dégâts intimes qu’un régime autoritaire peut infliger à ses habitants.

Ecran Large par Antoine Desrues
Dans ce faux huis clos qui ne peut que s’ouvrir à la réalité de la violence étatique iranienne, Mohammad Rasoulof observe une multitude de glissements fascinants, à commencer par le réveil politique de ses héroïnes.

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« All We Imagine as Light », un film de Payal Kapadia

Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam
2 octobre 2024 en salle | 1h 58min | Drame
Synopsis
Tout public
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes.

Culturopoing.com par Vincent Roussel
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.

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« Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre », un film de Shinnosuke Yakuwa

 Madoigwa no Totto-Chan, mercredi 16 octobre à 14h à Madiana

Avec Liliana Ôno, Koji Yakusho, Shun Oguri
Madoigwa no Totto-chan
1 janvier 2025 en salle | 1h 54min | Animation, Drame, Famille
Synopsis :
Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, que tout le monde appelle Totto-Chan, est une petite fille pleine de vie qui mène la vie dure à son institutrice, qui finit par la renvoyer. Ses parents décident de l’inscrire à Tomoe, une école pas comme les autres où de vieux wagons font office de salles de classe. Son directeur y met l’accent sur l’indépendance et la créativité des enfants. Tandis que la Japon s’enfonce dans la guerre, Totto-Chan va découvrir que les petites expériences de la vie sont plus importantes que les leçons.
Adapté du roman à succès Totto-chan : La petite fille à la fenêtre de Tetsuko Kuroyanagi
La presse en parle :
Les Echos par Léa Colombo
Dans un somptueux animé japonais, Shinnosuke Yakuwa adapte l’autobiographie la plus publiée dans le monde, celle de Tetsuko Kuroyagani. Un récit sensible sur la force de l’éducation positive dans un écrin classique mais terriblement efficace.

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