Catégorie : Arts de la scène

Atelier-résidence du GREC. Scénario de court métrage Perfectionnement de l’écriture

Inscriptions jusqu’au 30 août 2023

Le GREC (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques) produit de premiers court métrages – fiction, expérimental, film d’art, animation, essai – en veillant à leur caractère singulier et innovant.

Créé en 1969 par Jean Rouch (cinéaste), Pierre Braunberger et Anatole Dauman (producteurs) pour développer la création de premiers films de court métrage, le GREC a soutenu plus de 1200 films et produit une vingtaine de films par an, permettant de découvrir de nombreux cinéastes.

Depuis quelques années, le GREC propose un Diplôme Universitaire à l’IUT de Corse, et des ateliers de réécriture et de montage en Régions.

Le GREC est soutenu par le CNC et par les industries techniques depuis son origine.  Depuis quelques années, le GREC développe de nouveaux partenariats : résidence de réalisation au Musée de l’histoire de l’immigration, Concours de scénario 5×2 minutes Mini-série avec la Cinémathèque et le Festival du film court en plein air de Grenoble, Collections La 1ère image et l’Animal avec le Cnap, et s’ouvre ainsi à des formes nouvelles.

Les films du GREC sont diffusés en festivals, en salles, plateformes web et pour certains sur les chaînes de télévision.

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Concert Bel’Entre-Nous avec Icess Madjouba

Samedi 22 juillet de 16h à 18h au Domaine d’Emeraude

Dans le cadre du Programme des vacances 2023, le Parc naturel régional de la Martinique (PNRM) propose un rendez-vous culturel au cœur du Bèlè ; une expérience auditive originale entre mots et musique, entre « tradition et modernité.

C’est Icess Madjoumba qui lancera les premiers concerts de ces grandes vacances avec le PNRM. Un nouveau cadre, une nouvelle formule, un Bel’Entre Nous pour un bèlè entre nous, ce samedi 22 juillet de 16h à 18h au Domaine d’Emeraude

Cette artiste chanteuse « tambouyèz » (joueuse de tambour Bèlè) nous fera vivre une expérience vocale à travers des outils numériques modernes. Son chant juste et puissant aux variantes mélodiques lui confère une voix particulièrement époustouflante. Son style unique se situe dans l’articulation entre la musique traditionnelle et une instrumentation plus moderne. Sa créativité donne une certaine sonorité originale à sa musique qui devient un «Art».

Ce samedi 22 juillet de 16h à 18h au Domaine d’Émeraude, venez vivre #MartiniqueMerveilleduMonde au cours d’un évènement culturel original, une immersion dans le monde bèlè d’Icess MADJOUMBA.

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Annonce pour casting

Dans le cadre des ateliers Passeurs d’Images 2023, nous recherchons des actrices et acteurs amateurs ou professionnels pour un casting à Ciné Woulé Company dans le bâtiment du Tropiques Atrium en salle Case à vent, au 1er étage, pour le tournage d’un pilote de série réalisé entre le mercredi 26 juillet et le mercredi 02 Aout 2023. Attention pas de rémunération, juste un défraiement en fonction des circonstances du tournage.

Merci de vous présenter au casting, salle case à vent du 1er étage du Tropiques Atrium :

• Le vendredi 21 Juillet de 8h30 à 16h30.

• Et le samedi 22 juillet de 8h30 à 12h30 (si nécessaire)

Nous souhaitons trouver les profils suivants dans le cadre du tournage d’un pilote de série :

LUNA (Personnage principal) Jeune fille qui doit avoir l’air d’avoir entre 16 et 18 ans, plutôt fine et élancée, entre 1m65 et 1m75. Elle doit avoir la démarche gracieuse, avoir une posture droite, si possible connaître les bases de la danse classique.Elle doit avoir une bonne éloquence et une bonne diction. Ne pas avoir de tatouages et de piercings trop apparents.

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La Jazz Night 2023 : Quand les musiques traditionnelles Afro-Caribéennes entrent en dialogue avec le Jazz !

Samedi 22 juillet juillet ➽ 18h / Minuit ➜ au Parc Aimé Césaire

Latine Jazz
Yissy Garcia (Bandancha groupe)
Une femme aux multiples récompenses, à la batterie, d’un sourire ravageur, au talent mpressionnant. Ses concerts révèlent un jazz décontracté et rafraîchissant, un nouveau latine -Jazz plein de swing. Yissy García est la fille de Bernardo, fondateur d’Irakere et batteur d’Arturo Sandoval. Elle a grandi avec une batterie, a observé comment était joué la musique qualitative et a vécu le quotidien d’un groupe qui s’est transformé en véritable légende. Ses oncles sont également percussionnistes. Ces derniers années, elle occupe avec son groupe le premier rang du nouveau jazz sur l’île. Ses comparses, aussi talentueux, Miguel Angel de Armas (piano), Braulio Fernández (electric bass), Magela Herrera (flûte), Robertto Vizcaino (percussions) seront là avec elle.

Jazz Bèlè
Bèlèrumba Proj’ect
Sous la direction musicale de Mario Rosabal. Le groupe sonne grave ! La voix bèlè accompagnée du tanbou bèlè est donnée par le Maître Jacky Bajal, Mélodie Spartacus Fuentes (Martinico-Cubaine) à la flûte… un régal ! Fred Vielet est aux conga, cajon, bongos. Et puis Jerry Spartacus à la basse, guitare, trompette, et Alain Cazanas-Santovenia au tambour bata, timbales, batterie, tambour.

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Jean-Michel Cabrimol & La Maafia

Vendredi 21 Juillet & samedi 22 juillet 2023 à 21h
L’Arobase
Casino batelière Résidence les Alizés de Batelière, 97200 Schœlcher
Entrée libre – Diner à la carte OBLIGATOIRE
Jean-Michel Cabrimol est un chanteur martiniquais. Il débute sa carrière musicale, en Martinique, en tant que batteur du groupe Les Léopards, à l’âge de quatorze ans.
En 1981, il crée le groupe « La Maafia » et sort son premier album « Nèg kont nèg » qui devient un tube légendaire.
Le groupe poursuit sa trajectoire,avec un son caribéen original et tourne dans toute la caraïbe. Grâce à son audacieux passage et à l’enregistrement de son deuxième album « La bible » à New York, Jean-Michel Cabrimol s’enrichit au contact de ses idoles qui sont de très grands musiciens de jazz, de salsa et de compas haïtien. C’est ainsi qu’il gagne en confiance et s’enhardit du succès de ce nouvel album.
Dans les années 1980, « La Chapelle des Lombards » devient son temple, son club et sa rampe de lancement où il se produit durant plusieurs années.
Aujourd’hui forte de ses expériences « La Maafia All Stars » a plus de trente albums et de nombreux tubes marquant l’histoire de la musique antillaise et caribéenne.

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Les sœurs Williams, l’Amérique raciste à la volée

« Venus & Serena, ces icônes que l’Amérique ne voulait pas voir » sur Youtube et Arte.Tv

La réalisatrice Sonia Dauger réalise un brillant portrait des deux sœurs et documente l’immense influence de ces tenniswomen sur une société américaine encore bien trop discriminante.

Venus et Serena Williams sont aujourd’hui de véritables icônes, dont le rayonnement dépasse largement le monde du sport.

La réussite des deux tenniswomen, au mépris de tous les déterminismes, est l’incarnation même du rêve américain. Mais leur parcours, freiné par les discriminations et raconté dans cet excellent documentaire de Sonia Dauger, est aussi la parfaite illustration des défaillances de la société états-unienne.

« Elles ne se sont jamais excusées d’être qui elles étaient. Elles sont restées sincères et, d’une certaine manière, leur succès a fait plier l’Amérique », explique la réalisatrice, également à l’initiative de l’excellent  Denzel Washington, un modèle américain.

La documentariste dresse un portrait brillant et tout en complexité de « ces icônes que l’Amérique ne voulait pas voir ». Elle précise : « Pas de la même manière et pas à la même époque, mais ces trois figures ont largement fait avancer la cause des Afro-américains.

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Moment de contes, créoles, du jardin, du voyage…

Jeudi 20 juillet à 14h & 16h
Mercredi 26 juillet à 10h & 12h ( Gratuit sur inscription)
Découvrez les merveilleux récits du Voyage et des Jardins de la Mauny lors de notre événement spécial, intitulé « Moment de contes ». Rejoignez-nous les 20 et 26 juillet pour une expérience captivante animée par Déborah Bontemps et Daniel Cibrelus de l’AMI.
L’événement se déroulera à Maison La Mauny, un lieu emblématique du patrimoine martiniquais. Evadez-vous dans un cadre enchanteur.
Activité accessible à partir de 6 ans sous réservation via Bizouk. Places disponibles limitées. Vous pouvez ramener vos chaises pliantes.
Nous avons prévu plusieurs sessions (durée : 1h) :
· Le jeudi 20/07 : 1 session à 14h (Contes du Jardin) + 1 session à 16h (Contes Créoles) (Séances complètes!
· Le mercredi 26/07 : 1 session à 10h (Contes du Voyage) + 1 session à 12h (Contes Créoles)
À très bientôt !
Adresse : Maison La Mauny, Rivière-Pilote 97211, Martinique
Pour plus d’infos : 06 96 41 96 17 (message WhatsApp uniquement)

Le conte aux Antilles joue un rôle primordial dans la culture orale.

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« Fal Frett, l’émotion perlière »

Mardi 18 juillet 18h30  au Cénacle à 18h30
Avec Alex et Nicol Bernard, l’auteur du livre récemment paru chez KÉditions et quelques contributeurs. Manifestation gratuite. Contributeur : Serge Domi – Modératrice : Marie-Michelle Darsières After C : grand moment de symbiose avec Fall Frett

Fal Frett est l’un des premiers groupes martiniquais de musique créole évolutive, après Marius Cultier et le Liquid Rock d’Alain Jean-Marie.

Histoire du groupe
Le groupe a été formé en 1976 par Jacky, Alex, et Nicol Bernard avec Bib Monville, Jacky Alpha puis Ralph Thamar. Les frères Bernard en sont restés les seuls piliers, pendant que de nombreux musiciens caribéens se succédaient en son sein : Robin Vautor, Luther François, Philip Paolo, André Woodvine ; il y eut aussi des invités prestigieux, lors de créations ou de concerts initiés par le Centre martiniquais d’action culturelle (CMAC) tels : Dominique Pifarély, Henri Texier, les cordes de Malavoi, Jean-Loup Longnon, Luc Labonne, Eric Bonheur, Louis Sclavis, Ricardo Izquierdo, Tony Chasseur, Dave Samuels.

À sa création, Fal Frett était considéré comme un groupe de jazz caribéen dynamique; mais Jacky Bernard, le principal compositeur, entendait créer des chansons créoles, tout en laissant une large place aux improvisations et à la création collective; un peu à la manière des standards de jazz.

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Musique : disparition du chanteur engagé Henri Tachan, connu, entre autres, pour sa chanson « Une pipe à pépé »

Henri Tachan est un auteur-compositeur-interprète français, né le 2 septembre 1939 à Moulins et mort le 16 juillet 2023 à Avignon.

Relativement ignoré par une grande partie des médias dès le début de sa carrière dans les années 1960, ses chansons à texte sont généralement très critiques vis-à-vis de la société et de certains de ses travers, qu’elle soient antimilitaristes (Dans les orchestres militaires) ou féministes (Les Z’hommes, Ma femme).

Biographie
De père arménien, Henri Tachdjian passe sa scolarité au pensionnat catholique de Notre-Dame de Bury à Margency dans le Val-d’Oise, puis dans un lycée à Paris. Ensuite, il rejoint une école hôtelière à Thonon-les-Bains et devient serveur au Ritz à Paris. En 1962, il part pour le Québec.

Boîte d’allumettes du restaurant « Chez Clairette »
Après son travail comme serveur, il se met à réciter des poèmes Chez Clairette, le cabaret-restaurant de la chanteuse et comédienne québécoise Clairette Oddera, au 1124 rue de la Montagne à Montréal. De passage dans cet établissement, Jacques Brel l’encourage à se lancer dans la chanson.

De retour en France, il sort son premier album chez Barclay en 1965 qui obtient le Grand Prix de l’Académie du disque Charles Cros.

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João Donato, chanteur et compositeur brésilien, pionnier de la bossa-nova, est mort

João Donato, né le 17 août 1934 à Rio Branco et mort le 17 juillet 2023 à Rio de Janeiro, est un pianiste, compositeur et chanteur brésilien. La majeure partie de son œuvre appartient au genre musical latin jazz, une passerelle entre la bossa nova, le jazz et la musique cubaine.

Biographie
Jeunesse
João Donato est le fils d’un pilote de l’armée de l’air, joueur de mandoline à ses heures et d’une mère chanteuse amateur. Sa sœur ainée Eneyda a été pianiste et son jeune frère Lysias a travaillé avec lui comme auteur.

Carrière musicale
João Donato débute très tôt. À l’âge de 15 ans, il joue déjà avec des musiciens reconnus comme Dick Farney et Paulo Moura ainsi qu’avec Altamiro Carrilho, figure de la scène musicale de cette époque. Ce dernier a une grande influence artistique sur lui. À partir de 1950, il fréquente le club musical Farney-Sinatra, considéré comme la matrice formatrice pour la génération d’artistes qui créera plus tard la bossa nova, à la fin des années 1950. Dès 1953, il dirige ses propres formations baptisées successivement Donato e Seu Conjunto, Trio Donato et Os Namorados3.

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« L’exercice du super héros », texte Sébastien Nivault & Martin Grandperret, m.e.s. Emmanuel Vérité

—Dominique Daeschler —

— Avignon 2023 —

Depuis quelques années s’est construit autour du théâtre de l’Oulle un ensemble appelé La Factory qui comprend deux autres salles la chapelle des Antonins et la salle Tomasi, permettant à l’année des résidences d’artistes et un lieu attentif aux compagnies régionales ( répétitions, aide logistique…)

La salle Tomasi accueille, parmi d’autres petite formes, L’exercice du super héros , un spectacle conçu et interprété par Sébastien Nivault( comédien) et Martin Grandperret (danseur). A partir de leur quotidien de travail d’ateliers de pratiques artistiques, ils repèrent, dans un groupe peu littéraire , le rétif, celui qui ne voit pas à quoi cela peut lui servir. Patrick le boxeur, c’est le pragmatique de service qui entrevoit une seule ouverture possible : que ces cours l’aident à draguer ! Appréhension par le geste, la parole, Sébastien et Martin se renvoient la balle, l’un danse quand l’autre parle et vice versa et surtout il joue tour à tour Patrick. Un joyeux punching ball entre les méthodes pédagogiques, leur nécessaire adaptation et leur réception se met en route. Bataille complice des approches psychologiques, analyses pleines d’humour, résistances et découvertes de part et d’autre.

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« Marguerite : le feu », texte et m.e.s. Emilie Monnet.

— Par Dominique Daeschler —

— Avignon 2023 —

Emilie Monnet, artiste multidisciplinaire autochtone travaille au Québec où elle a fondé une plate-forme nomade pour les arts vivants dédiée à la rencontre des artistes des peuples autochtones. Le chant, la danse, la performance sont au cœur de ses créations théâtrales, utilisant des processus collaboratifs et multilinguistiques.

Découvrant la vie de Marguerite Duplessis, née d’une mère autochtone libre et d’un père français et mise en esclavage, elle se penche sur un Canada raciste et colonialiste où les propriétaires pratiquaient la vente et l’achat d’êtres humains . Une mémoire toujours occultée, comme le montre en 2015, le refus du gouvernement conservateur d’ouvrir une enquête sur les femmes autochtones assassinées ou disparues.

Une Marguerite chorale ( 4 comédiennes d’origines différentes) va naître sous la plume d’Emilie, créant un dialogue entre le passé et le présent. Elle renvoie le combat de Marguerite Duplessis qui engage un procès pour faire reconnaître sa liberté et ne pas être déportée en Martinique, à toutes les oppressions faites aux femmes autochtones et afrodescendantes, à la violence des « starlight tours ».

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Princess Erika en concert

Mardi 18 Juillet 2023 à 18h
Sunset
60 Rue du Petit Pavois Pointe de la vierge, 97200 Fort-de-France

Erika Dobong’na, dite Princess Erika, est une chanteuse et actrice française.
Elle est surtout connue pour ses chansons teintées de ragga, notamment ses titres Trop de bla bla ou Faut qu’j’travaille ou encore l’Amour Illimté en duo avec Diana King.
Biographie
Princess Erika est née à Paris de parents camerounais. Sa mère, Marie-Claire Matip, fille d’un chef traditionnel, est l’une des premières femmes d’Afrique subsaharienne à avoir publié un livre, et quitte le Cameroun avec son mari pour vivre en exilée politique en France. Princess Erika a une sœur aînée chanteuse et musicienne : Estha Divine (née Esther Dobong’Na Essiene).
C’est d’abord à l’athlétisme qu’elle se consacre. En 1979, elle remporte le championnat de France pour la course de haies et le saut en longueur
Musique
En 1982, Erika fait partie avec deux de ses trois sœurs du groupe Blackheart Daughters fondé par sa grande sœur Esther (Estha Divine), puis évolue avec Princess and the Royal Sound, avec qui elle effectue plusieurs tournées en première partie du Jamaïcain Dennis Brown.

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Master class bèlè

Mercredi 19 Juillet 2023 à 18h

Think Tank
61 Boulevard Soweto – Berges de la Rivère Monsieur
Volga-Plage, 97200 Fort-de-France
Le Think Tank lance ses Master Class Bèlè avec Christian Valejo et La Sosso. Chaque mercredi de 18h à 20h ! Plongez-vous dans une ambiance conviviale et découvrez les danses traditionnelles de nos mornes pour célébrer et promouvoir notre patrimoine culturel et identitaire.
Rejoignez-les pour une expérience inoubliable où vous pourrez apprendre les mouvements authentiques et les rythmes du Bèlè, une danse profondément enracinée dans nos traditions martiniquaises. Leurs instructeurs experts, Christian Valejo et La Sosso, vous guideront à travers les pas et partageront leur passion pour cette forme d’art unique.
Préparez-vous à vous connecter aux rythmes envoûtants et à vous plonger dans la richesse du tissu culturel de nos ancêtres. Que vous soyez débutant ou que vous ayez déjà de l’expérience, leurs Master Class Bèlè sont ouvertes à tous les amateurs de danse qui souhaitent explorer notre patrimoine culturel à travers le mouvement.
Ne manquez pas cette occasion de rejoindre une communauté qui chérit et préserve son identité culturelle. Rendez-vous chaque mercredi de 18h à 20h au Think Tank pour une expérience enrichissante et agréable qui vous laissera une appréciation plus profonde de notre patrimoine.

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À Almada, « Ulysse de Taourirt » fait escale

Mon père, ce héros au sourire si doux (Victor Hugo, in Après la bataille)

–– Par Janine Bailly ––

« Conte-moi ô Muse l’homme aux mille tours qui erra longtemps sans répit […] Il endura mille souffrances sur la mer en luttant pour sa survie…» Ainsi l’aède grec, censé être Homère, ouvre-t-il son Odyssée par l’invocation à Calliope, la muse de la poésie. En écho, Abdelwaheb Sefsaf, le comédien chanteur musicien metteur en scène, responsable aussi du texte, ouvre de cette façon le spectacle : « Si tu hantes encore ce théâtre, Muse, conte-moi l’histoire de cet homme ordinaire au destin de héros ». Cet homme, ce héros à l’ombre duquel grandir, cet “Atlas soutenant le monde”, n’est autre que son père Arezki. Mais cet Ulysse, hélas ! sera sans Ithaque, qui construira en Kabylie la « maison de l’impossible retour ». Sa Pénélope, à lui dès l’enfance promise, il ira la chercher en 1960 – et ces moments où l’épouse apparaît ne seront vus que par le truchement de petits films projetés – puis repartira pour la France, après l’Indépendance, « le travail manquant en Algérie ».

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À Almada : A equipa, La enciclopedia del dolor

Un festival de parole et de mémoire

–– Par Janine Bailly ––

Auto-fiction, théâtre documentaire, théâtre documenté… il semblerait que ces formes, dont la première permet d’ailleurs la performance du “seul en scène”, fassent actuellement florès sur les scènes théâtrales. Est-ce un besoin de se dire, d’affirmer qui l’on est, le spectacle devenant alors une sorte de catharsis pour le comédien qui écrit, ou fait écrire un texte à partir de sa vie réelle, avant de l’interpréter, en personne ou non, sur scène ? J’ai déjà parlé de Hanane Hajj Ali se disant dans Beyrouth. Plusieurs autres spectacles ressortent, au Festival d’Almada, de ce genre.

La enciclopedia del dolor , Tomo 1, Esto no salga de aqui 

Interprété par l’acteur argentin Gonzalo Cunill, le texte est écrit et mis en scène par Pablo Fidalgo, originaire de Galice, ce qui apporte une distanciation bienvenue au spectacle, en raison du caractère éminemment intime et de la gravité des faits évoqués. Il s’agit en effet de relater des événements tragiques, ces agressions sexuelles dont furent victimes, dans les années soixante, nombre d’enfants, élèves d’un certain collège religieux de Vigo.

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La mort de Jane Birkin, chanteuse, comédienne, scénariste et réalisatrice

Avec son mélange de séduction et d’intelligence, sa facilité à étaler ses sentiments sous des dehors pudiques, l’artiste, qui occupait une place à part dans la cartographie des stars françaises, est morte à Paris, dimanche.

Jane Birkin, née le 14 décembre 1946 à Londres (Royaume-Uni) et morte le 16 juillet 2023 à Paris (France), est une actrice et chanteuse britannique, francophone, installée en France depuis la fin des années 1960, puis naturalisée française. Elle est également scénariste et réalisatrice.

Après des débuts cinématographiques en Angleterre notamment dans le film Blow-Up, elle entame une carrière en France où elle rencontre son futur mentor, compositeur de chansons et partenaire, Serge Gainsbourg. L’une de ses premières collaborations avec Gainsbourg, le 45 tours Je t’aime… moi non plus, devient un succès international et atteint la première place au Royaume-Uni.

Dans les années 1970, elle devient une actrice reconnue par le grand public en jouant dans des comédies de Claude Zidi puis de Michel Audiard. Elle apparaît alors dans plusieurs publicités.

À la fin des années 1980, elle donne une série de concerts pour la première fois à Paris, en interprétant le répertoire que Gainsbourg a écrit pour elle.

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Avignon 2022 & Almada 2023 : « Ulysse de Taourirt », texte & m.e.s. Abdelwaheb Sefsaf

— Par Michèle Bigot —

« O Muse, conte-moi l’homme aux mille tours qui erra longtemps sans répit… » Cet inventif des temps modernes, c’est Areski le père, autant qu’Abdelwaheb, le fils. Le premier est né à Taourirt en 1948, le second à Saint-Etienne. Le premier découvre la France, le second découvre le théâtre. Deux adolescences racontées en parallèle, sur le mode de l’épopée. Aventure, guerre, périls, souffrances et joies jalonnent les deux odyssées. Chacun incarne un héros contemporain, héros du travail et de la libération pour le père, héros du théâtre pour le fils. Et comme dans toute épopée, la poésie le dispute au drame, grandeur et misère s’y cotoient, l’humour et le pittoresque nourrissent le texte. Dense, riche, le texte est encore enrichi par la musique. Le récit est rythmé par la musique, le chant, la danse. Peu à peu le puzzle de ces deux vies parallèles se dessine, à la faveur d’un récit alternant les deux intrigues. Par une habile construction narrative, les scènes font alterner la vie au village de Kabylie et la vie à St-Etienne. Abdelwaheb raconte sa vie et celle des siens, la famille, les amis.

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« Je ne suis pas d’ici je suis ici », texte, m.e.s. & jeu Véronique Kanor

Festival d’Avignon off 2023

— Michèle Bigot —

Troisième édition de ce spectacle à la Chapelle du verbe incarné. En l’occurrence le lieu n’a jamais si bien porté son nom car Véronique Kanor en est à la fois l’autrice et l’interprète. Ce seule-en-scène est une performance poétique, rythmée de danse, de mélopée et ponctuée d’images vidéo qui soulignent le propos. Incarné au plus haut point, ce spectacle l’est en vertu de la présence physique de l’interprète, de sa voix, de son regard. Le lieu est intime, presque confidentiel et rien n’est perdu de l’émotion de la poétesse, de sa colère, de son espoir, de son amour du langage.

C’est son histoire qu’elle raconte, une histoire vécue dans sa chair, on ne peut s’y tromper. Mais c’est aussi un questionnement sur l’altérité, sur la couleur de la peau comme différence. « Je suis seule en scène…mais il y a mille regards, mille présences, mille paroles qui surgissent derrière moi sur l’écran qui m’accompagne » dit-elle. Ajoutons que l’écran lui-même possède une force d’émotion remarquable. C’est tout sauf une surface neutre, puisqu’il est fait des vêtements, lambeaux d’étoffe qu’on dirait récupérés sur des corps humains oubliés.

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« A Noiva e o Boa Noite Cinderela ». Texte, conception, m.e.s., dramaturgie Carolina Bianchi

— Par Dominique Daeschler—

— Festival d’Avignon — Carolina Bianchi, metteuse en scène, autrice et interprète travaille à Amsterdam avec le collectif artistique Cara de Cavalo. Elle aime mêler performance, danse, théâtre pour entrer dans un univers syncrétique qui crée volontairement ou non une confusion entre réel et imaginaire, entre passé et présent.

Elle entre seule en scène (première partie) et livre en conférencière de l’histoire de l’art, son interprétation de « la chasse infernale » de Botticelli où une femme est dépecée par des chiens et passe vite aux violences sexuelles. Sont évoqués le meurtre et le viol de l’artiste Pippa Bacca qui, dans une performance itinérante avec une partenaire, avait fait le pari de traverser en stop l’Europe habillées en robes de mariée, symbolisant l’union entre les peuples. Une double interrogation est menée sur la place difficile des femmes dans le milieu artistique et les agressions sexuelles qui vont jusqu’au féminicide. Double négation. Carolina Bianchi refuse d’entrée la compassion, la victimisation, la résilience, la sororité . Aller plus loin c’est se mettre en jeu physiquement en entrant à son tour dans une performance qui réveille la mémoire et appuie sur le traumatisme.

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« Maison close, ( Chez Léonie) », texte, m.e.s. & jeu Agnès Chamak et Odile Huleux

— Par Dominique Daeschler —

— Festival d’Avignon —

Une fois n’est pas coutume et la curiosité piquée par une présentation enjouée m’a conduite à aller voir ce que je ne vois jamais : du théâtre de boulevard. Tout y est : la jeune provinciale sans expérience, l’ultra-lucide, la maîtresse femme qui s’illusionne sur sa possibilité de mariage, la tenancière près de ses sous, le commissaire qui a ses habitudes, le rabatteur aux abois, l’inspecteur tatillon et intègre, le fils de préfet maladroit. Ça tourbillonne, un incessant ballet d’entrées et de sorties avec froufrous et retournements de situation va-il pouvoir pallier l’homicide involontaire du jeune homme de bonne famille ? De la dissimilation au fiasco il n’y a qu’un pas. Pas de scrupules et pas de psychologie : le temps d’entrapercevoir une solidarité féminine , le pragmatisme prend le dessus et la maison brûle effaçant toute preuve. Les répliques claquent, les accessoires jouent leurs partitions et les comédiens, excellents, dans une belle complicité de jeu, s’en donnent à cœur joie dans la caricature.

Théâtre des Brunes.16h40. Jusqu’au 29 juillet, relâche les 10,17 et 24

Auteurs

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« Vivarium », d’après Roamin Gary, m.e.s. & jeu Fred Cacheux

—Par Dominique Daeschler —

— Festival Avignon —Fred Cacheux s’empare de Gros Câlin, un des romans que Romain Gary publia sous le pseudonyme d’Emile Ajar et en fait un petit bijou : finesse de l’adaptation, bonheur du jeu . Le comédien passé par la Comédie Française, longtemps permanent du Théâtre National de Strasbourg, est sur scène ,seul, comme un poisson dans l’eau faisant de la durée du spectacle (1h30) un argument au service de la connaissance de son personnage Monsieur Cousin, sans redondance. Dans son costume étriqué d’employé de bureau effacé, ce dernier fait consciencieusement son travail et rentre en solitaire dans son petit appartement retrouver son …python surnommé Gros Câlin. Ceci intrigue ses collègues de bureau, suscite des problèmes avec les voisins quand Gros Câlin explorant les tuyauteries pointe sa tête dans les toilettes de l’appartement du dessous. Comment Monsieur Cousin amoureux mais ne souhaitant pas se séparer de son python va-t-il sans sortir ? Le texte de Gary reprend des thèmes qui lui sont chers : la solitude, le spleen, l’ambiguïté, la difficulté du regard de l’autre. Ce n’est pas mièvre mais enveloppé d’humour comme une politesse extrême.

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EXIT ABOVE, after the tempest, d’Anne Teresa De Keersmaeker, Jean-Marie Aerts, Meskerem Mees, Carlos Garbin.

— Par Dominique Daeschler —

Dans cette nouvelle création, la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker associe d’emblée à la construction du spectacle Jean Marie Aerts architecte sonore du groupe fondé par Arno, Meskerem Mees autrice-compositrice-interprète- qui est proche du songwriting et danse aussi sur scène en compagnie du danseur guitariste Carlos Garbin. Plus que jamais, le rapport à la musique qui s’est développé au fil du temps dans ses chorégraphies, est présent : rapport à la pop, à la chanson, au blues, références à la dance et aux beats, amplification des instruments…Les chemins musique et danse sont d’abord tracés de façon parallèle avant une mise en commun qui dessine le corps du spectacle et son âme

Le point de départ est un hommage au bluesman Robert Johnson mâtiné d’une référence à la Tempête de Shakespeare, cœur de cyclone qui déchire l’espace (une grande toile en fond de plateau) et interroge l’humanité dans son devenir. L’univers, qui colle à merveille au grand plateau de la Fabrica, est celui d’un gymnase ( souvent lieu de refuge en cas de catastrophe naturelle), au sol des diagonales, des lignes droites, des courbes de couleurs différentes qui sont dédiées aux parcours singuliers des douze danseurs.

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« Iphigénie à Splott », de Gary Owen, m.e.s. de Geroges Lini

— Par Michèle Bigot —

Iphigénie habite à Splott, un quartier déshérité de Cardiff. elle s’appelle Effie, Iphigénie, c’est le nom de son destin. Du père, il ne sera pas question. On ne parlera que de sa grand-mère. Famille même pas mono-parentale. Effie est livrée à elle-même et à son présent désespérant. Devant no future! La friche industrielle, la cité, les ordures, les pubs pleins à craquer, les parcs abandonnés, et la rue pour tout horizon, les merdes de chien sur le trottoir. alors l’alcool, la baise, et encore l’alcool. Rien d’autre n’existe, de toute façon. Effie, c’est la marginale, la paumée, celle qu’on évite dans la rue, celle qu’on ignore et que beaucoup insultent. Mais elle estvive, drôle, combative, pleine de vie. Elle a pour elle sa clairvoyance et son franc-parler. Elle ne recule devant rien , ne baisse les yeux devant personne. C’est une guerrière, pas comme son blaireau de petit copain qui la suit comme un toutou.

Et puis voilà qu’un jour elle rencontre l’amour, le vrai, celui qui change tout. Elle y croit ferme, pour la première fois elle ne se sent plus seule.

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« La joie ! », texte et m.e.s. Louise Wailly & « J’aime », texte Nane Beauregard m.e.s et jeu Laure Werckmann

— Par Dominique Daeschler—

FESTIVAL D’AVIGNON OFF.

Sur une échelle un personnage dans une carapace d’insecte (clin d’œil à Kafka ?) vite délaissée s’empare de la joie comme d’un problème à résoudre, convoquant tour à tour Spinoza et Montaigne, avec des plumes , en femme. Il y a comme un acharnement à jouer entre pression et dépression, à toute allure. Avec un sens certain du verbe, le comédien très jeune homme de bonne famille gentiment déluré essaie de nous faire adhérer au parti de la joie, en décidant comme lui d’y croire même s’il pencherait plutôt du côté des sceptiques tristounets. Quentin Barbosa se démène sur scène comme un beau diable, tourne en cage, envisage divers plans, invente la carte avec un seul œil pour voir la vie. Ce temps morose et violent de guerre et de pandémie ne pourrait-il pas être bouleversé par un changement radical et collectif qui appellerait le « care » à la rescousse. Le texte est intelligent même si ses nombreuses pirouettes ne facilite pas la tâche d’un comédien doué qu’on a plaisir à suivre sur le plateau.

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