Catégorie : Arts de la scène

Le théâtre immersif : une nouvelle ère de l’expérience théâtrale

« Jeu face caméra » vendredi 14 février à 18h30 au Grand Carbet de FdF

Mano Nobili, formatrice en théâtre immersif et ses 18 comédiens présentent leur  travail  dans un « Jeu face caméra » ce vendredi 14 février à Fort-de-France. Mais c’est quoi le théâtre immersif?

Le théâtre immersif est une forme de représentation qui va bien au-delà du théâtre traditionnel en supprimant la séparation entre la scène et le public. Contrairement à la scène classique où le spectateur reste passif, installé dans son siège, le théâtre immersif invite chacun à s’engager activement dans l’univers de la performance. Le public devient ainsi un acteur à part entière, non plus seulement un témoin, mais un participant de l’histoire qui se déroule autour de lui.

Cette immersion peut prendre différentes formes, selon le degré d’implication des spectateurs et la manière dont les créateurs choisissent de brouiller les frontières entre fiction et réalité. L’expérience peut se déployer dans des espaces variés, allant d’un simple studio à un vaste bâtiment ou un décor spécifique, où chaque élément de l’environnement – la lumière, l’odeur, la température, et même les sons – est minutieusement conçu pour renforcer l’atmosphère de l’œuvre.

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« Il était une fois, un village de Haute-Guinée appelé Balandou »

Samedi 15 février à Tropiques Atrium, à 19h30.

Le spectacle « Il était une fois, un village de Haute-Guinée appelé « Balandou » » est une œuvre qui réunit l’acrobatie, la danse, la musique traditionnelle et contemporaine, plongée dans l’âme profonde de la culture guinéenne. Né de la collaboration entre les artistes du Circus Baobab, ce spectacle met en lumière la jeunesse de la Guinée confrontée aux réalités de la vie moderne, tout en ancrant son récit dans les traditions ancestrales du pays.

Inspiré par une ancienne légende et interprété par une troupe d’acrobates et de musiciens, ce spectacle raconte l’histoire de jeunes de Haute-Guinée attirés par le rêve d’une vie meilleure à Conakry. Mais face aux difficultés de la capitale, ils se perdent dans la délinquance et la tentation, oubliant les valeurs qui les liaient à leurs racines. Un sorcier viendra leur rappeler leur promesse, les renvoyant ainsi à leur village où ils retrouveront leur dignité à travers la danse traditionnelle des « hommes forts » et les rythmes ancestraux.

Le Circus Baobab, troupe emblématique issue du Centre National d’Art Acrobatique de Guinée, est le fruit d’une vision partagée entre les réalisateurs et artistes guinéens et français.

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« Femme ! » de Cindy Richard

— Par Selim Lander —

La Martinique a eu la primeur de Femme !, une pièce écrite et mise en scène par Cindy Richard, également présente sur le plateau avec quatre autres comédiennes. Comme le nom le laisse deviner, il s’agit d’une pièce féministe et celle-ci se développe sur deux axes : 1) les combats des femmes et leurs acquis et 2) en contrepoint, toutes les violences, toutes les injustices dont elles demeurent victimes. Vaste programme qui risque de paraître indigeste, mais ce ne fut certainement pas le cas pour le public martiniquais qui a beaucoup applaudi, pendant et après.

On ne sait jamais avec ce genre de pièce à messages si le public est heureux de se voir conforté dans ses certitudes, qu’elles lui viennent de son expérience vécue ou qu’elles correspondent à son idéologie (1), c’est-à-dire à tout ce qu’il a déjà appris et retenu de son milieu familial, de ses fréquentations, des médias, de l’école, etc., ou bien s’il est séduit par le côté spectaculaire, à moins que ce ne soit les deux à la fois.

Le critique qui, fatalement, n’en est pas à sa première pièce féministe, s’intéresse surtout à la manière dont tout cela (car la pièce vise à l’exhaustivité) peut faire théâtre.

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Un soutien inédit aux artistes français caribéens et amazoniens

Dans le cadre de sa 3e édition, le salon s’associe à La Station Culturelle, acteur majeur dans le domaine culturel en Martinique, et Rubis Mécénat, fonds de dotation pour des projets artistiques et sociaux engagés. Ensemble, et dans la continuité de leurs engagements respectifs, les trois structures lancent une bourse de soutien à la création contemporaine française caribéenne et amazonnienne, dédiée aux artistes non représentés en galerie.
La bourse permettra à un artiste vivant et travaillant sur les territoires français caribéens et amazoniens, de présenter son travail à l’occasion du salon unRepresented en avril 2025, et de bénéficier d’un programme de rencontres élaboré sur-mesure, en lien avec le développement de sa carrière artistique.
L’artiste recevra une aide à la production ainsi qu’un accompagnement professionnel et une mobilité à Paris. À l’occasion de son déplacement à Paris, et de sa participation au salon, l’artiste lauréat sera accompagné par Éline Gourgues, co-directrice de la Station Culturelle.
Dans un premier temps, plusieurs acteurs professionnels de la culture des territoires de Guadeloupe, Guyane et Martinique sélectionnent chacun 1 à 2 artistes issus de leur région.

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« Femme! » , texte & m.e.s. Cindy Richard

Mercredi 12 février à 19h30 | Tropiques-Atrium

« Femme ! » ce n’est pas une histoire. C’est l’Histoire !

Avec simplicité les cinq comédiennes dressent un bilan du combat féministe de 1793 à nos jours. Elles nous parlent de ses figures historiques… mais aussi des violences conjugales et plus généralement des violences faites aux femmes.

Pour Cindy Richard, la femme en 2024 n’est pas que victime, elle peut être actrice du changement et a encore des choses à dire et à revendiquer.

Texte, mise en scène : Cindy Richard
Avec : Varenthia Antoine, Lucile Kancel, Solange Mazeau, Florence Naprix, Cindy Richard
Crédit photos : labise.art
A partir de 13 ans

Cindy Richard

Formation / Carrière
Passionnée par la danse depuis son plus jeune âge, Cindy a débuté par la danse classique, puis la danse jazz à l’école de formation professionnelle Choréia.

Formée par des professeurs tels que Yano Iatrides, Alexandra Leblans, Bernard Estrabaut ou encore Martine Curtat-Cadet, elle obtient son Diplôme d’Etat de professeur de danse à l’école de formation professionnelle Choréia en 2014.

Par la suite, elle continue de se former en floorwork avec Katia Benbelkacem et en modern’jazz avec Julie Sicard.

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Projection-débat autour du film « Sous les feuilles »

Lundi 10 février 19h-21h30 | Tropiques-Atrium
Une soirée autour du film de Florence Lazar
Le Réseau de recherche international Mondes de la Colonialité et TransModernités (MCTM), en collaboration avec Tropiques Atrium, organise une soirée autour du film de Florence Lazar « Sous les feuilles », en présence de sa réalisatrice et de personnes actrices ou témoins pour échanger à partir des différentes perspectives offertes par ce documentaire expérimental et poétique déployé dans des traces martiniquaises inattendues.
Synopsis :
Le cyclone Dean a retourné le sol de la Martinique : un cimetière d’esclavisés a resurgi. À l’hôpital psychiatrique se formule l’idée d’associer ce dernier à une démarche curative inédite. Le film entremêle la parole des vivants, le soin des corps, l’empreinte coloniale et le récit des plantes.

Sous les feuilles / Anba Fey s’inscrit dans la continuité du travail cinématographique entrepris avec Tu crois que la terre est chose morte (2019). Ce nouveau film approfondit la relation entre le politique et le végétal, tout en s’ancrant dans un lieu particulier de la Martinique : Anse Bellay. Ce site, un cimetière d’esclavisés mis au jour par le cyclone Dean en 2007, devient le centre d’une réflexion sur la mémoire, l’histoire et les pratiques de soin.

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« Le Monologue du Gwopwel »: Un voyage au cœur des tourments masculins

Les 12,13 & 14 février au T.A.C. à 19h30
Écrit et interprété par Fabrice Makandja Théodose, Le Monologue du Gwopwel est une plongée intime dans l’univers émotionnel d’un homme confronté à la douleur d’une rupture sentimentale, le fameux « Gwopwel ». À travers ce monologue poignant, Makandja nous livre ses états d’âme, oscillant entre souffrance, dérision, et introspection, le tout entre slam et théâtre.

Aux approches de la Saint-Valentin(*), plutôt que de célébrer l’amour, l’auteur nous invite à une expérience émotionnelle bruyante mais nécessaire. Loin des conventions, Le Monologue du Gwopwel dévoile l’envers d’un monde où, souvent, l’homme antillais est privé de l’expression de ses douleurs amoureuses. « Le Gwopwel », ce terme créole qui désigne ce chagrin d’amour inconsolable, devient ici le fil conducteur d’un récit cathartique. Makandja, avec sa plume acerbe et son regard sur la réalité sociale, déconstruit ce tabou masculin à travers des mots qui résonnent avec une puissance inouïe.

À l’origine, un simple « délire » sur Facebook. Le créateur, amusé par la tendance des réseaux sociaux à exposer les plus petites facettes de la vie, s’invente alors un drame personnel.

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« La mer au loin », un film de Saïd Hamich

Dimanche 9 février à 11h, à Madiana
Avec Ayoub Gretaa, Anna Mouglalis, Grégoire Colin | 5 février 2025 en salle | 1h 57min | Drame, Romance
Synopsis
Tout public
Nour, 27 ans, a émigré clandestinement à Marseille. Avec ses amis, il vit de petits trafics et mène une vie marginale et festive… Mais sa rencontre avec Serge, un flic charismatique et imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence. De 1990 à 2000, Nour aime, vieillit et se raccroche à ses rêves.
La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Parce qu’elle est complexe et contradictoire, souvent sinueuse, l’émigration de ce jeune arrivé clandestinement en France ne sera jamais traitée comme sujet tangible, mais comme une impression, une émotion qui serre le cœur et inonde chaque image du second long métrage bouleversant de Saïd Hamich.

L’Humanité par Sophie Joubert
Ce deuxième long métrage fait ressentir la douleur de l’exil sur le temps long et dans toute sa complexité.

L’Obs par Guillaume Loison
Qu’on ne se méprenne pas : on est ici très loin d’une « Leloucherie » baignée de social, mais plutôt dans le sillage d’une chronique au long cours façon « Nous nous sommes tant aimés », vampée par ce faux solitaire de Nour qui, sans bouger d’un cil, voit son petit monde ballotté au gré du temps.

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« Opéra de Paris : Carmen (2025) », un film de François-René Martin

Dimanche 9 février à 16h à Madiana
Carmen Avec Roberto Alagna, Elina Garanca, Ildar Abdrazakov
6 février 2025 en salle | 2h 40min | Opéra
Les Chœurs, l’Orchestre de l’Opéra national de Paris dirigé par Mark Elder, accompagnent les solistes Roberto Alagna, Elina Garanca, Maria Agresta et Ildar Abdrazakov. Calixto Bieito signe une mise en scène moderne. Un casting en or pour une œuvre magistrale
Synopsis
Le brigadier Don José tombe sous le charme de Carmen, une bohémienne qu’il a laissée s’échapper alors qu’il devait l’arrêter. Après plusieurs mois passés ensemble, Carmen se lasse de son amant jaloux et s’éprend du torero Escamillo. Micaëla, partie à la recherche de Don José dont la mère est souffrante, ne parvient à pas à raisonner le soldat désormais déserteur, prêt à tout par amour pour Carmen.

— Dès les premières phrases prononcées par Carmen, qui marquent l’une des plus grandes entrées de l’histoire de l’opéra, tout est dit : « L’amour est un oiseau rebelle que nul ne peut apprivoiser. » Cette production, menée par le duo flamboyant Elīna Garanča/Roberto Alagna dans l’atmosphère incandescente conçue par Calixto Bieito, souligne la beauté authentique de la musique de Bizet.

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« Les Cœurs andalous » d’après Carole Martinez, adaptation et m.e.s. Estelle Andrea

— par Selim Lander — Décidément les romans de Carole Martinez sont faits pour le théâtre. Après Du domaine des murmures mis en scène avec succès à plusieurs reprises, c’est maintenant au tour des Roses fauves – cette fois sous un nouveau titre – par Estelle Andrea, une habituée du Théâtre Aimé Césaire où nous l’avons vue, dernièrement, comme autrice-comédienne, dans Sur les pas de Léonard de Vinci et un an plus tôt comme metteuse en scène (associée à William Mesguich) d’Une Tempête de Césaire, spectacle mémorable et succès d’autant plus méritoire qu’il réunissait un grand nombre de comédiens amateurs mais qui surent se montrer à la hauteur de l’enjeu.

Le roman Les Roses fauves part d’une ancienne coutume espagnole. Avant de mourir, les femmes brodaient un coussin rempli de billets où elles enterraient leurs secrets. Naturellement, ces coussins légués à la fille aînée ne devaient en aucun cas être décousus, à moins d’un grand malheur. Mais, bien sûr, le tabou est brisé dans le roman, faute de quoi il n’y aurait rien à raconter ! La dernière de ces femmes, la sixième dans la lignée, celle qui lève le pot aux roses, a donc hérité de cinq coussins de ses ascendantes maternelles, soit ses mère, grand-mère, bi- tri- et quadrisaïeule.

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 » Mon gateau préféré », un film de Maryam Moghadam & Behtash Sanaeeha

Samedi 8 février à 18h | Tropiques-Atrium
Avec Lili Farhadpour, Esmaeel Mehrabi, Mansoore Ilkhani
Titre original Keyke mahboobe man | 5 février 2025 en salle | 1h 36min | Comédie dramatique, Drame, Romance

Synopsis :
Tout public
Après avoir perdu son mari et sa fille, Mahin, 70 ans, vit une vie solitaire à Téhéran. La première partie du film est consacrée à montrer sa solitude. Mais un jour, elle décide de rejoindre ses amis pour le thé de l’après-midi et trouve une nouvelle étincelle dans son cœur. Elle rencontre quelqu’un qui lui fait se sentir à nouveau vivante, et la soirée se transforme en surprises et en souvenirs imprévisibles.

La presse en parle :
Bande à part par Isabelle Danel
Cette tragicomédie réussit ce prodige d’être un geste politique et un moment suspendu.

La Tribune Dimanche par Aurélien Cabrol
Rarement on aura filmé les premiers instants d’une rencontre amoureuse avec autant de pudeur et de malice partagées.

Les Echos par Olivier De Bruyn
Une merveille malicieuse et politique.

Marianne par Olivier De Bruyn
Vous doutiez de la capacité des réalisateurs iraniens de s’approprier (et de détourner) les codes de la comédie romantique ?

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« Les Feux sauvages », un film de Jia Zhangke

Vendredi 7 février & Mardi 11 février à 19h00 à Madiana
Avec : Zhao Tao, Zhubin Li, Jianlin Pan
Genre : Drame | 1h 51min

Synopsis
Tout public
Chine début des années 2000.
Qiaoqiao et Bin vivent une histoire d’amour passionnée mais fragile. Quand Bin disparaît pour tenter sa chance dans une autre province, Qiaoqiao décide de partir à sa recherche.
En suivant le destin amoureux de son héroïne de toujours, Jia Zhang-ke nous livre une épopée filmique inédite qui traverse tous ses films et 25 ans d’histoire d’un pays en pleine mutation.

La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Marilou Duponchel
Quelque chose d’une plénitude abstraite émane des « Feux sauvages », une radicalité généreuse, foudroyante d’inventivité.

Ouest France par Thomas Baurez
La mise en scène de Jia Zhangke n’affirme rien, cherche toujours à saisir l’indicible. Un regard, une hésitation, une reconnaissance, un mot ont le pouvoir de tout bousculer.

Abus de Ciné par Amande Dionne
Une histoire dans laquelle on s’enfonce comme dans un rêve, celui auquel on ne comprend tout d’abord rien avant d’en décoder le sens profond.

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Debout pour la culture ! Debout pour le service public !

Pourquoi cette pétition est importante

Lancée par DEBOUT POUR LA CULTURE

Alors que partout en France, dans les salles de spectacles, les artistes appellent le public à se « mettre debout pour la Culture », afin de protester contre les coupes budgétaires drastiques des financements publics de l’État et des collectivités, un ensemble de 40 000 professionnels de la Culture, issus de toutes les disciplines (spectacle vivant, cinéma, littérature, musique, arts plastiques, etc.), rejoint par des citoyennes et citoyens de tous horizons professionnels, lance aujourd’hui la pétition « Debout pour la Culture ! Debout pour le service public ».

DEBOUT POUR LA CULTURE ! DEBOUT POUR LE SERVICE PUBLIC !

Les coupes budgétaires de l’Etat et des collectivités plongent le service public de l’art et de la culture dans une situation alarmante.

Chaque fois qu’une coupe budgétaire de 20.000 euros est annoncée, c’est l’équivalent d’un emploi permanent dans une structure culturelle ou d’un emploi artistique, technique ou administratif intermittent, qui est menacé de disparition.

A chaque perte d’emploi, c’est l’accès à l’art et à la culture qui recule pour toute la population française, dans les villes, dans les villages ruraux, dans les banlieues.

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« Les Cœurs Andalous », Adaptation théâtrale et composition musicale d’Estelle Andrea

Jeudi 6, vendredi 7 & samedi 8 février à 19h30 au T.A.C.
Libre adaptation du roman « Les Roses fauves »
de Carole Martinez | |Mise en scène Création Festival off d’Avignon 2023

La pièce
En Andalousie, les femmes perpétuent une vieille coutume. Avant de mourir, elles brodent un cœur en tissu rempli des écrits de leurs secrets. Leur fille aînée en hérite avec l’interdiction de l’ouvrir, sinon… malédiction ! Dernière descendante de sa lignée, Lola décide de ne plus porter le poids de son histoire familiale et ose pénétrer les secrets inavoués de son aïeule, Inès Dolorès. S’ouvre alors la porte de ses origines : un jardin peuplé de fantômes, de passions contrariées, de ronces épineuses et de roses couleur de sang. Un tourbillonnant et brûlant voyage transgénérationnel où se mêlent chant, danse et guitare.

Note de l’adaptatrice et compositrice
Pénétrer dans l’univers des Roses Fauves de Carole Martinez c’est avant tout essayer de décrypter une folle mise en abyme généalogique sans en chercher la logique…Car les destins humains ne sont pas rationnels mais bien guidés par l’émotionnel, par le cœur !

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« Sélune pour tous les noms de la terre », de Faubert Bolivar, m.e.s. de Nelson Rafael Madel

Jeudi 06 février, à 19h, à la Bibliothèque municipale Georges de Vassoigne, à Schœlcher
« Sélune pour tous les noms de la terre » est un monologue fort et poignant écrit par Faubert Bolivar, un poète, écrivain, dramaturge et comédien haïtien, lauréat du prix décerné par l’association guadeloupéenne Textes en paroles. Ce texte est un tourbillon d’émotions où se mêlent la passion, le chagrin, l’espoir et la révolte.

L’histoire met en scène Sélune, une jeune femme pleine de rêves, mais aussi de souffrances et de doutes. Assise dans une petite chambre modeste, elle tente de rédiger une lettre de motivation pour répondre à une offre d’emploi qu’elle a trouvée dans un journal local. Alors qu’elle s’emploie à cette tâche, des souvenirs du passé remontent à la surface : son enfance en Haïti, ses parents, son amour, mais aussi ses blessures profondes et les injustices qu’elle a subies. Ces réminiscences viennent bouleverser son esprit et son processus d’écriture.

Sélune, confrontée à la dureté de la vie, cherche désespérément un emploi pour subvenir à ses besoins et faire face aux obligations liées à la maladie de sa mère.

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« Bénie soit Sixtine » : L’évasion d’une femme sous emprise catholique

Mercredi 5 février à 21h10 sur France 2

« Bénie soit Sixtine » est un téléfilm événement à ne pas manquer, programmé sur France 2 le 5 février 2025 à 21h05. Ce drame, librement adapté du roman poignant de Maylis Adhémar, s’attaque à un sujet sensible en plongeant dans l’histoire de Sixtine, une jeune femme victime d’un mariage toxique avec un catholique intégriste. À travers ce récit captivant, la fiction explore les mécanismes d’emprise d’un groupe sectaire et met en lumière le parcours d’émancipation difficile mais nécessaire de l’héroïne.

Dans ce téléfilm de 90 minutes réalisé par Sophie Reine, Sixtine, interprétée par Capucine Valmary, rencontre son futur époux, Pierre-Louis, lors d’une messe de mariage traditionnelle. Ce dernier, gendre idéal et membre d’un mouvement religieux radical, incarne un rêve éveillé pour la jeune femme et sa famille. Toutefois, une fois mariée, sa vie bascule dans l’enfermement et la soumission. Abandonnant ses études, elle se dévoue entièrement à son rôle de femme au foyer, selon les attentes imposées par son mari et sa belle-famille. Mais petit à petit, ce rêve se transforme en un véritable cauchemar, à mesure que Sixtine devient la proie d’un milieu étouffant, où le contrôle et la culpabilité font partie intégrante de son quotidien.

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« Goodbye Julia », un film de Mohamed Kordofani

Mercredi 5 février à 18h45 au T.O.M. de la Croix Mission à FdF
Avec Eiman Yousif, Siran Riak, Nazar Goma | Titre original Wadaean Julia| 8 novembre 2023 en salle | 2h 05min | Drame

Synopsis
Une étrange amitié lie une riche soudanaise musulmane du Nord à une soudanaise chrétienne du Sud démunie après la mort de son mari. Que cache la sollicitude de l’une envers l’autre ?

La presse en parle :
Elle par La Rédaction
Un récit intime et sensible.

L’Humanité par Pierre Barbancey
Une histoire forte.

L’Obs par François Forestier
Ce jeu d’ombres entre deux femmes est fascinant, et saisi avec une grande maîtrise. Mohamed Kordofani a été, pendant seize ans, ingénieur aéronautique. Il était, en fait, cinéaste. La preuve éclatante en est faite.

La Croix par Laurent Larcher
Magnifiquement interprété, ce drame intime est une ode à l’amitié féminine et à l’émancipation possible.

Le Parisien par La Rédaction
Avec le suspense d’un thriller, « Goodbye Julia » raconte l’histoire bouleversante d’un mensonge sur fond de racisme et d’oppression des femmes.

Libération par Sandra Onana
Signé d’une main sûre, le film affronte cette violence sans trembler, avant de se replier dans des compositions tamisées, étui feutré de l’espace domestique.

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« Le tableau volé », un film de Pascal Bonitzer

Mardi 4 février à 20h sur Canal +
Avec Alex Lutz, Léa Drucker, Nora Hamzawi |1 mai 2024 en salle | 1h 31min | Comédie dramatique
Synopsis :
Tout public
André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie’s, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique, un chef-d’œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par son ex-épouse et collègue Bertina, et par sa fantasque stagiaire Aurore…
La presse en parle :
Bande à part par Olivier Pélisson
La petite musique de Bonitzer est particulièrement réussie par sa science des dialogues, de la répartie, du rythme et des contre-temps. Pour les servir, il a mitonné sa distribution, avec une équipe en grande forme.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifllet
Bonitzer expose avec finesse le cynisme spéculatif, soulève des questions fondamentales sur la valeur de l’art, la moralité de ses transactions et les répercussions de l’histoire sur le présent.

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Marianne Faithfull : une vie de résilience et de réinvention musicale

— Par Sarha Fauré —

Marianne Faithfull, née le 29 décembre 1946 à Londres, est décédée le 30 janvier 2025 à l’âge de 78 ans. Chanteuse, auteure et actrice, elle incarne une figure emblématique du rock britannique, marquée par une carrière tumultueuse, mais également par une résilience exceptionnelle et une capacité constante à se réinventer. Son parcours, tant musical que personnel, a été jalonné de succès, de drames et de résurrections artistiques, faisant d’elle une icône de la culture pop.

Née dans un milieu aristocratique, Marianne Evelyn Gabriel Faithfull est la fille d’un espion britannique et d’une baronne autrichienne d’origine juive. Après le divorce de ses parents, elle passe quelque temps dans une institution religieuse avant de découvrir sa passion pour la musique et le théâtre. C’est à l’âge de 17 ans qu’elle fait une rencontre décisive avec le marchand d’art John Dunbar, qui l’introduit dans le milieu artistique du Londres des années 1960. C’est lui qui la présente à Andrew Loog Oldham, manager des Rolling Stones, qui la repère et lui propose de collaborer avec Mick Jagger et Keith Richards, les leaders du groupe.

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Labadijou : un festival itinérant en Martinique

1er & 2 Février au Vauclin
— Dossier de presse —

Ce moment où le soleil se cache pour laisser place aux spectacles de la nuit…
Deux week-ends. Deux communes. Des spectacles. C’est l’histoire d’un festival itinérant partant à la rencontre de nouveaux publics.
Mylène Emica et Nelson-Rafaell Madel se rencontrent en 2003 au sein de l’option théâtre du lycée Schoelcher en Martinique. Durant plus de dix ans, leurs chemins se construisent en parallèle: Mylène est chargée de projet et développement culturel sur le festival culturel de la ville de Fort-de-France et directrice artistique de SeizeMètresCarrés une structure mettant en place des résidences artistiques ; quant à Nelson-Rafaell, il est comédien et metteur en scène de théâtre et dirige la compagnie Théâtre des Deux Saisons.
Tout au long de leurs parcours respectifs, et des projets menés, iels n’ont cessé.es de questionner le territoire Martinique à travers la Culture. Dès 2018, iels entament un échange sur la création d’un événement culturel en Martinique qui pourrait toucher des publics éloignés (dans tous les sens du terme) de la création artistique.

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« Djol Dou », de Christophe Cazalis, par la troupe Kant é Kant

Vendredi 31 janvier à 19h au T.O.M. Teyat Otonom Mawon à La Croix Mission FdF
( Pièce de Théâtre écrite par : Christophe Cazalis Troupe : Kant é Kant Durée : 1h00 + échange avec le public (1h environ) Cette pièce se propose, par le biais de l’humour et de dialogues savoureux, d’ouvrir le débat et de promouvoir la consommation des légumes pays en tenant compte de toute la problématique de la pollution par les pesticides et des solutions apportées, notamment par le programme de santé Jafa (jardins familiaux).
Gratuit mais inscription obligatoire :0696 253 735

« Myrenda, jeune femme au foyer, est réveillée par son amie Jocelyne qui s’invite inopinément au petit-déjeuner. Et tout bascule lorsque Myrenda se souvient subitement qu’elle a invité ses futurs beaux-parents pour le dîner : c’est la catastrophe, le dîner se doit d’être presque parfait. Jocelyne prodigue quelques conseils culinaires à son amie et l’invite à aller chercher de bons fruits et légumes chez ses grands-parents du Gros Morne. Ainsi retrouvons nous Myrenda coincée dans des embouteillages : un vendeur ambulant tente avec insistance de lui vendre ses produits d’origine douteuse.

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 » Un parfait inconnu », un film de James Mangold

A Madiana à partir du 30 janvier
Par Jay Cocks, James Mangold
Avec Timothée Chalamet, Edward Norton, Elle Fanning
Titre original A Complete Unknown | 29 janvier 2025 en salle | 2h 20min | Biopic, Drame, Musical

Synopsis
Tout public
New York, 1961. Alors que la scène musicale est en pleine effervescence et que la société est en proie à des bouleversements culturels, un énigmatique jeune homme de 19 ans débarque du Minnesota avec sa guitare et son talent hors normes qui changeront à jamais le cours de la musique américaine. Durant son ascension fulgurante, il noue d’intimes relations avec des musiciens légendaires de Greenwich Village, avec en point d’orgue une performance révolutionnaire et controversée qui créera une onde de choc dans le monde entier…

La presse en parle :

Libération par Olivier Lamm
« Un parfait inconnu » est le seul film décent qu’il était possible de faire sur Dylan, un film qui mesure l’énormité de son legs et s’interroge sur ce que ça doit faire à un gamin dans sa vingtaine d’avoir ce feu en lui, et au bout des doigts.

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« Break Opera, sauver l’âme », comédie musicale de Yves Marie Séraline

Mercredi 29 janvier, à 19 h au Grand Carbet du parc floral
Yves-Marie Séraline, président de l’OMDAC (Organisation martiniquaise pour le développement des arts et de la culture), annonce la reprise de la comédie musicale créée en 1984.

« Break Opera, sauver l’âme », une œuvre de Yves-Marie Séraline, est une comédie musicale présentée par l’association OMDAC au Grand Carbet du Parc Culturel Aimé Césaire à Fort-de-France. Ce spectacle aborde le parcours d’un jeune martiniquais luttant contre l’addiction à la drogue. Grâce à un retour aux sources et à un travail de reconstruction personnelle, il trouve un moyen de redonner sens à sa vie.
Le spectacle réunit 45 artistes, entre comédiens, chanteurs, musiciens et danseurs, qui se produiront sur scène dans un mélange de styles musicaux et de danse, allant du Hip Hop aux danses traditionnelles martiniquaises, en passant par le contemporain.

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« La voyageuse », film de Hong Sang-Soo

À Madiana jeudi 30 janvier à  14h
Avec Isabelle Huppert, Hye-Young Lee, Hae-hyo Kwon
Titre original Yeohaengjaui pilyo | 22 janvier 2025 en salle | 1h 30min | Drame
Synopsis
Tout public
Iris a récemment débarqué à Séoul. Pour faire face à ses difficultés financières, cette femme, qui semble venir de nulle part, enseigne le français à deux sud-coréennes avec une méthode bien à elle.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Le flou est d’abord narratif : on ne saura jamais quel est son passé, ses attaches en France, son but dans la capitale. Plutôt que de creuser un mystère et de laisser en suspens le dévoilement d’une identité, Hong substitue le tableau au récit.

Culturopoing.com par Pierig Leray
Hong Sang-soo par ses facilitateurs (poésie et musique) nous rappelle que l’émotion est vecteur de savoir, que l’apprentissage se fait d’abord par le cœur, et que le passé ne définira jamais qui l’on est. Et comme toujours, avec brio »

Elle par Françoise Delbecq
Un film contemplatif d’une grande poésie.

L’Humanité par Samuel Gleyze-Esteban
Récompensé d’un grand prix du jury à la Berlinale, le dernier film de l’indispensable et prolifique Hong Sang-soo invite Isabelle Huppert à Séoul et creuse l’hypothèse d’un cinéma du pur instant.

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« Moi, Kadhafi », de Véronique Kanor, m.e.s. d’Alain Timar

Mardi 28, mercredi 29 et jeudi 30 janvier à 19h30 au T.A.C. de FdF

La pièce
Paul, Antillais, a accepté d’incarner Kadhafi au théâtre.
Comédien sans grands succès, homme bridé mais révolté sur une terre qui, malgré son rattachement au grand ensemble français, présente encore toutes les caractéristiques d’une colonie, Paul voit dans ce rôle la possibilité de prendre une
revanche sur son destin. Dans son vide intérieur tapissé d’images de Kadhafi-le sauveur, résonnent des colères ancestrales. Mais, au fil des répétitions, Paul finit par s’identifier à son personnage jusqu’à se perdre lui-même…

La presse en parle :

L’Humanité par Rosa Moussaoui
« Tranchant, poétique, hétérodoxe, le texte de Véronique Kanor sans jamais sombrer dans la complaisance pour le dictateur assassiné, assume un regard non occidental qui fait résonner des colères ancestrales (…)
Le talentueux Serge Abatucci lui-même est intimement traversé par cette histoire : il en arpente toutes les émotions. »

Le J.D.D. par Alex Campion
« Le spectateur retient son souffle hypnotisé par cette danse macabre qui est aussi la nôtre, observateurs impuissants des guerres, des injustices, de la responsabilité de puissants dont on ne sait jamais tout.

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