Catégorie : Arts de la scène

Hommage à Patrick Saint-Élie, une figure emblématique du zouk et des traditions caribéennes

Le monde de la musique caribéenne pleure aujourd’hui la disparition de Patrick Saint-Élie, percussionniste virtuose et membre emblématique du groupe Kassav’. S’étant éteint le 11 décembre à l’âge de 63 ans, il laisse derrière lui un héritage artistique et culturel incomparable.

Une passion précoce pour les percussions

Né le 7 novembre 1961 à Fort-de-France en Martinique, Patrick Saint-Élie manifestait déjà, dès son plus jeune âge, une passion pour les rythmes et les percussions. Initié à cet art à seulement trois ans, il rejoint à 11 ans les « Baby Boys », un groupe formé au sein du local adventiste de Rosière.

Son talent naturel l’a conduit à être un des membres fondateurs du groupe Toumpak dans les années 1970, dont il a lui-même trouvé le nom. Cette formation, marquée par l’innovation musicale, a contribué à ancrer son nom dans le paysage culturel martiniquais.

L’ascension avec Kassav’

En 1995, Patrick Saint-Élie rejoint Kassav’, groupe mythique du zouk, remplaçant alors le percussionniste César Durcin. Rapidement, il devient un pilier rythmique de cette formation fondée quinze ans plus tôt par Pierre-Édouard Decimus et Freddy Marshall.

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« Respire », un film d’Onur Karaman

Mercredi 11 décembre dès 18h30 au T.O.M. Croix Mission à FdF
Avec Amedamine Ouerghi (Fouad), Frédéric Lemay (Max), Mohammed Marouazi (Atif, père de Fouad), Houda Rihani (Rachida, mère de Fouad), Guillaume Laurin (Jérémie, ami de Max), Roger Léger (Gilles), Claudia Bouvette (Josée), Marie Charlebois (Maryse, mère de Max) | Genre: drame – Origine: Québec, 2022 – Durée: 1h30 – Langue V.O.: Français – – Sortie en salles: 27 janvier 2023 –

Synopsis :
Fouad, adolescent d’origine marocaine, travaille le soir dans le restaurant de son père, ingénieur désabusé de ne jamais avoir trouvé de travail à la hauteur de ses compétences. Pour sa part, Max, québécois dans la mi-vingtaine, est un client habituel de l’établissement. Le premier aime le soccer et la poésie, le second s’est fait larguer par sa blonde et vient de perdre son emploi. Chaque jour, ce dernier rumine ses lamentations, en plus de se faire bourrer le crâne par les discours racistes de son cousin. Un soir, la fragile cohabitation entre Fouad et Max bascule dans le drame.

A propos du film
Après La ferme des humains, Là où Atilla passe et Le coupable, Onur Karaman coproduit, scénarise et réalise Respire, son quatrième long métrage de fiction.

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« Noël à Miller’s Point », un film de Tyler Taormina

Jeudi 12 décembre à 19h | Vendredi 13 décembre à 19h | Madiana
Avec Matilda Fleming, Michael Cera, Francesca Scorsese
Titre original Christmas Eve In Miller’s Point | Par Tyler Taormina, Eric Berger (II) | 11 décembre 2024 en salle | 1h 46min | Comédie, Drame

Synopsis
Tout public
Une boule de Noël irisée, à la fois réconfortante et crépusculaire : Tyler Taormina filme un réveillon qui réunit les membres d’une famille italo-américaine de classe moyenne. Alors que la nuit avance et que des tensions éclatent, l’une des adolescentes s’éclipse avec son amie pour conquérir la banlieue hivernale.

La presse en parle :
Trois couleurs
Sans doute aligné sur la métaphore cinéphile qui ferait d’un film une maison dans laquelle s’épanouir et grandir (et peut-être mourir, le temps d’emménager dans une autre maison), Noël à Miller’s Point transforme les briques et les murs d’une banlieue pavillonnaire en épicentre du monde … Toute une gamme de fantaisies qui nous maintiennent au seuil de l’euphorie et du blues, intermonde que peu de longs métrages visitent avec une telle ferveur.

avoir-alire.com
Rien de très original, dans cette petite chronique, si ce n’est que, très vite, on ne sait plus trop qui est qui, à tel point que l’on finit par décrocher.

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« Rue du Conservatoire, » un docu de Valérie Donzelli

Mardi 10 décembre à 18h | Tropiques-Atrium
Synopsis
Tout public
 » En 1996 j’ai passé le concours du conservatoire. Je l’ai raté. Il y a un an on m’a demandé d’y faire une masterclass sur le jeu d’acteur au cinéma. J’y suis allée. J’ai rencontré une jeunesse vivante, joyeuse et passionnée. Parmi mes élèves il y avait Clémence. L’année d’après, elle m’a demandé de filmer leur dernier spectacle. J’ai ressenti son urgence et la peur qu’elle avait de quitter ce lieu mythique. Alors j’ai accepté. En filmant cette jeunesse, j’ai revisité la mienne.  » Valérie Donzelli

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Laurence Houot
[…] se noue une conversation entre deux générations, donnant à voir un moment de transmission à l’œuvre, en direct. Et c’est sans doute, au-delà de l’extrême énergie, de la joie, de la liberté, de la force et de la fragilité mêlée des jeunes acteurs, ce qui donne à ce film un souffle extraordinaire, qui nous transporte et nous émeut aux larmes.

Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Que ce film est vivant, joyeux et émouvant !

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« Marion 13 ans, pour toujours » au théâtre

— Par Selim Lander —

Le suicide de la jeune Marion fut d’abord un fait divers, en 2013, avant de devenir en 2015 un livre écrit par Nora Fraisse, la maman de Marion, puis un film en 2016, enfin une pièce de théâtre en 2022. Le titre du livre (repris pour le film et la pièce) exprime d’abord un sentiment de perte : Marion n’est plus, elle ne dépassera jamais l’âge de 13 ans, celui de sa mort, ses parents ne la verront plus grandir, elle a disparu définitivement dans le caveau où elle est enterrée. Encore faut-il comprendre ce qui s’est passé, quel enchaînement véritablement fatal a pu conduire une jeune adolescente à accomplir l’irréparable ?

Marion 13 ans, pour toujours est présentée comme une pièce d’utilité publique. On ne le contestera pas. Et l’on encouragera même les parents et les professeurs à ne pas manquer les occasions qui se présenteront d’y conduire leurs enfants ou élèves. Le parti de présenter le harcèlement sans le montrer est en effet globalement réussi. On ne verra jamais les collégiens qui s’acharnent sur Marion.

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« Grand Tour » de Miguel Gomes : un film qui bouscule les attentes et défie les conventions du genre.

À première vue, on pourrait s’attendre à une épopée aventureuse à travers l’Asie ou un drame intimiste sous le couvert d’une quête romantique. Mais loin de suivre cette trajectoire prévisible, le réalisateur nous livre une œuvre d’une grande originalité, où se mêlent drame, documentaire et exploration des contrastes entre tradition et modernité.

Le film se déroule en 1918, une époque où les tensions de la Première Guerre mondiale se font encore sentir, mais l’intrigue nous est racontée à travers des images contemporaines. Gomes situe son récit dans des villes d’Asie du Sud-Est, mais choisit de capturer la vie moderne dans ces lieux. Les scènes en noir et blanc, représentant l’histoire fictive d’Edward (Gonçalo Waddington), un fonctionnaire britannique fuyant sa fiancée Molly (Crista Alfaiate), sont entrecoupées de séquences colorées montrant la réalité actuelle des villes traversées par les personnages. Cette approche audacieuse transforme le film en un voyage visuel à travers le temps et l’espace, où la fiction et le documentaire se répondent de manière subtile.

Le film se divise en deux parties distinctes. Dans la première, on suit Edward dans son périple de fuite, une sorte de comédie burlesque où il tente d’échapper à un mariage qui le terrifie.

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« Good One », un film de India Donaldson

Mercredi 11 décembre à 19h, Vendredi 13 à 14h, Dimanche 15 à19h | Madiana
Avec Lily Collias, James LeGros, Danny McCarthy | 13 novembre 2024 en salle | 1h 30min | Drame
Synopsis :
Sam (Lily Collias) est une jeune fille de dix-sept ans pleine de bon sens qui se prépare à partir en camping avec son père, le meilleur ami de ce dernier et le fils de ce dernier, qui a à peu près son âge. Lorsqu’une dispute de dernière minute oblige le fils à abandonner, Sam se retrouve seule avec les deux gars plus âgés dans leur aventure en pleine nature dans le nord de l’État de New York.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Adoptant l’attitude placide mais déterminée de son héroïne, India Donaldson ne dicte rien des émotions qu’il faudrait ressentir, laisse la violence résonner.

Culturopoing.com par Pierig Leray
A la fois brillant et désespéré, « Good One » explore dans une fausse mesure la toxicité d’un patriarcat « ordinaire » qui tuera, à petit feu, le peu d’innocence restant chez Sam.

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Israël-Palestine, l’impossible coexistence ?

À voir et à revoir sur france.tv.
Série documentaire (2024 – inédite – 3 x 52 min) – Réalisée par Dan Setton – Écrite par Charles Enderlin – Production Zadig Productions – En coproduction avec France Télévisions

Les attaques terroristes et sans précédent du Hamas, le 7 octobre 2023, ont plongé Israël dans une crise inédite et ont fait basculer le Proche-Orient dans un nouveau chapitre sanglant de son histoire, qui bouscule nos sociétés et la géopolitique mondiale.

Parce que le devoir d’informer et la compréhension de l’actualité nécessitent de regarder l’Histoire, France Télévisions propose le documentaire inédit Israël – Palestine, l’impossible coexistence ? sur sa plateforme france.tv et sur France 5. Cette œuvre en trois épisodes, exceptionnellement documentée, écrite par Charles Enderlin, réalisée par Dan Setton, retrace et décrypte l’histoire tumultueuse des relations entre Israël et la Palestine. Un récit éclairant, qui condense la complexité et le temps long du conflit pour permettre à tous de mieux en connaître les racines, en décrypter les enjeux, jusqu’à la crise et aux souffrances actuelles. Et garder l’espoir de la paix.

Un nouveau chapitre sanglant de l’histoire du Proche-Orient s’est ouvert le 7 octobre 2023.

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Toiles Du Sud : un nouveau cinéma à Rivière-Salée!

Le Sud  va faire son Cinéma !

Découvrez Les Toiles du Sud, votre nouveau cinéma au cœur du Sud de la Martinique !

Nous avons le plaisir d’annoncer l’ouverture prochaine de Les Toiles du Sud, un tout nouveau complexe cinématographique qui ouvrira ses portes le 12 décembre 2024. Implanté au cœur du Sud de l’île, ce lieu d’exception est conçu pour offrir à tous une expérience cinématographique inégalée.

Une immersion totale dans le 7ᵉ art

Doté de 5 salles ultra modernes pouvant accueillir jusqu’à 960 spectateurs, ce complexe met à votre disposition les dernières innovations technologiques, dont des projecteurs laser 4K et un système audio Dolby Atmos. Que vous soyez amateur de blockbusters, de films indépendants ou de documentaires, une programmation variée saura combler vos envies.

Bien plus qu’un cinéma : un espace de vie

Les Toiles du Sud ne se limite pas à la projection de films. Avec près de 5000 m² d’espace, vous profiterez :

  • D’une salle de jeux interactive de 335 m², parfaite pour petits et grands.
  • D’espaces de restauration variés, incluant un snack Elizé, une crêperie-glacier, et bientôt trois restaurants sélectionnés pour ravir vos papilles.

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« Letters Home »: ombres et silences d’une correspondance maternelle

Lundi 9 novembre à 14h | Madiana

— Hélène Lemoine —

« Letters Home » de Chantal Akerman est une œuvre d’une profondeur émotionnelle et intellectuelle rare, une exploration subtile et complexe des rapports mère-fille à travers le prisme de la correspondance entre Sylvia Plath et sa mère, Aurelia Plath. Ce film réalisé en 1986 repose sur un matériau de départ particulier : la publication en 1975 des lettres échangées entre la poétesse américaine et sa mère, lettres pleines de non-dits, de regrets, de silences lourds et d’interrogations. Ce n’est cependant pas une simple transcription de cette correspondance, mais une réinterprétation cinématographique qui mêle des strates de sens, de formes et de temporalités.

Dès l’ouverture du film, la machine à écrire, qui dactylographie les mots en ouverture, occupe une place prépondérante. Elle symbolise la littérature, l’écriture, et le processus créatif, qui sont au cœur de l’œuvre de Plath, mais aussi un fil conducteur dans le film d’Akerman. Il y a une tension palpable entre l’écriture comme acte de révélation de soi et l’écriture comme quête d’un apaisement ou d’une délivrance impossible.

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Outre-mer, puissances mondiales (2024)

Podcast à la demande sur La1ere.francetvinfo.fr

— Par Sarha Fauré —

Les Outre-mer français sont bien plus que des territoires éloignés sur la carte : ils incarnent des enjeux géopolitiques et stratégiques majeurs à l’échelle mondiale. Le podcast Outre-mer, puissances mondiales, réalisé par François-Charles Domergue et présenté par Patrice Férus, vous invite à plonger dans l’univers fascinant et souvent méconnu de ces terres ultramarines, qui, malgré leur petite taille, détiennent des atouts considérables pour la France et jouent un rôle crucial sur la scène internationale.

À travers neuf épisodes de 23 minutes disponibles sur La1ère.fr, ce podcast vous propose une exploration détaillée des Outre-mer, véritables points d’ancrage géostratégiques répartis sur trois océans. Ces territoires, aux confins du monde, offrent à la France un domaine maritime exceptionnel, représentant 97 % de sa zone économique exclusive (ZEE), soit la deuxième plus grande ZEE au monde après celle des États-Unis. Ce patrimoine maritime, accompagné d’importantes ressources halieutiques, minières et d’une biodiversité unique, confère à la France une influence géopolitique sans égale.

Mais ces atouts ne sont pas sans défis. Alors que la France se positionne comme une grande puissance maritime, ses territoires ultramarins se retrouvent au cœur des rivalités mondiales.

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« Letters Home » , un film de Chantal Akerman

Lundi 9 décembre à 14h à Madiana
De Chantal Akerman | Avec Coralie Seyrig, Delphine Seyrig | 24 février 2016 en salle | Date de reprise 25 septembre 2024 | 1h 44min | Drame

Synopsis
La poétesse Sylvia Plath se suicide. Elle avait alors une correspondance avec sa mère. Son histoire est mise en scène au théâtre par Françoise Merle que Chantal Akerman adapte deux ans après, à la MC93, en filmant les deux mêmes comédiennes Delphine et Coralie Seyrig
« 11 février 1963, Sylvia Plath, poétesse américaine, trente ans, mariée, deux enfants, se donne la mort. Une longue et minutieuse correspondance la reliait jusque-là à sa mère. Françoise Merle avait monté un spectacle en 1984 autour de cette correspondance, cantate à deux voix où celle de la mère et celle de la fille se confondaient, se répondaient, se séparaient ou se cherchaient.
Chantal Akerman a suivi ce chemin, de la folie à la mort, chemin constamment balisé par cet échange de voix fragiles, où se dit la difficulté d’écrire, les douleurs et les bonheurs de la vie d’amante et de mère.

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« Diamant brut », un film de Agathe Riedinger

Lundi 9 à 19h,  Mardi 10 à 19h & jeudi 12 décembre à 14h | Madiana
Par Agathe Riedinger
Avec Malou Khebizi, Idir Azougli, Andréa Bescond | 20 novembre 2024 en salle | 1h 43min | Drame
Synopsis:
Tout public
Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».
La presse en parle :
Le Parisien par Catherine Balle
Sans jamais regarder son héroïne avec mépris, le film nous fait vibrer avec cette battante écorchée vive, en quête d’ascension sociale et d’amour. Il critique un système, mais jamais ceux qui tentent de l’utiliser et en sont parfois victimes.

Bande à part par Olivier Pélisson
Agathe Riedinger signe l’un des premiers longs-métrages phares de l’année, mais aussi un portrait juvénile troublant et vivifiant, reflet du monde moderne. « Diamant brut » s’avère un écrin rare, révélant progressivement de multiples facettes, de la puissance à la fragilité, de l’éclat au silence.

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Le Festival FilaO 2024

Le Festival Filao s’installe à Saint-Pierre pour dix jours de musique lyrique, dirigé par Fabrice di Falco, organisé par l’association Les Contres Courants, présidée par Julien Leleu, cet événement met en lumière des artistes de renom, dont sept talents issus des Voix des Outre-Mer, qui interpréteront l’opéra Carmen de Georges Bizet. Dans le cadre majestueux des ruines du Théâtre de Saint-Pierre, les spectateurs seront transportés dans l’atmosphère d’un autre temps, avant l’éruption de la Montagne Pelée.

Après une première présentation de Carmen en 2023, cette nouvelle édition du festival propose une version unique de l’œuvre, jouée en créole et en français. La mise en scène, signée Julien Leleu, recrée l’ambiance du théâtre tel qu’il aurait pu être avant 1902. Le temps d’une soirée, les pierres du théâtre reverront la gloire d’antan, offrant au public une immersion totale dans l’histoire passionnée de Carmen, la matador, portée par une musique envoûtante.

Le programme de décembre :

Jeudi 5 décembre au 23 décembre : Web radio – La Guinguette des invités à 12h, par Hugues Rameau, rédacteur en chef de Musique et Opéra.

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« Marion,13 ans pour toujours » : un cri du cœur face au harcèlement scolaire

Samedi 7 décembre à 19h30 – Séance unique – au T.A.C. (Théâtre Aimé-Césaire)

Le théâtre Aimé-Césaire présente une histoire d’actualité avec Marion, 13 ans pour toujours, un téléfilm français diffusé pour la première fois le 27 septembre 2016 sur France 3, basé sur le livre éponyme de Nora Fraisse qui retrace l’affaire Marion Fraisse.
De Bourlem Guerdjou | Par Lorraine Levy | Avec Julie Gayet, Fabrizio Rongione, Luàna Bajrami | 20 novembre 2022 sur Amazon Prime Video | 1h 30min | Drame

Synopsis
Marion Fraisse avait 13 ans quand elle s’est pendue, le 23 février 2013. À côté d’elle également au bout d’une corde comme un symbole, son téléphone portable. Et une lettre, dans laquelle la jeune fille s’adresse directement à ses camarades de classe qui l’ont harcelée. Atteinte au plus profond d’elle-même par ce drame, sa mère Nora le dépasse néanmoins pour remonter le fil de ces terribles évènements et rendre justice à sa fille.

Réserver
– Tarif : 25 euros
– Contacts : 0596.59.43.29. ou 0696.22.07.27.

« Marion 13 ans pour toujours » : un cri du cœur face au harcèlement scolaire

— PAr Sarha Fauré —

Marion 13 ans pour toujours est un film bouleversant qui raconte l’histoire tragique de Marion Fraisse, une jeune fille de 13 ans, victime de harcèlement scolaire.

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« Tamango », un film de John Berry

Jeudi  5 décembre à 18h30 à Tropiques-Atrium
De John Berry | Par John Berry, Lee Gold
Avec Curd Jürgens, Dorothy Dandridge, Alex Cressan | 24 janvier 1958 en salle | 1h 38min | Drame

Tamango est un film franco-italien réalisé par John Berry et sorti en 1958, librement adapté de la nouvelle Tamango de Prosper Mérimée et parue en 1829. Comme dans la nouvelle, Tamango est esclave sur un négrier, et il fomente une révolte.

Synopsis :
Le capitaine Reiker (Curd Jürgens), un capitaine de mer hollandais, commence ce qu’il croit être son dernier voyage de transport d’esclaves. Après avoir capturé les esclaves avec la complicité d’un chef africain (Habib Benglia), il commence son voyage pour Cuba. Les passagers comprennent sa maîtresse, l’esclave Aiché (Dorothy Dandridge) et le médecin du navire, le docteur Corot (Jean Servais).
Tamango (Alex Cressan), l’un des hommes capturés, organise une révolte et tente de persuader Aiché de se joindre à lui et aux autres esclaves. Lorsque les esclaves capturés se rebellent, Tamango parvient à tenir Aiché en otage. Le capitaine Renker déclare qu’il tirera du canon dans la cale des navires et tuera tous les esclaves à moins qu’ils ne renoncent.

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« Tehachapi », un film de JR

Vendredi 6 décembre à 19h à Madiana
Genre :Documentaire | Réalisation :JR
Synopsis
Tout public
Les Etats-Unis représentent 4,2% de la population mondiale et 20% des détenus dans le monde. En octobre 2019, l’artiste JR obtient l’autorisation sans précédent d’intervenir dans l’une des prisons de haute sécurité les plus violentes de Californie : Tehachapi. Certains détenus y purgent des peines à perpétuité pour des crimes commis alors qu’ils n’étaient que mineurs. À travers son projet de fresque, JR rassemble les portraits et les histoires de ces hommes, offrant un regard différent sur le milieu carcéral et apportant un message d’espoir et de rédemption possible..
La presse en parle :
Ouest France par Pascale Vergereau
Une « évasion » spectaculaire.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifllet
Un récit visuel poignant, à la fois documentaire politique, œuvre humaniste, manifeste pour un art libérateur.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet Artiste, JR revendique le rapport entre création et société, dans sa dimension humaine. Tehachapi retrace ce processus en marche, tout comme sa résultante.

GQ par Pablo Baron
Ce film poignant dresse le portrait de certains détenus en quête de rédemption et prouve que l’art peut changer des vies.

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« Marmaille », un film de Grégory Lucilly

Mardi 10 décembre à14h  & Dimanche 15 à 11h à Madiana
Par Grégory Lucilly | Avec Maxime Calicharane, Brillana Domitile Clain, Vincent Vermignon – 4 décembre 2024 en salle | 1h 32min | Drame
Synopsis
Thomas, un adolescent réunionnais de 15 ans, n’aspire qu’à remporter un concours de breakdance et partir pour la métropole. Mais quand sa mère le met brutalement à la rue ainsi que sa sœur Audrey, leur monde s’effondre. Placés chez leur père inconnu et livrés à eux-mêmes, ils doivent surmonter l’abandon et se reconstruire.
La presse en parle :

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
C’est rare, et donc précieux, de voir un film aussi solaire et lumineux drainer autant de chagrin et de solitude. Mais ce cinéma social, jamais misérabiliste, est politique de revendiquer haut et fort son identité.

Le Parisien par Catherine Balle
Très touchant et très juste, ce film est l’histoire d’une rédemption douloureuse, émaillée d’accidents de parcours violents, mais traversée par une très belle relation fraternelle. Les deux jeunes acteurs, non professionnels, dégagent une énergie lumineuse.

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L’éphéméride du 3 décembre

Première  mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947

Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.

Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.

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Niels Arestrup : un acteur complexe, entre talent et violence

Niels Arestrup, une  figure marquante du cinéma et du théâtre français, est décédé le 1er décembre 2024 à l’âge de 75 ans, après une longue maladie. Né à Montreuil-sous-Bois le 8 février 1949, l’acteur, réalisateur et metteur en scène s’est imposé par sa présence intense et sa capacité à incarner des personnages souvent ambigus, tourmentés, voire violents. Son parcours a été aussi remarquable qu’atypique, avec des rôles complexes, marqués par un côté sombre qui ne laissait personne indifférent.

Issu d’un milieu modeste, Niels Arestrup a grandi dans un contexte familial particulier, avec un père danois et une mère bretonne. Après avoir raté son baccalauréat en 1968, il enchaîne les petits boulots avant de se lancer dans le théâtre, un domaine où il se distingue très vite par son jeu brut, sans concession. Il devient un acteur recherché, d’abord pour ses rôles secondaires dans des films d’auteur, mais c’est dans les années 2000 qu’il connaît une reconnaissance publique, notamment grâce à ses performances dans des films comme De battre mon cœur s’est arrêté (2005), Un prophète (2009), et Quai d’Orsay (2013), pour lesquels il remporte à plusieurs reprises le César du meilleur acteur dans un second rôle.

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Les Îles de la Madeleine en Martinique, du 1er au 19 décembre 2024

— Par Valèr’Egouy —

Le Festival Contes en Îles a accueilli en Acadie une enthousiaste équipe de conteurs·euses de Martinique lors de sa dernière édition. À notre tour d’accueillir une belle délégation d’une dizaine de conteurs·euses venu·e·s des Îles de la Madeleine !

La circulation des artistes intéresse AMI et c’est pour cette raison que notre conteur et directeur artistique Valer’EGOUY invite des artistes en provenance de l’Acadie à toucher le sol de la Martinique pour échanger nos histoires, nos cultures, nos arts… dans l’esprit du Vivre Ensemble. Une sorte d’échange entre insulaires.

Du 1er au 19 décembre, AMI reçoit avec plaisir toute une équipe portée par Céline LAFRANCE et Sylvain VIGNEAU. Une dizaine d’artistes invités circuleront sur l’ensemble du territoire pour assurer des animations, spectacles de Contes et Musique, soirées littéraires et projection de films documentaires.

« Anou fèy avan an lot fèy ba nou ! »

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Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne : Un voyage au cœur de la Martinique des années 60

Samedi 7 décembre de 19h à 21h au Teyat Otonom Mawon (TOM), m.e.s. Elie Pennont

Dans le récit Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne, Arlette Pujar nous offre une immersion émouvante dans la Martinique des années 60, une époque où les changements sociaux étaient encore balbutiants, et où la modernité peinait à pénétrer l’île. À travers les yeux d’Anita, une jeune Martiniquaise qui vit à Marseille avec sa famille, le roman retrace une époque où l’identité, les valeurs de solidarité et le lien social étaient vécus au quotidien, notamment à travers les petites boutiques de quartier, telles que celle de sa grand-mère, Manzèl Yvonne.

Une époque, une boutique, un lien social

Le roman se déroule principalement aux Terres-Sainville, un quartier populaire de la Martinique où la boutique de Manzèl Yvonne est un véritable centre de la vie communautaire. À cette époque, ces débits de la régie, comme les appelait l’auteur, étaient les lieux où l’on échangeait plus que des marchandises : c’était aussi là que se tissaient des liens sociaux profonds. « Vini vann ! » – l’invitation sonore des clients annonçant leur arrivée – devient le symbole d’un monde révolu, où la simplicité et la solidarité faisaient le quotidien des habitants.

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« Grand Tour » : un voyage entre fiction et réalité selon Miguel Gomes

Miguel Gomes, le réalisateur de « Grand Tour » (2024), dans une interview accordée à Notebook, révèle les coulisses de la conception de son dernier film. Il explique que la pandémie n’a pas modifié la structure du film, bien qu’elle ait retardé sa production. L’idée initiale provient d’un récit de Somerset Maugham, un livre qui raconte un voyage à travers le Cambodge, la Thaïlande et la Birmanie. Une scène en particulier, où un homme s’enfuit de sa fiancée dès son arrivée en Birmanie, devient le point de départ de l’histoire de « Grand Tour ». Mais au-delà de cette anecdote, c’est l’atmosphère d’un voyage initiatique et la quête de sens qui l’ont profondément inspiré. Il parle d’une époque où les Européens fortunés faisaient leur « Grand Tour »en Asie, allant de l’Inde jusqu’à la Chine. Ce voyage, qu’il a effectué avec son équipe, a été une base pour l’écriture et l’archivage visuel et sonore du film.

Lors de son périple en Asie, Gomes a cherché à capturer des moments imprévus, amusants ou poétiques, qu’il a ensuite intégrés dans le récit de fiction.

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« Lakou Mizik Matinik Jazz » : une célébration du jazz et des musiques alternatives en Martinique

Le Lakou Mizik Matinik Jazz et Musiques Alternatives est un cycle de concerts et d’animations dédié à la mise en valeur du jazz, et plus particulièrement de son évolution en Martinique et dans la Caraïbe. Cette initiative vise à faire découvrir ou redécouvrir l’esprit du jazz martiniquais, tout en mettant en lumière des groupes encore peu connus et des talents émergents. À travers cet événement, l’objectif est de diversifier les expressions musicales et d’offrir une plateforme à des artistes qui proposent des styles inédits. La deuxième édition de cet événement est déjà en cours, marquant un nouvel élan pour cette initiative culturelle.

L’idée de ce cycle de concerts a germé dans un contexte familial où le jazz fait partie intégrante de l’histoire personnelle de l’organisateur, qui baigne dans cet univers musical depuis son enfance. Sa passion pour le jazz remonte aux années 70, lorsqu’il a organisé des événements à Bordeaux avec de grands noms du genre. Cette aventure musicale s’est poursuivie à Fort-de-France, notamment avec l’ouverture du Club 78 en 1981, un lieu de rencontre pour les amateurs de jazz. L’expérience a évolué au fil des années, intégrant de nouveaux styles musicaux et des expériences innovantes, comme le Ladjaz, une fusion unique entre le jazz et l’atmosphère du Ladja martiniquais.

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« L’Affaire Dussaert » : Attention à la peinture !

— Par Selim Lander —

Une heure et demie de bonheur au théâtre, ce n’est pas si fréquent. Un conférencier qui délivre un discours jamais pesant, toujours dans l’humour, souvent très drôle, tout en étant pertinent, voire percutant par moments. Telle est L’Affaire Dussaert que les spectateurs martiniquais auront pu déguster pendant les trois dernières soirées de ce mois de novembre… après bien d’autres soirées un peu partout puisque la pièce a déjà été jouée plus de huit cents fois, devant des salles pleines où se trouvaient sans doute des spectateurs qui, comme nous, n’en étaient pas à leur première représentation. Pour nous, la première fois remonte à 2015 en Avignon, la revoir à la Martinique au Théâtre Aimé Césaire était une occasion à ne manquer sous aucun prétexte, d’autant que le programme de cette année contient peu de pièces de cet acabit.

Il serait cruel de raconter L’Affaire Dussaert. On peut en donner une idée par l’anecdote suivante, attribuée à Alexandre Dumas père (in Le Corricolo, chap. 40, fin), qui est rapportée à la fin par Jacques Mougenot avec les mots de Dumas :

« Un pauvre fou de Charenton […] Sa folie était de se croire un grand peintre […] Il vous conduisait devant le chef d’œuvre, levait la toile verte, et l’on apercevait une toile blanche.

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