Catégorie : Arts de la scène

« La petite fille que le soleil avait brûlée », d’Andrise Pierre, m.e.s. Rita Ravier

Mardi 5 novembre à 19h |Terre d’Arts | Parc de Tivoli

« La petite fille que le soleil avait brûlée » d’Andrise Pierre est une pièce de théâtre qui explore la violence patriarcale, la culture du viol et le silence imposé aux femmes dans une société fortement marquée par des traditions répressives. Le texte raconte le retour d’une nièce, qui revient dans son pays natal pour faire une demande particulière à sa tante Yole : porter sa robe de mariée lors de son propre mariage. Cependant, cette robe, tachée de sang et déchirée, ouvre la porte à une réflexion sur la vie de Yole, son histoire personnelle et les stigmates d’une société qui soumet les femmes à une oppression constante.

Lire aussi : Belle rencontre avec les textes d’Andrise Pierre, à Tivoli — Par Roland Sabra —

À travers les souvenirs de Yole et les témoignages de son entourage, la pièce met en lumière les conséquences de la domination masculine et des violences sexuelles, souvent banalisées ou ignorées dans le discours social. La métaphore de la robe de mariée devient ainsi un symbole de malheur, de souffrance et d’emprisonnement dans des codes sociaux qui étouffent la liberté des femmes.

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Quincy Jones, légende de la musique, est décédé à 91 ans

Quincy Jones, producteur, compositeur et arrangeur de génie, est décédé le 3 novembre 2024 à Los Angeles, à l’âge de 91 ans. Son nom restera indissociable de l’histoire de la musique moderne, notamment grâce à son rôle déterminant dans la production de l’album Thriller de Michael Jackson, l’un des plus grands succès commerciaux de tous les temps. Mais la carrière de Quincy Jones dépasse largement ce projet emblématique, tant il a marqué de son empreinte l’ensemble des genres musicaux, du jazz à la pop, en passant par la soul et la musique de film.

Né à Chicago en 1933, Quincy Delight Jones Jr. a grandi dans un environnement modeste. Son père, joueur de baseball, et sa mère, qui souffrait de schizophrénie, ont eu une vie difficile, ce qui a poussé la famille à déménager plusieurs fois avant de s’établir à Seattle. C’est dans cette ville que le jeune Quincy fait ses premiers pas dans la musique. Influencé par la scène jazz locale et soutenu par des figures comme le trompettiste Clark Terry, il se lance d’abord dans la trompette, avant de suivre des études au Berklee College of Music à Boston.

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« Miséricorde », un film d’Alain Guiraudie

Jeudi 14 novembre à 19h00 à Madiana
Comédie, Policier | 16 octobre 2024 en salle | 1h 43min |
De Alain Guiraudie | Par Alain Guiraudie
Avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand
Synopsis
Tout public avec avertissement
L’ambiance du film et son histoire sont susceptibles de troubler un jeune public.
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Élodie Tamayo
En philosophie, on qualifie d’horizontale l’immanence et de verticale la transcendance. Or cette horizontalité-là est sans doute une miséricorde, au sens que lui donne le dernier film, magistral, d’Alain Guiraudie.

Culturopoing.com par Maryline Allliger
Alain Guiraudie nous tient en déséquilibre, nous éblouissant au rebord du noir le plus profond. Conte macabre, « Miséricorde » est aussi une comédie noire, où le mystère s’insinue en lieu de tension dans les corps.

Le Monde par M. Ma
Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens.

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« City of Darkness », un film de Soi Cheang

En novembre : Mardi 5  à 14h, mercredi 13 à 19h, vendredi 15 à19h
| Par Kin Yee Au, Tai-lee Chan | Avec Louis Koo, Sammo Kam-Bo Hung, Raymond Lam
Titre original Jiu Lóng Chéng Zhài·Wéi Chéng | 14 août 2024 en salle | 2h 05min | Action, Thriller
Synopsis :
Chan Lok-Kwun, réfugié à Hong Kong, survit en participant à des combats clandestins. Trahi par Mr. Big, le chef de la triade, il vole de la drogue et se réfugie dans la citadelle de Kowloon, contrôlée par Cyclone. Après avoir rendu la drogue pour éviter une guerre des gangs, il s’intègre à la communauté locale. Cependant, il découvre qu’il est le fils de Jim, l’ennemi de Cyclone, ce qui le rend vulnérable. Après des conflits tragiques, dont le sacrifice de Cyclone, Lok-Kwun, désormais déterminé à venger ses amis, affronte King et ses hommes dans une bataille finale pour sauver la citadelle.
La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Jérémie Oro
Le nouveau film de Soi Cheang sidère par sa direction artistique vertigineuse et ses scènes de combats dantesques. L’une des meilleures adaptations de manga jamais produites.

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« La dernière graine », un film d’Andrea Gema

Mardi 5 novembre à partir de 18h au Teyat Otonom Mawon (TOM)

La dernière graine
Réalisateur(s) : Andrea Gema
Année de sortie : 2022
Pays : Afrique du Sud
Production : Rosa Luxemburg Stiftung Alliance for Food Sovereignty in Africa PELUM Tanzania Biowatch South Africa
Durée : 79 minutes
Langue(s) du film : Version originale sous-titrée français
Synopsis
Ce film retrace les enjeux liés à l’alimentation et l’agriculture en Afrique au 20e siècle, notamment celui du contrôle des semences. Qu’avons-nous perdu ? Et qui peut nous montrer un meilleur chemin de production ? Des paysans de différents pays africains et des experts témoignent de la durabilité et de l’adaptabilité de leurs pratiques agroécologiques et partagent leur savoirs.
Embarquez dans une odyssée cinématographique au cœur de la saga de l’alimentation et de l’agriculture moderne en Afrique, avec la Dernière Graine.

L’avis du comité de sélection du Festival Alimenterre
La dernière graine est un beau film, très esthétique, qui traite d’une thématique importante : l’enjeu des semences et du contrôle de celles-ci, notamment en Afrique. La gestion des semences met en cause la responsabilité de l’industrie dans la perte de biodiversité cultivée et les impacts d’une politique agricole de modernisation sur l’agriculture paysanne africaine.

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Le festival ALIMENTERRE les 5, 16 & 27 novembre en Martinique

Un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire

Le festival ALIMENTERRE a vu le jour en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

90 000 personnes et 2 000 événements dans 600 communes

Durant 1 mois et demi, près de 2 000 événements sont organisés dans 600 communes et une douzaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Près de 90 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix ALIMENTERRE, organisé avec l’enseignement agricole.

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« La Couleur de l’Esclavage » : un prix qui résonne

— Par Sarha Fauré —

Le film « La Couleur de l’esclavage » du réalisateur martiniquais Patrick Baucelin vient de remporter le grand prix du documentaire long métrage lors du Festival International du Film Panafricain de Cannes. Cette distinction s’inscrit dans une série impressionnante de récompenses, puisque le film a déjà été honoré 68 fois et sélectionné dans plus de 25 festivals à travers le monde.

Fruit d’un travail acharné de quatre ans, « La Couleur de l’esclavage » plonge le spectateur dans les méandres de la traite négrière et de l’esclavage aux Antilles. Avec des images puissantes, le documentaire nous emmène de la cale des navires négriers aux réalités quotidiennes sur les plantations, offrant une réflexion poignante sur cette période douloureuse de l’histoire.

Patrick Baucelin, né en 1957 à Fort-de-France, a toujours été passionné par l’image. Photographe amateur dans sa jeunesse, il a fondé son studio de production en 1981, se consacrant à la création de films promotionnels et institutionnels. Toutefois, c’est son engagement pour la mise en valeur de l’histoire et du patrimoine caribéen qui a véritablement façonné son parcours.

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« La poursuite infernale », un film de John Ford

Dimanche 3 novembre à 21h sur Arte

Date de reprise 4 mai 2016
De John Ford | Par Winston Miller, Samuel G. Engel
Avec Henry Fonda, Cathy Downs, Victor Mature
Titre original My Darling Clementine | 30 avril 1947 en salle | 1h 37min | Western
Synopsis
En 1881, à Tombstone (Arizona) (Tombeau en version française), les frères Earp convoient un troupeau de bétail. Un vieil homme du nom de Clanton leur fait une proposition de rachat. Wyatt Earp (William en version française) la refuse. Dans la nuit, alors que les trois frères aînés vont prendre du bon temps à Tombstone, le bétail est volé. Le plus jeune, qui en avait la garde, est tué. Wyatt Earp accepte alors de devenir le shérif de la ville et enquête. Il fait également la connaissance de Doc Holliday, ancien médecin devenu alcoolique, et propriétaire du saloon, dont est amoureuse la chanteuse Chihuahua. Un matin, débarque de l’est Clementine Carter, ancienne infirmière du médecin et également amoureuse de lui, mais celui-ci l’éconduit rapidement. Earp s’oppose au renvoi de la jeune femme, et alors que la situation se tend entre les deux hommes, Chihuahua est blessée par l’un des fils Clanton, après avoir révélé une preuve de la participation du clan Clanton au meurtre du plus jeune frère Earp et au vol du troupeau.

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« Juré n°2 », un film de Clint Eastwood

Mardi 5 novembre à 14h00, 16h30, 22h00 | Mercredi 6 novembre à 11h 30, 16h30, 19h15, 22h etc
Avec :Nicholas Hoult, Toni Collette, Zoey Deutch
Genre :Drame, Thriller | 1h 54min
Synopsis :
Alors qu’un homme se retrouve juré d’un procès pour meurtre, il découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral, entre se protéger ou se livrer.
La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une mise en scène très sobre avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu’à la scène finale spectaculaire dans la symbolique et totalement inattendue. Ce film est peut-être le dernier Eastwood mais l’un de ses plus aboutis. C’est juré.

Le Point par La Rédaction
En ces temps de binarité mortifère nourrie par les réseaux sociaux, parasitant toute nuance et vérité dans le rendu de la justice, la démonstration paisible mais ferme de Juré n° 2 fait un bien fou. Et se clôt sur un plan d’une force dévastatrice que l’on n’est pas près d’oublier. À voir de toute urgence.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Difficile de garder sa boussole morale intacte dans un film aux ressorts psychologiques si puissants.

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La fabrique du mensonge États-Unis : une élection sous IA

Dimanche 3 novembre à 21h05 sur France 5

Dans le cadre de l’élection présidentielle américaine de 2024, France 5 propose une nouvelle édition de , une série documentaire qui analyse les mécanismes de désinformation. Cette émission, coproduite par France Télévisions, Babel Doc, et Together Media, avec la participation du CNC, est réalisée par Elsa Guiol et sera diffusée à l’occasion de ce rendez-vous électoral majeur, le 5 novembre 2024.

Le documentaire s’intéresse cette fois-ci à l’impact de l’intelligence artificielle générative, devenue un outil d’influence redoutable et accessible. Cet instrument permet aujourd’hui de créer des contenus à faible coût et en très peu de temps, exacerbant les risques de manipulation de l’opinion publique. Pour les partisans de Donald Trump, cette technologie est une arme précieuse dans une campagne particulièrement polarisée. Soutenu par une « armée numérique » de partisans disséminés partout aux États-Unis, le candidat républicain peut compter sur une propagande intense visant directement ses adversaires démocrates, en particulier Kamala Harris, qui gagne en popularité dans les sondages.

Les équipes de « La Fabrique du Mensonge » sont allées à la rencontre de ces militants convaincus que l’élection de 2020 a été volée et déterminés à mener leur combat pour influencer l’électorat américain.

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« Gustave Caillebotte, héros discret de l’impressionnisme » de Lise Baron (Fr., 2024, 55 min)

Vendredi 1er novembre à 22h55 sur France 5
Le documentaire « Gustave Caillebotte, héros discret de l’impressionnisme », réalisé par Lise Baron, propose un portrait riche et nuancé de ce peintre emblématique du mouvement impressionniste. À l’occasion de l’exposition « Caillebotte, peindre les hommes » au Musée d’Orsay, ce film élargit notre compréhension de l’artiste en explorant non seulement sa vie et son époque, mais aussi son engagement indéfectible envers ses contemporains impressionnistes.

À travers un assemblage captivant d’archives en noir et blanc, d’extraits cinématographiques et d’analyses visuelles de ses œuvres, Baron nous plonge dans le Paris en pleine transformation du XIXe siècle. On y découvre les effets de la modernité sur le jeune Caillebotte, dont l’œuvre se nourrit de la dynamique urbaine engendrée par les grands travaux haussmanniens.

Le documentaire met en lumière la dualité de Caillebotte : à la fois artiste créateur et soutien financier de ses amis Monet, Degas, Renoir et Pissarro. En soulignant son regard unique sur la masculinité et son approche audacieuse de la couleur et de la lumière, Baron réussit à capturer l’essence d’un homme dont la vision et les choix artistiques ont joué un rôle clé dans l’émergence de l’impressionnisme.

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 » Les Théâtrales de Novembre 2024″ : le programme

Du 4 au 9 novembre 2024
L’Université des Antilles et ETC Caraïbe_Centre caribéen des dramaturgies contemporaines présentent le Festival culturel universitaire Les Théâtrales de Novembre

Rencontre des écrivaines et écrivains de théâtre

ÉDITO
Chaque saison, d’ici et d’ailleurs,  des artistes, le temps d’une oeuvre, entrent en compagnonnage artistique avec ETC Caraïbe.
En novembre, entre scolaires et tout-public, le festival les réunit.
Et nous invite à la rencontre.

Alfred ALEXANDRE
Écrivain, dramaturge
Directeur artistique de ETC Caraïbe

Un programme riche et plein de surprises : Lectures théâtrales | Rencontres | Spectacles | Maquette de création | Et bien sûr le stand de livres | En partenariat avec Kazabul | Évènements ouverts au public et en entrée libre

Les théâtrales de Novembre
Rencontre des écrivains et des écrivaines de théâtre
Du 4 au 9 Novembre 2024

Programmation ouverte au public

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« 3 fous dans la rue parlent », texte Francine Narèce, m.e.s. Sylvie Monlouis-Bonnaire

Samedi 9 novembre à 19h / au T.O.M. (Téyat Otonom Mawon)

Avec les comédiens de l’atelier théâtre du SERMAC.

La parole ne s’enferme pas. Quand bien même on chercherait à l’emprisonner, elle se libérerait derrière le paravent de la folie. Elle se clamerait encore plus fort dans la rue. Quand il n’existe plus rien, le retour aux origines devient cathartique : au commencement était le verbe. Les personnages que Francine Narèce dépeint dans cette pièce n’attendent plus rien de la vie. Pilone, Ligote et Dédicace se sont installés dans la rue où ils vont reconstruire une existence en se racontant, en s’écoutant, en prenant le temps qui s’évanouit aussi léger que les mots.

Ils ne supporteraient pas d’être emprisonnés entre les cloisons protectrices d’une maison, mais accueillent comme un nouvel épiderme cet ultime refuge, où chaque fou y trouve son compte, que leur offre l’œuvre de Maxime Jean-Baptiste. S’ils portent un masque, ce sont les autres qui les voient, c’est leur regard qui les rend fous. Ce n’est pas rien de ne plus s’accommoder des lambeaux crasseux d’un monde qui foule au pied les valeurs de la justice et de prendre, d’accaparer la parole en pleine rue.

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Théâtre : Rambert, Goupil, Van Gogh, Pirandello

Par Selim Lander —

Quelques jours à Paris, l’occasion de voir un peu de théâtre au hasard des disponibilités, car les salles sont généralement bien remplies. Certes, il y a une majorité de têtes blanches parmi les spectateurs mais le théâtre a encore de l’avenir.

Clôture de l’amour

La pièce la plus prestigieuse de ce petit échantillon, reprise parisienne du texte de Pascal Rambert couronné par deux prix (Syndicat de la critique, Centre national du théâtre), interprété par Stanislas Nordey et Audrey Bonnet, les deux comédiens pour lesquels il fut spécialement écrit et qui l’ont créé lors du festival d’Avignon en 2011, joué depuis plus de deux cents fois.

Comme le titre l’indique, il s’agit d’une rupture amoureuse. Sa particularité : deux monologues séparés par un bref intermède musical (la chanson Happe d’Alain Bashung interprétée par une chorale de collégiens). L’homme tire en premier, la femme en second. Comme la pièce dure deux heures, on mesure la difficulté de l’exercice pour les comédiens, d’autant que le texte, profus, répétitif doit être particulièrement difficile à apprendre. Mais encaisser le texte de l’autre, tout en exprimant pratiquement sans bouger les sentiments qu’il provoque est également un exercice difficile.

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« Le Royaume de Naya », un film de Oleh Malamuzh et Oleksandra Ruban

Jeudi 31 octobre à 18h Place des arts et de la culture de Trou Terre à Cité La Croix au Robert

Le Royaume de Naya (Мавка. Лісова пісня ; Mavka. Lisova pisnya) est un film d’animation ukrainien réalisé par Oleh Malamuzh et Oleksandra Ruban, et sorti en 2023.

Synopsis
« Par-delà les hautes Montagnes Noires se cache un royaume peuplé de créatures fantastiques. Depuis des siècles, elles protègent du monde des hommes une source de vie éternelle aux pouvoirs infinis. Jusqu’au jour où Naya, la nouvelle élue de cette forêt enchantée, rencontre Lucas, un jeune humain égaré dans les montagnes. À l’encontre des règles établies depuis des millénaires, ils vont se revoir, sans prendre garde aux conséquences qui s’abattront sur le royaume. L’aventure ne fait que commencer. »

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un bijou d’animation.

La Voix du Nord par La Rédaction
Ce film d’animation mérite l’attention.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Un antagonisme classique, mais l’animation le rehausse par son inventivité éblouissante et colorée.

Le Figaro par Marie-Noëlle Tranchant
Avec ses riches sonorités, ses résonances joyeuses ou inquiètes, Le Chant de la forêt a le pouvoir envoûtant d’un poème au long cours, qui épouse les mystères de la nature et « la patience du monde », selon une expression indienne.

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Journées de la Harpe : programme de l’hommage à Gabriel Fauré

Mardi 29 octobre à 19h 30 à Tropiques-Atrium

Le mardi 29 octobre à 19h30, la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium accueillera un concert exceptionnel dans le cadre des Journées de la Harpe, avec une soirée dédiée à l’un des grands maîtres de la musique française, Gabriel Fauré. Ce concert mettra également en lumière la harpe, instrument millénaire dont la beauté et l’universalité n’ont cessé de traverser les époques et les cultures.

Gabriel Fauré, né en 1845 et mort en 1924, est l’un des plus grands compositeurs français de la fin du XIXe et début du XXe siècle. D’abord organiste et maître de chapelle à l’église de la Madeleine à Paris, il devient ensuite directeur du Conservatoire de Paris. Élève de Saint-Saëns, Fauré est un pianiste de talent et un professeur respecté, ayant formé des musiciens comme Maurice Ravel et Georges Enesco.

Son œuvre se distingue par la finesse de sa mélodie et son langage harmonique novateur, dont l’élégance et la profondeur marquent la musique française. Parmi ses pièces les plus célèbres figurent La Pavane, dédiée à la comtesse Greffulhe, et le Requiem, chef-d’œuvre de douceur et de recueillement spirituel.

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« The reader », un film de Stephen Daldry

Mardi 29 octobre à 20h55 sur Arte
Avec Kate Winslet, Ralph Fiennes.| Par David Hare |

15 juillet 2009 en salle | 2h 03min | Drame
Synopsis
Dans l’Allemagne de 1958, Michael, un adolescent de 15 ans, vit une passion intense avec Hanna, une femme bien plus âgée qui lui demande de lui faire la lecture. Cette relation marque profondément Michael, mais Hanna disparaît soudainement. Des années plus tard, il la retrouve dans un tribunal où elle est jugée pour ses crimes en tant qu’ancienne gardienne de camp de concentration. Il découvre alors qu’Hanna est analphabète, un secret qu’elle cache par honte, et qui a façonné bien des choix dans sa vie.
Durant son procès, Hanna assume certains actes mais ne se défend pas entièrement, préférant préserver son secret, ce qui la conduit à une condamnation à perpétuité. Michael, devenu avocat, lui envoie des cassettes de lecture en prison, et Hanna commence à apprendre à lire pour communiquer avec lui. Juste avant sa libération, Hanna se suicide, laissant un testament en faveur d’une survivante. Finalement, Michael, désormais père, parvient à partager son histoire avec sa fille, révélant l’impact durable de cette relation.

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« Pascal et Descartes » : une joute philosophie-fiction qui frôle l’intransigeance et… parfois l’ennui

Entre croire et savoir

Dans Pascal et Descartes de Jean-Claude Brisville, le débat central oppose le croire au savoir, révélant une ligne de fracture profonde entre les deux philosophes. Ce dialogue, qui pourrait bien illustrer la dualité universelle entre la foi et la raison, cristallise des visions du monde divergentes : Pascal, dévot et tourmenté, valorise la foi comme la seule véritable connaissance, tandis que Descartes, rationnel et méthodique, place la raison et le doute méthodique au cœur de sa quête de vérité.

Croire pour Pascal, c’est accepter la part d’inconnu et l’insondable, qui échappent à la science et à la logique humaine. Pour lui, la foi n’est pas une absence de pensée, mais un chemin parallèle, une conviction qui repose sur une « chaleur » intérieure que Descartes ne peut appréhender. Ce sentiment est indissociable de l’idée d’abandon, de l’acceptation de limites que l’homme doit reconnaître dans la compréhension du divin et de l’éternel.

Savoir, pour Descartes, repose sur une démarche intellectuelle où l’observation et le raisonnement permettent d’atteindre une forme de certitude. Le philosophe voit dans le doute un outil qui écarte les illusions et les fausses certitudes, amenant l’esprit à progresser vers des vérités démontrables.

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« C’était la guerre d’Algérie » : l’intégrale en 5 épisodes!

Disponible jusqu’au 03/11/24 sur France 5

Documentaire historique français de Georges-Marc Benamou et Benjamin Stora, écrit et coréalisé par Mickaël Gamrasni et Stéphane Benhamou

En juillet 1962, l’Algérie accède à l’indépendance. Des millions de personnes célèbrent à travers tout le pays la naissance d’une nation, la fin de 130 années de présence française, et la conclusion d’un conflit acharné et meurtrier. Dans le même temps, un million d’Européens, les « pieds-noirs », nés en Algérie et souvent enracinés depuis des générations, sont contraints de quitter cette terre dans un exode déchirant. Pour des dizaines de milliers de harkis, musulmans restés fidèles à la France, l’indépendance sera aussi synonyme de massacres et d’abandons. « La guerre d’Algérie, c’est la guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu », disait Ferhat Abbas, premier président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Pourtant, cette guerre « sans nom », faite de contradictions et de passions, durera huit longues années, de 1954 à 1962. Elle impliquera un million et demi de jeunes soldats français face à des milliers de maquisards algériens, laissant derrière elle 30 000 morts parmi les militaires français, des centaines de milliers de victimes algériennes, et des milliers d’Européens disparus à l’heure de l’indépendance.

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« 20 000 Lieues sous les mers » : une aventure théâtrale captivante et magique

Retransmission en direct dimanche 27 octobre à 21h sur France 4

Depuis sa première au Théâtre du Vieux-Colombier en 2015, l’adaptation de 20 000 Lieues sous les mers par Christian Hecq et Valérie Lesort, deux figures créatives de la Comédie-Française, continue de fasciner le public. Cette mise en scène du roman culte de Jules Verne, un chef-d’œuvre de la littérature fantastique publié en 1870, a remporté en 2016 le Molière de la création visuelle, récompensant ainsi un travail minutieux et audacieux de scénographie et de manipulation de marionnettes. Ce succès l’a propulsé en tournée dans toute la France, emmenant les spectateurs de tous âges dans un monde sous-marin où l’imaginaire se déploie avec une intensité rare.

Une immersion totale dans les profondeurs marines

L’histoire débute avec le professeur Aronnax, son domestique Conseil, et le harponneur Ned Land, qui, après un naufrage, sont faits prisonniers à bord du Nautilus, le légendaire sous-marin du mystérieux Capitaine Nemo. Refusant de les libérer, Nemo les entraîne dans une odyssée à travers les océans, leur révélant les merveilles et les secrets de cet univers sous-marin inconnu des humains de leur époque.

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« L’arnaque », un film de George Roy Hill

Dimanche 27 octobre à 21h sur Arte
Par David S. Ward
Avec Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw
Titre original The Sting
19 avril 1974 en salle | 2h 09min | Comédie, Policier | Date de reprise 7 mai 2014
Synopsis :
Une bande de trois petits arnaqueurs dépouillent par hasard le convoyeur de fonds d’un des caids de la pègre de New York, Doyle Lonnegan. Celui-ci cherche à se venger et tue Luther, un des arnaqueurs. Avant de se faire assassiner, Luther remet à Johnny Hooker une carte de visite, celui d’un ancien grand faisandier, Henry Gondorff. Johnny se rend donc à Chicago pour rencontrer Henry. Les deux complices cherchent à monter une arnaque pour se venger de la mort de leur camarade. Ils ferrent le pigeon en trichant à une partie de poker et donnent le coup de grâce avec l’arnaque du faux bookmaker et des courses de chevaux.
La paresse en parle en 🙂  et en 😈 :
France Soir par Robert Chazal
Le chef-d’œuvre du genre. 20/04/1974

Télérama par la rédaction
(…) pendant deux heures et neuf minutes, on jubile.

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L’éphéméride du 27 octobre

Naissance, le 27 octobre 1811, aux États-Uni, d’Isaac Singer qui perfectionna la machine à coudre

L’Américain Elias Howe, l’Allemand Balthasar Krems , l’Anglais Thomas Saint et l’Autrichien Josef Madersperger) sont les pionniers de la machine à coudre.

La première machine à coudre véritablement pratique est attribuée à un tailleur français originaire de la région lyonnaise, installé rue des Forges à Saint-Étienne, Barthélemy Thimonnier. Il dépose en 1830 le premier brevet d’une « mécanique à coudre » (ou « métier à coudre ») construite en bois, à un fil continu, en point de chaînette, cousant 200 points à la minute. Il en fabrique 80 exemplaires pour honorer une commande d’uniformes de l’armée. Beaucoup d’inventeurs de cette époque misent sur la reproduction du mouvement de la main, ce qui limite la couture à une simple aiguille (Madesperger notamment dont la machine s’appelait « la main qui coud »).

En 1834, l’Américain Walter Hunt est le premier à utiliser une canette, et donc à utiliser deux fils. Cette idée est reprise et améliorée par Elias Howe qui dépose un brevet en 1846 mais n’obtient aucun succès et part en Angleterre pour tenter de l’exploiter.

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« Alhambra, le trésor du dernier sultanat d’Espagne », un film de Marc Jampolsky

Samedi 26 octobre à 20h50 sur Arte

Le documentaire de Marc Jampolsky, diffusé sur Arte le samedi 26 octobre à 20h50, nous emmène au cœur de l’Alhambra de Grenade, site emblématique du dernier sultanat musulman en Espagne. À travers cette exploration de 92 minutes, le réalisateur nous fait découvrir cette forteresse unique, bâtie dès 1238 par la dynastie nasride, et qui résume à elle seule l’apogée de l’art islamique hispano-andalou.

L’Alhambra — « la rouge » en arabe, ainsi nommée pour la teinte de ses murs — se dresse au sommet de la colline de Sabika, dominant la ville de Grenade et offrant un panorama sur la Sierra Nevada. Lieu de résidence des sultans nasrides et joyau de leur savoir-faire architectural, elle fut conçue comme une cité palatiale aux dimensions impressionnantes, s’étendant sur dix hectares, où se mêlent bâtiments défensifs, palais et jardins irrigués. Les murs des palais, ornés de calligraphies arabes, racontent par l’entremise des vizirs, également poètes, l’histoire et la grandeur du dernier royaume musulman d’Espagne.

À travers les interventions d’historiens, archéologues et restaurateurs comme Adelaida Martin Martin, de l’université de Grenade, ou Elena Correa, restauratrice en chef, le film explore les multiples facettes de ce site, notamment ses innovations architecturales et hydrauliques.

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« Twist À Bamako », un film de Robert Guédiguian

Samedi 26 octobre à 21h sur France 4
Par Robert Guédiguian, Gilles Taurand
Avec Stéphane Bak, Alicia Da Luz Gomes, Saabo Balde
5 janvier 2022 en salle | 2h 09min | Drame, Historique
Synopsis :
1962. Le Mali goûte son indépendance fraîchement acquise et la jeunesse de Bamako danse des nuits entières sur le twist venu de France et d’Amérique. Samba, le fils d’un riche commerçant, vit corps et âme l’idéal révolutionnaire : il parcourt le pays pour expliquer aux paysans les vertus du socialisme. C’est là, en pays bambara, que surgit Lara, une jeune fille mariée de force, dont la beauté et la détermination bouleversent Samba. Samba et Lara savent leur amour menacé. Mais ils espèrent que, pour eux comme pour le Mali, le ciel s’éclaircira…
La presse en parle :
L’Humanité par Marie-José Sirach
Derrière cette trame historique, cette piqûre de rappel d’un moment clé pour l’Afrique où toutes les utopies étaient à l’œuvre et ouvraient tous les champs des possibles, on sent poindre chez Robert Guédiguian une once de mélancolie devant un rêve, le socialisme, stoppé net dans son élan.

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« Monsieur Aznavour », un film de Mehdi Idir, Grand Corps Malade

À voir(?) à Madiana

Avec Tahar Rahim, Bastien Bouillon, Marie-Julie Baup
23 octobre 2024 en salle | 2h 13min | Biopic, Drame
Synopsis
Tout public
Fils de réfugiés, petit, pauvre, à la voix voilée, on disait de lui qu’il n’avait rien pour réussir. À force de travail, de persévérance et d’une volonté hors norme, Charles Aznavour est devenu un monument de la chanson, et un symbole de la culture française. Avec près de 1200 titres interprétés dans le monde entier et dans toutes les langues, il a inspiré des générations entières. Découvrez le parcours exceptionnel et intemporel de Monsieur Aznavour.
La presse en parle ( en 🙂 bien et en 😈 ):
Ouest France par Michel Troadec
Ce biopic se regarde avec bonheur tellement on se retrouve plongé dans une époque à suivre l’ascension d’un artiste qui a gagné le haut de l’affiche.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un hommage superbe et puissant.

Closer par J.B.
Musical et grisant.

Elle par Françoise Delbecq
Tahar Rahim est « for me formidable ».

Femme Actuelle par La Rédaction
Le résultat se révèle particulièrement convaincant dans les scènes émouvantes : Tahar Rahim rend bien la tension entre la pudeur, le masque social et les douleurs rentrées.

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