Catégorie : Arts de la scène

« Potins d’Enfer », comédie de Jean-Noël Fenwick

–Dossier de presse —

potins_enfer-325Mise en scène de Claude-Georges GRIMONPREZ

Trois personnes qui ne se connaissent pas, se retrouvent dans un lieu étrange, mi-antichambre, mi-vestibule : une vedette de la politique, une autre de ta radio nationale et un coiffeur homosexuel. Une constatation s’impose : ils sont morts et tout les oppose. Peut-on en rire ? OUI !!

Est-ce que, comme tentait à le démontrer Jean-Paul SARTRE,  » L’Enfer, c’est les autres »; ou bien les autres peuvent-ils au contraire, nous éviter l,Enfer ? Très vite l’émotion et le rire se mêleront à la réflexion.

Jean-Noël FENWICK – auteur français contemporain – fustige avec bonheur les rapports superficiels, la course à l’argent et au pouvoir.

→   Lire Plus

« En marge du cahier » d’après « Chemin d’école » de Patrick Chamoiseau

Un moment jubilatoire. Le 10 mai à 19h 30 à Fonds St-Jacques.

Un moment jubilatoire.

en_marge_du_cahier-2—Par Roland Sabra —

Dans l’adaptation «  En marge du cahier » du deuxième tome d' »Une enfance créole' »de Patrick Chamoiseau on retrouve Man Ninotte ,la maman du petit « négrillon » «  experte en tous ses vices qui soupirait à haute voix :  Mais qu’est-ce qu ce petit bonhomme là a dû faire comme couillonnade, han doux Jésus », la première maîtresse Man Salinière, une « mulâtresse bien en chair, aux cheveux peut-être gris, à beaux-airs, très douce. », Le Maître qui n’a pas la douceur de celle-là et qui « fait plutôt gardien de troupeaux-boeufs. ». Ce maître rouleur de r à n’en plus finir qui initiant le jour de la rentrée les élèves aux techniques des pleins et des déliés déclare : ‘ Obserrvez bien, messieurs, ce qu je viens d’écirre. Ne distinguez-vous pas une élégance de parrties larrge et de parrties qui se font plus étrroites ? N’est-il pas… » On retrouve aussi les copains de classe comme Gros-Lombric, le surdoué en calcul que le système scolaire finira par éteindre.

→   Lire Plus

Le Festival du Cinéma Français à Cuba

— Par Susana Méndez Muñoz —

cuba_festi_film_frLa dix-septième édition du Festival du Cinéma Français à Cuba commence aujourd’hui jusqu’au 25 mai dans toutes les provinces du pays, le festival est organisé par l´Institut Cubain de l’Art et de l’Industrie Cinématographique (ICAIC), Cinemania et l´Alliance Français de La Havane.

Marc de Lehelle d’Affroux, directeur général de l´Alliance Français de La Havane, Camille Barnaud, Attachée Culturel de l´Ambassade de France à Cuba et Antonio Mazón Robau, programmateur de la Cinémathèque de Cuba et du Festival, ont offert une ample information sur cet événement.

Aussi bien Marc de Lehelle d’Affroux que Camille Barnaud ont réitéré l´importance du Festival du Cinéma Français à Cuba, la deuxième en importance de ceux ayant lieu hors des frontières de la France et ils ont remercié toutes les personnes qui collaborent dans l’île à la célébration ininterrompue de celui-ci, année après année,

→   Lire Plus

« La soupière » de Robert Lamoureux

8ème Rencontre du Théâtre Amateur

la_soupiereVendredi 23et Samedi 24 Mai -19h30

Association Symphonie Les Zamakeurs / Comédie
Troupe : Les Zamakoeurs

Atelier théâtre adultes de l’Association Symphonie

Mise en scène : Marie-Pierre LOISEAU
Distribution :
– Germaine LAPUY : Myriam VIGILANT
– Clément DOUVRE :Serge BRAFINE
-La Tante Violette : Brunette BELFAN t
-Hélène DUBARD : Julia SECQ ALATI
– Brigitte DUBARD :Yvone OCTAVE
-Paul DUBAFID:Daniel NAMRIT
– L’inspecteur BERGER : Bruno BRAFINE
-Jean-François LOUY : Pierre André BORDELAIS
– Monsieur LOUIS : Bruno BRAFINE

Synopsis
A Bordeaux, Paul Dubard possède une usine de robinets qui prend I’eau de toutes parts. Accompagné de sa femme Hélène et de sa fille Brigitte, il rend visite à sa vieille tante, madame Violette Dubard, et lui demande de vendre ses soixante hectares de vignoble, qui ne produit qu’un rouge médiocre, afin de l’aider à renflouer son affaire. Alors qu’une entreprise internationale, la Generale Motors, est prête à acquérir le terrain à prix d’or, la propriétaire refuse net. Germaine, la gouvernante, n’a pas perdu un mot de la conversation. Une idée diabolique germe alors dans son imagination…

Auteur
Robert Lamoureux, né Robert Marcel Adolphe Lamoureux le 4 janvier 1920 à Saint-Mandé (alors département de la Seine, aujourd’hui Val-de-Marne) et mort le 29 octobre 2011 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine)1 , est un acteur, humoriste, auteur dramatique, réalisateur, poète, parolier et scénariste français.

→   Lire Plus

Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des racistes

A Madiana

— Par Franck Nouchi —

qu_est_ce_qu_on_a_fait

Plus de trois millions d’entrées en deux semaines ; 32 % de part de marché : Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, le film de Philippe de Chauveron, fait actuellement exploser tous les compteurs du box-office français. Accueil critique ? Inexistant, aucune projection de presse n’ayant précédé sa sortie. Bouche-à-oreille ? Exceptionnel, à tel point que les deux plus gros succès du cinéma français, Intouchables (19,44 millions d’entrées) et même Bienvenue chez les Ch’tis (20,48 millions) ne paraissent pas hors d’atteinte.

Visible sur Internet, l’efficace bande-annonce laisse présager le pire : 1,58 min de clichés raciaux ou racistes, on ne sait trop, en tous genres. Quel est donc ce film qui fait salle comble aussi bien à Paris qu’en régions ? Un ersatz cinématographique des thèmes chers au Front national ? L’affaire est plus compliquée.

Claude Verneuil, catholique, gaulliste et notaire de son état, et madame vivent dans une splendide maison de maître à Chinon, en Indre-et-Loire. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles si trois de leurs quatre charmantes filles n’avaient eu la malencontreuse idée d’épouser l’une un Arabe musulman, l’autre un juif séfarade, la troisième un Asiatique, vraisemblablement d’origine chinoise.

→   Lire Plus

Le Théâtre de l’Histoire pour le peuple martiniquais

Billet à Mme Joachim Arnaud de la CGTM et à M. José Alpha du Théatlari

— Par Gontran Dumaison —theatre_de_lutte-5

D’abord il faut que je vous dise, Mme Joachim Arnaud et M. José Alpha, que je suis ému et satisfait de l’initiative que vous avez prise de raconter l’histoire du syndicalisme en Martinique à l’occasion du 1er mai 2014. Parce que pour la première fois, les syndicats montrent combien il est important d’associer l’histoire des luttes ouvrières à l’action culturelle. L’enceinte de la Maison des syndicats a été excellent parce que notre « Maison du peuple » est bien le lieu symbolique des rassemblements des combattants autour du théâtre… des opérations. Çà, je l’ai bien apprécié comme beaucoup d’autres personnes présentes.
Votre choix a été bon de créer pendant trois jours la réflexion avec la jeunesse martiniquaise, les seniors que je suis et tous les Martiniquais, sur les luttes, les victimes et les victoires qui ont jalonné ce siècle de revendications sociales et politiques. Pour la première fois, Il fallait raconter ces affrontements permanents entre les ouvriers, les travailleurs, les chômeurs, avec « les possédants ».

→   Lire Plus

Théâtre de l’Histoire : sé linité travayé ki fos travayé

— Par Roland Sabra —

theatre_de_lutte-1

Le 30 avril et le 1er mai dans la cour de la Maison des syndicats à Fort-de-France José Alpha a présenté avec cette fougue, cette énergie parfois brouillonne mais toujours pleine de générosité et d’humanité qui le caractérisent, une page documentaire et épique d’un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique. Ils étaient des douzaines sur le grand plateau central et sur les deux plus petits et adjacents à nous faire revivre de manière stylisée et synthétique quelques-unes des pages parfois glorieuses, souvent tragiques qui constituent la mémoire des luttes pour l’émancipation qui jalonnent l’histoire de la Martinique. Pour éviter d’avoir à tomber dans la lourdeur d’un récit linéaire quelque peu fastidieux le travail présenté prend la forme d’un dialogue serré entre l’hier et l’aujourd’hui. Ainsi à la grève de 1870, évoquée tout au début du spectacle, est associée, habilement l’attitude dilatoire de la Justice face à une demande de référé sur l’asphyxie des populations par les gaz d’épandage.

→   Lire Plus

La Nuit des assassins : des paumés magnifiques

la_nuit_des_assassins-3

Par Selim Lander – En compagnie de Yoshvani Medina, puis de Ludwin Lopez et maintenant en solo, Ricardo Miranda a permis au public martiniquais de découvrir un théâtre latino-américain riche d’invention, de fantaisie, de mystère, où le sacré n’est jamais bien loin. Avec La Nuit des assassins Miranda puise une nouvelle fois dans le répertoire cubain. José Triana a écrit là un vrai texte de théâtre moderne, qui captive moins par les ressorts de l’intrigue que par l’étrangeté de la situation dans laquelle les personnages se trouvent plongés. Pourquoi sont-ils réunis, qui sont-ils, que veulent-ils, à quoi jouent-ils ? Telles sont les questions auxquelles chacun est invité à apporter ses propres réponses. À cet égard, on peut se demander s’il est pertinent de donner au futur spectateur, comme fait le programme du Théâtre municipal, autant de clés pour « comprendre » la pièce. N’est-il pas préférable de le laisser se faire sa propre opinion en toute autonomie ? Certes, il faut bien un « pitch » pour le convaincre d’assister au spectacle, mais il ne faut pas moins se garder d’imposer une interprétation a priori.

→   Lire Plus

Peter Brook, spéléo du cerveau

L'ex-maître des Bouffes du Nord compose, avec Marie-Hélène Estienne, un extraordinaire spectacle sur les mécanismes de la mémoire.

—Par Gilles Costaz —

peter_brook-2

Peter Brook ne dirige plus les Bouffes du Nord, ce théâtre fantomatique qu’il avait sorti du sommeil en 1974 et auquel il donna une vie historique pendant des années. Mais un artiste comme lui ne peut que mettre en scène les symptômes de sa retraite, pour mieux poursuivre sa recherche et créer de nouveaux spectacles en France et à l’étranger. D’ailleurs, il est de retour aux Bouffes du Nord même, avec un spectacle en anglais, The Valley of Astonishment (La Vallée de l’étonnement), qu’il cosigne avec sa complice de toujours, Marie-Hélène Estienne. Qu’on n’ait pas peur du côté anglais de la soirée, elle est surtitrée, et les acteurs passent de temps en temps au français pour amplifier la connivence.

→   Lire Plus

Pelo Malo : un « Tomboy » au Venezuela.

En VO à Madiana les 05, 07 et 09 mai 2014 19h

pelo_maloPrimé au festival de Saint-Sébastien, Pelo malo a pour héros un touchant garçon métis de 9 ans, malmené par une mère seule qui s’escrime à retrouver du travail…
L’argument, lié au titre, c’est l’obsession de l’enfant, qui ne pense qu’à se défriser les cheveux.
Cela suscite une inquiétude chez la mère, qui croit déceler dans cette idée fixe des tendances homosexuelles. Sorti de là, le film est assez convenu et très convenable, avec une immersion documentaire dans les cités de Caracas.
Donc, un substrat réel convaincant, une absence de mièvrerie (crudité des rapports de la mère avec les hommes), que limite la vacuité du personnage central, enfant charmant mais inexistant qui, en dehors de ses cheveux et de ses jeux anodins, n’exprime rien d’autre que le malaise du rejet dont il est l’objet de la part de sa mère angoissée.

http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/pelo-malo/

→   Lire Plus

ETC Caraïbe représenté lors de la 4è édition de Cap Excellence en Théâtre

etc_caraibe-720

Pour la quatrième édition de son festival de théâtre qui se tiendra du 5 au 11 Mai 2014, la communauté d’agglomération Cap Excellence a fait appel à ETC Caraïbe pour proposer deux lectures d’auteurs dramatiques. Rappelons (si besoin est) que le festival
Cap Excellence en théâtre a pour vocation de proposer au public des créations d’artistes amateurs et professionnels afin de toucher un public averti ou non, l’objectif étant à la fois de sensibiliser davantage la population guadeloupéenne au théâtre, en rapprochant notamment l’offre culturelle des habitants, et en faisant bénéficier ce festival d’une communication d’envergure. ETC Caraïbe et les auteurs sélectionnés pourront donc profité d’une vitrine exceptionnelle pour présenter leurs oeuvres. Le premier texte proposé est : “le mouroir aux alouettes » de Frantz Succab; Il sera représenté le vendredi 9 mai à 19H au centre Rémi Nainsouta de Pointe à Pitre

(Entrée libre). Mise en lecture José Exelis avec Ruddy Sylaire, Dominique Bernard, Blade, Jacqueline Etienne, Lucette Salibur

Le second texte sera « un dimanche au cachot » de Patrick Chamoiseau dans une adaptation de José Pliya ; Cette oeuvre sera représenté le samedi 10 mai à 19H au Centre Rémi Nainsouta

(Entrée libre) Mise en lecture Serge Tranvouez avec Laetitia Guédon et Blade

→   Lire Plus

« La nuit des assassins » : une création prometteuse de Ricardo Miranda

Retenue pour le Festival d'Avignon en juillet 2014

—Par Roland Sabra —

la_nuit_des_assassins-4

« En éduquant l’enfant, les parents placent en lui leur conscience déjà formée et ils engendrent leur mort. Ce qu’ils lui donnent, les parents le perdent, ils meurent en lui. Les parents contemplent dans le devenir de l’enfant leur propre suppression dialectique » Hegel « Conférences »

La pièce « La nuit des assassins » écrite par José Triana à Cuba en 1964 a connu et connait encore un succès mondial plus particulièrement en Amérique du Sud et en Europe. De quoi s’agit-il ? Enfermés dans un grenier deux sœurs et un frère imaginent, miment, mettent en scène l’affirmation hégélienne bien connue selon laquelle« les enfants sont la mort des parents ». Prurit boutonneux, crise d’adolescence, révolte contre le Père ? Se contenter de cette lecture serait bien superficielle. Les frères Castro ne s’y sont pas trompés. Ils y ont vu un appel à la résistance à l’oppression et leur sens développé de la démocratie, comme chacun sait, a conduit au début des années 1980 José Triana à l’exil en France.

→   Lire Plus

Tous à vos plumes !

http://www.madinin-art.net/wp-content/uploads/2014/01/lettre_ouverte.jpgETC_caraibe en partenariat avec les Rectorats et les Régions Guadeloupe, Martinique et Guyane organise le 4ème concours d’écriture théâtrale des jeunes des régions d’outre-mer.

En prix : Une semaine au festival d’Avignon 2014 (comprenant les billets d’avion et de train, l’hébergement, les perdiem et les entrées aux spectacles) et une lecture publique des trois textes lauréats.

« Ce concours est réservé aux jeunes de 15 à 25 ans de Martinique, Guadeloupe et Guyane »scolarisés ou non.

Les candidats devront écrire une courte pièce de 20 pages maximum (new roman police 14) en français ou en créole. Aucun thème n’est requis. Les textes seront envoyés par mail à etc_caraibe@yahoo.com

DATE LIMITE DE REMISE DES TEXTES LE : 12 mai 2014

→   Lire Plus

4ème édition du Festival Cap Excellence en Théâtre

Du 05 au 11 mai 2014 en Guadeloupe

—Présentation—

cap_excel_theatTélécharger le programme

S’appuyant très largement sur la mise en œuvre et en exergue des politiques publiques relative aux arts et la culture, les Festivals de la Communauté d’agglomération Cap Excellence s’acheminent depuis 5 ans, vers une structuration laissant la part belle aux pratiques professionnelles, sans que les autres pratiques ne soient totalement exclues de la programmation générale.
Nous en voulons pour preuve, les créations telles que Le Chœur de Lecteur, les Rencontres de l’enseignement dramatique, les ateliers d’improvisation ou de sensibilisation mis à la disposition du grand public sur la place de l’Office du tourisme (dit le Bik des Abymes) dès le début des vacances scolaires. En ce sens, nos efforts pour développer les pratiques artistiques, mais aussi la formation des publics seront, nous l’espérons des éléments déterminants pour que chacun trouve dans l’agglomération les ressources qui en feront un citoyen averti.

→   Lire Plus

« My Sweet Pepper Land » : Il était une fois dans l’Est

Film non programmé en Martinique

my_sweet_pepper_landLe Kurdistan d’après la chute de Saddam Hussein et du régime irakien ressemble au Far West au XIXe siècle. Des paysages majestueux qui rappellent les montagnes Rocheuses. Un pays rude, hostile, mais potentiellement richissime au vu de ses réserves en matières premières. Une jeune démocratie où règnent l’anarchie, la corruption, la loi des armes.

Ici, le pouvoir central n’a plus prise, la région entière est livrée aux seigneurs de guerre reconvertis dans toutes sortes de trafics. « My Sweet Pepper Land », du réalisateur kurde Hiner Saleem, a tout d’un western contemporain, version Far East. Quand l’officier de police Baran, ex-combattant de l’indépendance kurde, est envoyé dans un village frontalier avec la Turquie et l’Iran pour y rétablir l’ordre, c’est un peu comme si le shérif Clint Eastwood déboulait à cheval au fin fond de l’Arizona pour éradiquer les bandits du coin.

→   Lire Plus

« 24 jours » : Alexandre Arcady dissèque l’horreur de l’affaire Halimi

Film non programmé en Martinique

24_joursCRITIQUE – Avec « 24 jours », le réalisateur Alexandre Arcady revient sur le cauchemar vécu par Ilan Halimi en 2006. Ce jeune homme de confession juive, kidnappé par le Gang des Barbares, avait succombé à ses multiples blessures après trois semaines de torture.

13 février 2006. Ilan Halimi, né en 1982, est retrouvé le long d’une voie de chemin de fer à Sainte-Geneviève-des-Bois. Affamé, brûlé, le corps roué de coups, son cœur lâche lors de son transfert vers l’hôpital. En tout, son calvaire a duré 24 jours, comme l’indique le titre du nouveau long métrage d’Alexandre Arcady, adapté du récit de Ruth Halimi, la mère du défunt, et d’Emilie Frèche, publié en 2009. Dès l’annonce de sa mort, causée par Youssouf Fofana et les nombreux membres de son Gang des Barbares, l’affaire déferle dans les médias et émeut l’opinion publique en raison de son extrême violence.

→   Lire Plus

Deux stages de danse en plein air

Avec Annabel GUEREDRAT les mercredis 07 & 14 mai 2014

body_mind_centeringThématique : Nos sens et perceptions
C’est à travers les sens que nous recevons des informations provenant de notre milieu intérieur (nous-même) et de notre environnement extérieur (les autres, la nature, la société). Nous avons le choix d’être réceptif, d’accepter et d’absorber l’information (créer un lien d’attachement) ou de la rejeter et de la bloquer à l’extérieur (se défendre).
Ces deux journées de stage seront une invitation à (ré)apprendre à libérer et amplifier l’aptitude à sentir et à percevoir, avec une recherche spécifique sur la peau, la bouche, le nez, les oreilles et les yeux.
D’abord, le matin, c’est en se reconnectant avec notre matrice originelle, nos fluides, en allant dans l’eau, que nous accèderons de nouveau à une fluidité dans nos corps et nos états d’être au monde. Nous créerons et jouerons de ces nouvelles sensations.

→   Lire Plus

« Las Vegas Hotel » de Christophe Gros-Dubois

A Madiana

— Par Christian Antourel —

las_vegas_hotelLandry, clandestin sénégalais, à la recherche de son frère, veut devenir styliste dans une France des droits de l’homme fantasmée. Il veut s’intégrer et exercer le métier de ses rêves. Mais il est vite rattrapé par la triste réalité de sa situation. Tandis que Lucie, jeune martiniquaise, policière de fraiche date, s’échine à poursuivre Diallo, un trafiquant de drogue. Landry et Lucie nouent une relation amoureuse….

« Un film qui se veut de genre, à la fois social et policier » C’est une plongée saisissante dans un film d’auteur, couplé d’une métaphore pertinente de la société du monde noir en France métropolitaine. Une vision des conditions de vie et de travail des ultra-marins et des africains
déracinés.

→   Lire Plus

« La nuit des assassins » : un artefact théâtral

8ème Rencontre Théâtre Amateur

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

la_nuit_des_assassins-2« L’Autre bord Compagnie » s’attaque au drame familial à travers l’une des œuvres les plus subversives de José Triana. « Dans la cave de la maison familiale, à l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance ,trois frères et sœurs Lalo, Cuca et Beba se transforment en acteurs qui jouent leurs propres rôles, ceux de leurs parents et des autres personnages liés au présumé parricide. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. » Commettrons t-ils l’irréparable ?
Le théâtre de José Triana répond à deux courants de la scène européenne des années soixante : l’esthétique absurdiste et le théâtre cérémonial, héritier du théâtre de la cruauté. Il remet en question toute l’organisation des idées et des pratiques qui représente une manière de calmer des états de tensions agréables ou désagréables lié à toute une éducation, c’est-à-dire la transmission d’une culture qui conditionne les structures profondes de la personnalité à qui elle fournit un incontournable système de valeurs-attitudes.

→   Lire Plus

Shakespeare 450

–Dossier de presse —

shakespeare_450

Deux anniversaires importants approchent, en 2014 (450 e anniversaire de sa naissance) et 2016 (quadricentenaire de sa mort), en prévision desquels la Société Française Shakespeare (SFS) organise en partenariat avec le Théâtre de l’Odéon une série d’événements, suivant un programme étendu sur trois ans qui reliera les deux célébrations. Shakespeare est depuis des décennies l’auteur le plus joué dans le monde. Le caractère universel de son œuvre vient d’être illustré à Londres pendant les Olympiades par la représentation au Globe du canon complet en trente-sept langues de A (albanais) à Z (zimbabwéen).
Ce programme d’événements, parrainé par le ministère de la Culture et de la Communication, est construit en association avec le Théâtre de l’Odéon, le Rectorat de Paris, l’Université Sorbonne Nouvelle Paris-III, divers centres de recherche (Histoire des Arts et des Représentations de Nanterre, CNRS/IRCL de Montpellier, Centre de Recherche en Langues et Littérature d’Amiens, Groupe de Recherche Identités Cultures du Havre, Unité de Recherches Rennes-II), King’s College qui pilote le projet « Anniversary » à Londres, ainsi qu’avec le Musée Delacroix, le Musée Victor Hugo, le Centre National du Costume de Scène, la BnF/ Arts du spectacle, le Centre National du Livre, l’Opéra de Paris, la MC 93, le Centre Dramatique d’Orléans, la Maison Jean Vilar à Avignon…

→   Lire Plus

Un siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique

Théâtre de l’Histoire Mercredi 30 avril et Jeudi 1er mai à 18h, dans la Cour de la Maison des syndicats

la_beaute_ds_la_rueLa Cie Téat’lari – Théâtre des cultures créoles et la CGTM (Confédération générale du travail de Martinique) portent à votre connaissance le calendrier des actions culturelles organisées pour Promouvoir la culture ouvrière en Martinique et restituer aux travailleurs martiniquais – particulièrement aux plus jeunes – l’histoire de leurs luttes, des victoires sociales obtenues, trop souvent méconnues voire occultées.
1 siècle de mémoires et de luttes ouvrières en Martinique 29, 30 avril et 1er mai 2014 à 18h Hôtel de Région Martinique et Maison des syndicats à Fort de France
Table ronde autour de l’Histoire du syndicalisme en Martinique Mardi 29 avril – 18h – Hôtel de Région Martinique, salle des délibérations

→   Lire Plus

Winston McAnuff et Fixi, reggae et rock-musette dans la place !

Printemps de Bourges

— Par Victor Hache —

mcanuff_fixiUn piano, un accordéon, une voix envoûtante… il suffit parfois de peu de chose pour qu’un climat s’installe. Un univers venu de loin qui mêle des ambiances inspirées des musiques de la Jamaïque ou de La Réunion, imaginé par deux amoureux fous de sonorités voyageuses. Winston McAnuff, le chanteur, et Fixi, compositeur pianiste et accordéoniste, se sont rencontrés en 2007, lors de leur premier album, Paris Rockin’, aux côtés du groupe parisien Java. Un disque qui connut immédiatement un beau succès et les encouragea à poursuivre leur route ensemble et à sortir à l’automne l’excellent album A New Day.

« C’est une chanson de partage et de générosité »

Fils de pasteur jamaïquain, Winston est à l’origine d’un chant dont la culture reggae prend ses racines du côté de Kingston. Fixi, lui, a convoqué l’esprit de Paname avec un rock-musette très groovy.

→   Lire Plus

“La nuit des assassins“ de José Triana

Mercredi 30 avril, Vendredi 2 et samedi 3 mai 19h30 au Théâtre de Foyal

–Dossier de presse —

la_nuit_des_assassins« Le salon n’est pas le salon. Le salon est la cuisine. La chambre n’est pas la chambre. La chambre est le cabinet.“
Cette chanson en apparence enfantine surgit constamment dans la cave de la maison familiale où se retrouvent les trois frères et sœurs. A l’aide de jeux et de souvenirs d’enfance, Lalo, Cuca et Beba facturent à leurs parents une éducation castratrice et répressive. Rien de mieux que le jeu pour soigner leurs plaies toujours béantes. Ensemble,
ils créent un artefact théâtral, une mise en abyme où ils se transforment en acteurs qui interprètent leurs propres rôles, ceux des parents et des autres personnages liés au présumé parricide.
L’auteur insiste sur les thématiques du pouvoir, de la mort et de la liberté, de manière abstraite. Que faut-il retirer de cette œuvre ? Le crime n’a pas d’importance majeure, c’est seulement sa représentation. Même si Lalo tue ses parents métaphoriquement, le crime n’est pas un problème du point de vue moral.

→   Lire Plus

Le Théâtre du Soleil, utopie durable et flamboyante

theatre_du_soleilUtopie. Le mot a disparu, sinon des dictionnaires, du moins des esprits contemporains, inquiets ou désenchantés. Depuis un demi-siècle et la création du Théâtre du Soleil par Ariane Mnouchkine, c’est bien, pourtant, ce qui résiste dans cette Cartoucherie magique, nichée au milieu du bois de Vincennes : une utopie concrète, durable, flamboyante.

Comment a-t-elle tenu, cette troupe qui n’a jamais voulu rentrer dans le carcan du théâtre public à la française, et qui est cependant l’une des principales ambassadrices de notre culture à l’étranger ? Où puise-t-elle sa longévité, sa créativité, son irrésistible capacité à attirer de jeunes acteurs du monde entier, prêts à faire le voyage de Vincennes pour participer à cette odyssée théâtrale ?

D’abord dans la ténacité et la foi d’une femme exceptionnelle, Ariane Mnouchkine.

→   Lire Plus