Catégorie : Arts de la scène

Madiana : les sorties de la semaine du 19-09-14

sin_city-II«Sin City: j’ai tué pour elle»

 🙂 Quatre raisons de vous damner pour ce polar
CINEMA – Frank Miller et Robert Rodriguez donnent une suite à leur film culte avec ce nouveau polar en noir et blanc…

Dans « Sin City: j’ai tué pour elle », les hommes perdent la tête et la vie pour les beaux yeux d’Eva Green. 20 Minutes vous donne quatre bonnes raisons pour avoir envie de plonger dans ce monde sombre à souhait peuplé de créatures de rêves et de méchants de cauchemars. Bienvenue dans ce polar inspiré d’un comics culte…
C’est encore plus beau que le premier volet
En 2005, Sin City avait coupé le souffle des spectateurs en donnant l’impression de plonger dans les cases de la bande dessinée de Frank Miller. Dans le deuxième opus, l’auteur et son complice Robert Rodriguez vont encore plus loin. Ils signent une œuvre visuelle où la 3D relief est à couper le souffle.
http://www.20minutes.fr/cinema/1442863-20140917-cinq-raisons-damner-sin-city-tue

😥 Le maelström du premier épisode a laissé place à un empilage de vengeances et de cadavres. A un chaos de dessins, plus proches du jeu vidéo que de la BD — et la 3D n’arrange rien, au contraire !

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Théâtre de rue : incidents provoqués par des intégristes

kumulus-1« Les squames », la performance de la compagnie Kumulus, présentée dans le cadre du festival de théâtre de rue les Accroche-cœurs à Angers, a fait l’objet d’incidents à connotation raciste et religieuse vendredi soir contraignant la municipalité à annuler les deux autres représentations inscrites au programme.
Faisant écho aux phénomènes de foires et aux exhibitions ethnologiques qui se sont déroulés il y a moins d’un siècle en France, le spectacle « Les Squames », proposé par la compagnie Kumulus, met en scène d’étranges personnages, aux corps noircis, aux yeux rougis et au comportement de primates, enfermés dans des cages sous les yeux des passants.

Installé place de la République à Angers « ce spectacle qui était joué en soirée a plutôt été apprécié du public présent » explique Philippe Violanti, le directeur artistique des Accroche-Cœurs. « En fin de représentation, une douzaine d’individus est intervenue, brandissant un Coran aux artistes, affirmant qu’il s’agissait d’un spectacle raciste ».

Pour Philippe Violanti, qui comprend que ce spectacle puisse interpeller, c’est tout sauf un spectacle raciste. « Il est justement fait pour dénoncer le racisme », s’indigne-t-il, contraint d’appeler la police pour calmer les esprits.

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Hassane Kassi Kouyaté à la direction du CMAC-Atrium : enfin une bonne nouvelle !

— Par Roland Sabra —

hassane_kouyateEn mai dernier il était encore au Tarmac ou il assurait la mise en scène de « Kouta » ( Lire sur Madinin’Art  ) en septembre il était à Fort-de-France pour présenter son projet pour le CMAC-ATRIUM, En Novembre il sera à la tête de la structure.
Né au Burkina Fasso, il aura 51 ans dans les jours qui viennent, c’est un Kouyaté, c’est-à dire un descendant de la première famille de griots comme le précisait son père, l’immense Sotigui Kouyaté : «  « La première famille de griots, ce sont les Kouyaté, je suis un de leurs descendants, disait-il au Monde, en 2001. En Europe, on ignore ce que veut dire griot : pas seulement un conteur, mais tout à la fois le dépositaire de la mémoire de son peuple, mémoire uniquement orale, un maître de la parole, un généalogiste qui connaît toutes les ascendances de chacun, le maître des cérémonies, gardien des traditions et des coutumes, et, surtout, un médiateur⋅ Le griot est celui qu’on épargne durant les batailles parce qu’on aura besoin de lui ensuite pour faire la paix, celui aussi qui tente de résoudre les conflits au sein des familles, là où le chef n’a pas à intervenir » (Lire sur Madinin’Art  ).

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Les arts de la rue en deuil

Décès de Michel Crespin

— Par Géraldine Kornblum —

lezard_delarueL’artiste Michel Crespin, concepteur, metteur en scène et scénographe urbain, considéré comme le père fondateur des arts de la rue, est décédé ce lundi 8 septembre à Château-Chalon (Jura), à l’âge de 74 ans.
Son nom était peut-être peu connu du grand public. Un nom qui pourtant restera à jamais gravé dans l’histoire des arts de la rue ; rien de ce qui existe aujourd’hui dans le paysage culturel en ce domaine ne lui est étranger. Fondateur du Centre national de création des arts de la rue Lieux Publics en 1982 à Marne-la Vallée (déplacé à Marseille en 1989) qu’il a dirigé pendant dix-huit ans, cofondateur avec Pierre Berthelot (codirecteur de la compagnie Générik Vapeur) de la Cité des arts de la rue à Marseille en 1995, initiateur de la Fai-Ar (formation avancée et itinérante des arts de la rue), il a été aussi le fondateur du festival international des arts de la rue d’Aurillac, qu’il a créé en 1986 et dirigé jusqu’en 1993 avant de passer la main à Jean-Marie Songy.

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Le Festival d’Ile-de-France célèbre les tabous et interdits

— Par Laura Bruneau —
olivier_py_miss_knifeLe comédien, dramaturge et metteur en scène Olivier Py quitte son costume de directeur du festival d’Avignon pour revêtir la robe de soirée de Miss Knife, chanteuse de cabaret travestie.
Photo : Festival IDF

Depuis 38 ans, le Festival d’Ile de France anime l’automne francilien avec une trentaine de concerts, dont une majorité de créations, articulés autour d’une thématique chaque année renouvelée.

Au programme : musiques du monde et actuelles, mais aussi musique ancienne, baroque, classique et contemporaine.

Aux mois de septembre et octobre, entre 20 et 25 000 spectateurs suivent ce jeu de piste culturel en Île-de-France et découvrent à l’occasion des concerts des lieux du patrimoine parfois inaccessibles au public (châteaux, églises, cirques, anciennes usines ou parcs somptueux). L’écoute des divers répertoires dans ces cadres uniques est la promesse de moments hors du commun et de souvenirs forts.

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Un swing éclaté, insoumis, incandescent

— Par Fara C.

jazz_women-2Avec l’Italien Francesco Bearzatti, les Rouennais de Papanosh, l’Américain Mike Ladd 
et d’autres inventifs trublions, Jazz’Hum’Ah convoque l’audace de l’imaginaire.

C’est sous un souffle aux fragrances transalpines que démarre Jazz’Hum’Ah, le vendredi 12 septembre. Et quel souffle ! Chez le saxophoniste et clarinettiste Francesco Bearzatti, le vent de l’inventivité secoue les clichés, pour laisser libre cours à une inspiration insolente. Dans nos colonnes, nous avions salué, en 2013, l’album Monk’n roll (paru sur le label Cam Jazz), au moment où le leader présentait l’opus, à la tête de son Tinissima Quartet (Giovanni Falzone, Danilo Gallo et Zeno de Rossi), dans le cadre de l’essentiel festival À Vaulx Jazz (Rhône). Assurément, cette ode au génial et insoumis compositeur que fut Thelonious Monk comblera à la fois notre ouïe et notre esprit.

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Bilan du Festival d’Avignon en forme de promesses

— Par Jean-Pierre Han —
avignon-2014Le Rêve d’Olivier Py – diriger avec l’éclat qu’il mérite le Festival d’Avignon-, sur le point de devenir réalité en juillet dernier, a failli tourner au cauchemarr. La faute à une « petite affaire » négligée de puis des lustres, ou plutôt amendée en prévison d’une future disparition, refilée d’un gouvernement à l’autre de droite comme de « gauche » comme une patate chaude, et qui, bien sûr, n’a pu que susciter les vifs mouvements de protestation que l’on sait. Il s’agit, on l’aura deviné, du régime des intermittents du spectacle. Affolement et colmatage à la va-vite des « responsables » politiques qui ont fini, sans bouger d’un iota de leurs décisons, par nommer une commision ad hoc composée d’Hortense Archambault, ancienne codirectrice du Festval, Jean-Denis Combrexel, ancien directeur général du travail, et Jean-Patrick Gille, député PS, nommé pâr le gouvernement médiateur dans le conflit. Le groupe doit rendre ses premières conclusions avant la fin de l’année; l’une de ses premières décisions étant de sursoir à ses travaux durant le mois d’août pour cause de vacances !

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Performance : Concert Jazz/Action painting

— Par Michèle Bigot —
jazz-painting22 août à 19h, espace artistique, 6 place Joseph Buffaven, 26110 Nyons

Dans le cadre de l’exposition Frontières nomades, réunissant les œuvres de trois artistes, un peintre, Vladimir Kara, deux sculpteur(e)s, Simone Bigot-Moonens et Alain Depoorter, Vladimir Kara a réalisé en direct une œuvre peinte. Il était accompagné par le Lilas Jazz trio, Ophélie Cohen, chant, Jean-Louis Bensousan piano et Stéphane Caroubi contrebasse⋅

Voilà une belle démonstration de la théâtralité d’une performance, quand elle mobilise peintre, chanteuse et musicien⋅ Théâtralité par le rapport instauré entre artistes et public⋅ Il y a véritablement dramaturgie dès lors que l’action artistique, quelle que soit sa nature, se jouant dans un espace consacré, prend une autre dimension du fait de la présence d’un public.

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Articles sur le Biguine Jazz Festival 2014

Arts de la scène, Musiques

Que vive le Biguine Jazz Festival!

—Par Roland Sabra —

biguine_jazz_logo

L’habitude dans un festival est de toujours terminer par le meilleur. Pas sûr que ce protocole ait été respecté lors de la clôture du Biguine Jazz Festival
2014 au CDST de Saint-Pierre le 10 août. Il faut dire que le concert, donné la veille au soir par Jowee Omicil avait placé la barre très haut perchée. Au-delà d’appréciations diverses sur la qualité artistique des prestations fournies demeure une impression de retombée de soufflet. On a souligné le chemin du soir d’avant qui de l’enracinement local tendait vers l’universel, sans jamais renier ses racines, son rhizome devrait-on dire. On était dans une logique du dépassement, une perspective d’élévation. En retournant vers des prestations martinico-martiniquaises, à l’exception notable de celle d’Étienne Charles, on avait le sentiment désagréable d’un retour vers le passé. …

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Festival culturel de Fort-de-France 2014 : articles sur Madinin’Art

« Bèlè Kouli » de Suzy Manyri : de l’oxymore dansé

— par Daniele Daude —

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production de Suzy Manyri interpelle en premier lieu par son titre. Si étymologiquement le terme « kouli » se réfère d’abord au travail journalier c’est bien dans le cadre colonial dont nous sommes aujourd’hui encore les héritiers qu’il prend son essor international(1). A ce terme déjà ambivalent vient s’ajouter ce qu’il convient d’appeler le symbole paradigmatique d’une prise de conscience identitaire martiniquaise : le bèlè. Issues du contexte historique des plantations les danses et musiques bèlè sont intimement liées à l’histoire coloniale de la Martinique⋅ Ainsi elles ne peuvent être exécutées ou lues sans la prise en compte de ce facteur constituant⋅⋅ Ceci posé il se dégage une série de questions quant à l’alliance apparemment improbable entre des contextes, des genres, des styles, des musiques, des chorégraphies, des dramaturgies, des mise-en-scènes, des scénographies ou encore des performances que tout semble éloigner⋅ Le pari de la compagnie Suryakantamani de Suzy Manyri   est à cet égard audacieux⋅ Sans rendre compte de « Bèlè Kouli » de façon exhaustive nous proposons de dégager deux axes qui constituent des temps forts de la re-présentation : la dramaturgie et la gestion des groupes dans l’espace scénique.

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Avignon 2014 : les articles sur Madinin’Art

festival_avignonVous nétiez pas au Festival d’Avignon 2014, vous y étiez et vous voudriez y revenir, voici donc un récapitulatif des spectacles couverts par Madinin’Art. Bonne lecture

Souterrain blues

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— Par Michèle Bigot —

Souterrain blues
Texte de Peter Handke
Mise en scène : Xavier Bazin
Compagnie la Bataille. Festival d’Avignon 2014

Peter Handke, compatriote de T. Bernhard, hérite du Wiener Gruppe son goût de la satire sociale et de l’écriture expérimentale. Il a, entre autres, le génie des titres et cette nouvelle pièce ne le dément pas, que l’on considère le titre lui-même ou le sous-titre : « un drame en
vingt stations ». Stations de métro, bien sûr mais aussi stations du Christ dans son chemin de croix. Le drame montre que les deux parcours, la montée au Golgotha comme le trajet en métro sont des chemins de croix, des traversées de l’humanité en souffrance.

L’humour, pour amer qu’il soit ne fait pas défaut à P.Handke et donne au texte une respiration que l’ expression nue de la haine menacerait de lui couper⋅ Le dégoût de l’humanité que le texte exprime est traversé par une immense pitié et par la quête d’une beauté transcendantale⋅


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Avignon 2014 : Enfant soldat en Afrique


enfant soldat2

Par Selim Lander – Serge
Amisi (au centre sur la première photo), né en 1986, a
publié un extraordinaire témoignage (1) de sa vie d’enfant
soldat entre 1997 et 2001, d’abord dans les troupes
rwandaises du rebelle Kabila, puis, après la victoire de ce
dernier contre Mobutu, dans l’armée régulière (!)

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Le ravissement de Michel T. Houellebecq

« L’Enlèvement de Michel Houellebecq », un film de Guillaume Nicloux

L'enlèvement de M HouellebecqPar Selim Lander – On ne dira jamais assez ce que la littérature française du XXème siècle finissant a dû à Michel Thomas, dit Michel Houellebecq. Ses premiers romans, Extension du domaine de la lutte (1994) et Les Particules élémentaires (1998) sont apparus comme des OVNIs dans un ciel plutôt morne dominé par une autofiction plus ou moins avouée, un ciel que la présence remarquable de quelques stylistes talentueux ne suffisait pas à rendre éclatant, faute pour ces derniers d’avoir des choses vraiment passionnantes à raconter. Si le style n’est pas le premier souci de Houellebecq, il excelle, en particulier dans les premiers romans cités mais les suivants se sont encore laissés lire avec plaisir, dans deux genres qu’on n’attend pas à voir se conjuguer : la peinture désabusée de personnages – le narrateur au premier chef, pris dans un malaise existentiel et un pessimisme profonds – qui n’est néanmoins jamais pesante pour le lecteur ; une analyse sociologique percutante de la France et de ses habitants. Grâce à Houellebecq les lecteurs francophones ont ainsi accédé à une sorte de littérature décapante qu’ils devaient aller chercher, jusque-là, chez quelques romanciers nord-américains (on pense par exemple à Tom Wolfe).

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71ème Mostra de Venise : les films américains à l’honneur

mostra_veneze_2014La 71ème Mostra affiche ses couleurs et elles sont américaines. Cinq films hollywoodiens, pas moins, sont cette année en compétition dont Birdman, le film d’ouverture du festival ce mercredi. Dans cette super production signée Alejandro Iñarritu, Michael Keaton joue un ancien acteur déchu qui tente de renouer avec le succès.

Autres stars américaines attendues sur le Lido : Al Pacino qui joue dans Manglehorn de David Gordon Green. Récompensé par un Lion d’or en 1994 pour l’ensemble de sa carrière, l’acteur de 74 ans incarne dans Manglehorn un homme excentrique hanté par un crime passé qui lui a coûté l’amour de sa vie. Et aussi Willem Dafoe, acteur principal du Pasolini d’Abel Ferrara, portrait du célèbre cinéaste italien assassiné en 1975.

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Mort de Richard Attenborough, grande figure du cinéma britannique

— Par Mathilde Bergon —
richard_attenboroughDISPARITION – Oscarisé huit fois en 1983 pour son film Gandhi, le cinéaste était un grand ami de Steven Spielberg qui lui donnera le rôle de John Parker Hammond dans le premier volet de Jurassic Park en 1993.

Richard Attenborough est décédé dimanche à l’âge de 90 ans dans une maison de repos de Londres, à la suite d’un accident vasculaire cérébral. Endossant les casquettes d’acteur, de producteur et de réalisateur et raflant sur son passage de nombreuses récompenses, le cinéaste était une figure aimée et admirée du cinéma britannique. De son premier rôle dans le film de guerre Ceux qui servent en mer à La Grande Évasion, en passant par le célèbre rôle du scientifique créateur de Jurassic Park dans le film de Steven Spielberg en 1993, Richard Attenborough était un grand nom du septième art.

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« Les gardiens de la galaxie », des superhéros cosmiques et comiques

garidiens_de_la_galaxieA Madiana

Adaptation fantaisiste et décalée d’une bande dessinée américaine, ce film de science-fiction séduit par son esprit potache et picaresque.

Des super-héros au diapason de l’histoire

James Gunn, film américain, 2 h 01

Ne vous fiez pas à l’affiche ! Sur une toile de fond cosmique, un aventurier en pardessus carmin, une amazone couleur chlorophylle, un colosse bleu canard tatoué de toutes parts, un tronc d’arbre vivant et un raton laveur armé d’un gros calibre arborent des mines guerrières. Rien de bien engageant, il est vrai. Et pourtant, on aurait tort de se détourner des aventures picaresques de cette troupe de carnaval que James Gunn réussit à rendre attachante et drôle.

Le choix de ce réalisateur de parodies de films d’horreur ou de superhéros, adepte du « nanar » volontaire, était pour le moins audacieux. Après avoir parié sur Joss Whedon, créateur de séries télévisées fantastiques, pour les Avengers (succès planétaire en 2012), les studios Marvel, chargés des adaptations cinématographiques des BD de superhéros éditées par la vénérable maison d’édition éponyme, ont eu le nez creux en recrutant ce cinéaste qui a le mérite de ne jamais se prendre au sérieux.

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Lauren Bacall : la mythique actrice hollywoodienne s’est éteinte à 89 ans

— Par Eugenie Barbezat avec AFP —
lauren_bacallSon regard bleu acier, son élégance légendaire, l’inimitable « tombé » de sa chevelure, son histoire d’amour avec Humphrey Bogart, tout chez celle que l’on surnommait « the look » confinait à la perfection.
L’actrice américaine qui incarnait la femme fatale hollywoodienne par excellence vient de s’éteindre, mardi à New York.
«C’est avec un profond chagrin mais avec beaucoup de gratitude pour sa vie incroyable que nous confirmons le décès de Lauren Bacall», a indiqué mardi soir la famille Bogart⋅
Citant un membre de sa famille, le site TMZ, spécialisé dans la vie des célébrités, a précisé que l’actrice, à la voix et au regard bleu envoûtant inoubliables, était décédée chez elle à New York «d’un accident cardio-vasculaire massif»⋅ Elle habitait le Dakota, célèbre immeuble en bordure de Central Park⋅
Lauren Bacall a envoûté le cinéma hollywoodien par sa voix grave et son regard bleu glacé pendant plus de 60 ans de carrière⋅
Née le 16 septembre 1924 à New York, Betty Joan Perske de son vrai nom est la fille unique d’immigrants juifs roumano-polonais, de la famille de l’ancien président israélien Shimon Peres⋅
Elle a été révélée au grand public dans «Le port de l’angoisse», de Howard Hawks, à l’âge de 19 ans, en 1944⋅ Face à elle, Humphrey Bogart, 44 ans, qu’elle épousera l’année suivante et avec qui elle a formé un couple mythique au cinéma et à la ville.

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Robin Williams : « Ô capitaine, mon capitaine »

robin_williamAvec son tonitruant “Goooooood morning Vietnam” en 1987 dans le film de de Barry Levinson et son rôle de professeur brillant et anticonformiste en 1989 dans “Le Cercle des poètes disparus” de Peter Weir, Robin Williams avait conquis un large public dans le monde entier.
Le comédien lauréat d’un Oscar pour « Will Hunting », est mort lundi à 63 ans, après s’être vraisemblablement suicidé⋅
Après avoir étudié l’art dramatique, Robin Williams a débuté sa carrière aux Etat-Unis par des spectacles de one-man show dans des night-clubs puis dans dans des séries télévisées, « Happy Days » en 1974 et « Mork and Mindy », dans laquelle il jouait Mork, un extra-terrestre, rôle pour lequel il reçut son premier Golden Globe⋅ C’est grâce à sa performance dans « Will Hunting » qu’il a reçu son seul Oscar en 1998, dans la catégorie meilleur second rôle⋅ Robin Williams s’est aussi illustré dans le registre comique avec des films comme Madame Doubtfire.

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Journée du livre haïtien : Claude Dauphin, invité d’honneur

Samedi 16 août 2014, 11 h 30 à 20 h

Centre N A Rive, 6971 St-Denis, Montréal

hst_styl_music_haitiHommage à Claude Dauphin
et lancement de son livre Histoire du style musical d’Haïti.

 L’ouvrage le plus considérable qui ait jamais été écrit sur la musique haïtienne et la diversité de ses pratiques.

 Samedi 16 août – 15h30

« Histoire du style musical d’Haïti représente pour moi l’aboutissement de plusieurs décennies d’observation, de réflexions et d’analyses des traditions et de la production musicales haïtiennes. Après moult publications que j’ai consacrées à l’esthétique musicale européenne du XVIIIe siècle, je suis particulièrement heureux de dédier cette étude à mes compatriotes haïtiens, aux amoureux de la culture caraïbe et à la communauté internationale des musicologues. »— Claude Dauphin.

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Que vive le Biguine Jazz Festival!

—Par Roland Sabra —

biguine_jazz_logoL’habitude dans un festival est de toujours terminer par le meilleur. Pas sûr que ce protocole ait été respecté lors de la clôture du Biguine Jazz Festival 2014 au CDST de Saint-Pierre le 10 août. Il faut dire que le concert, donné la veille au soir par Jowee Omicil avait placé la barre très haut perchée. Au-delà d’appréciations diverses sur la qualité artistique des prestations fournies demeure une impression de retombée de soufflet. On a souligné le chemin du soir d’avant qui de l’enracinement local tendait vers l’universel, sans jamais renier ses racines, son rhizome devrait-on dire. On était dans une logique du dépassement, une perspective d’élévation. En retournant vers des prestations martinico-martiniquaises, à l’exception notable de celle d’Étienne Charles, on avait le sentiment désagréable d’un retour vers le passé.

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Stage intensif de DanseS et d’atelier bèlè

robert_regina_stageDu 11 au 16 août 2014

Le rendez-vous est toujours donné à : La Maison Rouge : Maison des Arts – 1 rue Amédée Knight – Quartier Terres Sainville – 97200 Fort-de-France

Les cours seront dispensés par :
– Bèlè / Gym Bèlè / Jazz / Stretching : Robert Régina
– Contemporain / Stretching : Emilie Alves De Puga
– Heel Move by Mùmù® / Stretching : Mùmù Bedot
– Street Jazz / Zumba® / Stretching : Sandra MadiSsa Martel Vzs
– Danse afro : Akosua Ijo aka Rita Ravier
– Dancehall : Matthias Duffy-Duck Xavier

Pour les inscriptions et renseignements, contacter :
Robert Régina : 0696 940 505 (appel ou sms)
ou par mail à robert.regina@only.fr ou lamaisonrouge97200@gmail.com

TOUS LES COURS et surtout ceux de Zumba, gym bèlè et stretching sont ouverts et adaptés à TOUS les âges !!! Alors profitez des pass spéciaux « bonnè bon maten-an » pour bien commencer la journée frais et bien dans votre corps ; que vous ayez 10 ou 60 ans, ces cours sauront répondre à vos besoins.

Nous vous recommandons également les cours de stretching te de fin de journée afin de bien commence et de terminer la journée!!!

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Jowee Omicil au Biguine Jazz Festival : un séducteur entre tradition et innovation !

—Par Roland Sabra —

jowee_omicil-400C’est un diable d’homme qui a séduit le public martiniquais, nombreux et consentant, lors de la première soirée du Biguine Jazz Festival 2014 au CDST de Saint Pierre. Jowee, il faudrait, parait-il, prononcer« Joey », Omicil en deux minutes à peine a su avec maestria mettre les spectateurs dans sa poche. « Tribute to Stellio », telle était la thématique de la soirée, élaborée lors d’une résidence d’une semaine à Fonds Saint-Jacques en compagnie du batteur Tilo Bertholo (Martinique – Paris), du pianiste Jonathan Jurion (Guadeloupe – Paris), et du bassiste Just Wody (Martinique – Paris). Honneur fructueux(1), on pardonnera la facilité, été rendu au clarinettiste martiniquais(2) mais aussi au concept de la soirée qui se proposait de réunir des musiciens d’horizons divers autour de la biguine et du jazz dans la fusion d’un dialogue d’aujourd’hui mettant en valeur des origines communes et des particularismes issus de l’histoire.

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Les territoires radiographiques

thomarel_clement-400—Dossier de presse —
Philippe Thomarel
Exposition individuelle
8 août – 14 septembre 2014
9h-18h, entrée libre
Habitation Clément, Case à Léo
« La peinture de Philippe Thomarel manifeste en fait une violence contenue, maîtrisée, une sensorialité juste, intelligente, à la mesure du tempérament de cet artiste et de ses préoccupations affectives et sociales« 

Philippe Thomarel est né en 1964 à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe. Il a durant son adolescence vécu à la tour Gabarre 1 située près d’un petit port de pêche et d’un pont aujourd’hui désuet, hors d’usage, mais qui facilita le trafic routier, les échanges de toutes sortes entre les deux rives principales qui séparent le nord et le sud de l’île⋅ Il convient de rappeler que les tours de la Gabarre dans le quartier de Lauricisque furent construites, posées sur une ancienne mangrove⋅
Ce quartier modeste, populaire, décrié, depuis lors bien réhabilité, est aujourd’hui apprécié, vivant, agréable, après avoir été mis de côté par les commerçants et les petits bourgeois locaux.

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Biguine Jazz Festival : menu du 10 août 2014

Dimanche 10 AOUT

etienne_charles

Place des Biguines & CDST

10h: Ouverture du Village BIGUINE JAZZ

10h30: Bèlè légliz

12h: Quizz musical & jeux autour de la biguine

13h: Atelier Aprann joué Biguine

14h: Aprann Dansé Biguine avec Jean-Claude LAMONRANDIERE et le groupe TIFERMASC

15h: Fermeture Village en musique

 CONCERT CDST

16h: CARAIBES TO JAZZ (Martinique – Guadeloupe – Paris)

17h30: Etienne CHARLES (Trinidad – New York)

19h: Biguine Jazz All Stars direction Ronald TULLE.

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Biguine Jazz Festival : menu du 09 août 2014

SAMEDI 9 AOUT 2014

zepis--400Place Bertin / Saint-Pierre (Gratuit)

10h: Ouverture avec le groupe NOU

11h: Spectacle de Musique et de Danse avec Jean-claude LAMORANDIERE

12h: Musique avec Hervé HERRY

13h: Ateliers Aprann Joué Biguine

14h: Conférence – Débat – Projection « les musiciens de jazz antillais » par Jean-Pierre MEUNIER

15h30: Atelier Aprann Dansé Biguine avec Jean-Claude LAMORANDIERE et le groupe TIFERMASC

16h30: Biguine Flash Mob

CONCERT CDST

17h: Zépis (Antilles – Reunion – Paris)

18h30: Joachim DES ORMEAUX (Martinique – Paris)

20h: Jowee OMICIL Tribute to Stellio
Création pour le BJ FESTIVAL (Haïti-Canada).

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Biguine Jazz Festival 2014 : une présentation de bonne tenue à Fonds St-Jacques

— Par Roland Sabra —

cilla_&_omicilSoirée de bonne tenue hier soir à la Purgerie de Fonds Saint-Jacques pleine comme un œuf pour la présentation, avant l’ouverture officielle, du Biguine Jazz Festival 2014. La soirée, programmée à 19 h a débuté avec l' »inévitable »  retard martiniquais d’une demi-heure, par la projection du documentaire passionnant de Christiane Succab-Goldman « Ernest Léardée ou le roman de la Biguine ». On lira la biographie de ce musicien martiniquais de grand talent ici  . Un débat très germanopratin a donné lieu à de nombreuses interventions parmi lesquelles on aura remarqué celle de Jacky Alpha, celles de quelques anonymes et celle, peut-être la plus empreinte d’émotion, celle donc du père de la flûte des mornes de Martinique : Max Cilla ( voir le site officiel). Les échanges portaient sur différences et ressemblances entre biguine et jazz. Christian Boutant avait précisé à propos de biguine-Jazz, qu’il ne s’agissait pas, d’une invention, d’un rythme nouveau, mais d’un concept faisant lien(1)⋅ Max Cilla a donc repris, plus ou moins, la thèse déjà formulée en 1993 par Jacqueline Rosemain dans « Jazz et Biguine » ( Editions l’Harmattan).

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