Catégorie : Arts de la scène

« Illusions perdues », adaptation du roman de Balzac par Xavier Giannoli

Dimanche 17 décembre / 21h10 / France 2
Le film a remporté de nombreux prix, dont sept César en 2022 et, parmi ceux-ci, celui du meilleur film.
Synopsis :
Lucien de Rubempré est un jeune poète idéaliste né sans fortune à Angoulême du début du xixe siècle. Sa relation avec une femme mariée de la petite noblesse locale est l’occasion de monter à Paris pour y satisfaire ses ambitions. Bientôt livré à lui-même dans cette ville trépidante et cruelle, il va découvrir que la vie littéraire, intellectuelle et artistique parisienne n’est que la façade d’un vaste système économique cynique, où « tout s’achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes »1. Grâce à ses talents de critique, il entame une ascension au sein de la haute société parisienne. Mais ce système va se retourner contre lui.
La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Xavier Giannoli a apporté le soin le plus minutieux à son adaptation, pour aboutir à ce que d’aucuns qualifient déjà de chef-d’œuvre. Avec Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste, Xavier Dolan, Jeanne Balibar et Gérard Depardieu, le film tient au-delà de ses promesses.

→   Lire Plus

« Mon grand-père ce robot », de Sabine Revillet, m.e.s. Jérôme Wacquiez

Vendredi 15 décembre 19h / Tropiques-Atrium

Jacques vient de mourir et Angie, sa petite fille, est désemparée. Elle imagine qu’il s’est réincarné. Garance, sa mère, s’inquiète pour elle et se réfugie sur Facebook. Si l’on pouvait enrayer la mort, quel soulagement ce serait…
Une publicité de l’entreprise Illusion Robotic lui donne une idée. Et si l’on remplaçait Jacques par un clone robotique ? Damien son mari n’est pas d’accord, mais le robot arrive dans la famille et bouleverse les pensées et la routine de chacun. Cette “chose” s’ingère dans leurs habitudes alimentaires et s’immisce dans leurs intimités…
Et si les objets animés possédaient un cœur comme nous ? Et si la réincarnation existait ? Et si les robots captaient les présences invisibles ?

Autrice : Sabine Revillet
Mise en scène : Jérôme Wacquiez

Comment aider nos ainés ? Est ce qu’il est nécessaire que le robot puisse remplacer l’humain et va t il y arriver ? La question est d’actualité. De plus en plus de centenaires et de moins en moins de soignants dans nos sociétés occidentales. Le robot est il la solution ?

→   Lire Plus

« Le Petit Fugitif », un film de Raymond Abrashkin

Mercredi 13  décembre / 18h /Tropiques-Atrium

Le Petit Fugitif (Little Fugitive) est un film américain réalisé par Raymond Abrashkin, Ruth Orkin et Morris Engel, sorti en 1953. Il raconte l’errance d’un enfant seul au milieu de la foule et des attractions de Coney Island. Il fut présenté à la Mostra de Venise en 1953.

Synopsis
Alors que leur mère est partie au chevet de leur grand-mère souffrante, Joey, un garçon de 7 ans, se retrouve sous la surveillance de son frère aîné Lennie dans le Brooklyn des années 1950. Déçu de devoir ainsi annuler une sortie à Coney Island prévue avec ses amis, Lennie invente avec eux un stratagème pour que Joey s’imagine avoir tué son frère d’un coup de fusil en réalité inoffensif. Choqué, Joey s’enfuit, saute dans le premier métro, et se retrouve à Coney Island où il errera durant tout le week-end, s’amusant dans les diverses attractions, tandis que Lennie tente de le retrouver avant le retour de leur mère.

Tournage
Le film a été tourné du 5 juillet 1952 au 1er septembre 1952 sur les lieux même de l’action, à Brooklyn et Coney Island où Morris Engel avait grandi.

→   Lire Plus

La mort de Jean-Michel Saint-Victor dit « Zouzoul »

Dans le monde vibrant de la musique haïtienne, une triste nouvelle a ébranlé les cœurs mélomanes : Jean-Michel Saint-Victor, connu sous le surnom affectueux de « Zouzoul », a tiré sa révérence. Cette icône du Compas direct, d’abord célèbre avec les Shleu-Shleu puis au sein du Skah-Shah d’Haïti, a fermé les yeux chez lui en Floride, aux États-Unis, le dimanche 10 décembre 2023.

« Zouzoul », de son vrai nom Jean-Michel Saint-Victor, a été l’une des voix inoubliables du Skah-Shah Number One, captivant des milliers de fans de Compas au fil des décennies. Aux côtés de son complice vocal, Jean-Elie Telfort, alias « Cubano », il a été un pilier de cette formation musicale, rejoignant le groupe lors de la réalisation de leur troisième disque.

Le parcours musical de « Zouzoul » a débuté dès son plus jeune âge, né le 8 août 1945. Attiré par le chant, il a débuté dans la chorale avant de faire ses premières classes dans le modeste groupe « Les Frénétiques ». Sa destinée musicale a pris un tournant décisif lorsqu’il a été découvert par le manager Hughes Dada Jacaman le 25 décembre 1965, marquant ainsi le début de son aventure au sein des Shleu Shleu.

→   Lire Plus

« Uncharted », un film de de Ruben Fleischer

Samedi 16 décembre / 18h30 Plateau sportif de Fond d’Or à F-de-F
Un film de Ruben Fleischer
Par Rafe Judkins, Art Marcum
Avec Tom Holland, Mark Wahlberg, Sophia Ali
Synopsis :Nathan Drake, voleur astucieux et intrépide, est recruté par le chasseur de trésors chevronné Victor « Sully » Sullivan pour retrouver la fortune de Ferdinand Magellan, disparue il y a 500 ans. Ce qui ressemble d’abord à un simple casse devient finalement une course effrénée autour du globe pour s’emparer du trésor avant l’impitoyable Moncada, qui est persuadé que sa famille est l’héritière légitime de cette fortune. Si Nathan et Sully réussissent à déchiffrer les indices et résoudre l’un des plus anciens mystères du monde, ils pourraient rafler la somme de 5 milliards de dollars et peut-être même retrouver le frère de Nathan, disparu depuis longtemps… mais encore faudrait-il qu’ils apprennent à travailler ensemble.
La presse en parle:
Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Issu d’une série de jeux vidéo, le film « Uncharted » offre tout ce qu’on peut attendre d’un film d’aventure à grand spectacle, aussi bien pour les personnes connaissant les jeux que pour les néophytes.

→   Lire Plus

« Une vie de chat », un film de Alain Gagnol, Jean-Loup Felicioli

Samedi 16 décembre à 16h Théâtre A’zwel
/ Animation, Policier
Par Alain Gagnol
Avec Dominique Blanc, Bruno Salomone, Jean Benguigui
Synopsis :
Dino est un chat qui partage sa vie entre deux maisons. Le jour, il vit avec Zoé, la fillette d’une commissaire de police. La nuit, il escalade les toits de Paris en compagnie de Nico, un cambrioleur d’une grande habileté. Jeanne, la commissaire de police, est sur les dents. Elle doit à la fois arrêter l’auteur de nombreux vols de bijoux, et s’occuper de la surveillance du Colosse de Nairobi, une statue géante convoitée par Costa, le criminel responsable de la mort de son mari policier. Depuis ce drame, la fillette ne dit plus un mot. Les événements vont se précipiter la nuit où Zoé surprend Costa et sa bande. Une poursuite s’engage, qui durera jusqu’au matin, et qui verra tous les personnages se croiser, s’entraider ou se combattre, jusque sur les toits de Notre-Dame…

La presse en parle :
Le Parisien par Matthias Galante
(…) une petite rafale de mitraillette ludique, poétique et sacrément colorée dans le monde finalement classique de l’animation pour les enfants.

→   Lire Plus

Les 20 ans de la Maison du Bèlè

Du 11 au 16 décembre Espace Zéphir, Reculée, Sainte-Marie
Le bèlè est une pratique de musique et de danse traditionnelle à la Martinique. La Maison du Bèlè est un espace dédié à cette pratique représentative de l’identité et de la culture martiniquaise ayant pour objectif de faire vivre et d’assurer la transmission de ce patrimoine d’une valeur inestimable.

Au programme :
Lundi 11 décembre : An bel jounen ba Ben Rasticle
Mardi 12 décembre 8h-11h : De la fabrication du tambour à la pratique
Mercredi 13 décembre 9h 12h : Ti moun kay bèlè-a découverte du conte avec Eve-Lyne Bazin
Mercredi 13 décembre 14 h – 16h : Ti moun kay bèlè-a apprentissage de la conque de lambid
Jeudi 14 décembre 14h-16h : Les collégiens partent à la rencontre de notre gastronomie avec Tatie Maryse
Vendredi 15 décembre 8h : La fouytè avec le LPA du Robert et Croix Rivail avec Marie-Joseph Maire-Sainte de Flambo Gumm.
Samedi 16 décembre : Concert
7h : Marche, La Rand’Kay Bèlè-a
8h : village Artisanal
9h : Ouverture officielle
9h30 : Table ronde ave de grands témoins
10h30 : Visite et initiation, atelier fabrication de tambours, exposition, initiation danse et tambour bèlè, danmyé
12h : Restauration

→   Lire Plus

Le Bèlè ou l’âme de la Martinique

Au cœur de la Martinique, le bèlè s’épanouit comme une fleur musicale dont les racines plongent profondément dans le sol fertile de l’histoire tourmentée de l’esclavage. Plus qu’une simple pratique musico-chorégraphique, le bèlè est un véritable récit vivant, tissé de chants, de musiques, de danses et de contes qui ont évolué au fil des siècles.

Les tambours résonnent avec la puissance d’un écho du passé, portant les émotions des ancêtres africains esclavisés qui, sur les plantations de Sainte-Marie dès les années 1830, ont insufflé leur énergie dans cette expression culturelle unique. Le bèlè, terme générique, ne se limite pas à une simple classification musicale, il englobe également un instrument, le tambour bèlè, et un contexte social et rituel d’une importance transcendante.

Les origines du bèlè, en Martinique, sont entrelacées dans deux hypothèses intrigantes : serait-il né des souffrances de l’esclavage, subissant des transformations à travers les siècles, ou serait-il l’héritage laissé par les Marrons fuyant les plantations pour s’établir dans les mornes isolés ? Des hypothèses qui suscitent encore des recherches, témoignant de la richesse et de la complexité de cette tradition.

→   Lire Plus

Michel Sardaby, les notes éternelles d’un virtuose du jazz

Michel Sardaby, figure emblématique du jazz, a clos le chapitre de sa vie le 6 décembre 2023 à Paris, laissant derrière lui un héritage musical d’une richesse exceptionnelle. Né le 4 septembre 1935 à Fort-de-France, en Martinique, il a débuté sa passion pour le piano à l’âge précoce de cinq ans, guidé par son père, Bernard Sardaby, lui-même pianiste de renom au sein de la bourgeoisie locale. Affectionné sous le surnom affectueux de « Bèbène », Michel s’est rapidement démarqué en tant que prodige musical, jouant avec une maîtrise impressionnante du boogie-woogie, imprégné d’un sens aigu du rythme.

Après des études à l’école des arts appliqués et l’obtention de son diplôme à l’École Boulle, son cœur s’est résolument tourné vers la musique. Paris devint le théâtre de ses premières performances dans des clubs prestigieux tels que « La Cigale », où il partagea la scène avec des légendes du jazz comme Benny Waters, Dexter Gordon, et Kenny Clarke. Son implication dans l’enregistrement de « Tape for Billy » en 1967, aux côtés de maîtres tels que Duke Ellington, souligne l’ampleur de son influence.

→   Lire Plus

 » La ribotte des petits » édition 2023 : le programme

Du 7 au 22 décembre / Tropiques-Atrium

Nom commun 2 – français
ribotte \ʁi.bɔt\ féminin
Variante de ribote.
La baratte à piston est appelée baratte à ribot ou ribotte.
La ribotte est une grande poterie en grès dans laquelle on agite verticalement une galette de bois fixée à l’extrémité d’un bâton, lequel est guidé par un trou aménagé dans le couvercle de bois
— (Topictopos, Le patrimoine, l’identité des territoires)
Nom commun 1 – français
ribotte \ʁi.bɔt\ féminin

Débauche, excès de table ou de boisson.
« Moi-même j’étais au milieu d’eux, appuyé contre Morny, en train de fumer ma pipe. En entendant venir les bombes, je n’eus que le temps de me jeter par terre. D’abord nos canonniers crurent que c’était une erreur de tir, ou quelque collègue en ribotte… Mais va te promener !
— (Alphonse Daudet, La bataille du Père-Lachaise, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 135.)
Sans paffs, sans lime, plein de crotte,
Aussi rupin qu’un plongeur,
Un soir, un gouêpeur en ribotte
Tombe en frime avec un voleur.
— (François-Vincent Raspail, Le gouêpeur et le voleur)
Wiktionnaire – licence Creative Commons attribution partage à l’identique 3.0

La vie est diverse.

→   Lire Plus

Le Prix Louis-Delluc 2023 consacre « Le Règne Animal » de Thomas Caillet

Une ode à la rédemption cinématographique

Le 6 décembre, lors de la prestigieuse cérémonie du Prix Louis-Delluc, le film « Le Règne Animal » réalisé par Thomas Caillet a été couronné de cette distinction tant convoitée. Cette récompense, considérée comme l’un des prix les plus prestigieux du cinéma français, souligne la brillante carrière du réalisateur et la qualité exceptionnelle de son dernier long métrage.

Une histoire puissante et actuelle

« Le Règne Animal » plonge le spectateur au cœur de thèmes forts et actuels tels que la violence, la famille, et surtout la rédemption. L’intrigue suit Damien, un jeune homme en quête de réinsertion après avoir purgé sa peine en prison. Cependant, son passé tumultueux et les défis de son milieu familial complexe compliquent considérablement sa démarche vers une vie nouvelle.

Le réalisateur, Thomas Caillet, a su capturer l’essence des personnages avec une mise en scène maîtrisée, créant une atmosphère sombre et intense tout au long du film. La critique unanime salue l’interprétation remarquable des acteurs, mettant en lumière la profondeur émotionnelle et la complexité des relations humaines explorées dans le récit.

→   Lire Plus

Le plafonnement du taux de location des films, dans les DROM, adopté par l’Assemblée nationale

Le 5 décembre dernier, l’Assemblée Nationale a définitivement adopté une proposition de loi cruciale portée par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques dans les départements et régions d’Outre-mer, en particulier en plafonnant le taux de location des films à 35%.

À l’origine réclamée par le Syndicat des exploitants de cinémas d’Outre-mer (Secom), la proposition de loi avait déjà franchi une étape décisive en obtenant l’approbation unanime du Sénat le 15 juin dernier. La mesure, plafonnant le taux de location des films à 35%, a été maintenue après un vote massif de 95% des députés à l’Assemblée Nationale.

Le texte, co-rapporté avec conviction par les députés Maud Petit et Johnny Hajjar, met en lumière la réalité économique des cinémas ultramarins, confrontés à une offensive commerciale des principaux distributeurs. Ces multinationales puissantes cherchent à augmenter drastiquement les taux de location, mettant en péril la viabilité économique des cinémas locaux. La nouvelle loi constitue ainsi un rempart contre cette menace en plafonnant le taux de location à 35%, préservant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens ultramarins et favorisant le développement des infrastructures cinématographiques locales.

→   Lire Plus

Au TNB : « Encantado », de Lia Rodrigues, ou la magie sur scène

–– Par Janine Bailly ––

Encantado, que créa la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues alors que dans son pays sévissaient au même temps le Covid-19 et un certain Jair Bolsonaro, je ne saurais le comparer à aucun des spectacles de danse qu’il m’a déjà été donné de voir. C’est par les yeux et le cœur qu’il faut d’abord recevoir Encantado, se laisser charmer, au sens premier du terme, avant d’essayer d’en percer le sens. Se laisser, avant que de penser, émerveiller par la beauté des corps, la puissance et la singularité des figures imaginées, l’énergie que déploient ces onze danseurs, garçons et filles comme soutenus d’une force vitale, animés d’une étonnante pulsion de vie.

Le spectateur n’est pas sans remarquer un épais et long rouleau de tissu, posé au fond d’un plateau par ailleurs entièrement vide. Alors, dans un calme absolu, dans un mouvement d’une lenteur étirée, les onze corps, laissés dans l’ombre accroupis, déroulent jusqu’au bord de scène, comme en un rituel, ce qui se révèlera être un patchwork de tissus multicolores. Et ce sont ici non pas les voix, non pas une bande-son, mais les couleurs vives qui les premières hurlent, déchirant l’espace, éveillant la curiosité d’une salle comble – hélas troublée d’importuns bruits de gorge, comme si d’aucuns exprimaient ainsi un malaise lié au silence qui nous était donné.

→   Lire Plus

« Mandela, un symbole contre l’apartheid », un docu de François-Xavier Destors

Mardi 5 décembre à 20h30 sur LCP AN

Le documentaire captivant, intitulé « Mandela, un symbole contre l’apartheid, » plonge au cœur de l’itinéraire politique exceptionnel de Nelson Mandela, explorant les multiples facettes de cet homme qui a réussi à faire chuter le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Avocat justicier, guérillero, libérateur, réconciliateur, ou même star « people, » Mandela a endossé une variété de rôles tout au long de sa carrière, le propulsant au rang d’icône internationale.

Le film, réalisé par François-Xavier Destors et produit par Temps Noir, dévoile l’histoire d’un mythe aux visages multiples. Durant ses 27 années d’emprisonnement, Mandela est devenu le flambeau d’une lutte internationale menée par la société civile. À sa libération, il était considéré comme le messie tant attendu par le monde entier. Le documentaire examine de près la manière dont Mandela, son parti politique, l’ANC, et la communauté internationale ont façonné et exploité son image.

Du guérillero au terroriste, du libérateur au prix Nobel de la paix, le film retrace l’évolution de Mandela à travers ces différentes étiquettes, explorant comment son parti et le monde ont utilisé son image à des fins politiques.

→   Lire Plus

« En attendant Bojangles », un film de Regis Roinsard

Dimanche 3 décembre / 21h10 / France 2
Par Romain Compingt, Regis Roinsard
Avec Virginie Efira, Romain Duris, Grégory Gadebois
5 janvier 2022 en salle / 2h 05min / Comédie dramatique, Drame, Comédie

Synopsis :
Adaptation du roman éponyme signé Olivier Bourdeaut.
Le film commence par la rencontre déjantée, lors d’une réception mondaine, de Georges (Romain Duris) en charlatan fabuleux, et de Camille (Virginie Efira) en élégante rêveuse, fleur bleue, jeune femme solaire jouissive et fantasque. Une danse chevaleresque sublime, un homme et une femme, deux êtres en osmose, et de cet amour enflammé et magique s’ensuit un mariage soudain et un enfant : Gary. Chez eux il n’y a de la place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Une fête permanente. Les trois vivent dans une forme de vie un peu folle, ou les parents reçoivent amis, entre plaisir et fantaisie, et aiment danser sur leur chanson préférée Mr.Bojangles de Nina Simone (1Écouter en bas de page). Avec le temps, les idées noires que Camille cache depuis toujours refont surface. Georges et Gary tentent d’accompagner Camille dans sa folie, mais la blessure est profonde…

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sensuelle et fantaisiste, Virginie Efira s’abîme dans un tourbillon sentimental élégant et dérangeant.

→   Lire Plus

Maria Callas : Les harmonies contrastées d’une voix légendaire

Le 2 décembre 1923 naissait Maria Kalogeropoulos, dite la Callas, à New York. Elle est l’artiste lyrique la plus célèbre du XXe siècle. Dotée de moyens vocaux hors normes et d’un sens aigu du jeu tragique, elle demeure l’archétype de la cantatrice dont la renommée déborde encore le domaine de l’opéra.

Admirée par certains, au point que sa voix a parfois été qualifiée de « voix du siècle » après sa mort, critiquée par d’autres qui perçoivent des sonorités rauques, des aigus parfois stridents et des cassures entre les trois registres (grave, médium et aigus), la voix de Callas a été et demeure sujette à controverse. Walter Legge la décrit en ces termes : « Elle possède l’essentiel pour une grande cantatrice : une voix instantanément reconnaissable. »

Le critique italien Rodolfo Celletti considère que le timbre de Callas, vu uniquement du point de vue sonore, était laid, mais il reconnaît que son attrait résidait dans le vernis, le velours et la richesse naturelle qui permettaient à sa voix d’adopter une variété de couleurs mémorables. Selon John Ardoin, malgré le manque de beauté classique, Callas était capable de moduler le timbre et la couleur de sa voix pour la rendre plus proche du personnage qu’elle interprétait, lui conférant ainsi une individualité unique.

→   Lire Plus

L’éphéméride du 3 décembre

Première  mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947

Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.

Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.

→   Lire Plus

« Chronique d’une liaison passagère »  film de Emmanuel Mouret

Lundi 18 décembre 20h50 / Cine+ Club
1h 41min / Comédie dramatique, Romance, Drame, Comédie
Par Emmanuel Mouret, Pierre Giraud
Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Macaigne, Georgia Scalliet
Synopsis :
Au cours d’une soirée, Charlotte, mère célibataire rencontre Simon, un homme marié. Ce nouveau couple s’engage à se voir uniquement pour le plaisir, sans rien éprouver d’autre. Pour autant, cette relation sans avenir est bouleversée quand des sentiments nouveaux apparaissent.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Une mise en scène inventive, en dialogue permanent avec de formidables acteurs.

Franceinfo Culture par Lorenzo Ciavarini Azzi
Chronique d’une liaison passagère est une délicieuse et brillante fantaisie amoureuse dans l’esprit 18e siècle.

L’Humanité par Sophie Joubert
Variation subtile sur le sujet rebattu de l’amour adultère, le nouveau film d’Emmanuel Mouret est un enchantement.

Le Parisien par La Rédaction
Brillant, attendrissant, « Chronique d’une liaison passagère », par l’auteur de « Mademoiselle de Joncquières » et « Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait », est une nouvelle partition, sur du Mozart, de l’invention de sa vie à tout âge et des détours très retors du désir.

→   Lire Plus

Manou Gallo & Keziah Jones en concert

Samedi 2 décembre à 19h30 / Tropiques-Atrium

Manou Gallo

Manou Gallo, née le 31 août 1972 à Divo, une localité centre-ouest de la Côte d’Ivoire, est une bassiste, multi-instrumentiste, chanteuse et danseuse ivoirienne. Élevée par sa grand-mère, elle démontre dès son plus jeune âge son autonomie et sa passion pour la musique. À l’âge de 12 ans, elle fait ses débuts sur scène avec le groupe Woya, initié par Marcellin Yacé, une expérience marquante qui la propulse hors de sa ville natale.

Au fil des années avec le groupe Woya, qui connaît un succès retentissant en Afrique de l’Ouest, Manou Gallo accumule des expériences musicales variées. Après la dissolution du groupe, elle rejoint Marcellin Yacé à Abidjan, où elle se familiarise avec la basse et les prises de son dans son studio pendant trois ans. Sa rencontre avec Michel De Bock, tour manager des Zap Mama, change le cours de sa carrière. Recrutée par le groupe belge, Manou Gallo s’installe en Europe en 1997.

Depuis lors, elle parcourt le monde aux côtés des Zap Mama, explorant la diversité culturelle et musicale de l’Europe.

→   Lire Plus

« Le Dieu de la Mafia », un documentaire d’Anne Véron

Jeudi 30 novembre / 20h 30  sur LCP-AN

Dans le sud de l’Italie, berceau ancestral des mafias, une ombre pesante plane depuis plus d’un siècle et demi. C’est une histoire où la foi catholique, profondément enracinée dans ces régions pieuses, s’est étrangement mêlée à la noirceur du crime organisé. Cette collusion entre le divin et le criminel a longtemps été tolérée, voire ignorée, par une Église qui, jusqu’à récemment, a maintenu un silence déconcertant.

L’histoire commence bien avant les années 70, lorsque les mafias prennent racine en Sicile. La corruption s’étend, les rues se teintent de sang, et pourtant, l’Église demeure muette, indifférente aux méfaits de ceux qui utilisent la religion à des fins aussi profanes. Le Dieu des Mafieux, enquêteur intrépide, scrute les entrailles de cette aberration, cherchant les réponses depuis les origines de la mafia jusqu’à nos jours.

Il faut attendre 2014 pour qu’un Pape ose enfin confronter la mafia de front. Un tournant majeur qui soulève des questions cruciales : pourquoi tant d’années de silence ecclésiastique ? Pourquoi cette complicité tacite, cette indulgence envers des criminels se drapant dans la foi tout en semant la terreur ?

→   Lire Plus

Une avancée majeure pour le cinéma en Outre-Mer : Vers l’adoption d’une loi salutaire

Le 15 juin dernier, le Sénat a marqué un tournant décisif en adoptant à l’unanimité une proposition de loi défendue avec ferveur par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques et à assurer un accès équitable au cinéma dans les régions ultramarines. Au cœur de cette réforme se trouve la question cruciale des taux de location, élément déterminant dans la viabilité économique des salles de cinéma locales.

La proposition de loi « Conconne » prend en compte la réalité du marché cinématographique dans les Outre-mer, où la rentabilité de la diffusion est moindre qu’en métropole. Le taux de location, négocié entre les distributeurs détenant les droits de diffusion et les exploitants des salles de cinéma, impacte directement la marge des cinémas ultramarins. Plus ce taux est élevé, plus la rentabilité est faible, poussant les exploitants à augmenter les prix des billets, ce qui freine le développement des infrastructures cinématographiques dans ces régions.

La proposition de loi prévoit un plafonnement du taux de location à 35% pour les exploitants ultramarins, contrairement aux 50% pratiqués en métropole.

→   Lire Plus

Wilfried Bédacier & Kareen Guiock Thuram en concert

Vendredi 1er décembre / 19h30 / Tropiques-Atrium
Une Odyssée Musicale aux Couleurs de la Caraïbe
Le New Morning, le temple du jazz parisien de la rue des Petites Écuries, a récemment vibré aux rythmes envoûtants du batteur martiniquais Wilfried Bédacier. Après ce passage réussi, l’artiste nous emmène dans un voyage musical captivant à travers son premier album solo, intitulé « My Self ».

Cet opus, fruit de la passion et de l’audace de Wilfried Bédacier, se présente comme un cadeau entre swing et fraîcheur, un reflet authentique de la riche diversité musicale de la Martinique. Dans une déclaration passionnée, le musicien affirme que sa musique est « une musique de partage, une musique d’union, une musique d’amour, faite d’influences, d’innovations et de fusion ».

« My Self » est bien plus qu’un simple album, c’est un défi instrumental brillamment relevé. Composé de neuf titres, dont « Kannajazz », « Yabel », « Foly Kariy », et « Chouval blues », l’album dévoile une palette sonore originale où les rythmes caribéens rencontrent le jazz effervescent. Wilfried Bédacier fait swinguer avec élégance et passion chaque composition, démontrant son amour pour la diversité musicale qui a rythmé sa vie de musicien.

→   Lire Plus

Hervé Martiny & Damián Nueva en concert

Jeudi 30 novembre à 19h30 / Tropiques-Atrium / Salle Frantz Fanon

Hervé Martiny
Membre fondateur du groupe Frégate, groupe phare de jazz fusion dans les années 80, hervé martiny a multiplié les expériences musicales plurielles. Simon Jurad, Bélya, Ymelda, Stella Gonis, autant de collaborations où le bassiste se fond dans un collectif. Mais Hervé Martiny est aussi un compositeur qui propose en quartet une musique caribéenne ouverte au carrefour du jazz, du bèlè, du chouval-bwa. S’il quitte le fond de la scène, ce n’est pas pour se mettre en avant, mais pour distiller ses inspirations, son univers musical, avec humilité, au service de la musique. Une créativité bien orchestrée et soutenue par de fidèles complices.

Damián Nueva

Eminent bassiste et contrebassiste originaire de Cuba et résidant désormais à Paris, il incarne l’essence même de la musique enracinée dans son héritage familial. Né au cœur d’une famille de musiciens à Cuba, Damián a commencé son parcours musical en explorant les percussions dès son plus jeune âge. Toutefois, c’est à l’âge de 13 ans qu’il s’est tourné vers la basse, inspiré par son premier mentor, le vénéré Orlando López, également connu sous le nom de « Cachaito ».

→   Lire Plus

« Little Palestine, journal d’un siège », un film d’Abdallah Al-Khatib

Mardi 28 novembre au Teyat Otonom Mawon, Croix-Mission, F-de-F 🕊 Bar associatif 18h30 🍉 Séance 19h00
Titre original Little Palestine, Diary of a Siege
12 janvier 2022 en salle / 1h 29min / Documentaire
Little Palestine, journal d’un siège est un film documentaire syrien, tourné durant la guerre civile syrienne à Yarmouk, par le réalisateur palestinien Abdallah Al-Khatib, sorti en 2021. En France le film sort le 12 janvier 2022

Contexte historique
Yarmouk, ancien camp de réfugié palestinien en Syrie (le plus grand du monde), était devenu une ville populaire de la banlieue de Damas avant 2011. En 2011, au début de la révolution syrienne, dans le contexte des printemps arabes, la population de Yarmouk est considérée comme active dans les manifestations. Le régime de Bachar el-Assad et les services de renseignements y assurent la répression, avant d’assiéger la ville qui, comme bien d’autres villes de la banlieue de Damas, dont Daraya ou la Ghouta, se retrouve coupée du monde.

Synopsis :
Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde.

→   Lire Plus

Ciné Jazz 2023: « Nothing but a man » & « Cesária Évora, la diva aux pieds nus »

Lundi 27 novembre 2023 à 18h et à 20h / Tropiques-Atrium

Lundi 27 novembre 2023 / 18h / Tropiques-Atrium
Par Michael Roemer, Robert M. Young
Avec Ivan Dixon, Abbey Lincoln, Julius Harris
Date de reprise 15 mars 2023

Nothing But a Man est un drame américain réalisé par Michael Roemer, sorti en 1964.
Il est considéré comme l’un des meilleurs films sur la condition des Afro-Américains.

Nothing but a Man est un film dramatique indépendant américain de 1964 mettant en vedette Ivan Dixon et Abbey Lincoln , et réalisé par Michael Roemer , qui a également co-écrit le film avec Robert M. Young .

Bien qu’il n’ait pas été largement vu lors de sa sortie en raison de difficultés à trouver une distribution, le film est désormais généralement considéré comme un exemple important du cinéma américain néoréaliste . En 1993, il a été sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif ».

Synopsis :
Duff Anderson travaille dans une équipe de cheminots de fer près de Birmingham, en Alabama , gagnant un bon salaire et menant une vie itinérante avec ses collègues noirs.

→   Lire Plus