Catégorie : Arts de la scène

Le Prix Louis-Delluc 2023 consacre « Le Règne Animal » de Thomas Caillet

Une ode à la rédemption cinématographique

Le 6 décembre, lors de la prestigieuse cérémonie du Prix Louis-Delluc, le film « Le Règne Animal » réalisé par Thomas Caillet a été couronné de cette distinction tant convoitée. Cette récompense, considérée comme l’un des prix les plus prestigieux du cinéma français, souligne la brillante carrière du réalisateur et la qualité exceptionnelle de son dernier long métrage.

Une histoire puissante et actuelle

« Le Règne Animal » plonge le spectateur au cœur de thèmes forts et actuels tels que la violence, la famille, et surtout la rédemption. L’intrigue suit Damien, un jeune homme en quête de réinsertion après avoir purgé sa peine en prison. Cependant, son passé tumultueux et les défis de son milieu familial complexe compliquent considérablement sa démarche vers une vie nouvelle.

Le réalisateur, Thomas Caillet, a su capturer l’essence des personnages avec une mise en scène maîtrisée, créant une atmosphère sombre et intense tout au long du film. La critique unanime salue l’interprétation remarquable des acteurs, mettant en lumière la profondeur émotionnelle et la complexité des relations humaines explorées dans le récit.

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Le plafonnement du taux de location des films, dans les DROM, adopté par l’Assemblée nationale

Le 5 décembre dernier, l’Assemblée Nationale a définitivement adopté une proposition de loi cruciale portée par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques dans les départements et régions d’Outre-mer, en particulier en plafonnant le taux de location des films à 35%.

À l’origine réclamée par le Syndicat des exploitants de cinémas d’Outre-mer (Secom), la proposition de loi avait déjà franchi une étape décisive en obtenant l’approbation unanime du Sénat le 15 juin dernier. La mesure, plafonnant le taux de location des films à 35%, a été maintenue après un vote massif de 95% des députés à l’Assemblée Nationale.

Le texte, co-rapporté avec conviction par les députés Maud Petit et Johnny Hajjar, met en lumière la réalité économique des cinémas ultramarins, confrontés à une offensive commerciale des principaux distributeurs. Ces multinationales puissantes cherchent à augmenter drastiquement les taux de location, mettant en péril la viabilité économique des cinémas locaux. La nouvelle loi constitue ainsi un rempart contre cette menace en plafonnant le taux de location à 35%, préservant ainsi le pouvoir d’achat des citoyens ultramarins et favorisant le développement des infrastructures cinématographiques locales.

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Au TNB : « Encantado », de Lia Rodrigues, ou la magie sur scène

–– Par Janine Bailly ––

Encantado, que créa la chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues alors que dans son pays sévissaient au même temps le Covid-19 et un certain Jair Bolsonaro, je ne saurais le comparer à aucun des spectacles de danse qu’il m’a déjà été donné de voir. C’est par les yeux et le cœur qu’il faut d’abord recevoir Encantado, se laisser charmer, au sens premier du terme, avant d’essayer d’en percer le sens. Se laisser, avant que de penser, émerveiller par la beauté des corps, la puissance et la singularité des figures imaginées, l’énergie que déploient ces onze danseurs, garçons et filles comme soutenus d’une force vitale, animés d’une étonnante pulsion de vie.

Le spectateur n’est pas sans remarquer un épais et long rouleau de tissu, posé au fond d’un plateau par ailleurs entièrement vide. Alors, dans un calme absolu, dans un mouvement d’une lenteur étirée, les onze corps, laissés dans l’ombre accroupis, déroulent jusqu’au bord de scène, comme en un rituel, ce qui se révèlera être un patchwork de tissus multicolores. Et ce sont ici non pas les voix, non pas une bande-son, mais les couleurs vives qui les premières hurlent, déchirant l’espace, éveillant la curiosité d’une salle comble – hélas troublée d’importuns bruits de gorge, comme si d’aucuns exprimaient ainsi un malaise lié au silence qui nous était donné.

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« Mandela, un symbole contre l’apartheid », un docu de François-Xavier Destors

Mardi 5 décembre à 20h30 sur LCP AN

Le documentaire captivant, intitulé « Mandela, un symbole contre l’apartheid, » plonge au cœur de l’itinéraire politique exceptionnel de Nelson Mandela, explorant les multiples facettes de cet homme qui a réussi à faire chuter le régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Avocat justicier, guérillero, libérateur, réconciliateur, ou même star « people, » Mandela a endossé une variété de rôles tout au long de sa carrière, le propulsant au rang d’icône internationale.

Le film, réalisé par François-Xavier Destors et produit par Temps Noir, dévoile l’histoire d’un mythe aux visages multiples. Durant ses 27 années d’emprisonnement, Mandela est devenu le flambeau d’une lutte internationale menée par la société civile. À sa libération, il était considéré comme le messie tant attendu par le monde entier. Le documentaire examine de près la manière dont Mandela, son parti politique, l’ANC, et la communauté internationale ont façonné et exploité son image.

Du guérillero au terroriste, du libérateur au prix Nobel de la paix, le film retrace l’évolution de Mandela à travers ces différentes étiquettes, explorant comment son parti et le monde ont utilisé son image à des fins politiques.

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« En attendant Bojangles », un film de Regis Roinsard

Dimanche 3 décembre / 21h10 / France 2
Par Romain Compingt, Regis Roinsard
Avec Virginie Efira, Romain Duris, Grégory Gadebois
5 janvier 2022 en salle / 2h 05min / Comédie dramatique, Drame, Comédie

Synopsis :
Adaptation du roman éponyme signé Olivier Bourdeaut.
Le film commence par la rencontre déjantée, lors d’une réception mondaine, de Georges (Romain Duris) en charlatan fabuleux, et de Camille (Virginie Efira) en élégante rêveuse, fleur bleue, jeune femme solaire jouissive et fantasque. Une danse chevaleresque sublime, un homme et une femme, deux êtres en osmose, et de cet amour enflammé et magique s’ensuit un mariage soudain et un enfant : Gary. Chez eux il n’y a de la place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Une fête permanente. Les trois vivent dans une forme de vie un peu folle, ou les parents reçoivent amis, entre plaisir et fantaisie, et aiment danser sur leur chanson préférée Mr.Bojangles de Nina Simone (1Écouter en bas de page). Avec le temps, les idées noires que Camille cache depuis toujours refont surface. Georges et Gary tentent d’accompagner Camille dans sa folie, mais la blessure est profonde…

La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sensuelle et fantaisiste, Virginie Efira s’abîme dans un tourbillon sentimental élégant et dérangeant.

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Maria Callas : Les harmonies contrastées d’une voix légendaire

Le 2 décembre 1923 naissait Maria Kalogeropoulos, dite la Callas, à New York. Elle est l’artiste lyrique la plus célèbre du XXe siècle. Dotée de moyens vocaux hors normes et d’un sens aigu du jeu tragique, elle demeure l’archétype de la cantatrice dont la renommée déborde encore le domaine de l’opéra.

Admirée par certains, au point que sa voix a parfois été qualifiée de « voix du siècle » après sa mort, critiquée par d’autres qui perçoivent des sonorités rauques, des aigus parfois stridents et des cassures entre les trois registres (grave, médium et aigus), la voix de Callas a été et demeure sujette à controverse. Walter Legge la décrit en ces termes : « Elle possède l’essentiel pour une grande cantatrice : une voix instantanément reconnaissable. »

Le critique italien Rodolfo Celletti considère que le timbre de Callas, vu uniquement du point de vue sonore, était laid, mais il reconnaît que son attrait résidait dans le vernis, le velours et la richesse naturelle qui permettaient à sa voix d’adopter une variété de couleurs mémorables. Selon John Ardoin, malgré le manque de beauté classique, Callas était capable de moduler le timbre et la couleur de sa voix pour la rendre plus proche du personnage qu’elle interprétait, lui conférant ainsi une individualité unique.

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L’éphéméride du 3 décembre

Première  mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947

Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.

Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.

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« Chronique d’une liaison passagère »  film de Emmanuel Mouret

Lundi 18 décembre 20h50 / Cine+ Club
1h 41min / Comédie dramatique, Romance, Drame, Comédie
Par Emmanuel Mouret, Pierre Giraud
Avec Sandrine Kiberlain, Vincent Macaigne, Georgia Scalliet
Synopsis :
Au cours d’une soirée, Charlotte, mère célibataire rencontre Simon, un homme marié. Ce nouveau couple s’engage à se voir uniquement pour le plaisir, sans rien éprouver d’autre. Pour autant, cette relation sans avenir est bouleversée quand des sentiments nouveaux apparaissent.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Une mise en scène inventive, en dialogue permanent avec de formidables acteurs.

Franceinfo Culture par Lorenzo Ciavarini Azzi
Chronique d’une liaison passagère est une délicieuse et brillante fantaisie amoureuse dans l’esprit 18e siècle.

L’Humanité par Sophie Joubert
Variation subtile sur le sujet rebattu de l’amour adultère, le nouveau film d’Emmanuel Mouret est un enchantement.

Le Parisien par La Rédaction
Brillant, attendrissant, « Chronique d’une liaison passagère », par l’auteur de « Mademoiselle de Joncquières » et « Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait », est une nouvelle partition, sur du Mozart, de l’invention de sa vie à tout âge et des détours très retors du désir.

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Manou Gallo & Keziah Jones en concert

Samedi 2 décembre à 19h30 / Tropiques-Atrium

Manou Gallo

Manou Gallo, née le 31 août 1972 à Divo, une localité centre-ouest de la Côte d’Ivoire, est une bassiste, multi-instrumentiste, chanteuse et danseuse ivoirienne. Élevée par sa grand-mère, elle démontre dès son plus jeune âge son autonomie et sa passion pour la musique. À l’âge de 12 ans, elle fait ses débuts sur scène avec le groupe Woya, initié par Marcellin Yacé, une expérience marquante qui la propulse hors de sa ville natale.

Au fil des années avec le groupe Woya, qui connaît un succès retentissant en Afrique de l’Ouest, Manou Gallo accumule des expériences musicales variées. Après la dissolution du groupe, elle rejoint Marcellin Yacé à Abidjan, où elle se familiarise avec la basse et les prises de son dans son studio pendant trois ans. Sa rencontre avec Michel De Bock, tour manager des Zap Mama, change le cours de sa carrière. Recrutée par le groupe belge, Manou Gallo s’installe en Europe en 1997.

Depuis lors, elle parcourt le monde aux côtés des Zap Mama, explorant la diversité culturelle et musicale de l’Europe.

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« Le Dieu de la Mafia », un documentaire d’Anne Véron

Jeudi 30 novembre / 20h 30  sur LCP-AN

Dans le sud de l’Italie, berceau ancestral des mafias, une ombre pesante plane depuis plus d’un siècle et demi. C’est une histoire où la foi catholique, profondément enracinée dans ces régions pieuses, s’est étrangement mêlée à la noirceur du crime organisé. Cette collusion entre le divin et le criminel a longtemps été tolérée, voire ignorée, par une Église qui, jusqu’à récemment, a maintenu un silence déconcertant.

L’histoire commence bien avant les années 70, lorsque les mafias prennent racine en Sicile. La corruption s’étend, les rues se teintent de sang, et pourtant, l’Église demeure muette, indifférente aux méfaits de ceux qui utilisent la religion à des fins aussi profanes. Le Dieu des Mafieux, enquêteur intrépide, scrute les entrailles de cette aberration, cherchant les réponses depuis les origines de la mafia jusqu’à nos jours.

Il faut attendre 2014 pour qu’un Pape ose enfin confronter la mafia de front. Un tournant majeur qui soulève des questions cruciales : pourquoi tant d’années de silence ecclésiastique ? Pourquoi cette complicité tacite, cette indulgence envers des criminels se drapant dans la foi tout en semant la terreur ?

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Une avancée majeure pour le cinéma en Outre-Mer : Vers l’adoption d’une loi salutaire

Le 15 juin dernier, le Sénat a marqué un tournant décisif en adoptant à l’unanimité une proposition de loi défendue avec ferveur par la sénatrice de la Martinique, Catherine Conconne. Cette proposition vise à garantir la pérennité des établissements de spectacles cinématographiques et à assurer un accès équitable au cinéma dans les régions ultramarines. Au cœur de cette réforme se trouve la question cruciale des taux de location, élément déterminant dans la viabilité économique des salles de cinéma locales.

La proposition de loi « Conconne » prend en compte la réalité du marché cinématographique dans les Outre-mer, où la rentabilité de la diffusion est moindre qu’en métropole. Le taux de location, négocié entre les distributeurs détenant les droits de diffusion et les exploitants des salles de cinéma, impacte directement la marge des cinémas ultramarins. Plus ce taux est élevé, plus la rentabilité est faible, poussant les exploitants à augmenter les prix des billets, ce qui freine le développement des infrastructures cinématographiques dans ces régions.

La proposition de loi prévoit un plafonnement du taux de location à 35% pour les exploitants ultramarins, contrairement aux 50% pratiqués en métropole.

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Wilfried Bédacier & Kareen Guiock Thuram en concert

Vendredi 1er décembre / 19h30 / Tropiques-Atrium
Une Odyssée Musicale aux Couleurs de la Caraïbe
Le New Morning, le temple du jazz parisien de la rue des Petites Écuries, a récemment vibré aux rythmes envoûtants du batteur martiniquais Wilfried Bédacier. Après ce passage réussi, l’artiste nous emmène dans un voyage musical captivant à travers son premier album solo, intitulé « My Self ».

Cet opus, fruit de la passion et de l’audace de Wilfried Bédacier, se présente comme un cadeau entre swing et fraîcheur, un reflet authentique de la riche diversité musicale de la Martinique. Dans une déclaration passionnée, le musicien affirme que sa musique est « une musique de partage, une musique d’union, une musique d’amour, faite d’influences, d’innovations et de fusion ».

« My Self » est bien plus qu’un simple album, c’est un défi instrumental brillamment relevé. Composé de neuf titres, dont « Kannajazz », « Yabel », « Foly Kariy », et « Chouval blues », l’album dévoile une palette sonore originale où les rythmes caribéens rencontrent le jazz effervescent. Wilfried Bédacier fait swinguer avec élégance et passion chaque composition, démontrant son amour pour la diversité musicale qui a rythmé sa vie de musicien.

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Hervé Martiny & Damián Nueva en concert

Jeudi 30 novembre à 19h30 / Tropiques-Atrium / Salle Frantz Fanon

Hervé Martiny
Membre fondateur du groupe Frégate, groupe phare de jazz fusion dans les années 80, hervé martiny a multiplié les expériences musicales plurielles. Simon Jurad, Bélya, Ymelda, Stella Gonis, autant de collaborations où le bassiste se fond dans un collectif. Mais Hervé Martiny est aussi un compositeur qui propose en quartet une musique caribéenne ouverte au carrefour du jazz, du bèlè, du chouval-bwa. S’il quitte le fond de la scène, ce n’est pas pour se mettre en avant, mais pour distiller ses inspirations, son univers musical, avec humilité, au service de la musique. Une créativité bien orchestrée et soutenue par de fidèles complices.

Damián Nueva

Eminent bassiste et contrebassiste originaire de Cuba et résidant désormais à Paris, il incarne l’essence même de la musique enracinée dans son héritage familial. Né au cœur d’une famille de musiciens à Cuba, Damián a commencé son parcours musical en explorant les percussions dès son plus jeune âge. Toutefois, c’est à l’âge de 13 ans qu’il s’est tourné vers la basse, inspiré par son premier mentor, le vénéré Orlando López, également connu sous le nom de « Cachaito ».

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« Little Palestine, journal d’un siège », un film d’Abdallah Al-Khatib

Mardi 28 novembre au Teyat Otonom Mawon, Croix-Mission, F-de-F 🕊 Bar associatif 18h30 🍉 Séance 19h00
Titre original Little Palestine, Diary of a Siege
12 janvier 2022 en salle / 1h 29min / Documentaire
Little Palestine, journal d’un siège est un film documentaire syrien, tourné durant la guerre civile syrienne à Yarmouk, par le réalisateur palestinien Abdallah Al-Khatib, sorti en 2021. En France le film sort le 12 janvier 2022

Contexte historique
Yarmouk, ancien camp de réfugié palestinien en Syrie (le plus grand du monde), était devenu une ville populaire de la banlieue de Damas avant 2011. En 2011, au début de la révolution syrienne, dans le contexte des printemps arabes, la population de Yarmouk est considérée comme active dans les manifestations. Le régime de Bachar el-Assad et les services de renseignements y assurent la répression, avant d’assiéger la ville qui, comme bien d’autres villes de la banlieue de Damas, dont Daraya ou la Ghouta, se retrouve coupée du monde.

Synopsis :
Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde.

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Ciné Jazz 2023: « Nothing but a man » & « Cesária Évora, la diva aux pieds nus »

Lundi 27 novembre 2023 à 18h et à 20h / Tropiques-Atrium

Lundi 27 novembre 2023 / 18h / Tropiques-Atrium
Par Michael Roemer, Robert M. Young
Avec Ivan Dixon, Abbey Lincoln, Julius Harris
Date de reprise 15 mars 2023

Nothing But a Man est un drame américain réalisé par Michael Roemer, sorti en 1964.
Il est considéré comme l’un des meilleurs films sur la condition des Afro-Américains.

Nothing but a Man est un film dramatique indépendant américain de 1964 mettant en vedette Ivan Dixon et Abbey Lincoln , et réalisé par Michael Roemer , qui a également co-écrit le film avec Robert M. Young .

Bien qu’il n’ait pas été largement vu lors de sa sortie en raison de difficultés à trouver une distribution, le film est désormais généralement considéré comme un exemple important du cinéma américain néoréaliste . En 1993, il a été sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif ».

Synopsis :
Duff Anderson travaille dans une équipe de cheminots de fer près de Birmingham, en Alabama , gagnant un bon salaire et menant une vie itinérante avec ses collègues noirs.

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« Nothing but a man », un film de Michael Roemer

Lundi 27 novembre 2023 / 18h / Tropiques-Atrium
Par Michael Roemer, Robert M. Young
Avec Ivan Dixon, Abbey Lincoln, Julius Harris
Date de reprise 15 mars 2023

Nothing But a Man est un drame américain réalisé par Michael Roemer, sorti en 1964.
Il est considéré comme l’un des meilleurs films sur la condition des Afro-Américains.

Nothing but a Man est un film dramatique indépendant américain de 1964 mettant en vedette Ivan Dixon et Abbey Lincoln , et réalisé par Michael Roemer, qui a également co-écrit le film avec Robert M. Young .

Bien qu’il n’ait pas été largement vu lors de sa sortie en raison de difficultés à trouver une distribution, le film est désormais généralement considéré comme un exemple important du cinéma américain néoréaliste. En 1993, il a été sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif ».

Synopsis :
Duff Anderson travaille dans une équipe de cheminots près de Birmingham, en Alabama , gagnant un bon salaire et menant une vie itinérante avec ses collègues noirs.

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Festival TNB 2023 : Les Forteresses, de Gurshad Shaheman

Où il sera parlé d’oppression, de résistance, de femmes debout et de liberté conquise  !

–– Par Janine Bailly ––

Comme chaque année, le Festival TNB – théâtre, danse, cinéma, musique, performance – est venu illuminer, sur une période de dix jours, un mois de novembre breton partagé entre tempêtes intrusives et surgissements brefs de soleil. Difficile de faire ses choix, difficile de ne pas ressentir quelque frustration tant le programme s’est une fois encore avéré riche, divers, souvent surprenant, et réparti dans la ville, en des lieux autres que les trois salles du Théâtre National de Bretagne. Par bonheur, il est des médias qui vont s’aventurant hors du territoire parisien. Ainsi du magazine Les Inrockuptibles, dont le Cahier complémentaire fut fort utile à guider le spectateur dans ce labyrinthe de spectacles, de textes connus ou à connaître, de comédiennes / comédiens et metteurs / metteuses en scène célèbres ou à découvrir. Un éventail large ouvert, de la proposition la plus ésotérique – dans Grand Palais, de Julien Gaillard et Frédéric Vossier, l’improbable rencontre du peintre Francis Bacon et de son amant George Dyer – au spectacle le plus intimiste, le plus simple en apparence, celui que donne, seule en scène, Yasmine Yahiathène dans La Fracture.

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« Cesária Évora, la diva aux pieds nus », un film d’Ana Sofia Fonseca

Lundi 27 novembre 2023 à 20h / Tropiques-Atrium
Par Ana Sofia Fonseca
Avec Cesária Évora
Titre original Cesária Évora
29 novembre 2023 en salle / 1h 34min / Documentaire, Musical

Synopsis :
Cesária Évora chante son titre Sodade en 1992, la faisant reconnaître internationalement à 51 ans. Longtemps simple chanteuse de bar au Cap-Vert, la légende que l’on connaît n’a pas toujours connu la gloire sinon la pauvreté. Femme profondément libre, généreuse et bien entourée, la “Diva aux pieds nus” a su finalement faire briller sa musique à travers le monde tout en restant fidèle à son Cap-Vert, la consacrant reine de la Morna et reine des coeurs.

La presse en parle :
Sud-Ouest :
Comment Cesaria Evora, chanteuse mélancolique, alcoolique et dépressive, est-elle sortie de l’ornière pour devenir une star mondiale ? Le film documentaire « Cesaria Evora, la diva aux pieds nus », réalisé et produit par Ana Sofia Fonseca, une ancienne journaliste portugaise, suit la chanteuse au quotidien en dehors de la scène et aborde toutes les périodes d’une vie mouvementée qui s’est terminée en décembre 2011.

Le Figaro :
Ana Sofia Fonseca fait des allers-retours dans l’espace et le temps, replace son parcours dans son contexte historique et social, pour tenter de le comprendre.

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Jazz’n Food avec Kélia Paulin

Mardi 28 novembre / 19h La Terrase Tropiques-Atrium Repas Compris

Savourez le jazz sous une autre forme avec des concerts gustatifs et la présence de chefs renommés à notre cafétéria en soirée.

Présentation de Kélia Paulin :

Kélia Paulin, originaire de la Martinique, incarne le parcours fascinant d’une ingénieure en marketing digitale qui, poussée par un « cri de douleur » durant le confinement, a renoué avec sa passion pour la musique après une décennie d’éloignement. Ayant repris le micro, elle s’est rapidement distinguée en revisitant des standards de la musique antillaise et caribéenne, marquant ainsi le début d’un projet artistique baptisé « Créole Cover. »

Sous l’accompagnement musical de David Korompli, Kélia a entamé ce voyage musical en interprétant des classiques tels que « Péyi mwen jodi » de Mario Canonges et « Ké sa lévé » de Kassav’, y ajoutant sa touche personnelle et ravivant ces joyaux de la Caraïbe. Son projet « Créole Cover » s’est poursuivi avec d’autres reprises, dont « Révé » de l’artiste Paille et « Ès ou sonjé » de Fernand Donation.

Depuis son retour à la musique, Kélia Paulin n’a pas cessé de séduire le public.

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David Walters en concert en Martinique

Le 26 novembre 2023 au CDST de Saint-Pierre

David Walters, artiste aux multiples facettes, est un musicien, auteur-compositeur, interprète et producteur d’origine caribéenne. Petit-fils de Carïbéens de Saint-Kitts et de la Martinique, il a co-fondé le collectif bordelais Zimpala avant de s’installer à Marseille. Sa vie est marquée par un constant équilibre entre les cultures, les voyages et ses diverses passions.

D’abord, David Walters a connu une première vie en tant qu’athlète de haut niveau, se distinguant notamment dans le saut en hauteur et le sprint. Son parcours sportif l’a conduit à la découverte de l’athlétisme sur les stades, une période marquante de sa jeunesse.

Ensuite, il a embrassé une carrière musicale, devenant un musicien autodidacte doué. Il s’est formé sur le tas, explorant diverses influences musicales, du hip-hop à la musique traditionnelle africaine. Son premier album, « Awa, » sorti en 2006, a marqué le début de sa reconnaissance dans le monde de la musique.

Parallèlement à sa carrière musicale, David Walters a également fait ses preuves dans le domaine de la télévision, travaillant pour Canal+ en tant qu’animateur. Son émission « Les nouveaux explorateurs » l’a amené à voyager à travers le monde à la recherche d’artistes mettant la musique au centre de leur existence.

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L’éphéméride du 26 novembre

Le Gwo Ka est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité le 26 novembre 2014

Le gwoka (ou gwo ka) est un genre musical de la Guadeloupe. Il est principalement joué avec des tambours appelés « ka », famille d’instruments de percussion. Les autres instruments sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu’on frappe sur l’arrière d’un tambour ou sur un morceau de bambou)1, qui lui, ne fait pas partie du gwoka guadeloupéen mais du bèlè martiniquais. Le gwoka authentique, pratiqué en Guadeloupe, est joué sans les baguettes de bois pour frapper à l’arrière du tambour ou du bambou .

Les différentes tailles des tambours établissent la base. Le plus grand : le boula joue le rythme central et le plus petit : le marqueur (ou makè) marque la mélodie et interagit avec les danseurs, le chanteur et les chœurs; ces derniers sont repris généralement par les spectateurs lors de prestations en public.

Les chants du gwoka sont généralement gutturaux, nasaux et rugueux, bien qu’ils puissent également être lumineux et lisses.

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« Vaincre à Rome » : après le Pour, le Contre.

-Par Selim Lander —

Adaptée par Sylvain Coher de son roman biopic qui raconte l’histoire assez passionnante de Abebe Bikila, premier Africain médaillé d’or aux jeux olympiques (épreuve du marathon, Rome 1960), labellisée « Olympiades culturelles Paris 2024 », présentée à la Manufacture (hors les murs) lors du dernier festival d’Avignon, Vaincre à Rome avait tout pour convaincre le public martiniquais. Programmée trois soirs de suite la pièce ne parvient pourtant pas à faire salle comble, contrairement à beaucoup d’autres (le programme proposé aux amateurs de théâtre, que ce soit au TAC ou à l’Atrium, n’est pas si abondant, loin de là, pour empêcher les amateurs de tout voir, s’ils le désirent). Madinin’art – dont on ne dira jamais assez quel rôle il joue pour réveiller les acteurs et les spectateurs martiniquais – a déjà publié sous une « plume » anonyme mais que l’on devine être celle de son directeur un article sur ce « superbe spectacle ». La critique, néanmoins, est un art très éloigné de toute science. J’ai souvenir – ou souvenance – d’un stage animé par un des meilleurs critiques métros à l’intention des critiques martiniquais (amateurs, car qui serait disposé à les professionnaliser, soit, en un mot, à les payer ?),

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 » Vaincre à Rome » : Un voyage temporel au cœur de la légende d’Abebe Bikila

Un superbe spectacle à ne pas manquer au T.A.C. les24 & 25 novembre 2023

— Par Madinin’Art —

Dans une pièce de théâtre captivante, « Vaincre à Rome, » l’auteur Sylvain Coher tisse une trame narrative qui transcende les frontières temporelles et géographiques, plongeant le public simultanément en Italie et en Éthiopie, en 1960, 2023, voire même en 1935. Le récit s’articule autour de la légendaire victoire d’Abebe Bikila, le premier Africain médaillé d’or au marathon olympique de Rome en 1960, une victoire qui marqua également les relations entre l’Éthiopie et l’Italie après des années de conflit.

Le corps athlétique, une danse évanescente

Sur scène, le dispositif scénique dépouillé permet au public de voyager entre les époques et les lieux, le corps de l’athlète devenant le protagoniste central, à la fois athlétique et évanescent. La musique live pulse comme un battement de cœur, tandis que les mots des personnages principaux dessinent le contexte historique de cette course mémorable. L’histoire d’Abebe Bikila devient ainsi la revanche du sport contre la guerre, celle d’un jeune soldat courant contre les ombres oubliées d’une armée entière.

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Beethova Obas et Rebecca Jean conjointement sur scène à Montréal : entrevue croisée

Le 3 décembre 2023 à 19 h au Centre Leonardo Da Vinci à Montréal

— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —

L’annonce du spectacle musical du(8370 Boulevard Lacordaire, Montréal) a retenu l’attention des mélomanes montréalais. Lon peut déjà anticiper que le public, nombreux, se pressera aux portiques du Centre Leonardo Da Vinci pour écouter et applaudir l’exceptionnel Beethova Obas et les trois talentueux artistes invités : Rebecca Jean, Jean Jean Roosevelt et Emmanuel Obas. Les mélomanes ont certainement hâte de redécouvrir « Yon dènye mo » qui figure sur le premier album de Beethova Obas, « Le chant de liberté » (1990). Pour mémoire, la chanson « Yon dènye mo » est dédiée à l’immense artiste-peintre Charles Obas, le père de Beethova Obas, disparu dans la mortifère nuit de la dictature des Duvalier. Les mélomanes redécouvriront également la fameuse chanson « Gen de jou » de Rebecca Jean, une exceptionnelle adaptation créole de « Hier encore » de Charles Aznavour et qui figure sur l’album « Amoureuses des mots ». Ils revisiteront avec ravissement « Lage l » magnifiquement interprété par Emmanuel Obas, le frère de Beethova Obas, ainsi que « Peyi a » de Jean Jean Roosevelt.

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L’éphéméride du 22 novembre

Le Boléro de Maurice Ravel est créé à l’Opéra de Paris le 22 novembre 1928

« Je n’ai écrit qu’un seul chef d’œuvre dans ma vie, et il n’y a pas de musique dedans » ironisait Ravel à propos de son Bolero.

Le Boléro de Maurice Ravel est une musique de ballet pour orchestre en ut majeur composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein. Mouvement de danse au rythme et au tempo invariables, à la mélodie uniforme et répétitive, le Boléro de Ravel tire ses seuls éléments de variation des effets d’orchestration, d’un lent crescendo et, in extremis, d’une courte modulation en mi majeur.

Cette œuvre singulière, que Ravel disait considérer comme une simple étude d’orchestration, a connu en quelques mois un succès planétaire qui en a fait son œuvre la plus célèbre et, de nos jours encore, une des pages de musique savante les plus jouées dans le monde. Mais l’immense popularité du Boléro tend à masquer l’ampleur de son originalité et les véritables desseins de son auteur.

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