Catégorie : Arts de la scène

Renc’Art : des rencontres cinématographiques fondées sur des avant-premières

— Par Dominique Daeschler —

Au nouveau Méliès flambant neuf, se succèdent programmation classique, travail avec les publics (sensibilisation, formation) et, en fleuron, divers festivals dont Renc’ Art qui cumule 12 films en avant –première et des invités prestigieux tels Tonie Marshall, Raoul Peck, Laurent Cantet….Une bonne idée : présenter parfois en « vedette américaine » un court métrage, un documentaire.
On retiendra Le Bleu, blanc, rouge de mes cheveux de la jeune Josza Anjembe. Son héroïne, jeune camerounaise née en France s’oppose à son père pour avoir la nationalité française et l’obtient, au sacrifice de ses cheveux qui ne rentrent pas dans le cadre de la photo officielle. Avec pudeur, dans une économie voulue de langage, la cinéaste privilégie les situations, donnant au sacrifice de la chevelure un poids symbolique exprimant toute la douleur qu’il y a à être d’ici et d’ailleurs exprimant la complexité de l’identité. Un travail fort, une jeune réalisatrice à suivre.
Des réalisatrices à l’honneur
Demain et tous les autres jours de Noémie Lvosky
Mathilde a une enfance particulière. Elle protège sa mère, aux bornes de la folie (sublime scène où cette dernière va s’acheter une robe de mariée qu’elle met pour traverser tout Paris sous la pluie).Fugueuse,

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Ciné Classic : « L’été de Kikujiro »

Vendredi 6 octobre 2017 à 19h30. VO Madiana.

 
De Takeshi Kitano

– Japon – 2h – 1999
Avec Takeshi Kitano, Yusuke Sekiguchi, Rakkyo Ide
Genre Comédie dramatique
Nationalité japonais

Synopsis:
Masao s’ennuie. Les vacances scolaires sont là. Ses amis sont partis. Il habite Tokyo avec sa grand-mère dont le travail occupe les journées. Grâce à une amie de la vieille femme, Masao rencontre Kikujiro, un yakusa vieillissant, qui décide de l’accompagner à la recherche de sa mère qu’il ne connait pas. C’est le début d’un été pas comme les autres pour Masao…

La presse en parle :

Première par Jean-Yves Katelan
C’est simple, c’est beau, c’est gai, c’est mélodieux, c’est japonais : c’est l’intelligence faite film.
La critique complète est disponible sur le site PremièreCahiers du Cinéma par Bernard Benoliel
(…) toute la beauté de L’Eté de Kikujiro réside dans un principe général d’inversion, l’enfant est aussi une rétroprojection de l’homme, celui qu’il a été et dont il se souvient, un enfant rêvant de rencontrer un homme comme lui !
La critique complète est disponible sur le site Cahiers du CinémaChronic’art.com

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« Gabriel et la montagne » (Grand Prix de la Semaine de la Critique Cannes 2017)

 Mercredi 11 à 19h30VO Madiana.

 De Fellipe Barbosa

– Brésil – 2h11
Avec João Pedro Zappa, Caroline Abras, Leonard Siampala
Genres Aventure, Drame
Nationalités brésilien, français

Synopsis:

Avant d’intégrer une prestigieuse université américaine, Gabriel Buchmann décide de partir un an faire le tour du monde. Après dix mois de voyage et d’immersion au cœur de nombreux pays, son idéalisme en bandoulière, il rejoint le Kenya, bien décidé à découvrir le continent africain. Jusqu’à gravir le Mont Mulanje au Malawi, sa dernière destination. 

La presse en parle :

Culturopoing.com par Laura Tuffery
Chacun ici entendra et retiendra le chant mystique de celui qui gravit la montagne à la recherche de Dieu ou de lui-même, le dernier chant de Gabriel, tantôt une critique acerbe du tourisme de classe, tantôt un portrait magnifié et magnifique de l’Afrique.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com

L’Humanité par Salomé Revault d’Allonnes
Sensations proches d’Into the Wild (de Sean Penn), de 127 Heures (de Danny Boyle), mais aussi du cinéma direct de Jean Rouch : Fellipe Barbosa signe une ode sincère à la rencontre de l’autre.

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Faute d’Amour

Vendredi 13 à 19h30. VO Madiana

(Prix du Jury Cannes 2017 )
Andreï Zviaguintsev

-Russie- 2h09 De Andrey Zvyagintsev
Avec Alexey Rozin, Maryana Spivak, Marina Vasilyeva
Genre Drame
Nationalités russe, français, belge, allemand

Synopsis : Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser… Aucun des deux ne semble avoir d’intérêt pour Aliocha, leur fils de 12 ans. Jusqu’à ce qu’il disparaisse.

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Le film raconte comment un couple en plein divorce se voit contraint de refaire cause commune pour rechercher leur fils de 12 ans mystérieusement disparu. Et c’est bouleversant.

Bande à part par Jo Fishley
De la Russie poutinienne, le réalisateur d’Elena et du Léviathan n’aura jamais donné des nouvelles aussi sombres, aussi noires, de son anéantissement moral et de ses gouffres. Il remonte une monstruosité insupportable que chacun comprend et peut faire sienne.

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« Visages Villages » un film d’ Agnès Varda & JR

Jeudi 12 octobre 2017 à 19h30. VO Madiana

De Agnès Varda, JR
Avec Jean-Luc Godard, JR, Laurent Levesque
Genre Documentaire
Nationalité français

Synopsis :
Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer.
Agnès a choisi le cinéma.
JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR.
Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.

La presse en parle :
aVoir-aLire.com par Alexandre Jourdain
Avec tendresse et légèreté, Agnès Varda et JR explorent les territoires de la mémoire dans un superbe documentaire mâtiné de road-trip.

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« Europa Oslo » de l’O.N.J. : une soirée d’exception

— Par Roland Sabra —

Au terme de son mandat de quatre ans à la tête de l’Orchestre National de Jazz Olivier Benoît aura rempli sa mission de façon éclatante. Après Paris, Rome et Berlin il s’est attaché à nous faire entendre la forme d’une autre capitale européenne : Oslo.  Pour cela il fallait un « passeur ». Ce sera Hans Petter Blad, écrivain, poète, dramaturge, scénariste, amateur de jazz dont les œuvres balancent entre jour et nuit, blanc et noir, rage et mélancolie. À la dizaine d’instrumentistes qui l’accompagnent Olivier Benoît a ajouté la voix de la chanteuse Maria Laura Baccarini qui elle aussi balance entre cris et murmures. Ces jeux de contrastes et d’oppositions se retrouvent dans la composition musicale de l’opus. Tensions, ruptures rythmiques, assauts impatients et profondes respirations foisonnent dans l’écriture savante d’un jazz urbain qui emprunte aussi bien au rock progressif qu’à la musique répétitive contemporaine. Parfois des moments de sidération emportent la salle comme celui qui figure un affrontement entre instruments acoustiques et instruments électriques. Des morceaux en mille feuilles dans lesquels chaque soliste en dialogue et en confrontation avec la masse sonore de l’orchestre fait entendre sa particularité tout en concourant à l’œuvre commune.

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Vues sur Cannes 2017 : du 2 au 13 octobre 2017

Voir le programme ci-après

Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…

…Qu’est ce que c’est la VO ?

Voir un film en version originale consiste à le regarder sans aucun doublage. C’est à dire dans la langue dans laquelle il a été tourné. Il s’agit d’une activité encore plutôt peu répandue dans notre pays mais en voie de démocratisation. Vous vous êtes en effet sûrement rendu compte que le marché du film en France est composé en grande partie de films étrangers (notamment américains). Pourtant, en allant les voir, vous vous êtes aussi aperçus que les personnages parlent tout au long du film notre langue. Vous devez alors vous en douter, les films étrangers sont doublés. C’est une généralité qui touche non seulement la France mais aussi l’Espagne, l’Allemagne ou encore l’Italie. Regarder un film doublé est pour nous devenu normal.

Mais il ne faut pas aller bien loin pour se rendre compte que cette pratique n’est pas aussi répandue chez nos voisins Européens.

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Pou an wi ou pou an non

Mardi 10 Octobre – 19h au François – Salle des Fêtes

Samedi 14 Octobre – 20h  à Sainte-Marie – Restaurant scolaire de Belle Etoile

De Nathalie Sarraute
Traduction en créole : Bernard G. Lagier
Surtitré en français
Deux amis de longue date se sont éloignés. La cause ? Elle demeure incertaine, basée apparemment sur des signes dialectiques de conversation ! En particulier, une certaine façon qu’aurait eu l’un de prononcer « C’est bien, ça ! », avec un ton… condescendant (!), alors que son ami se vantait d’une réussite personnelle. Les deux personnages, dans une véritable joute verbale, s’attachent à dire et à comprendre d’où vient ce mal, cherchent les mots et les explications (de nature linguistique !) de leur fâcherie.
Dans cette pièce, Nathalie Sarraute donne à voir et à entendre, avec beaucoup d’humour et de finesse, la difficulté à nommer, l’impuissance à trouver le langage de l’indicible, des sensations, des ressentis… des malentendus. Ces « non-dits » qui nourrissent les relations entre les individus.
Comment transmettre une expérience de vie et de recherche ? Comment ouvrir des territoires de pensées et de partage ?

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Contes et Musique à la BU, 11ème…

Soirée contes à la BU du campus de Schoelcher le 3/10/2017 à 18h 45

Comme de coutume, la saison culturelle de la BU du campus de Schoelcher s’ouvre au rythme du son et de la parole contée avec la 11ème édition du Festival Contes et musique dans la cité.

Mardi 3 octobre à 18h45 à la BU, le festival, fidèle à ses promesses d’échange et d’ouverture sur le monde, vous invite à la rencontre d’ Anne Kovalesky, Jean l’Océan et Caroline Rivas.

Originaire de la région lyonnaise, A . Kovalesky déploie volontiers son sens du récit pour raconter l’itinéraire qui l’a portée : « Dans une « vie d’avant » j’étais infirmière ; au service de la vie, au service des gens. Aujourd’hui, Conteuse, je suis toujours au service de la vie, au service des gens. Le conte est un art de la relation. J’ai autant de bonheur à raconter dans un théâtre, une bibliothèque, au pied d’un arbre, dans une classe, une église, au pied d’un lit d’hôpital…Le conte apporte un supplément d’inattendu, de curiosité. Il permet de découvrir que ce que l’on sait de source sûre est déjà dans les contes. 

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« Europa Oslo » : Orchestre National de Jazz

Samedi 30 septembre à 20h – Tropiques-Atrium

L’ONJ a été créé en 1986, sous l’impulsion de Jack Lang, par le ministère de la culture et de la Communication, pour affirmer dans un geste politique fort sa volonté de reconnaissance du jazz. Cette institution prestigieuse et unique en son genre, a produit 11 projets d’orchestres, portés par 10 directeurs musicaux et artistiques, et a accueilli près de 150 solistes.
Une première visite en Martinique avec des actions menées vers les scolaires & les musiciens.

Dans le programme qu’a imaginé Olivier Benoit – à la direction de l’orchestre national de jazz depuis janvier 2014 -, Europa Oslo constitue la quatrième étape d’une série de chapitres consacrés à des capitales européennes : Paris, Berlin et Rome. Dans son désir d’appréhender musicalement la «forme d’une ville », le compositeur et guitariste a changé d’angle et choisi une approche pluridisciplinaire : pour retranscrire sa représentation de la cité norvégienne, il a décidé, en l’occurrence, de faire appel pour la première fois à des mots, ceux du poète norvégien Hans Petter Blad qui a puisé dans son ouvre des textes qu’il a lui-même traduits en anglais afin que leur interprétation soit confiée à la chanteuse italienne Maria Laura Baccarini.

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Gauguin – Voyage de Tahiti : la pédophilie est moins grave sous les tropiques

— Par Léo Pajon —

Dans un film sur Gauguin, le réalisateur Edouard Deluc passe sous silence la nature des relations sexuelles de l’artiste à Tahiti. Et révèle la difficulté des Français à penser la violence dans leurs anciennes colonies.

L’image est si sauvagement excitante. Une Tahitienne danse seins nus, lascive, devant un grand feu, tandis que résonne le chant envoûtant de la tribu. Cette femme aux formes pleines, c’est Tehura. Dans son film Gauguin – Voyage de Tahiti, le réalisateur Edouard Deluc nous raconte comment elle a hypnotisé le peintre français et inspiré quelques-unes de ses plus belles toiles. On les voit tous deux enlacés sur un cheval, jouant sur une plage, et fatalement faisant l’amour à la lumière des bougies.

Ce film pourrait être un biopic convenu de plus consacré aux maîtres de la peinture, mais des ellipses opportunes dans le scénario en font une œuvre au mieux incroyablement maladroite, au pire parfaitement abjecte. Car, ce que cette histoire ne dit à aucun moment c’est que Tehura (qui s’appelait aussi Teha’amana) avait seulement 13 ans lorsque Gauguin (alors âge de 43 ans) la prit pour « épouse » en 1891.

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Drépanositoz sé zafè nou tout

Drépaction Martinique, c’est parti !!!
Notre association, l’APIPD (Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose), agit pour les malades et au nom des malades depuis près de 30 ans en apportant au quotidien aide, soutien, conseils, information et réconfort moral aux malades, enfants malades et à leurs familles.

Notre priorité est de sensibiliser la population, mais surtout les jeunes gens en âge de procréer. Cette pathologie génétique, très répandue en Martinique, est paradoxalement si mal connue de la plupart de nos concitoyens. Même si elle est la plus dépistée, les chiffres les plus récents sont particulièrement alarmants : 2000 Martiniquais sont touchés par ce fléau ; près de 40 000 porteurs sains donc des transmetteurs ont été recensés ; 1 couple sur 60 a un risque de mettre au monde un enfant malade.

Dans le monde, plus de 50 millions de personnes sont concernées, ce qui a fait de la drépanocytose un véritable problème de santé publique.
Elle a été classée en quatrième priorité de santé publique et une journée mondiale lui a été consacrée, pourtant on en parle peu et la maladie continue inlassablement de faire des ravages.

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Le chanteur soul Charles Bradley est décédé

Il était atteint d’un cancer et âgé de 68 ans.

Le chanteur soul Charles Bradley est mort. Victime d’un cancer de l’estomac, diagnostiqué en octobre 2016, il s’est éteint ce samedi à l’âge de 68 ans. Ses proches ont annoncé sa mort sur son compte Twitter officiel. «C’est avec le coeur lourd que nous annonçons le décès de Charles Bradley», est-il écrit.

Né en Floride, dans le sud-est des Etats-Unis, Charles Bradley grandit à New York où il découvre le «parrain» de la soul James Brown au légendaire Apollo Theater de Harlem. Il se lance alors dans une carrière de chanteur de reprises de son idole, allant jusqu’à copier sa garde-robe et à imiter le style de James Brown sur scène.

Mais, malgré sa voix puissante qui rappelle celle d’Otis Redding, Charles Bradley a du mal à joindre les deux bouts. Et c’est son premier album, sorti en 2011, qui lui vaut un début de notoriété, à plus de 60 ans. Son dernier album, «Changes», publié l’an dernier, lui a enfin permis de toucher un plus large public et a figuré sur la liste des «meilleurs albums de l’année 2016» de nombreux magazines spécialisés.

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La rentrée de Jala

La Case aux Bwabwa fait sa rentrée avec Jala au Domaine de Tivoli / Bât. B –

Rte de Balata – Parcours santé – Post-Colon – F-de-Fce

Mercredi 4 octobre 2017 : Journée découverte gratuite

Ateliers inter-générations : conte et marionnettes

Le mercredi : 9h30 – 11h30 ou 13h30 – 15h30

Octobre à juin – séance à l’unité : 5 € – de 8 à 88 ans

Thèmes abordés :

– Conte – légende – mythe
– Diverses techniques de fabrication de marionnettes.
– Manipulation
– Ventriloquie
– etc.

Spectacle de marionnettes le dernier mercredi de chaque mois
Réservation indispensable : Jala 0696 92 97 07
editions.lafontaine@wanadoo.fr

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Théâtre Aimé Césaire : présentation de la saison 2017-2018

— Par Michèle Césaire —

Nous commenterons l’histoire du théâtre durant cette nouvelle saison 2017-2018. Le public sera convié à une incursion théâtrale innovante et créatrice dans notre salle intime et baroque où différents genres et formes scéniques vous seront proposés d’octobre à juin.
– de la comédia dell’arte revisitée par la compagnie du Mystère Bouffe à la Comédie burlesque et décalée de Karl Valentin.
– du théâtre musical au théâtre social et engagé de Lucas Franceschi, Le jazz à trois doigts, sans oublier les créations martiniquaises signées Ricardo Miranda et José Alpha.
– du théâtre dansé par la compagnie Murmures du silence au Théâtre de masques du spectacle Entre deux tempêtes.
– du théâtre tous azimuts créé, réinventé par des artistes polyvalents et de nationalités diverses.
Le fondement de cette programmation et le choix des pièces suggèrent le titre éponyme de Comédie Humaine.
Le propos des spectacles choisis concerne l’histoire des idées, des hommes en temps de guerre, en temps de paix, en temps d’effervescence sociale. Ce sont ces temps de vie qui vous seront relatés au travers des pièces sélectionnées cette saison.

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Festival International Contes et Musique dans la Cité 2017

Du 26 septembre au 8 octobre 201711ème édition du Festival International Contes et Musique dans la Cité en Martinique .

Le mot de Valer’EGOUY, Directeur artistique de Virgul’

Plus de dix ans de programmation pour porter la Parole des Artistes du monde à nos oreilles sur l’ensemble de l’île. Cette année, nous voyagerons encore ensemble pour découvrir et écouter les mots venus d’ailleurs et tellement proche de notre coeur en même temps.
Celui qui fait la même chose tout le temps, qui pratique et dit par habitude passe à côté de tellement d’occasions de rencontrer, découvrir, évoluer, vivre pleinement…
Je suis particulièrement heureux de vous proposer une belle nouveauté, une exposition de quelques tableaux : « 11 Regards, 1 Histoire » de Cristina TEMPRANO. Cette artiste a le touché fin et précis. Son espace imaginaire est grand. Sa créativité est permanente. C’est un voyage qui nous est proposé à partir du mardi 26 septembre 2017 à 18h30 à la Bibliothèque Schoelcher de Fort-de-France.
Pour cette première rencontre, j’en profiterai pour vous présenter l’ensemble des artistes ainsi que les détails de la tournée dans le cadre du Festival.

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Raoul Peck : « Connaissez votre histoire, organisez-vous et battez-vous ! »

— Entretien réalisé par Laurent Etre —

Raoul Peck, né le 9 septembre 19531 à Port-au-Prince, est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma haïtien.

Nominé en janvier 2017 pour l’Oscar du meilleur documentaire pour I Am Not Your Negro, il a notamment réalisé Lumumba, un film inspiré de l’histoire de Patrice Lumumba et son rôle dans l’indépendance du Congo. En 2014 Arte a diffusé Meurtre à Pacot, un huis clos époustouffant sur fond de lutte de classes dans Port-au-Prince ravagé par le séisme de 2010.  Il a également été Ministre de la Culture de la République d’Haïti de 1995 à 1997. Le cinéaste est l’actuel président de la Fémis depuis janvier 2010.

 

Avec le Jeune Karl Marx, le cinéaste engagé nous montre une pensée émancipatrice se forgeant au cœur de l’action politique pour changer le monde. Son film sera projeté en avant-première dimanche matin.

Comment est née l’idée de ce film, le Jeune Karl Marx  ?

Raoul Peck Au départ, c’est Pierrette Ominetti, d’Arte, qui m’a sollicité. Je n’aurais jamais osé proposer moi-même à une télévision française de faire un film sur Marx.

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La cicatrice dorée du vase japonais

— Par Alain Nicolas —

La fiction réparatrice d’Émilie Notéris. S’appuyant sur une démarche venue des « queer studies », Émilie Notéris travaille sur le matériau des séries et films de science-fiction pour proposer une autre approche de l’imaginaire social.

Il est une confusion à éviter sur le titre de cet essai : le mot « réparatrice » ne doit pas faire croire qu’il s’agit d’une nouvelle reprise du thème de la fiction comme pratique de consolation d’une identité aliénée, où, pour employer un mot à la mode, de « reconstruction » d’une personnalité traumatisée. La fiction comme pansement n’est pas le sujet d’Émilie Notéris(*), qui situe son propos, à partir des « Cultural Studies », plus précisément des études queer qui visent à « déjouer les genres de nos imaginaires ».

S’inspirant de la théoricienne queer américaine Eve Kosofski Sedgwick, elle propose de passer de la fiction paranoïaque à la fiction réparatrice. La première construit un bunker où se mettre à l’abri du pire, toujours certain. Pour la seconde ce qui est fragile peut casser, et l’on peut vivre avec.

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« Black Panther », un film de Ryan Coogler

À Madiana le 11 septembre 2020. Voir les horaires sur le site.

Avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o

Dans le cadre de l’hommage rendu à Chadwick Boseman.

Synopsis :
Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

La presse en parle :

Le Parisien par Renaud Baronian
Les producteurs de ce nouveau film Marvel avaient promis de l’inédit : pari tenu. On a en effet jamais vu un superhéros si original, si africain, à la fois ancré dans les traditions de son continent et évoluant dans un univers hyperfuturiste.

20 Minutes par Caroline Vié
Chadwick Boseman peut être fier de sa prestation.

aVoir-aLire.com par Frédéric Mignard
Audacieux dans ses différences, Black Panther traite avant tout de l’humain et donc de l’universel et se fait logiquement une place de choix au panthéon des meilleurs films Marvel sur grand écran.

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Le monde de la haute taille en deuil

Mardi soir alors que la Martinique attendait les premiers effets de l’ouragan Irma, un des tenants de la tradition musicale de la Haute-Taille s’en allait.

Dumanette Alcindor, Lacol pour les intimes ou encore Papa Dèdè pour ses enfants et petits enfants, est décédé à l’âge de 90 ans laissant à ses enfants, particulièrement ses fils la filiation musicale.
 
Accordéoniste du groupe de haute-taille du quartier Morne-Pitault au François, il était réputé pour son jeu particulier qui signait une couleur rythmique et musicale qui lui était propre. Son apport dans la tradition musicale de la haute taille lui valut d’être très souvent sollicité pour animer des bals, des mariages et autres fêtes qui ponctuaient alors la vie des familles ou des quartiers.
 
Il contribua à la valorisation et à la préservation de ce patrimoine culturel en contribuant à la formation de nombreux jeunes et surtout de ses enfants.
 
Il reçut un brillant hommage de la ville du François qui lui remit un trophée en guise de remerciement pour son engagement et son implication dans la culture et la tradition musicale de la Martinique et particulièrement de la ville.

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Le théâtre aux Antilles – un numéro d’« Africultures »

— Par Selim Lander —

Il n’est pas trop tard pour signaler un numéro d’Africultures (trimestriel), numéro double, qui fournit un panorama très complet de la création théâtrale aux Antilles françaises, même s’il ne rend pas compte, par la force des choses, des développements les plus récents puisqu’il fut publié au début de cette décennie. Cette réserve n’empêche pas qu’il constitue encore un instrument extrêmement précieux pour connaître les acteurs du théâtre antillais, toutes les personnes interrogées étant encore en activité. En effet, les entretiens avec ces personnalités du monde théâtral ne sont pas les morceaux les moins intéressants de cette publication qui, davantage qu’un numéro de revue, a toutes les apparences d’un ouvrage collectif (dirigé par Sylvie Chalaye et Stéphanie Bérard).

Sous la signature de la seconde, ce numéro d’Africultures s’ouvre sur une brève histoire du théâtre aux Antilles françaises depuis le XVIIIe siècle (la construction d’un « vrai » théâtre remonte à 1780 à Pointe-à-Pitre, en 1786 à Saint-Pierre de la Martinique) jusqu’à nos jours, avec les péripéties liées à la Révolution française, les tournées des troupes métropolitaines, les premières écritures insulaires, la division entre théâtre populaire et théâtre bourgeois, l’évolution des thématiques de la comédie vers les pièces engagées à partir de l’impulsion donnée par Césaire dans les années 1950 et 1960 : traductions en créole de pièces du répertoire, pièces ressuscitant des figures héroïques de la geste antillaise célèbres ou anonymes, pièces plus intimistes mettant en scène sous une forme ou sous une autre ce qu’il convient d’appeler le « malaise antillais ».

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L’atelier des amateurs de L’Autre Bord Compagnie recrute !

Adulte ou ado, vous souhaitez découvrir ou approfondir la pratique du théâtre, venez nous rencontrer à Fort-de-France pour cette séance d’essai. Après « des exercices de reprise », on échangera autour des attentes de chacun et des objectifs de la compagnie pour cette nouvelle saison…

Rendez-vous mardi 3 octobre 2017 à 18h30.

Les ateliers sont encadrés par Guillaume Malasné et Caroline Savard.

Merci de nous contacter directement par mail ou téléphone pour vous inscrire.

0696 92 47 75 / 0696 81 78 09 / lautrebordcompagnie@gmail.com

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« arts du cirque / pratiques acrobatiques » au gymnase de St François

Après un 1er travail auprès de jeunes danseurs en formation pré professionnelle*, en mars dernier, Métis’Gwa poursuit son action de sensibilisation aux pratiques de cirque.
Avec le soutien de la Ville de Saint-François, l’association Métis’Gwa a pu mettre en place une nouvelle session de formation du 17 au 30 août à destination de 8 danseurs dont 3 artistes de la compagnie Métis’Gwa et 5 jeunes de l’association Correspon’danse . C’est dans un rythme soutenu qu’ils se perfectionnent aussi bien aux techniques acrobatiques au sol qu’aux agrès de cirque comme le trampoline et le mât chinois.
Dans sa réflexion sur la place du cirque dans les territoires d’Outremer et dans le cadre de sa recherche artistique basée sur de nouveaux croisements artistiques avec les arts du cirque, Métis’Gwa invite les élèves de l’association ZIZAK (twirling bâton) à 2 ateliers d’initiation les samedis 19 et 26 août : des techniques de base au sol au portés, en passant par les exercices de confiance, ce sont avant tout des moments de partage et de découverte de soi.
Danse, twirling bâton, pratiques acrobatiques, autant de disciplines qui doivent s’inscrire dans une impulsion vers le cirque contemporain.

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Mort du comédien américain Dick Gregory

Le comédien noir américain et militant des droits civiques Dick Gregory, qui n’hésitait pas à manier l’humour pour dénoncer le racisme y compris devant des publics blancs au temps de la ségrégation, est mort samedi soir à l’âge de 84 ans, a annoncé sa famille.

Dans un message posté sur Facebook, son fils Christian Gregory n’a pas précisé la cause du décès, expliquant simplement que son père, tombé malade le 9 août et hospitalisé le 12, était mort à Washington. Dick Gregory, qui a ouvert la voie aux comiques noirs comme Bill Cosby et Richard Pryor, se produisait dans les grands clubs du pays au début des années 1960 et n’avait pas peur de mettre son public blanc face aux réalités du racisme.

«Un Sudiste tolérant? C’est un type qui va vous lyncher sur un petit arbre», avait-il ainsi lancé, rapporte le Washington Post. Il racontait aussi sur scène, selon le New York Times, avoir tenté de commander dans un restaurant du Sud ségrégationniste. A la serveuse lui disant «nous ne servons pas les personnes de couleur ici», il répondait: «tout va bien, je ne mange pas de personne de couleur.

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Bernard Lagier : héraut du théâtre caribéen francophone contemporain

— Par Axel Artheron —
Lorsque l’on se penche sur les dramaturgies caribéennes francophones contemporaines, force est de constater la vitalité ainsi que la richesse d’un champ qui se définit désormais en parfaite autonomie du champ littéraire. En effet, contrairement aux dramaturgies caribéennes dites « classiques » – il faut entendre par là les œuvres fondatrice du théâtre caribéen francophone qui de Césaire à Placoly, Condé ou Schartz-Bart ont participé à la mise en place d’un répertoire théâtrale en langue française de 1950 à 1990 – qui étaient le fait d’écrivains d’abord consacrés par la littérature avant d’aborder les côtes de l’écriture dramatique[1], ces dramaturgies contemporaines dessinent un archipel de textes et de formes dont la particularité est de circonscrire un champ artistique spécifique. En d’autres termes, l’écriture théâtrale contemporaine relèverait d’une aventure scripturale, esthétique, socio-artistique spécifique et indépendante des schèmes, structures et réseaux de la littérature. Les figures et œuvres de Gael Octavia, Gerty Dambury, Alfred Alexandre, Faubert Bolivar, Guy Régis Junior, Jean Durosier Desrivières, Pascale Anin etc… structurent un système d’écriture répondant à des codes esthétiques propres et des stratégies d’édition, de réception, et de programmation.

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