Jeudi 22 novembre 2018 à 20h – Tropiques- Atrium
« J’ai soif » est un spectacle qui scrute les profondeurs de la nature humaine et met en exergue son ambivalence. Des notes de Joseph Haydn à la parole de Primo Levi – qui livre dans « Si c’est un homme » son témoignage de survivant du camp de concentration d’Auschwitz – « J’ai soif » résonne comme le cri de tout homme à travers les âges et les mondes.
Découvrant l’écho puissant qui lie ces deux œuvres majeures, Serge Barbuscia a souhaité les faire dialoguer au cœur d’un travail de mémoire ouvert sur plusieurs chants. Avec la complicité de l’artiste peintre Sylvie Kajman, le projet est créé autour de la pluridisciplinarité des arts.
« C’est beau parce que nous sommes vivants, ne l’oublions pas ! » Le Monde.fr

De Marie Dumora
Précarité, incertitude, tâtonnements… Les jeunes diplômés des formations artistiques vivent des moments difficiles et intenses après leur sortie d’école.
De Anne-Dauphine Julliand



Il nous est arrivé d’émettre l’hypothèse qu’Ibsen soit le plus grand dramaturge du XIXe siècle, toutes langues confondues. Ce n’est pas Une Maison de poupée, reconnue comme l’une de ses meilleures pièces, qui nous fera changer d’avis, surtout dans l’interprétation qu’en donnent Florence Le Corre (Nora) et Philippe Calvario
Le mois du film documentaire est une action nationale organisée par l’association Image en bibliothèque. Une opération qui permet à un large public de découvrir une programmation de films documentaires dans différents lieux culturels, établissements scolaires, bibliothèques.
Elles sont censées être joyeuses et nous faire plaisir lors de moments festifs. Mais si nous les écoutons trop tôt et régulièrement, les musiques de Noël peuvent avoir des effets néfastes sur notre santé mentale… voire nous inciter à faire plus de dépenses !
Drame musical inspiré du roman « Rêves Amers » de Maryse Condé : Rose-Aimée vit heureuse dans son petit village à Haïti, jusqu’au jour où la misère l’oblige à quitter les siens. Placée en ville comme restavek (esclave domestique), elle doit supporter le mépris et la méchanceté de sa patronne. Heureusement, elle a l’amitié de Lisa. Fraternité contre méchanceté, courage contre cruauté, à quel prix la liberté quand le quotidien est l’enfer ?
Dans une lettre ouverte, un collectif s’adresse aux chefs d’État et de gouvernement des démocraties afin que le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, qui a mené une grève de la faim pendant cinq mois pour attirer l’attention sur le sort des Ukrainiens indûment détenus en Russie, soit libéré. Face au silence du Kremlin, il est temps que les dirigeants européens, réunis pour les commémorations du 11-Novembre, se mobilisent
D’André Brink, je garde le souvenir ému d’une soirée au Grand Carbet de Fort-de-France, où il assista en compagnie de la réalisatrice Euzhan Palzy à la projection du film « Une saison blanche et sèche » qu’elle avait, avec l’autorisation de son auteur, adapté du roman éponyme. Aujourd’hui, l’Afrique du Sud nous revient en plein cœur, sur la scène de Tropiques-Atrium, par la grâce du spectacle « Au plus noir de la nuit » que le metteur en scène Nelson-Rafaell Madel nous apporte, après avoir connu le succès au Théâtre de la Tempête, à Paris. Une représentation en direction des scolaires, deux seulement en direction du public, cela semble hélas bien peu.
Emprunter, mentir, falsifier des signatures, c’est tout ce que Torvald Helmer, employé de banque, condamne. C’est pourtant ce que sa femme Nora a fait en cachette pour qu’il puisse se soigner. Elle a presque fini de rembourser sa dette quand Torvald Helmer est nommé Directeur. Il décide alors de renvoyer le commis Krogstad, en raison de son passé douteux. Or, Krogstad n’est autre que le créancier de Nora. Pour se défendre, il vient faire du chantage sur cette dernière en la menaçant de tout révéler à son mari. Au même moment arrive Madame Linde, ancienne amie de Nora et ancienne maîtresse de Krogstad. Femme seule, elle vient demander une place dans la banque de T. Helmer. Nora fera tout pour déjouer les intentions de Krogstad malgré les conseils de Madame Linde qui l’incite au contraire à tout révéler à son mari. La maison de poupée se transforme peu à peu en un huis clos suffocant. C’est donc asphyxiée, acculée à se dénoncer, que Nora se livre à son mari. Hors de lui, ce dernier se révèle être non plus le mari protecteur mais l’homme blessé.

Omniprésence de la question animale sur la scène littéraire : essais, romans, traités philosophiques, poésie…… Elisabeth de Fontenay a ouvert le débat en France depuis longtemps, vite suivie dans sa réflexion par le mouvement associatif. Le spectacle vivant n’est pas en reste. On sait que le dernier festival d’Avignon avait pour centre la problématique du genre : dans les deux cas, c’est la même question des frontières et de l’identité. Où passe la frontière entre l’humanité et le règne animal, où passe-t-elle entre le féminin et la masculin, la bipolarité a-t-elle lieu d’être ou bien faut-il désormais penser davantage en termes de continuum que de polarité ? Le théâtre s’empare à son tour de cette question brûlante. De façon plus spécifique, parce que plus théâtrale, c’est sous la forme de la métamorphose que la scène envisage la question. Depuis Ovide, La métamorphose témoigne de façon exemplaire de la perméabilité des frontières entre espèces ou entre genres. Et c’est souvent le désir qui préside à ces transferts.
Pourquoi le CNC ne veut-il pas nous transmettre le rapport de l’inspecteur des finances sur l’impact de la
D’après le roman Looking on darkness d’André Brink
Si son existence est attestée dès l’Antiquité, d’abord dans des cérémonies religieuses puis comme accessoire de spectacle, la marionnette est devenue aujourd’hui un personnage de théâtre à part entière. Parce qu’elle a toujours fasciné non seulement les enfants mais aussi les grands, en cela qu’elle est une figurine, une figure animée créée à notre propre image, elle s’est vue à son tour imitée par l’homme, dans certaines mises en scène où l’acteur adopte son maintien et ses mouvements.
Après Bernard Lagier, invité à ouvrir en septembre la nouvelle saison des « Mercredis d’ETC Caraïbe » à l’Université des Antilles, c’est Françoise Dô, jeune artiste martiniquaise de talent, qui était ce 24 octobre reçue par Axel Artheron, Maître de conférence en Études Théâtrales et qui anime avec compétence et conviction des entretiens intitulés « Paroles d’auteur.e.s ».
Décidément, les cinémas Madiana ont du mal à respecter leur programmation. Il semblerait qu’il n’y ait d’autre solution pour s’informer des films effectivement projetés que d’aller le jour-même sur le site du cinéma. Que font dans ce cas les malheureux privés d’internet ? Sans doute la direction du cinéma les tient-elle comme quantité négligeable, estimant que son public n’est constitué, « globalement », que de gens connectés, ce qui est probablement vrai, même dans notre Martinique au taux de chômage record (nous nous comptons personnellement parmi les quelques dinosaures non connectés en permanence promis à l’extinction prochaine). Tout cela pour dire que le film La Sapienza, prévu le 19 octobre, a été annulé sous prétexte de l’inauguration du cinéma rénové (comme si cette inauguration n’avait pas été planifiée à l’avance !) et que ce dimanche 21, c’est le film Girl qui a été déprogrammé au profit de Shéhérazade.