— Par Selim Lander —
Ainsi en a-t-il décidé : au mois de décembre, Steve Zebina programme des films japonais. Et l’on applaudit des deux mains car le Japon est un pays fascinant, en particulier mais pas seulement pour son cinéma. Quel cinéphile ne garde pas dans un coin de sa mémoire quelques films venus du pays du Soleil levant qui l’ont particulièrement marqué ? Films intimistes, films noirs, films érotiques sans oublier les films de yakuzas ou de samouraïs, les Japonais qui semblent exceller dans tous les genres ont façonné (une part de) notre imaginaire.
Inutile de se leurrer : la fascination exercée par le cinéma japonais tient avant tout au Japon lui-même, tant ce pays de l’Orient lointain est différent de notre Occident. Prenons par exemple Asako. On pourrait croire que ce film absolument contemporain, avec des jeunes Japonais d’aujourd’hui, nous dépayserait moins qu’un film d’Ozu, par exemple. Eh bien non, ce sont les mêmes courbettes à la moindre occasion !
Asako I et II de Ryusuke Hagamushi
Asako I qui pleure et Asako II qui ne rit pas beaucoup plus. Une fois admis le caractère peu communicatif de l’héroïne du film et passé le prologue (Asako I) passablement ennuyeux, on se réveille avec la suite (Asako II).

Synopsis de « Loin des hommes » de Vincent Fontano:
Musical Director, Saxophones, Flute : Luther François
ar Steve Zébina —
Création
Les Détrackés présentent Couple ouvert à deux battants.Une comédie de Dario Fo et Franca Rame, mise en scène par Patrice Le Namouric Avec Tania Thegat, Loup de Freminville et François Brichant, accompagnés par La Cie TRACK.
Au programme ce mois-ci 

« Mademoiselle Julie est folle, complètement folle », ainsi commence 
Alors que la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans a été adoptée en première lecture par le Sénat le 20 novembre 2018, vous vous posez peut-être des questions sur l’attitude à adopter en tant que parent quand votre enfant regarde la télévision ou réclame, après l’école, la tablette ou votre smartphone pour regarder ses programmes favoris ou faire des jeux ? Face à vos questions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vous répond !
Le reggae a été admis jeudi au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco en raison de sa « contribution » à la prise de conscience internationale « sur les questions d’injustice, de résistance, d’amour et d’humanité ».
La Compagnie Comed’île a choisi de présenter pour la saison 2018 une pièce originale créée en 1997 par deux auteurs passionnés de théâtre : Dominique Ghesquière et Pascal Chivet.

Variation caribéenne
Serge Barbuscia l’a rappelé à la fin du spectacle : il tient à cœur ce travail déjà présenté dans une première ébauche en Martinique en 2010. D’année en année il en formule des variations. En 2016 c’était avec deux orgues, l’an dernier avec un quatuor à cordes venu de Corée, aujourd’hui de nouveau avec avec un pianiste comme ce fut souvent le cas dans les années précédentes. Mais voilà le pianiste prévu et qui n’était pas annoncé sur les affiches s’est désisté pour des raisons personnelles au dernier moment remplacé dans l’urgence par Antoinette Hartmann. Elle a fait de son mieux dans un spectacle qu’elle découvrait trois jours avant la représentation ! Est-ce du à la raideur, bien compréhensible de son jeu, est-ce du à son manque de complicité avec un Serge Barbuscia un peu terne ce soir là ? Toujours est-il que la magie n’a pas eu lieu. Les mailles du tricotage de Joseph Haydn et Primo Levi étaient un peu larges pour captiver, pour saisir le public. Et pourtant « Si c’est un homme » et « les sept dernières paroles du Christ en croix » sont des chefs-d’œuvre.
« J’ai soif » est un spectacle qui scrute les profondeurs de la nature humaine et met en exergue son ambivalence. Des notes de Joseph Haydn à la parole de Primo Levi – qui livre dans « Si c’est un homme » son témoignage de survivant du camp de concentration d’Auschwitz – « J’ai soif » résonne comme le cri de tout homme à travers les âges et les mondes.