Catégorie : Arts de la scène

Trois artistes martiniquais nommés à la cérémonie des Flammes 2024

Jeudi 25 avril au Théâtre du Châtelet
— Par Hélène Lemoine —

La deuxième édition des Flammes, également connue sous le nom de Flammes Awards, s’annonce comme un événement incontournable dans le paysage musical français. Célébrant les cultures urbaines, cette cérémonie prestigieuse récompense les artistes, producteurs et compositeurs évoluant dans les sphères du rap, du R&B et de la nouvelle pop. Elle vise à combler un vide dans le paysage des récompenses musicales françaises en offrant une vitrine aux talents souvent sous-représentés dans les grands médias et les cérémonies traditionnelles.

Initiée en 2023 par les médias de culture populaire Yard et Booska-P, en partenariat avec Spotify, cette cérémonie a rapidement suscité l’intérêt et l’enthousiasme des amateurs de musique urbaine. Elle s’est imposée comme un rendez-vous annuel incontournable, attirant l’attention des artistes, des fans et des acteurs de l’industrie musicale.

La Martinique, haut lieu de la culture caribéenne, se distingue une fois de plus avec dix pré-nommés pour cette édition. Parmi eux, trois artistes émergent avec des nominations significatives. Kalash, originaire de la Martinique mais ayant grandi à Strasbourg, a marqué les esprits avec ses sonorités uniques mêlant reggae, dancehall et rap.

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« Civil War », un film de Alex Garland

À Madiana lundi 22 avril à 19h 15 : seule séance de programmée en VOSTFr

Avec Kirsten Dunst, Wagner OKMoura, Cailee Spaeny
17 avril 2024 en salle | 1h 49min | Action, Thriller

Synopsis : Dans un futur proche, une équipe de journalistes voyage à travers les États-Unis au cours d’une guerre civile qui s’intensifie rapidement et engloutit le pays tout entier, luttant pour survivre dans un pays dont le gouvernement est devenu une dictature dystopique où les milices extrémistes partisanes commettent régulièrement des actes politiques et de violence.

La presse en parle :

Culturopoing.com par Thibault Vicq
Alex Garland condense le temps dans un blockbuster total, à l’analyse éloquente d’une nation en déliquescence. La fresque ne s’autoproclame pas comme telle, elle s’impose par sa variété de points de vue et par sa capture plurielle des instants.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Un grand film, dans la lignée de ce que donnait le meilleur du cinéma politique américain des années 1970, avec la touche d’un metteur en scène exigeant dans ses sujets et dans leur traitement.

Le Journal du Geek par Allan Blanvillain
Civil War fait partie de ces films qui ne s’oublient pas facilement dans son portrait glaçant, nihiliste et maîtrisé d’une Amérique en proie au chaos.

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« Aliker – Sucre amer » : un hommage à la résilience et au combat pour la vérité

— Par M’A —

La compagnie Car’Avan présente avec force et émotion « Aliker – Sucre amer », une pièce de théâtre contemporaine qui puise son inspiration dans la vie tragique d’André Aliker, figure marquante du journalisme martiniquais.

Dans cette œuvre portée par la mise en scène de Thierry Sirou, les acteurs Laurence Couzinet-Letchimy et Jean l’Océan se glissent avec virtuosité dans les 17 rôles de la pièce, explorant les multiples facettes de la vie et de la mort d’André Aliker.

La pièce tisse un récit intense, illustré par des chants et de la musique, qui ravive la mémoire collective et soulève les questions essentielles sur la justice et la vérité. L’histoire d’André Aliker, né au Lamentin en 1894, se dessine avec éclat, de ses exploits pendant la Première Guerre mondiale à son engagement militant en tant que rédacteur en chef du journal « Justice », en passant par son combat pour dénoncer les injustices sociales.

Au centre de la pièce se trouve le scandale financier impliquant le puissant béké Eugène Aubéry, que Aliker a courageusement exposé dans ses écrits, mettant ainsi sa vie en danger.

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Ne Quittez pas [S’il vous plait], texte et mise en scène Maud Galet Lalande

Vendredi 19 avril 19h / Topiques-Atrium

Construite avec un humour grinçant et en miroir de situations vécues, de témoignages et des messages laissés sur le répondeur de la ligne téléphonique créée pour le spectacle, Ne quittez pas [s’il vous plaît] fait entendre ces voix trop souvent réduites au silence.

Trois histoires ubuesques et tellement familières où chacun·e tente, au bout du fil, de se ré-approprier la parole.

Et, à sa mesure, de faire enfin bouger les lignes.

« Ne Quittez pas [S’il vous plaît] » est une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Maud Galet Lalande, explorant les méandres de la communication contemporaine à travers trois situations téléphoniques éloquentes. Dans cette œuvre, les protagonistes se retrouvent immergés dans un univers où la technologie, l’absurde et la solitude se mêlent pour former un tableau saisissant de notre société moderne.

Dès le début, le spectateur est plongé dans l’ambiance avec des voix enregistrées, témoignages authentiques recueillis auprès du public, distillées telles des confessions. Mais derrière cette atmosphère intrigante, se cache un constat amer : malgré un matériau riche et des décors soigneusement élaborés, la pièce souffre d’un texte pauvre et d’une intrigue fragile.

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« The Sweet East », un film de Sean Price Williams

Lundi 15 avril – 19h
Lundi 22 avril – 14h
Madiana

| Par Nick Pinkerton
Avec Talia Ryder, Simon Rex, Earl Cave
13 mars 2024 en salle | 1h 44min | Comédie, Drame
Synopsis :
Tout public
Lillian, jeune lycéenne, fugue durant un voyage sco­laire. Au fil de ses ren­contres, elle découvre un monde insoup­çon­né. Les frac­tures men­tales, sociales et poli­tiques des États-Unis, fil­mées comme un conte de fée ou une varia­tion d’Alice au pays des merveilles.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Dénonçant de-ci de-là la condescendance des Européens à leur égard, le film révèle une affection pour ce pays, ses habitants et ses territoires, malgré une Histoire qui peut s’apparenter à un naufrage permanent. S’il est émaillé d’une violence qui renvoie aux tueries, guerres et massacres qui y ont fleuri, celle-ci est traitée sur le mode d’un grand-guignol cathartique, plutôt que de la pénitence.

Culturopoing.com par Eleonore Vigier
Avec son côté absurde et empli d’humour noir, « The Sweet East » compose en filigrane du voyage une symphonie de l’adolescence, entre quête identitaire, désir de provocation et d’émancipation, et jeux de rôles.

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« Mis Hermanos », un film de Claudia Huaiquimilla

Lundi 15 avril – 14h
Mardi 23 avril – 19h
Vendredi 19 avril – 14h
Madiana
| Par Pablo Greene, Claudia Huaiquimilla
Avec Iván Cáceres, Cesar Herrera, Paulina García
Titre original Mis hermanos sueñan despiertos | 13 mars 2024 en salle | 1h 25min | Drame
Synopsis :
Au Chili, une prison pour mineurs encerclée de montagnes. Angel et son jeune frère Franco purgent leur peine. Malgré cet environnement difficile, ils ont construit un groupe d’amis solide qui leur permet de rêver ensemble de liberté. Tout change avec l’arrivée de Jaim, un adolescent survolté qui va leur offrir la possibilité d’une réelle évasion, mais à quel prix ?
La presse en parle :
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
« Mis Hermanos » s’impose ainsi comme un drame social fort et brillamment exécuté. Viscéral et percutant.

Les Fiches du Cinéma par Simon Hoarau
Attentive à la vulnérabilité sociale et à la violence juvénile, Claudia Huaiquimilia signe une diatribe qui, sous ses dehors hostiles et désespérés, dénote une tendresse inattendue.

Cahiers du Cinéma par Hélène Boons
Il y a des défauts dans Mis hermanos, du lisse et quelques échappées oniriques en forêt qui contreviennent à la cohérence du postulat initial.

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Le Lézard Ti Show, sur la place des Caraïbes au Carbet : le programme détaillé

Du 15 au 21 avril

Depuis douze ans, l’association Lézard Ti Show s’engage dans la promotion de spectacles gratuits et accessibles à tous, notamment à travers son festival d’arts de rue annuel, une véritable institution dans la ville du Carbet. Cette année, du Lundi 15 au Dimanche 21 avril 2024, le festival revient avec une programmation riche en diversité et en créativité.

Prologue et Festival

Le festival s’étend sur 7 jours, débutant avec le Prologue du Lundi 15 au Vendredi 19 avril, suivi du Festival proprement dit du Samedi 20 au Dimanche 21 avril. Ces journées seront remplies d’ateliers gratuits et de spectacles captivants, offrant ainsi une expérience inoubliable à tous les participants.

Ateliers et Spectacles

Les ateliers sont proposés dès le début de la semaine pour les scolaires, offrant des opportunités uniques d’apprentissage et de découverte. Chaque jour du festival est marqué par un spectacle, avec une journée spécialement dédiée aux familles et aux centres de loisirs le Mercredi. Les spectacles, au nombre impressionnant de 40 représentations sur le week-end, sont présentés par 20 compagnies invitées, sur des scènes éphémères dans les rues pittoresques du Carbet.

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« Au-delà » un court métrage de de Nicolas Polixène et Sylvain Loubet dit Bajol

— Par Roland Sabra —

Le court métrage fantastique de Nicolas Polixène et Sylvain Loubet dit Bajol était présenté en avant-première ce samedi 13 avril à Tropiques Atrium. La salle Frantz Fanon était au bord de l’engorgement tant le public, varié, divers de tous âges se pressait pour l’évènement. L’élision de l’article défini dans le titre du film ne fait pas illusion très longtemps, exit la préposition et l’adverbe. Il s’agit bien de l’au-delà dont il est question dans le propos du film qui semble s’attacher à répondre à la fameuse question d’André Breton dans Nadja : « Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? »

Un couple séparé par la mort de l’un des deux, elle en l’occurrence. Ils s’aimaient. Lui n’a pas fait son deuil, comme on dit. Elle l’occupe, comme une armée occupe un pays. Elle est en lui. Un soir elle revient. Elle sort de la baie du Diamant, marche difficilement sur la plage, en zombie devenue, et se dirige vers leur magnifique demeure. Il a préparé le dîner, dressé la table, mis le couvert, éclairé avec douceur la pièce.

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Au TNB, « Tom na Fazenda (Tom à la ferme) »

Quand les corps disent autant que les mots

–– Par Janine Bailly ––

Lors que la salle se remplit, qu’elle est toujours allumée, un homme, jeune encore, une femme plus âgée, que l’on devine ou sait être sa mère, déplient sur le plateau une bâche, brune, poussiéreuse et terreuse, sur les bords de laquelle ils disposent une dizaine de seaux. En fond de scène, des objets utiles à l’élevage, des colliers destinés aux animaux, comme estompés par une semi-obscurité, la lumière et les poursuites lumineuses étant l’apanage des personnages que tantôt elles laisseront dans l’ombre, tantôt isoleront dans leur implacable faisceau, tantôt éclabousseront de pleine clarté, sculptant les corps et soulignant les gestes. Il n’en faut pas plus que cela pour dresser le décor, dont les autres éléments nous seront suggérés par les mots de Tom, à son arrivée. Pour nous dire que nous sommes à la ferme, et que ce qui va se jouer se déroulera en milieu rural. Ici, une fazenda au Brésil, puisque la pièce écrite par le dramaturge québécois Michel Marc Bouchard a été traduite en langue portugaise par le comédien brésilien Armando Babaioff, en charge aussi du rôle de Tom.

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« Le Mal n’existe pas », un film de Ryūsuke Hamaguchi

Lundi 22 avril – 19h
Jeudi 25 avril – 19h
Madiana
 ★  ★  ★  ★ 
| Par Ryūsuke Hamaguchi
Avec Hitoshi Omika, Ryo Nishikawa, Ryûji Kosaka
Titre original Aku wa sonzai shinai | 10 avril 2024 en salle | 1h 46min | Drame
Synopsis :
Tout public
Takumi et sa fille Hana vivent dans le village de Mizubiki, près de Tokyo. Comme leurs aînés avant eux, ils mènent une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin, offrant aux citadins une échappatoire tout confort vers la nature, va mettre en danger l’équilibre écologique du site et affecter profondément la vie de Takumi et des villageois…

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Avec cette fable réaliste, Ryūsuke Hamaguchi donne à sentir l’équilibre sans cesse menacé de nos écosystèmes et de nos existences, et signe un film sublime, récompensé du Lion d’argent à Venise.

Cahiers du Cinéma par Élie Raufaste
« Mon monde serait totalement bouleversé », soupire une jeune restauratrice, qui risque de voir l’eau qu’elle utilise pour ses udons salie par les rejets de la fosse septique du glamping.

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« Los delincuentes », un film de Rodrigo Moreno

Séances à Madiana
• Mardi 16 avril à 19h
• Dimanche 21 avril à 19h
• Mercredi 24 avril à 19h
Par Rodrigo Moreno
Avec Daniel Elias, Esteban Bigliardi, Margarita Molfino | 27 mars 2024 en salle | 3h 10min | Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
Román et Morán, deux modestes employés de banque de Buenos Aires, sont piégés par la routine. Morán met en oeuvre un projet fou : voler au coffre une somme équivalente à leurs vies de salaires. Désormais délinquants, leurs destins sont liés. Au gré de leur cavale et des rencontres, chacun à sa manière emprunte une voie nouvelle vers la liberté.

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Olivia Cooper-Hadjian
Par les jeux d’échos et de circularité qu’il met en œuvre, Rodrigo Moreno exprime une difficulté collective à s’extraire d’un système économico-politique qui, non content de structurer tout ce qui nous entoure, façonne nos psychés, et nous pousse à refaire sans cesse les mêmes erreurs. Être fou ou idiot : l’alternative revient à plusieurs reprises dans le film, comme résumant les seules voies possibles.

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« Inchallah un fils », un film d’Amjad Al Rasheed

📽Séances à Madiana
•Mercredi 17 avril à 19h
•Vendredi 19 avril à 14h
•Dimanche 21 avril à 11h

Inchallah un fils
Par Amjad Al Rasheed, Rula Nasser
Avec Mouna Hawa, Seleena Rababah, Haitham Omari
Titre original Inshallah Walad | 6 mars 2024 en salle | 1h 53min | Drame
Synopsis
Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage, afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne.

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
« Inchallah un fils » est un premier film de rage et d’espoir, Amjad Al Rasheed un réalisateur surdoué et Mouna Hawa une actrice éblouissante.

Bande à part par Nadia Meflah
Cette œuvre intimiste sur les ravages du patriarcat est aussi un thriller féministe admirablement mené. Avec un sens du suspense digne d’un polar hitchcockien.

Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
Récit, ainsi que le présente son réalisateur, « de survie, d’émancipation et d’espoir », « Inchallah un fils » s’impose comme un plaidoyer puissant, nécessaire et porté par la grâce.

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« Blue Giant », un film de Yuzuru Tachikawa

Dimanche 14 avril à 11h à Madiana
• Samedi 20 avril à 16h à Tropiques Atrium
Avec Yûki Yamada, Shôtarô Mamiya, Amane Okayama | 6 mars 2024 en salle | 2h 00min | Animation, Drame | Par NUMBER 8
Synopsis
A partir de 10 ans
La vie de Dai Miyamoto change lorsqu’il découvre le jazz. Il se met alors au saxophone et s’entraîne tous les jours. Il quitte Sendai, sa ville natale, pour poursuivre sa carrière musicale à Tokyo avec l’aide de son ami Shunji. Jouant avec passion, Dai arrive un jour à convaincre le talentueux pianiste Yukinori de monter un groupe avec lui. Accompagné de Shunji qui débute à la batterie, ils forment le trio JASS. Au fil des concerts, ils se rapprochent de leur but : se produire au So Blue, le club de jazz le plus célèbre du Japon, avec l’espoir de changer à jamais le monde du jazz.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Ce film original donne l’impression de voir la musique et de la vivre en même temps que les jazzmen.

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Saint Lucia Jazz & Arts Festival 2024 : le programme!

Bienvenue à la 32e édition du Festival de jazz et des arts de Sainte-Lucie, une célébration éblouissante de la musique et de la culture caribéennes qui se déroulera du 30 avril au 12 mai 2024. Nichée au cœur d’une île où la fête est une seconde nature, Sainte-Lucie s’apprête à vous accueillir dans un tourbillon de rythmes envoûtants, de saveurs exotiques et de traditions vibrantes.

Dès la soirée d’ouverture le 30 avril, les rues s’animeront avec les performances enflammées de Voice, Teejay, Romain Virgo, et les Saint Lucia All-Stars, lançant ainsi deux semaines de célébrations inoubliables. Que vous soyez passionné de jump-up, de poisson frit ou de compétitions de voile de renommée mondiale, Sainte-Lucie offre un kaléidoscope de traditions et de festivités.

Les véritables trésors musicaux des Caraïbes prendront d’assaut la scène lors de la soirée d’ouverture, avec les talents exceptionnels de musiciens caribéens captivant le public. Cependant, le festival ne s’arrête pas là. Du 7 au 9 mai, plongez dans l’univers du jazz avec des légendes comme John Patitucci et la sensation montante Samara Joy, qui clôtureront respectivement les soirées jazz, accompagnés de talents locaux tels qu’Allison Marquis, Vaughnette Bigford, Christa Bailey et Shannon Pinel.

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« Jérôme Bel par … » en version 972

Jeudi 11 avril / 19h30 / Tropiques-Atrium

— Par Hélène Lemoine —

Dans « Jérôme Bel par Jérôme Bel », le célèbre danseur et chorégraphe français nous plonge dans l’intimité de sa vie artistique et personnelle. Né le 14 octobre 1964 à Montpellier, Bel découvre sa passion pour la danse contemporaine lors du Festival d’Avignon en 1983, où il est profondément marqué par les œuvres de Pina Bausch et Anne Teresa De Keersmaeker. Cette rencontre avec la scène le pousse à étudier la danse au CNDC d’Angers, de 1984 à 1985.

Sa carrière, à la fois riche et diversifiée, témoigne de sa créativité et de son audace. En tant que danseur, il collabore avec de grands chorégraphes en France et en Italie avant de se lancer dans la chorégraphie lui-même. Son approche minimaliste, provocatrice et ludique remet en question les conventions du spectacle. Des pièces telles que « Nom donné par l’auteur » ou « Jérôme Bel » explorent des concepts novateurs, tandis que « The Show Must Go On » réunit vingt interprètes sur scène, dans une fusion audacieuse de chansons pop et de mouvements contemporains.

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« Trop beau pour y voir » une pièce de théâtre de la guadeloupéenne Béatrice Bienville

Une plongée poignante dans la trouble histoire de la banane et du chlordécone

— Par Sarha Fauré —

Béatrice Bienville est une figure marquante du théâtre contemporain, originaire de la Guadeloupe. Elle s’est distinguée par son talent en tant qu’autrice et metteuse en scène. Son parcours artistique est le fruit d’une formation riche et variée. Lauréate du concours d’écriture théâtrale des jeunes de la Caraïbe en 2012, elle a ensuite poursuivi ses études en France. Après une classe préparatoire littéraire et une licence de philosophie, elle intègre avec succès le département Ecrivain.e.s Dramaturges de l’ENSATT, où elle obtient son diplôme en 2018.

Une passion théâtre

Son engagement et sa passion pour le théâtre l’ont conduit à rejoindre l’Académie de la Comédie Française en tant qu’élève metteuse en scène/dramaturge pour la saison 2018/2019. Au sein de cette prestigieuse institution, elle a contribué de manière significative au Bureau des lecteurs et a été assistante sur plusieurs projets. De plus, elle a brillamment mis en scène la pièce « Maladie de la Jeunesse » de Bruckner.

Souvent récompensée

En tant qu’autrice, Béatrice Bienville a signé plusieurs œuvres remarquées.

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Ego Sum. Woté Konba – a

Quand le Verbe se fait Scène. Théâtre.

Vendredi 19 avril 19h
Ne Quittez pas [S’il vous plait]
Topiques-Atrium
Construite avec un humour grinçant et en miroir de situations vécues, de témoignages et des messages laissés sur le répondeur de la ligne téléphonique créée pour le spectacle, Ne quittez pas [s’ilvous plaît] fait entendre ces voix trop souvent réduites au silence.

Trois histoires ubuesques et tellement familières où chacun·e tente, au bout du fi l, de se ré-approprier la parole.

Et, à sa mesure, de faire enfin bouger les lignes.

« Ne Quittez pas [S’il vous plaît] » est une pièce de théâtre écrite et mise en scène par Maud Galet Lalande, explorant les méandres de la communication contemporaine à travers trois situations téléphoniques éloquentes. Dans cette œuvre, les protagonistes se retrouvent immergés dans un univers où la technologie, l’absurde et la solitude se mêlent pour former un tableau saisissant de notre société moderne.

Dès le début, le spectateur est plongé dans l’ambiance avec des voix enregistrées, témoignages authentiques recueillis auprès du public, distillées telles des confessions. Mais derrière cette atmosphère intrigante, se cache un constat amer : malgré un matériau riche et des décors soigneusement élaborés, la pièce souffre d’un texte pauvre et d’une intrigue fragile.

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« Wopso ! ou l’envie de vivre », un essai de Daniel Seguin-Cadiche

Écrite par Marius Gottin, Wopso ! est considérée comme un classique du répertoire théâtral martiniquais. Quelles sont les raisons d’un tel succès ? Cette pièce met en scène deux hommes, Auguste et Fulbert, attendant leur avion pour Sainte-Lucie, île voisine de la Martinique. Ce temps d’attente dans un aéroport – lieu de passage, de transition – est l’occasion pour eux de se remémorer le passé : leurs anecdotes individuelles se mêlent aux évènements politiques et sociaux d’une époque troublée. La langue de chacun des personnages, les intonations, le rythme de la parole, le corps témoignent d’une appartenance à une culture authentique dont ils sont les fiers représentants. Une interrogation sur l’amitié, l’amour et la mort.

Daniel Seguin-Cadiche s’intéresse à l’œuvre romanesque de Joseph Zobel et de Vincent Placoly, ainsi qu’à l’œuvre poétique de Césaire et de Léon-Gontran Damas, les pères de la négritude. Interroger « Wopso !«  est une continuité dans le regard qu’il porte à ces œuvres. En 2002, il publie Vincent Placoly : »Une explosion dans la cathédrale » ou regards sur l’œuvre de Placoly aux Editions L’Harmattan.

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Drivayaj: Kassav’ et l’Afrique

Exposition du 9 avril au 3 mai 2024 dans le hall  Elda-Pierre de Tropiques-Atrium Scène nationale

— Par Hélène Lemoine —

Kassav’ et l’Afrique : Une exposition immersive au cœur de la tournée

Le groupe emblématique Kassav’, mondialement reconnu, révèle encore bien des mystères qui ne demandent qu’à être dévoilés. C’est à travers une expérience unique, proposée par SeizeMètresCarrés, que se clôture la résidence de création « L’Afrique en-chante Kassav' », entamée en février dernier chez Tropiques-Atrium Scène Nationale. Après le concert hommage réunissant sur scène 15 musiciens des Afriques, sous la direction musicale de l’artiste camerounais Blick BASSY, place à une immersion visuelle captivante.

Drivayaj: Kassav’ et l’Afrique, l’exposition, invite à plonger dans les coulisses d’une tournée qui aura fait dates.

Conçue comme un véritable carnet de voyage, cette exposition rassemble des photographies prises et collectées par l’artiste Jocelyne BÉROARD, confiées à la commissaire d’exposition Mylène EMICA. Des clichés qui  transportent sur les routes avec le groupe , dévoilant des moments insolites et des instants volés qui témoignent de l’histoire intime entre Kassav’ et les Afriques.  C’est une opportunité de  s’immerger dans l’ambiance des tournées au Burkina Faso, à Madagascar, en Angola, au Rwanda, au Cameroun et bien d’autres pays encore.

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Au TNB, Stanislas Nordey dit « La Question», de Henri Alleg

Quand le théâtre vient nous rappeler un pan tragique de notre histoire 

— Par Janine Bailly —

Au Théâtre National de Bretagne, Stanislas Nordey s’est fait, pour quelques soirs et pour un public extrêmement attentif, le passeur du message délivré par Henri Alleg dans ce qui fut, à l’époque de sa parution, un brûlot éveilleur de conscience. 

Rappelons brièvement ici que, né à Londres de parents juifs polonais, Henri Alleg arrive en Algérie en 1939, milite au parti communiste, est nommé directeur du quotidien Alger Républicain. Son journal est interdit en 1955, mais lui continue à envoyer des articles à L’Humanité, une des raisons pour lesquelles il est arrêté en 1957 par les parachutistes de la dixième division, qui le séquestrent à El-Biar, l’un des centres de torture de l’armée française, dans la banlieue d’Alger. Sauvagement torturé, et ce pendant tout un mois, il sera ensuite transféré au « centre d’hébergement » de Lodi – plus justement nommé « camp d’internement » – puis déplacé à la prison civile d’Alger, où la torture cessera.

C’est de sa prison que Henri Alleg écrit La Question, témoignage de sa détention à El-Biar, rédigée sur des feuilles de papier-toilette confiées en secret à ses avocats.

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Anselm (Le Bruit du temps) un documentaire de Wim Wenders

Jeudi 18 avril – 14h Madiana : Séance unique!
Titre original Anselm – Das Rauschen der Zeit
En salle | 1h 34min | Documentaire

Synopsis
Une expérience cinématographique unique qui éclaire l’oeuvre d’un artiste et révèle son parcours de vie, ses inspirations, son processus créatif, et sa fascination pour le mythe et l’histoire. Le passé et le present s’entrelacent pour brouiller la frontière entre film et peinture, permettant de s’immerger complétement dans le monde de l’un des plus grands artistes contemporains, Anselm Kiefer.

La presse en parle :
L’Obs par François Forestier
Le genre même du documentaire est réinventé. C’est un chef-d’œuvre.

Culturopoing.com par François Armand
A l’aide d’une 3D exceptionnelle, le spectateur découvre une œuvre pour laquelle les qualificatifs – monumentale, fascinante, majestueuse, dérangeante voir gênante – s’accumulent et ne suffisent pas à traduire le spectre des sensations ressenties.

Ecran Large par Antoine Desrues
Wim Wenders redonne ses lettres de noblesse à la 3D dans un documentaire qui creuse la matière artistique d’Anselm Kiefer. Foisonnant et passionnant.

Le Figaro par Valérie Duponchelle
Du premier plan, qui renvoie à Allemagne année zéro de Rossellini (1947), au rêve qui transforme Kiefer en drôle de funambule, tout Wenders est là.

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Concert-hommage aux femmes dans l’histoire et dans la création musicale

— Par Renel Exentus —

Le samedi 23 mars 2024, la Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne (SRDMH), en collaboration avec le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), a organisé un concert qui marqua une fois de plus la scène musicale musicale montréalaise. Malgré le froid, le public était au rendez-vous à la Salle de concert du Conservatoire où l’événement a eu lieu. Loin d’être une simple activité récréative, le concert s’inscrivait dans le cadre de la Semaine d’action contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR).

Rappelant que cette 25e édition de la SACR se tient en territoire autochtone non cédé, les présentatrices ont souligné la principale thématique du concert : le rôle des femmes dans l’histoire et dans la création musicale. À cet effet, le programme regroupait d’illustres compositeurs et compositrices d’Haïti, d’Argentine et de France. Le récital débutait avec la pétillante pièce Nostalgia de la renommée chanteuse haïtienne Martha Jean-Claude1 adaptée pour flûte et piano par Victor Mirabal. Édith Bouyer et Julien Leblanc ont interprété la pièce avec une virtuosité qui captiva l’auditoire dès les premières notes2.

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Création et spectacle vivant sacrifiés

Les coupes budgétaires dans le domaine de la culture suscitent un tollé généralisé et soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la scène culturelle française. Avec l’annonce récente des réductions budgétaires imposées par le gouvernement pour l’année 2024, de nombreuses institutions culturelles emblématiques se retrouvent dans une situation précaire, menaçant ainsi le tissu même de notre patrimoine artistique et culturel.

L’impact de ces coupes est loin d’être anodin. Des institutions prestigieuses telles que l’Opéra de Paris, la Comédie-Française et le Musée du Louvre, pour ne citer que quelques-unes, subissent des réductions financières drastiques. Les montants en jeu sont significatifs : 6 millions d’euros pour l’Opéra de Paris, 5 millions pour la Comédie-Française, et 3 millions pour le Louvre, entre autres. Ces réductions budgétaires, qui représentent une fraction des 10 milliards d’euros d’économies « immédiates » annoncées par Bercy, viennent alourdir le fardeau déjà pesant sur ces institutions.

Cette politique d’austérité budgétaire, initiée par le gouvernement, compromet gravement la capacité des institutions culturelles à mener à bien leurs missions. Les répercussions sont multiples et touchent tous les acteurs de la scène culturelle.

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Le Monde en face : Rwanda, vers l’apocalypse

Disponible jusqu’au 14 juillet sur France 5

Ce documentaire remonte aux fondements historiques et politiques d’une tragédie orchestrée et planifiée, celle du génocide des Tutsis de 1994. Il raconte comment une élite rwandaise a transformé le Rwanda en théâtre de l’horreur absolue.

Avec une perspective inédite, Rwanda, vers l’apocalypse expose le rôle controversé de la France, protectrice des architectes de cette catastrophe. À travers des témoignages inédits, notamment celui de Paul Kagame, actuel président du Rwanda et acteur clé de l’époque, ce film dévoile les prémices, les actes et les conséquences d’un génocide planifié.

Le 6 avril 1994, de retour d’une réunion en Tanzanie, peu avant 20h30, alors que le Falcon 50 offert par François Mitterrand, meilleur allié du régime, amorce sa descente, deux missiles percent l’obscurité. L’avion s’écrase dans les jardins de la résidence présidentielle.

Cet attentat donne aussitôt le signal. Le génocide de la minorité tutsi vient de commencer.

Un million de morts en trois mois.

On est loin, très loin, des massacres interethniques « à l’africaine » présentés par l’Élysée de l’époque pour minimiser l’étendue de l’horreur.

Ce génocide a été planifié pendant des années, sous les yeux de la France, sourde aux alertes.

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« Bolero », un film d’Anne Fontaine

Par Anne Fontaine, Claire Barré
Avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar
6 mars 2024 en salle | 2h 00min | Biopic
Synopsis:
En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Raphaël Personnaz, lui-même pianiste, fait jouer ses mains sur le clavier du biopic qui suit la ligne tout en nuances de l’ostinato mélancolique.

Femme Actuelle par La Rédaction
On tourne autour de son mystère, de sa distance, d’une opacité finement incarnée par Raphaël Personnaz.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Une des réussites d’Anne Fontaine est d’avoir réalisé plus le « biopic » d’un morceau de musique qu’une biographie de son compositeur. La réalisatrice inscrit le « Boléro » dans une époque, à travers sa perception par Ravel.

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