Catégorie : Arts de la scène

« Tamango », un film de John Berry

Jeudi  5 décembre à 18h30 à Tropiques-Atrium
De John Berry | Par John Berry, Lee Gold
Avec Curd Jürgens, Dorothy Dandridge, Alex Cressan | 24 janvier 1958 en salle | 1h 38min | Drame

Tamango est un film franco-italien réalisé par John Berry et sorti en 1958, librement adapté de la nouvelle Tamango de Prosper Mérimée et parue en 1829. Comme dans la nouvelle, Tamango est esclave sur un négrier, et il fomente une révolte.

Synopsis :
Le capitaine Reiker (Curd Jürgens), un capitaine de mer hollandais, commence ce qu’il croit être son dernier voyage de transport d’esclaves. Après avoir capturé les esclaves avec la complicité d’un chef africain (Habib Benglia), il commence son voyage pour Cuba. Les passagers comprennent sa maîtresse, l’esclave Aiché (Dorothy Dandridge) et le médecin du navire, le docteur Corot (Jean Servais).
Tamango (Alex Cressan), l’un des hommes capturés, organise une révolte et tente de persuader Aiché de se joindre à lui et aux autres esclaves. Lorsque les esclaves capturés se rebellent, Tamango parvient à tenir Aiché en otage. Le capitaine Renker déclare qu’il tirera du canon dans la cale des navires et tuera tous les esclaves à moins qu’ils ne renoncent.

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« Marmaille », un film de Grégory Lucilly

Jeudi 5 décembre à 20h30 à Madiana
Par Grégory Lucilly | Avec Maxime Calicharane, Brillana Domitile Clain, Vincent Vermignon – 4 décembre 2024 en salle | 1h 32min | Drame
Synopsis
Thomas, un adolescent réunionnais de 15 ans, n’aspire qu’à remporter un concours de breakdance et partir pour la métropole. Mais quand sa mère le met brutalement à la rue ainsi que sa sœur Audrey, leur monde s’effondre. Placés chez leur père inconnu et livrés à eux-mêmes, ils doivent surmonter l’abandon et se reconstruire.
La presse en parle :
Sens Critique par Zarbel
est une véritable pépite, abordant un sujet délicat, l’abandon d’enfants, avec une sensibilité et une profondeur rares.

Mafamillzen
Un casting bien composé puisque ces comédiens débutants font preuve d’une sincérité qui est un atout pour ce long-métrage.

L’Avant-scène cinéma
Électrique, poétique, bénéfique » pour Jeune cinéma, « Premier film remarquable »

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L’éphéméride du 3 décembre

Première  mondiale d‘Un tramway nommé désir de Tennessee Williams au théâtre Ethel Barrymore à Broadway le 3 décembre 1947

Un tramway nommé Désir (A Streetcar Named Desire) est une pièce de théâtre de Tennessee Williams, jouée pour la première fois en 1947 au théâtre Ethel Barrymore et pour laquelle il a remporté le prix Pulitzer en 1948. Elle remporte en 1948 le prix Pulitzer, le Drama Critics circle award et le Donaldson qui pour la première fois dans l’histoire sont attribués tous les trois à la même production. De son côté, l’association américaine des critiques de théâtre distingua Un tramway nommé Désir comme la pièce la plus importante du XXe siècle devant Mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller et Long voyage du jour à la nuit d’Eugene O’Neill.

Synopsis:
Blanche DuBois fait irruption chez sa sœur Stella et son beau-frère Stanley Kowalski à La Nouvelle-Orléans. L’exiguïté du logement, les différences sociales entre Blanche et Stanley, le fait que Stella n’ait pas annoncé à Stanley la visite de Blanche, l’animosité de Blanche, jalouse de l’amour de sa sœur envers Stanley, laissent penser que l’arrivée de Blanche va troubler la relation de Stanley et Stella.

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Niels Arestrup : un acteur complexe, entre talent et violence

Niels Arestrup, une  figure marquante du cinéma et du théâtre français, est décédé le 1er décembre 2024 à l’âge de 75 ans, après une longue maladie. Né à Montreuil-sous-Bois le 8 février 1949, l’acteur, réalisateur et metteur en scène s’est imposé par sa présence intense et sa capacité à incarner des personnages souvent ambigus, tourmentés, voire violents. Son parcours a été aussi remarquable qu’atypique, avec des rôles complexes, marqués par un côté sombre qui ne laissait personne indifférent.

Issu d’un milieu modeste, Niels Arestrup a grandi dans un contexte familial particulier, avec un père danois et une mère bretonne. Après avoir raté son baccalauréat en 1968, il enchaîne les petits boulots avant de se lancer dans le théâtre, un domaine où il se distingue très vite par son jeu brut, sans concession. Il devient un acteur recherché, d’abord pour ses rôles secondaires dans des films d’auteur, mais c’est dans les années 2000 qu’il connaît une reconnaissance publique, notamment grâce à ses performances dans des films comme De battre mon cœur s’est arrêté (2005), Un prophète (2009), et Quai d’Orsay (2013), pour lesquels il remporte à plusieurs reprises le César du meilleur acteur dans un second rôle.

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Les Îles de la Madeleine en Martinique, du 1er au 19 décembre 2024

— Par Valèr’Egouy —

Le Festival Contes en Îles a accueilli en Acadie une enthousiaste équipe de conteurs·euses de Martinique lors de sa dernière édition. À notre tour d’accueillir une belle délégation d’une dizaine de conteurs·euses venu·e·s des Îles de la Madeleine !

La circulation des artistes intéresse AMI et c’est pour cette raison que notre conteur et directeur artistique Valer’EGOUY invite des artistes en provenance de l’Acadie à toucher le sol de la Martinique pour échanger nos histoires, nos cultures, nos arts… dans l’esprit du Vivre Ensemble. Une sorte d’échange entre insulaires.

Du 1er au 19 décembre, AMI reçoit avec plaisir toute une équipe portée par Céline LAFRANCE et Sylvain VIGNEAU. Une dizaine d’artistes invités circuleront sur l’ensemble du territoire pour assurer des animations, spectacles de Contes et Musique, soirées littéraires et projection de films documentaires.

« Anou fèy avan an lot fèy ba nou ! »

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Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne : Un voyage au cœur de la Martinique des années 60

Samedi 7 décembre de 19h à 21h au Teyat Otonom Mawon (TOM), m.e.s. Elie Pennont

Dans le récit Vini Vann, la boutique de Manzèl Yvonne, Arlette Pujar nous offre une immersion émouvante dans la Martinique des années 60, une époque où les changements sociaux étaient encore balbutiants, et où la modernité peinait à pénétrer l’île. À travers les yeux d’Anita, une jeune Martiniquaise qui vit à Marseille avec sa famille, le roman retrace une époque où l’identité, les valeurs de solidarité et le lien social étaient vécus au quotidien, notamment à travers les petites boutiques de quartier, telles que celle de sa grand-mère, Manzèl Yvonne.

Une époque, une boutique, un lien social

Le roman se déroule principalement aux Terres-Sainville, un quartier populaire de la Martinique où la boutique de Manzèl Yvonne est un véritable centre de la vie communautaire. À cette époque, ces débits de la régie, comme les appelait l’auteur, étaient les lieux où l’on échangeait plus que des marchandises : c’était aussi là que se tissaient des liens sociaux profonds. « Vini vann ! » – l’invitation sonore des clients annonçant leur arrivée – devient le symbole d’un monde révolu, où la simplicité et la solidarité faisaient le quotidien des habitants.

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« Lakou Mizik Matinik Jazz » : une célébration du jazz et des musiques alternatives en Martinique

Le Lakou Mizik Matinik Jazz et Musiques Alternatives est un cycle de concerts et d’animations dédié à la mise en valeur du jazz, et plus particulièrement de son évolution en Martinique et dans la Caraïbe. Cette initiative vise à faire découvrir ou redécouvrir l’esprit du jazz martiniquais, tout en mettant en lumière des groupes encore peu connus et des talents émergents. À travers cet événement, l’objectif est de diversifier les expressions musicales et d’offrir une plateforme à des artistes qui proposent des styles inédits. La deuxième édition de cet événement est déjà en cours, marquant un nouvel élan pour cette initiative culturelle.

L’idée de ce cycle de concerts a germé dans un contexte familial où le jazz fait partie intégrante de l’histoire personnelle de l’organisateur, qui baigne dans cet univers musical depuis son enfance. Sa passion pour le jazz remonte aux années 70, lorsqu’il a organisé des événements à Bordeaux avec de grands noms du genre. Cette aventure musicale s’est poursuivie à Fort-de-France, notamment avec l’ouverture du Club 78 en 1981, un lieu de rencontre pour les amateurs de jazz. L’expérience a évolué au fil des années, intégrant de nouveaux styles musicaux et des expériences innovantes, comme le Ladjaz, une fusion unique entre le jazz et l’atmosphère du Ladja martiniquais.

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« L’Affaire Dussaert » : Attention à la peinture !

— Par Selim Lander —

Une heure et demie de bonheur au théâtre, ce n’est pas si fréquent. Un conférencier qui délivre un discours jamais pesant, toujours dans l’humour, souvent très drôle, tout en étant pertinent, voire percutant par moments. Telle est L’Affaire Dussaert que les spectateurs martiniquais auront pu déguster pendant les trois dernières soirées de ce mois de novembre… après bien d’autres soirées un peu partout puisque la pièce a déjà été jouée plus de huit cents fois, devant des salles pleines où se trouvaient sans doute des spectateurs qui, comme nous, n’en étaient pas à leur première représentation. Pour nous, la première fois remonte à 2015 en Avignon, la revoir à la Martinique au Théâtre Aimé Césaire était une occasion à ne manquer sous aucun prétexte, d’autant que le programme de cette année contient peu de pièces de cet acabit.

Il serait cruel de raconter L’Affaire Dussaert. On peut en donner une idée par l’anecdote suivante, attribuée à Alexandre Dumas père (in Le Corricolo, chap. 40, fin), qui est rapportée à la fin par Jacques Mougenot avec les mots de Dumas :

« Un pauvre fou de Charenton […] Sa folie était de se croire un grand peintre […] Il vous conduisait devant le chef d’œuvre, levait la toile verte, et l’on apercevait une toile blanche.

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Chanté Nwel – Une tradition vibrante des Antilles à la France

Quelques dates ci-dessous!

— Par M’A —

Les Antilles et la Guyane françaises sont le berceau d’une tradition festive unique qui illumine les mois entre la Toussaint et Noël : le Chanté Nwel, littéralement « chanter Noël ». Cette célébration, enracinée dans l’histoire et imprégnée de diverses influences culturelles, réunit les communautés autour de cantiques de Noël traditionnels, de repas conviviaux, et de moments de partage qui transcendent les frontières géographiques.

Origines historiques : Un mélange culturel

L’histoire du Chanté Nwel remonte à l’époque de l’esclavage aux Antilles. Sous le joug du Code Noir, imposant la conversion des esclaves au catholicisme, naquit une fusion unique entre la culture africaine d’origine et les textes catholiques européens. Les cantiques de Noël, hérités des chansons populaires médiévales françaises, se sont ainsi imprégnés d’improvisations en créole, de sonorités de gwo ka et de la biguine en Guadeloupe, de la biguine, de la mazurka, en passant par le zouk et les refrains en créole qui  ajoutent une touche authentique, témoignant de l’évolution de cette tradition au fil du temps. créant un mélange harmonieux et vivant.

Événements et festivités : Une tradition dynamique

Les festivités du Chanté Nwel prennent différentes formes, de rassemblements familiaux à des événements publics plus vastes.

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Kélia Paulin/José Privat (Invité Grégory Privat) – Titak Jazz

Vendredi 29 novembre – 19h30 Tropiques-Atrium

Kélia Paulin

Chant : Kélia Paulin
Piano, Directeur musical : Élizé Domergue
Basse : Régis Thérèse
Batterie : José Zébina
Percussions : Daniel Dantin
Guitare : Ralph Lavital
Chœurs : Loïsa Paulin, Marie-Céline Chroné
Photos : Guillaume Désir

La chanteuse Kélia Paulin est une valeur montante : Cette dernière a grandi entre un père professeur de chant et une mère choriste. Ingénieure de formation, elle retrouve le micro lors du confinement en 2021, pour des reprises de standards de la musique antillaise et caribéenne postés sur les réseaux sociaux. La musique ne la lâche plus et elle intègre le label Musiciens du Métro, de la RATP. Elle s’accompagne au piano, captive les passants et exalte le répertoire antillais.

Son concept Creole Cover met la langue créole en avant en la chantant, l’écrivant, la traduisant dans ses vidéos. Elle souhaite l’exporter au-delà des frontières et développer des liens intergénérationnels à travers la modernisation des arrangements. De retour au pays, elle creuse ce sillon, compose… Tony Chasseur l’invite et elle fait un passage remarqué au Martinique Jazz en 2023.

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« Jeanne Dielman », un chef-d’œuvre de l’ennui et de la répétition

Mercredi 27 novembre à 20h55 sur Arte

— Par Hélène Lemoine —

Sorti en 1975, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles est un film majeur de la réalisatrice belge Chantal Akerman, qui s’impose rapidement comme l’un des chefs-d’œuvre incontournables du cinéma contemporain. Salué comme l’un des films les plus influents de tous les temps, il est régulièrement classé parmi les plus grandes œuvres cinématographiques de l’histoire du septième art. Son approche audacieuse et radicale de la narration, ses choix formels novateurs et sa lenteur quasi insupportable font de ce film une expérience unique, qui interroge profondément sur la condition humaine, l’aliénation et la place des femmes dans la société moderne.

Un cinéma de la répétition

Le film se centre sur la vie de Jeanne Dielman, une veuve bruxelloise dans la cinquantaine, qui vit seule avec son fils Sylvain dans un appartement bourgeois. Jeanne mène une existence apparemment banale et sans histoire : elle accomplit des tâches ménagères quotidiennes – faire le ménage, cuisiner, faire la vaisselle, s’occuper de son fils –, mais elle pratique également la prostitution à domicile pour subvenir aux besoins de sa famille.

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« Julie se tait » : projection spéciale le 26 novembre au cinéma Madiana

— Par M’A —

Dans le cadre de la campagne internationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes, qui a débuté le 25 novembre, les clubs Soroptimist de l’île se sont associés au cinéma Madiana pour offrir une projection spéciale du film Julie se tait de Leonardo Van Dijl, le mardi 26 novembre à 18h, salle 5 de Madiana. Cette projection s’inscrit dans un effort collectif pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, en particulier dans des milieux parfois insoupçonnés, comme celui du sport.

Le film Julie se tait raconte l’histoire d’une jeune joueuse de tennis, Julie, au sein d’un prestigieux club d’élite. Alors que son entraîneur est suspendu après une enquête liée au suicide d’une autre joueuse, Julie, pourtant au cœur de l’affaire, choisit de rester silencieuse, refusant de témoigner sur ce qui pourrait avoir lieu dans l’ombre. Son mutisme, lourd de sens, interroge : protège-t-elle son entraîneur ou se protège-t-elle elle-même d’une vérité trop difficile à affronter ? À travers ce personnage complexe, le film explore l’emprise et les mécanismes de silence dans des situations de violences.

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L’éphéméride du 26 novembre

Le Gwo Ka est inscrit au Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité le 26 novembre 2014

Le gwoka (ou gwo ka) est un genre musical de la Guadeloupe. Il est principalement joué avec des tambours appelés « ka », famille d’instruments de percussion. Les autres instruments sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu’on frappe sur l’arrière d’un tambour ou sur un morceau de bambou)1, qui lui, ne fait pas partie du gwoka guadeloupéen mais du bèlè martiniquais. Le gwoka authentique, pratiqué en Guadeloupe, est joué sans les baguettes de bois pour frapper à l’arrière du tambour ou du bambou .

Les différentes tailles des tambours établissent la base. Le plus grand : le boula joue le rythme central et le plus petit : le marqueur (ou makè) marque la mélodie et interagit avec les danseurs, le chanteur et les chœurs; ces derniers sont repris généralement par les spectateurs lors de prestations en public.

Les chants du gwoka sont généralement gutturaux, nasaux et rugueux, bien qu’ils puissent également être lumineux et lisses.

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« L’affaire Dussaert » : une réflexion déconcertante sur l’art contemporain et ses dérives

Jeudi 28, Vendredi 29 Samedi 30 novembre à 19h30 au T.A.C.

Le théâtre a toujours été un lieu où la réalité se mêle à l’imaginaire, où les illusions prennent forme pour interroger notre compréhension du monde. Mais quand ces illusions se transforment en contre-vérités, que reste-t-il de notre capacité à penser ? Cette question, fondamentale pour l’art et le théâtre, est soulevée par Jacques Mougenot dans L’affaire Dussaert, une conférence théâtrale qui plonge le public dans les profondeurs d’un scandale artistique où le vide devient une œuvre.

À travers cette performance, Mougenot nous entraîne dans l’histoire d’un peintre français, Philippe Dussaert, dont l’œuvre a fait basculer le monde de l’art contemporain. Dussaert, ce créateur du « vacuisme », un mouvement artistique aussi énigmatique que son nom, a choisi de repousser les frontières de l’art traditionnel en sculptant le vide, en peignant l’absence. Un geste radical, qui a secoué les certitudes du marché de l’art et des institutions culturelles, au point de menacer les fondements mêmes du système artistique.

En nous présentant l’affaire Dussaert, Mougenot s’attaque à la vacuité du discours sur l’art contemporain.

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Titak Jazz

Du 26 au 30 novembre à Tropiques-Atrium

Titak Jazz est le temps fort Jazz de cette fin d’année.
Au programme : Concerts, Cinéma et Gastronomie à travers une programmation qui met en lumière les talents martiniquais, de manière intergénérationnelle et dans la pluralité des écritures musicales.
Titak Jazz est un condensé de Jazz à vivre du 26 au 30 novembre (avec un Before, le 20 novembre) !

Ciné Jazz
Tarif F 7€ 5€ 3€
Before Titak Jazz

Mardi 26 novembre à 19h
Saravah
Salle Frantz Fanon
10 juillet 2024 en salle | 1h 00min | Documentaire
De Pierre Barouh
Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell
Synopsis
Tout public
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
C’est beau, édifiant, tonique.

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« Il était une fois Michel Legrand » : un voyage musical intime et universel

Jeudi 28 novembre à 19h | Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
Le film « Il était une fois Michel Legrand » plonge au cœur de l’univers du célèbre compositeur, entre portraits biographiques et moments inédits capturés durant les deux dernières années de sa vie. Derrière la caméra, un réalisateur dont la vie elle-même semble étrangement liée à celle de Michel Legrand. Cette œuvre n’est pas qu’un simple hommage, mais une exploration intime de l’homme et de l’artiste.

Une fascination née dans l’enfance
Le réalisateur raconte que son histoire avec Michel Legrand commence bien avant leur rencontre. Dès son enfance, la musique du compositeur s’immisce dans sa vie : de la bande originale de L’Affaire Thomas Crown que ses parents écoutaient à Il était une fois l’espace, une série animée qu’il adorait. Plus tard, la découverte de Yentl le bouleverse définitivement, le marquant comme l’un des chefs-d’œuvre de la musique de film.

Des années après, il tente d’approcher le compositeur, mais c’est seulement en 2017, à Cannes, que leur rencontre se concrétise. À partir de là, débute une collaboration singulière, parfois difficile, mais riche d’échanges et de créations.

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« Saravah », un docu de Pierre Barouh

Mardi 26 novembre à 19h Salle Frantz Fanon Tropiques-Atrium
De Pierre Barouh
Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell | 10 juillet 2024 en salle | 1h 00min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
C’est beau, édifiant, tonique.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Tourné à l’arrache en trois jours pour profiter de la brève disponibilité d’une micro-équipe française à Rio, et jusqu’ici montré, sans être exploité en salles, dans une version approximativement synchronisée et non sous-titrée, le documentaire aujourd’hui ressuscité est un témoignage intime et irremplaçable sur l’effervescence musicale du Brésil de 1969.

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« La théorie du boxeur », un film de Nathanaël Coste

Mercredi 27 novembre à partir de 18h au Teyat Otonom Mawon (TOM) FdF

Année de sortie : 2023
Pays : France
Production : Kamea Meah
Durée : 97 minutes
Langue(s) du film : Français

Synopsis :
Les excès du climat frappent de plus en plus durement le monde agricole. En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme. Nathanaël Coste, géographe de formation, enquête chez des agriculteurs bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé. Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.

Alors que la moitié des fermes va changer de main d’ici dix ans, le film questionne agriculteurs et chercheurs sans a priori pour repenser notre façon de produire et construire la résilience alimentaire d’un territoire.

L’avis du comité de sélection du Festival ALIMENTERRE

Ce documentaire traite de façon complète et qualitative les enjeux du dérèglement climatiques et ses conséquences. De nombreuses thématiques d’actualité sont soulevées. Des interviews de divers spécialistes exposent des points de vus variés et nuancés sur les solutions possibles.

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L’éphéméride du 22 novembre

Le Boléro de Maurice Ravel est créé à l’Opéra de Paris le 22 novembre 1928

« Je n’ai écrit qu’un seul chef d’œuvre dans ma vie, et il n’y a pas de musique dedans » ironisait Ravel à propos de son Bolero.

Le Boléro de Maurice Ravel est une musique de ballet pour orchestre en ut majeur composée en 1928 et créée le 22 novembre de la même année à l’Opéra Garnier par sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein. Mouvement de danse au rythme et au tempo invariables, à la mélodie uniforme et répétitive, le Boléro de Ravel tire ses seuls éléments de variation des effets d’orchestration, d’un lent crescendo et, in extremis, d’une courte modulation en mi majeur.

Cette œuvre singulière, que Ravel disait considérer comme une simple étude d’orchestration, a connu en quelques mois un succès planétaire qui en a fait son œuvre la plus célèbre et, de nos jours encore, une des pages de musique savante les plus jouées dans le monde. Mais l’immense popularité du Boléro tend à masquer l’ampleur de son originalité et les véritables desseins de son auteur.

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« Les Voix Lyriques de la Sainte-Cécile » : le programme 2024

L’événement « Les Voix Lyriques de la Sainte-Cécile » célèbre cette année son 10e anniversaire, marquant une décennie d’engagement pour démocratiser la musique classique et le chant lyrique.

Depuis sa création, cet événement incontournable a offert à plus de 15 chanteurs, ainsi qu’à 6 chorales et ensembles vocaux, l’opportunité de se produire sur scène lors de concerts exceptionnels. En dix ans, « Les Voix Lyriques de la Sainte-Cécile » ont joué un rôle crucial dans la vulgarisation du chant lyrique, en rapprochant ce genre musical exigeant du grand public. L’événement a su marier l’émotion et la puissance de la musique classique avec des moments de découverte et de sensibilisation à l’art lyrique.

Cette initiative a permis aux spectateurs de découvrir la richesse de la musique classique, tout en mettant en lumière la diversité des voix caribéennes. Les artistes, tant locaux qu’internationaux, ont captivé les audiences par leur virtuosité et leur expressivité, offrant à chaque performance une expérience inoubliable. « Les Voix Lyriques de la Sainte-Cécile » se sont également imposées comme une plateforme privilégiée pour favoriser les échanges artistiques, encourager les collaborations et soutenir l’émergence de nouveaux talents.

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Disparition de Paulo Albin, une légende de la musique antillaise

Jean-Paul Albin, plus connu sous le nom de Paulo Albin, est décédé ce mardi 19 novembre 2024 à l’âge de 78 ans, au CHU de la Martinique. Chanteur emblématique du groupe La Perfecta, il laisse derrière lui une trace indélébile dans le paysage musical antillais. Avec son timbre unique, il s’est imposé comme l’une des voix les plus marquantes de la Caraïbe, capable de s’illustrer dans une multitude de styles, du kadans au zouk, en passant par la salsa et la biguine.

Né à la fin des années 1940, il rejoint La Perfecta au début des années 1970, peu après sa formation. Ce groupe, qui a marqué une époque, a fait découvrir au public son talent vocal inimitable. Avec des titres comme « La Divinité », « Vagabond » ou « Reste avec moi », Paulo Albin a su conquérir plusieurs générations d’auditeurs, aussi bien en Martinique qu’en Guadeloupe, en Guyane et au-delà.

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Les trésors du film de Jazz – La collection Jo Milgram

Mercredi 20 novembre – 18h30 | Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
1h10 – Suivi d’échanges
Ciné Club – Before Ti Tak Jazz
Synopsis :
Jo Milgram a découvert le jazz adolescent, « ébouillanté » par la voix d’Armstrong surgissant d’un phonographe aux Puces, avant de devenir l’ami de Django et de tous les musiciens de Saint Germain des Près. Grand amoureux de cette musique, il commence en 1970 à collectionner les films de jazz et, en trente ans, il constitue une des plus belles collections, unique au monde, de soixante heures d’images. A l’occasion de cette séance ciné club exceptionnelle, nous découvrirons une sélection où se côtoieront Louis Armstrong Duke Ellington, Fats Waller, Dizzy Gillespie … En présence de Josette Milgram.
En collaboration avec le Centre National de la Danse

Les trésors du film de jazz – La collection Jo Milgram

La passion pour le jazz et la danse s’incarne dans l’exceptionnelle collection de films de Jo Milgram, l’une des plus importantes au monde, dédiée à la magie des images et des rythmes qui ont façonné la culture afro-américaine du XXe siècle.

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Sur le chemin des glaces, Werner Herzog revisité par Bruno Geslin

— Par Janine Bailly—

Où Bruno Geslin inscrit ses pas dans ceux de Werner Herzog tout en nous invitant sur ses propres traces 

Pour notre plus grand plaisir, le Festival d’automne du TNB investit différents lieux de la périphérie rennaise et nous conduit hors les murs. Au théâtre de L’Aire Libre, à Saint-Jacques-de-la-Lande, on a pu voir au cours de cette première semaine un spectacle qui tient de la performance, de l’oratorio, du poème halluciné, ou encore de la recherche expérimentale unissant, en un heureux mariage texte, musique, chant et film.

Sur le chemin des glaces est la mise en espace du carnet de route que tint le cinéaste Werner Herzog lorsqu’il couvrit, du 23 novembre au 14 décembre 1974, seul et à pied, les 800 kilomètres séparant Munich de Paris, muni d’un sac à dos, d’une cape de pluie, d’une boussole, d’un carnet et de petites pinces chirurgicales permettant d’ouvrir n’importe quelle serrure. Un chemin quasi mystique puisque celui qui l’emprunta pensait, par la seule magie de son sacrifice, conjurer la mort, garder en vie sa grande amie et mentor Lotte Eisner, critique et historienne allemande, emblématique du cinéma européen du XXe siècle, et dont les jours étaient alors en danger.

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Au TNB, Léviathan, de Guillaume Poix et Lorraine de Sagazan

— par Janine Bailly —

Le théâtre, pour dire le juste et l’injuste, quand l’institution judiciaire « hérite plus qu’elle ne se construit ».

Si le genre film de procès perdure dans la création cinématographique, la justice telle qu’elle est rendue, ou telle qu’on aimerait la voir rendue dans nos sociétés, est plus rarement choisie comme objet de théâtre. Fort heureusement, Arthur Nauziciel, directeur du TNB, a inscrit au programme de son Festival d’automne la pièce Léviathan, écrite par Guillaume Poix, mise en scène par une Lorraine de Sagazan que l’on sent profondément investie dans son propos, qui nous délivre un spectacle subtil, efficace, empreint d’une grande humanité, et riche de trouvailles scénographiques et dramaturgiques, jamais gratuites ni didactiques. 

Le Léviathan est monstre marin de la Bible dans le livre de Job, mais figure de l’État pour Thomas Hobbes, d’un État dont la responsabilité première serait d’assurer la paix et la sécurité des citoyens — ce qui conduit à se poser la question des lois, du système de justice et, dans le cas de la justice répressive et punitive, des châtiments et peines infligées.

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« Coconut Head Generation », un docu d’ Alain Kassanda

23 octobre 2024 en salle | 1h 29min | Documentaire
Synopsis
Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Romain Lefebvre
Coconut Head Generation donne à voir comme rarement quelle peut être la fonction du cinéma : non pas une évasion de la réalité, mais le moyen d’en élaborer une compréhension commune et émancipatrice par des va-et-vient entre les images, les paroles et la société.

Le Monde par Cl. F.
Ce documentaire possède l’élégance de plans silencieux, respirations ou signaux d’alertes adressés au spectateur.

Libération par Didier Péron
L’effet que produit le film tient sans doute à la violente disjonction entre le brio et l’intensité des intervenants et le sentiment de délaissement ou de décadence de la structure qui est censé les porter.

Télérama par Cécile Marchand Ménard

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