Catégorie : Musiques

Polobi & the Gwo Ka Masters

Gwada les 23 & 24 juillet

avec Moïse Polobi, Klod Kiavué, Christian Laviso, Eric Danquin + Nadjib Ben Bella

Résidence de création au Moule: Juillet 2022

EN CONCERT: SAMEDI 23 JUILLET, Salle Robert Loyson, LE MOULE, 20h / 10€

DIMANCHE 24 JUILLET, Palais des Sports Laura Flessel, PETIT-BOURG, 19h / Gratuit

ÉCOUTEZ: https://s.disco.ac/clpredyhmzth

En septembre 2020, au cours de la première accalmie d’un confinement planétaire, Polobi chante chez un de ses voisins qui a organisé un coup de tambour auquel sont conviés quelques amis et complices. Ce soir là, Moïse Polobi livre son répertoire de chroniques mystiques du quotidien d’un homme simple, profondément ancré dans son environnement, comme autant d’hymnes à son quartier de Grande Savane, au Petit Bourg à quelques tours de roues de sa mobylette, mais surtout aux bois de Tanbou et Duquerry tout proche qui dominent ce petit monde, à la rivière Moustique, à celle de La Lézarde où il va tendre ses nasses de bambou pour taquiner le ouassou.

Prenant à partie ses pairs, invoquant les ancêtres, s’adressant au monde dans une langue créole qui n’appartient qu’à lui, son chant grave, tissé d’onomatopées et d’improvisations vocales, l’entraîne irrésistiblement vers la transe.

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Le virtuose de la kora, Ali Boulo Santo Cissoko, en Martinique du 18 au 30 juin!

Ali Boulo Santo Cissoko, de son vrai nom Dieourou Cissoko, est un musicien sénégalais virtuose de la kora, né griot.

Initié dès son plus jeune âge à l’art de la kora traditionnelle, dans les années 1990, il est le premier à introduire une pédale d’effet sur la kora wah-wah (puis delay, flanger) pour entraîner son instrument vers un univers musical contemporain.

Il développe l’Afrobeat mandingue : kora, basse, batterie, guitare, mixant tradition et des touches rock et ragga.

Biographie
Dieourou Cissoko alias Ali Boulo Santo né à Thiès en 1974, a vécu à Dakar. Il est héritier d’une grande lignée de griots mandingues joueurs de kora. Petit fils de Soundioulou Cissokho le « Roi de la Kora ». L’aïeul avait pressenti le talent de son petit-fils qui semblait son héritier favori mais c’était sans compter sur le caractère rebelle du jeune homme qui prend le pseudonyme d’Ali Boulo Santo laissant à ses frères et cousins le soin de conserver le nom Sissoko et donc de s’inscrire dans un héritage traditionnel prestigieux. Lui se démarque en trouvant sa propre voie.

En 1986 alors âgé de 13 ans, il participe, programmé comme ses célèbres aînés Youssou Ndour, Johnny Clegg et Mory Kanté, au 1er Festival contre l’apartheid, en soutien à Nelson Mandela, sur l’île de Gorée.

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Clavier d’un retour au pays natal. Acte 2.

Du 16 au 18 juin 2022 à Tropiques-Atrium

En décembre 2020, pour pallier l’absence du Martinique Jazz Festival, à cause des contraintes organisationnelles liées à la pandémie, Tropiques Atrium a initié ce rendez-vous autour du piano jazz créole. Une manifestation qui a connu une adhésion du public et proposé des concerts de grande qualité, avec en point d’orgue le grand retour de Chyko Jéhelmann après 10 ans de silence.
Clavier d’un retour au pays natal – Acte 2 sera la déclinaison du piano jazz par des musiciens martiniquais de la diaspora, dans leur diversité d’expressions.
Un rendez-vous intergénérationnel qui fera résonner le piano en solo, trio,quartet ou quintet. Il s’ouvre à la Guadeloupe en accueillant la benjamine Clélya Abraham. Issue d’une famille de musiciens, à moins de 30 ans elle est en pleine ascension et présentera son premier album.
Les notes de Mario Canonge ou Grégory Privat sublimeront le piano solo, nouvelle étape pour Grégory Privat avec son album Yonn qui reçoit un bel accueil.
Nous retrouverons Gilles Rosine, de retour au pays, ainsi que Frédéric Lamour, talentueux pianiste qui durant 30 ans a travaillé à New-York aux côtés d’artistes majeurs.

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Baudelaire jazz !

Avec Patrick Chamoiseau (texte et voix), Raphaël Imbert (saxophones, clarinettes, voix), Yasmina Ho-You-Fat (voix), Pierre-François Blanchard (piano), Celia Kameni (chant), Sonny Troupé (percussions, tambour ka), Nadir, (slam et danse), Solann (chant), Mbaé Tahamida Soly, (slam, poésie)

Patrick Chamoiseau et le saxophoniste Raphaël Imbert ont en commun le goût de la poésie et du jazz. C’est à l’occasion d’une résidence au musée d’Orsay à Paris, que l’auteur martiniquais, l’un des écrivains majeurs du monde contemporain, s’est plongé dans l’œuvre de Baudelaire dont il est certain que la liberté a nourri celle de Césaire, Glissant ou Fanon. La liaison entre la structure rythmique des mots du poète du XIXe siècle et celle du jazz a jailli comme une évidence pour ces deux grands artistes qui n’aiment rien tant qu’aller puiser aux racines d’une œuvre pour mieux
en faire surgir la modernité (on se souvient du merveilleux album Bach Coltrane de Raphaël Imbert).

Accompagnés par plusieurs artistes, évoluant dans des univers musicaux différents (jazz, rap…) , Patrick Chamoiseau et Raphaël Imbert convoquent, deux cents ans après sa naissance, un Baudelaire inattendu qui, à l’instar du blues, fait surgir la beauté du mal.

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Flavia Coelho en concert

Vendredi 3 et samedi 4 juin, à 20 heures, au restaurant La Terrasse, Fort-de-France

Flavia Coelho est une chanteuse brésilienne née le 26 juillet 1980 à Rio de Janeiro.

Installée en France depuis 2006, elle remporte le tremplin musical Génération Réservoir et est signée par le label indépendant Discograph. Son premier album, Bossa Muffin, sort en 2011.

La chanteuse, dont les parents sont originaires de la région du Nordeste, naît à Rio de Janeiro. Durant deux ans, la famille réside sur l’île de São Luís, dans l’État de Maranhão. Sa mère est maquilleuse-coiffeuse dans les cabarets.

Engagée par un groupe de variétés, Flavia Coelho monte sur scène dès l’âge de 14 ans. En 2002, elle se produit en Europe au sein d’une troupe de carnaval. Elle revient s’installer à Paris en 2006. Elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika4. Ils commencent à composer et enregistrent un album grâce au producteur Victor Vagh. Le disque n’intéresse pas les maisons de disques, mais la chanteuse continue de se produire sur scène.

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Procès des rappeurs à La Havane : « Le régime cubain est impitoyable avec les Noirs »

— Par Axel Gyldén —

Les auteurs du titre « Patria y Vida », récompensé aux Grammy Awards, sont jugés lundi et mardi à La Havane. Ils risquent dix ans de prison ! Leur crime ? Ils s’expriment en chanson.

En novembre dernier à Las Vegas, le rappeur Maykel Osorbo et l’artiste-performeur Luis Manuel Otero Alcantara reçoivent deux Latin Grammy Awards pour leur morceau Patria y Vida sacré « meilleure chanson de l’année ». Pendant ce temps-là à Cuba, où ces deux Afro-Cubains sont emprisonnés depuis un an, le gouvernement leur réserve un tout autre genre de… « récompense ». Jugés à partir de lundi 30 mai et jusqu’au lendemain pour diffamation contre l’Etat, ils risquent jusqu’à… dix ans de goulag tropical. Comme tous les procès politiques à sur l’île communiste, la procédure n’aura rien d’équitable. 

Le crime de « Maykel » et de « Luis Manuel » ? Avoir composé une chanson qui détourne le slogan révolutionnaire Patria o Muerte (la patrie ou la mort) pour parler d’un avenir meilleur. Plus grave: leur hymne à la liberté est vite devenu un hit.

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Fragments – Être composite — La drive sensorielle

26 & 27 mai 2022 17 sur les berges de la Lézarde au Gros Morne

Restitution de résidence artistique

Le spectacle vivant au service de notre mémoire

Les 26 & 27 mai 2022 à 17h

Ouvert au public

Sur les berges de la rivière Lézarde au Gros-Morne

Maison pour tous de Rivière Lézarde

Une femme et un homme, deux danseurs/performeurs Rita Ravier et Dominique Linise, à un endroit où le langage des corps est essentiel. Les itinéraires sont parallèles, elle et lui et se croisent sans se voir pour au final se retrouver dans une histoire commune, celle d’un peuple, celle de chacun d’entre nous, une histoire derrière l’Histoire.

L’esthétique du morcellement et de la reconstitution sera prédominante, avec la volonté de de mettre en valeur les lieux. La nature est omniprésente.

Cette expérience artistique se déroulera à l’issue de la résidence de création porté par SeizeMètresCarrés depuis Janvier 2022 au Gros-Morne.

Une expérience sensorielle sera proposée au public durant deux représentations.

En plein air, ils seront invités à suivre et découvrir ce travail de création pensé par l’artiste Laura De Souza porté par la danse, les arts visuels et la musique.

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Égypte: le zar, quand l’exorcisme se met en scène

Le Caire – Une salle de spectacle, des musiciens, un public… Un concert ordinaire? Non, car sur cette scène du Caire, les esprits côtoient l’audience et sous les lumières tamisées, Oum Sameh chante pour guérir les malades de leurs démons.

Le zar, arrivé il y a plusieurs siècles d’Ethiopie et du Soudan, s’est répandu dans toute l’Afrique du Nord. Les noms et les instruments varient mais le but est le même: exorciser les victimes des djinns, des esprits malfaisants. 

Traditionnellement, le rituel dure plusieurs jours et nécessite des sacrifices d’animaux. Mais à Makan, dans le centre populaire du Caire, pas de sang versé, les musiciens présentent une version adoucie qui émerveille Egyptiens curieux et touristes avides d’exotisme. 

Envoûté par la voix d’Oum Sameh et captivé par son regard souligné de khôl, le public balance la tête en rythme. 

– Mépris –

« Le zar est un rituel très ancien, rattaché à la guérison, c’est une sorte de traitement médical« , explique à l’AFP Ahmed el-Maghraby, fondateur de Mazaher, dernier groupe selon lui à pratiquer le zar en public.  

En 2000, il inaugure Makan « pour conserver ce patrimoine et archiver la musique populaire égyptienne« , explique l’homme aux cheveux gris. 

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En Bolivie, les débuts d’Alwa, première rappeuse aymara

El Alto (Bolivie) – A 26 ans, Alwa, une jeune Bolivienne, revendique d’être la première rappeuse aymara de son pays, avec l’espoir un jour « de vivre du rap ».

Vêtue de la « pollera« , l’ample jupe traditionnelle bolivienne, et portant le chapeau melon typique sur ses tresses noires, Alwa n’en propose pas moins une « musique rebelle« .  

Celle dont le prénom signifie « aube » en langue aymara fait tout juste ses débuts sur scène et a donné récemment son deuxième concert dans l’atrium de la principale université publique de La Paz. Un premier disque doit sortir mi-2022, explique-t-elle à l’AFP. 

Née à El Alto, ville jouxtant la capitale La Paz, elle est la première Amérindienne à s’adonner à ce genre musical peu connu dans la société aymara, où prédominent les rythmes mélancoliques. 

« Je me fiche que les gens s’enthousiasment pour ma musique / Dis juste à ma mère que la peur ne m’arrêtera pas / Elle ne pourra pas me vaincre / Dis-lui aussi que je vivrai du rap« , dit-elle dans un couplet de sa première chanson. 

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Arno, fin de bazar

Par Lionel Decottignies —

DISPARITION. Le chanteur est mort des suites d’une longue maladie. Iconoclaste et attachant, il a marqué la musique européenne par sa pudeur et son sens de l’absurdeOstende affiche toujours ses larges bancs de sable fin et ses longues digues où aiment se promener les badauds. L’Angleterre en ligne de mire et l’afflux constant de Britanniques valent à la cité flamande le surnom de « ville la plus anglaise de Belgique » Le port qui a fait sa renommée poursuit ses activités. Toutefois, le front de mer est aujourd’hui défiguré par les gratte-ciel et les immeubles dits de standing pour contenter le tourisme de masse. Autrefois, quand les plus grands allaient au Casino admirer les vedettes, l’enfant facétieux pouvait jouer en périphérie à se cacher dans les dunes. À L’âge des premiers calembours viendra celui des premiers flirts puis encore la découverte des premiers excès. De cette période d’avant les promoteurs, Arno a gardé toute sa vie durant la malice et les douces provocations de ce temps révolu.

Le prénom d’un fleuve, il deviendra torrent

Arnold Charles Ernest Hintjens dit Arno naît le 21 mai 1949.

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Caraip’-hop : 9ème édition

23 et 24 Avril 2022 au Carbet

Le plus grand festival hip-hop de la Caraïbe revient les 23 et 24 Avril 2022.

Une programmation exceptionnelle et éclectique, avec 60 artistes venus des quatre coins du monde : Japon, Corée, Kazakhstan, Russie, Togo, Cameroun, Sénégal, Zimbabwé, Danemark, Angleterre, Maroc, Portugal, Hollande, La Réunion, Suisse, France, Brésil, Uruguay, République Dominicaine, Guadeloupe, Martinique…

Au programme : 

BATTLE INTERNATIONAL : 2 vs 2

– Corée du Sud (Jinjo Crew – Véro & Comet)

– Maroc (El Mouahidine – LilZoo & Cri6)

– Japon (Body Carnival – Kazuki Rock & Toa)

– Russie (Style Power – Bumblebee & Nord Diamond)

– Kazakhstan (Simple System – Killa-Kolya & Fishskeee)

– Angleterre / Danemark (StankFace – Sunni & Zoopreme)

– Togo (No Limit – D.Fo & Matie)

– Cameroun (Sniper Crew – Bohika & Benito)

– La Réunion (Mighty / Force of Nature – Erwan & Flitpto)

– Guadeloupe / France (Surprise Effect – Wallee &Ness)

– Martinique / Zimbabwé (MD Crew – Kiky & Kidtribe)

– Martinique / France (Keep it Real – Taureb & Pépito)

– France (Melting Force – Damani & b.girl

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Mort de Miguel Angel Estrella, pianiste et humaniste

— Par Emmanuelle Giuliani,

Admiré par ses pairs pour la délicatesse de son jeu inspiré, le musicien argentin connut la prison et la torture, expérience qu’il mit au service des autres.

Si le décès de Miguel Angel Estrella touche les mélomanes mais aussi bien au-delà, c’est qu’en lui le musicien et l’humaniste ne faisaient qu’un, au service d’une conception noble, courageuse et généreuse de l’art. D’une épreuve terrible – l’exil, la prison, la torture –, le pianiste argentin avait fait une force, pour lui sans doute mais, avant tout, pour autrui.

Né le 4 juillet 1940 à Tucuman dans le nord de l’Argentine, il était fils d’un poète d’origine libanaise dont les parents avaient émigré en Bolivie et d’une institutrice argentine aux origines amérindiennes. Dès sa prime adolescence, il découvre le piano et, aussi doué que fasciné, entre au Conservatoire à Buenos Aires lorsqu’il a 18 ans. Il obtient une bourse d’étude qui lui permet de se perfectionner à Londres et à Paris. Là, il rencontre et suit l’enseignement de la pianiste Marguerite Long, mais surtout de la grande pédagogue Nadia Boulanger qui salue en lui un « musicien né » à la « puissance contenue ».

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Résonances Classiques

Du 1er au 15 Avril Salle Frantz Fanon & Salle mobile au Saint-Esprit

Salle Frantz Fanon à 19h :

Vendredi 8 avril : Atahualpa Ferly & Valéry Scholastique (Guitare)
Samedi 9 avril :  Loïc Lafontaine et Yolanda Suarez (Piano)

Tropiques Atrium propose un focus sur la musique classique avec 5 soirées dont une à la Salle mobile au Saint-Esprit.
Ce rendez-vous mettra en lumière des artistes de Martinique (Anne-Estelle Médouze, Loïc Lafontaine, Valéry Scholastique), Guadeloupe (Atahualpa Ferly) et Cuba (Yolanda Suarez) qui mènent une carrière internationale comme instrumentiste et enseignant.
Le Paris Urban Quartet, composé de solistes de l’Orchestre national d’Ile-de-France, démystifie la vision élitiste de la musique classique, en jouant et menant des actions de sensibilisation dans toute cette région.
Un travail mené ici aussi par le groupe QCM (Quatuor Classique Martinique) qui se produit dans des établissements scolaires ou de santé, voire des restaurants !
Cette dimension de transmission et de vulgarisation de ce genre musical se traduira par des concerts pour les scolaires et notre décentralisation dans notre salle mobile au Saint-Esprit.
Et de rappeler que la Martinique a offert au monde de grands talents de la musique classique tels que : Frédéric Lodéon, Georges Rabol, Christiane Eda-Pierre, Fabrice Di Falco…

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Le jazzman Jon Batiste et la révélation Olivia Rodrigo primés aux Grammy Awards 2022

Les deux artistes ont confirmé leur statut de favoris lors de la 64e édition des Grammy Awards, déplacée de Los Angeles à Las Vegas pour cause de pandémie.

L’éclectique jazzman Jon Batiste et la jeune sensation pop Olivia Rodrigo ont confirmé dimanche 3 avril leur statut de favoris lors de la 64e édition des Grammy Awards, équivalent des Oscars pour la musique américaine. La cérémonie, déplacée de Los Angeles à Las Vegas pour cause de pandémie, s’est ouverte en début de soirée avec une performance toute en énergie du groupe Silk Sonic.

Fine moustache pour Bruno Mars, déconcertante perruque au bol rappelant Mireille Mathieu pour Anderson .Paak, les deux hommes au cœur de ce projet rétro sont revenus sur scène un peu plus tard pour recevoir le prix convoité de la « chanson de l’année ». Le Grammy décerné au titre « Leave the Door Open » était leur troisième de la journée après deux victoires dans la catégorie R & B.

Ils ont coiffé sur le poteau Olivia Rodrigo, privée ainsi de sa chance de rééditer l’exploit de Billie Eilish, enfant chérie des Grammy Awards qui avait raflé en 2020 les prix dans les quatre catégories majeures.

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L’amapiano, des townships d’Afrique du Sud au succès planétaire

Johannesburg – De la star de foot Paul Pogba à la chanteuse Janet Jackson ou la légende de la NBA Shaquille O’Neal, ils ont tous succombé au son de l’amapiano, musique électro dérivée de la house, née dans les townships d’Afrique du Sud.

Un titre connu dans le monde entier et qui fait danser entre autres le joueur français de Manchester United dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, a été vu dix milliards de fois rien que sur TikTok. « Ameno« , chanson française new-age réinterprétée par le rappeur nigérian Goya Menor avec ses paroles virales « You want to bamba« , puis remixée par un producteur ghanéen aux États-Unis, reprend des sons entendus depuis déjà une décennie dans les clubs sud-africains.  

« Les pianos » en zoulou, est un genre reconnaissable entre mille, un beat au ralenti, de longues intros avec des nappes synthétiques et une basse qui reste coincée dans la tête. En Afrique du Sud, ce rythme est partout, échappant des voitures, dans la rue, les magasins, et a envahi les ondes. 

Le son des tambours en bois traditionnels est la base du style: « C’est vraiment toute l’âme de la musique amapiano, une basse qui pompe et qui frappe« , explique à l’AFP Yuvir Pillay, chargé des contenus musicaux pour TikTok en Afrique, plus connu sous son pseudo de DJ, Sketchy Bongo. 

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Pour la chanteuse brésilienne Anitta le succès résulte d’un « travail de fourmi »

Rio de Janeiro – Anitta, première chanteuse brésilienne à se hisser au top du hit parade de Spotify, a confié à l’AFP que le succès de son reggaeton sensuel « Envolver » était le fruit d’un « travail de fourmi » pour lancer sa carrière internationale.

Ce titre chanté en espagnol a explosé grâce à son clip à forte charge sexuelle, où on la voit se déhancher avec un partenaire, souvent en position allongée.

Une chorégraphie imitée à foison sur Tik Tok, avec 1,4 million de vidéos, publiées par des célébrités, mais aussi de jeunes enfants ou des personnes âgées, dans des cadres parfois insolites, sous l’eau ou en pleine rue. 

« Envolver« , qui a également atteint la cinquième position du classement mondial de Billboard, avait dépassé les 100 millions d’écoutes sur Spotify mercredi. 

« Notre culture attire de plus en plus l’attention. Les femmes latino-américaines sont aussi capables d’atteindre des sommets« , a déclaré à l’AFP la pop star de 29 ans dans un entretien par courriel, entre deux répétitions pour le festival de Coachella, en Californie, où elle se produira en avril. 

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Xavier Belin Tribute to Jacky Bernard

Dimanche 27 Mars – 17h00 Salle Aimé Césaire

Piano : Xavier Belin
Vibraphone, marimba : Alexis Valet
Basse : Elvin Bironien
Batterie : Tilo Bertholo
Et des invités

Ce projet a commencé avant la mort de Jacky Bernard en août dernier. Il a été joué au Baiser Salé à Paris.

Le 28 mars Jacky aurait eu 70 ans…

Ce concert est une forme d’hommage mais aussi un signe de transmission par ce jeune et talentueux pianiste qui est un des rares à interpréter le répertoire de Jacky.

 » Nous avons perdu un grand musicien Martiniquais en la personne de Jacky Bernard. Ce dernier a sûrement influencé grand nombre de pianistes Martiniquais de par son swing et sa créer de belles mélodies. Il m’a notamment influencé  » Xavier Belin

En mémoire de Jacky Bernard

L’histoire musicale d’un pays s’écrit au fil des révolutions ou évolutions, de l’art de la composition, de l’interprétation, des caractéristiques esthétiques, des expressions artistiques ou sociétales et des personnalités ou figures artistiques représentatives des courants et différentes périodes. Un courant artistique se compose de personnalités. Les années 70, en Martinique, représentent un véritable courant artistique dans le domaine des arts visuels, du théâtre, de la danse et de la musique, pour ne citer que ces arts.

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Musique et chansons à l’Atrium : Viktor Lazlo, Mariejosé Alie

— Par Selim Lander —

Il y a longtemps que l’on n’avait pas vu la grande salle de l’Atrium aussi remplie de monde. Peut-être parce que la crainte de la COVID s’éloigne et que les contraintes se relâchent (malgré une recrudescence des cas post-carnaval), sans doute aussi en raison des deux têtes d’affiche de la soirée. Mariejosé Alie a été journaliste de télévision en Martinique avant de continuer sa carrière en France. On l’a beaucoup vue et entendue récemment à la suite de la sortie de son livre Entretiens avec Aimé Césaire. Quant à Viktor Lazlo, elle est une habituée de la Martinique, non seulement du plateau de l’Atrium mais encore des réunions littéraires, puisque elle-même romancière, elle organise ici le festival Ecriture des Amériques et, depuis peu, les Cafés littéraires du Diamant.

Un concert avec deux têtes d’affiche, c’est prendre des risques. Celle qui passe en premier – Mariejosé Alie en l’occurrence – court le risque d’être prise pour un de ces faire-valoir auxquels on ne prête guère attention, étant dans l’attente de LA vedette de la deuxième partie.

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 « Mi Sé Slam », le 19 février au Lamentin

L’Office de la Culture du Lamentin et le service « Comme chez soi » convient pour « Mi Sé Slam », la scène mensuelle ouverte de slam, les amoureux des mots à venir partager avec les slameurs et, en invités d’honneur, EDS (champion du concours de slam 2021) et Jid, une parole libérée sur le thème « Vavalentin », ce samedi 19 février de 17h30 à 19h30 précises dans les jardins de l’Office de la Culture du Lamentin, 26 rue Pierre Zobda Quitman. Venez avec vos textes et vos oreilles. Gratuit. Contacts : 0596 570218 / 0696738391 Port du masque obligatoire.

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Petit rappel :

Un slam, historiquement poésie orale, déclamé dans des espaces de nature diverse (un bar, un restaurant, un théâtre, un club étudiant, etc.), est un événement, une tribune d’expression, par laquelle les personnes sur scène récitent leur poésie dans la forme qu’elles désirent, chaque événement définissant la palette des formes autorisées. Le Slam est un « outil de démocratisation et un art de la performance poétique » explique la Fédération française de Slam Poésie (FFDSP).

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Mort de Betty Davis, pionnière de la soul et du funk, à 77 ans

La chanteuse américaine, seconde épouse de la légende du jazz Miles Davis, est décédée ce mercredi 9 février.

— Par Olivier Nuc et AFP agence —

Une voix sensuelle et grave, un groove qui rappelle étrangement ceux de Jimi Hendrix et de Santana, la chanteuse américaine Betty Davis, pionnière du funk et de la soul, icône inspiratrice pour des générations d’artistes malgré une carrière trop brève, est décédée mercredi 9 février à 77 ans. «C’est avec une grande tristesse que je partage la nouvelle du décès de Betty Davis, influenceuse musicale aux multiples talents et pionnière du rock, chanteuse, auteur-compositeur et figure de la mode», a annoncé une amie de longue date de Betty Davis, Constance Portis, sur le site internet de l’artiste.

» LIRE AUSSI – Betty Davis, sauvageonne du funk

La seconde épouse de la légende du jazz Miles Davis aura été une des figures de la scène musicale new-yorkaise des années 1960. Elle a enregistré la quasi-totalité de son œuvre entre 1964 et 1975, notamment sa chanson Get Ready for Betty. Elle a connu un grand succès, car parmi les premières elle a su inventer un lyrisme érotisant, qui deviendra une référence plus tard pour des stars de la magnitude de Prince et Madonna.

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Tropiques-Atrium célèbre Haïti

— Par Selim Lander —

Ce mois de janvier 2022 a permis d’ouvrir au bénéfice du public martiniquais quelques « Fenêtres sur Haïti », selon le titre choisi pour cet ensemble de manifestations : cinéma, théâtre, musique, expositions. Si Haïti est en très mauvais état (et ce n’est, hélas, pas d’hier, on pourra consulter au premier étage de l’Atrium des panneaux sur lesquels sont rappelées quelques-unes des atrocités commises par François Duvalier), sa créativité est intacte. Ainsi ces diverses manifestations ont-elles fait souffler un peu d’air frais sur une Martinique trop longtemps privée d’événements culturels.

René Depestre, on ne rate pas une vie éternelle, un film d’Arnold Antonin

Ce film tourné en 2016 alors que René Depestre avait exactement 90 ans, le montre dans une forme éblouissante. Disert, drôle, avec la modestie qui sied à qui n’a plus rien à prouver. Le simple récit de sa vie, puisqu’il s’agit de cela dans le film, une sorte de « Depestre par lui-même », parle suffisamment en sa faveur sans qu’il lui soit nécessaire d’en rajouter. Lycéen jugé indocile dans sa ville natale de Jacmel, on l’invite à aller voir ailleurs en lui offrant une bourse pour étudier en France.

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BélO en concert

Dimanche16 janvier à 17h  à Tropiques-Atrium

Né à Croix-des-Bouquets à Port-au-Prince, BélO débute la musique à l1 ans, dans ce quartier rempli de musiciens et de sons.

En 2005, il sort son 1er album, Lakou trankil, avec des musiciens de renom dont Richard Bona, qui remporte en 2006 le prestigieux Prix RFI Découvertes. La voie est tracée et BélO s’exporte avec son style, mélange de world music, rock, reggae, jazz et de rythmes afro-haïtiens, dénommé Ragganga. Ses chansons parlent d’éducation, des droits des femmes, de solidarité, de protection de l’environnement ou la paix en Haïti et dans le monde.

 En 2020 BélO remporte le Grand Prix et le Fandemonium avec le titre Eda au concours international de musique organisé aux Etats-Unis par Unsigned Only devant 7000 candidatures de 109 pays !

BélO, l’artiste au cœur immense – L’Express

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“Haïti mon Amour” : récital de Célimène Daudet

15 janvier à 18h 30 — Tropiques-Atrium

Pianiste franco-haïtienne, elle a été formée aux conservatoires nationaux supérieurs de musique et de danse de Lyon et Paris puis au Banff Centre au Canada. Elle a notamment remporté le Prix International Pro Musicis et a été nommée Artiste Génération Spedidam en France.

Son parcours a été récompensé par la médaille du Sénat. Ses qualités de soliste, son engagement artistique sont reconnus internationalement. Elle a récemment fait ses débuts au Carnegie Hall à New York, au Konzerthaus de Vienne, à la Philharmonie de Paris.

A l’initiative du Haïti Piano Project en 2017, afin de faire venir en Haïti un piano de concert, elle y créée le premier festival international de piano dont elle est la directrice artistique.

Sorti en 2020 et salué par la critique, Haïti mon amour propose un répertoire pianistique inédit de compositeurs haïtiens du 19ème siècle quasi inconnus, mais talentueux comme Ludovic Lamothe, surnommé le Chopin noir.

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MizikLab’

Le 29 Décembre de 17h30 à 19h30 au Grand-Carbet du Parc Culturel Aimé Césaire

Un collectif d’immenses artistes :
Jocelyne BEROARD, Jean-Philippe FANFANT, Maher BEAUROY, Tony CHASSEUR, Thierry VATON, David DONATIEN, Dédé SAINT-PRIX, MALEIKA ! Tricia EVY, Annick DANTIN et bien d’autres surprises partageront la scène avec les lauréats du concours MizikLab : Saadji, Lana, Yahel, Jérémiah, Mathieu et Eduardo !!!

Un concert hors norme !!!! Plus de 20 artistes engagés auprès de nos jeunes talents martiniquais !

Véritable moment d’exception et de partage entre virtuoses !!!
Programme :

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17h30 Pemière partie : Le groupe « AN BA BWA »
Lauréat MizikLab Projets Innovants

18h00 MizikLab La rencontre

19h30 Fin du spectacle
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Tarif :
20€ (+18ans)
15€ (-18ans)
Billets en vente sur Data caraïbes et au SERMAC le 27, 28 et 29 Décembre 2021 Pass sanitaire obligatoire
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Idée originale : Jean-Philippe FANFANT
Direction artistique : Sarita FANFANT – Thomas BOUTANT
Direction musicale : Jean-Philippe FANFANT – Thierry VATON – David DONATIEN
Production : Association Les SIREZ – SERMAC – Ville de Fort-de-France

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Misié Mawyis

(An sonjé ba Marius Cultier)

— Par Daniel M. Berté —

Moun-mò pa mò… Mawyis pa mò
I adan dachin-la ki ka bouyi goudougoudou
I adan légliz-la éti Djab ka mayé dèyè an lapot
I pa finèt kay-li, pa koté Tèwsenvil :
Sa’w fè Mari-yus ? –Mwen la, man ka gadé mas pasé…

I an lari Fòdfrans épi Lavièsalé
Ek an lari Zabim pa koté Lagwadoup
I anlè an mason kolèj Petit Manoir
I adan an lisé pa koté Ladilon
Eti fos mizik-li ka ba manmay balan

I dan zandoli-ya ki alé pran glisad
Anlè an fèy-koko lè’y trapé an gwopwel
Pas mabouya di non lèy té mandé’y mayé
Ga zandoli-ya !… Ga zandoli-ya !!!
Mabouyaaa…. Ma-bou-ya !!!

I a L’impératrice é osi o Blénac
I pa koté La Grange épi La Bananeraie
I dan La Moïna ek adan La Bohème
I dan Lakarayib ek osi Canada
I osi an Lérop ek dan limond antié

I adan konsèwto pou an flè ek zozio
I adan swing Jazz-la ek mizik bòkay-nou
An touché piano-a ek tanmpo tanbou-a
Sapé-prélè-bòdzè épi chapo wòz-li
Ganm anlè misié-a, attansion-pokosion !

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