— Par Roland Sabra —
C’était il y treize mois de cela. Dans la purgerie de Fonds Saint-jacques. Un instant magique plein de lumières et de promesses en fleurs. Mais on ne le sait que trop, jusqu’à n’en rien vouloir savoir, les fruits ne tiennent pas toujours la promesse des fleurs. A moins que ce ne soit cette funeste tendance à chercher son bien dans l’ombre de son plaisir. Qui sait ?
Le concept « D’une rive à l’Autre », mis en œuvre par Eric Ildefonse et encouragé par la DAC de Martinique et qui avait déclenché de réels enthousiasmes tout à fait justifiés lors de sa création, a, dans sa dernière version, un tout petit peu déçu. Sans doute attendait-on beaucoup trop. Oh ! non pas que les performances individuelles des uns et des autres aient été en retrait ou en deçà de leurs capacités, mais tout simplement parce que le résultat de la nouvelle réunion du groupe n’a pas été supérieure à la somme des talents réunis sur scène. Ce qui était présenté à Fonds Saint-Jacques concrétisait un travail de résidence de 15 jours.