Catégorie : Musiques

Le Biguine Jazz Festival au Lamentin avec Sly Johnson

Mercredi 14 août 2019  à partir de 19h au Kinky Mango, Haut de Californie, Le Lamentin

Sly Johnson est un caméléon, auteur – compositeur, chanteur époustouflant et surtout maître du beat box Sly est aussi un DJ reconnu pour des sessions de DJ set hors du commun! Venez découvrir cet artiste aux multiples facettes en avant première dans l’agréable et branché club du Kinky Mongo en Martinique !

Lire aussi : Sly Johnson, la quintessence du chant— Par Fara C. —

Sly Johnson, anciennement Sly the Mic Buddah, de son vrai nom Silvère Johnson, né le 26 juin 1974 à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, est un rappeur, chanteur français, ancien membre du collectif de rap français Saïan Supa Crew1 et Simple Spirit.

Biographie
Sly est né le 26 juin 1974 à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, au sud de Paris. Il est le frère ainé de l’acteur Loup-Denis Elion, qui interprète Cédric dans la série télévisée Scènes de ménages. Sly commence sa carrière musicale en 1997, au sein du collectif Saïan Supa Crew, avec lequel il participe à trois albums en tant que rappeur sous le nom de Sly the Mic Buddah3.

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DJ Arafat, légende ivoirienne du coupé-décalé, est mort dans un accident de la route

Des « hommages et des obsèques » au niveau national sont prévus pour Ange Didier Huon, mort lundi à 33 ans.

DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Houon, parfois appelé Yôrôbô, Commandant Zabra, anciennement Sao Tao le Dictateur et aussi surnommé Le Roi du Coupé-décalé, né le 26 janvier 1986 à Yopougon et mort accidentellement le 12 août 2019 à Abidjan, est un chanteur, compositeur, producteur et arrangeur musical ivoirien.

Il est considéré par beaucoup comme l’un des plus grands chanteurs d’Afrique subsaharienne et un ambassadeur du coupé-décalé, ayant eu sur la culture musicale ivoirienne une influence considérable.

Début
DJ Arafat, en duo avec Debordo Leekunfa, sort un nouvel opus, accompagné d’une nouvelle danse appelée le « Kpangor ». Le concept et les singles qui s’ensuivent deviennent des succès sur le continent africain, du Gabon au Burkina Faso en passant par le Cameroun. Des tubes naissent dans un bref laps de temps : Kpangor, Confirmation Kpangor, Lebede 2, 25 25 Arachide, Bouddha. Ces tubes s’imposent très vite et arrivent en tête des classements congolais. Entre-temps, il sort des freestyles qui rencontrent un tel succès qu’après leurs sorties, toutes les dix minutes en moyenne, un média musical ou un maquis les diffusaient[réf.

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Le Biguine Jazz Festival à Schœlcher

Mardi 13 août 2019 à partir de 20h Arobase (Casino Batelière)

Yusan (Héritage en coréen)
Biguine Jam Session

Pour la seconde fois, la célèbre salle de concert du Casino Batelière recevra le Biguine Jazz Feqtival pour une soirée originale et conviviale! Au programme, concert en exclusivité d’un des groupes les plus prometteurs de la scène parisienne suivi d’une Jam Session déjà incroyable!

L’histoire de ce groupe a un lien très étroit avec le Festival Biguine Jazz. En effet, « Yusan » est tout simplement une transformation du backing Band de Erik Pédurand appelé « The Keeys » qui en 2015, au travers d’un résidence organisée par le Biguine Jazz, à réalisé l’EP « Tribute to Mona ». Forte de ces expériences passées, une partie des musiciens de the Keeys ( Ralph Lavital, Gwen Ladeux, Mathieu Edward,) Décide de créer leur propre musique et de suivre leur propre chemin. Ils intègrent trois autres musiciens à la formation , Kevin Jubert au Clavier, Nkia Asong au Chant, et Romain Cuoq au saxophone ténor.
Le groupe voit officiellement le jour en 2016 à l’occasion d’une résidence inopinée à la Maison des Artistes de Chamonix.

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Très belle soirée d’ouverture du Biguine Jazz Festival : entre tradition et innovation

— Par Roland Sabra —

La salle était pleine à craquer, rarement une soirée d’ouverture du Biguine Jazz Festival a réuni autant de monde. Déjà sur la route, il était possible de se rendre compte de l’affluence : plus d’une heure pour faire le trajet entre Fort-de-France et la Pointe du Bout. Il ne fallait pas avoir raté la navette de 19h !

C’est Chris Combette qui ouvre la soirée après avoir rendu un hommage appuyé au fondateur du Festival, Christian Boutant dont il rappelle le soutien déterminant dans l’attribution du Prix de la Sacem en 1996 pour sa chanson Lè Siel Si Ba qui marquera un tournant important dans sa carrière.

Il est solidement soutenu par une guitare solo ( Eric Bonheur), une basse (Patrick Plénet), une batterie (Eric Valérius) et une percussion (Georges Mac). Très vite le public va constater les limites de l’acoustique de la tente posée dans les jardins de l’hôtel Bakoua. Mais cela, somme toute, a peu d’importance tant l’enthousiasme de Chris Combette et l’énergie déployée sur le podium sont communicatifs. Il prend le public par l’oreille et lui rappelle quelques rêves de l’enfance, une nostalgie de l’âge adulte, des tranches de vie de ces petites gens qui font l’histoire, dans une traversée de rythmes caribéens qui,s’ils puisent leurs racines du coté de l’île de Gorée, se sont nourris des douleurs incommensurables de la déportation mais aussi des joies et des plaisirs d être toujours vivant.

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La mort de Maurice Jallier à l’âge de 90 ans

Le pianiste Maurice Jallier s’est éteint ce vendredi 9 août à son domicile de Fort de France. L’artiste avait 90 ans. Artiste aux multiples talents, il était le plus ancien sociétaire martiniquais de la SACEM.
On a appris ce samedi (10 août 2019) la disparition d’une grande figure de la culture martiniquaise. Maurice Jallier, « Moy » comme l’appelaient ses intimes, s’est éteint à l’âge de 90 ans à son domicile de Fort-de-France.

Maurice Jallier est né le 12 janvier 1929. Son parcours artistique l’emmènera de la création du groupe « Créolita » en 1950 au Carnaval de Paris en 1985. Entre temps de nombreuses aventures musicales et théâtrales l’ont amené sur les scènes des différents Concours de la Chanson Créole, où durant plusieurs années il rafla les premiers prix dont notamment le fameux « A la zazou » en 1952, puis sur les ondes (l’ORTF) et sur les planches avec la pièce « Cancan Case Marsabé » (1960) comme le raconte son ami Jean Trudo.

Ses nombreuses compositions, parmi lesquelles « A lazazou », « Céfilon », « Miprogréa », « Couvèdifé », « Achetélocal », « Tounanaa », « Malgrélaviachè », « Kakocaillepoté » ou encore « Au revoir les amis » resteront parmi les chefs d’œuvre de la musique antillaise.

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Le Biguine Jazz Festival au CDST, le 11 août à partir de 15h

The Ting Bang, Selkies, Max Mona, Mae Defays & Clelya Abraham

The Ting Bang

The Ting Bang inscrit son univers musical dans une lignée ancestrale, là où d’autres voient une opposition entre modernité et tradition. Ce groupe de trois artistes Martiniquais, fait figure d’ovni, tant par sa formation atypique que son positionnement. Ils livrent au monde dans un langage contemporain, ce que la Martinique a à offrir de plus authentique, singulier et profond : Le Bèlè. Tantôt outils de résistance, témoin du réel ou expression libératrice, The Ting Bang marche dans les traces porteuses d’espoir de cet héritage. The Ting Bang est surtout une approche artistique naturelle et audacieuse du Bèlè à travers l’alchimie chirurgicale de ces trois artistes et musiciens talentueux, la chanteuse et envoûtante Maleïka Pennont au chant, le prodigieux tambouyé Johan Lebon et le compositeur, beatmaker et tambouyé Dj Noss! Le Biguine Jazz Festival se réjouit de proposer à son public, ce groupe innovant à découvrir sur la scène du CDST à Saint-Pierre !

Selkies

Né en 2015, Selkies est la rencontre de trois chanteuses musiciennes à la recherche d’un nouveau son vocal.

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Rap. Sly Johnson, la quintessence du chant

— Par Fara C. —

Avec le CD Silvère, le rappeur et chanteur livre le meilleur de son art et de son âme. À découvrir dans les festivals.

Plus de vingt ans d’un parcours d’une richesse artistique et humaine qu’il n’aurait jamais imaginée, quand la mélancolie étreignait le garçonnet qu’il était… Une victoire de la musique, deux disques d’or et un de platine avec le fameux groupe de rap Saïan Supa Crew (dont il était membre), des collaborations de haut rang (avec Camille, Oxmo Puccino, Lucky Peterson, Ayo, China Moses…), deux albums à son nom et un disque en duo avec Erik Truffaz… En 2019, Sly Johnson revient sur le devant de la scène avec son 3e album, qu’il a baptisé de son simple prénom, Silvère. Un CD saisissant par la force, à la fois intense et contenue, qui l’irradie. « Je me suis senti enfin prêt pour me dévoiler auprès de mon public, dont la fidélité m’a toujours touché, nous confie-t-il. Alors que certains businessmen prétendent que le public n’est pas prêt pour telle musique soi-disant trop compliquée pour lui, j’ai eu la preuve, au fil des ans, que le public est bien plus ouvert que la plupart des décideurs de l’industrie musicale.

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Le Biguine Jazz Festival à l’hôtel Bakoua aux Trois-Îlets

Chris Combette, Erik Pédurant & Mario Canonge le 9 août à partir de 20h.

Chris Combette:

Chris Combette, né en 1957 à Cayenne, est un chanteur originaire de la Guyane. Souvent qualifiées de caribéennes, ses compositions sont pétries de toutes les sonorités qui forgent le répertoire créole : biguine, mazurka, zouk, salsa, calypso, reggae ou bossa nova…

Chris Combette passera les six premières années de sa vie au Havre, avant de partir vers Fort-de-France, en Martinique. C’est lors de son adolescence dans les Caraïbes qu’il découvrira sa passion pour la musique.

Au début des années 1970, il fonde, avec son frère Charles et Yvon et Jean-Claude, deux de ses cousins, son premier groupe : Les Agils. Il est à la basse. Les Agils sont surtout inspirés par le Rico Jazz, un orchestre de bal. C’est d’ailleurs dans ce style que Chris Combette commencera sa carrière.

En 1975, il quitte la Martinique pour aller poursuivre à Montpellier, et plus tard à Paris, des études scientifiques. Lors de ce voyage, il écrit sa première chanson, Pas ça.

8 ans plus tard, Chris revient en Martinique pour un an.

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Le Biguine Jazz Festival 2019

Du 9 au 15 août 2019 en Martinique

— Présentation par Christian Boutant, directeur du festival —

L’équipe du Biguine Jazz Festival est une fois de plus très heureuse de proposer une programmation innovante portée par la volonté de vous faire vivre et partager des moments exceptionnels de grandes musiques.

Voir le programme ci-après

Cette 17e édition va donc confirmer les valeurs qui ont fait notre succès sans cesse croissant durant ces dernières années.Biguine Jazz est le premier festival consacré prioritairement à ce qu’il est convenu de découvrir sous les vocables jazz créole ou de jazz afro-caribéen.

Ainsi tout en étant ouvert à la grande famille du jazz international, notre festival constitue une scène, un espace d’un jazz nouveau, enraciné dans des expressions rythmiques et culturelles issues du métissage.

Entre enracinement et universel, les artistes de cette édition 2019, majoritairement issus des espaces créolophones et caribéens, vous proposeront des voyages musicaux exaltants et des performances scéniques époustouflantes.

Venez rencontrer des artistes de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Réunion, de Trinidad, de l’Afrique et des Etats-Unis!Cette 17e edition est encore plus que les autres l’occasion pour tous de provoquer la « rencontre » avec des univers musicaux foisonnants pour les initiés et contagieux pour les néophytes !

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La 9ème Jazz Night de Foyal entre passion et mélancolie

— Par Roland Sabra —

La pluie n’est venue jouer sa partition qu’au troisième set et sur un mode mineur. Spirit House, le groupe fondé il y a cinq ans autour de Jean-Claude Montredon et Jon Handelsman deux copains de plus de vingt ans, inaugurait la soirée. Autour d’eux il y a Jobic Le Masson, Raymond Dombé et Mark Sims. C’est à Paris, bien sûr qu’ils opèrent le plus souvent. De l’historique Caveau de la Huchette à l’alternatif New Morning en passant par le mythique Sunset-Sunside de la rue des Lombards sans oublier l’ancien Petit Journal Montparnasse rebaptisé Jazz Café Montparnasse et bien d’autres encore,  la ville qui fut la capitale du jazz au siècle dernier a encore de beaux restes. Le registre de Spirit House est à une incitation au voyage entre balade urbaine, déambulation nocturne, course accélérée, vol suspendu et accélération vertigineuse. A la batterie Jean-Claude Montredon, l’enfant du pays était à l’honneur, dans un joli dialogue avec le leader du groupe Jon Handelsman au saxo ténor et à la flûte traversière. Face aux envolées de braises pianistiques de Jobic Le Masson il y a, et c’est tant mieux, le flegme apaisant et régulateur du bassiste Raymond Dombé.

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Télévision. Noirs et Blancs imaginent une musique commune

Stax, le label soul légendaire Vendredi, Arte, 23 h 30

— Par Gérald Rossi —

Un documentaire qui raconte comment, en 1957, la musique était plus forte que les théories ségrégationnistes alors en vigueur aux États-Unis. Stax produisit des centaines d’albums.

C’est « le label qui a marqué la bande-son des droits civiques américains ». Le documentaire de Lionel Baillon et Stéphane Carrel raconte comment, dans une Amérique profondément marquée par la ségrégation – nous sommes en 1957 –, des Noirs et des Blancs ont pu travailler ensemble, dans une petite société qui porta haut les couleurs de la soul.

L’aventure débute à Memphis, quand Jim Stewart et sa sœur Estelle Axton deviennent propriétaires d’un ancien cinéma, qu’ils transforment en studio d’enregistrement avec une boutique de disques attenante. C’est en unissant les premières lettres de leurs noms qu’ils forment le nom de ce futur label à succès qui, vaille que vaille, fonctionne jusqu’en 1975. En 2007, Concord Records a repris l’affaire, mais c’est une autre histoire.

En 1957, donc, des artistes, qui ne se posent pas la question de savoir quelle est la couleur de peau de leurs amis, enregistrent ensemble.

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Bagnols reggae festival. Ambassadeur du groove jamaïcain

— par Fara C. —

La manifestation gardoise reçoit la fine fleur reggae. Tiken Jah Fakoly chantera son saisissant CD Le monde est chaud. Jusqu’au 27 juillet, les têtes d’affiche vont embraser la scène.

Le Bagnols Reggae Festival s’inscrit dans une belle histoire d’amour qui, dès 2002, a lié Bagnols-sur-Cèze et l’historique genre jamaïcain, mais qui a dû s’interrompre à la suite de difficultés. En 2018, il prend le relais, grâce à la détermination de trois férus de musique, Méziane Azaïche (directeur du Cabaret Sauvage, Paris), Bastien Bacha (gérant de Talowa) et Jérôme Levasseur, un des directeurs de cette manifestation tricéphale, menée en synergie avec la ville de Bagnols-sur-Cèze. Après le succès de la première édition l’an dernier (16 000 festivaliers), les réjouissances reprennent cet été. Mercredi, l’association Bagnols Reggae a organisé une soirée d’ouverture libre d’accès qui, en centre-ville, a permis au tout-venant d’assister à la projection du film culte Rockers (1979) et à une prestation de l’Ensemble national du reggae. Cette fanfare sèmera de nouveau sa fougue cuivrée dans les rues de la cité, le 26, durant la pause déjeuner.

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La 9ème Jazz Night de Fort-de-France

Samedi 27 juillet  2019  à 19h au Parc Culturel Aimé Césaire

Abdullal Ibrahim & Ekaya

Le mythique pianiste sud-africain appartient au club très restreint des légendes vivantes du jazz. Tout indiqué pour donner le cap de cette 9ème Jazz Night.

Bientôt soixante-dix ans que le pianiste natif du Cap fait résonner ses blue notes. Ses compositions au fort pouvoir mélodique furent aussi des titres engagés dans la lutte contre l’Apartheid, au point que c’est lui que Nelson Mandela demanda pour son investiture présidentielle. Abdullah Ibrahim créa, il y a 35 ans, Ekaya, “home” ou “terre natale” en zulu, une formation qui puise dans la musique de ses racines, le jive et le chant choral des townships dont l’élégance et la spiritualité ont façonné le singulier style de cet héritier revendiqué de Duke Ellington.

Janysett Mc Pherson

Influencée par la grande école des pianistes cubains Ernesto Lecuona, Bola De Nieve et Chucho Valdes, Janysett McPherson commence sa carrière à Cuba récompensée par le Prix Adolfo Guzmán (en) (équivalent d’une Victoire de la musique). Elle collabore sur scène et en studio avec, entre autres, l’Orchestra Anacaona, Manolito Simonet, Tata Guines, Miles Peña, Omara Portuondo et l’Orchestre Buena Vista Social Club4, etc.

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À Almada, une question essentielle  : « De quoi sommes-nous faits ?! »

— par Janine Bailly —

Une des qualités du festival d’Almada, et non des moindres, est de faire se rencontrer, sans avoir aucunement à craindre la comparaison, le théâtre lusophone dans sa contemporanéité et les théâtres différents venus d’autres pays, théâtres émergés d’autres continents, certains nous disant être pour la première fois invités hors de leur pays d’origine. Ainsi la proposition « Do que é que somos feitos ?!, De quoi sommes-nous faits ?! », nous est offerte par la « Compagnie 1ER Temps » originaire de Dakar et jointe à la « Compagnie ABC » de Paris. Une création riche de sens, et qui comme tout bon spectacle, ne se donne pas dans l’instant à comprendre tout entière. 

La danseuse Clarisse Sagna, le guitariste Press Mayindou, l’écrivain et pédagogue Kouam Tawa, le danseur chorégraphe Andréya Ouamba composent, sur la mise en scène de Catherine Boskowitz, une sorte d’opéra-rock baroque et déjanté pour nous parler de choses graves et sérieuses, du Congo ou du Sénégal, pour nous dire l’Afrique comme elle va, nous dire aussi le monde dans toutes ses blessures mal cicatrisées comme dans ses problèmes actuels, montée des extrêmes-droites, émergence de nouveaux dictateurs, obéissance aveugle des peuples…

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Le zoulou blanc, Johnny Clegg est décédé

Le musicien sud-africain Johnny Clegg, surnommé le « Zoulou blanc », est décédé mardi des suites d’un cancer à l’âge de 66 ans.
« Johnny est décédé paisiblement aujourd’hui, entouré de sa famille à Johannesburg (…), après une bataille de quatre ans et demi contre le cancer », a déclaré son manager, Roddy Quin sur la chaîne de télévision publique SABC. « Il a joué un rôle majeur en Afrique du Sud en faisant découvrir aux gens différentes cultures et en les rapprochant », a-t-il ajouté dans un communiqué. « Il nous a montré ce que cela signifiait d’embrasser d’autres cultures sans perdre son identité ».
Johnny Clegg a puisé dans la culture zoulou son inspiration pour concevoir une musique révolutionnaire où les rythmes africains endiablés cohabitent avec guitare, clavier électrique et accordéon. Son album « Scatterlings of Africa » en 1982 l’avait propulsé en tête des hit-parades en Grande-Bretagne et en France. L’un de ses plus grands tubes planétaires, « Asimbonanga » (« Nous ne l’avons pas vu », en langue zoulou), est dédié à Nelson Mandela, le héros de la lutte anti-apartheid.

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Philo, la force et la fraternité du tambour bèlè

Les coups de cœur de Fara C.

Dans la sympathique ambiance du Karaïb Festival, à Saint-Denis, une grande partie du public a découvert, le 6 juillet, un talentueux tambourinaire martiniquais nommé Philo, à la tête de sa formation Les Voix du tambour, dont un disque sortira en octobre. Lui, qui avait quitté son île natale pour étudier la philosophie à la fac de Montpellier en 1996, a décidé, un jour, de se consacrer au legs de ses ascendants : le tambour bèlè et la branche martiale de ce dernier, le danmyé. Sa démarche n’a rien d’opportuniste à l’endroit d’une quelconque mode. Dès sa tendre enfance, il a bu directement à la source de cette pratique ancestrale, dans le village de l’Anse Dufour. Un héritage, certes, encore vivant, mais menacé de disparition ou de dilution.

Sur scène, sept musiciens l’entourent. Parmi eux, figurent François Remy, qui officie notamment au tambour ka (cousin guadeloupéen du bèlè) et Nicolas Briant, qui, à la tumba, semble retisser le lien avec Cuba. Le répertoire comprend des compositions originales et des adaptations de titres issus du patrimoine.

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« La fin de saison approche pour Jazz à la Pointe ! »

 — Communiqué de presse —
Il ne faudra pas manquer les trois dernières dates de Jazz à la Pointe – édition 2019. Pour clôturer une saison riche en émotions et en rencontres musicales, Art Power, qui organise ce festival permanent et entièrement gratuit de janvier à août, invite les spectateurs à venir découvrir les artistes qui occuperont la scène de la plage de laPointe Faula au Vauclin, les 13 et 27 juillet, ainsi que le 24 août.
Nicolas Lossen, artiste et programmateur du festival depuis 2013, propose dès ce samedi 13 juillet, le duo guadeloupéen zen et envoutant Evaïana avec leur musique caribéenne métissée autour d’instruments inédits comme les flûtes amérindiennes, le Chapman stick ou encore le sifflement délicat de la chanteuse Noëmie. A découvrir sur : https://www.instagram.com/evaiana_music
Samedi 24 juillet, c’est l’artiste Skanky qui prendra possession du son pour présenter son nouvel album « Que dire ? ».

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La 14è édition de CARIFESTA

Du 16 au 25 août 2019 à Trinidad et Tobago

— Par Yv-Mari Séraline —

Trinidad et Tobago accueillera du 16 au 25 août, la 14è édition de CARIFESTA, le plus grand festival de la Caraibe en août prochain. 20 délégations de pays membres de la CARICOM et territoires associés non indépendants seront présents, rejoints par des invités, la Colombie, ainsi que des participants de Martinique, Guadeloupe, Guyane.

Depuis 2000 la direction de l’évènement accrédite l’OMDAC structure reconnue pour sa dimension caribéenne, son implication dans la culture,et Club Unesco accrédité. L’association a assuré 6 fois ce rôle sur invitation officielle des autorités de la CARICOM. Néanmoins, aucune prise en charge ni versement de cachet n’étant prévue pour les délégations de territoires nonmembres, cette participation relève du volontariat. Néanmoins, à l’évidence être présent durant 10 jours à CARIFESTA permet d’approcher un concentré des pratiques et valeurs culturelles de la Caraïbe, de rencontrer les promoteurs et opérateurs culturels nationaux intéressés par des artistes et intervenants. Depuis quelques éditions, c’est aussi l’occasion d’être en contact avec les médias caribéens et internationaux, toujours à la recherche de nouveaux contenus.

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Festival International du Zouk en Martinique

Le 40 ans du Zouk : du 19 au 30 juin 2019

— Présentation par Roselyne Astasie —

Le FIZ (Festival International du Zouk) est un événement d’échange culturels avec une ambition touristique mais c’est avant tout un tremplin pour les amateurs de musique pour la rencontre des arts du zouk afin de créer un échange international autours de sa culture.
Le FIZ, rendez-vous annuel aux Antilles, lieu de rencontre de tous les Arts.

Télécharger le programme complet

Professionnels et amateurs du spectacle, des arts plastiques, de l’artisanat et des autres modes d’expression se réunissent autour de cet évènement… Visiteurs, résidents, amateurs avertis ou initiés ont ensemble, l’opportunité de participer à une manifestation leur
permettant de découvrir les diverses facettes de la culture et du patrimoine de la Martinique.
Le festival se déroule du 19 au 30 juin, nous ferons cette année une place particulière à notre poète disparu il y aura 20 ans Gilles FLORO.
La marraine de l’édition 2019 sera Jocelyne BEROARD et son parrain Frédéric CARACAS.

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Mario Canonge au Montreuil Festival Jazz

Les quatorzièmes Caribéennes avec Mario Canonge au Baiser salé, le Montreuil Jazz Festival, et Cyrille Aimée bientôt au Festival de jazz Django Reinhardt après son succès au Jazz à Saint-Germain-des-Prés : les coups de cœur de notre chroniqueuse.

Les Caribéennes, flamboyantes

Au Baiser salé, vivier des musiques créoles, les 14es Caribéennes braque les feux sur l’inventivité et l’humanité flamboyantes portées par cette culture. On s’est déjà régalé avec le chant sensible de Kareen Guiock, la chevronnée chanteuse Viviane Ginapé, le félin bassiste Thierry Fanfant (en compagnie de son tout aussi magistral frangin Jean-Philippe Fanfant à la batterie et du frère de cœur David Fackeure au piano), sans oublier le jazz éminemment subtil du batteur Jeff Ludovicus.

Le 13 juin, place à l’universel maître tambour Roger Raspail. Les 13 et 14 juin, en clôture, l’astre du piano, Mario Canonge se produira au sein du fameux quartet Kann’.

Vidéo. Solo de Jeff Ludovicus Au Bataclan avec Asa

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Mort du rappeur Bushwick Bill, fondateur des Geto Boys

Figure du rap-hardcore, le rappeur est décédé à l’âge de 52 ans dimanche soir des suites d’un cancer. Atteint de nanisme, il n’hésitait pas à se comparer à la poupée tueuse Chucky ou à utiliser l’imagerie des films d’horreurs pour «raconter des contes de ghettos».

Il était le plus petit des grands rappeurs. Le emcee atteint de nanisme Buschwick Bill, co-fondateur du groupe texan les Geto Boys, est mort lundi à l’âge de 52 ans des suites d’un cancer du pancréas. Son décès, annoncé hier dans la soirée par TMZ, avait d’abord été démenti par son fils avant d’être confirmé par son imprésario lundi.

Né à Kingston en Jamaïque en 1966, Bushwick Bill tire son pseudonyme du quartier new-yorkais de Bushwick où il a grandi avant de s’installer dans l’un des ghettos les plus difficiles de Houston. Là-bas, il rencontre Scarface et Willie D, avec lesquels il fonde les Geto Boys en 1986, un groupe de rap hardcore qui s’était fait connaître avec l’album We Can’t Be Stopped, sorti en 1992.

À contre courant du gangsta rap de l’époque qui oppose les rappeurs de la côte ouest à ceux de la côte est, le trio texan jouant avec les codes de l’horreur pour décrire le quotidien dans les quartiers difficiles de Houston, n’hésitant pas à aborder des thèmes comme la violence, le cannibalisme ou encore le satanisme…

Lire la Suite=> LeFigaro.fr

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Un mercredi solidaire et convivial au pavillon Bougenot

— par Janine Bailly —

Ce mercredi 5 juin, le Pavillon Bougenot qui abrite à l’étage « L’Espace Lecture-Écriture Pour Déficients Visuels », accueillait en son rez-de-chaussée, sous l’aile de la responsable Nadine Léopoldie et sous l’égide de la Bibliothèque Schœlcher, un public nombreux désireux de partager le bel hommage rendu, en ce mois qui verra la Fête de la Musique, à Maurice et Thierry Jallier : père et fils, promoteurs et défenseurs du patrimoine musical et artistique martiniquais.

Si ces réunions régulières sont toujours des moments exceptionnels de convivialité et de partage, celle d’aujourd’hui se révéla particulièrement émouvante, Thierry étant présent et représentant aussi son père Maurice, absent en raison de son grand âge et de sa santé. Tous deux déficients visuels, ils prouvent par leur engagement sans failles, leur créativité, leur solidarité agissante, que « perdre la vue n’est pas perdre la vie, sans la vue la vie n’est pas finie », que volonté, courage et désir d’avenir peuvent guider nos pas, qui que nous soyons et quelles que soient nos difficultés. À la jolie question d’un adolescent présent dans la salle « Êtes-vous heureux ? 

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Le musicien de jazz américain Leon Redbone est mort à l’âge de 69 ans

Le chanteur et compositeur de jazz Leon Redbone est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. L’Américain était connu pour arranger à sa sauce des morceaux d’avant-guerre

Leon Redbone, de son vrai nom Dickran Gobalian, musicien de jazz particulièrement populaire dans les années 1970, est mort ce jeudi 30 mai, à l’âge de 69 ans. Le musicien américain Leon Redbone était connu pour son interprétation des morceaux d’avant-guerre, dans le style du théâtre de vaudeville qui était très populaires dans les années 1920-1930. Ce sont ses proches qui ont annoncé son décès sur internet.
Chapeau l’artiste !

« C’est le cœur lourd que nous annonçons que tôt ce matin, Leon Redbone a traversé le delta vers cette rive magnifique, à l’âge de 127 ans », pouvait-on lire sur son site officiel, dans un hommage en forme de clin d’œil à un musicien qui entretenait volontiers le mystère sur sa personne.

« Il a quitté notre monde avec sa guitare, son fidèle compagnon Rover, en saluant d’un coup de chapeau », ajoutait ce communiqué, rédigé de façon si badine que certains y ont vu la plume du musicien lui-même.

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Festival Sé Ta Nou 2019

Au Vauclin à La Pointe Faula du 30 mai au 2 juin 2019

Deuxième édition du Festival Sé Ta NOU !, de Jazz à la PoiNTe !, projet initié par Nicolas Losen. Au programme de l’édition parrainé par Alfred Varasse : quatre jours de concerts gratuits sur la plage de la Pointe Faula au Vauclin. Avec un village d’artisanat, des workshop, des ateliers bèlè, hip-hop, etc.

Au programme

>Vendredi 31 mai : 10 h, ouverture avec Edmond Mondésir ; 13 h, Edmond Mondésir quartet ; 15 h 30-19 h, Bwa Mabi.
> Samedi 1er juin : 10 h, Alfred Varasse ; 13 h, Big band ; 15 h 3019 h, Ralph Lavital/Mat’Nik Trio ; à 14 h, 15 h et 16 h, initiation à la planche à voile (5 euros/45 mn).
> Dimanche 2 juin : 10 h, Son tanbou et Edmond Mondésir ; 15 h 30-19 h, Hight sun Jam ; 9 h12 h, animation sur l’eau avec les véliplanchistes du club

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Mon week-end caribéen

— par Janine Bailly —

Les îles ne sont pas ce qu’on pourrait être tenté de croire en regardant déferler aux débarcadères les touristes que vomissent par milliers les ventres de gigantesques paquebots. S’il est vrai qu’il y a comme le dit la chanson, « le ciel, le soleil et la mer », que la luxuriance de la nature, la beauté des plages et des jardins tropicaux, la chaleur du rhum sur les habitations ont des attraits incontestables, il est loisible à chacun de trouver à la Martinique d’autres occupations conformes à d’autres goûts. Ce week-end, outre qu’il était celui de « La nuit européenne des Musées », s’est montré si riche en propositions singulières qu’il fallut bien faire un choix.

« Manmzèl Julie » :

Vendredi soir, au Centre culturel de Basse-Gondeau, séance de rattrapage pour ceux qui n’avaient pu voir « Manmzèl Julie » en juin dernier. La pièce est une « variation caribéenne » à partir de l’œuvre de Strindberg, variation imaginée par Jean-Durosier Desrivières et mise en scène par Hervé Deluge, qui y tient aussi le rôle de Monsieur Jean. Trois personnages dans le huis-clos nocturne d’une cuisine, sur l’habitation du « Vénérable », Monsieur Auguste, qu’on ne verra pas mais qui est là, présence en creux qui conditionne, qu’ils en soient ou non conscients, les comportements de Jean son majordome, de Kristin sa cuisinière, et de celle qui croyant être la maîtresse du jeu se piègera à ses propres filets, sa fille Manmzèl Julie.

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