Catégorie : Musiques

Dire le Coronavirus en chansons ?

Avec plus ou moins de bonheur, plus ou moins de pertinence ou d’impertinence, plus ou moins de justesse et de subtilité, des chanteurs ont voulu exprimer leur ressenti. Ou faire un constat post-confinement. Ou tirer des leçons de ce que nous venons de vivre. Si Pierre Perret semble convaincre, Renaud quant à lui désespère ceux qui par-delà les années lui sont restés fidèles !

« Corona song », la nouvelle chanson de Renaud : embarrassante ? La question est posée.

S’il est resté discret durant le confinement, qu’il a passé dans sa résidence de l’Isle-sur-la-Sorgue, le chanteur a pris ses fans par surprise, ce mercredi 8 juillet, en dévoilant un titre sur le Covid-19. Nombreux sont ceux qui ont manifesté leur consternation après avoir écouté la chanson intitulée « Corona Song ». Très vite, l’effet de surprise a cédé la place à une grande consternation. Sur la forme comme sur le fond, « Corona Song » constitue le geste le plus embarrassant d’un homme qui jusqu’à présent s’est relevé de tout. Heureux pour Renaud que le ridicule ne tue pas : cette chanson franchit allègrement les limites du genre.

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Le poète dub jamaïcain Linton Kwesi Johnson lauréat du PEN Pinter Prize 2020

Poète et icône du reggae, Linton Kwesi Johnson, 67 ans, est le lauréat 2020 de ce prix créé en hommage au dramaturge Harlod Pinter et dédié à la liberté d’expression.

Qualifié de « légende vivante » par un des membres du jury, le poète jamaïcain et reggaeman Linton Kwesi Johnson s’est vu décerner mardi 7 juillet le PEN Pinter Prize 2020, notamment pour « sa férocité politique » et son « impact culturel colossal« . Il recevra son prix lors d’une cérémonie virtuelle en octobre prochain.

Créé en 2009 par l’organisation caritative PEN en hommage au dramaturge Harold Pinter, disparu en 2008, et dédié à la liberté d’expression, ce prix récompense chaque année un écrivain qui, comme l’avait dit Harold Pinter en recevant son prix Nobel en 2005, a su jeter « un regard inébranlable et indéfectible  » sur le monde et montrer une « détermination intellectuelle farouche pour définir la véritable réalité de notre vie et de nos sociétés  ».

Un lauréat honoré mais étonné

Linton Kwesi Johnson, 67 ans, s’est montré surpris de recevoir le PEN Pinter Prize, sept ans après avoir déjà obtenu le Golden PEN Prize.

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Accompagné de Richard Kolinka, Philippe Torreton déclame « La Troisième Révolution » de Fred Vargas

Le claviériste Aristide Rosier, le batteur Richard Kolinka et le comédien Philippe Torreton ont présenté leur spectacle, né pendant le confinement. Une lecture musicale en hommage à la nature que l’homme détruit.

— Par Guénaèle Calant —

Malgré le vent et la menace de pluie, ils sont allés à la rencontre de Philippe Torreton, qui avait pris place, samedi en fin de journée, dans le jardin Bossuet, à Meaux.

« Je suis venue écouter des textes de George Sand », confie une Meldoise. A ses côtés, une autre rêve de voir « le comédien dans ce cadre magnifique », tandis qu’une autre a entendu parler « de ce spectacle créé pendant le confinement » grâce à des extraits diffusés sur les réseaux sociaux.

Le comédien Philippe Torreton a déclamé de magnifiques textes à la gloire de la terre, que l’homme martyrise. Derrière lui, l’ancien batteur du groupe Téléphone, Richard Kolinka, et le claviériste Aristide Rosier l’accompagnaient en musique.

« Nous y voilà, nous y sommes, dans le mur, au bord du gouffre… Nous avons chanté, dansé, quand je dis nous, entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine… Nous avons jeté nos pesticides à l’eau… Nous avons mangé des fraises du bout du monde… Nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche….nous

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« Clameurs » : l’oratorio du mathématicien trompettiste

Également professeur de littérature, l’Antillais Jacques Coursil [avait] enregistré « Clameurs ».

—Par Francis Marmande Publié le 04 mai 2007 —

Belle gueule, rire sonore, 69 ans, lunettes à la Linné et dreadlocks enneigées, Jacques Coursil publie un oratorio. Professeur de littérature à Cornell (Etats-Unis), docteur en mathématique, il l’intitule Clameurs. Composée en 2006, c’est une oeuvre de pure jeunesse. Coursil est antillais, né à Paris en 1938, fidèle aux convictions de son père : la poésie, les luttes..

Clameurs n’a rien à voir avec les clichés antillais. Clameurs ne relève pas du jazz, mais ne peut jaillir que de purs musiciens de jazz. Clameurs n’est pas « world ». C’est une oeuvre de jeunesse, un souffle, une idée : « Tu vois, on a beaucoup moins vieilli que les jeunes ne sont jeunes. »

T-shirt noir sous veste noire, binocles de grand lecteur, Coursil remonte le temps. En novembre 1968, il fait la couverture du numéro 2 d‘Actuel. Aucune nostalgie : la passion pure de la littérature, de la musique, de la poésie, de la linguistique, de la mathématique formelle, de l’informatique.

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Art, Gastronomie et musique

Avec le WINDIES, l’Hôtel Batelière crée l’événement !

A la croisée de l’art, de la gastronomie, de la musique mais aussi digital, un concept inédit et éphémère va enchanter les Martiniquais à partir de jeudi 25 juin jusqu’en août 2020.
Après une longue fermeture liée à la crise sanitaire, la période estivale sera artistique à l’hôtel Batelière !
« Pour notre réouverture, nous avons voulu frapper fort avec un concept inédit de bar-concerts s’enthousiasme Sébastien Gintz, le Directeur de l’hôtel de Schoelcher. Le WINDIES est né de notre volonté de relancer notre activité de restauration de manière inattendue et surprenante, même si les secteurs du tourisme et de l’évènementiel sont en crise. Nous allons de l’avant dans le respect des nouvelles normes ! »
L’enjeu est effectivement de taille et pour ce faire, la Direction qui a pour ambition de faire rebondir l’activité de son établissement, a fait appel à deux agences évènementielles martiniquaises.
Impacté lui aussi par le confinement, Médhi Valère, le gérant de l’agence évènementielle « Limitless » expérimentée en matière de logistique et de gestion de bar explique : « Quand nous avons été sollicités par la Direction de l’hôtel avec comme objectif de donner envie à nos compatriotes de redécouvrir ce lieu d’exception, nous sommes tout naturellement associés à Arômes Kréyol Event.

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En souvenir de Jacques Coursil

Son mot à José Hayot

Cher José,
De loin, tout est calme ; de près, ça se complique toujours un peu. C’est vrai qu’au demeurant, ça a l’air limpide ; je joue de la trompette, j’écris et cause ici et là devant des assemblées studieuses et pleines de bonnes intentions. 
Ma promesse d’écrire un papier sur la SPIRALE de Frankétienne est une montagne de craie dont les galeries creusées me retombent souvent sur la tête. Je comprends le peu d’empressement des spécialistes ; à quoi bon emprunter un chemin si complexe qui vrille si profond ? Quand j’en aurai fini avec cette bagarre de plume, tu seras, j’en suis sûr, encore plus ébloui par Frankétienne. Ce type est plus que fou, il est sage. 
La poétique de nos auteurs (Glissant, Frankétienne, Monchoachi) est, avouons le, plus difficile qu’une spirale logarithmique, mais elle est en même temps, si directe, si près du lecteur, si sensible et touchante ; cette double propension ne me laisse aucun répit. Les commentateurs, pour la plupart biographes, embrassent le héros et négligent le texte ; bref, ils journalisent et ne me servent à rien. 

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Mort de Jacques Coursil, jazzman génial et figure méconnue de la modernité noire

Trompettiste de génie, chercheur en mathématiques et en philosophie et ami d’Édouard Glissant, le Martiniquais né à Paris s’est éteint à l’âge de 82 ans.

Jacques Coursil (1938, Paris – 26 juin 2020, Plombières) est un professeur de linguistique, sémioticien, chercheur en philosophie des mathématiques, compositeur et musicien français de jazz. Son instrument de prédilection est la trompette.
Biographie
Né de parents martiniquais, Jacques Coursil écoute beaucoup de jazz durant son enfance. Son père est membre du Parti communiste français de 1921 à 1965, il se passionne pour le mouvement ouvrier, la lutte anticolonialiste et la poésie.

En 1958, pendant la guerre d’Algérie Jacques Coursil part pour la Mauritanie puis au Sénégal à Dakar où il est accueilli par l’entourage de Léopold Sédar Senghor et séjourne pendant trois ans. Il s’intéresse aux indépendances des anciennes colonies françaises. De retour en France, il étudie la musique (notamment la trompette), les lettres et les mathématiques5. En 1965, il apprend que Malcolm X a été assassiné et part pour les États-Unis. De 1965 à 1975, il est musicien de jazz, à New York. C’est une époque mouvementée socialement, où l’avènement du free jazz côtoie les happenings en art et les mouvements hippies.

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Avec Tropiques Atrium Scène Nationale, pas question d’oublier la musique !

Deux événements nous sont proposés en cette fin de semaine, l’un sur la toile, l’autre en live à Fort-de-France.

Le concert sur la toile

À l’initiative de l’Institut français de Jérusalem, le projet INSULA de Maher Beauroy, Redha Benabdallah et Adriano Tenorio participera à une fête de la musique 100% en ligne !!!

Ce concert – produit par Tropiques Atrium – sera diffusé en même temps sur la page Facebook de l’Institut français de Jérusalem – Chateaubriand Gaza Ramallah, celle de l’Embajada de Francia en Argentina, et sur notre page !

Le groupe de Gaza Watar Band assurera la première partie à 13h (heure de Martinique) et la diffusion d’INSULA se fera à 13h30 !!!

INSULA fait référence à la Martinique et à l’Algérie. Au cœur de leur inspiration, une figure s’impose, celle de Frantz Fanon qui a marqué plusieurs générations de la pensée anticolonialiste.

Avec l’appui du réseau des Instituts français et des Alliances, INSULA a pu être présenté aux quatre coins du monde…

Organisateur : Institut français de Jérusalem, avec le soutien de l’Institut français d’Argentine et l’INSTITUT FRANÇAIS Paris.

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À la Martinique, un chœur virtuel résonne à l’unisson !

Quand un chœur virtuel revisite avec bonheur la chanson « We are the world »

Le titre interprété est un morceau d’anthologie, « We are the world », de Lionel Ritchie et Michael Jackson, qui a fédéré les amoureux de chant a capella. Un projet original initié par le groupe « Jane Tonix » et la chorale « Airs de Rien » du Lamentin, dirigés tous deux par Jane Harris.

Depuis la pandémie du coronavirus, et plus sévèrement sans doute durant la période de confinement, les passionnés de chant choral se sont vus privés de rassemblement, de cette joie de pouvoir se retrouver, répéter ensemble, et donner des concerts. Ce besoin d’unir leurs voix a fait naître leur volonté d’être ensemble, par le biais des réseaux sociaux, afin de porter cette harmonie de voix au-delà de leurs salons, ou de leurs vérandas. 

Rodolphe Delarue, l’un des participants et membre du groupe « Jane Tonix », nous apporte quelques précisions : « Chaque amoureux de chant choral était invité à enregistrer sa voix en suivant le tempo et bien sûr à se filmer. Jane Harris était chargée d’harmoniser les voix a capella, et moi les vidéos qui nous ont été envoyées.

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Pour chanter, rejoindre « Jane Tonix » et « Airs de Rien »

COMMUNIQUÉ PRESSE  – « WE ARE THE WORLD » – MARTINIQUE 2020 

CHŒUR VIRTUEL

Attention notre site (Jane Tonix) a du mal à suivre…
Victimes de notre succès…😳
Retrouvez tous les tutos et outils aussi sur le site de la chorale Airs de Rien.
>> https://chorale-airs2rien.webself.net/
#WeAreTheWorldMartinique

Après plusieurs concerts annulés et des répétitions qui n’ont toujours pas pu reprendre, « Jane Tonix » et « Airs de Rien » proposent un projet original, à découvrir ci-dessous.

Amis choristes et amateurs de chant d’ici et d’ailleurs, la chorale « Airs de Rien » et le groupe « Jane Tonix » vous proposent un grand rassemblement choral a capella, sous la direction artistique de Jane Harris, harmonisatrice et cheffe de chœur.

Pour participer : regardez nos tutoriels et retrouvez tous les outils (partition, bandes audios, paroles) sur nos sites :

https://chorale-airs2rien.webself.net , ou :  www.bit.ly/airsderien 

 http://www.bit.ly/janetonix

Retrouvez-nous aussi sur sur nos réseaux sociaux.

CALENDRIER

Du 17 au 31 mai :  vous êtes invités à vous entraîner grâce aux tutoriels puis à vous enregistrer en chantant.

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Reprendre les concerts, mais à quelles conditions ?

— Par Nicolas Dambre —

Les recommandations de la Direction générale de la création artistique pour la réouverture des salles de spectacles ne font pas l’unanimité des responsables de lieux et des producteurs. « Certains hésitent à décaler une troisième fois des tournées déplacées cet automne à début 2021, si les conditions économiques ne sont pas tenables », confie Éric Boistard, directeur de Stereolux, scène de musiques actuelles à Nantes. Les jauges de ses salles passeraient de 1 200 et 400 places à 400 et 100… Pour Thierry Lan­glois, président d’Uni-T (Thérapie Taxi, Izïa…) : « Si notre horizon est de diviser les jauges des salles, je n’y crois pas. Si l’on redé­marre, c’est à pleine capacité. Comment amor­tir un Zénith aux trois quarts vide ? Je n’appelle pas cela un concert ! » Le directeur général de l’Olympia, Laurent de Cerner, doute aussi : « Rouvrir uniquement dans des conditions normales ou bien redémarrer en mode « dé­gradé » en ayant conscience que cela aurait de lourdes conséquences sur l’économie de l’en­semble de la filière ? Nous n’avons aucune visibilité quant à la date de reprise et à ses conditions.

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Mort de Lucky Peterson, musicien et chanteur de blues

Lucky Peterson, nom de scène de Judge Kenneth Peterson, né à Buffalo (État de New York) le 13 décembre 1964 et mort à Dallas (Texas) le 17 mai 20201, est un guitariste, organiste et chanteur américain de blues.

 Les causes de sa mort, à l’âge de 55 ans, n’ont pas été précisées dans le communiqué transmis par sa famille, indiquant que le musicien, qui était à son domicile, à Dallas, avait été « transporté d’urgence à l’hôpital, dans un état critique ».

Son père, James Peterson, chanteur et guitariste, tenait le Governor’s Inn, un club de blues dans lequel Lucky Peterson eut rapidement l’occasion de côtoyer nombre de musiciens tels que Buddy Guy, Koko Taylor, Muddy Waters ou encore Junior Wells2.

Il commence l’apprentissage de l’orgue en prenant des cours avec Bill Doggett et Jimmy Smith. Il n’a alors que 5 ans lorsque Willie Dixon le repère. Plus tard, il passe à la guitare qui deviendra son deuxième instrument de prédilection.

En 2009, il a une dizaine d’albums à son actif dont Double Dealin’ sorti en 2001. Sa production Organ Soul Sessions, intégralement interprétée à l’orgue Hammond, montre son regain d’intérêt pour cet instrument et pour les standards de jazz et blues.

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IDIR, le baladin chantre de son pays, s’en est allé

« Ambassadeur éminent des cultures berbère et kabyle », selon l’UNESCO

Le chanteur Idir, l’un des principaux ambassadeurs de la chanson kabyle, est mort, ce samedi 2 mai à Paris, à l’âge de soixante-dix ans. Hospitalisé vendredi à Paris, il a succombé à une maladie pulmonaire et devrait être enterré en région parisienne, selon son entourage.
« Nous avons le regret de vous annoncer le décès de notre père [à tous], Idir, le samedi 2 mai à 21 h 30. Repose en paix, papa », est-il écrit dans un message publié sur la page Facebook officielle du chanteur, installé en France.
« J’ai appris avec une immense tristesse la nouvelle du décès d’Idir, une icône de l’art algérien », a salué dans un tweet le président algérien, Abdelmadjid Tebboune. « Avec sa disparition, l’Algérie perd un de ses monuments. »

 

De l’Algérie à la France

Si Idir connaît une carrière internationale et vient s’installer à Paris, c’est sa chanson, « A Vava Inouva, Papa  Inouva », berceuse en langue berbère qui traduite en 15 langues, diffusée dans 77 pays et faisant le tour du monde, assied sa célébrité.

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La Martinique, culture et patrimoine en ligne

Culture et Patrimoine, avec La Fondation Clément, le Mémorial de la catastrophe de 1902 / Musée Frank A. Perret, l’Habitation Clément

Nous vous proposons de (re)découvrir nos collections et de vous faire voyager depuis chez vous ! Retrouvez-nous tous les jours sur notre page Facebook  

La Fondation Clément

« La Fondation soutient l’art contemporain dans la Caraïbe. Depuis 2005, elle a organisé 111 expositions réunissant 300 artistes. Elle gère des collections documentaires sur l’histoire de la Caraïbe et mène des actions de valorisation du patrimoine architectural ».

9h | Un jour, un catalogue : Feuilletez en ligne les catalogues des expositions de la Fondation Clément.

10h | Un jour, une histoire : Ecrivez une histoire sur une semaine à partir des cartes postales mises en ligne du lundi au vendredi.

11h | Un jour, une vidéo d’artiste : Ecoutez l’interview d’un artiste ou un commissaire à propos d’une exposition de la Fondation Clément.

12h | Un jour, une carte postale  : Voyagez dans la Martinique du début du XXème siècle à travers la collection de carte postale de la Fondation Clément.

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Mort de Bill Withers, le soleil de la soul s’est définitivement couché

— Par Jean Talabot —
Créateur des tubes interplanétaires Ain’t no sunshine ou Just the Two of Us, la légende s’est éteinte à l’âge de 81 ans.

Un soleil de la soul s’en est allé. Bill Withers est mort lundi 30 mars à Los Angeles de complications cardiaques. Il avait à 81 ans. Auteur des titres à succès Ain’t no Sunshine, Lovely Day, ou Just the Two of Us (avec le saxophoniste Grover Washington Jr), il restera comme l’un des artistes phare de la musique soul des années 1970. Il est aussi l’un des plus repris.

Si Bill Withers s’était retiré du monde musical au milieu des années 1980 après avoir remporté trois Grammy Awards, sa musique, elle, est restée toujours aussi présente sur les ondes, lors des meetings, rassemblements, mariages… Sa mort intervient en pleine crise sanitaire, alors que le public n’avait pas hésité à reprendre à toutes les sauces Lean On Me, un autre de ses tubes incontournables, pour supporter le confinement.

«Nous sommes dévastés par la perte de notre mari et père bien-aimé et dévoué. Un homme solitaire avec un cœur voué à se connecter au monde en général, grâce à sa poésie et sa musique, il a parlé honnêtement aux gens et les a connectés les uns aux autres», a indiqué la famille de l’artiste dans un communiqué.

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« Lettres d’intérieur », par Augustin Trapenard

Annie Ernaux & Léonora Miano

Sur France Inter, dans sa nouvelle chronique intitulée « Lettres d’intérieur », chaque matin à 8h55 Augustin Trapenard lit une lettre qu’un écrivain lui a confiée : c’est une lettre sur le sujet de son choix qu’il adresse à la personne de son choix. Si comme moi vous résidez aux Antilles, que vous n’êtes pas oiseau de nuit ni insomniaque berçant son mal en captant les ondes au tout petit matin, presque « au pipiri chantant » (en raison du décalage horaire actuel), vous pouvez toujours écouter en podcasts ces lettres, superbes, intelligentes, ou tendres, ou indignées, ou justement coléreuses mais toujours teintées d’une humanité véritable… à l’instar de la chronique journalière tenue par Wajdi Mouawad,  le dramaturge et directeur du théâtre de La Colline à Paris, sur le site de ce théâtre précisément. De « Lettres d’intérieur », j’ai retenu aujourd’hui ces deux écrivaines emblématiques : Annie Ernaux, Léonora Miano.

Additif, ce 31 mars : quel bonheur ! Ce matin, dernier jour de mars, je constate que l’émission « Boomerang » d’Augustin Trapenard a été déplacée à 14 heures sur la grille de France-Inter, elle est donc audible en direct aux Antilles à 8 heures du matin !

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Rhoda Scott, éloge de la lenteur et du questionnement

— Par Fara C. —
La pasionaria de l’orgue Hammond, 81 ans, dispense sa grâce gorgée de groove, dans son CD « Movin’ Blues ». Et, en ce temps de confinement, nous conseille des disques et livres.

Débarquée en France en mai 1968, en vue de compléter ses études musicales auprès de la fameuse pédagogue Nadia Boulanger, Rhoda Scott a choisi rapidement de s’établir à Paris. Comptant aujourd’hui une cinquantaine d’albums à son actif, la légendaire organiste et compositrice américaine présente le galvanisant cocktail jazz-blues de son nouveau CD « Movin’ Blues », paru sur le label indépendant Sunset Records (https://www.sunset-sunside.com/boutique/cd/), fondé par Stéphane Portet.

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Le saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du Covid-19

Les hommages se multiplient en Martinique et dans le monde.

Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus.

Âgé de 86 ans, ce musicien de légende, auteur de « Soul Makossa », avait été testé positif au Covid-19 et était hospitalisé près de Paris. Manu Dibango « est décédé au petit matin, dans un hôpital de la région parisienne », a annoncé Thierry Durepaire, gérant des éditions musicales du ponte de la musique world, à l’AFP. 

Ses fans l’appelaient « Papa Manu », « Le Doyen » ou simplement « Manu ». Le 18 mars, un communiqué publié sur sa page Facebook annonçait son hospitalisation, à la suite d’une infection par le coronavirus. Les mots se voulaient rassurants (« Il se repose et récupère dans la sérénité »). Manu Dibango, saxophoniste et vétéran des musiciens africains en France est mort mardi 24 mars, a annoncé sa famille. Il avait 86 ans.

« Chers parents, chers amis, chers fans,

Une voix s’élève au lointain…

C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19.

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L’influent pianiste de jazz McCoy Tyner est décédé

L’influent pianiste de jazz américain McCoy Tyner, connu pour son travail au sein du quartet de John Coltrane, est décédé à l’âge de 81 ans, a annoncé sa famille vendredi. Comptant parmi les pianistes de jazz les plus respectés de l’histoire, dans la lignée de Herbie Hancock, Bill Evans ou Chick Corea, McCoy Tyner est considéré comme ayant façonné la trajectoire du piano jazz moderne.

«McCoy était un musicien inspiré qui a consacré sa vie à son art, sa famille et sa spiritualité» a indiqué sa famille sur Instagram sans préciser les causes de sa mort. «La musique de McCoy Tyner et son héritage vont continuer à inspirer les fans et les futurs talents pour des générations.» Né Alfred McCoy Tyner à Philadelphie en 1938, l’artiste avait commencé à prendre des leçons de piano à l’âge de 13 ans. Sa carrière a débuté avec le groupe Jazztet, mené par Benny Golson et Art Farmer.

En 1960, l’ingénieux compositeur et pianiste a rejoint le célèbre quartet du saxophoniste John Coltrane, jouant sur des disques désormais légendaires comme A Love Supreme et My Favorite Things.

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« Lura, lumière du Cap-Vert », en concert

Samedi 07 mars 2020 à 20h – Tropiques-Atrium

Lura débute sa carrière à 17 ans ! Suivront rapidement des collaborations avec des pointures comme Bonga, Tito Paris et Cesaria Evora. Elle est repérée en 2004 par le label Lusafrica qui avait révélé cette dernière.

« Lura, lumière du Cap-Vert », avec plus de 25 ans de carrière est solaire sur scène et plonge dans son identité profonde, dans les airs sublimes et sacrés du batuque et du funaná, ces rythmes traditionnels qu’elle porte vers l’universel.
Le funaná, musique de revendication, était interdit pendant l’esclavage et la colonisation. « Je chante l’Afrique dans son entièreté ».

Ses thèmes s’inscrivent dans la musique populaire du Cap-Vert. Avec sa voix mélodieuse, grave et chaude, Lura plusieurs fois primée, sort en 2019 son 10e opus Alguem di Alguem, pour faire danser un funaná endiablé, mais aussi ode au respect, celui de la famille, des femmes, des hommes, mais surtout le respect de soi ! En 2007, la Martinique la découvrait avec bonheur en cette salle !

Chant : Lura
Piano : Humberto Ramos
Basse : Thierry Fanfant
Guitare : Hernani Almeida
Batterie : Tuur Moens

© crédit photo : N’Krumah Lawson-Daku

Lura : la voix qui raconte le Cap-Vert & l’Afrique – Le Point

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Le groupe Genesis de Phil Collins se reforme pour une série de concerts cet automne

— Par Laure Narlian —
Genesis, groupe phare de la pop-rock des années 80, annonce un dernier tour de piste pour cet automne, avec une tournée des grandes arènes au Royaume-Uni et en Irlande.

Les fans britanniques de Genesis ont eu une suprise mercredi 4 mars à l’heure du petit déjeûner : le groupe de Phil Collins a annoncé sa reformation scénique pour une tournée prévue en fin d’année dans l’émission « The Breakfast Show » de Zoe Ball sur BBC 2. Il s’agit du Genesis sans Peter Gabriel, parti en 1975, mais avec ses membres permanents Phil Collins (désormais uniquement au chant), Mike Rutherford (guitare) et Tony Banks (claviers).

« C’est super, c’est le bon moment, on a hâte d’y être », s’est félicité le guitariste Mike Rutherford, soulignant qu’ils sont « toujours bons amis ». Le Last Domino Tour, une tournée de dix concerts dans de grandes arènes au Royaume-Uni et en Irlande, est prévue pour les mois de novembre et décembre 2020. Il s’agira de la première tournée depuis 13 ans du groupe, vu pour la dernière fois sur scène en 2007 à l’occasion des célébrations de leurs 40 ans de carrière.

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Philo, son tambour crie, chante, enchante !

— Par Fara C. —

Dans la lignée des maîtres du tambour bèlè martiniquais, le charismatique Philo (notre photo) vient de publier le superbe et palpitant disque, « Lanzdifou », enregistré avec sa formation, Les voix du tambour. Le morceau éponyme rend hommage à l’Anse Dufour, bourg où l’artiste a grandi, au sud-ouest de son île natale. Dès sa tendre enfance, le percussionniste, chanteur, conteur, compositeur et auteur antillais a été initié, par les anciens de sa famille, à l’art du bèlè, en particulier le danmyé, pan martial de ce riche legs né lors de l’esclavage. La musique de « Lanzdifou » a été signée de l’éminent Marion Canonge, invité au piano sur ce titre, les autres compositions étant toutes de Philo. Dès l’introduction, retentit le lamento étrange et pénétrant de la conque de lambi (mollusque apprécié dans les Caraïbes), dans laquelle souffle l’inspiré Franck Nicolas. Selon les plages, aux sept musiciens du groupe Les voix du tambour (dont François Remy au tambour ka et au tibwa, et Nicolas Briant à la tumba), se joignent de motivés invités, à l’instar du fameux polyinstrumentiste Dédé Saint-Prix.

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Avec « Jane Tonix », sur les traces retrouvées du « Barbershop »

— par Janine Bailly —

Pour la cinquième année, de concert en concert accrochant sa partition singulière au paysage musical de l’île, le sextuor Jane Tonix trace avec bonheur son chemin de ritournelles. Un chemin qui l’a mené, ce samedi 29 février — date exceptionnelle s’il en fut — jusqu’au théâtre Aimé Césaire, devant une salle comble et bientôt conquise ! Cinq filles et un garçon, que l’on pressent liés par une belle complicité. Et les regards de connivence échangés ne nous démentiront pas ! Assorties au costume du garçon, cinq petites robes déclinant dans cinq coupes différentes la couleur noire, élégance féminine à la Coco Chanel. Sur scène, un plateau légèrement surélevé, estrade où se tenir, où monter, d’où descendre au devant du public ou vers un espace réservé côté jardin : là attendent sur un guéridon six verres et une carafe ; le groupe parfois s’y tiendra, dans un instant de repos, pour s’y rafraîchir d’eau, et comme dans un bistro s’y rencontrer. Car pour ceux qui connaissent par avance Jane Tonix, la surprise est bien dans la forme nouvelle donnée au concert par Guillaume Malasné, metteur en scène talentueux de L’autre Bord Compagnie.

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« Barbershop Harmony », un concert très plaisant du groupe « Jane Tonix »

— Par Roland Sabra —

Une belle découverte au T.A.C. (Théâtre Aimé Césaire) ce 29 février avec «  Barbershop Harmony », prestation du groupe vocal « Jane Tonix », fondé il y a moins de cinq ans, en 2016, par Jane Harris. La cheffe de chœur d’origine anglaise, après avoir séjourné dans le Bordelais, s’est donc installée en Martinique avec dans ses bagages une passion pleine et entière pour un genre musical, ou plutôt une forme de chant a capella habituellement à quatre voix, qui connut ses heures de gloire aux États-Unis, à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, avant d’être submergée par le Jazz Age des années 1920 et la popularisation de la radiodiffusion. Jane Hjarris prend quelques libertés avec ce qu’on pourrait appeler la tradition du Barbershop, si tant est qu’une tradition fixée et définitive soit possible en la matière, en féminisant sa chorale, la tirant du côté des « sweet adelines » ( hommage à l’une des chansons les plus célèbres du style Barbershop) et en abandonnant le quatuor pour un sextuor, ou plutôt un sextet, sextuor étant réservé à la musique classique.

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La chanteuse Ayo, une lumière royale

Un chant profond et doux, une spiritualité ardente, une beauté radieuse : la chanteuse Ayo, de retour avec l’album Royal, est une des plus fascinantes voix de la folk.

— par Nathalie Lacube —

Joy Olasunmibo Ogunmakin a choisi comme nom de scène Ayo qui signifie « joie » en Yoruba la langue de son père Nigérian. / Sophie Koella

En 2006, Ayo créait une énorme sensation musicale avec Down on my knees. Sur un rythme reggae, seule avec sa guitare, la jeune chanteuse déployait les volutes de sa voix suave et sensuelle sur une complainte dont l’intensité ne cessait d’augmenter jusqu’aux incantations finales : « I’m dying/I’m crying/I’m begging/Don’t leave me » (« Je me meurs/Je pleure/Je supplie/Ne me quitte pas »). Jamais depuis Billie Holiday ou Jacques Brel la brûlure de l’amour non partagé n’avait été clamée avec autant de force et de sensibilité. L’album Joyful qui contenait ce tube, enregistré à New York en 5 jours avec Jay Newland, le producteur de Norah Jones, s’est vendu à un million d’exemplaires dans 40 pays.

Victoires de la musique au féminin : une nouvelle génération audacieuse et talentueuse

Rayonnante à nouveau, la chanteuse allemande revient à 39 ans, avec un sixième disque, lui aussi puissamment émotionnel, aussi Royal que le proclame son titre.

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