Catégorie : Musiques

L’Haïtien Jean D’Amérique, lauréat du prix RFI Théâtre 2021 pour «Opéra poussière»

« Moi, j’ai un style, des mots et j’essaie de raconter mon époque, parce que c’est maintenant ou jamais. » À 26 ans, l’écrivain haïtien Jean D’Amérique reçoit ce dimanche 26 septembre le prix RFI Théâtre 2021 pour sa pièce « Opéra poussière ». Une résurrection puissante et poétique de la résistante anticolonialiste haïtienne Sanite Bélair, assassinée par les colons français en 1802.

Son geste favori ? Le poing levé vers le ciel. Jean d’Amérique avoue être comme les personnages de ses textes : « toujours en révolte, contre tout, contre moi-même, contre la société, contre le monde ». Mais, quelques heures avant de recevoir le prix RFI Théâtre 2021 à l’occasion du festival Les Zébrures d’automne des Francophonies à Limoges, le futur lauréat s’assoit calmement avec nous et se montre détendu, voire souriant. « Je suis très heureux de recevoir ce prix. C’est magnifique. J’ai candidaté plusieurs fois et à deux reprises j’ai été finaliste. Cette année, je l’ai, c’est super. »

« Haïti envoie des morts tous les jours »

Pour Jean d’Amérique, l’écriture semble être un sport de combat où il n’y aura pas de survivant.

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MC Solaar, toujours solaire: : ses premiers albums réédités

Paris – Les premiers albums de MC Solaar sont enfin réédités et accèdent aux plateformes, l’occasion de revenir sur sa curiosité inextinguible, ses références d’IAM à Public Enemy, l’odyssée du clip « Nouveau Western ».

. « Qui avait le droit » 

Quand il quitte sa première maison de disques dans les années 2000, « il n’y avait pas eu de décision ferme sur qui avait le droit de remettre sur le marché les premiers albums« , comme il le résume pour l’AFP.  

La paix des braves vient d’être signée pour extirper d’un trou noir juridique de 20 ans ses opus originels, qui n’étaient plus réédités, ni disponibles sur les plateformes. 

C’est un bonheur de redécouvrir « Qui Sème Le vent Récolte Le Tempo » (1991), ressuscité en juillet, et « Prose Combat » (1994) qui ressurgit ce vendredi.  

Et voilà le quinquagénaire ravi de faire écouter ses « productions à l’ancienne » à la jeune génération.  

« Il y a quand même 90% de bon« , s’amuse-t-il. Il se réjouit aussi de voir le rap si populaire, loin de la « stigmatisation » des années 1990. 

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La polémique autour de la chanson « Le temps de vivre ensemble »

Une chanson intitulée « Le temps de vivre ensemble », produite par Guillaume de Reynal et rassemblant de nombreux artistes martiniquais, fait polémique sur les réseaux sociaux.

On trouvera ci-après un texte de Guillaume de Reynal qui explique sa démarche et un autre de Jean Marc Terrine (auteur) auteur critique.

1)Le texte de Guillaume de Reynal

« Suite à une concertation au sein de l’équipe qui a aidé à faire vivre le projet musical « Le Temps du Vivre-Ensemble », nous avons réalisé que ce beau projet a manqué au départ d’une explication claire et précise qui aurait permis d’éclairer, sinon de rassurer quant aux objectifs en amont et ne pas laisser place à différentes interprétations.
J’aimerais m’adresser officiellement à tous afin d’éclaircir quelques points qui semblent obscurs à certains.

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Rebecca Jean, la haute voix de la musique contemporaine haïtienne au Québec

Par Robert Berrouët-Oriol, Linguiste-terminologue —

La voix singulière et attachante de Rebecca Jean, musicienne, auteure, compositrice et interprète, née à Montréal, flamboie et déploie sa haute voilure depuis un certain temps sur les terres enneigées du Québec. Artiste polyvalente au talent raffiné, Rebecca Jean compte cinq albums à son actif, un catalogue de plus de 200 compositions et plusieurs projets signés en tant que réalisatrice /directrice musicale, auteure, compositrice, interprète et arrangeuse. À travers les différents registres de sa démarche musicale, elle ne cesse de nous surprendre en nous entraînant dans son univers tantôt délicat, tantôt féroce. Sur des textes évocateurs et mûris au creux des battements du langage, elle chante les failles comme les profondeurs de l’âme avec une poésie franche et un créneau unique ; elle sait se raconter et nous raconter avec finesse et subtilité. Artiste attachée à ses racines haïtiennes qui nourrissent une québécitude revendiquée et ouverte, comme en témoigne son morceau « Lang lakay », elle s’en fait l’écho à travers un cheminement créatif salué par la critique musicale montréalaise et par sa participation à des émissions radio-télé et à des spectacles divers sur plusieurs scènes, notamment l’Olympia, le Cabaret du Mile-End, le Pub du Quartier latin, le Lion d’or, le Pharaon lounge, le Balatou, le Petit cabaret, le Théâtre de verdure, etc.

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Joséphine Baker entrera au Panthéon le 30 novembre

L’artiste franco-américaine Joséphine Baker (1906-1975), figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, sera panthéonisée le 30 novembre, selon une information de l’édition dominicale du Parisien citant le président Emmanuel Macron.

La célèbre chanteuse, danseuse et meneuse de revue franco-américaine, Joséphine Baker, va entrer au Panthéon. Le président de la République, Emmanuel Macron, a décidé de panthéoniser cette artiste, militante de la liberté et de l’égalité, a appris, samedi 21 août, franceinfo, confirmant une information du Parisien. Joséphine Baker deviendra ainsi la première femme noire à reposer dans ce temple républicain, installé dans le 5ème arrondissement de Paris.

L’artiste franco-américaine Joséphine Baker (1906-1975), figure éminente de la Résistance et de la lutte antiraciste, sera panthéonisée le 30 novembre, selon une information de l’édition dominicale du Parisien citant le président Emmanuel Macron.

Première star internationale noire

Le dossier en faveur de l’interprète de la célèbre chanson « J’ai deux amours » avait été examiné une première fois fin juin par l’Elysée, selon Le Parisien. Une pétition en faveur de la panthéonisation de l’artiste, lancée il y a deux ans par Laurent Kupferman, avait rassemblé 38 000 signatures. 

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« Réveillez-vous, réveillons-nous »

— Par Marijosé Alie —

Quelle est cette musique maléfique qui nous fait danser aujourd’hui au rythme des fake news et d’une révolte qui n’en est pas une puisqu’elle nous conduit lentement à un suicide collectif et à la disparition d’un peuple qui s’est tant battu pour exister ?

Je nous aime très fort et tels que nous sommes.

J’aime nos colères salvatrices et notre capacité à transformer le pire en meilleur mais là, j’avoue que je beugue.

Si je comprends, dans une solidarité intuitive, la méfiance que nous éprouvons envers l’autorité, qui souvent nous a baladés de silences en secrets, d’indifférences en oublis, de Charybde en Scylla, j’ai la conviction que nous avons su souvent contourner les pièges grâce à notre solide bon sens. Alors, je vous le demande : où est-il passé ce bon sens ?

Dans quelle eau trouble, polluée de peur et de révolte à deux balles est-il allé se noyer ? Pourquoi sommes nous coincés dans les mailles d’un filet chaque jour plus serré ?

Des centaines de jeunes et de moins jeunes frappent à la porte d’un hôpital qui bientôt ne pourra plus les recevoir et j’entends comme une ritournelle que c’est la faute à tout sauf à nous-mêmes :

la faute aux touristes,

la faute au préfet,

la faute aux élus ,

la faute à Macron.

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Kassav’ : « L’œuvre de Jacob Desvarieux est l’expression artistique d’une révolution identitaire »

Par Stéphanie Mulot

Professeure de sociologie et anthropologie, spécialiste des Antilles, université Toulouse-Jean-Jaurès, Centre d’étude et de recherche travail, organisation, pouvoir (Certop) et Laboratoire caribéen de sciences sociales

La création du zouk en Guadeloupe par Jacob Desvarieux avec le groupe Kassav’ a été le fruit d’un engagement politique profond, réhabilitant l’identité et la langue bafouées des héritiers de l’esclavage, rappelle, dans une tribune au « Monde », Stéphanie Mulot, sociologue et anthropologue spécialiste des Antilles.

Tribune. Jacob Desvarieux [mort le 30 juillet à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)] disait qu’il fallait rendre hommage aux gens de leur vivant… Et me voici à prendre la plume alors que son décès continue de retentir comme un séisme dans le monde musical… L’œuvre de ce géant est inscrite à jamais dans l’histoire mondiale de la musique, de la culture, des arts. Miles Davis [en 1988], Niles Rodgers, Marcus Miller, Peter Gabriel, Manu Katché, Youssou N’Dour, Wyclef Jean, Nelo Carvalho, Alpha Blondy, et tant d’artistes de renom en ont déjà témoigné.

Les colloques internationaux, les enseignements musicaux, la Maison du Zouk en Angola le consacrent.

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Á pli tà, Adieu, adiós, adeus, Auf Wiedersehen, arrivederci, Sayōnara, Zàijiàn, Sala kakuhle, Jacob Desvarieux

Par Emmanuel Argo* —

Le Zouk est un genre musical créé par Kassav que l’on trouve maintenant sur Wikipédia.

En 2019, le groupe Kassav a fêté ses 40 ans à guichet fermé dans l’une des plus grandes salles de spectacle européenne à Paris-La Défense Aréna, belle consécration d’un succès mondial mérité. A l’instar d’autres célébrités, le groupe s’est produit également au stade de France.

Son cocréateur, Jacob Desvarieux, vient de nous quitter et nous ne manquerons pas ici de lui rendre hommage, non seulement pour ses talents de musicien mais aussi pour avoir su fédérer les régions de la Caraïbe, celles des autres outremers français pour mettre en valeur notre identité culturelle à travers le monde : de Pointe à Pitre à Fort de France, de Cayenne à Saint Denis, Paris, Marseille, de Washington à Toronto en passant par Rio, de Lomé à Douala en passant par Dakar, Ouagadougou , de Johannesburg à Maputo, de Moscou à Tokyo ou Shangaï en passant par Bruxelles, Lisbonne, Montreux et Rome . Au cours de mes voyages et missions, dans des accents et langues aussi différents les uns que les autres, j’ai entendu que l’on parlait de Kassav, de Zouk et de Jacob Desvarieux et si les paroles étaient difficiles à prononcer dans certaines langues, en revanche les mélodies étaient parfaitement mémorisées, interprétées et appréciées.

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Covid-19: Jacob Desvarieux, cofondateur du groupe antillais Kassav’, est mort à l’âge de 65 ans

Le guitariste guadeloupéen Jacob Desvarieux, mort vendredi à 65 ans des suites du Covid-19, était l’un des fondateurs du groupe Kassav’, monument aux Antilles qui a connu un énorme succès dans les années 80 en mélangeant des musiques locales pour créer un style, le zouk. De santé fragile depuis une greffe rénale, le musicien avait été hospitalisé le 12 juillet à Pointe-à-Pitre après avoir été contaminé par le coronavirus. Parmi les nombreuses réactions à son décès, celle du judoka guadeloupéen Teddy Riner, qui a rendu hommage à « une immense voix des Antilles », tandis que l’ancienne ministre Christiane Taubira, originaire de Guyane, disait sa tristesse, se remémorant « sa voix, sa dégaine, son talent, sa joie, ce sourire, cette inclinaison de la tête et même sa salopette des débuts ». « Les Antilles, l’Afrique et la musique viennent de perdre l’un de ses plus grands Ambassadeurs. Jacob grâce à ton art, tu as rapproché les Antilles à l’Afrique. Dakar où tu as vécu te pleure. Adieu l’ami », a tweeté le chanteur sénégalais Youssou Ndour. – Interroger les origines – « Au départ, c’était un laboratoire: nous cherchions à trouver une bande-son qui fasse la synthèse de toutes les traditions et sons antérieurs, mais qui soit exportable partout », avait raconté le musicien au journal Libération en 2016.

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Hommage au Maestro Kadak

— Par Patrick Chamoiseau —

Maestro,

Nous savons maintenant que la danse, que le chant, que le rythme, et donc fondamentalement la musique, ont été le soleil de notre drame collectif. Dans l’horreur du bateau négrier ou dans l’enfer des plantations, c’est d’abord la musique qui a nourri notre résistance inaugurale et qui, plus largement, a amplifié les assises de notre conscience individuelle, puis de notre âme collective. Notre musique, faisant soleil, a fait lever une belle aurore sur notre apparition comme peuple et comme nation, et sur notre devenir.

Chanter, danser, faire rythmes et faire musique, sont des forces poétiques. Elles sont au principe de ce que nous étions, et de ce que nous sommes aujourd’hui. C’est l’élargissement des bases de la conscience par les forces poétiques qui permet d’accéder aux amplitudes de la lucidité, et donc à toute vraie résistance aux négativités. Si la lucidité s’éloigne de sa base poétique, elle devient amère et stérile ; si elle se perd dans sa base poétique, elle n’est plus qu’une de ces perceptions qui restent vaines, inaccomplies. Le chant, la danse, le rythme, la musique, peuvent donc s’élever dans la lucidité féconde où les peuples se construisent, mais ils peuvent aussi verser dans les insignifiances du seul divertissement où les peuples s’abiment.

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Un week-end musical à Fort-de-France

Des concerts de toutes couleurs musicales, les 3 et 4 juillet 2021

Le Festival Culturel de la Ville, une création d’Aimé Césaire et du Sermac

“Quintessence” : selon les dictionnaires, au sens figuré : ce qu’il y a d’essentiel, de meilleur, de plus précieux dans une chose !

Malavoi et Ralph Thamar, au Grand Carbet à 20 heures
Guest : Pipo Gertrude

Coup d’envoi du Festival Culturel de Fort-de-France, ce samedi soir… Intitulée “Quintessence”, la 50e édition du festival de Fort-de-France s’ouvre sur un concert de Malavoi et Ralph Thamar. Et jusqu’au 22 juillet sera proposé un florilège de rendez-vous culturels. Au menu : danse, conférences au Cénacle Bord de Baie, expositions, théâtre, concerts, journée des enfants, nuit du jazz… etc.

Michèle Mondésir, chargée de communication du Sermac, nous parle de cette nouvelle édition dans le journal France-Antilles du 3 juillet 2021 : « On est fier d’avoir atteint 50 ans… ce qui fait du Festival de Fort-de-France, l’un des plus vieux festivals de France et, très certainement, d’ailleurs ! », explique-t-elle. Celle qui suit le festival depuis ses débuts – « J’étais jeune fille à l’époque !

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« Yitzhak Rabin, chronique d’un assassinat », d’Amos Gitai

Il y a 25 ans disparaissait Yitzhak Rabin…


— Par Valérie Guédot —
Yitzhak Rabin : chronique d’un assassinat tient les annales de ce jour – 4 novembre 1995 – où un jeune juif religieux d’extrême droite tua le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.

Au centre, Amos Gitai fait entendre le témoignage, instant après instant, de sa veuve, Leah Rabin, une femme sans haine.

Autour d’elle, avec elle, une mosaïque d’images-documents, de langues, de musiques retissent ensemble la trame de cette journée fatale pour la paix en Israël et dans le monde. Dans ce grand théâtre d’ombres, si les morts ne se relèvent pas, les vivants le font pour eux.

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Sonmiziksonpawol d’Annick Justin Joseph

— Par Selim Lander —

Il y a longtemps qu’Annick Justin Joseph porte ce projet d’hommage au musicien martiniquais Henri Brival (1933-), artiste lamentinois qualifié d’« extravagant », ce qui ne l’a pas empêché de voyager à travers le monde avec son « bwa ronflé » (ou « wonflé), instrument de son invention composé d’une caisse en bois (isorel) que l’on caresse avec un bâton et qui produit des sortes de barrissements. Sur la scène du théâtre municipal de Fort-de-France, un de ses disciples faisait la démonstration de cet instrument aussi rustique qu’original.

Sonmiziksonpawol mêle les chants, la danse et les chansons, par exemple « Alexandre pati » de Léona Gabriel-Soïme (dite « Estrella », 1891-1971), qui introduisit la biguine à Paris, et écrivit et interpréta de nombreuses chansons, en particulier cette fameuse « Alexandre pati » dont il reste d’ailleurs un enregistrement par elle-même. Cette diversité est l’un des atouts de Sonmiziksonpawol, une pièce servie ici par des interprètes appréciés des Martiniquais, y compris James Germain, grande voix d’Haïti, qui s’est produit à plusieurs reprises chez nous et qui impressionne toujours.

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Le rappeur Moha La Squale mis en examen pour agression sexuelle et violences

— Par Jeanne Bulant avec AFP —

Le rappeur Moha La Squale a été mis en examen mercredi pour « agression sexuelle » et « violences » par conjoint ainsi que pour « séquestration » après les accusations de plusieurs femmes, a indiqué à l’AFP une source judiciaire, confirmant une information du Monde.

Objet d’une enquête préliminaire depuis septembre, Moha La Squale, 26 ans, de son vrai nom Mohamed Bellahmed, a été placé en garde à vue lundi, selon Le Monde. Au cours de sa garde à vue, selon une source proche du dossier, au moins une confrontation a été organisée avec l’une des plaignantes.

Six plaintes déposées

Mercredi, le rappeur a été présenté à un magistrat dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parquet de Paris.

« Il a été mis en examen notamment des chefs de violences par conjoint, agression sexuelle par conjoint, menaces de mort par conjoint et séquestrations sur différences victimes », et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué la source judiciaire.

Moha La Squale a fait l’objet de six plaintes, selon une source proche du dossier, pour la plupart révélées en septembre 2020.

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« Sonmiziksonpawol » de Annick Justin-Joseph

Les 17, 18 et 19 juin 2021 à 19h 30 au T.A.C

Honneur et hommage à Henri Brival (joueur émérite du bwa ronflé)

Mise en scène : Annick JUSTIN JOSEPH,
Saxophone : Medhy CASERUS VERIN, (14 ans)
Bwa wonflé : Daniel BARDURY
Harmonica : Jean-Louis NGUYEN
Sonmiziksonpawol : Christophe RANGOLY (Papa Slam)
Danse / Texte : Ina BOULANGÉ
Chant / Danse / Percussions : Stella GONIS

Invité : James GERMAIN, l’une des plus belles
voix d’Haiti, dans un répertoire aux saveurs d’un son « kréyol/mandingue »

Création lumière : Valérie PETRIS

Les mots voyagent… en la réalité de nos espaces créoles.
Mouvance essentielle du son…
Trame de paroles – racines… en la musique des langues, et à travers les voix d’instruments qui font que les océans ne nous séparent plus. Martinique, Sainte-Lucie, Haïti et bien au-delà, les Indes, l’Afrique…
« Seul l’esprit poétique corrode et bâtit, retranche et vivifie » nous dit Aimé Césaire dans « L’appel au magicien ».
De nous autres à ce monde en crise…
De nous autres nous-mêmes à l’invention du parler qui nous sommes… Tropiques blues… le souffle des Caraïbes, îles archipels entre deux Amériques, et la vibration des sons qui créent des passages : tambour, flûte, saxo… harmonica et bwa wonflé… autant de respirations, sur des textes dits ou chantés, soutenus par des musiciens passionnés, toutes générations confondues.

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Massilia Sound System: plus de 35 ans de carrière et toujours un « Sale caractère »

Istres – Plus de 35 ans de carrière n’y font rien: Massilia Sound System a toujours « Sale caractère ». Un défaut – ou une qualité?- typiquement marseillais, affirme le trio, qui en a même fait le nom de son dernier album.

« Prends l’exemple des supporters, cette espèce de crise d’urticaire qu’ils ont eue en allant à la Commanderie: bon, ça déborde, évidemment, il y a des choses qui ne sont pas recevables« , commente Gari Greu, l’un des trois chanteurs, en référence aux incidents survenus au centre d’entraînement de l’OM fin janvier.

« C’est ça être marseillais: c’est cette capacité à peut-être gueuler fort des fois« , assène-t-il, crâne rasé, dans un entretien avec l’AFP. Mais « avoir sale caractère, c’est être vivant aussi, c’est vouloir participer au débat« . A ses côtés, son compère Papet J, l’oeil rieur, chapeau de troubadour sur le chef, acquiesce du haut de ses 60 ans.  

« Sale Caractère« , tout juste sorti, annonce une tournée estivale réduite à une poignée de dates et sans la légendaire tournée de pastis qui clôture généralement les dates – crise sanitaire oblige.

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Un rappeur contestataire cubain placé en détention et poursuivi

L’artiste cubain Maykel Osorbo, co-auteur de la chanson contestataire «Patria y vida» qui détourne le slogan révolutionnaire «Patria o muerte», a été placé en détention provisoire pour résistance, outrage à la justice et agression, a confirmé jeudi à l’AFP une source proche de l’artiste.

Le rappeur de 37 ans «est à la prison de 5 y Medio, il n’a pu appeler qu’au bout de 14 jours», a déclaré Camila Lobon, une amie proche, via un message audio dans lequel elle indique que son avocat examine les accusations portées contre lui. Citant des sources du ministère de l’Intérieur, le portail officiel d’informations Cubadebate avait indiqué mercredi que le chanteur était «accusé de délits (…) auxquels il a participé le 4 avril 2021».

L’ambassade des Etats-Unis à Cuba a retweeté jeudi un message de l’administratrice de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), Samantha Power, dans lequel elle appelle à «mettre fin à cette tentative infâme de réduire au silence la liberté de pensée et de débat», et reprochait à Cuba d’«emprisonner Maykel Castillo et d’autres artistes qui osent réclamer des droits de l’homme».

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Le rappeur Doc Gyneco condamné à 5 mois de prison avec sursis pour violences conjugales

Le rappeur Doc Gyneco a été condamné mardi 18 mai à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2 000 euros d’amende pour violences conjugales.

Condamné à cinq mois d’emprisonnement avec sursis et à 2.000 euros d’amende, Doc Gynéco a reçu une peine légèrement en-deçà des réquisitions du parquet, qui avait demandé en fin de matinée six mois de prison avec sursis. Il a été jugé pour avoir donné des gifles violentes et insulté son épouse en mars, des faits qu’il a reconnus. 

Sursis probatoire de trois ans 

Le tribunal correctionnel a assorti ces cinq mois d’emprisonnement d’un sursis probatoire de trois ans, durée pendant laquelle l’artiste devra respecter plusieurs obligations : notamment celles de soins et de suivre un stage sur les violences conjugales, ainsi que les interdictions de paraître au domicile de son épouse et d’entrer en contact avec elle.

Le tribunal a prononcé l’exécution provisoire de ces mesures, c’est-à-dire leur entrée en vigueur immédiate. Doc Gyneco a en sus été condamné à une amende de 2.000 euros, une peine qui n’avait pas été requise par le parquet. 

Violences et emprises 

A l’audience, l’artiste de 47 ans, Bruno Beausire de son vrai nom, a reconnu avoir donné quatre gifles violentes et insulté son épouse et compagne depuis 25 ans, avec laquelle il a eu trois enfants, le 10 mars à leur domicile parisien.

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La biguine, une histoire créole

Par Clémence Guinard —

Issue de la culture créole, la biguine est une musique et une danse devenue le symbole d’une identité aux Antilles. Retour en vidéo, avec Bertrand Dicale, sur ses origines et son héritage.

« Vous savez, aux Antilles, on aime bien se frapper la poitrine en disant : ‘C’est notre musique !’. C’est évident que la biguine, c’est notre musique. », commence Bertrand Dicale, journaliste et commissaire de l’exposition Traces musicales de l’esclavage à la Sacem. « C’est la musique de nos parents, de nos grands-parents, de nos arrière-grands-parents. Si je voulais être romantique, je dirais que c’est une musique qui nous coule dans les veines. »

L’emblématique biguine est apparue aux Antilles, et notamment à Saint-Pierre en Martinique, à la fin du XIXe siècle, quelques décennies après l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Ce genre mélange deux cultures musicales : européenne et antillaise. « Se rencontrent dans la biguine : le bèlè, qui est un rythme rural martiniquais, et la polka, qui est un rythme urbain européen », développe Bertrand Dicale.

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Un album posthume du rappeur américain DMX sortira le 28 mai

Un album posthume de DMX sortira le 28 mai, a annoncé lundi son producteur, Swizz Beatz, moins de deux mois après le décès du rappeur américain des suites d’un infarctus, à 50 ans.

Ce huitième opus officiel est intitulé « Exodus » et ne comprendra que des titres inédits, a indiqué, dans un communiqué, le producteur, précisant qu’il serait distribué par le label Def Jam Recordings.

Exodus est le prénom de l’un des fils de DMX, qui a eu 15 enfants de plusieurs femmes différentes.

« Mon frère X était une des âmes les plus pures et les plus rares que j’aie jamais rencontrées », a écrit Swizz Beatz, qui a produit l’un de ses premiers « beats » de DMX pour le morceau phare « Ruff Ryders’ Anthem », sorti en 1998.

« Mais surtout, il donnait généreusement et aimait ses fans au-delà de toute mesure », a poursuivi Kasseem Dean, le vrai nom de Swizz Beatz. 

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L’album 4 AM : l’heure du combattant Delgrès

Être la voix de ceux qui n’ont pas de voix…

D’après Hortense Volle, de Pan African Music

Par Mo Jodi, le premier album du groupe¹, Pascal Danaë renouait avec Louis Delgrès (1766-1802), héros qui s’est sacrifié au nom du combat contre l’esclavage, et pour la liberté dans les Antilles françaises. Auteur, compositeur, guitariste et chanteur, Pascal Danaë, leader du trio Delgres, a d’abord été membre du groupe franco-brésilien Rivière Noire, avec lequel il a remporté en 2015 la Victoire de la Musique catégorie « Musiques du monde », avant de renouer avec le blues, la guitare dobro et la langue créole – en hommage à sa trisaïeule guadeloupéenne dont il a découvert la lettre d’affranchissement, datant de 1841. Grâce à la figure glorieuse de Delgrès, il retrouvait en 2018 à la sortie de cet album une forme de dignité, lui qui, né en France hexagonale de parents antillais, a souvent eu le sentiment « d’être légèrement sur le côté », un peu « comme un émigré invisible. »

Avec le second volet de son « odyssée Caraïbe », le trio Delgres donne la parole à ceux que l’on n’entend pas, déracinés ou travailleurs invisibles, à travers l’histoire familiale de son leader d’origine guadeloupéenne.

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Récital chez soi: quand une mezzo-soprano s’invite à domicile

Paris – Elle a chanté chez des retraités, une famille avec enfants et même devant des bergers dans les Alpes: en temps de pandémie, la mezzo-soprano Fiona McGown a décidé de se produire chez des particuliers pour « rester vivante ».

Dans le salon de la famille Girault, à Paris, la chanteuse de 32 ans chante a cappella, « sans autre instrument que la voix« . 

Assis confortablement sur fauteuils et canapés, le couple, Geneviève et Jacques, leur fille Sophie, leur petite-fille Marion et deux prêtres amis de la famille écoutent, émus, le programme: un extrait d’un opéra de Rameau, des mélodies de Benjamin Britten ou encore le Kaddish de Ravel. 

« C’est comme les récitals au 19e siècle. On est en train de faire des +Schubertiades+ en temps de pandémie« , sourit Fiona McGown. 

« C’est pas dur sans instrument? » « Pouvez-vous nous dire le nom du compositeur à l’avance?« : les questions fusent et l’assistance est ravie. 

« C’est émouvant d’entendre du chant chez soi…et on entend mieux qu’au concert« , s’enthousiasme auprès de l’AFP Jacques, ancien banquier de 90 ans.

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Le Ghana de retour sur la scène musicale internationale grâce à l’afrobeats

Accra – Le samedi soir, c’est jour de fête au Purple Pub d’Accra, la capitale du Ghana. Et même en pleine pandémie, alors que bars et clubs sont officiellement fermés, l’afrobeats fait danser et… s’exporte.

Dans le quartier animé d’Osu, les premiers fêtards vident des bières locales sur des chaises en plastique, alors que les enceintes poussées à plein volume couvrent les voix.  

Passé minuit, les corps se réveillent et les chaises se vident. C’est toute la rue qui se déhanche ensuite sur un air de Sarkodie ou de Stonebwoy, les rois de l’afrobeats ghanéen. 

« Non seulement l’afrobeats est hyper-populaire ici, au Ghana, mais il obtient maintenant une véritable reconnaissance sur la scène internationale« , affirme Stonebwoy dans son studio d’enregistrement, tapissé de récompenses internationales. 

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Entre La Havane et Miami, la guerre des chansons fait rage

La Havane – Une bataille de slogans politiques, mais en chansons: depuis quelques mois, partisans et détracteurs du gouvernement cubain, à La Havane et à Miami, se livrent à un ping-pong musical sur des rythmes de reggaeton, salsa et rap.

Dimanche, le duo Gente de Zona, stars du hip-hop latino qui ont collaboré avec Jennifer Lopez et Enrique Iglesias, jouera pour la première fois en concert, à Miami, la chanson qui a déclenché les hostilités: « Patria y vida« . 

« C’est terminé« , « le peuple est fatigué » clame le morceau, lancé le 16 février, qui détourne le slogan révolutionnaire « Patria o muerte » pour appeler à une « nouvelle aube » sur l’île, avec les chanteurs Descemer Bueno et Yotuel Romero (du groupe Orishas), installés en Floride, et, à Cuba, les rappeurs El Funky et Maykel Osorbo. 

Photo : Alexander Delgado et Randy Malcom du duo Gente de Zona, sont à l’origine de la chanson qui a déclenché les hostilités: Patria y vida AFP, Eva Marie Uzcategui.

« Patria y Vida est arrivé parce que Cuba est à un moment critique« , explique Randy Malcolm, de Gente de Zona, depuis le Marine Stadium de Miami où le concert aura lieu sous forme de drive-in, en raison de la pandémie. 

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Coronavirus. Mick Jagger, le rock contre l’obscurantisme

— Par Marie-José Sirach —

Avec la complicité de Dave Grohl, membre des Foo Fighters et ancien batteur de Nirvana, le chanteur des Rolling Stones se révèle en militant du vaccin. Même en distanciel, le rock reste un virus puissant !

Mick Jagger, 77 printemps, n’aura décidément jamais sa langue dans sa poche. Il vient d’enregistrer à la maison Eazy Sleazy , une chanson qui claque, une chanson rock and rollienne à souhait, drôle, piquante, irrévérencieuse.

Avec la complicité de Dave Grohl, des Foo Fighters, le duo chic et choc livre un morceau d’une rare vitalité. Le pape du rock and roll, dans un entretien accordé au magazine Rolling Stone, raconte avoir écrit « les paroles très rapidement » et éprouvé le besoin de revenir sur cette pandémie pour chanter « l’espoir de sortir de ce calvaire. Le refrain de la chanson, c’est comme la lumière au bout du tunnel », dit-il encore.

Au passage, le chanteur des Rolling Stones ne se gêne pas pour moquer les complotistes et conspirationnistes de tout poil, alerter sur les infos toxiques qui circulent sur les réseaux sociaux.

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