Catégorie : Danses

« « J’habite une blessure sacrée.. » enfin en Martinique!

Samedi 12 juin 2021 à 19h Tropiques-Atrium Scène nationale

Ne boudons pas notre plaisir mais il aura fallu attendre près de 4 ans après sa création pour que nous puissions voir en Martinique ce travail étourdissant. Ci-après une reprise de l’article paru sur Madinin’Art le 12 janvier 2018.

« J’habite une blessure sacrée.. » deuxième élément d’un diptyque de Max Diakok

— Par Roland Sabra —

Max Diakok poursuit son travail sur la quête du sens dans un balancement permanent entre polarités opposées et néanmoins complémentaires. Dans le très réussi « Depwofondis » il proposait d’emprunter le chemin qui va du social à l’individu, invitant à se défaire de défroques uniformisantes et oppressantes pour retrouver la primeur d’une saveur humaine enfouie sous les couches successives de la fonction civilisatrice. Dans « J’habite une blessure sacrée.. » le voyage proposé prétend faire le même chemin dans le sens inverse. De l’individu vers le social. Comment « la quête intérieure dialogue avec le besoin de solidarité humaine » nous dit-il dans la note d’intention qui présente son travail. Le parcours est en réalité fait d’aller et retour entre ces deux exigences autour d’un mécanisme qui relève d’un même procès.

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« Sinfonia » ou la noirceur du confinement, le dernier ballet de Thierry Malandain

Saint-Sébastien (Espagne) – D’un côté, un quatuor de puissants qui délimite le périmètre. De l’autre, une quinzaine de danseurs à l’étroit. Sinfonia, le dernier ballet de Thierry Malandain, directeur du Centre chorégraphique national de Biarritz, présenté samedi à Saint-Sébastien en Espagne, raconte la noirceur du confinement et les corps corsetés.

Tout est noir. Noir le sol, noirs les costumes, noir le sujet. Le ballet a été « réglé dans les ténèbres« , explique à l’AFP le chorégraphe qui a créé Sinfonia en octobre 2020 car « il fallait qu’on occupe les danseurs« . 

Le ballet de 28 minutes pour 20 danseurs a donc été conçu « en urgence » et sur une partition des années 1960, à l’époque d’une autre pandémie, celle de la grippe de Hong Kong. 

Présenté lors de deux uniques représentations au théâtre espagnol de Victoria Eugenia de Saint-Sébastien, le ballet raconte ce qui n’est malheureusement pas encore un souvenir, le confinement. 

On ne peut pas les rater, ils sont la seule lumière sur scène: les cônes de chantier argentés, outils diaboliques. 

Quatre garçons en costume, « chevaliers de l’apocalypse et allégorie des pouvoirs publics » selon Thierry Malandain, les déplacent au gré de leurs envies pour « décider des espaces dans lesquels évoluent les danseurs« . 

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Sous l’œil de Klapisch, la seconde vie d’une ballerine de l’Opéra

Paris – On se croirait en pleine séance de travail d’un ballet, si ce n’est l’homme aux côtés de la danseuse de l’Opéra de Paris n’est pas un répétiteur, mais Cédric Klapisch qui boucle son dernier film, petit « miracle » tourné en pleine pandémie.

Sur la scène du Théâtre du Châtelet, qui a accueilli cette semaine les derniers jours du tournage entamé en décembre et réalisé également à La Villette et en Bretagne, Marion Barbeau signe ses débuts au cinéma et un retour sur le plateau, alors que les salles de spectacle sont fermées depuis plus de cinq mois. 

La ballerine de 30 ans a renoué ainsi avec des « émotions fortes qu’on ne retrouve qu’au théâtre« , même si l’expérience varie sensiblement une fois devant la caméra.  

« Un ballet présenté devant un public, c’est très frontal. Ici c’est plus subjectif, on guide le spectateur là on veut que l’œil se pose« , affirme à l’AFP la première danseuse, grade précédant le titre suprême d’étoile. 

– « Le sens du détail » – 

Elle répète inlassablement un mouvement de bras dans une scène de « La Bayadère« , ballet du 19e siècle durant lequel l’héroïne danse avant de se blesser, ce qui brise son rêve d’étoile. 

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Rachid Ouramdane : « Défendre un théâtre des diversités esthétiques »

ENTRETIEN. Nommé à la tête du Théâtre national de Chaillot, le danseur et chorégraphe partage la philosophie avec laquelle il aborde son nouveau challenge.

— Propos recueillis par Hassina Mechaï —

Rachid Ouramdane traverse le monde de la danse avec la grâce et l’agilité d’un funambule. Toujours dans l’entre-deux, suspendu entre deux mondes, deux arts, deux mouvements. Après des études au Centre national de danse contemporaine, il crée très vite sa propre compagnie, L’A. S’ensuivra un parcours artistique qui démêle les rets de la frontière, dont il joue tout en la déjouant. Ainsi dans Corps extrêmes, un spectacle qui réunit voltigeurs, highliners et champions d’escalade ou dans Les Grands Rassemblements, le mur scénique entre artistes et spectateurs. Sa nomination à 50 ans intervient en des temps incertains pour la culture, entre crise sanitaire et inquiétude des intermittents du spectacle. Mais le nouveau directeur entend saisir cette crise pour refondre les modes d’accès à la culture. Pour cela, il s’appuiera sur neuf artistes associés : Nacera Belaza, François Chaignaud, Aurélie Charon, Fanny de Chaillé, Dorothée Munyaneza, Faustin Linyekula, Gisèle Vienne, le collectif de cirque XY et le rappeur Kery James, lesquels l’accompagneront durant les cinq ans que durera son mandat.

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Vidéo : International Illest Battle – 100% Krump à La Villette – ARTE Concert

Pour la 8ème année consécutive, le collectif Madrootz, en collaboration avec Art-Track et La Villette, organisent l’INTERNATIONAL ILLEST BATTLE dans le cadre prestigieux de la grande halle.

Cette nouvelle édition, exclusivement consacrée à la pratique du KRUMP, sera retransmise, étant donné la situation sanitaire, sur Arte concert (voir ci-dessous la captation vidéo) et réunira les meilleurs Krumpers de toute l’Europe : Allemagne, Suisse, Portugal, Royaume-Uni, République Tchèque, Belgique… Partage et énergie pour un spectacle hors norme où chaque Krumper exprime son propre style.

Le KRUMP est une danse née dans les années 2000 au cœur des quartiers défavorisés de Los Angeles.
Plus qu’une pratique, le KRUMP est un mode de vie et une culture à part entière, avec sa propre histoire, sa technique, ses racines, une musique propre à son univers.

Véritable moyen d’expression, le KRUMP est surtout une façon d’extérioriser sa sensibilité : son message est celui de la libre expression, de l’acceptation et du dépassement de soi. L’émergence de ce mouvement a été racontée par le photographe David LaChapelle dans le célèbre documentaire RIZE en 2005, qui a eu un impact mondial et a ainsi démocratisé le mouvement en mettant un coup de projecteur sur la communauté KRUMP.

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Gaëlle Bourges : la cariatide, la Grèce et le lord pilleur

S’appuyant sur de nombreux documents d’archives, la chorégraphe traduit scéniquement dans «OVTR» («On va tout rendre»), le récit effarant des prédations anglaises de marbres antiques à l’Acropole toujours réclamés en vain par Athènes.

— Par Elisabeth Franck-Dumas —

Ingrédients d’une tragédie : une jeune femme est violemment enlevée de son pays natal, la Grèce, et rapportée de force au Royaume-Uni où elle croupit encore. Bon, OK, la jeune femme est en marbre. Mais quand même : l’on vous met au défi de ne pas verser une larme lorsque vous la verrez rouler sur scène, enveloppée dans son papier bulle, voguant vers l’Angleterre accompagnée du Wuthering Heights déchirant de Kate Bush. «I’ve come home !» Je suis rentrée à la maison !

On peut toujours rêver – que Catherine retrouve Heathcliff dans les Hauts de Hurlevent et que la cariatide retrouve enfin ses cinq sœurs de l’Acropole, deux siècles après avoir été arrachée à la scie du temple d’Erechteion par un certain Lord Elgin, qui entendait l’utiliser pour décorer sa maison de campagne écossaise… Vertement critiqué à l’époque, notamment par Byron et Chateaubriand, Lord Elgin se débarrassa vite des objets de son méfait en les vendant au British Museum.

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« She ou les joies d’une femme », une pièce dansée de Jean-Hugues Miredin

Vendredi 12 mars 19h30 – Salle Frantz Fanon

« SHE » ou les joies d’une Femme est le 3ème volet de la trilogie entamée par la Cie Art&Fact avec la pièce « Tu ne dis rien moi non plus » dédiée à l’intimité masculine, « Love me tender », qui explorait la dynamique du couple.
L’intention de ce 3ème volet est d’explorer l’univers Féminin à travers le prisme de la société actuelle.
Je citerai un fragment du poème de l’écrivaine américaine Donna Ashworth –
Jean-Hugues Miredin

« Un jour…
Une armée de femmes plus âgées et furieuses envahira le monde.
Et je veux être là à l’avant.
Parce qu’un jour, chaque femme se réveille et se rend compte que, très franchement, elles se sont mises en enfer.
Essayer de s’intégrer, d’essayer d’être suffisante, d’être attrayante, d’être acceptable, d’être responsable, d’être fiable, d’être une mère, d’être une femme, d’être une amie, d’être un être aimant, de faire carrière, pour que tout continue à tourner sans effort…
Et en un éclair, des années et des années de conformité époustouflante, passent devant vos yeux et vous avez un moment de lucidité…
Ça n’allait jamais arriver.

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Luca Abdel-Nour, le fabuleux destin d’un Billy Elliot égyptien

Paris – Sa première barre a été dans un studio du Caire, entouré de filles. Malgré une formation tardive et les préjugés, Luca Abdel-Nour est devenu le premier Egyptien primé à un prestigieux concours de ballet à Lausanne et aimerait inspirer d’autres garçons du Moyen-Orient.

A 17 ans, le danseur, également français par sa mère et formé ces trois dernières années à la Zurich Dance Academy, est sur un petit nuage depuis février: au Prix de Lausanne, exigeante compétition annuelle internationale, il a raflé le deuxième prix, le prix du public et le prix du meilleur candidat suisse. 

« Quand ils ont révélé le nom des finalistes, je ne pouvais pas y croire, j’ai éclaté en sanglots« , raconte-t-il à l’AFP. A l’annonce des résultats, qui s’est faite en ligne tout comme le concours pour cause de pandémie, « ça a été un choc, un très beau choc; je ne m’attendais à en arriver là« . 

Déjà embauché par une compagnie dont il ne peut encore révéler le nom, il n’en revient toujours pas d’avoir reçu des textos de félicitations de danseurs qu’il admirait sur des vidéos quand il était enfant. 

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La mort de Patrick Dupond, légende française de la danse

L’ancien danseur étoile et juré de l’émission « Danse avec les stars » est mort vendredi des suites d’une « maladie foudroyante ». Il avait 61 ans.

ex-danseur étoile de l’Opéra de Paris et star de la danse Patrick Dupond est décédé vendredi 5 mars 2021 à l’âge de 61 ans des suites d’une « maladie foudroyante », a annoncé son entourage à l’Agence France-Presse. « Patrick Dupond s’est envolé ce matin pour danser avec les étoiles », a affirmé sa collaboratrice Leïla Da Rocha. «  Il est décédé à la suite d’une maladie foudroyante  », a-t-elle dit, précisant qu’il était «  malade depuis quelques mois  ».

Patrick Dupond était l’une des plus grandes étoiles de l’Opéra de Paris et de la danse en général en France, connu du grand public au-delà du cercle des amateurs de ballet. L’annonce de sa mort a créé une onde de choc chez ses anciens collègues et dans le monde de la culture. Dans un communiqué, l’Opéra de Paris a fait part de son «  émotion  » et de sa «  profonde tristesse  » après la disparition du danseur. «  Sa personne et son nom resteront attachés à un pan de l’histoire de l’institution. 

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Le chorégraphe Rachid Ouramdane nommé à la tête du Théâtre national de Chaillot

Le chorégraphe et danseur Rachid Ouramdane a été nommé à la tête du Théâtre national de Chaillot, temple de la danse à Paris, a annoncé vendredi le ministère de la Culture.

M. Ouramdane, 50 ans, prendra ses fonctions le 5 avril pour un mandat de cinq ans, précise la rue de Valois dans un communiqué.

« Le projet de Rachid Ouramdane démontre une vision renouvelée et ouverte de la danse, qu’il tient à considérer dans ses liens avec tous les arts, mais aussi dans sa connexion directe avec la société. Rachid Ouramdane souhaite faire de Chaillot (…)  le +Théâtre des diversités+, un lieu d’innovation sociale par l’art et la culture », détaille le ministère.

« Ainsi, il propose de construire une ligne artistique à partir de l’histoire de Chaillot, en s’appuyant notamment sur le symbole et le socle de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui fut signée en ces lieux », poursuit-il, saluant un chorégraphe qui « développe une danse unique dans le paysage chorégraphique français, qui questionne l’hospitalité, l’inclusion et les grands enjeux environnementaux ».

Rachid Ouramdane succèdera au chorégraphe Didier Deschamps, né en 1954, à la tête de l’établissement depuis 2011.

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Rana Gorgani, la danse soufie au féminin

Paris – Elle est l’une des rares danseuses soufies à se produire en public, et depuis la pandémie, elle initie à cette pratique via Zoom. Alors que tout semble à l’arrêt, le mouvement giratoire est pour Rana Gorgani une manière de « donner un sens à l’existence ».

Depuis ses premiers tours sur scène il y a dix ans, la Franco-iranienne de 37 ans étonne. Une derviche tourneur? Cette danse spirituelle et ancestrale est réservée traditionnellement aux hommes, même si des femmes s’y adonnent dans des cérémonies à huis clos, de la Turquie jusqu’en Afghanistan. 

Longtemps elle a pensé « qu’il fallait que ça reste dans un cadre privé« , affirme à l’AFP cette femme menue aux longs cheveux noirs et bouclés. 

Jusqu’au jour où elle ose faire quelques tours lors d’un festival en plein air à Montpellier, où elle présentait des danses traditionnelles persanes. Après « quelques minutes, j’ai été prise de panique et me suis arrêtée pour quelques secondes. Comme si inconsciemment j’étais en train d’enfreindre une règle« , se souvient-elle. 

« Je suis repartie en tournant très vite, j’ai entendu un tonnerre d’applaudissements, et à la fin je me suis dit +tout va bien+« .

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Danser : Au bout du souffle, de Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal

Spectacle à Tropiques-Atrium, le samedi 6 février 2021, à 19h30

Au bout du souffle… : Explorer, par la danse, l’engagement total et son effet sur les corps.

Compagnie La Mangrove : Évoluant entre la Seine-Saint-Denis et la Guadeloupe, la compagnie propose en parallèle de ses créations des actions participatives à travers des projets territoriaux.

Site Parisart : La danse n’est-elle pas une façon de prendre position ? De s’engager par le corps dans le monde ? Avec Au bout du souffle… (2019), Hubert Petit-Phar et Delphine Cammal (Cie Mangrove) livrent une pièce autour de l’engagement. Création pour quatre danseurs — Ludovic Bibeyron, Jean-Sébastien Jacques, Octavia Miranda, Mickael Top —, Au bout du souffle… remonte le fil de l’héroïsme. En posant la question du sacrifice. Jean Moulin, Louis Delgrès, Spartacus, Benazir Bhutto, Ahmed Ben Bella, Patrice Lumumba, Thomas Sankara, Rosa Luxemburg… tous ont en commun d’être morts pour la société. D’avoir vécu en accord avec leurs principes ; d’avoir été tués pour cette raison. Pièce sobre, Au bout du Souffle… plonge dans cette énergie capable de dépasser la tétanie et partant d’une réflexion sur l’universalité des destins croisés de Louis Delgrès et Jean Moulin, interroge la position des corps en résistance.

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Au bout du souffle… – Hubert Petit-Phar

Samedi 6 février à 19h 30 Salle Frantz Fanon

« À l’Univers entier, le dernier cri de l’innocence et du désespoir » Louis Delgrès

Cette pièce est un essai sur le comportement humain face à l’engagement total : mourir pour la liberté. Crier, lâcher prise, résister. Elle puise sa réflexion sur les destinées de héros sacrifiés qui ont réveillé les consciences, pour défendre la démocratie.

Imaginer les derniers instants, le corps, la voix, le souffle jusqu’au silence. Corps libres/corps contraints, il y a le désir de confronter des langages chorégraphiques : Hip-hop/Break, Ka Contemporain afin de faire émerger une danse ancrée et libératoire, de repousser les limites du geste et de créer un mouvement d’urgence, de tension, jusqu’au dernier souffle.

Conception – Chorégraphie : Hubert Petit-Phar
Danseurs ; Ludovic Bibeyron, Jean-Sébastien Jacques, Octavia Miranda, Mickaël Top
Dramaturgie : Delphine Cammal
Création musicale : Mehdi Nassouli
Musique : Murcof

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Mort de Juan Carlos Copes, légende du tango dansé en Argentine

Juan Carlos Lopes est mort à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

Le danseur et chorégraphe argentin, Juan Carlos Copes, légende du tango, est décédé ce samedi 16 janvier à 89 ans des suites de complications liées au Covid-19, a annoncé sa famille.

“Tout est allé très vite, mon père est mort…. Il brillera toujours au milieu des étoiles et pour toujours dans l’histoire du tango dansé”, a annoncé sur Facebook sa fille Johana Copes. L’octogénaire avait été contaminé en décembre par le nouveau coronavirus. 

“Nous disons au revoir au grand Juan Carlos Copes, légende du tango dansé (…) chorégraphe, formateur de générations d’artistes et qui a apporté des spectacles de tango innovants au monde entier”, a déclaré, également sur Twitter, ProTango Argentina, une des plus grandes associations de promotion du tango.

Le monde du tango en deuil

Juan Carlos Copes, né le 31 mai 1931 à Buenos Aires, s’était rendu célèbre pour avoir fait connaître le tango comme un style chorégraphique à part entière et amené cette danse populaire jusque sur les grandes scènes internationales.

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« Échos des Divinités » : Dieu est-il misogyne?

Vendredi 08 Janvier 19h30 – Tropiques-Atrium

Écho des divinités est un spectacle musical novateur qui confronte trois univers, trois arts : visuels, récit et musique. Il entend faire résonner l’écho des voix des divinités afro-descentes et retracer leurs parcours à travers d’un récit, d’un univers sonore et lumineux. Dans une démarche de création éminemment artistique engagée sur la place du féminin sacré dans les sociétés modernes, le projet pose une interrogation sur le contexte de naissance du syncrétisme dans les religions afro-caribéenne. Il propose de montrer comment l’effigie de la vierge Marie est utilisée comme subterfuge pour prier et interpeller les divinités.

Le projet souhaite mettre en lumière les Dieux-femmes, interroger l’association de divinités non chrétiennes aux saints catholiques – certaines divinités de ce projet étant assimilées à la sainte vierge Marie. Il se propose également d’interroger la place accordée aux femmes dans les religions monothéistes et polythéistes. Il envisage aussi de créer une passerelle entre les arts vivants et les arts numériques. Il projette  d’utiliser les outils contemporains pour interroger les pratiques cultuelles et ce pan du patrimoine immatériel du monde.

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Ousmane Sy, « figure de la scène hip hop internationale », est mort

Le chorégraphe âgé d’une quarantaine d’années est décédé dans la nuit du samedi au dimanche 27 décembre.

Le chorégraphe Ousmane Sy, co-directeur du Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (CCNRB) et «figure de la scène hip-hop internationale», est mort à l’âge de 40 ans, a annoncé le CCNRB dimanche. Ousmane Sy, qui codirigeait le CCNRB depuis janvier 2019 au sein du collectif FAIR-E, est mort dans la nuit de samedi à dimanche, selon un communiqué de presse. Selon franceinfo, il aurait été victime d’une crise cardiaque.

«Il était une figure renommée et incontournable de la scène hip-hop internationale. Sous le pseudonyme de Babson, il avait intégré le collectif Wanted Posse dans les années 90 et remporté la »battle of the year« en 2001», a souligné la maire (PS) de Rennes Nathalie Appéré, en saluant «un précurseur» qui «a réussi à imposer et faire reconnaître la richesse de la culture hip-hop dans la danse contemporaine».

«Recherche esthétique»

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À Saint Pierre, du 17 au 20 décembre 2020, deuxième édition du Festival Filao

Fabrice di Falco, chanteur lyrique martiniquais, est amoureux de la ville de Saint-Pierre depuis sa tendre enfance. Il organise depuis 2017 des évènements culturels dans l’Hexagone pour faire connaître cette ville d’art et d’histoire à son public, comme  à ses amis musiciens, comédiens ou journalistes. Il a créé le spectacle « Begin the Beguine » qui retrace l’histoire de Saint-Pierre, entre  musique classique et  musique traditionnelle. Grâce à des films comme Une voix lyrique au delà des mers (Production AxeSud), le chanteur d’opéra met l’accent sur Saint-Pierre car il souhaite rendre hommage à cette ville de culture, anciennement appelée « la Venise tropicale ». C’est pourquoi il a eu la volonté que le concours « Voix des Outre-mer » s’y installe, dès sa création. Depuis deux ans, le chanteur s’implique aussi dans le festival « le Mai de Saint Pierre ». Pour rappel, la ville a obtenu le label « Ville d’art et d’histoire » en 1990.

En ce mois de décembre 2020, Fabrice di Falco présente donc un festival d’art et d’histoire : le festival Filao, organisé par l’Association « Les Contre Courants », que préside Julien Leleu et dont Fabrice est le directeur artistique.

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Mois kreyol : un festival résistant malgré les restrictions

— Par Dominique Daeschler —
Cette quatrième édition (29 oct-28 nov) axée sur l’écologie et les luttes sociales s’est vue tronquée, covid oblige, de représentations, gardant avec l’évolution des mesures, tables rondes et ateliers.
C’était aussi les 25 ans de la compagnie Difé Kako, conceptrice et organisatrice de ce festival : l’occasion de rencontrer sa directrice, danseuse et chorégraphe, Chantal Loial.

D Daeschler : Comment avez-vous vécu ce réajustement permanent avec notamment des spectacles en ligne ?
Chantal Loial : Avec l’envie encore plus forte du partage. De fait, sur la région parisienne, nous avons pu, grosso modo, respecter notre programme les trois premières semaines d’octobre : l’exposition photographique des 25 ans de Difé Kako, les contes pour enfants (Ymelda Marie-Louise, Valère Egouy, Eric Lauret), le concert de l’orchestre Dokonon de Guyane mais malheureusement pas celui de notre parrain Tony Chasseur… La compagnie n’a pû jouer qu’une seule fois son dernier spectacle « Cercle égal demi-cercle au carré) Une partie du travail commencé sur le patrimoine immatériel des Antilles(films) a été repoussé même si le spectacle sur le quadrille a vu le jour. De même la programmation pour Strasbourg et Bordeaux a été repoussée.

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Akzak, l’impatience d’une jeunesse reliée

Samedi 17 Octobre – 20h Salle Aimé Césaire

Ce ballet choral ouvre une saison résolument tournée vers l’Afrique. Akzak réunit douze jeunes danseurs formés dans leurs pays respectifs – Tunisie, Burkina Faso, France, Maroc – par les pionniers de la danse contemporaine africaine. Après de nombreuses années de relations artistiques dans ces pays, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux décident de créer un ballet avec cette jeunesse passionnée de danse. Le groove traduit parfaitement la vitalité de la jeunesse et son impatience à ouvrir un nouvel horizon de fraternité et d’universalité. Une grande fête joyeuse présentée pour la première fois en Île-de-France et qui depuis voyage.

Cette création s’intéresse aux énergies qui se lient, s’amplifient et convergent vers une puissance collective. Inspiré du terme turc aksak, qui signifie « boiteux» et désigne les principaux rythmes irréguliers rencontrés dans les Balkans, ce spectacle est pensé comme un retour à l’essentiel. C’est une danse des contrastes, entre ondulation et rupture. Un pont subtil entre plusieurs cultures où la musique impulse bel et bien le mouvement.

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Mitsangana : conférence dansée de Gwen Rakotovao

Le 29 septembre à 19h à la Maison Rouge, Maison des arts

Mitsangana (« lève-toi! » ou « se tenir debout en Malgache »), est une création de danse qui explore le processus de se tenir debout ainsi que les connotations que ce geste porte. Cette création fait partie d’un projet de recherche mené au printemps 2019 à l’église St Mark’s à New York City en collaboration avec TISCH NYU et Danspace Project. Elle adresse les questions de comment continuer à rester debout lorsque les structures de pouvoir sont faites pour annihiler, immobiliser les corps, et réduire les gestes de certaines minorités en particulier.

Avec Mitsangana, Gwen Rakotovao tente de mettre en lumière l’importance de ce geste quotidien de se lever. Un mouvement, qui dans une société où les populations sont constamment réprimées, représente un geste politique de résistance.

Se tenir debout, c’est aussi grandir. C’est une première étape pour avancer.

Une véritable exploration des enjeux physiques et culturels que ce mouvement vertical implique : se lever pour marcher, se lever pour improviser, se lever pour résister, se lever seul ou ensemble, etc…

MITSANGANA – solo est une invitation à repenser, redécouvrir un simple geste qui nous semble bien acquis.

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Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè » (SID+AB) 8ème édition

Robert Régina présente « Le Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè » (SID+AB) 8ème édition qui se déroulera cette année
du 3 au 15 août 2020 inclus !!! Soit deux semaines de cours à des prix toujours aussi imbattables !!!!!! Le SID+AB vous propose plus de 80 cours, pas moins de 115 heures de cours en deux semaines !!! De plus, les cours du SID+AB sont ouverts à tous les niveaux !! Alors venez vous amuser, vous détendre, transpirer, découvrir ou poursuivre une pratique et surtout DANSER.
Le Stage Intensif de DanseS+Atelier Bèlè se décline en plus d’une quinzaine de disciplines:
• Gwo Ka/Swé o ka : Mario COCO
• Samba : Patricia FRANÇOIS-EUDOXIE-SANON
• Danse Indienne : Jayanti aka Noémie CARUGE
• Danse contemporaine : Anissa ZAPATA
• Dance Hall Girl/Afrobashment : Stéphanie DELYON
• Danse classique : Valérie VROUST
• Bèlè/Gym bèlè/Jazz : Robert RÉGINA
• Dance Hall/Afrobea : Ruddy SCARON
• Bimavhat fit (biguine, mazurka, valse, haute taille dans une dynamique sportive) : Robert REGINA
Et bien d’autres encore…
Pour les inscriptions et renseignements, contacter :
Robert Régina : 0696 94 05 05
Daniella Marie-Rose : 0696 27 31 58
ou par mail à stageintensifdedanses972@gmail.com

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La Martinique, culture et patrimoine en ligne

Culture et Patrimoine, avec La Fondation Clément, le Mémorial de la catastrophe de 1902 / Musée Frank A. Perret, l’Habitation Clément

Nous vous proposons de (re)découvrir nos collections et de vous faire voyager depuis chez vous ! Retrouvez-nous tous les jours sur notre page Facebook  

La Fondation Clément

« La Fondation soutient l’art contemporain dans la Caraïbe. Depuis 2005, elle a organisé 111 expositions réunissant 300 artistes. Elle gère des collections documentaires sur l’histoire de la Caraïbe et mène des actions de valorisation du patrimoine architectural ».

9h | Un jour, un catalogue : Feuilletez en ligne les catalogues des expositions de la Fondation Clément.

10h | Un jour, une histoire : Ecrivez une histoire sur une semaine à partir des cartes postales mises en ligne du lundi au vendredi.

11h | Un jour, une vidéo d’artiste : Ecoutez l’interview d’un artiste ou un commissaire à propos d’une exposition de la Fondation Clément.

12h | Un jour, une carte postale  : Voyagez dans la Martinique du début du XXème siècle à travers la collection de carte postale de la Fondation Clément.

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Pour que la vie continue…

Pour que la vie continue, la culture de chez nous entre chez nous, généreusement offerte par ses divers acteurs, par ses diverses structures…

Le Sermac :

Livia Gercé est professeure de jazz dancehall au Sermac. Comme ses collègues, elle assure ses cours en ligne.

« Nous avons essayé différentes méthodes, au début j’avais opté pour un cours collectif aux heures et jours habituels, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la solution idéale car, même si tous sont confinés à domicile, il était difficile de récupérer tous les élèves en même temps. J’ai donc opté pour des cours enregistrés que je diffuse selon les niveaux.»

Mais attention, la professeure est très attentive : « Je donne des exercices à faire et je demande que l’on me renvoie une vidéo afin que je puisse corriger les mouvements de la semaine. Je suis très exigeante car je prépare mes élèves au spectacle de fin d’année. Pas question donc de manquer un cours sans une bonne excuse. On me paye pour faire progresser les enfants et les adultes, je vais m’appliquer et faire tout ce que je peux pour que nous ayons tous progressé à la sortie du confinement. 

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Quatuor Caliente : Liber Tango – Voyage au cœur du Tango Nuevo

Jeudi 20 février 2020 à 20h Tropiques-Atrium

En l’an 2000, quatre jeunes musiciens passionnés par le Tango Nuevo d’Astor Piazzolla forment le Quatuor Caliente. Très vite, le groupe donne ses premiers concerts en France et à l’étranger (Brésil Italie, Belgique, Suisse…). Il élargit alors son répertoire avec des pièces d’Horacio Salgan, Juan José Mosalini, Pablo Ziegler et Gustavo Beytelmann, qui compose à son intention Otras Voces, créée à l’Abbaye de l’Epau avec le vibraphoniste Vincent Maillard.

Lauréat du Piazzolla Music Award, cet ensemble a déjà 4 disques à son actif. Désireux de faire vivre le tango instrumental, le Quatuor Caliente présente en compagnie du vibraphoniste Vincent Maillard Liber’ Tango, véritable hommage à la rencontre du Quintette d’Astor Piazzolla avec le légendaire Gary Burton !

Ce programme témoigne de leur désir de faire vivre le tango de notre temps aux multiples couleurs et influences, nous offrant avec une force rare la musique de Buenos-Aires… Force et fragilité, colère et amour s’expriment dans ce voyage argentin. Un couple de danseurs renforce l’émotion du spectacle.
Laissez-vous porter !

Tous ensemble ils sonnent merveilleusement – Le Monde
de la Musique

Ce très remarquable ensemble, à la frontière de la musique classique et des musiques du monde, signe ses débuts discographiques avec un album entièrement dédié à la musique d’Astor Piazzolla (“ Libertango ” chez Aeon).

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« Réminiscences » : danser la vie, l’amour, la mort

— par Janine Bailly —

Bruit de couloir

Lui, c’est Clément Dazin. Tellement humain. Tellement proche. Il entre seul en scène, dans le sombre du plateau nu. Seule la lumière viendra dans cette obscurité initiale, que scande l’orage éclaté sur la bande-son, viendra définir des espaces où mouvoir le corps vêtu de noir et ses “partenaires”, trois balles claires de jonglage, que les mains animent mais qui de temps à autre semblent s’échapper pour vivre de leur vie propre. Le danseur-jongleur sera donc comme enserré dans les filets de clarté, faisceau horizontal à suivre, en une marche articulée, décomposée et cassée par des ruptures brusques de rythme, qui évoque — dans sa lenteur et concentration — autant certaines figures du kabuki  ou du bûto, que d’autres issues du hip-hop. Carré à arpenter ainsi sur son périmètre. Cercle où se coucher et continuer au sol la danse jonglée, de souffrance et de solitude.

Car seul, le comédien le restera, interprétant « Bruit de couloir », étrange spectacle à la tonalité tragique, né d’une harmonie entre un homme qui marche lançant les balles au-devant et au-dessus de lui et danse — de ses bras et de ses jambes mais aussi de son dos tout à coup dénudé et curieusement mobile —, une musique inquiétante faite autant de bruits et sons issus d’un quotidien que de notes, des silences soudains, des alternances de ce noir qui sans cesse le disputent à la lumière des projecteurs.

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