Catégorie : Danses

Le chorégraphe et « archéologue du ballet » Pierre Lacotte est mort à l’âge de 91 ans

Pierre Lacotte, né le 4 avril 1932 à Chatou (Seine-et-Oise à l’époque, Yvelines de nos jours) et mort le 10 avril 2023 à La Seyne-sur-Mer, est un danseur et chorégraphe français. Il est reconnu pour ses activités et ses chorégraphies, faisant revivre le patrimoine du ballet.

Biographie
Danseur
Pierre Lacotte entre en 1942 à l’École de danse de l’Opéra national de Paris.. Il est engagé dans le corps de ballet en 1946 avec le grade de « deuxième quadrille » et passe « premier quadrille » la même année. Il saute une classe et devient « petit sujet » en 1947, « grand sujet » en 1951 puis premier danseur en 1953.

Il a pour professeurs principaux Lioubov Egorova, ancienne prima ballerina du théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg, Carlotta Zambelli, Gustave Ricaux et Serge Lifar.
Chorégraphe
Déjà passionné par la chorégraphie, Pierre Lacotte crée Exode (Tchaïkovski) en 1951 avec sa partenaire Josette Clavier. Puis Renonciation (Bach), Clair de lune et En bateau (Debussy), Chansons et Vaincre (Bach).

En 1954, il obtient un grand succès avec La Nuit est une sorcière, sur une musique spécialement créée pour l’occasion par Sidney Bechet ; cette œuvre est enregistrée par la télévision belge où elle obtient le prix de la meilleure émission de l’année, décerné dans ce pays ; elle est ensuite dansée à Liège, puis reprise sur différentes scènes françaises, notamment au théâtre des Champs-Élysées en 1955 et sera enfin filmée par la télévision française en 1959.

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Danse et musique en composition instantanée : Yaël Réunif, en duo avec Jordan Beal

Sortie de Résidence Mercredi 5 avril – 19h30
Salle La Terrasse
Entrée libre – Places limitées

Danse : Yaël Réunif
Percussions & Bass : Jordan Beal
Création lumière : José Cloquell

Dans la continuité d’une première étape de recherche sur la composition spontanée en danse qui s’est concrétisé en 2022 par une performance lors de la biennale internationale de danse de Martinique, Yaël Réunif continue son exploration de la relation entre danse et musique contemporaines en duo avec le musicien Jordan Beal dans une démarche commune de composition instantanée.

Si l’art est bien communication dont l’improvisation serait une modalité, comment construire des passerelles entre danse et musique dans la composition instantanée en simultané, entre les artistes, entre les artistes et le public, comment créer des règles et des codes communs aux deux disciplines qui permettraient l’élaboration d’un langage commun lisible et audible par tous sans notion de hiérarchie ?

Production : Premier Mouvement
Coproduction : Tropiques Atrium – Dispositif d’accompagnement « Résidence tremplin »
Avec le soutien de la Dac Martinique

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Aperçus du festival « Ceiba » (mars 2023)

– Par Selim Lander –

Ceiba ? Un « genre » (famille) d’arbres de ce pays (fromager, kapokier, mapou rouj, bois coton) comme le rappelle opportunément le directeur de Tropiques Atrium, puissance organisatrice, dans son édito en forme de poème. Onze spectacles (théâtre, danse, musique et même opéra) qui se sont déroulés tantôt à l’Atrium tantôt sous le chapiteau installé dans la commune de Saint-Esprit. Nous avons déjà dit ici-même tout le bien que nous pensions de l’adaptation des Noces de Mozart sous forme réduite mi opéra-mi théâtre (1), il n’est donc pas nécessaire d’y revenir, pas davantage que sur la pièce de théâtre Chasser les fantômes vue lors du dernier festival d’Avignon (2). Nous voudrions simplement exprimer brièvement notre ressenti à propos des autres spectacles du festival auxquels nous avons pu assister.

Danse : Näss (les gens)

Peut-être le sommet de ce festival. Le chorégraphe, Fouad Massoud, est franco-marocain et c’est au Maroc qu’il a passé son enfance. Il a intitulé sa pièce en hommage au groupe Nass el Ghiwane (les gens bohèmes), qui ont popularisé la culture gnawa dans les années (19)80, les Gnawa étant une confrérie religieuse qui mêle l’islam et des pratiques animistes importées de l’Afrique subsaharienne.

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Näss (Les gens), chorégraphie de Fouad Boussouf

Jeudi 16 mars – 19h30 Salle Frantz Fanon
Danse

Chorégraphe: Fouad Boussouf
Interprètes (sous réserve) : Sami Blond, Mathieu Bord, Elie Tremblay, Yanice Djae, Loïc Elice, Justin Gouin, Maëlo Hernandez
Costumes et scénographie : Camille Vallat
Son, arrangements: Roman Bestion, Fouad Boussouf, Marion Castor

Régie générale, lumière : Lucas Baccini

La puissance d’un souffle irrépressible – musical, chorégraphique – emporte vers des sommets, la pièce Näss (Les gens), de Fouad Boussouf.

Le chorégraphe se souvient de l’aura exceptionnelle du groupe musical Nass el Ghiwane, dans le Maroc des années 70. Puisant aux sons traditionnels, ce groupe résonnait aussi avec la contestation populaire. N’y a-t-il pas une analogie avec le rôle occupé par le hip-hop des origines ? Sur scène, sept danseurs masculins le disputent dans la maitrise impressionnante d’une palette de technique diverses, chacun farouchement engagé dans sa singularité́. Le chorégraphe a patiemment inspiré et orchestré une composition de groupe qui tient toujours en haleine.

Reprise de production : Le Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf

Production : Compagnie Massala

Coproduction : Théâtre Jean Vilar – Vitry-sur-Seine / Le Prisme – Élancourt / Institut du Monde Arabe – Tourcoing / Fontenay-en- Scènes – Fontenay-sous-Bois

Soutiens financiers : ADAMI / Conseil départemental du Val- de-Marne / Région Ile-de-France / Ville de Vitry- sur-Seine / SPEDIDAM / Institut Français of Morocco

Soutiens / prêts de studio La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le POC d’Alfortville / Centre National de la Danse / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Cirque Shems’y – Salé, Maroc / Royal Air Maroc Théâtre des Bergeries – Noisy-le- Sec / La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne / Le FLOW – Pôle Culture Ville de Lille / Institut Français de Marrakech

Le Phare – CCN du Havre Normandie est subventionné par le Ministère de la Culture / DRAC Normandie, la Région Normandie, la Ville du Havre et le Département de la Seine-Maritime

Fouad Boussouf est artiste associé à la Maison de la musique de Nanterre, scène conventionnée d’intérêt national

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Michaël Denard, danseur magnétique, est mort

L’une des figures inoubliables du spectacle vivant, avec trente-cinq ans de présence sur la scène de l’Opéra de Paris, s’est éteinte le 17 février, à l’âge de 78 ans.
Les images magnétiques de Michaël Denard, danseur étoile de l’Opéra national de Paris, et les déclarations enflammées d’artistes ont illuminé les réseaux lors de l’annonce de sa mort, vendredi 17 février, à l’hôpital Bretonneau, à Paris. Interprète de haute intensité, également comédien, directeur de compagnie et pédagogue, il avait 78 ans et souffrait d’un cancer généralisé. « Sa beauté astrale et sa personnalité de feu, à l’image de L’Oiseau de Béjart, nous ont tant inspirés, déclarait l’étoile Germain Louvet sur son compte Instagram. C’est un honneur de vous avoir rencontré. » Tandis que la danseuse Agnès Letestu évoquait « son regard bleu perçant, son enthousiasme, ses iconiques collants de laine colorés généreusement tricotés et offerts à tous, ses petits mots complices et bienveillants pour chaque danseur, toutes générations confondues ». ( Le Monde)

Biographie

Jeunesse et débuts

Né de mère allemande et de père français à Dresde quelques mois avant son bombardement, Michaël Denard commence la danse tardivement, l’année du bac, à Tarbes, avec Marie Garcia puis avec Yvette Le Rohellec.

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Le Bazilik, jeu d’adresse, art martial haïtien, présenté par Lyonel Trouillot

Samedi 28 janvier 2023 à 19h / Médiathèque du Saint-Esprit

Le samedi 28 janvier, se tiendra à la Médiathèque du Saint-Esprit un événement culturel assez particulier : la présentation du film documentaire « Bazilik Patikola, le voyage d’Esther » réalisé par Jean-Claude Bourjolly sur une idée de Lyonel Trouillot. Le journal haïtien Le National a rencontré Lyonel Trouillot pour un entretien lors de la sortie de ce film en Haïti.

Le National : Bazilik Patikola, de quoi s’agit-il et pourquoi un film ?
Lyonel Trouillot :
Merci de nous accorder cet entretien. L’événement ne se limite pas à la présentation du film, nous présentons aussi au public un vaste programme de promotion et de valorisation du Bazilik. Le film est un élément du programme. Le Bazilik et un jeu d’adresse et un art martial haïtien qui s’est développé et perpétué dans la région de l’Artibonite. Il se pratique avec un bâton. Le film est un hommage aux maîtres, deux en particulier, le Capois Léo Cartright qui a contribué à faire connaître cet art hors de l’Artibonite, et Jonas Daniel, un des grands maîtres.

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Fenêtre sur Haïti

Vendredi 13 janvier – 19h30 / Tropiques-Atrium

1ère partie : danse contemporaine

TICHÈLBÈ

Depuis les années 90, la danse contemporaine s’est durablement inscrite dans le paysage culturel en Afrique au point de constituer un véritable patrimoine artistique. La transmission d’oeuvres de ce répertoire par une nouvelle génération de danseurs est au coeur de ce programme dont les pièces ont en commun d’avoir marqué leur époque et reçu le Prix Découverte RFI des Rencontres chorégraphiques de l’Afrique et de l’Océan indien, biennale itinérante consacrée à la création du continent.

Tichèlbè

Une femme cherche un équilibre entre ses deux personnalités. Un homme arrive d’un pas décidé: que veut-il, se laissera-t-il happer? Entre les protagonistes commence alors un jeu incessant de rapprochements parfois surréels.

Kettly Noël

Danseuse, chorégraphe et actrice née en Haïti installée à Bamako, elle dirige aujourd’hui le Festival Dense Bamako Danse et le centre culturel Donko Seko, un espace de formation, de création chorégraphique et de développement de la danse contemporaine comme outil de socialisation au Mali.

Distribution

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« Chroniques agricoles », un spectacle de la Cie Kaméléonite

Samedi 10 décembre  à la Médiathèque Alfred Melon Dégras au Saint-Esprit  / Accès libre

Deux petites formes seront présentées : Jardin créole et Klimatik (création 2020).

genèse du spectacle

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2020, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.

C’est notre attachement à la terre et notre choix de sensibiliser une audience par l’expression de la voix et du corps dansant qui donne naissance à un spectacle drôle, puissant, singulier et révélateur sur l’agriculture.

équipe artistique

Direction artistique : Marlène Myrtil.

Artistes-interprètes : Jean-Michel Garraud, Rita Ravier, Francis Saint-Albin, Chantal Thine.

Composition Musicale : Christophe Césaire.

Affiche : Fred Lagnau

 

partenaires

Avec le soutien du Ministère de la Culture – DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, Groupe Caisse des Dépôts..

Accueil résidence : Ville de Saint-Pierre.

la compagnie Kaméléonite

Créée par Marlène Myrtil en 1998 à Paris, la compagnie Kaméléonite s’est implantée en Martinique en 2008 pour développer un travail en résonance immédiate avec les territoires ultramarins.

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En Guyane, l’Opéra de Paris sort de ses murs

Au Conservatoire de Cayenne, sept garçons exécutent des « dégagés » en tendant la jambe sous la houlette d’un danseur étoile, une initiative inédite de l’Opéra de Paris en Guyane, département français d’Amérique du Sud à plus de 7.000 km de la métropole.

Moins nombreux que les élèves filles dans la salle d’à côté, ils sont ravis et surpris par le rythme du cours par rapport à leur classe habituelle de danse. « C’est plus physique et plus rapide », assure Claude Tibere, 16 ans, qui sort essoufflé de la classe.

Depuis le 23 novembre, des danseurs de l’Opéra et des chanteurs lyriques de son Académie participent à « L’Opéra en Guyane », un projet d’ateliers lancé un mois plus tôt.

Une initiative censée favoriser les talents sur ce territoire et, à long terme, la diversité au sein de la vénérable institution.

Pour le moment, l’heure est à la joie de danser.

« On cherche déjà à leur transmettre le plaisir d’essayer des choses, à leur montrer des choses un peu grisantes qu’ils peuvent atteindre », assure le danseur étoile Stéphane Bullion qui vient de faire ses adieux à la scène de l’Opéra.

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Au TNB, « Lavagem », d’Alice Ripoll : comment dire avec le corps

Comment se tenir dans son corps pour dire, se dire, et dire son pays

-— Par Janine Bailly —-

Danse ? Performance ? Pamphlet politique ? Histoire d’un pays, et de soi-même, narrée par le corps ? Toutes les hypothèses sont permises, puisque, dit Alice Ripoll, « les œuvres de danse contemporaine sont abstraites et ouvertes à de multiples interprétations ». Puisqu’elle aime « entendre les spectateurs partager leurs expériences, raconter comment ils ont perçu différemment la pièce, d’une façon qui leur est propre ». Sans nul doute, chacun reconnaîtra que, par elle, un chemin neuf, semé et de fleurs et d’épines, s’ouvre dans le territoire de la danse contemporaine. 

Alice Ripoll ne nous est pas inconnue, nous l’avons découverte au Festival TNB 2021 où elle donnait, avec dix interprètes venus des favelas, la pièce Cria, un «  récit des origines » restitué en « gestes, rebonds, sauts ». Les danseurs, dans la légèreté aussi bien que dans la gravité, nous parlaient d’un pays où tout n’est pas que paillettes et strass de carnaval. Où la dureté de la vie perdure pour une frange trop importante de la population.

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Manolo et ses quatre chevaux

— Par Selim Lander —

De part et d’autre de l’immense plateau du Grand Théâtre de Provence, quatre beaux chevaux d’un noir de jais, chacun à côté de son sac de foin où il puise de bon appétit. Sur l’un des quatre monte bientôt une écuyère, Johanna Houe, avec son accordéon, commandant sa monture des jambes et de sa musique, musique complétée par un guitariste et par un Indien au tabla, lequel chante aussi. Le cheval navigue sur une piste rectangulaire qui occupe la plus grande partie du plateau. Arrive un homme, Manolo Bez, dit Manolo, qui prend le relais sur le cheval ; désormais, il sera le seul cavalier, montant successivement les quatre chevaux pour des exercices différents. Un très bon cavalier et les chevaux sont bien dressés : on admire en particulier comment ils peuvent partir au galop sur la piste en diagonale et stopper brusquement, in extremis. On ne verra pas cependant d’exercice de haute école, à part quelques déplacements latéraux.

Le but n’est pas, en effet, la performance ; il s’agit, nous prévient l’artiste, de montrer que l’homme peut exister en symbiose avec l’animal, non pas le faire danser mais danser avec lui.

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Danse : « Demain c’est loin » par le groupe Grenade

— Par Selim Lander —

Que peut-on bien faire avec des apprentis danseurs dont les âges s’échelonnent entre 12 et 18 ans ? Un spectacle de fin d’année qui récoltera les applaudissements plus ou moins enthousiastes des parents et des quelques amis rameutés pour la circonstance, voilà sans doute, en effet, à quoi il est prudent de s’attendre. Alors comment se fait-il que dans la bonne ville d’Aix, le « Grand théâtre de Provence » qui ne vole pas son nom avec ses 1400 places puisse faire le plein deux soirs de suite jusqu’aux balcons avec un spectacle proposé par les élèves d’une école de danse ? En l’occurrence le Groupe Grenade créé à Aix par Josette Baïz en 1992. Il rassemble actuellement une cinquantaine d’enfants et d’adolescents issus en majorité des « cités » et présente des spectacles qui circulent bien au-delà du berceau natal.

Ils sont quarante-deux à se produire dans Demain c’est loin, quarante-deux qui ont dû travailler très dur pour atteindre un niveau que des professionnels autoproclamés pourraient leur envier. Ils se partagent entre les trois pièces du programme, certains appelés à se produire dans deux d’entre elles, chacune faisant intervenir une vingtaine de danseurs.

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« Chroniques agricoles » : Jardin créole & Terres au féminin, de la Cie Kaméléonite

Samedi 12 novembre à Saint-Joseph
La Compagnie Kaméléonite est heureuse de vous convier à la représentation des Chroniques agricoles, danse et art de la parole :
samedi 12 novembre à 19h30
Centre culturel Marcé à Saint-Joseph
Accès : N4 – Quartier Belle Etoile 97212 Saint-Joseph
Accès libre sur réservation au 0596 57 60 06.
Deux petites formes seront présentées : Jardin créole (création 2020) 23’ et Terres au féminin (création 2022) 30’.

Dans le cadre de sa résidence d’implantation à Saint-Pierre, la compagnie Kaméléonite a créé en 2021, deux petites formes hybrides – danse et art de la parole – sous l’intitulé Chroniques agricoles. Ce travail a été élaboré à partir de rencontres et de collectages de paroles des agriculteurs, jardiniers, retraités, amoureux de la terre sur le territoire.
Le succès des deux premières Chroniques agricoles, initiative d’écriture artistique à partir de notre actualité agricole, nous inspire à nouveau cette année pour parler de la place frontale des femmes dans le champ agricole, qu’il soit traditionnel ou innovant.
Après trois résidences de création (Saint-Pierre, Le Lorrain, Saint-Joseph) Terres au féminin sera présentée pour la première fois au public dans sa forme de 30 ‘.

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Slowly… Ça finira bien (Acte 2)

Les 13, 14 & 17 octobre 2022 à 9 h au T.A.C.

Spectacle total alliant projection vidéo, danse et création musicale. Dès 6 ans du CP au CM2

Conte philosophique
Écrit, conté, mis en images, en musique et en scène par Serge Marie Aubry
Chorégraphie et interprétation Livity Lionny
Création lumière Valéry Pétris
Notes du metteur en scène
Merveilleusement pédagogique, Slowly… Ça finira bien est un spectacle utile, qui éveille ou réveille les consciences, un voyage qui adresse une pensée et une attention à tous les enfants du monde et à leurs enfants d’ailleurs…

La pièce
Poétique, scientifique, pacifique.
Slowly… Ça finira bien est un conte philosophique, un voyage merveilleusement pédagogique en 25 étapes qui s’enchevêtrent et se métamorphosent.
Écologie, humanisme et respect dialoguent aisément.
Slowly… évoque des sujets universels, sensibles et très actuels. Il déroule le fil invisible du temps, ses faiblesses et ses bienfaits, l’ardente patience et les fulgurances dont l’humanité a besoin pour être (plus) juste et en paix.
Le spectacle invite à s’interroger sur le temps ?
Le Temps est-il notre ami ou notre ennemi ?
Martin Luther King dit que « le temps n’est ni l’un ni l’autre et qu’il est neutre ».

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Portes ouvertes à La Maison Rouge le 24/09/2022

La Maison Rouge – Maison des Arts, vous invite à ses portes ouvertes le 24 septembre de 9h à 13h
Présentation
La Maison Rouge : Maison des Arts est une association loi 1901 fondée en juillet 2011 par la chorégraphe Christiane Emmanuel. La maison familiale où elle a grandi et esquissé ses premiers pas de danse a été transformée en un espace de rencontres et d’échanges ouvert à tous, amateurs et professionnels. Depuis sa création, la Maison Rouge : Maison des Arts s’est développée pour devenir un véritable tiers-lieu social et culturel au cœur du quartier des Terres Sainville. Lieu d’inclusion, de cohésion sociale et de ressource pour la pratique artistique. L’association propose des cours de danse, chant, musique et arts plastiques aux jeunes de 2 à 18 ans dispensés par des professeurs diplômés d’Etat et des artistes professionnels pédagogues. Depuis 2011, la Maison Rouge : Maison des Arts, accueille de jeunes compagnies en résidences de création, des chorégraphes et danseurs interprètes venus des quatre coins du monde. Elle propose également des stages, des masterclasses, des ateliers, des rencontres artistiques et soutient également la formation et la professionnalisation des artistes.

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Stage Intensif de DanseS + Atelier Bèlè

Du 8 au 20 août 2022 Salle de danse de Tanbou Bô kanal

 😛 + ̀̀ ouvre ses portes pour sa 10e édition du 8 au 20 août 2022✨ RDV à la salle de danse de ̂ pour du plaisir san manman san papa!

, Immersion complète dans le patrimoine culturel immatériel de la Caraïbe francophone, une résidence d’artiste, des restitutions et des conférences « % , % , % !!!  »

́- ‼️ Respé lonè ba Jules RÉGINA ek Bertin RÉGINA . Pour la première fois, vont dispenser des cours de tanbou bèlè Baspwent… pa mantjé sa !!!

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Virsky

Du 14 juillet 2022 au 16 juillet 2022 à 19h30 / Tropiques Atrium À partir de 30 €

Créé en 1937 par Pavlo Virsky et Mykola Bolotov, ce spectacle d’exception rythmé et cadencé reflète bien la volonté de ses créateurs qui souhaitaient partager avec le public toute la richesse et l’héritage culturel de l’Ukraine.
Cette compagnie a su au fil du temps s’imposer et trouver son public grâce à la rigueur de son directeur, Myroslav Vantukh, qui a fait preuve d’une fermeté imparable depuis 1980. Tous ces efforts ont permis de garder un niveau d’exigence fidèle aux traditions établies par Pavlo Virsky.
L’Ukraine sera à l’honneur le temps de huit spectacles saisissants grâce aux 45 danseurs déployant une énergie incroyable, associée à une force et une vitesse de haute voltige. L’Ensemble National d’Ukraine qui inspire au romantisme, surprend par la beautéì de ses chorégraphies impeccables, par sa virtuosité, ses acrobaties aériennes et magistrales exécutées dans un rythme effréné d’une technicité sans faille.
La compagnie Virsky, où se mêlent poésie et chorégraphies étourdissantes, puise son inspiration dans l’histoire et les racines de son pays : des marins de Crimée jusqu’aux combats des Cosaques, elle rend hommage à ses traditions en mettant à l’honneur le peuple ukrainien.

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De Vénus à Miriam au pas de mon chant

5 & 6 juillet 19h30 Théâtre Municipal de Fort-de-France

Sur une idée originale de Chantal Loïal – Chantal Loïal, Marie-Claude Bottius et Kidi Bébey
Bande sonore : Marie-Claude Bottius & Arthur Lavandier
Textes : Marc Verhaverbeke et Kidi Bebey
Vidéo : Seno Sancarini et Yutaka Takei
Création lumière et technique : Leslie Sozansky
Collaboration artistique : Sabine Novel et Delphine Caron
Costume : Camille Loreille
Production : Opéra Paris Outremer
Coproduction : Centre National de la la danse et Mac Créteil
Sur une idée originale de Chantal Loïal – Chantal Loïal, Marie-Claude Bottius et Kidi Bébey
Bande sonore Marie-Claude Bottius & Arthur LAvandier
Textes Marc verhaverbeke et Kidi Bebey
Vidéo Seno Sancarini et yutaka Takei
Création lumière et technique Leslie Sozansky
Collaboration artistique Sabine Novel et Demphine Caron
Costuùe Camille Loreille
Production Opéra Paris Outremer
Coproduction Centre National de la la danse et Mac Créteil

WOMEN RESIST
A l’heure où les violences faites aux femmes explosent en France et partout dans le monde, où leurs droits et leur dignité ne cessent d’être bafoués, être une femme est un combat de tous les instants.

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« Fais danser la poussière » de Marie Dô

Le roman qui a inspiré le célèbre film du même nom !

– Synopsis : « – Marron, c’est pas la couleur des vraies princesses ! Dans mes livres, les princesses sont blanches avec de longs cheveux blonds. Camille, mon grand-oncle, lève les yeux au ciel : – Boudiou, et la reine de Saba, alors ? Elle était marron comme toi ! Reine, c’est autre chose que princesse, non ? « 
Maya, née à Paris, élevée dans les années soixante dix, est une petite fille différente. Sa mère est blanche et son père est noir. Un père qu’elle n’a jamais vu et qu’elle cherchera toute sa vie. Plus tard, sa mère se marie et Maya vit mal son métissage dans une famille où tout le monde est blanc. Sa passion pour la danse la sauve. Maya réalise son rêve, se faire engager par un chorégraphe, mondialement connu, un noir américain.
Fais danser la poussière est une histoire poignante sur les secrets de famille et la difficulté d’être « à part » .
Son adaptation télévisuelle pour France 2 a touché six millions de téléspectateurs lors de sa première diffusion.

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Il était une fois …

Le 28 juin 2022 à 19h à Tropiques Atrium – Salle Aimé Césaire

Après 2 ans d’absence, nos élèves reviennent sur scène. La danse a été pour eux, un moyen de s’exprimer, de rester connectés à leur corps et à l’autre, à contre-courant des événements des deux dernières années dans le monde.
La Maison Rouge : Maison des Arts continue à développer son offre auprès d’un public élargi d’enfants et de jeunes. Elle les accompagne dans leur pratique artistique.
Elle présentera le Samedi 28 Juin 2022 à Tropiques Atrium, salle Aimé Césaire, la restitution du travail de ses élèves dans le spectacle : « Il était une fois … »

À propos du spectacle
Dans ce spectacle, les élèves prennent la parole et racontent ce qu’ils ressentent après 2 ans de crise sanitaire. Entre maladies, tests et confinements, les élèves mettent en scène leurs vécus au travers de mondes imaginés. De la dystopie à l’utopie, « Il était une fois… », nous raconte leur volonté de créer un monde où tout va bien. Entre poésie et humour, ils nous partagent leurs revendications.

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«Village », conférence dansée d’Isiaka Mbarushimana

Le 24 juin 2022 de 18h00 à 19h30 La Maison Rouge – Maison des Arts

Synopsis:
Cette pièce nous interroge sur le concept d’être fidèle à soi-même, comme supposé à notre comportement, comment nous parlons, agissons, pensons. C’est en recherchant la vérité, à travers des rituels et des mouvements, jusqu’au plus profond de notre âme, que nous trouvons cette lumière intérieure. Celle-ci nous guide et éclaire constamment le chemin vers notre vérité. C’est alors que nous sommes capables de bouger harmonieusement et que nos actions sont guidées par une intention pure.
Autre date : le 26 juin – Masterclass animée par Isiaka Mbarushimana

Biographie :
Isiaka Mbarushimana est un danseur, chorégraphe, poète, instructeur de danse et interprète de théâtre professionnel expérimenté. Il dispose de 5 ans de formation (auprès de Kettly Noël, Wesley Ruzibiza, Wanjiru Kamuyu et Merlin Niykam) en danse contemporaine, chorégraphie et théâtre. Il a notamment travaillé avec MASHIRIKA et AMIZERO au Rwanda, BATALO EAST en Ouganda ou encore KITF au Kenya. Il est depuis 2018, le directeur artistique de NEXT MOVE DANCE AND THEATHER COMPANY. En 2019, il crée le camp Next Move pour former 20 danseurs semi-professionnels sur une période d’une semaine et offre ainsi une vitrine à l’enseignement de la danse.

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Fragments – Être composite — La drive sensorielle

26 & 27 mai 2022 17 sur les berges de la Lézarde au Gros Morne

Restitution de résidence artistique

Le spectacle vivant au service de notre mémoire

Les 26 & 27 mai 2022 à 17h

Ouvert au public

Sur les berges de la rivière Lézarde au Gros-Morne

Maison pour tous de Rivière Lézarde

Une femme et un homme, deux danseurs/performeurs Rita Ravier et Dominique Linise, à un endroit où le langage des corps est essentiel. Les itinéraires sont parallèles, elle et lui et se croisent sans se voir pour au final se retrouver dans une histoire commune, celle d’un peuple, celle de chacun d’entre nous, une histoire derrière l’Histoire.

L’esthétique du morcellement et de la reconstitution sera prédominante, avec la volonté de de mettre en valeur les lieux. La nature est omniprésente.

Cette expérience artistique se déroulera à l’issue de la résidence de création porté par SeizeMètresCarrés depuis Janvier 2022 au Gros-Morne.

Une expérience sensorielle sera proposée au public durant deux représentations.

En plein air, ils seront invités à suivre et découvrir ce travail de création pensé par l’artiste Laura De Souza porté par la danse, les arts visuels et la musique.

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Serge Barbuscia : « Tango Neruda »

Vendredi 13 mai 19h30 – Salle Frantz Fanon

Tango Neruda de Serge BARBUSCIA, est une danse aux deux visages, mi macabre, mi amoureuse, un spectacle qui tangue comme un bateau, et rythme les textes du poète et les lavis du peintre.

L’œuvre de Pablo Picasso a souvent rencontré celle  des poètes. Les deux Pablo, Neruda et Picasso, ont collaboré pour “Toros” publié en 1961.  C’est la rencontre de cette œuvre commune qui fut le point de départ de Tango Neruda. Au long des poèmes de Neruda, dans une grande sobriété visuelle, nous avons inscrit, par petites touches, la projection de dessins de Picasso. Et c’est à travers la danse, le théâtre et la musique d’Astor Piazzolla que les artistes abordent cet univers double. Piazzolla, Picasso et Neruda réunis dans un même spectacle mêlent danse, poésie, musique et projection pictural.

 Neruda : Le pitch

Tango Neruda, c’est une danse aux deux visages : mi macabre, mi amoureuse, comme un tango aux sons discordants et langoureux d’Astor Piazzola. Facture foncièrement contemporaine, qui rythme les textes du poète et les lavis du peintre… pour un spectacle qui tangue comme un bateau… et même si la houle du tango exhale des parfums marins, elle touche par sa sensualité.

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« PaSSaGe(s) », une chorégraphie de Marlène Myrtil

Samedi 7 mai – 19h30 — Domaine de Fonds Saint-Jacques

Chorégraphie : Marlène Myrtil  
Danse-interprétation : Deborah Lary et Jean-Félix Zaïre
Lumières : Torriep
Multimédia : David Gumbs 
Photos : JB Barret 
Affiche : Fred Lagnau

PaSSaGe(s) est une forme chorégraphique poétique qui propose, par un dialogue incessant entre le corps et les matières, une architecture impermanente.

L’évolution, la rencontre de deux danseurs-performeurs sur un espace vibrant d’histoire, dialogue avec l’environnement extérieur pour chuchoter la vie, la flexibilité et les émotions extrêmes des peuples qui ont habité ici et là…

Manifestations, courses effrénées, aires de jeu pour le pouvoir, chutes et suspensions libres, refuges, espaces négatifs, effets miroirs et jardins intérieurs sont autant d’interactions dans l’incrustation d’un parcours visuel et chorégraphique.

PaSSaGe(s) transforme notre rapport au temps, nous ramène à ce qui nous lie terriblement à notre identité.  

Compagnie Kaméléonite
Marlène Myrtil

Partenaires : DAC Martinique, Collectivité Territoriale de Martinique, F.EA.C. Ministère des Outre-mer, Groupe Caisse des Dépôts, SPEDIDAM

Accueil en résidence : Ville de Saint-Pierre

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Làzaro Benítez Díaz en résidence à La Maison Rouge

Du 06 au 24 mai 2022

Performeur, chorégraphe, chercheur et critique de danse il est installé depuis 2019 à Paris et Marseille.

Sa recherche artistique vise à problématiser les frontières du corps et de la performance de genre, la notion de la transcorporalité et ses représentations dans les sociétés contemporaines comme manifestations de dissidence et d’a(r)tivisme, notamment à Cuba, au Mexique, au Chili, et dans les Caraïbes.

Diplômé de l’Université des Arts de La Havane en études théoriques et recherche en danse, il commence ses créa­tions personnelles en 2015 avec Racines, construction personnelle de mon passé d’héros, puis Journal de campagne inédit.

Enfin, en France, en 2020, il participe à la performance in situ Bain de minuit avec l’artiste plasticienne, musicienne, performeuse John Deneuve et le DJ Olivier le Fahler, lors de deux éditions, à l’espace Montevideo (Marseille) et à la galerie Metaxu (Toulon). En octobre 2020, il crée avec les artistes Ricardo Sarmiento et Luis Carricaburu, le Colec­tivo Malasangre avec sa première création intitulé Qué bolero o En tiempos de inseguridad nacional.

Il est membre du groupe de recherche et création Descentrados (Décentrés), composé d’artistes et de chercheurs latino-américains avec un regard décolonial sur la danse.

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