Catégorie : Cinéma

« La Prisonnière de Bordeaux »,un film de Patricia Mazuy

Vendredi 18 octobre à 18h à Madiana
Avec Isabelle Huppert, Hafsia Herzi, William Edimo
Synopsis
Tout public
Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Jean-Marie Samocki
La Prisonnière de Bordeaux tient aussi à une forme classique qui lui permet d’étudier scrupuleusement les rapports de classes, mais évite la décharge pulsionnelle et neutralise tous les éléments d’un enchaînement tragique, ce qui peut étonner après la brutalité de Bowling Saturne.

Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Aidée par les nuances de jeu et les ambiguïtés du parfait duo Isabelle Huppert / Hafsia Herzi, […] Patricia Mazuy confirme la force de son cinéma, ne cherchant jamais la facilité, ou la feignant pour l’instrumentaliser afin de montrer paradoxalement la complexité et les ambivalences du monde et de la place du féminin dans celui-ci.

Femme Actuelle par La Rédaction
Une rencontre intéressante.

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« Maya, donne-moi un titre », un film de Michel Gondry

Mercredi 16 octobre à 16h30 à Madiana

Avec Pierre Niney, Maya Gondry
2 octobre 2024 en salle | 1h 01min | Aventure, Animation, Comédie, Famille
Synopsis :
Tout public
Maya et son papa vivent dans deux pays différents. Pour maintenir le lien avec sa fille et continuer à lui raconter des histoires, son papa lui demande chaque soir « Maya, donne-moi un titre ». À partir de ce titre, il lui fabrique alors un dessin animé dont elle est l’héroïne. À travers ces aventures racontées par Pierre Niney, Michel Gondry donne vie à un voyage poétique et amusant qui fera rêver les petits…et sourire les grands.
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans cette fantaisie, la magie de l’enfance se mêle à une tendresse sérieuse, celle d’un père et d’une fille.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Michel Gondry raconte peut-être une autre histoire que celle que l’on voit. Maya, donne-moi un titre, dessine en creux le portrait d’un père. Dis, Gondry, dessine-moi un papa.

Le Parisien par Catherine Balle
C’est drôle et mignon et, ce qui ne gâche rien, dit par la voix malicieuse de Pierre Niney.

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« Les Filles du Nil : quand le théâtre devient un acte de rébellion

Mercredi 16 octobre à 18h30 à Madiana

Mercredi 16 octobre à 18h30
« Les Filles du Nil », un film de Ayman El Amir, Nada Riyadh
Madiana
29 janvier 2025 en salle | 1h 42min | Documentaire
| Par Nada Riyadh, Ayman El Amir
Titre original Rafaat Einy LL Sama
Synopsis
Dans un village du sud de l’Égypte, une bande de jeunes filles se rebelle en formant une troupe de théâtre de rue. Rêvant de devenir comédiennes, danseuses et chanteuses, elles défient leurs familles coptes et les habitants de la région avec leurs performances audacieuses. Filmé sur 4 années, Les Filles du Nil suit le parcours de ces jeunes filles qui deviennent femmes.

Madinin’Art en parle :

— Par Hélène Lemoine —
Depuis El-Barsha, un petit village copte du sud de l’Égypte, une révolution discrète mais puissante a vu le jour. C’est là que Nada Riyadh et Ayman El-Amir ont découvert, en 2017, un groupe de jeunes femmes courageuses qui utilisaient le théâtre de rue pour défier les normes sociales étouffantes auxquelles elles étaient confrontées. Majda, Haidi, Monika, et leurs amies ont créé des saynètes où elles exposaient avec audace les réalités qu’elles vivaient au quotidien : mariages précoces, harcèlement et contrôle des corps féminins.

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« Hijo de Sicario », un film de Astrid Rondero, Fernanda Valadez

Jeudi 17 octobre à 18h30 à Madiana (à vérifier)
Avec Juan Jesús Varela, Yadira Pérez, Karla Garrido
Titre original Sujo | 21 août 2024 en salle | 2h 00min | Drame
Synopsis
Tout public
Après l’assassinat d’un sicario dans une petite ville mexicaine, Sujo se retrouve orphelin et échappe de justesse à la mort grâce à sa tante qui l’élève à la campagne. À l’adolescence, la rébellion s’éveille en Sujo et il rejoint le cartel local. L’héritage de son père semble alors rattraper son destin.
La presse en parle :
L’Humanité par Vincent Ostria
La destinée du fils d’un tueur de cartel de la drogue, filmée sur un mode impressionniste. Hijo de sicario fait la part belle à la nature et montre le caractère aléatoire et atavique d’une criminalité née de la pauvreté rurale.

L’Obs par Xavier Leherpeur
Tour à tour thriller étouffant, western nihiliste, film de fantômes et réflexion sociale sur le Mexique contemporain, Hijo de Sicario est un film puissant, à la fois désespéré et optimiste.

La Septième Obsession par Xavier Leherpeur
HIJO DE SICARIO est l’histoire d’un déterminisme poisseux.

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FIFAC 2024 : un écrin de diversité et d’engagement au cœur de l’Amazonie-Caraïbes

— Par Sarha Fauré —

Le Festival International du Film Documentaire Amazonie-Caraïbes (FIFAC) a une nouvelle fois confirmé son statut de rendez-vous incontournable du cinéma documentaire dans la région. Organisée à Saint-Laurent-du-Maroni, cette 6e édition s’est déroulée du 8 au 12 octobre 2024, transformant la ville en véritable centre culturel, avec une affluence qui a dépassé les 4000 participants. Ce festival est une plateforme privilégiée pour les réalisateurs, producteurs, cinéphiles et acteurs culturels des territoires de l’Amazonie et des Caraïbes, permettant de mettre en lumière les récits et réalités sociales spécifiques à cette vaste région.

Une programmation riche et engagée

Durant ces cinq jours intenses, le FIFAC a proposé une programmation variée, fidèle à l’ADN du festival, qui met à l’honneur des films engagés sur des thématiques sociales, environnementales et culturelles. Le public a pu assister à la projection de 37 films, dont 10 longs-métrages et 9 courts-métrages en compétition officielle, ainsi que 16 autres films présentés hors compétition dans la catégorie « Écrans parallèles ». Les films projetés ont abordé des sujets aussi divers que la lutte pour la préservation des ressources naturelles, les droits des communautés marginalisées, l’héritage post-colonial, ou encore les défis environnementaux dans cette région souvent au cœur de tensions socio-économiques.

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« Les Graines du figuier sauvage », un film de Mohammad Rasoulof

Mardi 15 octobre à 14h à Madiana ★★★
Avec : Misagh Zare, Soheila Golestani, Mahsa Rostami
Synopsis:
Tout public
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement…
La presse en parle :
Culturopoing.com par Michaël Delavaud
Rarement une œuvre aura montré avec autant de rigueur et de maîtrise l’entreprise de déshumanisation d’un régime totalitaire, et ceci […] sans sortir ou presque d’un espace domestique restreint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Thibault Liessi
Sensation du dernier festival de Cannes, Les Graines du figuier sauvage est un film montrant aussi bien littéralement que symboliquement les dégâts intimes qu’un régime autoritaire peut infliger à ses habitants.

Ecran Large par Antoine Desrues
Dans ce faux huis clos qui ne peut que s’ouvrir à la réalité de la violence étatique iranienne, Mohammad Rasoulof observe une multitude de glissements fascinants, à commencer par le réveil politique de ses héroïnes.

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« All We Imagine as Light », un film de Payal Kapadia

Avec Kani Kusruti, Divya Prabha, Chhaya Kadam
2 octobre 2024 en salle | 1h 58min | Drame
Synopsis
Tout public
Sans nouvelles de son mari depuis des années, Prabha, infirmière à Mumbai, s’interdit toute vie sentimentale. De son côté, Anu, sa jeune colocataire, fréquente en cachette un jeune homme qu’elle n’a pas le droit d’aimer. Lors d’un séjour dans un village côtier, ces deux femmes empêchées dans leurs désirs entrevoient enfin la promesse d’une liberté nouvelle.
La presse en parle :
Bande à part par Léo Ortuno
Après Toute une nuit sans savoir, documentaire ayant remporté l’Oeil d’Or en 2021, Payal Kapadia réussit à merveille son passage à la fiction avec All We Imagine as Light, Grand Prix au Festival de Cannes.

Culturopoing.com par Vincent Roussel
Payal Kepadia signe une œuvre en état de grâce, entre gravité et légèreté, qui progresse lentement mais sûrement vers le sensoriel et l’aérien. Rarement on aura vu un film indien si directement branché sur le mouvement de la ville et le contemporain. Il y a parfois du Wong Kar-Wai dans cette manière de filmer Mumbai, ses flux et ses lumières.

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« Totto-Chan, la petite fille à la fenêtre », un film de Shinnosuke Yakuwa

 Madoigwa no Totto-Chan, mercredi 16 octobre à 14h à Madiana

Avec Liliana Ôno, Koji Yakusho, Shun Oguri
Madoigwa no Totto-chan
1 janvier 2025 en salle | 1h 54min | Animation, Drame, Famille
Synopsis :
Tokyo, début des années 1940. Tetsuko, que tout le monde appelle Totto-Chan, est une petite fille pleine de vie qui mène la vie dure à son institutrice, qui finit par la renvoyer. Ses parents décident de l’inscrire à Tomoe, une école pas comme les autres où de vieux wagons font office de salles de classe. Son directeur y met l’accent sur l’indépendance et la créativité des enfants. Tandis que la Japon s’enfonce dans la guerre, Totto-Chan va découvrir que les petites expériences de la vie sont plus importantes que les leçons.
Adapté du roman à succès Totto-chan : La petite fille à la fenêtre de Tetsuko Kuroyanagi
La presse en parle :
Les Echos par Léa Colombo
Dans un somptueux animé japonais, Shinnosuke Yakuwa adapte l’autobiographie la plus publiée dans le monde, celle de Tetsuko Kuroyagani. Un récit sensible sur la force de l’éducation positive dans un écrin classique mais terriblement efficace.

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« Lespri sinéma » du 10 au 19 octobre 2024

Couvre-feu jusqu’au lundi 21 octobre ⚠️ Pas de séance après 17h à Madiana

Du 10 au 19 octobre, Lespri Sinéma vous invite à célébrer le meilleur du cinéma caribéen. Cette année, le temps fort explore les récits vibrants de Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti, et bien plus encore.

Au programme :
•9 documentaires en compétition et hors compétition
•11 courts-métrages en compétition et hors compétition
•7 avant-premières, dont « ERNEST COLE » de Raoul Peck
Des films cultes et des œuvres inédites de la Caraïbe
Rendez-vous à Tropiques Atrium et Madiana pour une semaine d’émotions et de découvertes !

La brochure du Cinémartinique 2024 – Lespri Sinéma, avec le programme détaillé de nos projections à Tropiques Atrium et à Madiana, est disponible : Télécharger la brochure

Un aperçu, partiel, forcément partiel (!) :

Jeudi 17 octobre à 14h
« Tehachapi », un film de JR
Madiana
Genre :Documentaire | Réalisation :JR
Synopsis
Tout public

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L’éphéméride du 13 octobre

Naissance à Kiffa, en Mauritanie, d’Abderrahmane Sissako le 13 octobre 1961

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l’exil, le déplacement. Il peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Il fait partie, avec Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo et Alain Gomis, des rares cinéastes d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu une notoriété internationale.

Biographie
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali son pays d’origine, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d’État du cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe en France. En 1994, il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre.

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« Kidnapping Inc. », un film de Bruno Mourral

À Madiana à partir du vendredi 18 ocotobre 2024 à 14h30 & 17h

Genre: Comédie Noire, Thriller Politique | Durée: 107 minutes | Langue: Créole Haïtien, Français | Scénaristes: Jean Samuel André, Bruno Mourral, Gilbert Mirambeau Jr. | Comédiens : Jasmuel Andri, Rolaphton Mercure, Anabel Lopez, Ashley Laraque, Gessica Généus, Patrick Joseph, Manfred Marcelin, Marcus Boereau

Synopsis :
À Port-au-Prince, le fils d’un riche candidat à la présidence vient d’être enlevé. Les kidnappeurs exigent une forte rançon. Doc et Zoe sont deux gangsters amateurs mordus de foot qui doivent livrer le jeune homme à leur impitoyable patron. Impulsif, Zoe tue accidentellement le fils du candidat.
Avec un tueur à gages à leur trousse, Doc et Zoe tombent par hasard sur Patrick et Laura, un jeune couple en route pour l’aéroport. Laura, enceinte de neuf mois, veut à tout prix accoucher d’un bébé américain. Malheureusement, Patrick ressemble comme deux gouttes d’eau au fils du sénateur.
Doc et Zoe décident de kidnapper le couple et de remplacer le fils du candidat par son sosie Patrick. En plein milieu d’une élection présidentielle controversée et d’un complot politique, Doc et Zoe se lancent dans l’un des enlèvements les plus fous d’Haïti.

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Vive les microbes !

Mardi 8 octobre à 20h55 sur Arte
L’augmentation spectaculaire du nombre de cas d’allergies et d’asthme mobilise de nombreux scientifiques en Europe. Après « La fabrique des pandémies », Marie-Monique Robin relaie leurs travaux sur le rôle bienfaiteur des microbes pour le système immunitaire, notamment des plus jeunes.

Depuis les années 1960, la prévalence des maladies dites « atopiques », comme les allergies (au pollen, à certains aliments), l’asthme ou encore l’eczéma, a doublé tous les dix ans dans les pays industrialisés. Il y a cinquante ans, 5 % de leur population en souffrait contre 35 % aujourd’hui. Pourquoi ? La réalisatrice Marie-Monique Robin a interrogé une vingtaine de chercheurs de premier plan – allergologues, pédiatres, immunologues, biologistes, écologues… – en Europe, en Afrique et en Asie. Pionnier dans la recherche sur les causes de l’augmentation spectaculaires des maladies inflammatoires, Tari Haahtela a conduit sur vingt ans une étude comparative dans la province finlandaise de Carélie du Nord, où le mode de vie s’est occidentalisé après la Seconde guerre mondiale, et dans le territoire voisin ex-soviétique de la République de Carélie, où l’agriculture familiale de subsistance a longtemps dominé.

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« L’homme mesuré », un film de Lars Kraume

En replay sur Arte
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique
Titre original Der vermessene Mensch
Synopsis:
À la fin du XIXe siècle, Alexander Hoffmann, un jeune doctorant en ethnologie à Berlin, est profondément marqué par une exposition coloniale qui présente des « spécimens humains » issus des colonies allemandes du Sud-Ouest africain. Ce choc culturel le pousse à remettre en question la validité des théories raciales basées sur la craniométrie, enseignées à son université. Fasciné par Kezia, une femme herero qui sert d’interprète, il développe des idéaux humanistes.
Quelques années plus tard, en quête de savoir, Alexander se porte volontaire pour une expédition scientifique dans les colonies allemandes en Afrique. Protégé par l’armée impériale, il se retrouve à collecter des objets d’art abandonnés après la révolte des Herero et des Nama, peuples indigènes brutalement réprimés. Alors que ses compatriotes entament une guerre d’extermination, il se retrouve peu à peu entraîné dans une spirale où ses propres limites morales sont constamment dépassées. Tiraillé entre sa conscience et son rôle dans le système colonial, Alexander doit faire face à la réalité de l’oppression et du génocide.

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« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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« Dahomey », un film de Mati Diop

Mercredi 6 novembre à 19h  & dimanche 17  novembre à 11h à Tropiques-Atrium
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Ours d’Or à la Berlinale 2024 |  11 septembre 2024 en salle | 1h 08min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
Le film met en lumière, avec profondeur et sensibilité, la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales. Une grande beauté formelle pour une thématique on ne peut plus actuelle.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, « Dahomey » invente un cinéma politique magique.

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« Virgin suicides », un film de Sofia Coppola

Vendredi 27 septembre 2024 à 20h55 sur Arte
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
Titre original The Virgin Suicides
Synopsis :
États-Unis, années 1970. Cecilia Lisbon, dernière- née d’une fratrie de cinq filles, vient de faire une tentative de suicide. Pour changer les idées de leur benjamine, les parents acceptent d’organiser une fête à laquelle sont conviés des garçons du quartier, depuis toujours fascinés par ces cinq sœurs à la beauté renversante. Au cours de cette soirée, Cecilia se jette par la fenêtre. Dès lors, les filles Lisbon, au nombre de quatre, vont être de plus en plus étouffées par leurs parents surprotecteurs, jusqu’à la tragédie ultime…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Clélia Cohen
Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme (…)

Chronic’art.com par Laurent Robert
Une telle pertinence dans l’usage des fondements traditionnels de l’art cinématographique, en évitant la prouesse édifiante déplacée et en privilégiant le geste retenu mais éclatant, peut également amener à toucher du doigt le nirvana du cinéma.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur 

— Par Charles-Henri Ramond (*)
Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice rend hommage au courage et à la résilience des survivants de la dictature de Jean-Claude Duvalier.

Le dernier repas est le premier long métrage de fiction réalisé par la documentariste Maryse Legagneur, gagnante de la Course destination monde en 1999 et auteure du moyen métrage Au nom de la mère et du fils, Prix Claude-Jutra aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2006.

Écrit par la réalisatrice et le scénariste d’origine péruvienne Luis Molinié (les courts Juste moi et toi et Mamita), ce drame situé sur deux époques nous fait revivre une page d’histoire peu glorieuse de l’histoire d’Haïti par le biais des souvenirs d’un Haïtien atteint d’une maladie incurable. Au contact de sa fille, il se remémore son adolescence passée en pleine dictature.

Le dernier repas a remporté le Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), où il était présenté en première mondiale le 15 septembre 2024. Le film sort en salle le 27 septembre, juste après son passage au Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).

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« Coco avant Chanel », un film de Anne Fontaine

Dimanche 22 septembre à 21h10 sur Arte
Par Anne Fontaine, Camille Fontaine
Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola
Synopsis
Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu’elle ne sera  » la femme de personne « , pas même celle de Boy Capel, l’homme qui pourtant l’aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l’époque empêchent de respirer, et qui s’habille avec les chemises de ses amants.
C’est l’histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l’inventer.

La presse en parle :
Télé 7 Jours par Viviane Pescheux
Elle (Anne Fontaine) s’affranchit magistralement du biopic tout comme Audrey Tautou se déleste par son jeu exceptionnel du mimétisme avec son modèle, malgré sa troublante ressemblance avec Mademoiselle.

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Festival de cinéma Nouveaux Regards 2025 : appel à films

Le Festival de cinéma Nouveaux Regards qui se déroule en Guadeloupe est heureux d’annoncer son appel à films pour la compétition de la 8e édition qui aura lieu du 02 au 06 avril 2025.

Nous recherchons les histoires fascinantes, les visions originales, et les voix qui reflètent la diversité culturelle et la richesse artistique de la Caraïbe et de la Guyane.

Nous sommes impatients de découvrir votre créativité.

Pourquoi participer ?

Exposition internationale : Votre travail sera projeté devant un public diversifié, comprenant des amateurs de cinéma, des professionnels de l’industrie, et des cinéphiles.

Parmi les membres du jury des années précédentes nous pouvons compter entre autres : Maimouna Doucouré, Pascale Faure, Ladj Ly, Alice Diop, Wil Aime, Claire Diao, Laurence Lascary, Stefon Bristol…

Opportunités de réseautage : Rencontrez d’autres cinéastes, producteurs et experts de l’industrie pour développer vos projets et votre parcours.

Prix prestigieux : Des récompenses en numéraire en en apport en industrie, des prix spéciaux récompenseront les œuvres les plus marquantes, y compris un Prix de la Révélation du Festival et un Prix du Public.

Participez à un festival unique qui célèbre la richesse de la Caraïbe et de la Guyane et faites partie de l’histoire du cinéma caribéen !

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« Le Procès du chien », un film de Laetitia Dosch

Mercredi 25 sept. à 19h | Jeudi 26 sept. à 19h | À Madiana
Par Laetitia Dosch, Anne-Sophie Bailly | Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps
Synopsis :
Tout public
Avril, avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien.
La presse en parle :
Femme Actuelle par La Rédaction
C’est fin drôle, moderne et plein de charme.

Les Inrockuptibles par Maud Tenda
À cheval entre la fable, la comédie et le film social, « Le Procès du chien » se nourrit intelligemment de l’esprit décalé de son autrice, qui libère son récit et ses personnages de toutes cases prédéfinies.

Sud Ouest par Julien Rousset
La comédienne Laetitia Dosch signe une comédie loufoque, inventive, percutante.

Télé 2 semaines par Thomas Colpaert
Laetitia Dosch signe un délire joyeusement surréaliste qui, au-delà de l’humour, pose des questions de fond sur la responsabilité.

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La Noire de… Un film d’Ousmane Sembène

Mercredi 18 septembre – 18h30 à Tropiques-Atrium

Avec Mbissine Thérèse Diop, Anne-Marie Jelinek, Robert Fontaine
France / Sénégal | 1966 | 1h | Horreur | Prix Jean Vigo 1966 | Version restaurée 4K – Sortie le 9 octobre 2024
Synopsis :
Une jeune nourrice sénégalaise rejoint ses patrons français à Antibes. Elle espère découvrir la France et veut la visiter, elle comprend vite que sa patronne ne l’a fait venir que pour servir de bonne à tout faire, sans aucun répit.

L’incantation silencieuse d’une révolte contre le néocolonialisme

— Par Hélène Lemoine —

Ousmane Sembène, figure majeure du cinéma africain, marque une rupture essentielle dans l’histoire du cinéma avec son premier long métrage, *La Noire de…*. Ce film de 65 minutes, conçu dans un format nécessaire pour obtenir l’aval du CNC, reflète les débuts d’un cinéaste qui se détache des codes esthétiques occidentaux pour offrir un cinéma profondément engagé. Avant *La Noire de…*, Sembène avait déjà esquissé ses talents de conteur et de critique sociale avec *Borom Sarrett* (1962), un court métrage néoréaliste. Cependant, *La Noire de…* pousse cette critique à un niveau supérieur, en devenant un jalon incontournable dans l’histoire du cinéma africain.

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« MaXXXine », un film de Ti West

Vendredi 20 septembre à 19h à Madiana

OKAvec Elizabeth Debicki, Moses Sumney
31 juillet 2024 en salle | 1h 44min | Epouvante-horreur
Synopsis :
Interdit – 12 ans
Los Angeles, dans les années 80. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine.
La presse en parle :
Mad Movies par Gilles Esposito
Une étonnante descente aux enfers, portée par une narration retorse et par le portrait d’une héroïne d’exception, dont l »insolence se situe au-delà de toute morale.

20 Minutes par Caroline Vié
Mia Goth et le réalisateur Ti West se retrouvent pour la troisième fois avec le flippant et sexy MaXXXine qui dose parfaitement les ingrédients d’un succès sulfureux.

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
S’il embrasse en un étrange équilibre de cynisme et de romantisme toute une contre-histoire sinistre de Hollywood et de ses starlettes aux destins broyés (on songe notamment au magnifique The Canyons de Schrader), MaXXXine n’en demeure pas moins irradié d’une malice et d’une légèreté vénéneuses et jubilatoires.

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« Septembre sans attendre », un film dee Jonás Trueba

Lundi 16 sept. à 19h | Vendredi 20 sept. à 14h | Mardi 24 sept. à 14h | À Madiana

Par Jonás Trueba, Itsaso Arana
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix
Titre original Volveréis `| 28 août 2024 en salle | 1h 54min | Comédie dramatique
Synopsis :
Tout public
Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

La presse en parle :
Le Monde par Cl. F.
D’autres matériaux nourrissent la fibre mélancolique de l’œuvre – car on défie quiconque de ne pas être ému. Tel ce faux flash-back d’Alex incrusté dans le récit, en fait une vidéo de l’acteur Vito Sanz jeune, filmé dans la vraie vie par une amie et découvrant Paris, que Trueba transforme en archive des temps heureux.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence, agissant comme un courant profond qui vous emporte sans crier gare au large.

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« Only the River Flows », un film de Shujun Wei

Dimanche 15 sept. à 19h | Jeudi 19 sept. à 19h | Mardi 24 sept. à 19h | À Madiana
De Shujun Wei | Par Kang Chunlei, Shujun Wei
Avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou
Titre original He bian de cuo wu | 10 juillet 2024 en salle | 1h 42min | Policier, Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d’élucider l’affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s’enfonce dans le doute…
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le polar atypique de Wei Shujun séduit par son utilisation de la pellicule 16 mm au grain rugueux et ses jeux de lumière en clair-obscur.

Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
Only the river flows se défait du code du polar pour explorer d’autres voies. Avec bonheur.

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