Catégorie : Cinéma

« A scene at the sea » de Takeshi Kitano

Lundi 17 décembre 2018 à 19h30. Madiana V.O.

De Takeshi Kitano
Avec Kuroudo Maki, Hiroko Oshima, Sabu Kawahara
Genres Romance, Comédie dramatique
Nationalité Japonais
Date de reprise 8 août 2018 – Version restaurée (1h 40min)
Date de sortie 16 juin 2005 en DVD (1h 40min)

Synopsis : 
Un jeune éboueur sourd-muet se prend d’une passion obsessionnelle pour le surf. Soutenu par le regard protecteur de sa fiancée, sourde-muette comme lui, le jeune homme progresse, d’apprentissages éprouvants en compétitions harassantes, jusqu’à ce que la mer les sépare.

La presse en parle :

Madinin’Art par Selim Lander
Chef d’œuvre !  Voir la critique complète sur Madinin’Art

Chronic’art.com par Elysabeth François
Par son extrême épure, A Scene at the sea pourrait bien être l’œuvre la plus radicale du cinéaste. On y sent une volonté d’aller à l’essentiel, en dégageant l’histoire de tout détail sur-signifiant.
Le Figaroscope par Emmanuèle Frois
On se laisse bercer par le rythme des vagues, la lenteur de l’action, la beauté des images.
Le Nouvel Observateur par Pascal Mérigeau
Un cinéma d’une pureté absolue, qui nécessite encore un petit, un tout petit effort, pour retrouver un regard débarrassé de toutes les âneries qui l’encombrent.

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« Le goût du saké » de Yasujirô Ozu

Dimanche 16 décembre 2018 à 19h 30. V.O. Madiana

De Yasujirô Ozu
Avec Shima Iwashita, Chishu Ryu, Keiji Sada
Genre Drame
Nationalité Japonais
Date de reprise 1er août 2018 – Version restaurée (1h 53min)
Date de sortie 6 décembre 1978 (1h 53min)

Synopsis :
Un père, veuf, cadre dans une entreprise industrielle vit avec sa fille et son dernier fils. Le soir, après le travail, il retrouve ses amis pour boire du saké dans un café où ils ont leurs habitudes. L’un d’eux lui propose un gendre pour sa fille. Il prend alors peu à peu conscience que sa fille est en âge de se marier et qu’il doit, au risque de se retrouver seul, libérer sa fille de son emprise paternelle. D’abord, cédant à son angoisse de la solitude et à son égoïsme, il nie la nécessité du mariage, mais l’évènement devient inéluctable lorsqu’il croise l’un de ses anciens professeurs, dont la fille a sacrifié sa jeunesse pour s’occuper de son père…

.La presse en parle :
Télérama par Jacques Siclier
Une dernière fois, Ozu a traité son thème de prédilection : l’érosion de la cellule familiale dans une société japonaise moderne qui cède aux influences occidentales.

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« Voyage à Yoshino » au delà de nos catégories pensantes

— Par Roland Sabra —

C’est à la première partie d’un cours de philo de classe terminale autour de Perception et Raison, la première étant présentée comme la condition de la seconde que semble inviter Naomi Kawase dans «  Voyage à Yoshino. Je dis semble inviter pour un sujet occidental qui serait persuadé que ce que l’on perçoit dépend de ce que l’on sait. Il est une autre façon de recevoir le film en le considérant sous l’angle d’un débat spécifique au monde japonais entre bouddhisme et shintoïsme entre panthéisme et polythéisme le tout dans un perspective naturaliste beaucoup plus large au sein de laquelle le spectateur occidental peut trouver quelques repères qu’il lui faudra pourtant abandonner. « Voyage à Yoshino » est d’abord un voyage, une tentative de larguer les amarres de la raison raisonnante, une invitation au lâcher prise. Le sous-titre «  Vision », au-delà de la plante miraculeuse dont l’héroïne principale est à la recherche est à entendre dans son acception mystique, comme une appréhension immédiate du divin, d’un événement inconnu du passé, du lointain ou du futur ou d’un phénomène surnaturel.

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Cinéma japonais 12-18 « A Scene at the Sea » de Takeshi Kitano

Chef d’œuvre !

— Par Selim Lander —

Bis repetita placent. Comment se casser le nez deux fois de suite ? Par exemple en se présentant à la caisse des cinémas Madiana pour voir Invasion de Kyoshi Kurosawa. Mais peu importe, pour une fois, puisque ce fut l’occasion de revoir A Scene at the Sea, ce film de Kitano qui est un enchantement de bout en bout.

Ne surtout pas se fier au résumé dans le programme de l’Atrium, qui ne laisse rien entrevoir de la merveille qu’est ce film. Mais si je vous dis maintenant que A Scene at the Sea est centré sur deux sourds muets, qu’il est composé principalement de plans fixes, toujours les mêmes, présentant les mêmes personnages dans des poses identiques, que ces séquences répétitives sont tournées dans un Japon de banlieues grisâtres, que la mer elle-même est grisâtre comme le sable de la plage des surfeurs, vous me direz sans doute que je ne suis pas plus engageant que le programme. Vous n’auriez pas tort. Le fait est que par la magie du cinéma Kitano tire de tout cela un film lumineux.

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« Voyage à Yoshino » de Naomi Kawase

Par Selim Lander

De Naomi Kawase, on avait vu récemment Vers la lumière, un film qui mettait en scène des non-voyants. Voyage à Yoshino fait intervenir également une aveugle tout en creusant la veine fantastique, puisque Tomo, le personnage masculin qu’on croyait mort dans un accident de chasse un peu avant la fin, réapparaît à la toute fin. Idem pour la vieille femme aveugle qui prétendait être née 1000 ans auparavant, que l’on voit morte puis ressuscitée. Le spectateur de Voyage à Yoshino doit donc accepter de ne pas tout comprendre de ce qu’il voit. Ce qui est d’autant plus aisé, ici, que la photo est somptueuse : forêts de pins gigantesques dans des paysages vallonnés et maisons de bois perdues dans les bois, aux intérieurs chaleureux, malgré le confort minimal et le froid qui sévit dans le Japon septentrional.

Jeanne (Juliette Binoche, vedette étrangère du film), débarque chez Tomo à la recherche d’une plante magique, « Vision », capable d’abolir les souffrances des humains. La femme aveugle reconnaît Jeanne comme celle qui retrouvera la plante depuis longtemps disparue, depuis quelque mille années en fait (ce qui correspond donc à la naissance de l’aveugle).

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Ouverture du mois du Japon : « Asako I et II »

— Par Selim Lander —

Ainsi en a-t-il décidé : au mois de décembre, Steve Zebina programme des films japonais. Et l’on applaudit des deux mains car le Japon est un pays fascinant, en particulier mais pas seulement pour son cinéma. Quel cinéphile ne garde pas dans un coin de sa mémoire quelques films venus du pays du Soleil levant qui l’ont particulièrement marqué ? Films intimistes, films noirs, films érotiques sans oublier les films de yakuzas ou de samouraïs, les Japonais qui semblent exceller dans tous les genres ont façonné (une part de) notre imaginaire.

Inutile de se leurrer : la fascination exercée par le cinéma japonais tient avant tout au Japon lui-même, tant ce pays de l’Orient lointain est différent de notre Occident. Prenons par exemple Asako. On pourrait croire que ce film absolument contemporain, avec des jeunes Japonais d’aujourd’hui, nous dépayserait moins qu’un film d’Ozu, par exemple. Eh bien non, ce sont les mêmes courbettes à la moindre occasion !

Asako I et II de Ryusuke Hagamushi

Asako I qui pleure et Asako II qui ne rit pas beaucoup plus. Une fois admis le caractère peu communicatif de l’héroïne du film et passé le prologue (Asako I) passablement ennuyeux, on se réveille avec la suite (Asako II).

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Voyage à Tokyo

Mercredi 12 décembre 2018 à 19h 30. Madiana V.O.

De Yasujirô Ozu
Avec Chishu Ryu, Chieko Higashiyama, Setsuko Hara
Genre Drame
Nationalité Japonais
Date de reprise 1 août 2018 – Version restaurée (2h 16min)
Date de sortie 6

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Un air de Japon du 10 au 19 décembre 2018

Du 10 au 19 décembre 2018

— Par Steve Zébina —
Notre nouveau cycle dans le cadre des Séances VO  et Art Essai  . La nouveauté du mois : une programmation entièrement dédiée à une cinématographie : Un air de Japon  .

Du  10  au 19  Décembre : Des classiques incontournables de l’histoire du cinéma , des nouveautés  et même un film en Avant-Première ! 

 

Du 10 au 19 décembre  

Dans le cadre des séances VO

Tarifs en vigueur à Madiana

Voir le programme ci-après

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Deux monstres sacrés du cinéma : Lars Van Trier et Spike Lee

Par Selim Lander —

Lars Van Trier : The House that Jack Built

Le cinéma réserve bien des surprises ; c’est ce qui fait son charme, même si toutes les surprises ne sont pas agréables. Ainsi de The House that Jack Built, le dernier film de Lars Van Trier qui s’enlise assez vite malgré un début tonitruant et sombre à la fin dans le ridicule avec une représentation de l’enfer (pas un enfer métaphorique : le vrai !) cheap et kitch. Il est vrai que regarder les exploits d’un tueur en série pendant presque deux heures devient vite lassant, même si ce dernier (Matt Dillon) est un extraordinaire manipulateur qui parvient toujours à se sortir des situations les plus dangereuses, … jusqu’au moment où le diable (Bruno Ganz) vient réclamer son dû. On se demande d’ailleurs pourquoi (aucun pacte satanique n’ayant été passé) et pourquoi à ce moment-là de l’intrigue (?) Le film est interdit au moins de 16 ans, ce qui se conçoit : conformément aux règles du genre, certaines images s’avèrent difficilement soutenables. On peut, sans dévoiler le scénario, mentionner la séquence au cours de laquelle Jack, notre sinistre assassin, après avoir attiré à la campagne une mère et ses deux jeunes enfants se met à leur tirer dessus comme des lapins… Peu adepte, nous-même, des jeux de massacre – cinématographiques ou non – nous préférons garder en mémoire le prologue du film, la scène qui décida de la vocation de tueur, laquelle scène fait intervenir une dame victime d’une crevaison, une « emmerderesse » si horripilante que l’on comprend qu’un individu psychologiquement fragile comme Jack finisse par « péter les plombs ».

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Enfants et écrans : quelques conseils pratiques pour les parents

Alors que la proposition de loi visant à lutter contre l’exposition précoce des enfants aux écrans a été adoptée en première lecture par le Sénat le 20 novembre 2018, vous vous posez peut-être des questions sur l’attitude à adopter en tant que parent quand votre enfant regarde la télévision ou réclame, après l’école, la tablette ou votre smartphone pour regarder ses programmes favoris ou faire des jeux ? Face à vos questions, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) vous répond !
Avant 3 ans

Selon le CSA, la télévision n’est pas adaptée aux enfants de moins de 3 ans, le développement d’un jeune enfant passant par la motricité et la capacité à interagir avec les objets (jouets, par exemple) qu’il rencontre et les adultes qui l’entourent (parents, frères et sœurs par exemple). En effet, la télévision risque d’enfermer les enfants dans un statut de spectateurs à un moment où ils doivent apprendre à devenir des acteurs du monde qui les entourent.

Le CSA précise également que, lorsque des enfants de moins de 3 ans regardent néanmoins la télévision, ils ne comprennent pas les informations reçues (images et sons) ce qui peut nuire à leur développement et contribuer à leur agitation.

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« Les veuves » de Steve McQueen

À Madiana en VO le 30/11/18 à 19h

Avec Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki
Genres Thriller, Drame
Nationalités Britannique, Américain
Synopsis :
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Chicago, de nos jours. Quatre femmes qui ne se connaissent pas. Leurs maris viennent de mourir lors d’un braquage qui a mal tourné, les laissant avec une lourde dette à rembourser. Elles n’ont rien en commun mais décident d’unir leurs forces pour terminer ce que leurs époux avaient commencé. Et prendre leur propre destin en main…

La presse en parle :

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Sans renier ses instincts politiques ni oublier ses ambitions de mise en scène, Steve McQueen réalise un grand divertissement populaire, efficace et intelligent.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Il n’y a que de très bonnes raisons d’aimer ce thriller, à la fois film de genre et d’action haletant, satire politique sur une ville corrompue et ode féministe réjouissante portée par un casting cinq étoiles. Incontournable.

Le Parisien par La Rédaction
Époustouflant, réalisé de main de maître par Steve McQueen («Twelve Years a Slave»), le film doit aussi beaucoup à ses comédiens, notamment à Viola Davis, la star de la série « Murder ».

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Bernardo Bertolucci, le cinéaste de la transgression, est mort


Il avait réalisé Le Dernier Empereur, Un dernier à tango à Paris ou encore 1900. Le cinéaste italien Bernardo Bertolucci est mort, lundi 26 novembre, à Rome, à l’âge de 77 ans des suites d’un cancer, a confirmé son attachée de presse, Flavia Schiavi, à franceinfo. Une cérémonie devrait se tenir au Campidoglio, dans la capitale italienne, dans les deux prochains jours, a ajouté l’attachée de presse.

Bernardo Bertolucci est le fils aîné du poète Attilio Bertolucci et le frère de Giuseppe Bertolucci. Il commence à écrire dès l’âge de 15 ans et est récompensé pour son travail peu de temps après. Il reçoit notamment le Premio Viareggio. Il se rend ensuite à Rome pour ses études et devient l’assistant de Pier Paolo Pasolini sur Accattone. Il travaille aussi plus tard avec Sergio Leone et Dario Argento sur le scénario d‘Il était une fois dans l’Ouest. Son second film, Prima della rivoluzione, inspiré de La Chartreuse de Parme de Stendhal, est acclamé par la critique et marque le renouvellement du cinéma d’auteur italien des années 1960. Le thème de l’ambiguïté politique et sexuelle est illustré par une mise en scène revendiquant un certain gongorisme dans sa sophistication visuelle et son style chorégraphié.

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La quête d’Alain Ducasse

28 novembre 2018 à 18 h Habitation Belfort au Lamentin

( sur invitation & réservation)

De Gilles de Maistre
Avec Alain Ducasse
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Quelle peut être la quête d’Alain Ducasse, le petit garçon des Landes devenu aujourd’hui le chef et mentor le plus reconnu de la cuisine dans le monde ? Que cherche un homme qui semble avoir déjà tout ? 23 restaurants dans le monde, 18 étoiles Michelin, Alain Ducasse ne cesse de créer des adresses qui plaisent à notre temps, de bâtir des écoles, de pousser les frontières de son métier vers de nouveaux horizons, sa curiosité n’a pas de limite. Il sillonne le monde sans relâche, car pour lui la cuisine est un univers infini. Cet homme public, si secret pourtant, a accepté d’être suivi pendant près de deux ans, nous ouvrant ainsi les portes de son univers, en perpétuelle évolution.

La presse en parle :

L’Express par Ulla Majoube
Bref, si vous aimez les belles images de voyage, si vous adorez le château de Versailles, si vous ne connaissez le monde culinaire qu’à travers les concours culinaires télévisés, vous pourrez alors en découvrir un peu plus sur cet univers (…).

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« Sugarland » : à ne manquer sous aucun prétexte

Le poison du sucre

Mardi 27 novembre 2018 à 19H Office culturel de Trinité

De Damon Gameau
Avec Kyan Khojandi, Damon Gameau, Hugh Jackman
Genre Documentaire
Nationalité australien
Synopsis :
Le sucre est partout ! Toute notre industrie agroalimentaire en est dépendante. Comment cet aliment a pu s’infiltrer, souvent à notre insu, au cœur de notre culture et de nos régimes ? Damon Gameau se lance dans une expérience unique : tester les effets d’une alimentation haute en sucre sur un corps en bonne santé, en consommant uniquement de la nourriture considérée comme saine et équilibrée. A travers ce voyage ludique et informatif, Damon souligne des questions problématiques sur l’industrie du sucre et s’attaque à son omniprésence sur les étagères de nos supermarchés ! SUGARLAND changera à tout jamais votre regard sur votre alimentation.

Lire aussi sur Madinin’Art :

Le sucre aura ta peau si tu n’as pas la sienne

Le sucre entre addiction et trouble du comportement

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Belinda

Vendredi 23 novembre 2018 à 19h Tropiques-Atrium

De Marie Dumora
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Belinda a 9 ans. Elle aime la neige, la glace pour glisser, plus encore sa sœur avec qui elle vit en foyer. On les sépare.
Belinda a 15 ans. Pas du genre à vouloir travailler dans un magasin de chaussures, en mécanique à la rigueur.
Belinda a 23 ans, elle aime de toutes ses forces Thierry, ses yeux bleus, son accent des Vosges. Elle veut se marier pour n’en être jamais séparée. Coûte que coûte.

La presse en parle :

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Et les mistrals gagnants

22 novembre 2018 à 14h au Morne-Rouge salle Barel Coppet

De Anne-Dauphine Julliand
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité Français

Synopsis :
Le film est sous-titré pour les personnes sourdes et malentendantes.
Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie. Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur. Un film à hauteur d’enfant, sur la vie tout simplement.

La presse en parle :

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Cinéma – « Cold War », « Ultra rêve »

 — Par Selim Lander —

Cold War de Pawel Pawlikowski : magistral.

Au premier plan, une route et un grand arbre, le tronc nu presque jusqu’à mi-hauteur avant les branches qui forment comme une boule touffue ; derrière un champ de maïs avec un ciel gris, une pâle lumière d’hiver, même si l’absence de neige, les feuilles de l’arbre et le maïs appartiennent plutôt à la fin de l’été ; du vent dans les feuilles : cette image en noir et blanc résume à elle seule un premier aspect du film, son esthétique sobre et sombre à la fois : nous sommes en effet après-guerre, en Pologne, il fait froid, on porte des longs manteaux.

Autre image, un cœur de jeunes filles qui chantent a capella sur une musique traditionnelle ; la beauté de la mélodie, la fraîcheur des interprètes, leurs sourires mêmes ne parviennent pas à dissiper l’atmosphère pesante des pays de l’Est avant la perestroïka.

Une dernière image, une boite de jazz à Paris, une femme qui chante en polonais accompagnée au piano par son amoureux, polonais lui aussi.

Ces deux-là sont les personnages principaux du film de Pawlikowski – partiellement inspiré de l’histoire de ses propres parents – reparti avec le prix de la mise en scène lors du dernier festival de Cannes.

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Prélude au Martinique Jazz Festival 2018

Mercredi 21 Novembre à 19h30

Withney

 Kevin Mac Donald – USA – 2018- 2h00

Synopsis :

Elle a vendu 200 millions d’albums. Elle détient le record du plus grand nombre de numéros 1 consécutifs. Sa chanson « I Will Always Love You » est le single le plus vendu par une chanteuse. Derrière les records, les rumeurs, les scandales, les secrets et la gloire, voici la vraie Whitney Houston .

 La presse en parle :
L’Express par Antoine Le Fur
Riche d’archives rares et de témoignages de ses proches, le film apporte un éclairage inédit sur la carrière d’une star dont le destin tragique semblait inévitable. Étonnant et bouleversant.

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19ème édition du mois du film documentaire par Ciné Woulé Company

Le mois du film documentaire est une action nationale organisée par l’association Image en bibliothèque. Une opération qui permet à un large public de découvrir une programmation de films documentaires dans différents lieux culturels, établissements scolaires, bibliothèques.
L’objectif ? Promouvoir le cinéma documentaire en proposant une programmation de films originaux pour tous les publics et dans toute la France.
Cette année la 19ème édition du mois du film documentaire est coordonné en Martinique par Ciné Woulé Company. Elle aura lieu du jeudi 15 au vendredi 28 novembre.

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Les chefs d’Etat des démocraties doivent obtenir la libération d’Oleg Sentsov

Dans une lettre ouverte, un collectif s’adresse aux chefs d’État et de gouvernement des démocraties afin que le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov, qui a mené une grève de la faim pendant cinq mois pour attirer l’attention sur le sort des Ukrainiens indûment détenus en Russie, soit libéré. Face au silence du Kremlin, il est temps que les dirigeants européens, réunis pour les commémorations du 11-Novembre, se mobilisent
En 1980, Andreï Sakharov est exilé dans la ville fermée de Gorki pour avoir alerté le monde du danger que représentait l’URSS. Assigné à résidence et surveillé en permanence par le KGB, il est coupé du monde par le pouvoir soviétique durant plusieurs années, pendant lesquelles il effectuera deux grèves de la faim et sera torturé, intubé et nourri de force. Il faudra la perestroïka (restructuration) et la glasnost (transparence) en 1986 pour que Mikhaïl Gorbatchev mette fin à son exil et à son calvaire.

Cela n’empêche pas un autre dissident russe, Anatoli Martchenko, de mourir dans sa cellule la même année, le 8 décembre 1986, après onze ans d’emprisonnement et une grève de la faim de 117 jours.

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Cinéma : Sofia, Les Vieux Fourneaux

— Par Selim Lander —

Sofia de Meyrem Benm’Barek

Un film de la sélection un certain regard récompensé par le prix du scénario à Cannes en 2018. On s’attend donc à une construction sophistiquée avec une construction non linéaire, des retournements de situation inattendus, or ce n’est pourtant pas ce qu’offre ce film qui vaut plutôt par la peinture de quelques femmes marocaines à l’âme bien trempée… contrairement au personnage éponyme dont l’attitude geignarde agacerait plutôt. Sofia est enceinte sans le savoir et même tellement enceinte qu’elle est sur le point d’accoucher quand débute le film. La condition féminine, le tabou sur les relations sexuelles avant le mariage sont des thèmes récurrents dans les films marocains, ce qui s’explique par l’hypocrisie qui prévaut dans ce pays l’égard de tout ce qu’interdit une religion obscurantiste mais toujours officielle, dans un pays qui avance néanmoins à grand pas dans la modernité. Donc Sofia est enceinte sans le savoir et sans, bien évidemment, être mariée. Lorsque le bébé naît, elle ne peut plus ni se le cacher ni le cacher. Pour l’honneur de la famille, il faut vite épouser.

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Vues sur Cannes Acte 2

Les séances V.O. de Tropiques-Atrium déportées à Madiana.

Les horaires sont toujours  à vérifier

Vues Sur Cannes 2018 (Acte 2) & Documentaires RCM 2018

Programme ci-dessous

Pourquoi la France double les films au lieu de les laisser en VO alors que cela nous permettrait d’apprendre plus facilement l’anglais ?

— Par John Katt —

Parce qu’il y a des bureaucrates et des politiciens qui peuvent se permettent des séjours dans des pays anglophones et recevoir des leçons privées en anglais avec des anglophones. De nos jours, comme d’autres l’ont dit, il y a PirateBay pour des téléchargements de VO ce qui permettra de niveler vers le … haut.

Quant à savoir si les bureaucrates/politiciens sont cons ou sont séduits par l’industrie du doublage (les acteurs), difficile à savoir. Ils sont trop intelligents (disent-ils, croient-ils) pour nous répondre.

En tout cas, la population qui ne peut pas se payer les voyages aurait la chance d’apprendre l’anglais. Il est ARCHIFAUX de dire que cela ne permettrait pas d’apprendre ou de peaufiner l’anglais. Ils diront le contraire. Je suis prof et bilingue. Je suis linguiste aussi.

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Le CNC veut il la fermeture des cinémas des DROM ?

— Par Alexandra ÉLIZÉ, Présidente —

Pourquoi le CNC ne veut-il pas nous transmettre le rapport de l’inspecteur des finances sur l’impact de la Taxe Spéciale Additionnelle dans les DROM rendu le 20 Octobre dernier et devant servir de base à la demande d’un taux réduit ?

Lire aussi : l’ensemble des articles sur la T.S.A. parus dans Madinin’Art

Depuis toujours les cinémas des DROMS expliquent les surcoûts colossaux auxquels les salles sont confrontées par rapport à celles de métropole. Malgré cela, sans étude chiffrée et sans que nos chiffres nous soient même demandés, le CNC demande de mettre en place la Taxe Spéciale Additionnelle dans les DROM et l’obtient dans le Projet de Loi de Finances 2014 avec, une application au 1er janvier 2016 et une progressivité pour atteindre le taux métropole de 10,72% du chiffre d’affaire en 2022.

Les exploitants de salles de cinéma outre-mer ont donc tiré la sonnette d’alarme en expliquant que ce taux allait tuer les exploitations ! Le CNC accepte finalement en 2015 de réaliser une étude d’impact via le cabinet Millot-Pernin. En 2017 les éléments du rapport sont envoyés aux exploitants qui apportent des corrections lors de deux réunions en Avril et Juin 2017.

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Cinéma : alerte écologique, voyous marseillais

— Par Selim Lander —

Décidément, les cinémas Madiana ont du mal à respecter leur programmation. Il semblerait qu’il n’y ait d’autre solution pour s’informer des films effectivement projetés que d’aller le jour-même sur le site du cinéma. Que font dans ce cas les malheureux privés d’internet ? Sans doute la direction du cinéma les tient-elle comme quantité négligeable, estimant que son public n’est constitué, « globalement », que de gens connectés, ce qui est probablement vrai, même dans notre Martinique au taux de chômage record (nous nous comptons personnellement parmi les quelques dinosaures non connectés en permanence promis à l’extinction prochaine). Tout cela pour dire que le film La Sapienza, prévu le 19 octobre, a été annulé sous prétexte de l’inauguration du cinéma rénové (comme si cette inauguration n’avait pas été planifiée à l’avance !) et que ce dimanche 21, c’est le film Girl qui a été déprogrammé au profit de Shéhérazade.

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La Terre vue du cœur

Titre mélo pour un film de propagande écologique mais passons, de même que nous passerons sur la présence d’Hubert Reeves en tête d’affiche, alors que sa prestation est bien moins intéressante que celle des chercheurs qui interviennent par ailleurs.

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Cinéma : « Trois visages », « Burning »

— Par Selim Lander —

Trois visages de Jafar Panahi

Ouverture de la saison cinéma 2018-2019 de Tropiques-Atrium avec Jafar Panahi, cinéaste maudit par le régime iranien qui le condamne à faire des films avec des bouts de ficelle, ce qu’il compense par son inventivité, son sens de la construction cinématographique. Pour Trois visages il a disposé néanmoins d’un peu plus de moyens que pour Taxi Téhéran que l’on avait déjà pu voir – et apprécier – toujours grâce à Tropiques-Atrium et à son « monsieur cinéma », Steve Zebina.

Trois visages a reçu le prix du scénario au dernier festival de Cannes. De fait, pendant presque tout le film (la fin s’avérant un peu décevante), on est subjugué par la manière dont Panahi instille le douce dans l’esprit du spectateur. Tout commence avec la vidéo de Marziyeh, une jeune fille qui a filmé son suicide sur son téléphone. Son film est destiné à Behnaz Jafari, une star de la télévision iranienne accusée par Marziyeh de ne pas avoir répondu à ses appels à l’aide, car sa famille paysanne s’oppose à sa vocation de comédienne.

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