Catégorie : Cinéma

« Vita & Virginia » de Chanya Button

Mercredi 31 juillet 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec Gemma Arterton, Elizabeth Debicki, Isabella Rossellini plus
Genres Biopic, Drame, Romance
Nationalités Britannique, Irlandais

Synopsis :
Virginia Woolf et Vita Sackville-West se rencontrent en 1922. La première est une femme de lettres révolutionnaire, la deuxième une aristocrate mondaine. Quand leurs chemins se croisent, l’irrésistible Vita jette son dévolu sur la brillante et fragile Virginia. Commence une relation passionnelle qui fait fi des conventions sociales et de leurs mariages respectifs. La fascination que Virginia ressent pour Vita, l’abîme entre sa vie d’artiste et le faste de l’excentrique aristocrate donneront naissance à Orlando, une de ses œuvres maîtresses, bouleversante réflexion sur le genre et sur l’art.

La presse en parle :
BIBA par Lili Yubari
Un film d’époque, sensuel et profondément féministe.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
« Vita et Virginia » donne la possibilité à ses deux majestueuses comédiennes, Elizabeth Debicki et Gemma Arterton, de s’approprier leur personnage et d’en faire, plus que des figures historiques écrasantes, des femmes aux émotions universelles.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
A voir pour la grâce des images, le jeu des actrices et pour avoir envie de (re)lire cette grande romancière.

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Télévision. Noirs et Blancs imaginent une musique commune

Stax, le label soul légendaire Vendredi, Arte, 23 h 30

— Par Gérald Rossi —

Un documentaire qui raconte comment, en 1957, la musique était plus forte que les théories ségrégationnistes alors en vigueur aux États-Unis. Stax produisit des centaines d’albums.

C’est « le label qui a marqué la bande-son des droits civiques américains ». Le documentaire de Lionel Baillon et Stéphane Carrel raconte comment, dans une Amérique profondément marquée par la ségrégation – nous sommes en 1957 –, des Noirs et des Blancs ont pu travailler ensemble, dans une petite société qui porta haut les couleurs de la soul.

L’aventure débute à Memphis, quand Jim Stewart et sa sœur Estelle Axton deviennent propriétaires d’un ancien cinéma, qu’ils transforment en studio d’enregistrement avec une boutique de disques attenante. C’est en unissant les premières lettres de leurs noms qu’ils forment le nom de ce futur label à succès qui, vaille que vaille, fonctionne jusqu’en 1975. En 2007, Concord Records a repris l’affaire, mais c’est une autre histoire.

En 1957, donc, des artistes, qui ne se posent pas la question de savoir quelle est la couleur de peau de leurs amis, enregistrent ensemble.

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« Douleur et gloire »

Mardi 2 juillet 2019 à 19h V.O. Madiana

De Pedro Almodóvar
Avec Antonio Banderas, Asier Etxeandia, Leonardo Sbaraglia
Genre Drame
Nationalité Espagnol

Synopsis :
Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d’autres par le souvenir, dans la vie d’un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L’impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l’insondable vide face à l’incapacité de continuer à tourner.

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra
Entre auto-portatrait et auto-fiction Almodóvar dans son éternel hymne au désir traversé par le temps qui passe est égal à lui-même : ce que l’on aime dans l’autre ne serait-il simplement que ce qu’on y retrouve de soi?

20 Minutes par Caroline Vié
Ce film passionnant, l’un des meilleurs Almodóvar (comme l’appelle Antonio Banderas) depuis longtemps suit la lente réconciliation du héros avec un passé tumultueux après ses retrouvailles avec un comédien avec lequel il s’était brouillé depuis plus de vingt ans.

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« Voyage en pleine conscience » : sur les pas de Thich Nhat Hanh

Vendredi 14 juin 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Marc Francis, Max Pugh
Avec Tchéky Karyo, Benedict Cumberbatch
Genre Documentaire
Nationalité Britannique
Synopsis :
A pleine conscience, qui consiste à ramener son attention sur l’instant présent, est pratiquée à travers le monde. Pour la première fois, les realisateurs capturent le quotidien et la philosophie de vie de la communauté du village des Pruniers, un centre de méditation et monastère bouddhiste situé dans le sud-ouest de la France, fondé en 1982 par deux moines vietnamiens, Thích Nhất Hạnh et Chân Không. Il s’étend sur trois départements limitrophes : Dordogne, Gironde et Lot-et-Garonne. Ce voyage initiatique suit les pas du maître bouddhiste zen Thich Nhat Hanh et nous ouvre les portes de « la pleine conscience ».

La presse en parle:
aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Une exploration fascinante et reposante à travers l’intimité spirituelle et humaniste de moines et de profanes bouddhistes.
Critique complète sur le site aVoir-aLire.com

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« Los Silencios », un film de Beatriz Seigner

Mercredi 12 juin 2019 à 19 h 30 Madiana V.O.

Avec Marleyda Soto, Enrique Díaz, María Paula Tabares Peña,
Genre Drame
Nationalités Colombien, Brésilien, Français
Synopsis :
Nuria, 12 ans, Fabio, 9 ans, et leur mère arrivent dans une petite île au milieu de l’Amazonie, aux frontières du Brésil, de la Colombie et du Pérou. Ils ont fui le conflit armé colombien, dans lequel leur père a disparu. Un jour, celui-ci réapparait mystérieusement dans leur nouvelle maison.

La presse en parle :
L’Humanité par Dominique Widemann
Avec ce second long métrage, la cinéaste Beatriz Seigner s’affranchit des frontières qui démarquent naturalisme et rêve éveillé, délimitent les territoires des vivants et des morts.

Bande à part par Isabelle Danel
Une histoire de vie et de mort, de famille et de fantômes, où, au coeur du drame le plus prosaïque, s’invitent la poésie et la magie.

Cahiers du Cinéma par Ariel Schweitzer
Une manière originale d’affronter le thème douloureux de la nécessité du pardon dans le cadre d’un processus de réconciliation, en l’occurrence celui propre au conflit qui a fait tant de victimes en Colombie.

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« Jénès Débwouya » en avant-première

Samedi 8 juin 2019 à 19h Tropiques-Atrium

de Joris Arnolin

Synopsis :
Qu’est-ce donc qu’être « jeune » et « antillais.e » à l’aube du IIIème millénaire ? Nous tenterons de répondre à cette question à travers les réflexions de jeunes antillais, de spécialistes, et d’une jeune débrouillarde surnommée Madikera.

Note d’intention par Joris Arnolin
Assistée, sacrifiée, violente, perdue… sont autant d’adjectifs négatifs associés à la « jeunesse » plus souvent que rarement dans nos médias nationaux. Les jeunes de la Martinique et de la Guadeloupe, petites îles françaises de la Caraïbe, ne dérogent pas à cette règle.

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Vus sous L’Œil du Doc

Mardi 11 juin 2019 à19h, campus de Schoelcher

Fin de saison culturelle en images à la BU du campus de Schoelcher, avec, mardi 11 juin, 19h, la projection des mini documentaires réalisés par des élèves de l’académie de Martinique dans le cadre de l’Oeil du doc 2019. Lancé en 2016, cet atelier d’éducation à l’image – et au sens critique- est renouvelé chaque année depuis, avec des établissements différents.

Durant trois mois, de janvier à avril 2019, d’un côté ou de l’autre de la caméra – jusques et y compris durant la phase de montage-, des écoliers et collégiens de l’académie de Martinique se sont attachés à réaliser six courts films documentaires les mettant en scène à partir de thèmes choisis par eux après un vote démocratique en classe : l’historique de leur établissement, la question du handicap en milieu scolaire, la culture du cacaoyer et les secrets de la chocolaterie Lauzéa, le métier de pêcheur ou encore la visite guidée du centre historique de Fort-de-France.

Chaque saison de L’Œil du doc dévoile ainsi son lot de personnalités qui, au contact de la caméra, émergent, émeuvent et interpellent nos certitudes d’adultes cuirassés et omniscients.

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« Hyènes », de Djibtil Diop Mambéty, est un chef-d’œuvre à voir et à revoir

— Par Roland Sabra —

Le second et dernier long métrage de Djibtil Diop Mambéty est un objet cinématographique qui se suffit à lui-même. Il dégage de lui une telle plénitude qu’il échappe au manque en affichant une identité lisse et entière en sa totalité. Ce film est africain. Profondément africain. Et si nul ne peut s’attribuer la capacité d’attribuer des brevets d’africanité, on ne peut, en toute bonne foi, en douter. Il l’est d’autant plus que s’il s’inspire de la célèbre pièce de théâtre «La visite de la vieille dame» du dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt, transposée à Colobane, ville natale du cinéaste, celui-ci a su y mêler des évènements personnels liés au souvenir d’une prostituée si orgueilleuse et impérieuse en sa façon qu’elle l’obséda suffisamment pour qu’il envisage pendant longtemps de lui consacrer une biographie romancée. Le cinéaste a eu ce talent de réaliser l’écussonnage d’un texte théâtral européen et d’éléments narratifs propres à son histoire. Et la forme est en parfaite adéquation avec le propos.

Mambéty dénonce un néocolonialisme qui par le biais de la domination économique conduit, pas même à une acculturation mais plutôt à une déculturation dans le cadre d’un asservissement à la loi marchande.

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Décès de Yannick Bellon, cinéaste de la «réalité féminine» et de la «condition de la femme»

— Par Michaël Naulin —

La réalisatrice et productrice, qui a marqué les années 1970 et 1980 avec des films comme L’Amour violé ou L’Affût, est décédée dimanche à l’âge de 95 ans, a indiqué lundi son entourage.

«Le regard que portait Yannick Bellon sur le monde va nous manquer. Son cinéma restera comme le témoignage de ses combats», a salué le ministre de la Culture Franck Riester sur Twitter. Yannick Bellon est décédée dimanche à l’âge de 95 ans. Celle qui était également monteuse et productrice a tourné huit longs-métrages et une dizaine de formats courts, abordant des questions sociétales, du viol au cancer du sein, en passant par la bisexualité. «J’ai traité à plusieurs reprises dans mes films certains aspects de la réalité féminine parce que je me sens complètement concernée par la condition des femmes», disait, à la revue 24 images, la cinéaste qui se voyait comme «le contraire de la résignation».

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« Deux Fils », un film de Félix Moati

Mercredi 5 juin 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Félix Moati
Avec Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Mathieu Capella
Genres Drame, Comédie
Nationalité Français
Synopsis :
Joseph et ses deux fils, Joachim et Ivan, formaient une famille très soudée. Mais Ivan, le plus jeune, collégien hors norme en pleine crise mystique, est en colère contre ses deux modèles qu’il voit s’effondrer. Car son grand frère Joachim ressasse inlassablement sa dernière rupture amoureuse, au prix de mettre en péril ses études de psychiatrie. Et son père a décidé de troquer sa carrière réussie de médecin pour celle d’écrivain raté. Pourtant, ces trois hommes ne cessent de veiller les uns sur les autres et de rechercher, non sans une certaine maladresse, de l’amour…

La presse en parle :
CNews par La rédaction
Un parfait équilibre entre burlesque et drame, rendu possible grâce à l’interprétation pleine de justesse de Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste et Mathieu Capella.

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« Hyènes », un film de Djibril Diop Mambety

Lundi 3 juin 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

Version restaurée
De Djibril Diop Mambety

Version restaurée
De Djibril Diop Mambety
Avec Ami Diakhate, Mansour Diouf, Makhouredia Gueye
Genre Comédie dramatique
Nationalités sénégalais, français, suisse

Synopsis:
Colobane, une petite cité, endormie dans la chaleur poussiéreuse du Sahel, fantôme d’une ville au charme foudroyé par la misère. Des griots annoncent à la population une incroyable nouvelle : Linguère Ramatou, trente ans après, devenue archi-milliardaire, est de retour. Fini la pauvreté. La population attend Linguère à l’entrée de la ville. Draman Drameh qui fut l’amant passionné de la jeune Linguère, se précipite le premier.

La presse en parle :
Avoir-Alire
Adaptation de la pièce La Visite de la vieille dame, cette fable subtile est une des grandes réussites du cinéma africain.

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« Working Woman », un film de Michal Aviad, contre le harcèlement sexuel au travail

Jeudi 30 mai 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Michal Aviad
Avec Liron Ben-Shlush, Menashe Noy, Oshri Cohen
Genre Drame
Nationalité Israélien
2019

Synopsis :
Orna travaille dur afin de subvenir aux besoins de sa famille. Brillante, elle est rapidement promue par son patron, un grand chef d’entreprise. Les sollicitations de ce dernier deviennent de plus en plus intrusives et déplacées. Orna prend sur elle et garde le silence pour ne pas inquiéter son mari. Jusqu’au jour où elle ne peut plus supporter la situation. Elle décide alors de changer les choses pour sa famille, pour elle et pour sa dignité.

La presse en parle :

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Cannes 2019 : le palmarès

Ont été attribués :

Palme d’or : « Parasite » de Bong Joon-ho
Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s’intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit à se faire recommander pour donner des cours particuliers d’anglais chez les Park. C’est le début d’un engrenage incontrôlable, dont personne ne sortira véritablement indemne…
En véritable cinéaste politique, le Coréen s’inscrit dans la tradition des récits de domesticité, tout en restant fidèle à son style virtuose.

Le palmarès en images ci-dessous

Grand Prix : « Atlantique » de Mati Diop
Dans une banlieue populaire de Dakar, les ouvriers du chantier d’une tour futuriste, sans salaire depuis des mois, décident de quitter le pays par l’océan pour un avenir meilleur. Parmi eux se trouve Souleiman, l’amant d’Ada, promise à un autre. Quelques jours après le départ des garçons, un incendie dévaste la fête de mariage de la jeune femme et de mystérieuses fièvres s’emparent des filles du quartier. Ada est loin de se douter que Souleiman est revenu…
La réalisatrice franco-sénégalaise est récompensée pour son premier long-métrage.

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« Faites le mur » : à la découverte de l’œuvre de Bansky

Samedi 25 mai 2019 à 19h à La Fondation Clément

Dans le cadre de l’exposition « Pictural », la Fondation Clément propose un film à découvrir en plein air dans les jardins de l’habitation, « Faites le mur » de Banksy.
Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent, un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs
Synopsis :
Thierry Guetta, un commerçant français excentrique, documentariste amateur vivant à Los Angeles est présenté dans le film comme le cousin de l’artiste Invader, aurait amassé une considérable archive d’interviews et d’actions de Zevs, Shepard Fairey, André, etc. À mesure qu’il filme de manière compulsive la nouvelle génération de l’art urbain, son obsession pour Banksy, le célèbre pochoiriste britannique se fait plus dévorante. Ils se rencontrent enfin. Banksy incite Guetta à se tourner vers l’art urbain.

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« Sorry we missed you » : une nouvelle Palme d’or pour Ken Loach?

— Par Stéphanie Belpeche —

Le réalisateur britannique Ken Loach a provoqué un électrochoc au Festival de Cannes avec Sorry we missed you, un drame poignant qui dénonce l’uberisation de la société.

A Newcastle, Ricky peine à boucler ses fins de mois. Il décide de s’acheter un camion et de proposer ses services à une entreprise de vente en ligne pour livrer leurs colis aux clients. Ainsi, il deviendra son propre patron et n’aura plus à cumuler les petits boulots. Sa femme Abby est aide-soignante à domicile pour personnes âgées ou handicapées. En l’absence de leurs parents, leurs deux enfants s’occupent de la maison…Préparez-vous à une déflagration.

Le réalisme des situations est saisissant, tout comme le jeu des acteurs

Sorry we missed you, le dernier film de Ken Loach, Palme d’or à Cannes en 2006 pour Le Vent se lève et en 2016 pour Moi, Daniel Blake, dénonce l’uberisation de notre société contemporaine, régie par un cynisme absolu et la quête du profit, dans laquelle le travailleur poussé à bout devient son propre bourreau.

Ken Loach ne lâche rien, témoin impitoyable de son époque, droit dans ses bottes et fidèle à ses convictions.

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« Zanmi », un court métrage de Nadia Charléry à diffuser largement

Belle et sympathique soirée LGBT, après la première du film, le 17 mai

— Par Roland Sabra —

« Zanmi » le court métrage de Nadia Charléry est une réussite. Projeté à Tropiques-Atrium le 17 mai dans le cadre de la journée de lutte internationale contre l’homophobie, il a fait salle comble et n’a pu accueillir tout le monde. D’autres projections sont heureusement prévues. Tourné avec peu de moyens, mais avec une détermination sans faille, le film mobilise des comédiens antillais pour défendre le droit à la différence. Autour de la table du repas qui réunit une douzaine d’amis s’organise un jeu de la vérité. Un convive énonce une affirmation, par exemple je n’ai jamais bu de pastis, et celles et ceux qui sont dans le même cas s’abstiennent de boire tandis que les autres sont tenus de vider leur verre. Ou l’inverse peu importe. Très vite le jeu s’engage sur des thématiques amoureuses et sexuelles, d’autant plus que l’ordonnateur du repas titille un couple de garçons en voulant savoir lequel des deux « fait la femme ». Il lui est répondu qu’il n’aura qu’à participer aux prochains ébats pour savoir.

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« Zanmi », court métrage de Nadia Charlery

Vendredi 17 mai 2019 à 18 h Salle Case à Vent Tropiques-Atrium

Dans le cadre de la journée mondiale des luttes contre les LGBTPHOBIES, projection en avant-première du court métrage ZANMI réalisé par la talentueuse Nadia Charlery.

Cette projection vient couronner des mois de travail, depuis les ateliers « d’écriture de scénario » en octobre dernier, jusqu’au tournage en février pour arriver devant vous ce vendredi 17 mai 2019

ATTENTION : les places étant limitées à 60 personnes, les inscriptions sont obligatoires à kap.caraibe@live.fr
Les entrées se feront sur liste.

La soirée se poursuivra au Garage Popular pour une soirée festive avec diverses animations. Ce sera l’occasion de rencontrer l’équipe de KAP

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La France doit rester la tête de pont du cinéma indépendant mondial

50 cinéastes interpellent Franck Riester dans une tribune

Dans une tribune publiée dans Le Monde, plusieurs cinéastes ont interpelé le ministre de la cutlure, Franck Riester. Ils insistent sur la rôle de la France dans le développement du cinéma.

Dans une tribune publiée dans Le Monde, Pedro Almodovar, Paul Verhoeven, ou encore les frères Dardenne ont interpellé le ministre de la culture, Franck Riester. Ils insistent sur la rôle de la France dans le développement du 7e art.

La France doit continuer sa mission « d’exception culturelle »

La France est reconnue pour son « exception culturelle ». Durant le mois de juillet, le ministre de la culture, Franck Riester, présentera en conseil des ministres un plan de réformes pour l’audiovisuel public. Trois volets seront à l’ordre du jour : la régulation du secteur, la refonte de la gouvernance, et le financement de la création.

Des décisions qui toucheront aussi à la question de la place des nouvelles plate-formes (Netflix, Amazon…), ainsi que celle sur les droits d’auteurs. La chronologie des médias, qui régit actuellement, pourrait bien être remise en cause. Un changement qui bouleverserait le modèle français, qui s’appuie actuellement sur les distributeurs, les diffuseurs et les chaînes de télévision.

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Lady Macbeth de Mzensk

Jeudi 16 mai 2019 à 19h Madiana

Opéra de Paris-FRA Cinéma)
Réalisateur : Krzysztof Warlikowski
Acteur(s): Dmitry Ulyanov, Aušrinė Stundytė
Durée 210min
Synopsis :
Du projet initial de Chostakovitch – consacrer une trilogie aux destins tragiques de femmes russes à travers les âges – ne demeura qu’un opéra coup-de-poing : Lady Macbeth de Mzensk. S’il est l’un des puissants ressorts de l’oeuvre, l’intertexte shakespearien est ici bien amer : contrairement à Lady Macbeth, Katerina Ismailova – qui, dans la Russie profonde du XIXe siècle, tombe amoureuse d’un employé de son mari et sera finalement acculée au suicide – est moins manipulatrice que victime d’une société violente et patriarcale. Krzysztof Warlikowski libère aujourd’hui la force de subversion de cette oeuvre brûlante et scandaleuse, qui a marqué les premières années de l’Opéra Bastille.

La presse en parle :
Olyrix par Charles Arden

Warlikowski balance ses porcs : Triomphale Lady Macbeth de Mzensk à BastilleLady Macbeth du district de Mzensk, opéra créé en 1934 par Dmitri Chostakovitch, triomphe à l’Opéra national de Paris dans une nouvelle production placée par Krzysztof Warlikowski dans un abattoir.

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« Sergio et Sergeï » & « Arythmie »

Sergio et Sergeï — Arythmie

— par Janine Bailly —

Les séances VO de Madiana n’ont qu’un défaut, celui de présenter un film sur une ou deux séances seulement, de sorte que si vous souffrez ces soirs-là d’un quelconque empêchement, vous vous voyez privés de projections particulièrement intéressantes… Entre les deux œuvres vues cette semaine, il était facile de faire un lien, et les programmer l’une après l’autre était une bonne idée, l’Union soviétique devenue Russie étant une de leur composantes communes.

Pour Sergio et Sergeï, Ernesto Daranas, réalisateur et scénariste cubain, s’est inspiré d’une histoire vraie, à partir de laquelle il a bâti, entre sérieux et humour de bon aloi, une fiction qui se déroule dans ces quartiers de La Havane où des immeubles délabrés, autrefois plus flamboyants, abritaient des familles extraordinairement courageuses en ces temps dits de « période spéciale ». On y vivait  en partie sur les terrasses, établissant d’une maison à l’autre des liens d’amitié et d’entraide. Le metteur en scène fait lui-même le point sur le thème traité : « C’est vrai que plusieurs radioamateurs ont contacté différentes stations spatiales et qu’un équipage soviétique a vécu la transition de l’URSS vers la Russie dans l’espace. 

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« The Dead Don’t Die »; film présenté en ouverture du Festival de Cannes 2019

Mardi 14 mai 2019 à 19h 30 V.O. Madiana

De Jim Jarmusch
Avec Bill Murray, Adam Driver, Chloë Sevigny
Genres Comédie, Epouvante-horreur
Nationalité américain

Synopsis :
Dans la sereine petite ville de Centerville, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’évènement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville : THE DEAD DON’T DIE – les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. La bataille pour la survie commence pour les habitants de la ville.

C’est avec la projection en Compétition du nouveau long métrage de Jim Jarmusch, The Dead Don’t Die, que s’ouvrira le 72e Festival International du Film. Mardi 14 mai, sur l’écran du Grand Théâtre Lumière, le film du réalisateur et scénariste américain sera le premier à concourir pour la Palme d’or.

La nouvelle incursion du cinéaste indépendant dans le film de genre (après Dead Man et le western, Ghost Dog et le film de samouraïs, Only Lovers Left Alive et le film de vampires) promet: « un casting à réveiller les morts ».

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L’Œil Du Doc, quatrième édition

Les élèves de l’île ont présenté le 13 mai 2019 le résultat de leur travaux réalisés dans le cadre de la quatrième édition de l’œil  du doc.

L’Œil Du Doc est une résidence d’ateliers de découverte et de réalisation de films documentaires dans plusieurs villes de Martinique.

L’Oeil Du Doc s’adresse à des classes de collèges et lycées, pour des jeunes en manque d’accessibilité à une culture audiovisuelle, en difficultés et face à une absence d’établissements culturels de type cinémathèque, ciné-clubs…
 
Il bénéficie à environ 130 collégiens et lycéens de Martinique, habitant en zone rurale ou sensible, pour certains en lycée professionnel et agricole.
 
Les ateliers proposent aux élèves d’apprendre à décoder une image et à en fabriquer une pour que, en passant de consommateur à acteur, ils deviennent des citoyens actifs et concernés par le monde dans lequel ils évoluent.
 
Le documentaire accompagne le développement de l’esprit critique et c’est un outil transversal dans lequel toutes les disciplines peuvent se retrouver.
 
Le projet est ainsi l’occasion, dans un cadre éducatif et en lien avec les professeurs, de mêler les savoirs à la croisée de plusieurs matières (histoire, géographie, français, langues, sciences…).

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« Le Sacrifice », un film de Andreï Tarkovski

Mercredi 15 mai 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec Erland Josephson, Susan Fleetwood, Valérie Mairesse
Genre Drame
Nationalités suédois, français

Synopsis:
(Exceptionnellement, le synopsis qui suit couvre tout le film car il est, à mon avis, préférable de le connaitre avant de voir de film) Ex-comédien célèbre, Alexandre s’est retiré avec sa famille pour vivre isolé sur une île au large des côtes suédoises. Le jour de son anniversaire, une guerre nucléaire mondiale est déclenchée. Alexandre fait le vœu à Dieu de renoncer à ce qui lui est le plus cher et de ne plus prononcer une parole si tout redevient comme avant. Le facteur, passionné des phénomènes paranormaux, lui conseille d’aller chez sa voisine qui est un peu sorcière (ou un ange, au choix) et qui saura exaucer son vœu. C’est le cas. Il détruit alors sa maison et sacrifie sa liberté… Le Sacrifice est l’ultime film d’Andrei Tarkovski qui décèdera hélas quelques mois plus tard. Il s’agit d’une longue parabole dont plusieurs aspects restent assez obscurs. Le premier tiers (avant le passage des bombardiers) m’a personnellement le plus enchanté : de longs monologues d’Alexandre qui s’interroge sur sa vie et son rapport à la société.

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« Sergio y Sergei », un film de Ernesto Daranas

Jeudi 9 mais 2019 à 19h 30 Madiana V.O.

De Ernesto Daranas
Avec Tomás Cao, Héctor Noas, Ron Perlman
Genre Comédie
Nationalités cubain, américain

Synopsis:
1991 : la Guerre froide est terminée, l’URSS s’écroule. Sergeï, un cosmonaute russe reste coincé dans l’espace, oublié par les Soviétiques qui ont bien d’autres soucis sur Terre… À Cuba, à l’aide d’une fréquence radio, Sergio entre en contact par hasard avec Sergeï et va tout mettre en œuvre pour le ramener sur terre. Mais sans le savoir, Sergio est sur écoute et espionné…

La presse en parle :

Femme Actuelle par Sabrina Nadjar
L’histoire se base sur des faits réels… en y ajoutant une dose d’humour, de pure fantaisie, et le plaisir de s’échapper un peu sur les terrasses de La Havane.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
Un film modeste, tendre et gentiment loufoque.

Le Nouvel Observateur par Xavier Leherpeur
Une satire mélancolique, qui montre les conditions de vie à Cuba dans les années 1990, entre précarité et débrouillardise. Seul regret : que la mise en scène n’insiste pas plus sur la dimension absurde de l’histoire.

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 » Jénès Débwouya – Jeunes débrouillard.e.s « 

Écrit et réalisé par Joris Arnolin, et produit par Limyè Films avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Ce film indépendant est actuellement en recherche de financement et vous pouvez le soutenir au lien suivant : https://fr.ulule.com/jenes/

Synopsis :
Qu’est-ce donc qu’être « jeune » et « antillais.e » à l’aube du IIIème millénaire ? Nous tenterons de répondre à cette question à travers les réflexions de jeunes antillais, de spécialistes, et d’une jeune débrouillarde surnommée Madikera.

Note d’intention par Joris Arnolin
Assistée, sacrifiée, violente, perdue… sont autant d’adjectifs négatifs associés à la « jeunesse » plus souvent que rarement dans nos médias nationaux. Les jeunes de la Martinique et de la Guadeloupe, petites îles françaises de la Caraïbe, ne dérogent pas à cette règle.
Étant moi même un réalisateur jeune et martiniquais, j’ai eu à coeur de montrer une autre face de la jeunesse de mon île, cette jeunesse débrouillarde et motivée que je connais, cette génération de travailleurs, d’étudiants, et de chercheurs. Comme beaucoup d’autres jeunes j’ai eu parfois envie de partir dans un autre pays pour m’épanouir.

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