Catégorie : Cinéma

Vive les microbes !

Mardi 8 octobre à 20h55 sur Arte
L’augmentation spectaculaire du nombre de cas d’allergies et d’asthme mobilise de nombreux scientifiques en Europe. Après « La fabrique des pandémies », Marie-Monique Robin relaie leurs travaux sur le rôle bienfaiteur des microbes pour le système immunitaire, notamment des plus jeunes.

Depuis les années 1960, la prévalence des maladies dites « atopiques », comme les allergies (au pollen, à certains aliments), l’asthme ou encore l’eczéma, a doublé tous les dix ans dans les pays industrialisés. Il y a cinquante ans, 5 % de leur population en souffrait contre 35 % aujourd’hui. Pourquoi ? La réalisatrice Marie-Monique Robin a interrogé une vingtaine de chercheurs de premier plan – allergologues, pédiatres, immunologues, biologistes, écologues… – en Europe, en Afrique et en Asie. Pionnier dans la recherche sur les causes de l’augmentation spectaculaires des maladies inflammatoires, Tari Haahtela a conduit sur vingt ans une étude comparative dans la province finlandaise de Carélie du Nord, où le mode de vie s’est occidentalisé après la Seconde guerre mondiale, et dans le territoire voisin ex-soviétique de la République de Carélie, où l’agriculture familiale de subsistance a longtemps dominé.

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« L’homme mesuré », un film de Lars Kraume

En replay sur Arte
Avec Leonard Scheicher, Girley Charlene Jazama, Peter Simonischek | 3 octobre 2024 #} sur Arte | 1h 51min | Drame, Historique
Titre original Der vermessene Mensch
Synopsis:
À la fin du XIXe siècle, Alexander Hoffmann, un jeune doctorant en ethnologie à Berlin, est profondément marqué par une exposition coloniale qui présente des « spécimens humains » issus des colonies allemandes du Sud-Ouest africain. Ce choc culturel le pousse à remettre en question la validité des théories raciales basées sur la craniométrie, enseignées à son université. Fasciné par Kezia, une femme herero qui sert d’interprète, il développe des idéaux humanistes.
Quelques années plus tard, en quête de savoir, Alexander se porte volontaire pour une expédition scientifique dans les colonies allemandes en Afrique. Protégé par l’armée impériale, il se retrouve à collecter des objets d’art abandonnés après la révolte des Herero et des Nama, peuples indigènes brutalement réprimés. Alors que ses compatriotes entament une guerre d’extermination, il se retrouve peu à peu entraîné dans une spirale où ses propres limites morales sont constamment dépassées. Tiraillé entre sa conscience et son rôle dans le système colonial, Alexander doit faire face à la réalité de l’oppression et du génocide.

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« Tout s’est bien passé », un film de François Ozon

Dimanche 6 octobre à 21h10 sur France 2
Avec Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas
22 septembre 2021 en salle | 1h 49min | Comédie, Comédie dramatique, Drame
Synopsis :
Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.
Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir. Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

La presse en parle :
Les Echos par Olivier De Bruyn
Dans sa nouvelle fiction, le cinéaste prolifique adapte l’ouvrage autobiographique d’Emmanuèle Bernheim, dirige deux acteurs impeccables (Sophie Marceau et André Dussollier) et signe l’un des plus beaux films de sa carrière.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce beau film présenté au Festival de Cannes arrive à ne pas être plombant malgré son sujet douloureux.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Dans « Tout s’est bien passé », on retrouve avec bonheur cette main sûre de cinéaste qui, après plus d’une vingtaine de longs-métrages, continue de composer chaque oeuvre avec une attention au détail et un goût impeccables.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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« Dahomey », un film de Mati Diop

Mercredi 6 novembre à 19h  & dimanche 17  novembre à 11h à Tropiques-Atrium
Avec Gildas Adannou, Habib Ahandessi, Joséa Guedje
Ours d’Or à la Berlinale 2024 |  11 septembre 2024 en salle | 1h 08min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Novembre 2021, vingt-six trésors royaux du Dahomey s’apprêtent à quitter Paris pour être rapatriés vers leur terre d’origine, devenue le Bénin. Avec plusieurs milliers d’autres, ces œuvres furent pillées lors de l’invasion des troupes coloniales françaises en 1892. Mais comment vivre le retour de ces ancêtres dans un pays qui a dû se construire et composer avec leur absence ? Tandis que l’âme des œuvres se libère, le débat fait rage parmi les étudiants de l’université d’Abomey Calavi.

La presse en parle :

Madinin’Art par la rédaction
Le film met en lumière, avec profondeur et sensibilité, la question brûlante de la restitution des œuvres d’art volées en Afrique par les anciennes puissances coloniales. Une grande beauté formelle pour une thématique on ne peut plus actuelle.

Les Inrockuptibles par Jean-Marc Lalanne
Poème et pamphlet, documentaire et film fantastique, acte de cinéma puissamment décolonial, « Dahomey » invente un cinéma politique magique.

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« Virgin suicides », un film de Sofia Coppola

Vendredi 27 septembre 2024 à 20h55 sur Arte
Avec Kirsten Dunst, James Woods, Kathleen Turner
Titre original The Virgin Suicides
Synopsis :
États-Unis, années 1970. Cecilia Lisbon, dernière- née d’une fratrie de cinq filles, vient de faire une tentative de suicide. Pour changer les idées de leur benjamine, les parents acceptent d’organiser une fête à laquelle sont conviés des garçons du quartier, depuis toujours fascinés par ces cinq sœurs à la beauté renversante. Au cours de cette soirée, Cecilia se jette par la fenêtre. Dès lors, les filles Lisbon, au nombre de quatre, vont être de plus en plus étouffées par leurs parents surprotecteurs, jusqu’à la tragédie ultime…

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Clélia Cohen
Avec les moyens d’un cinéma que Sofia Coppola s’invente brillamment plan après plan, y faisant coexister les flux les plus contradictoires, le cocasse et le terrifiant, les petites trouvailles acidulées et le classicisme (…)

Chronic’art.com par Laurent Robert
Une telle pertinence dans l’usage des fondements traditionnels de l’art cinématographique, en évitant la prouesse édifiante déplacée et en privilégiant le geste retenu mais éclatant, peut également amener à toucher du doigt le nirvana du cinéma.

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« Le dernier repas », un film de Maryse Legagneur 

— Par Charles-Henri Ramond (*)
Pour son premier long métrage de fiction, la réalisatrice rend hommage au courage et à la résilience des survivants de la dictature de Jean-Claude Duvalier.

Le dernier repas est le premier long métrage de fiction réalisé par la documentariste Maryse Legagneur, gagnante de la Course destination monde en 1999 et auteure du moyen métrage Au nom de la mère et du fils, Prix Claude-Jutra aux Rendez-vous du cinéma québécois, en 2006.

Écrit par la réalisatrice et le scénariste d’origine péruvienne Luis Molinié (les courts Juste moi et toi et Mamita), ce drame situé sur deux époques nous fait revivre une page d’histoire peu glorieuse de l’histoire d’Haïti par le biais des souvenirs d’un Haïtien atteint d’une maladie incurable. Au contact de sa fille, il se remémore son adolescence passée en pleine dictature.

Le dernier repas a remporté le Grand prix du Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ), où il était présenté en première mondiale le 15 septembre 2024. Le film sort en salle le 27 septembre, juste après son passage au Festival International du Film Black de Montréal (FIFBM).

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« Coco avant Chanel », un film de Anne Fontaine

Dimanche 22 septembre à 21h10 sur Arte
Par Anne Fontaine, Camille Fontaine
Avec Audrey Tautou, Benoît Poelvoorde, Alessandro Nivola
Synopsis
Une petite fille du centre de la France, placée dans un orphelinat avec sa soeur, et qui attend en vain tous les dimanches que son père vienne les chercher.
Une chanteuse de beuglant à la voix trop faible, qui affronte un public de soldats éméchés.
Une petite couturière destinée à refaire des ourlets dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province.
Une apprentie-courtisane au corps trop maigre, qui trouve refuge chez son protecteur Etienne Balsan, parmi les cocottes et les fêtards.
Une amoureuse qui sait qu’elle ne sera  » la femme de personne « , pas même celle de Boy Capel, l’homme qui pourtant l’aimait aussi.
Une rebelle que les conventions de l’époque empêchent de respirer, et qui s’habille avec les chemises de ses amants.
C’est l’histoire de Coco Chanel, qui incarna la femme moderne avant de l’inventer.

La presse en parle :
Télé 7 Jours par Viviane Pescheux
Elle (Anne Fontaine) s’affranchit magistralement du biopic tout comme Audrey Tautou se déleste par son jeu exceptionnel du mimétisme avec son modèle, malgré sa troublante ressemblance avec Mademoiselle.

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Festival de cinéma Nouveaux Regards 2025 : appel à films

Le Festival de cinéma Nouveaux Regards qui se déroule en Guadeloupe est heureux d’annoncer son appel à films pour la compétition de la 8e édition qui aura lieu du 02 au 06 avril 2025.

Nous recherchons les histoires fascinantes, les visions originales, et les voix qui reflètent la diversité culturelle et la richesse artistique de la Caraïbe et de la Guyane.

Nous sommes impatients de découvrir votre créativité.

Pourquoi participer ?

Exposition internationale : Votre travail sera projeté devant un public diversifié, comprenant des amateurs de cinéma, des professionnels de l’industrie, et des cinéphiles.

Parmi les membres du jury des années précédentes nous pouvons compter entre autres : Maimouna Doucouré, Pascale Faure, Ladj Ly, Alice Diop, Wil Aime, Claire Diao, Laurence Lascary, Stefon Bristol…

Opportunités de réseautage : Rencontrez d’autres cinéastes, producteurs et experts de l’industrie pour développer vos projets et votre parcours.

Prix prestigieux : Des récompenses en numéraire en en apport en industrie, des prix spéciaux récompenseront les œuvres les plus marquantes, y compris un Prix de la Révélation du Festival et un Prix du Public.

Participez à un festival unique qui célèbre la richesse de la Caraïbe et de la Guyane et faites partie de l’histoire du cinéma caribéen !

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« Le Procès du chien », un film de Laetitia Dosch

Mercredi 25 sept. à 19h | Jeudi 26 sept. à 19h | À Madiana
Par Laetitia Dosch, Anne-Sophie Bailly | Avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps
Synopsis :
Tout public
Avril, avocate abonnée aux causes perdues, s’est fait une promesse : sa prochaine affaire, elle la gagne ! Mais lorsque Dariuch, client aussi désespéré que sa cause, lui demande de défendre son fidèle compagnon Cosmos, les convictions d’Avril reprennent le dessus. Commence alors un procès aussi inattendu qu’agité : le procès du chien.
La presse en parle :
Femme Actuelle par La Rédaction
C’est fin drôle, moderne et plein de charme.

Les Inrockuptibles par Maud Tenda
À cheval entre la fable, la comédie et le film social, « Le Procès du chien » se nourrit intelligemment de l’esprit décalé de son autrice, qui libère son récit et ses personnages de toutes cases prédéfinies.

Sud Ouest par Julien Rousset
La comédienne Laetitia Dosch signe une comédie loufoque, inventive, percutante.

Télé 2 semaines par Thomas Colpaert
Laetitia Dosch signe un délire joyeusement surréaliste qui, au-delà de l’humour, pose des questions de fond sur la responsabilité.

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La Noire de… Un film d’Ousmane Sembène

Mercredi 18 septembre – 18h30 à Tropiques-Atrium

Avec Mbissine Thérèse Diop, Anne-Marie Jelinek, Robert Fontaine
France / Sénégal | 1966 | 1h | Horreur | Prix Jean Vigo 1966 | Version restaurée 4K – Sortie le 9 octobre 2024
Synopsis :
Une jeune nourrice sénégalaise rejoint ses patrons français à Antibes. Elle espère découvrir la France et veut la visiter, elle comprend vite que sa patronne ne l’a fait venir que pour servir de bonne à tout faire, sans aucun répit.

L’incantation silencieuse d’une révolte contre le néocolonialisme

— Par Hélène Lemoine —

Ousmane Sembène, figure majeure du cinéma africain, marque une rupture essentielle dans l’histoire du cinéma avec son premier long métrage, *La Noire de…*. Ce film de 65 minutes, conçu dans un format nécessaire pour obtenir l’aval du CNC, reflète les débuts d’un cinéaste qui se détache des codes esthétiques occidentaux pour offrir un cinéma profondément engagé. Avant *La Noire de…*, Sembène avait déjà esquissé ses talents de conteur et de critique sociale avec *Borom Sarrett* (1962), un court métrage néoréaliste. Cependant, *La Noire de…* pousse cette critique à un niveau supérieur, en devenant un jalon incontournable dans l’histoire du cinéma africain.

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« MaXXXine », un film de Ti West

Vendredi 20 septembre à 19h à Madiana

OKAvec Elizabeth Debicki, Moses Sumney
31 juillet 2024 en salle | 1h 44min | Epouvante-horreur
Synopsis :
Interdit – 12 ans
Los Angeles, dans les années 80. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine.
La presse en parle :
Mad Movies par Gilles Esposito
Une étonnante descente aux enfers, portée par une narration retorse et par le portrait d’une héroïne d’exception, dont l »insolence se situe au-delà de toute morale.

20 Minutes par Caroline Vié
Mia Goth et le réalisateur Ti West se retrouvent pour la troisième fois avec le flippant et sexy MaXXXine qui dose parfaitement les ingrédients d’un succès sulfureux.

Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa
S’il embrasse en un étrange équilibre de cynisme et de romantisme toute une contre-histoire sinistre de Hollywood et de ses starlettes aux destins broyés (on songe notamment au magnifique The Canyons de Schrader), MaXXXine n’en demeure pas moins irradié d’une malice et d’une légèreté vénéneuses et jubilatoires.

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« Septembre sans attendre », un film dee Jonás Trueba

Lundi 16 sept. à 19h | Vendredi 20 sept. à 14h | Mardi 24 sept. à 14h | À Madiana

Par Jonás Trueba, Itsaso Arana
Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Andrés Gertrudix
Titre original Volveréis `| 28 août 2024 en salle | 1h 54min | Comédie dramatique
Synopsis :
Tout public
Après 14 ans de vie commune, Ale et Alex ont une idée un peu folle : organiser une fête pour célébrer leur séparation. Si cette annonce laisse leurs proches perplexes, le couple semble certain de sa décision. Mais l’est-il vraiment ?

La presse en parle :
Le Monde par Cl. F.
D’autres matériaux nourrissent la fibre mélancolique de l’œuvre – car on défie quiconque de ne pas être ému. Tel ce faux flash-back d’Alex incrusté dans le récit, en fait une vidéo de l’acteur Vito Sanz jeune, filmé dans la vraie vie par une amie et découvrant Paris, que Trueba transforme en archive des temps heureux.

Les Inrockuptibles par Jacky Goldberg
Jonás Trueba compose une comédie de (peut-être) remariage absolument enchanteresse, aussi retorse que limpide en apparence, agissant comme un courant profond qui vous emporte sans crier gare au large.

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« Only the River Flows », un film de Shujun Wei

Dimanche 15 sept. à 19h | Jeudi 19 sept. à 19h | Mardi 24 sept. à 19h | À Madiana
De Shujun Wei | Par Kang Chunlei, Shujun Wei
Avec Yilong Zhu, Zeng Meihuizi, Tianlai Hou
Titre original He bian de cuo wu | 10 juillet 2024 en salle | 1h 42min | Policier, Drame, Thriller
Synopsis :
Tout public
En Chine, dans les années 1990, trois meurtres sont commis dans la petite ville de Banpo. Ma Zhe, le chef de la police criminelle, est chargé d’élucider l’affaire. Un sac à main abandonné au bord de la rivière et des témoignages de passants désignent plusieurs suspects. Alors que l’affaire piétine, l’inspecteur Ma est confronté à la noirceur de l’âme humaine et s’enfonce dans le doute…
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Le polar atypique de Wei Shujun séduit par son utilisation de la pellicule 16 mm au grain rugueux et ses jeux de lumière en clair-obscur.

Franceinfo Culture par Mohamed Berkani
Only the river flows se défait du code du polar pour explorer d’autres voies. Avec bonheur.

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« Une vie rêvée », un film de Morgan Simon

Vendredi 13 sept. à 19h | Mardi 17 sept. à 19h | Dimanche 22 sept. à 11h | Jeudi 26 sept. à 14h |  À Madiana

Avec Valeria Bruni Tedeschi, Félix Lefebvre, Lubna Azabal
4 septembre 2024 en salle | 1h 37min | Comédie dramatique
Synopsis :
Nicole a une vie de rêve. À 52 ans, elle vit dans une cité HLM de banlieue avec son fils de 19 ans, Serge, qui ne la supporte plus. Endettée et sans emploi, elle se voit retirer chéquier, carte bleue, et ses rides se creusent sans qu’elle ne puisse rien y faire. Et si, à l’approche de Noël, la vie se décidait enfin à lui sourire ?
La presse en parle :
Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un joli film, lumineux et tendu.

Femme Actuelle par La Rédaction
On ne saurait trop recommander ce portrait de femme, où l’humour et la gravité se mêlent en permanence, comme dans la vie.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Morgan Simon, dans son portrait de mère et de femme, insuffle de la douceur dans la douleur.

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« Les Fantômes », un film de Jonathan Millet

Lundi 23 sept. à 19h | À Madiana

Avec Adam Bessa, Tawfeek Barhom, Julia Franz Richter
Synopsis
Tout public
Hamid est membre d’une organisation secrète qui traque les criminels de guerre syriens cachés en Europe. Sa quête le mène à Strasbourg sur la piste de son ancien bourreau.
Inspiré de faits réels.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Une maîtrise de chaque instant pour l’un des premiers films les plus impressionnants vus depuis longtemps.

Le Point par Florence Colombani
Avec un sens consommé de la structure dramatique, Jonathan Millet réussit un suspense au cordeau en même temps qu’une étude mélancolique et profonde des traces que laisse le trauma sur la personnalité. La naissance d’un cinéaste à suivre absolument.

Ouest France par Thierry Chèze
Entre La Vie des autres et Les Patriotes, un film d’espionnage majeur.

20 Minutes par Caroline Vié
(…) L’un des films les plus haletants de l’année.

Bande à part par Olivier Pélisson
Jubilation de l’esprit et plaisir pur de spectateur sont réunis dans cette aventure de nos temps modernes, travaillés par les blessures vivaces. Une très belle surprise.

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James Earl Jones : Une voix légendaire s’éteint à 93 Ans

— Par Hélène Lemoine —

James Earl Jones, l’une des voix les plus emblématiques de l’histoire du cinéma, s’est éteint le 9 septembre 2024 à l’âge de 93 ans, dans sa maison du comté de Dutchess, New York. Né le 17 janvier 1931 à Arkabutla, Mississippi, il a laissé derrière lui un héritage colossal marqué par plus de soixante ans de carrière dans le cinéma, la télévision et surtout au théâtre. Acteur aux talents multiples, il est mondialement connu pour avoir prêté sa voix à Dark Vador dans la saga Star Wars, ainsi qu’à Mufasa dans Le Roi Lion.

Une enfance difficile et un destin peu probable

Rien ne semblait prédestiner le jeune James Earl Jones à devenir l’une des figures les plus marquantes du paysage artistique américain. Fils de Robert Earl Jones, acteur et boxeur, et de Ruth Connolly, une enseignante, James est né dans un contexte difficile marqué par la ségrégation raciale du sud des États-Unis. Abandonné par son père peu après sa naissance, il grandit dans la ferme de ses grands-parents maternels dans le Michigan. C’est là que l’une des batailles les plus ardues de sa vie commence : le bégaiement.

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Pedro Almodovar couronné à Venise : Un Lion d’or pour « The Room Next Door », entre mélancolie et dignité

— Par Sarha Fauré —

Pedro Almodovar, l’une des figures les plus emblématiques du cinéma mondial, a enfin reçu la reconnaissance ultime en décrochant le Lion d’or lors de la Mostra de Venise 2024. À 74 ans, et après plus de vingt longs métrages, il est sacré pour *The Room Next Door*, son tout premier film tourné en anglais. Cet accomplissement marque un tournant dans la carrière de ce cinéaste autrefois associé à la Movida, qui, au fil des décennies, a su évoluer tout en restant fidèle à ses obsessions esthétiques et narratives.

*The Room Next Door* réunit deux actrices d’envergure internationale, Tilda Swinton et Julianne Moore, qui incarnent respectivement Martha, une reporter de guerre atteinte d’un cancer incurable, et Ingrid, une romancière rongée par l’angoisse de la fin de vie. L’intrigue, centrée sur leurs retrouvailles après des années de séparation, se déroule sur un fond de maladie, de réconciliation et de décisions existentielles. Almodovar y aborde un sujet aussi tabou que complexe, le suicide assisté, un thème qui est ici traité avec la sensibilité qui caractérise le cinéaste. Le film suit ces deux femmes dans un ultime voyage à la campagne, où Martha a décidé de mettre fin à ses jours dans la dignité.

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L’éphéméride du 1er septembre

Sortie en France du premier film de science-fiction, Le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès le 1er septembre 1902

Le Voyage dans la Lune est un film de science-fiction français écrit, produit et réalisé par Georges Méliès, et sorti en 1902.

Le film donna naissance à un genre populaire : la science-fiction.

Le projet du film a sans doute été motivé par le succès outre-Atlantique de l’attraction foraine A Trip to the Moon (en). Il est inspiré des romans De la Terre à la Lune de Jules Verne (1865) et Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells (The First Men in the Moon, 1901).

Lors d’un congrès du Club des Astronomes, le professeur Barbenfouillis, président de ce club, surprend l’auditoire en faisant part de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite pour ses confrères la visite de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant de 300 mètres de long, embarquant à son bord six savants astronomes, dont Barbenfouillis.

Après le lancement réussi de leur fusée-obus, les six savants découvrent l’environnement lunaire et assistent à un lever de Terre.

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« Everything Everywhere All at Once », un film de Daniel Scheinert, Daniel Kwan

Vendredi 30 août à 21h sur France 5, le film le plus récompensé de tous les temps
Avec Michelle Yeoh, Ke Huy Quan, Stephanie Hsu, James Hong, Jamie Lee Curtis, Jenny Slate et Harry Shum Jr
31 août 2022 en salle | 2h 19min | Action, Comédie, Drame, Arts Martiaux, Science Fiction
Synopsis :
Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille.

Le film est remarqué pour son originalité, sa réalisation et son jeu d’acteur. C’est aussi par la représentation de réflexions philosophiques telles que l’existentialisme, le nihilisme et l’absurde et par l’analyse des thèmes communs que sont la dépression, l’identité et le choix que le film se démarque. Véritable « comédie familiale engloutie dans un blockbuster hypnotique » selon Le Monde, le film rapporte lors de sa sortie 112 millions de dollars, devenant le premier film A24 à franchir la barre des cent millions.

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« Mariage à l’italienne », un film de Vittorio De Sica

Lundi 26 août à 20h 55 sur Arte
Par Renato Castellani, Tonino Guerra
Avec Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Aldo Puglisi
Titre original Matrimonio all’Italiana 30 décembre 1964 en salle | Date de reprise 17 décembre 2014| 1h 42min | Comédie dramatique, Romance

Mariage à l’italienne est un film franco-italien réalisé par Vittorio De Sica, sorti en 1964. Le sujet est une comédie théâtrale en trois actes, Filumena Marturano, écrite en 1946, d’Eduardo de Filippo.

Synopsis
Domenico Soriano (Marcello Mastroianni), un riche séducteur napolitain, a rencontré une prostituée, Filumena Marturano (Sophia Loren), à laquelle il propose de vivre avec lui dans sa demeure. En fait, Filumena se trouve réduite au rôle de bonne pour la mère de Domenico qui est dans un état végétatif et de gouvernante de la maison. En plus de ces charges domestiques, elle en vient à s’occuper du restaurant-pâtisserie de Domenico pendant que ce dernier, libre de toute contrainte, passe son temps à voyager. Après 22 ans de cette vie ingrate, Filumena tombe subitement malade et n’en a plus que pour quelques heures à vivre. Pour soulager sa conscience, Domenico accepte, à la demande du prêtre, de l’épouser In articulo mortis.

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« Emilia Pērez », un film de Jacques Audiard

Lundi 26 & Jeudi 29 août à 20h45 à Madiana⭐⭐⭐⭐

Festival de Cannes 2024 : Prix du jury et le Prix d’interprétation féminine pour l’ensemble des actrices

Avec Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón, Selena Gomez
2h 10min | Tous publics avec avertissement | Genre :Drame, Comédie musicale, Thriller |

Synopsis:
C’est l’histoire de Juan « Manitas » Del Monte, un narcotrafiquant mexicain qui, après des années de cavale, décide de changer radicalement de vie. Pour échapper à la justice, il subit une opération de changement de sexe, devenant Emilia Perez. Désormais femme, Emilia se retrouve confrontée à son passé criminel tout en essayant de renouer des liens avec sa famille et sa fille, Jessi, qu’elle n’a pas vue depuis des années.
Le film explore des thèmes comme l’identité, la rédemption et les transformations personnelles dans un contexte souvent burlesque, tout en étant profondément ancré dans la réalité mexicaine.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Emilia Perez est une prouesse, puissante, audacieuse et salvatrice.

CinemaTeaser par Renan Cros
Viscéral et mélo, délicat et bourrin, féroce et émouvant.

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« Monsieur Klein », un film de Joseph Losey

Vendredi 23 août dès 21h sur France 5

De Joseph Losey | Par Franco Solinas| Avec Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale | 27 octobre 1976 en salle |Date de reprise 6 juillet 2022 | 2h 03min | Drame, Judiciaire

Synopsis
Pendant l’occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d’art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n’est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu’un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.

La presse en parle :
Avoir-Alire par Alexandre Trauner :
Delon est superbe dans ce récit kafkaïen des déboires d’un affairiste sous l’Occupation, magistralement mis en scène par Joseph Losey… Monsieur Klein fut un échec public mais séduisit les professionnels qui lui donneront les César du meilleur film, du meilleur réalisateur des meilleurs décors

Dvdclassik par Pierre Charrel
Comptant parmi les chefs-d’œuvre de Joseph Losey, porté par (peut-être) la plus grande composition d’Alain Delon, Mr. Klein continue de s’imposer presque un demi-siècle après sa sortie comme l’un des films de fiction ayant le plus puissamment embrassé la question de la Shoah.

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« Mélodie en sous-sol », un film d’Henri Verneuil avec Jean Gabin et Alain Delon

Lundi 19 août à 20h55 sur Arte
Mélodie en sous-sol est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1963. Adaptation cinématographique du roman The Big Grab de John Trinian et mettant en scène Jean Gabin et Alain Delon dans les rôles principaux, le long-métrage narre l’histoire d’un vieux malfrat récemment sorti de prison (Gabin) qui s’associe avec un jeune truand (Delon) afin de braquer un casino, le Palm Beach de Cannes. Sorti en salles au début de l’année 1963 en France, Mélodie en sous-sol rencontre un bon accueil critique et obtient un large succès public avec 3,5 millions d’entrées en salles.

Synopsis
Contexte général
Un vieux malfrat, Charles, tout juste sorti de prison où il a tiré cinq ans, décide d’un dernier coup magistral sur la côte d’Azur : braquer le Palm Beach, casino de Cannes. Un jeune voyou, Francis (compagnon de cellule) et Louis, le beau-frère de ce dernier, honnête garagiste, vont être ses partenaires. La préparation du casse est minutieuse et l’opération se déroule on ne peut mieux. Mais une photo malvenue de Francis à la une d’un journal, vient enrayer cette belle organisation…

Résumé
1962.

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Alain Delon : L’idole de l’écran et l’énigme de la vie

— Par Hélène Lemoine —

Alain Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux, dans la banlieue parisienne, est une figure emblématique du cinéma français et international. Considéré comme l’un des acteurs les plus marquants de sa génération, il a su captiver l’attention du public par sa beauté saisissante, son charisme magnétique, et son talent d’acteur polymorphe. Delon est souvent associé à l’image du « beau ténébreux », incarnant des personnages complexes, souvent solitaires, avec une intensité et une froideur qui ont laissé une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique.

Jeunesse et débuts difficiles

Alain Delon n’a pas eu une enfance facile. Ses parents ont divorcé lorsqu’il était très jeune, et il a été élevé par une famille d’accueil avant de rejoindre sa mère et son beau-père, mais l’environnement familial était instable. Après une adolescence tumultueuse, il rejoint la Marine nationale à l’âge de 17 ans et sert en Indochine pendant la guerre. Cette période, marquée par la discipline militaire et les expériences de vie parfois brutales, forge son caractère et sa vision du monde.

De retour en France après son service militaire, Delon travaille comme serveur, portier, et vendeur de fruits pour survivre.

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