Catégorie : Cinéma

Le temps des ouvriers (1/4)Le temps de l’usine

Prochaine diffusion le mardi 28 avril à 21h sur Arte

Les films de Stan Neumann « Le temps des ouvriers » sont désormais disponibles du 21/04/2020 au 26/06/2020 sur @ARTEfr.

Sous-titrage malentendant
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.

Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ».

Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.

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Éric Cantona, chômeur au bout du rouleau dans « Dérapages »

La série est diffusée les 23 et 30 avril sur Arte et déjà entièrement disponible sur arte.tv.

Éric Cantona est le héros malgré lui de « Dérapages », la nouvelle série sociale de Arte inspirée de « Cadres Noirs » de Pierre Lemaître. Elle est diffusée les 23 et 30 avril sur Arte, et déjà entièrement disponible sur arte.tv.

Dérapages, la nouvelle série d’Arte, avec Éric Cantona est un portrait vif et sans faille d’une société qui vire sans états d’âme ses cadres et employés de plus de 50 ans. Un thriller social signé Ziad Doueiri, le réalisateur de la première saison de Baron Noir.

Éric Cantona incarne Alain Delorme, un directeur RH

C’est au Portugal où il vit à l’année, que nous avons joint Éric Cantona. Lui aussi en confinement. Même si le Portugal est plutôt épargné par l’épidémie : « C’est un moment très difficile, où tout le monde doit être très solidaire, discipliné. Il ne peut pas y avoir d’autre solution aujourd’hui ; il n’y a pas de vaccin, il n’y a pas de remède, il n’y a rien. »

Éric Cantona, footballeur devenu acteur, est le héros de Dérapages, la nouvelle série d’Arte en 6 épisodes.

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Mort de la cinéaste panafricaniste Sarah Maldoror du Covid-19

Sarah Maldoror s’est éteinte lundi 13 avril 2020 à Paris, des suites du coronavirus, à l’âge de 90 ans. Cinéaste, elle a réalisé de nombreux films sur l’histoire de l’Afrique et elle a participé aux luttes des indépendances sur le continent africain, notamment en Algérie, en Guinée et Guinée-Bissau.

Sarah Maldoror naît en 1929 dans le Gers (sud-ouest de la France), d’un père guadeloupéen et d’une mère métropolitaine. La jeune Sarah Ducados, comme indique son nom de baptême, grandit à Toulouse. Très tôt, elle se passionne pour le théâtre. Installée à Paris, elle intègre une École de théâtre et après avoir lu Les Chants de Maldoror du Comte de Lautréamont, elle adopte le nom de « Maldoror », en hommage à l’écrivain.

Une femme de théâtre

Sarah Maldoror est souvent engagée pour interpréter de petits rôles et prend conscience des difficultés que rencontrent les comédiens noirs dans le milieu. En 1956, avec trois de ses amis – la chanteuse haïtienne Toto Bissainthe, l’Ivoirien Timité Bassori et le Sénégalais Ababacar Samb -, elle crée la Compagnie africaine d’art dramatique Les Griots. La troupe, composée d’acteurs africains et caribéens, interprète des pièces comme La Tragédie du Roi Christophe d’Aimé Césaire, Les nègres de Jean Genet, ou encore No Exit de l’écrivain Jean-Paul Sartre.

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« C’était la dernière séance… »

Plutôt que d’encourir une amende, assez salée ma foi, pour avoir contrevenu aux obligations du confinement ((2025 contraventions déjà, dressées pour non-respect du confinement en Martinique), faites de votre salon un petit cinéma temporaire — en attendant de pouvoir vous retrouver tous devant le grand écran de vos salles préférées !

Communiqué de Tropiques-Atrium 

C’est la dernière session du « Cinémartinique Festival online ». Un festival éphémère, avec des sessions de 48 heures pour découvrir le meilleur des films caribéens en ligne. C’est parti ! Vous avez jusqu’à samedi 18 heures.

Le mot du directeur artistique du festival.

Pour cette dernière session, profitons de quelques rediffusions, d’une ouverture sur un cinéma que nous avons envie de défendre, tel que celui de l’Océan Indien.

Découvrons un grand peintre cubain, explorons les rhizomes de nos identités avec deux films sur l’héritage amérindien dans la Caraïbe.

Rendons hommage à nos techniciens avec un film sur l’expérience de la Télé « Otonom Mawon ».

En quelques films, affirmons encore notre amour du 7ème Art.

Le festival éphémère est terminé, mais rendez-vous sur la page de Tropiques- Atrium pour de nouvelles propositions artistiques. 

Prenez soin de vous afin de nous retrouver rapidement dans les salles obscures et de célébrer ensemble le 7ème Art.

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Suzanne Césaire, Fontaine solaire / Culture chez vous

En cette période de confinement Tropiques Atrium Scène Nationale souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques et vous invite à découvrir ou redécouvrir sa programmation gratuitement !

Découvrez en intégralité la pièce de théâtre « Suzanne Césaire, Fontaine Solaire« , de Daniel Maximin. Cette Création Tropiques Atrium, Scène Nationale a été mise en scène par Hassane Kassi Kouyaté, d’après « Les écrits de Dissidence » de Suzanne Césaire (Ed. du Seuil 2009,

Voir l’ensemble des articles déjà publiés sur Madinin’Art  à propos de cette pièce

« Trois femmes, sans chaperon, figures d’un féminisme assurément assumé, devisent, parlent, en toute liberté.
Trois pour une seule voix. Cette voix à l’entendre nul ne restera intact. Cette voix c’est celle de Suzanne Roussi Césaire » : « Il est maintenant urgent d’oser se connaître soi-même, d’oser s’avouer ce qu’on est, d’oser se demander ce qu’on veut être ».
Portés à la scène pour la première fois, ces écrits de l’intellectuelle et écrivaine martiniquaise, grande figure de la dissidence contre le Régime de Vichy,
jouèrent un rôle majeur dans l’émergence des Antilles contemporaines. À travers eux, s’affirme une identité littéraire, culturelle et politique propre mais profondément ouverte.

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4 heures du matin / Culture chez vous

4 heures du matin (1)En cette période de confinement Tropiques Atrium Scène Nationale souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques et vous invite à découvrir ou redécouvrir sa programmation gratuitement !

« Quatre heures du matin »

Texte Ernest J. Gaines
Mise en scène, scénographie Hassane Kassi Kouyaté
Avec Abdon Fortuné Koumbha
Lumières Cathy Gracia
Costumes Anuncia Blas

Lire les Critiques de Madinin’Art lors de la création en janvier 2017 à Fort-de-France

Dans Madinin’Art de février 2016 on pouvait lire

Ernest James Gaines était en Martinique il y a plus de dix ans à une époque où nobelisable il avait accepté à l’invitation d’une professeur d’anglais de se rendre dans des classes d’élèves. Le souvenir qu’il a laissé est celui d’un homme d’une grande gentillesse, d’une disponibilité infinie et d’une grande attention à l’égard de son public. Ce n’était pas son premier séjour sur un territoire relevant de la République Il a enseigné à l’Université de Rennes en Bretagne . Son roman publié en 1993, Dites-leur que je suis un homme (A Lesson Before Dying), a remporté le National Book Critics Circle Award et a été nommé au Prix Pulitzer.

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Pour que la vie continue…

Pour que la vie continue, la culture de chez nous entre chez nous, généreusement offerte par ses divers acteurs, par ses diverses structures…

Le Sermac :

Livia Gercé est professeure de jazz dancehall au Sermac. Comme ses collègues, elle assure ses cours en ligne.

« Nous avons essayé différentes méthodes, au début j’avais opté pour un cours collectif aux heures et jours habituels, mais je me suis vite rendu compte que ce n’était pas la solution idéale car, même si tous sont confinés à domicile, il était difficile de récupérer tous les élèves en même temps. J’ai donc opté pour des cours enregistrés que je diffuse selon les niveaux.»

Mais attention, la professeure est très attentive : « Je donne des exercices à faire et je demande que l’on me renvoie une vidéo afin que je puisse corriger les mouvements de la semaine. Je suis très exigeante car je prépare mes élèves au spectacle de fin d’année. Pas question donc de manquer un cours sans une bonne excuse. On me paye pour faire progresser les enfants et les adultes, je vais m’appliquer et faire tout ce que je peux pour que nous ayons tous progressé à la sortie du confinement. 

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Mort de Jean-Laurent Cochet, le maître de théâtre de Depardieu, Huppert, Auteuil, Béart…

 Le comédien et metteur en scène a formé des générations d’artistes dans son cours créé en 1965. Il vient de décéder à 85 ans.

— Par Jean-Baptiste Garat —

Jean-Laurent Cochet, comédien, metteur en scène et professeur d’art dramatique est décédé dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 85 ans, a annoncé son entourage au Figaro. Il était «le Maître le plus érudit de notre répertoire dramatique et lyrique», selon la formule de Pierre Gaxotte. Mais aussi «la mémoire théâtrale de ces quarante dernières années, et il réussit ce miracle d’en transmettre à lui seul l’essentiel».

À lire aussi : Ces maîtres qui forment des générations de comédiens

Né en le 28 janvier 1935 à Romainville, Très tôt monté sur les planches, il devient pensionnaire de la Comédie-Française au début des années 1960. Il fonde ensuite sa propre école, le cours Cochet en 1966 et forme des générations de comédiens. De Gérard Depardieu à Maxime d’Aboville, en passant par Richard Berry, Emmanuelle Béart, Isabelle Huppert, Daniel Auteuil, Fabrice Luchini…

Avec Jean-Laurent Cochet, c’est un pan entier de l’histoire du théâtre français qui disparaît, lui qui avait mis en scène Jean Le Poulain, Suzy Delair, Danielle Darrieux, Jeanne Moreau, Claude Brasseur et tant d’autres.

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Festival éphémère de cinéma : Session 4

#CultureChezVous

Pour notre plus grand plaisir, Tropiques Atrium Scène Nationale continue le « Festival éphémère ». Cette fois-ci découvrez, entre autres, 4 films de réalisatrices caribéennes.

« Cette nouvelle session continue notre exploration du cinéma antillais dans sa diversité.

Des comédies, des drames. Nous avons aussi voulu vous proposer un focus sur des réalisatrices à travers quatre œuvres. Le cinéma sous nos latitudes s’est souvent décliné au féminin !

Continuons aussi à poser un regard bienveillant sur notre avenir avec un nouveau film de lycéens, et puis un générique réalisé par les étudiants de l’école d’animation Parallel 14. »

 

Une sélection « Femmes et Cinéma » » dédiée à Osange Silou Kieffer.

 

Ti Coq, de Nadia Charlery (Martinique 2016), avec Sohan Geneviève et Mayou Luc

Josué, un garçonnet espiègle a développé avec son coq des rapports de complicité particuliers, et il s’est mis en tête de faire de lui un coq de combat redoutable… Mais malgré tous ses efforts et l’aide de sa mamie, qui l’élève avec tout son amour, une suite d’événements inattendus va invariablement contrarier ses projets.

 

La femme qui passe, de Véronique Kanor (Martinique 2010), avec Mayou Luc, Alliou  Cissé

Dans un vieux cimetière créole, un homme et une femme trompent leur solitude en se racontant des histoires d’amour.

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Décès d’Osange Silou-Kieffer, « encyclopédie du cinéma antillais et africain »

—  Publié le 1 avril 2020 à 14h10, par Louis Otvas, sur « Outre-mer la 1ère »  —

C’est une grande dame qui a oeuvré pour le cinéma ultramarin qui vient de s’éteindre. La journaliste Osange Silou-Kieffer, née en Guadeloupe, est morte mercredi 1er avril, à Paris. Elle avait 73 ans.

Osange Silou-Kieffer s’est éteinte dans la nuit du 31 mars au 1er avril. Malade depuis plusieurs mois, elle était âgée de 73 ans.

Pour Firmine Richard, Osange Silou-Kieffer « c’était l’encyclopédie du cinéma antillais et africain. C’est comme si je perdais ma mère pour la seconde fois. Ma seule consolation est de me dire qu’elle connaissait bien Manu Dibango et qu’il saura l’accueillir », soupire la comédienne.

« Irremplaçable »

Car dans le petit milieu du cinéma ultramarin, tout le monde connaissait cette Guadeloupéenne, journaliste, productrice, toujours disponible et« irremplaçable dans le domaine dans  lequel elle évoluait », juge Marijosé Alie. « C’était une soeur d’une extrême solidité intellectuelle et morale et d’une extraordinaire générosité. Elle voyait tout le temps ce qu’elle pouvait faire pour les autres ».

A tel point que la phrase qu’elle a le plus entendue est : « Osange que penses-tu de mon scénario? 

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Tropiques Atrium, #Culturecheznous

En cette période de confinement, Tropiques Atrium – Scène Nationale continue sa mission, souhaite favoriser l’accès aux contenus artistiques, et vous apporte la culture en ligne.

 https://tropiques-atrium.fr/actualites/tropiques-atrium-vous-apporte-la-culture-en-ligne/

LE THÉÂTRE

https://tropiques-atrium.fr/actualites/culturecheznous-cahier-dun-retour-au-pays-natal/

Aimé Césaire, « Cahier d’un Retour au Pays Natal »

Découvrez en intégralité la pièce de théâtre « Cahier d’un Retour au Pays Natal », mise en scène par Daniel Scahaise, du fameux texte d’Aimé Césaire, jouée le mardi 04 avril 2017, à Tropiques-Atrium Scène nationale.

Texte : Aimé Césaire
Avec : Etienne Minoungou 
Mise en scène : Daniel Scahaise
Assistant à la mise en scène : François Ebouelé
Coproduction : Cie La Charge du Rhinocéros, Théâtre en Liberté & Cie Falinga
Production La Charge du Rhinocéros ; Théâtre en Liberté ; Compagnie Falinga
Le Canard Enchaîné : « Minoungou, magnétique, nous touche »

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Disparition de la réalisatrice Tonie Marshall

La réalisatrice franco-américaine Tonie Marshall, est morte jeudi 12 mars à l’âge de 68 ans, « des suites d’une longue maladie », a annoncé son agente Elisabeth Tanner.

Premiers pas de comédienne avec Jacques Demy

Fille de l’actrice française Micheline Presle et de l’acteur, réalisateur et producteur américain William Marshall, Tonie Marshall a débuté au cinéma comme actrice en 1972 dans L’Evénement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune de Jacques Demy. Puis a enchaîné une myriade de petits rôles dans les années 1970 et 1980, sans évoquer le théâtre. « J’étais actrice car c’était ce qui me paraissait le plus naturel, mais je m’intéressais beaucoup à l’écriture, à la production », contait-elle.

Le virus du cinéma lui a été transmis par sa mère, qui trouve souvent un petit rôle dans ses films. « Elle m’a communiqué le goût de voir des films, même toute seule, à 2h de l’après-midi », exposait-elle lors d’une rencontre à l’Ecole de cinéma Esra.

Enfant, Tonie Marshall a grandi à côté du cinéma d’art et d’essai le studio des Ursulines à Paris.

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Didier Bezace, comédien et metteur en scène, est mort

Le comédien et metteur en scène Didier Bezace, cofondateur du Théâtre de l’Aquarium et ex-directeur du théâtre de La Commune d’Aubervilliers, est mort à 74 ans des suites d’une longue maladie « qu’il a combattue avec vigueur et courage », a annoncé jeudi 12 mars son attachée de presse.

Le Syndicat national des metteurs en scène a salué « son engagement et l’intégrité de ses spectacles » qui « resteront comme des marqueurs d’une partie de l’histoire de la décentralisation théâtrale dans notre pays ».

Au cinéma, il a joué dans une trentaine de films dont L.627, Ça commence aujourd’hui, de Bertrand Tavernier et La Petite Voleuse, de Claude Miller, ainsi que dans plusieurs dizaines de téléfilms. Comme metteur en scène, il monte des textes d’auteurs classiques et contemporains comme Luigi Pirandello, Molière ou Bertolt Brecht et en 2001, présente sa version de L’Ecole des femmes, de Molière, à la cour d’honneur au Festival d’Avignon, avec Pierre Arditi.

Molière de la meilleure adaptation

Didier Bezace a créé en 2004 Avis aux intéressés, de Daniel Keene, qui a reçu le Prix de la critique pour la scénographie et une nomination aux Molières pour le second rôle.

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« De Gaulle », film de Gabriel Le Bomin

Le 9 mars 2020 à 19h 30 à Madiana. (Seule séance programmée)

Avec Lambert Wilson, Isabelle Carré, Olivier Gourmet
Nationalité Français
4 mars 2020 / 1h 49min / Historique, Biopic, Guerre

Synopsis :
Mai 1940. La guerre s’intensifie, l’armée française s’effondre, les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagne le gouvernement qui envisage d’accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l’Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les évènements les séparent. Yvonne et ses enfants se lancent sur les routes de l’exode. Charles rejoint Londres. Il veut faire entendre une autre voix : celle de la Résistance.

La presse en parle :

Les Fiches du Cinéma par Christian Berger
Un mois en 1940, où le destin de la France et celui de de Gaulle basculent. G. Le Bomin est aux antipodes du biopic attendu et formaté. Un beau film, intelligent, historiquement rigoureux, à la réalisation subtile et sensible, et remarquablement interprété.

CNews par La rédaction
L’entreprise était audacieuse, mais le pari est réussi.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Ce rapprochement aurait pu alourdir le film mais il évite le pathos, en privilégiant l’émotion avec subtilité et élégance.

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« Woman », un film d’Anastasia Mikova, Yann Arthus-Bertrand

Dimanche 8 mars 2020 à 19h en VO à Madiana

Nationalité Français
Sortie : 4 mars 2020 / 1h 48min / Documentaire

Synopsis :
Woman est un projet mondial qui donne la parole à 2.000 femmes à travers 50 pays différents. Cette très large échelle, n’empêche pas le film d’offrir un portrait véritablement intimiste de celles qui représentent la moitié de l’humanité.
Ce documentaire est l’occasion de révéler au grand jour les injustices que subissent les femmes partout dans le monde. Mais avant tout, il souligne la force intérieure des femmes et leur capacité à changer le monde, en dépit des multiples difficultés auxquelles elles sont confrontées. WOMAN, qui repose sur des entretiens à la première personne, aborde des thèmes aussi variés que la maternité, l’éducation, le mariage et l’indépendance financière, mais aussi les règles et la sexualité.
À travers ce film, vous découvrirez la parole des femmes comme vous ne l’aviez jamais entendue auparavant.

La presse en parle :
Ouest France par Gilles Kerdreux
Au-delà de ses qualités esthétiques, ce film est un plaidoyer pour les femmes.

Femme Actuelle par La rédaction
Il y a mille histoires dans ce film, mille destins, et une belle matière à réflexion(s).

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Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes

 Que ça soit à l’Assemblée nationale ou dans la culture, vous, les puissants, vous exigez le respect entier et constant. Ça vaut pour le viol, les exactions de votre police, les césars, votre réforme des retraites. En prime, il vous faut le silence de victimes.

Je vais commencer comme ça : soyez rassurés, les puissants, les boss, les chefs, les gros bonnets : ça fait mal. On a beau le savoir, on a beau vous connaître, on a beau l’avoir pris des dizaines de fois votre gros pouvoir en travers de la gueule, ça fait toujours aussi mal. Tout ce week-end à vous écouter geindre et chialer, vous plaindre de ce qu’on vous oblige à passer vos lois à coups de 49.3 et qu’on ne vous laisse pas célébrer Polanski tranquilles et que ça vous gâche la fête mais derrière vos jérémiades, ne vous en faites pas : on vous entend jouir de ce que vous êtes les vrais patrons, les gros caïds, et le message passe cinq sur cinq : cette notion de consentement, vous ne comptez pas la laisser passer. Où serait le fun d’appartenir au clan des puissants s’il fallait tenir compte du consentement des dominés ?

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Berlinale 2020 :  l’Ours d’or pour « There Is No Evil »  de Mohammad Rasoulof

L’ Ours d’argent de la 70e Berlinale pour Effacer l’historique de Gustave Kervern et Benoît Delépine

C’est le cinéaste iranien Mohammad Rasoulof, interdit de sortie de son pays, qui a été plébiscité par le jury. L’Ours d’or There Is No Evil, n’a pour l’heure pas de distributeur français. C’est le troisième film iranien a recevoir cette récompense sur la dernière décennie, avec Taxi Théréan de Jafar Panahi (2015) et Une séparation d’Asghar Farhadi (2011).

Le jury a attribué son Grand prix à Never Rarely Sometimes Always de Eliza Hittman. C’est Hong Sangsoo, habitué de la Berlinale, qui a reçu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur pour son film The Woman Who Ran.

L’Ours d’argent de la meilleure actrice est revenu à Paula Beer pour son interprétation dans Ondine de Cristian Petzold (Les Films du Losange – 01/04). Celui du meilleur acteur a été remis à Elio Germano pour son rôle dans Volevo nascondermi (Hidden Way) de Giorgio Diritti.

L’Ours d’argent du meilleur scénario a été décerné à Damiano et Fabio D’Innocenzo, réalisateurs de Favolacce. L’Ours d’argent de la meilleure contribution artistique a récompensé Jürgen Jürges pour son travail sur DAU.

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Césars 2020 : le palmarès complet de la cérémonie

  • César du meilleur film : Les Misérables de Ladj Ly.
  • César de la meilleure réalisation : J’accuse de Roman Polanski.
  • César de la meilleure actrice : Anaïs Demoustier pour son rôle dans Alice et le Maire.
  • César du meilleur acteur : Roschdy Zem pour son rôle dans Roubaix, une lumière.
  • César du meilleur acteur dans un second rôle : Swann Arlaud pour son rôle dans Grâce à Dieu.
  • César de la meilleure actrice dans un second rôle : Fanny Ardant pour le rôle de Marianne dans La Belle Epoque.
  • César du meilleur film étranger : Parasite du Sud-coréen Bong Joon-ho.
  • César du meilleur premier film : Papicha de Mounia Meddour.
  • César du meilleur scénario original : Nicolas Bedos pour La Belle Epoque.
  • César des meilleurs décors : Stéphane Rozenbaum pour La Belle Epoque.
  • César des meilleurs costumes : Pascaline Chavanne pour J’accuse.
  • César du meilleur espoir féminin : Lyna Khoudri pour son rôle dans Papicha.
  • César du meilleur espoir masculin : Alexis Manenti pour Les Misérables
  • César du meilleur court-métrage d’animation : La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel.

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Cérémonie des César : dans une tribune, des acteurs et réalisateurs réclament une meilleure représentation de la diversité au cinéma

Déjà bousculée par la démission de sa direction, l’Académie des César est aussi interpellée sur la représentation de la diversité dans le 7e Art français

Dans une tribune publiée sur le site internet du jounal Le parisien, une trentaine d’acteurs et de réalisateurs dénoncent la sous-représentation des artistes issus des DROM-COM et de l’immigration africaine et asiatique dans le cinéma français. 

Olivier Assayas, Mathieu Kassovitz, Stomy Bugsy, Julien Clerc, Firmine Richard, Olivier Marchal, Aïssa Maïga, Eriq Ebouaney, Sonia Rolland, Edouard Montoute, Jimmy Jean-Louis, Gabrielle Lazure… Ils sont une trentaine, issus du 7e art à avoir signé cette tribune. 

« Notre cinéma, en ce siècle de globalisation, en ces temps de métissage des cultures et de brassage des populations, nous donne-t-il à voir la réalité et la diversité de la société française ? », interrogent les signataires. 

« Cette invisibilité des acteurs, réalisateurs et producteurs issus de cette frange de la population accentue le malaise et le sentiment d’exclusion déjà vécu dans la vie réelle. A quand l’inclusion ? La démission collective du conseil d’administration des César va-t-elle changer la donne ? »

« Des rôles insignifiants qui ne justifieront jamais une quelconque nomination aux César »

A la veille de la cérémonie des César, ce vendredi 28 février, les auteurs de la tribune regrettent que la France « maintienne ses acteurs de couleurdans des rôles insignifiants qui ne justifieront jamais une quelconque nomination aux César ».

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« Le Cas Richard Jewell », un film de Clint Eastwood

Jeudi 27 février 2020 à 21h  en V.O. à Madiana

Avec : Mike Pniewski, Wayne Duvall, Niko Nicotera, Paul Walter Hauser, David Shae
Sortie : 19 février 2020 / 2h 09min / Drame

« Le Cas Richard Jewell » revient sur l’histoire d’un agent de sécurité érigé en héros puis désigné comme l’ennemi public n°1 par les médias américains.

Synopsis
En 1996, Richard Jewell fait partie de l’équipe chargée de la sécurité des Jeux d’Atlanta. Il est l’un des premiers à alerter de la présence d’une bombe et à sauver des vies. Mais il se retrouve bientôt suspecté… de terrorisme, passant du statut de héros à celui d’homme le plus détesté des Etats-Unis. Il fut innocenté trois mois plus tard par le FBI mais sa réputation ne fut jamais complètement rétablie, sa santé étant endommagée par l’expérience.

La presse en parle :
Critikat.com par Thomas Grignon
L’un des films les plus émouvants d’Eastwood.

Filmsactu par Pierre Champleboux
Un film profondément humain, une œuvre brillante sur l’injustice à mettre sous tous les yeux.

Libération par Camille Nevers
« Le Cas Richard Jewell » laisse une impression limpide et enjouée de grand film discret […].

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Trump critique l’attribution de l’Oscar du meilleur film à « Parasite »

Dimanche 23 février2020 à 19h en V.O. « Parasite » à Madiana

«On a assez de problèmes avec la Corée du Sud, avec le commerce. Et par-dessus le marché, ils leur donnent le titre de meilleur film de l’année?», s’est exclamé jeudi le président des Etats-Unis, lors d’un meeting de campagne pour sa réélection.

Lire sur Madinin’Art : « Parasite » de Bong Joon-ho

Le président des Etats-Unis, Donald Trump, a critiqué jeudi l’attribution de l’Oscar 2020 du meilleur film à Parasite, un film sud-coréen. Lors d’un meeting de campagne pour sa réélection à Colorado Springs, dans le Colorado, Trump a demandé à la foule «à quel point la cérémonie des Oscars avait été mauvaise cette année?» «On a assez de problèmes avec la Corée du Sud, avec le commerce. Et par-dessus le marché, ils leur donnent le titre de meilleur film de l’année?», s’est exclamé le président, incrédule.

Mélange de thriller, de comédie familiale et de satire sur les inégalités sociales, Parasite, du réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho, est le premier long-métrage dans une autre langue que l’anglais à obtenir la récompense phare de Hollywood.

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« Adam », de Maryam Touzani : femmes debout !

— par Janine Bailly —

Si les printemps arabes sont restés des bourgeons mal éclos, si l’on peut dire, parodiant François de Malherbe, que les fruits n’ont pas passé la promesse des fleurs, nul ne peut nier que le cinéma en provenance du Maghreb en a gardé le parfum.

Comme le « Noura rêve », de la réalisatrice tunisienne Hinde Boujemaa, le film « Adam », premier long métrage de la marocaine Maryam Touzani, présent en 2019 à Cannes dans la section « Un Certain Regard », vient nous parler des femmes, et au travers elles, par le destin qui leur est fait, de sociétés où elles sont tenues encore et toujours sous la double dépendance et des hommes et de lois iniques faites en leur défaveur. Scénariste et parfois actrice de son compagnon le cinéaste Nabil Ayouch, Maryam Touzani passe derrière la caméra et signe une œuvre sensible, qui sans poings levés mais avec douceur et efficacité, plaide pour la cause des femmes de son pays. Derrière une apparente simplicité, c’est toute la complexité d’une culture, tous le poids des traditions qui nous sont dits.

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La direction de l’académie des César annonce sa «démission collective»

— Par Jean-Baptiste Garat et AFP agence —

Contestée pour son mode de fonctionnement et l’opacité de ses comptes, fragilisée par l’affaire Polanski, l’association se retrouve à terre, deux semaines avant la 45e cérémonie annuelle.

En pleine tourmente depuis plusieurs semaines, l’académie des César a annoncé jeudi soir sa démission collective. «Le conseil d’administration de l’Association pour la promotion du cinéma (Académie des arts et technique du cinéma) a pris la décision à l’unanimité de démissionner», indiquent ses membres dans un communiqué transmis à la presse peu après 20 heures. «Cette démission collective permettra de procéder au renouvellement complet de la direction de l’Association», précise le document.

Une nouvelle direction devra être élue lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée après la cérémonie du 28 février 2020 «pour préparer ainsi, sous l’égide du CNC, les modifications des statuts fondateurs de l’Association pour la promotion du cinéma, et mettre en œuvre les mesures de modernisation annoncées».

Selon nos informations, les démissions concernent conjointement la direction et le conseil d’administration de l’association présidé par Alain Terzian. Parmi ses membre, on retrouve la plupart des barons du cinéma français comme Marcel Ophuls, Claude Lelouch, Costa-Gavras, Bertrand de Labbey, Bertrand Blier, Jean-Claude Carrière, Jean-Loup Dabadie, Danièle Thompson, Jean-Jacques Annaud, Tonie Marshall ou Dominique Segall… Un nom encore concentre les critiques : celui du réalisateur franco-polonais Roman Polanski, visé par des accusations de viol et en tête des nominations avec son film J’accuse, ce qui passe très mal auprès des féministes et de l’opinion publique.

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Après les critiques de 200 personnalités contre son fonctionnement, l’Académie des César demande une médiation au CNC

Après la publication, lundi soir, d’une tribune réclamant une refonte des modes de gouvernance de l’Académie des César, celle-ci réagit et demande une médiation.

Le conseil d’administration de l’Académie des César va demander une médiation au Centre national du cinéma (CNC) pour mettre en place « une profonde réforme » de ses statuts et de sa gouvernance, après les violentes critiques sur son fonctionnement exprimés dans une tribune, a-t-il annoncé mardi 11 février dans un communiqué.

« L’Association pour la Promotion du cinéma rappelle qu’elle a pris acte des critiques, questionnements et remarques quant à la gouvernance de l’Académie des arts et techniques du cinéma. Le conseil d’administration va saisir aujourd’hui le président du Centre national du cinéma afin de nommer un médiateur en charge d’une profonde réforme des statuts et de la gouvernance de l’Académie », indique le communiqué. « Nous appelons à présent à un apaisement, afin que ne soit pas mis en danger le bon déroulement de la 45e cérémonie des César », ajoute-t-il.
200 personnalités du cinéma réclament une réforme

Dans une tribune publiée lundi soir sur le site du Monde, 200 personnalités du cinéma français dont Omar Sy, Bertrand Tavernier, Céline Sciamma ou Agnès Jaoui ont réclamé une « réforme en profondeur » de l’Académie des César.

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« Adam », un film de Maryam Touzani

Mardi 11, Mardi 18 février 2020 à 19h30. Madiana

Avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda
Nationalités Marocaine, Française, Belge
5 février 2020 / 1h 40min / Drame

Synopsis :
Dans la Médina de Casablanca, Abla, veuve et mère d’une fillette de 8 ans, tient un magasin de pâtisseries marocaines. Quand Samia, une jeune femme enceinte frappe à sa porte, Abla est loin d’imaginer que sa vie changera à jamais. Une rencontre fortuite du destin, deux femmes en fuite, et un chemin vers l’essentiel.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
La réalisatrice Maryam Touzani signe un film sensuel et gourmand sur fond de solidarité féminine.

Elle par Françoise Delbecq
Un premier long métrage bouleversant.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Un régal pour les yeux et le cœur.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Présenté au Festival de Cannes, ce beau film de femmes épouse le dilemme intenable que doivent affronter les filles-mères, toujours bannies dans le Maroc d’aujourd’hui.

Le Journal du Dimanche par Baptiste Thion
[…] un récit engagé et délicat qui vaut autant pour ses qualités d’écriture que pour l’interprétation bouleversante de ses comédiennes.

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