Catégorie : Cinéma

« Le mystère des pingouins » un film d’Hiroyasu Ishida

Mercredi 15 juillet 2020 à 16h Tropiques-Atrium

Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF 

Synopsis :

Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !

Réalisation : Hiroyasu Ishida
Scénario: Makoto Ueda (d’après le roman de Tomihiko Morimi)
Musique: Umitarō Abe
Production : Noriko Ozaki Société de production : Studio Colorido

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Craquant, « Le Mystère des pingouins » démontre une fois de plus la maestria du cinéma d’animation japonais.

Ecran Large par Christophe Foltzer
« Le mystère des pingouins » est pareil à un premier amour : maladroit et passionné, pressé et remuant, il laisse un goût doux-amer, une mélancolie joyeuse et nécessaire pour évoluer et grandir.

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« L’ombre de Staline », un film d’Agnieszka Holland

Vendredi 17 juillet 2020 à 19h 30 Madiana V.O.

Avec James Norton, Vanessa Kirby, Peter Sarsgaard
Nationalités Polonais, Britannique, Ukrainien
1h 59 min / Biopic, Drame

Synopsis :
Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d’interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. A son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s’intéresser à l’Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable…

La presse en parle :

Dernières Nouvelles d’Alsace par La Rédaction
Une leçon d’histoire sombre, un film indispensable.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Un grand film baroque et original qui, à travers les yeux d’un jeune homme, aussi aventureux que journaliste, raconte l’effondrement qui guettait le monde avant la deuxième grande guerre. Sidérant de beauté et de profondeur.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
La cinéaste signe un film classique, servi par une belle reconstitution des années 1930, sur laquelle repose un récit original bien documenté, écrit par la réalisatrice.

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« Cancion sin nombre », un film de Melina León

13 juillet 2020 à 19h 30. V.O. Madiana

De Melina León
Avec Pamela Mendoza, Tommy Párraga, Lucio A. Rojas
Nationalités Péruvien, Espagnol, Américain

/ 1h 37min / Drame

Synopsis :

Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.

La presse en parle :

Les Fiches du Cinéma par Paul Fabreuil
Dès le début, on se frotte les yeux : est-on en train de voir un très grand film ? Oui. Dans un noir et blanc splendide, tout en nuances de gris, un film d’une grande beauté et d’une grande subtilité, sur un sujet grave : le trafic de bébés. Sublime !

aVoir-aLire.com par Fanny Vaury
Un premier film sophistiqué, âpre, à la narration prenante.

BIBA par Pascal Jaubert
Un drame social péruvien poignant et réussi, à l’esthétique léchée portée par un noir et blanc somptueux.

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L’Académie des Césars adopte la «parité intégrale» dans ses instances dirigeantes

Avec cette réforme, l’Académie franchit une première étape pour tenter de sauver cette institution, traversée par une grave crise.

Cinq mois après une crise inédite dans le cinéma français et la démission collective de ses dirigeants, l’Académie des Césars a annoncé jeudi l’adoption d’une large réforme de ses statuts, prévoyant notamment une « parité intégrale » entre hommes et femmes dans ses instances de décision.

Désormais, l’ensemble des 4 313 membres de l’Académie qui votent pour décerner les Césars pourront être candidats et choisir leurs représentants. L’assemblée générale, le conseil d’administration et le bureau de l’association seront paritaires, avec « un tandem homme/femme pour la présidence », a annoncé dans un communiqué l’Académie, qui a été accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art.

Il s’agit d’une première étape pour tenter de sauver cette institution, qui organise la cérémonie de remise des récompenses les plus prestigieuses du cinéma français. Accusée d’opacité et d’entre-soi par de nombreuses personnalités du 7e art, la direction de l’Académie avait démissionné en bloc mi-février, après plusieurs semaines de crise ouverte.

Une nouvelle présidente élue en septembre

Deux semaines après, la 45e cérémonie des Césars avait tout de même pu se dérouler mais dans un contexte de grande tension, marquée par des manifestations féministes et le départ de la salle de l’actrice Adèle Haenel quand Roman Polanski, visé par des accusations de viols, s’est vu attribuer en son absence le prix de la meilleure réalisation.

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« Un fils », un magnifique premier film de Mehdi M. Barsaoui

Mehdi M. Barsaoui – Tunisie, Quatar, Liban, France – 2020
Avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri

Synopsis :

Farès et Meriem forment avec Aziz, leur fils de 9 ans, une famille tunisienne moderne issue d’un milieu privilégié. Lors d’une virée dans le sud de la Tunisie, leur voiture est prise pour cible par un groupe terroriste et le jeune garçon est grièvement blessé…

Horaires : en raison du protocole sanitaire, voir sur www.madiana.com

La presse en parle :

Madinin’Art par Roland Sabra

La paternité est-elle soluble dans la génitalité? La question posée dans la Tunisie d’après la Révolution de 2011 confrontée au terrorisme prend une dimension politique magistrale dans une  tragédie intimiste et intense qui toujours évite le mélodrame avec deux magnifiques comédiens.

Ouest France par Thierry Chèze

Une course contre-la-montre sublimée par les magistraux Sami Bouajila et Najla Ben Abdallah.

Transfuge par Jean-Christophe Ferrari
[…] la mise en scène d’ »Un fils » atteint à une intensité et une douceur qui font souvent penser à Cassavetes.

20 Minutes par Caroline Vié
Ce premier film évite le mélodrame pour évoquer la vie en Tunisie après la révolution de 2011.

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« Les routes de l’esclavage », la série à ne manquer sous aucun prétexte

« Les routes de l’esclavage », formidable série documentaire en quatre volets, ressuscite l’histoire de la traite des êtres humains depuis 476 après J.-C.

— Par Nebia Bendjebbour —

En France, l’esclavage a été aboli en 1848. Et la loi Taubira – qui porte sur la reconnaissance comme crimes contre l’humanité de la traite et de l’esclavage -, promulguée en 2001. Réalisée par Daniel Cattier, Juan Gélas et Fanny Glissant, cette ambitieuse série documentaire en quatre volets retrace le système criminel qui a façonné notre monde, dessiné ses frontières et entaché notre histoire jusqu’au XIXe siècle. D’éminents historiens, chercheurs, spécialistes de différents pays y décryptent le système mis en place et les raisons pour lesquelles il a perduré jusqu’à aujourd’hui dans certains pays. Des journalistes de CNN ont en effet révélé en novembre dernier que des migrants africains étaient vendus en Libye. Combien de Noirs sont-ils assassinés par la police aux Etats-Unis ou au Brésil ? Comment sont-ils traités partout dans le monde ? Le documentaire aborde la question de la traite négrière d’un point de vue non pas éthique mais économique.

476 après Jésus-Christ, Rome s’effondre sous la poussée des invasions barbares.

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Tout simplement noir, le film  de Jean-Pascal Zadi

Des critiques élogieuses pour un film qui fait l’unanimité dans la presse

« Tout simplement noir » sort aujourd’hui sur les écrans de Madiana, au même temps que sur ceux de France. Voici quelques exemples de critiques, qui nous incitent vivement à découvrir cet ovni cinématographique !

Les Inrockuptibles et Télérama 

Un état des lieux des identités noires en France en forme de comédie qui n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat. Des acteurs pleins d’autodérision dans un faux documentaire qui envoie valser les clichés sur les Noirs et le communautarisme. Audacieux et mordant.

C’est dans le sillage d’une tradition d’autofiction chère au stand-up US (Seinfeld, Louie…), et aussi dans celui de ses émules hexagonaux (Inside Jamel Comedy Club, dont on retrouve d’ailleurs plusieurs visages : Claudia Tagbo, Fabrice Eboué) que s’inscrit cette comédie sociétale rassemblant une ahurissante photo de classe du vedettariat noir français. Au centre, le touche-à-tout Jean-Pascal Zadi, passé par le rap, le docu autoproduit, la chronique télé, avant d’accoucher de ce film qui le dépeint dans une version déformée de lui-même : un comédien-youtubeur militant et opportuniste, épris de justice autant que de notoriété, qui décide de rassembler sa communauté dans une grande marche contestataire. 

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Cinediles Carribbean VOD

– Par Cinediles Carribbean VOD –

Ces vacances partez à la découverte de nouvelles émotions caribéennes !

Les vacances seront #Cinedilesandchill #CinedilesVOD #CinedilescaribbeanVOD#caribbean #cinema #caribbeancinema #fwi#Caraibe

Développée par l’APCAG, CINÉDILES CARIBBEAN VOD c’est une porte ouverte sur un 7ème Art vivant et divers. Celui de la Caraïbe en mouvement !
Visitez dès maintenant le site officiel à: https://buff.ly/3iGD1rb
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CINÉDILES CARIBBEAN VOD propose aux spectateurs un catalogue de films courts ou longs, de fiction ou documentaire, avec les Histoires, les Cultures et les Arts de la Caraïbe.
Une plateforme pour mettre à la disposition de tous, des films primés ou non, des découvertes, des coups de coeur dont l’accès est difficile à cause de la multiplicité des productions, des réseaux, des supports, des freins de diffusion.
L’objectif, promouvoir l’industrie en développant le réseau et un catalogue extensif du cinéma caribéen.

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Le mystère des pingouins

Mercredi 8 juillet – 17h Mercredi 15 juillet – 16h – Tropiques-Atrium

Hiroyasu Ishida
Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF

Synopsis : Quand des pingouins apparaissent partout dans sa petite ville, semant au passage une joyeuse pagaille, le jeune Aoyama se dit qu’il y a là une enquête à mener. Ce studieux élève de CM1, accompagné de son meilleur ami, enrôle également sa rivale aux échecs et une énigmatique assistante dentaire pour percer le secret des pingouins. Mais ces petites bêtes ne sont que le premier signe d’une série d’événements extraordinaires. Commence alors pour le jeune garçon une aventure pleine de surprises… et de pingouins !

Réalisation : Hiroyasu Ishida
Scénario: Makoto Ueda (d’après le roman de Tomihiko Morimi)
Musique: Umitarō Abe
Production : Noriko Ozaki Société de production : Studio Colorido

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Craquant, « Le Mystère des pingouins » démontre une fois de plus la maestria du cinéma d’animation japonais.

Ecran Large par Christophe Foltzer
« Le mystère des pingouins » est pareil à un premier amour : maladroit et passionné, pressé et remuant, il laisse un goût doux-amer, une mélancolie joyeuse et nécessaire pour évoluer et grandir.

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Le retour des séances de cinéma avec Tropiques Atrium !

Tropiques Atrium Scène Nationale propose au mois de juillet des projections à Fort-de-France, à la salle Fanon et au complexe de cinémas Madiana.

Films à voir à la salle Frantz Fanon 

Compte tenu de la crise sanitaire et afin de vous accueillir dans le respect des règles d’hygiène et de sécurité, nous vous demandons de vous munir de masques. Vous pouvez procéder à vos réservations dès maintenant (les places étant limitées).

Tropiques Atrium termine sa saison avec un cycle de cinéma autour de la jeunesse. Sont proposées des œuvres de toutes les époques pour les tout-petits, les enfants, les adolescents mais aussi pour tous ceux qui aiment des films différents, célébrant cette période de la vie si riche en questionnement, en émerveillement mais surtout en imagination ! Du 8 au 17 juillet.

Le Mystère des pingouins (Hiroyasu Ishida Japon – animation – 2019 – 1h48 – couleur – VF)
Le quatuor cornes D’après les albums d’Yves Cotten (France – animation – 2018 – 43 min – couleur – VF)
Sherlock Junior (Buster Keaton USA – classique / burlesque – 1924 – 45 min – noir & blanc – VF)
La Belle (Arūnas Žebriūnas Lithuanie – comédie dramatique – 1969 – 1h06 – noir & blanc – VOST)
J’ai perdu mon corps (Jérémy Clapin France – animation – 2019 – 1h21 – couleur – VF)

 

Films à voir en « Séances VO » à Madiana

Consultez la charte sanitaire des cinémas Madiana pour votre séance ciné en toute sérénité.

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« Nous, les filles-mères », réalisé par Sophie Bredier

France 5 (émission « La case du siècle ») dimanche 5 juillet à 22 h 45

Peut-on imaginer à l’heure des procréations médicalement assistées, du mariage homosexuel et des nouveaux combats féministes qu’il fut une époque où l’opprobre pesait sur les « filles-mères », ces femmes rejetées et méprisées parce qu’elles avaient conçu un enfant en dehors des liens du mariage ? Mai 68 est passé par là, avec la contraception et la loi sur l’avortement, et progressivement ces « filles-mères » sont devenues des « mères célibataires » si bien que les nouvelles générations ignorent même jusqu’à ce terme.

Pourtant ce passé occulté, refoulé n’est pas si lointain. Les traces sont toujours là, à vif du combat que ces mères, abusées ou abandonnées, durent mener pour élever seules leur(s) enfant(s) alors qu’elles étaient méprisées et rejetées par la société. Il s’agit de la génération de nos parents et grands-parents.

En mêlant témoignages et archives, ce film raconte à la fois l’évolution et la permanence du regard posé sur les « filles-mères » et leurs « bâtards » et déroule les grandes étapes de la politique familiale en se focalisant sur l’histoire d’une institution méconnue : les établissements maternels.

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La maison de Colette en danger

— par Janine Bailly —

Sidonie-Gabrielle Colette, dite Colette, est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Femme de lettres, elle fut également mime, comédienne, actrice et journaliste, deuxième à être élue membre de l’Académie Goncourt en 1945. Son visage hante à Paris les fenêtres de l’appartement prenant vue sur le Jardin du Palais Royal, où Immobilisée par la maladie dans sa « solitude en hauteur », elle continuait d’écrire à partir justement de ces fenêtres, véritables « portes ouvertes sur le monde ». Colette, une femme libre, sur laquelle les légendes ont fleuri, la romancière en étant parfois à l’origine, qui nourrissait son oeuvre par sa vie et ses amours, durables autant qu’éphémères, licites autant que transgressives, féminines autant que masculines.

La maison natale de Colette

Située à Saint-Sauveur-en-Puisaye, petite bourgade non loin de la ville d’Auxerre, elle est classée monument historique et labellisée « Maison des illustres ». Actuellement propriété d’une association qui s’est mobilisée pour la sauver, elle s’est ouverte au public en mai 2016. Dans « La Retraite sentimentale » parue en 1907, Colette déclare son amour pour ce lieu de l’enfance et de l’adolescence : « Ma maison reste pour moi ce qu’elle fut toujours : une relique, un terrier, une citadelle, le musée de ma jeunesse… »

Mais aujourd’hui, la maison est en danger… Ce fut l’histoire d’une renaissance, c’est désormais le symbole de l’impasse dans laquelle se trouve le petit patrimoine.

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Retour progressif à la vie… culturelle !

L’habitation Clément : le domaine, et l’exposition « Black Forest »

Pour sa réouverture, l’habitation Clément offre l’accès à son site gratuitement pour tous, et ce jusqu’au 30 juin. Après cette date, l’entrée sera de nouveau payante. L’exposition de Marthine Tayou, « Black Forest », présentée avant le confinement, est bien heureusement prolongée jusqu’au 27 septembre 2020

L’artiste :

Pascale Marthine Tayou, né en 1966 à Nkongsamba, est un artiste plasticien camerounais. Il porte un prénom masculin-féminin, adopté par choix, comme en un désir de toujours repousser les limites, qu’elles soient mentales, culturelles ou géographiques… Autodidacte, il a exploré différentes voies : dessin, performance, photographie, vidéo, assemblage, graffiti. Pascale Marthine Tayou ne cesse depuis les années 90 de pratiquer un art sans frontières, nomade et intuitif, qui hybride et assemble toutes sortes d’objets récupérés sur son chemin. Toujours en partance, Tayou est un grand voyageur qui tente de faire le lien entre les cultures, mais aussi entre l’homme et la nature.

L’exposition, telle que présentée par l’artiste :

« Je vous invite à courir avec moi les yeux bandés, pieds et torse nus sur une corde raide.

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« PROJET H », un court-métrage de MAHARAKI 

Reprendre enfin le chemin des salles de cinéma, certes… Mais peut-on prétendre que celles-ci soient ouvertes de nouveau au public, quand  par exemple la salle Frantz Fanon de Tropiques-Atrium — dont la jauge serait de 276 places —, ne doit en raison des mesures de protection contre le coronavirus recevoir qu’une cinquantaine de spectateurs ? Si tel est le protocole officiel, il n’y a pas là de quoi sauter de joie !  C’est mieux que rien, me direz-vous, c’est un début… et si l’on veut en croire un célèbre fabuliste, « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » ! Mais la frustration est si grande, d’avoir dû nous contenter toutes ces semaines d’images étrécies sur nos petits écrans, que nous rêvons à présent de longues séances offertes sur les grands, blottis que nous serions, non plus au fond de nos canapés de salon, mais dans les rouges fauteuils de nos cinémas vraiment retrouvés !  (Janine Bailly)

« PROJET H », un court-métrage de MAHARAKI 

Lu, ce compte-rendu, le vendredi 26 Juin 2020, sur Montraykreyol, in « Le bloc-notes de Raphaël Confiant » 

Après deux mois et demi de confinement, retrouver les salles obscures est, paradoxalement, revenir à la normalité, à une certaine forme de normalité en tout cas.

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En juin, retrouver le chemin des salles obscures !

Le Premier Miinistre a confirmé la réouverture ce 22 juin 2020 des cinémas, en France. Après plus de trois mois d’attente, rendez-vous est enfin donné aux cinéphiles, qui vont pouvoir retrouver les salles obscures — tout en respectant certaines mesures de sécurité sanitaire. L’occasion de voir des films dont la diffusion avait été interrompue par le confinement le 14 mars 2020, mais aussi de découvrir les nouveautés qui inaugureront l’été 2020. Quarante à cinquante films, selon les sources, offerts à notre curiosité, une liste dont voici quelques titres, sachant que les cinq premiers seront projetés au complexe Madiana, quand il ouvrira ses portes le mercredi 24 juin à Fort-de-France.

 

De Gaulle, de Gabriel Le Bomin

Un biopic sur une personnalité marquante de l’histoire de France… un film à voir dans le cadre des 80 ans de l’appel du 18 juin. Lambert Wilson y incarne le chef de la « France Libre », dans son exode à Londres pour continuer à se battre contre l’occupation allemande.

Nous, les chiens, film d’animation  de Oh Sung-yoon et Lee Choon-Baek

Pour un retour au cinéma en famille, à voir à partir de 7 ans.…

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Raoul Peck : Il existe un racisme «brutal, laid, malveillant» en France

Le réalisateur, césarisé en 2018 pour son documentaire, Je ne suis pas votre nègre, estime dans l’hebdomadaire Le 1, que la patrie des droits de l’homme est «à la fin d’un bien trop lourd héritage d’injustice, de déni et de profits, construit sur la misère des autres».

Auteur du documentaire Je ne suis pas votre nègre où il dénonçait le déni de l’Amérique blanche face au racisme, le cinéaste haïtien Raoul Peck dénonce aujourd’hui l’attitude de la France face à ce même poison.

«La France est dans le déni et ses enfants n’ont plus le temps. Ses enfants  »adultérins » ne veulent plus attendre. Ses enfants noirs, blancs, jaunes, arc-en-ciel s’agitent», affirme le cinéaste dans un texte intitulé «J’étouffe» à paraître ce mercredi 17 juin dans l’hebdomadaire Le 1.

«La concentration de colère accumulée tous les jours dans le cœur de ceux qui  »ne vous ressemblent pas », de ceux qui vous regardent du dehors à travers la vitre embuée, est incommensurable», écrit celui qui fut juré du Festival de Cannes en 2012.

Avec une colère contenue, le cinéaste dont le film avait été sélectionné aux Oscars et qui fut récompensé par le César du meilleur documentaire en 2018, explique que le racisme «brutal, laid, malveillant» qu’il constate en France est le fruit d’une longue histoire liée à l’essor du capitalisme et des inégalités sociales.

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Voir, revoir, ne jamais ou ne plus voir, lire ou ne pas lire la saga « Autant en emporte le vent »

Un livre, un film qui font aujourd’hui polémique

Participant à un stage de formation à l’analyse filmique, alors toute jeune enseignante, il me fut donné de travailler sur ce film… et de partager l’émerveillement purement cinématographique et esthétique, de ressentir l’émotion qui fut celle du formateur nous expliquant, outre le procédé technique, la force incomparable du dernier plan long, qui voit de dos, dans un superbe travelling arrière, Scarlett s’éloigner seule vers son domaine de Tara. Dans mon innocence, je regardais d’abord l’histoire de Scarlett et Rhett, Scarlett comme une de ces héroïnes à la recherche de sa liberté de femme, déterminée à s’imposer dans un monde d’hommes, où elle tracerait son chemin, fière et résolue. Il est certain que mon regard, nourri d’autres lectures et d’autres enseignements, sur l’ensemble du film ne saurait être tout à fait le même aujourd’hui. Cependant je ne voudrais me priver de certaines séquences culte à la sauvage beauté, ainsi de Scarlett et Retth traversant avec leur petite fille la ville d’Atlanta en feu…

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L’étau se desserre : de bonnes nouvelles en France pour la culture !

Signe de la fin d’un confinement nécessaire mais qui a pu paraître fort long, l’été arrive avec son cortège de bonnes nouvelles côté musées, et côté salles de cinémas où l’on va redécouvrir le plaisir partagé du film sur grand écran ! On apprend aussi ce matin que le parvis de Notre-Dame de Paris est désormais réouvert au public.

Cinémas : la date de réouverture fixée au 22 juin, mais avec  quelles normes sanitaires ?

Les salles seront donc restées fermées depuis le 15 mars, soit près de 14 semaines (100 jours pour être très précis)… Une première dans l’histoire du cinéma français. Un manque compensé parfois par la résurgence du cinéma en drive-in, voire par des projections sur les murs dans Paris… Mais les Français seront-ils nombreux à se rediriger vers les salles de cinéma ? À retrouver le plaisir partagé d’un film sur grand écran ? À en croire une étude faite récemment, « aller au cinéma » manquait déjà à 52,2% des Français, qui souhaitaient  retourner dans les salles dès leur réouverture.

Le premier ministre Edouard Philippe a fait le point sur la deuxième étape du plan de déconfinement le jeudi 28 mai.

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Les terres souffrantes de Martinique

— par Janine Bailly —

De Florence Lazar : « Tu crois que la terre est chose morte »

Non, je ne suis pas de ceux qui disent les avantages supposés de cette étrange période de confinement ! Non, je n’ai pas attendu que Monsieur Macron me conseille d’utiliser ce temps mort pour m’adonner à la lecture, et je ne mets pas à profit les heures pour faire tout ce qu’en temps normal j’aurais remis aux calendes grecques. Non, je  ne dirai pas, comme ceux-ci qui vont s’épanchant dans les médias, ce que sera « le monde d’après », je ne sais s’il y aura un autre monde ni ce qu’il pourrait bien être, ni si les hommes auront changé ou s’ils retomberont dans leurs ornières coutumières. Je songe seulement à Woody Allen écrivant « Je ne sais pas si Dieu existe, mais s’il existe, j’espère qu’il a une bonne excuse. » Parce que je suis plutôt dans la sidération. Parce que je ressens d’abord le tragique de la situation, et que je sais ceux qui souffrent. Ceux qui meurent.

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#Culturecheznous, deux nouveaux spectacles !

#Culturecheznous – SAMO, a tribute to Basquiat de Koffi Kwahulé

Laëtitia Guédon, un parcours sans faute

Formée à l’École du Studio d’Asnières et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, Laëtitia Guédon fonde la Compagnie 0,10 et dirige de 2009 à 2014 le « Festival au Féminin » à Paris. Elle met en scène des textes de Koffi Kwahulé, Kevin Keiss, Patrick Chamoiseau… 

Riche d’un métissage singulier, elle est en quête d’une esthétique indisciplinée où se mêlent en permanence les arts et en particulier le théâtre, la danse et la musique live. Elle accorde une attention particulière aux écritures contemporaines en associant des auteurs vivants à l’écriture des spectacles.

En 2016, elle est nommée à la direction des « Plateaux Sauvages », fabrique artistique de la Ville de Paris, établissement culturel situé au coeur du XXème arrondissement. « Dans la capitale, peu de lieux de résidence sont disponibles pour les artistes. Heureusement, voici ce nouvel espace, une vaste fabrique dédiée à la création et au partage artistiques : 2 600 m², répartis sur 4 niveaux … » (Télérama)

https://www.envotrecompagnie.fr/accompagnement-administration-production/laetitia-guédon/

Artiste associée depuis 2015 à La Comédie de Caen / CDN de Normandie, Laëtitia y crée en 2016 « SAMO », en complicité avec l’auteur Koffi Kwahulé.

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Tropiques-Atrium, #Culturecheznous, plus que jamais !

Cinémartinique, festival online. Des films pour aller plus loin : documentaire et débat

Un film de Chloé Glotin : « Gros sur mon cœur » (France / 2011 / 52 mn / VF / Ciné-Sud Promotion)

1 – Découvrez le film.

2 – Posez vos questions à nos invités avant le 5 mai 2020, posez vos questions dès maintenant à nos grands témoins et historiens.

3 – Nous les poserons à ces grands témoins lors d’un débat qui sera diffusé en ligne le 8 mai 2020. 

Qui est Chloé ?

Elle se présente ainsi sur Linkedin :

« Réalisatrice, productrice, chef opératrice, assistante de réalisation, attachée de presse. J’ai construit au fil de mes expériences dans les secteurs de l’audiovisuel et du cinéma, une grande polyvalence. Cheffe d’un projet d’éducation à l’image initié depuis 2015 en Martinique, L’oeil du doc, j’attache aussi beaucoup d’importance à la transmission. »

Le documentaire , « en hommage aux résistants ultramarins »

« Il y a quelques années, je retrouvais des documents qui m’apprenaient que mon grand-père faisait partie de ces soldats martiniquais qui ont rejoint la France Libre en 1943. Il souhaitait être reconnu résistant et je ne savais pas pourquoi.

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« Sankara n’est pas mort », sur les traces d’une utopie africaine

— Par Céline Rouden —

Ce road-movie poétique au « pays des hommes intègres », le Burkina Faso, nous entraîne dans un voyage hypnotique sur les traces de l’utopie révolutionnaire incarnée par Thomas Sankara

Sankara n’est pas mort

en e-cinema sur www.25eheure.com

Sankara n’est pas mort. Au Burkina Faso, il est encore bien présent : en ombre chinoise sur les tee-shirts des jeunes burkinabés à la manière de Che Guevara, dans les slogans des manifestants de Ouagadougou réclamant justice contre ses assassins, et dans le souvenir de ses habitants comme un âge d’or lointain et révolu. Jeune réalisatrice formée à la Femis, Lucie Viver a été frappée par l’immense espoir né en 2014 de la chute de Blaise Compaoré, après 27 ans de pouvoir et la survivance, dans l’imaginaire collectif de ce pays, de l’utopie révolutionnaire et anti-impérialiste incarnée par Thomas Sankara.

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Le festival « Vues d’Afrique », version virtuelle 2020

Le cinéaste sénégalais Mamadou Dia et son acteur Alassane Sy ont reçu les prix de la Meilleure fiction long métrage et du Meilleur acteur au festival « Vues d’Afrique », à Montréal, pour « Le père de Nafi ». 

Le 27 avril 2020 à Montréal, le 36e festival de cinéma « Vues d’Afrique » a dévoilé les lauréats des prix et des mentions de sa compétition, lors d’une cérémonie de clôture virtuelle accessible en direct, ce jour-là, sur sa page Facebook. Ce support a permis à tous les festivaliers et à un large public d’assister à cette cérémonie, et aux réactions des gagnants à travers le monde entier, sur sa plateforme. Animée par Eric M’Boua (animateur canadien d’origine ivoirienne) de Prodzitiv (organisateur d’événements), avec le concours de l’organisation du Festival, la soirée a été l’occasion de célébrer la vitalité et le dynamisme des cinématographies africaines et caribéennes, mises à l’honneur lors de cette 36e édition.

Depuis 36 ans en effet, « Vues d’Afrique » est une vitrine pour tous les grands cinéastes africains et créoles. Ce festival s’affirme comme l’organisme de référence pour l’information et la diffusion de productions culturelles sur l’Afrique, les Pays Créoles et leurs Diasporas, en particulier les productions audiovisuelles sur toutes les plateformes.

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« Sankara n’est pas mort », un film de Lucie Viver

Sortie E-Cinema le 29 avrilL 2020

Chers tous, chères toutes,

«Sankara n’est pas mort» sortira dès le 29 Avril en E-cinéma et en exclusivité sur la plateforme de la 25è Heure  !

Découvrez l’affiche du film !

Près d’une trentaine de salles ont déjà répondu présentes, nous sommes ravis, espérant que d’autres cinémas s’agrégeront au fur et à mesure du temps !

Concernant le calendrier des rencontres pour la semaine du 29 avril, nous vous proposerons chaque soir à l’issue de la séance de 20h30 un rendez-vous avec l’équipe du film (débat France/Burkina entre Lucie Viver et Bikontine) et en complément le dimanche une projection à 18h00 suivie d’un cadeau de Rodolphe Burger. Nous préconisons auprès des salles partout en France la programmation de « séances de rattrapages ». 

Vous pourrez acheter votre ticket de e-cinéma sur https://www.25eheure.com

La presse soutient notre projet ! Retrouvez la revue de presse sur notre site : météore-films.fr ou sur nos réseaux sociaux !

Mille mercis chaleureux et reconnaissants à toutes les salles qui nous accompagnent dans cette entreprise car nous croyons au pouvoir du collectif pour faire front ensemble et pour initier cette rencontre entre les auteurs et leurs œuvres avec les spectateurs.trices.

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Le temps des ouvriers (1/4)Le temps de l’usine

Prochaine diffusion le mardi 28 avril à 21h sur Arte

Les films de Stan Neumann « Le temps des ouvriers » sont désormais disponibles du 21/04/2020 au 26/06/2020 sur @ARTEfr.

Sous-titrage malentendant
Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.

Du début du XVIIIe siècle à nos jours, Stan Neumann déroule sur plus de trois siècles l’histoire du monde ouvrier européen, rappelant en une synthèse éblouissante ce que nos sociétés doivent aux luttes des « damnés de la terre ».

Dès le début du XVIIIe siècle, en Grande-Bretagne, une nouvelle économie « industrielle et commerciale », portée par le textile, chasse des campagnes les petits paysans et les tisserands indépendants. Pour survivre, ils doivent désormais travailler contre salaire dans des fabriques (factories) qui rassemblent plusieurs milliers d’ouvriers, sur des métiers appartenant à des marchands devenus industriels. C’est la naissance de la classe ouvrière anglaise. Le travail en usine, le Factory System, où seul compte le profit, impose aux déracinés une discipline et une conception du temps radicalement nouvelles. Avec la révolution industrielle de la fin du XVIIIe siècle, ils subissent un dressage plus violent encore, sous la loi de machines qui réduisent l’ouvrier à un simple rouage.

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