Catégorie : Cinéma

« Le Roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire – » un film de Peter Bate

Mardi 6 octobre 2020. 18h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Belgique | 2004 | 109 minutes | Beta numérique

Synopsis :
L’histoire brutale de la colonisation de l’Afrique centrale par le roi Léopold II de Belgique. Pendant cette période, cette partie de l’Afrique est devenue un immense camp de travail dans lequel des millions de personnes ont trouvé la mort. Dans ce film, le directeur du British Museum, Pete Bate, commence par raconter comment, à la fin du XIXe siècle, une série de photographies firent scandale quand elles furent publiées. Les photos montraient des enfants noirs mutilés. Les mains et les pieds avaient été coupés. Les photos avaient été prises au Congo par des missionnaires et montraient les atrocités qui avaient eu lieu…

La presse en parle :
Rfi
Le documentaire du réalisateur britannique, Peter Bate, déterre les pages longtemps cachées du Congo du roi des Belges, Léopold II. Au moment de sa diffusion en 2003, il a suscité de vives réactions, non seulement de la part du Palais, mais de nombreux Belges qui voient encore dans Léopold II, un visionnaire.
Le documentaire-fiction évoque le destin tragique et mal connu du Congo, propriété personnelle de Léopold II, roi des Belges de 1885 à 1908, colonie de la Belgique jusqu’en 1960.

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Les Révoltés du Monde : Papa Doc, Oncle Sam et les Tontons Macoute

Une enquête approfondie sur le soutien indéfectible des États-Unis à la dictature des Duvalier, en Haïti, durant la Guerre Froide.

— par Janine Bailly —

À la Martinique, le Festival International du Film Documentaire a choisi comme patronyme « Les Révoltés du Monde ». Un fort joli titre, si l’on veut bien se rappeler que la manifestation est organisée par l’association Protea-Les Révoltés de l’Histoire. Car qu’est-ce d’abord que Protea, sinon cette superbe fleur originaire d’Afrique du Sud, et qui au pays de Nelson Mandela fut choisie comme emblème !

En dépit de l’obligation à porter sans défaillir le masque tout au long des séances, les salles se remplissent à l’appel de ce cinéma du réel, alors que le public, encore trop clairsemé, semble bouder les films de fiction offerts, depuis le déconfinement, par Madiana, ou par Tropiques-Atrium. La programmation Festival, centrée d’abord sur les Caraïbes, ses rapports avec l’Afrique, puis ouverte sur le reste du monde, exerce sur nous un attrait particulier – sans oublier les tarifs très attractifs proposés en cette période difficile ! Et c’est tout à notre honneur de vouloir, comme le dira l’un des organisateurs, « combler notre déficit de connaissances historiques et géopolitiques », nous renseigner sur le monde comme il va, ou comme il se fourvoie  !

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« Celles qui chantent », un film de Jafar Panahi, Sergei Loznitsa, Karim Moussaoui ..

Lundi 5 octobre 2020. 18h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Nationalité Français
8 juillet 2020 / 1h 15min / Documentaire

Synopsis:
D’un village iranien au Palais Garnier, d’un hôpital de Villejuif au Sud de l’Algérie, des voix s’élèvent… Quatre cinéastes, Julie Deliquet, Karim Moussaoui, Sergei Loznitsa et Jafar Panahi filment des chants de femmes et évoquent à leur façon, le monde où vit chacune d’elle.

La presse en parle:
Le Monde par Clarisse Fabre
Hasard ou magie du cinéma, ces films, signés respectivement par Sergei Loznitsa (Une nuit à l’Opéra), Karim Moussaoui (Les Divas du Taguerabt), Julie Deliquet (Violetta) et Jafar Panahi (Hidden) résonnent entre eux et donnent corps à un film avec ses personnages de chanteuses, tel un quatuor à cordes… vocales.magie du cinéma, ces films, signés respectivement par Sergei Loznitsa (Une nuit à l’Opéra), Karim Moussaoui (Les Divas du Taguerabt), Julie Deliquet (Violetta) et Jafar Panahi (Hidden) résonnent entre eux et donnent corps à un film avec ses personnages de chanteuses, tel un quatuor à cordes… vocales.

Les Fiches du Cinéma par Adèle Bossard-Giannesini
À l’initiative de la scène digitale de l’Opéra de Paris, quatre courts métrages sont réunis autour de chanteuses, célèbres ou anonymes, adulées ou brimées.

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« Billie », un film de James Eskine

Sortie nationale : 30 septembre 2020

Genre : Documentaire
Réalisateur : James Erskine
Pays : États-UnisDurée : 1h32

Synopsis : La chanteuse américaine Billie Holiday fut la première icône de la lutte contre le racisme, ce qui lui valut de puissants ennemis. À la fin des années 1960, la journaliste Linda Lipnack Kuehl commence une biographie officielle de l’artiste. Elle recueille 200 heures de témoignages : Charles Mingus, Tony Bennett, Sylvia Syms, Count Basie, ses amants, ses avocats, ses proxénètes et même les agents du FBI qui l’ont arrêtée…. Mais Linda n’a jamais fini son livre et ses bandes sont restées inédites. Jusqu’ici. « Billie » est l’histoire de la chanteuse qui a changé le visage de la musique américaine et de la journaliste qui est morte en essayant de raconter son histoire.

« Billie », le documentaire audacieux qui mêle les destins tragiques de Billie Holiday et de sa biographe

— Par Annie Yanbekian –

Plus qu’une biographie d’une icône du jazz vocal du XXe siècle, le film de James Erskine prend le pari de croiser deux histoires intimes, deux destins qui convergent vers une fin tragique et prématurée à vingt ans d’écart.

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« Lil Buck : Real Swan » un film de Louis Wallecan

Mardi 29 septembre 19h. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon.

Nationalités Français, Américain
12 août 2020 / 1h 25min / Documentaire

Synopsis :
Lil’ Buck, jeune prodige de la street dance de Memphis baptisée « jookin’ » est rapidement devenu l’un des meilleurs danseurs de la ville avant de décider de prendre des cours de ballet.
De cette alchimie va naître un mythe, celui d’un virtuose défiant la gravité, réconciliant deux styles et s’imposant comme une référence pour des artistes comme Yo-Yo Ma, Benjamin Millepied, Spike Jonze ou encore Madonna.

La presse en parle :
Ouest France par Cédric Page
Parfois trop hagiographique, ce documentaire passionne néanmoins quand il ressuscite le Memphis des années 1980-90 (…).

Voici par La Rédaction
L’intérêt du film réside aussi dans sa description de l’énergie des rues de Memphis.

CinemaTeaser par Emmanuelle Spadacenta
Louis Wallecan met en scène son sujet, grand personne du monde contemporain, avec un véritable goût de l’image et une faim d’Americana.

Le Figaro par Ariane Bavelier
La caméra n’invente pas une féerie. Memphis a ses cruautés. Wallecan suit le talent d’un garçon qui ouvre une sacrée trajectoire mais reste malgré tout sur le macadam.

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Festival International du Film Documentaire de Martinique.

Du 1er au 10 octobre 2020. À Madiana et en communes.

Pour sa quatrième édition du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique Les Révoltés du Monde vous propose une sélection inédite de onze films en compétition pour les prix « professionnel », « public » et « jeunes » et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation (voir ci-après) ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

Elle croise en ce sens les itinéraires de fortes personnalités

(Archie Shepp, Louis Théodore, Madonna Thunder Hawk) et de groupes atypiques (les orphelins envoyés par Thomas Sankara à Cuba, les jeunes comédiens ultra-marins formés à Limoges). Elle met en lumière des paysages de luttes avec les bananeraies empoisonnées au chlordécone en Martinique et les mines à ciel ouvert au Burkina Faso. L’Histoire est aussi à l’écran à l’instar de la dissidence antillaise sous l’Occupation, des luttes de décolonisation dans l’Empire français et des résistances à la dictature duvaliériste en Haïti.

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« Ondine », un film de Christian Petzold

À Madiana. À partir du 30 septembre. Horaires ci-après.

Avec Paula Beer, Franz Rogowski, Maryam Zaree
Nationalités Allemand, Français
23 septembre 2020 / 1h 30min / Drame, Romance

Synopsis :
Ondine vit à Berlin, elle est historienne et donne des conférences sur la ville. Quand l’homme qu’elle aime la quitte, le mythe ancien la rattrape : Ondine doit tuer celui qui la trahit et retourner sous les eaux…

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Bombarda
Avec « Ondine », Christian Petzold s’empare d’une célèbre légende d’outre-Rhin afin de dresser le portrait inédit d’un amour enflammé. Avec Paula Beer, primée pour son rôle au festival de Berlin, et l’envoûtant Franz Rogowski. L’ensemble de ce film tient du véritable raffinement.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Ondine marche au bras de la mort : la mettre en scène, c’est donner vie à une tragédie bouleversante, ce que fait Christian Petzold, avec un brio saisissant.

Elle par Françoise Delbecq
Une fascinante variation sur la possession amoureuse.

Le Dauphiné Libéré par Nathalie Chifflet
Christian Petzold, l’un des metteurs en scène allemands les plus conséquents, actualise la mythologie d’Ondine et en fait jouer la figure contemporaine à Paula Beer, dans une féerie merveilleuse.

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En octobre, la  4ème édition du Festival « Les Révoltés du Monde »

À Fort-de-France au complexe Madiana, et dans les communes, une manifestation proposée par l’association Protea

« Derrière Les Révoltés de l’Histoire, il y a une équipe de passionnés réunis au sein d’une association nommée Protea. Nous partageons la même cause : l’éducation à l’histoire à travers le cinéma documentaire. Nous organisons ainsi des festivals en Île-de-France, en Martinique et sur l’île de La Réunion. »

Pour mieux les connaître, ainsi que leurs actions, lire.

Le festival : 

Il devait avoir lieu en avril. Il avait été reporté en raison du confinement lié à la pandémie. Pour sa quatrième édition, qui se déroulera  du 1er au 4 octobre 2020 au Palais des Congrès de Madiana, le Festival International du Film Documentaire de Martinique « Les Révoltés du Monde » vous propose une sélection inédite de onze films, en compétition pour les prix  suivants : Prix Professionnel, Prix  Public et Prix Jeunes, et trois films hors compétition sur Billie Holiday, Ella Fitzgerald et Fabrice di Falco.

La programmation ouvre largement le débat sur les solidarités citoyennes face aux questions environnementales, culturelles, politiques et socio-économiques.

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« Lescay », d’Alain Agat et Christian Foret au Chelsea Film Festival

La 8° édition du Chelsea Film Festival se tiendra du 15 au 18 octobre 2020. Le documentaire martiniquais « Lescay » est inscrit au programme.

Le Chelsea Film Festival est à la fois une organisation à but non lucratif basée à New York, et un festival international du film. Une vitrine pour le travail des réalisateurs, des producteurs et des acteurs émergents. Selon Wikipédia, le Festival projette des films indépendants, propose une large gamme dont des documentaires et des longs métrages, axés sur le thème des « Enjeux mondiaux ». À sa création en 2013, sa fondatrice, la Martiniquaise Ingrid Jean-Baptiste, qui elle-même est d’abord comédienne – nous avons pu la voir ici dans le film Goyave, présent au Fespaco 2019 – précisait ainsi ses intentions : « L’idée m’est venue d’aider ces jeunes réalisateurs qui avaient besoin d’une plateforme internationale d’entraide, pour les mettre en lumière… Nous voulons mettre à disposition de ces jeunes cinéastes encore peu connus et sans grands moyens, une nouvelle plateforme afin de leur donner une meilleure visibilité. C’est ce qui différencie ce projet des autres événements cinématographiques ».

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À la Martinique, renaissance bienvenue de la vie culturelle

— par Janine Bailly —

L’épidémie semble s’ancrer dans le territoire, et pourtant la vie culturelle, trop longtemps contrainte au sommeil, se hasarde à reprendre des couleurs.

Vinrent d’abord les manifestations organisées par diverses associations en l’honneur du 150° anniversaire de l’Insurrection du Sud de 1870.  Ainsi, le dimanche 13 septembre de ce mois, à l’initiative de Culture-Égalité une marche théâtralisée eut lieu au Vauclin, au cours de laquelle artistes et comédiennes ont « jalonné le parcours pour nous raconter et mimer l’histoire des Insurgés du Sud ». Le 19 du même mois, l’Union des Femmes de Martinique nous a invités au village-mémoire « Fanm limiè, léritaj lensireksion lisid », à l’Habitation La Mauny,  offrant aux uns la possibilité  de découvrir, aux  autres celle de se remémorer  « l’héritage de Lumina Sophie et des femmes insurgées », au travers notamment de performances artistiques et théâtrales.

Sont maintenant inscrites à notre horizon deux représentations théâtrales, que nous attendons dans l’impatience et la fébrilité ! La première, un Oratorio nommé « Antigone ma sœur »,  composé  à partir de la pièce  de Sophocle et proposé par l’enfant bien connu et bien-aimé du pays Nelson-Rafaell Madel, aura lieu les 2 et 3 octobre sur la scène Frantz Fanon de Tropiques Atrium.

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Roselyne Bachelot va inviter ses collègues ministres à une projection du film « Mignonnes »

La ministre de la Culture, qui avait pris la défense la semaine dernière de la réalisatrice Maïmouna Doucouré, va organiser une projection de son film « Mignonnes » et y convier les ministres 

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot va organiser avec la ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée de l’Egalité entre les femmes et des hommes Elisabeth Moreno, une projection de Mignonnes, le film de Maïmouna Doucouré attaqué par les conservateurs américains, a confirmé le ministère de la Culture mercredi 23 septembre.

Roselyne Bachelot invitera les ministres qui souhaitent s’associer à son initiative, précise le ministère, qui confirme une information du Journal du Dimanche sans fournir plus de détails pour l’instant. 

La ministre de la Culture avait pris vendredi la défense de la réalisatrice française Maïmouna Doucouré, dont le film Mignonnes fait l’objet d’attaques aux Etats-Unis.

Roselyne Bachelot défend le film et invite au débat

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Entretien avec Sébastien Lifshitz, metteur en scène du film  » Adolescentes »

À Madiana. À partir du 25 septembre. Horaires ci-après.

Pourquoi 12 ans comme point de départ pour vos deux héroïnes ?
Parce que justement c’est un départ mais aussi une arrivée. A cet âge clef, on abandonne l’enfance mais en même temps perdure une certaine inconscience et une innocence du monde. C’est aussi l’âge où en général on vient de quitter le primaire pour entrer au collège et peu après le lycée. C’est aussi un temps où les injonctions à se définir, injonctions familiales, sociales et sexuelles, commencent à se faire pressentes. Qui es-tu ? Que désires-tu ? Quels sont tes talents, tes compétences ? Comment envisages- tu ton avenir ? Autant de questions qui sont encore ouvertes mais qui instillent un état de doute, de désarroi et souvent de perdition. La majorité des adolescents à cet âge-là n’ont aucune réponse à ces questions. Je parle du fin fond de ma propre expérience. Mes parents ont divorcé quand j’avais 11 ans. Pour moi, la fête était finie, les masques tombaient. J’assistais impuissant à la faillite d’un couple et à l’effondrement de ma famille.

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« Adolescentes », un film de Sébastien Lifshitz

Avec Emma & Anaïs
Nationalité français
9 septembre 2020 / 2h 15min / Documentaire

Synopsis:
Emma et Anaïs sont inséparables et pourtant, tout les oppose. Adolescentes suit leur parcours depuis leur 13 ans jusqu’à leur majorité, cinq ans de vie où se bousculent les transformations et les premières fois. A leur 18 ans, on se demande alors quelles femmes sont-elles devenues et où en est leur amitié. A travers cette chronique de la jeunesse, le film dresse aussi le portrait de la France de ces cinq dernières années.

Lire aussi :Entretien avec Sébastien Lifshitz, metteur en scène du film  » Adolescentes »

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Une chronique adolescente où s’invitent la vitalité et la grâce.

Culturebox – France Télévisions par Laurence Houot
« Adolescentes » est un film profondément humaniste, passionnant et bouleversant.

Elle par Françoise Delbecq
A la fois tendre et douloureux, un magnifique film sur le monde mystérieux de l’adolescence.

Le Journal du Dimanche par Alexis Campion
Au gré d’ambiances très variées, l’émotion affleure comme dans une fiction où l’on ne voit pas le temps passer : écoles, famille, sorties entre jeunes etc.

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« Eva en août », un film de Jonás Trueba

À Madiana. À partir du 24 septembre. Horaires ci-après.

Avec Itsaso Arana, Vito Sanz, Isabelle Stoffel
5 août 2020 /

Synopsis :

Eva, 33 ans, décide de rester à Madrid pour le mois d’août, tandis que ses amis sont partis en vacances. Les jours s’écoulent dans une torpeur madrilène festive et joyeuse et sont autant d’opportunités de rencontres pour la jeune femme.

La presse en parle :

Bande à part par Hélène Robert

De cette facilité à créer de l’opacité à partir d’un terrain sableux, le cinéaste espagnol Jonás Trueba signe un film diablement séduisant.

Libération par Sandra Onana

Ruisselant de charmes, le film musarde dans les rues de Madrid qu’il embrasse dans tous les plans, fuyant l’espagnolade de carte postale sans renier la qualité picturale de la ville.

Télérama par Jérémie Couston

Une chronique à la Rohmer d’une grâce absolue.

Cahiers du Cinéma par Eva Markovits

Au fil de ses déambulations loin des clichés touristiques, elle se construit « une nouvelle façon d’être au monde »: accueillir l’imprévu tout en le provoquant, laisser le hasard la guider tout en prenant acte.

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« Light of my life » un film de Casey Affleck

À Madiana. À partir du 23 septembre. Horaires ci-après.

Avec Casey Affleck, Anna Pniowsky, Elisabeth Moss
Nationalité Américain
12 août 2020 / 1h 59min / Drame, Science fiction

Synopsis :
Dans un futur proche où la population féminine a été éradiquée, un père tâche de protéger Rag, sa fille unique, miraculeusement épargnée. Dans ce monde brutal dominé par les instincts primaires, la survie passe par une stricte discipline, faite de fuite permanente et de subterfuges. Mais il le sait, son plus grand défi est ailleurs: alors que tout s’effondre, comment maintenir l’illusion d’un quotidien insouciant et préserver la complicité fusionnelle avec sa fille ?

La presse en parle :

Mad Movies par Gilles Esposito
Sans doute le meilleur film à caractère fantastique que vous pourrez voir en salles cet été.

aVoir-aLire.com par Thomas Bonicel
Casey Affleck réussit un joli conte autour de la transmission et du pouvoir de la fiction, dans un film d’une grande sobriété.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Armé de la force de son propos et de son indéniable sens du storytelling, Casey Affleck tend par moments vers le lyrisme de son ami David Lowery.

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« Epicentro » un film de Hubert Sauper

À Madiana. À partir du 22 septembre. Horaires ci-dessous.

Avec Hubert Sauper
Nationalités Français, Autrichien, Américain
19 août 2020 / 1h 47min / Documentaire

Synopsis :
Le cinéaste Hubert Sauper — réalisateur de Nous venons en amis et du Cauchemar de Darwin, nommé aux Oscars — a réalisé Epicentro, portrait immersif et métaphorique de Cuba, utopiste et postcolonial, où résonne encore l’explosion de l’USS Maine en 1898. Ce Big Bang a mis fin à la domination coloniale espagnole sur le continent américain et inauguré l’ère de l’Empire américain. Au même endroit et au même moment est né un puissant outil de conquête : le cinéma de propagande. Dans Epicentro, Hubert Sauper explore un siècle d’interventionnisme et de fabrication de mythes avec le peuple extraordinaire de La Havane — en particulier ses enfants, qu’il appelle “ les jeunes prophètes ” — pour interroger le temps, l’impérialisme et le cinéma lui-même.

La presse en parle :

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Hubert Sauper emmène sa caméra à La Havane où il interroge des enfants sur Cuba. Sans clichés, il parle de la colonisation, de l’impérialisme, de la révolution et du futur, par la voix d’enfants à la clairvoyance singulière.

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Festival de Deauville : « The Nest », avec Jude Law, grand vainqueur de l’édition 2020

Ce thriller oppressant de Sean Durkin a raflé samedi le Grand Prix du jury, le prix du jury de la révélation et le prix de la critique.

Le réalisateur Sean Durkin ne pouvait rêver mieux. Le Festival du cinéma américain de Deauville a récompensé de plusieurs prix son film The Nest, un «  thriller oppressant  », avec Jude Law, à l’issue d’une 46e édition où le public, masqué, a répondu présent malgré le Covid-19. La présidente du principal jury de la compétition, Vanessa Paradis, a salué «  un thriller oppressant, une fable sur le délitement d’une famille portée par une élégance de sa mise en scène et deux acteurs d’exception  », Carrie Coon (The Leftovers, Gone Girl de David Fincher) et Jude Law. Le film reçoit à la fois le Grand Prix du jury, le prix du jury de la révélation ex aequo avec, pour la mise en scène, The Assistant (premier film de Kitty Green, sur le harcèlement au travail) et le prix de la critique.

Il s’agit du deuxième film du Canadien Sean Durkin, qui avait remporté en 2011 le prix du meilleur réalisateur au Festival Sundance pour Martha Marcy May Marlene.

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Mostra de Venise: Lion d’or pour «Nomadland», de la Sino-Américaine Chloé Zhao

— Par Siegfried Forster —

La réalisatrice sino-américaine Chloé Zhao, 38 ans, a remporté samedi 12 septembre le Lion d’or pour le meilleur film de la Mostra de Venise 2020. Nomadland raconte l’histoire des nouveaux nomades, les délaissés de la société américaine. Un signal fort pour le cinéma et les femmes réalisatrices du monde entier.

Des larmes de joie partagées dans la sala grande du Palais du cinéma à Venise. La Mostra a montré au monde entier qu’il est possible de faire un grand festival de cinéma au temps du coronavirus tout en accueillant du public et des œuvres magnifiques. « Nous pouvons dire que nous l’avons fait. Nous ne sommes pas fiers d’avoir été les premiers, mais satisfaits d’avoir montré qu’il était possible », a ainsi résumé Roberto Cicutto, le président de la Biennale de Venise, l’aventure du festival.

Un Lion d’or dans un van

Avec Chloé Zhao, c’est la première fois dans l’histoire du plus ancien festival international de cinéma qu’un lauréat du Lion d’or a remercié la Mostra tout en étant assise dans un van. Bloquée aux Etats-Unis, son message vidéo depuis un van à Pasadena, en Californie, était un clin d’œil à l’histoire de son film.

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« Bonjour », un film de Yasujirô Ozu

Avec Keiji Sada, Yoshiko Kuga, Chishu Ryu
Nationalité Japonais
12 janvier 1994 / 1h 34min / Comédie dramatique
Date de reprise 19 août 2020

Synopsis :
Dans une ville de la banlieue de Tokyo, la vie suit tranquillement son cours : les mères de famille s’occupent de leur intérieur tout en jalousant celui des autres, les pères se croisent au café du coin et s’inquiètent de leur retraite à venir, tandis que les fils passent leur temps à regarder la télévision chez un voisin jugé trop excentrique. Un soir, les jeunes Minaru et Isamu pressent leurs parents pour avoir leur propre poste de télévision, en vain : l’aîné se met alors en colère face à l’hypocrisie des adultes et décide de faire une « grève de la parole », aussitôt suivi par son jeune frère…

Le public en parle :
Un visiteur :
Un film des plus rafraîchissants. Drôle à souhait. Qui survole le temps sans prendre une ride. Les sujets qu’on y aborde sont universels et seront à jamais d’actualité. Que l’on soulève déjà en 1959 des questions sur les effets abrutissants de la télévision est étonnant.

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« La femme des steppes, le flic et l’œuf », un film de Quanan Wang

Mardi 13/10/20 à 18h30 Mercredi 14/10/20 à 20h Salle Frantz Fanon

Avec Dulamjav Enkhtaivan, Aorigeletu, Norovsambuu Batmunkh
Nationalité Mongol
19 août 2020 / 1h 40min / Comédie, Policier

Synopsis :
Le corps d’une femme est retrouvé au milieu de la steppe mongole. Un policier novice est désigné pour monter la garde sur les lieux du crime. Dans cette région sauvage, une jeune bergère, malicieuse et indépendante, vient l’aider à se protéger du froid et des loups. Le lendemain matin, l’enquête suit son cours, la bergère retourne à sa vie libre mais quelque chose aura changé.

La presse en parle :
Ouest France par Thierry Chèze
Quand une jeune bergère malicieuse vient donner un coup de main au policier novice chargé de retrouver le coupable, ce film bascule dans une fable surréaliste. Menée à un train de sénateur, parfois ennuyeuse, elle est superbement filmée qu’elle remporte quand même la mise.

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« La Daronne », un film de Jean-Paul Salomé

À Madiana. Voir les horaires sur le site..
Avec Isabelle Huppert, Hippolyte Girardot, Farida Ouchani
Nationalité Français
9 septembre 2020 / 1h 46min / Policier, Comédie

Synopsis :
Patience Portefeux est interprète judiciaire franco-arabe, spécialisée dans les écoutes téléphoniques pour la brigade des Stups. Lors d’une enquête, elle découvre que l’un des trafiquants n’est autre que le fils de l’infirmière dévouée qui s’occupe de sa mère. Elle décide alors de le couvrir et se retrouve à la tête d’un immense trafic ; cette nouvelle venue dans le milieu du deal est surnommée par ses collègues policiers « La Daronne ».

La presse en parle :

20 Minutes par Caroline Vié
Isabelle Huppert est tordante.

Closer par La Rédaction
Huppert se lâche dans la peau de Patience (…). Comme quoi l’actrice réfrigérante peut faire rire.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
La farce, avec ses énormités, ses personnages clichés (les Chinois, les Arabes), ses coupables facilités, est tirée vers le haut par l’incroyable talent comique d’Isabelle Huppert.

Femme Actuelle par Amélie Cordonnier
Un divertissement grand public de qualité, avec quelques scènes mémorables.

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« Dernier caprice » un film de Yasujirô Ozu

Lundi 12/10/20 à 20h & mardi 13/10/20 à 14h. Salle Frantz Fanon.

Avec Ganjirô Nakamura, Setsuko Hara, Keiju Kobayashi
Nationalité Japonais
27 janvier 1982 / 1h 43min / Comédie dramatique
Date de reprise 5 août 2020

Synopsis :
Manbei Kohayagawa est le patron d’une petite brasserie de saké au bord de la faillite. Le vieil homme est entouré de ses trois filles : l’aînée, Akiko, veuve et mère d’un petit garçon, qu’il souhaite remarier ; la cadette, Fumiko, dont l’époux, gérant de la brasserie, se dévoue corps et âme pour la survie de l’entreprise ; et la benjamine, Noriko, qui refuse tous les prétendants choisis par sa famille. Ces derniers temps, Manbei trouve du réconfort auprès de Tsune Sasaki, son ancienne maîtresse chez qui il se rend en douce. Bientôt, la santé du patriarche commence à décliner…

La presse en parle :
Svdclasik.com par Jean Gavril Sluka
Dernier caprice : pas tout à fait pour Ozu, dont l’œuvre se conclura avec Le Goût du saké, et un titre auquel on pourrait préférer la traduction littérale de l’original (L’Automne de la famille Kohayagawa), qui suggère une dimension de finitude et de déclin, concernant un groupe familial entier et non pas seulement un retraité têtu.

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Hommage à Chadwick Boseman à Madiana à partir du 11 septembre

Un hommage est rendu à l’acteur américain Chadwick Aaron Boseman à Madiana, quatre vendredis de suite (!) à partir du 11 septembre 2020. Voir les horaires sur le site.

Vendredi 11 septembre 2020
Black Panthers
De Ryan Coogler
Avec Chadwick Boseman, Michael B. Jordan, Lupita Nyong’o

Synopsis :

Après les événements qui se sont déroulés dans Captain America : Civil War, T’Challa revient chez lui prendre sa place sur le trône du Wakanda, une nation africaine technologiquement très avancée. Mais lorsqu’un vieil ennemi resurgit, le courage de T’Challa est mis à rude épreuve, aussi bien en tant que souverain qu’en tant que Black Panther. Il se retrouve entraîné dans un conflit qui menace non seulement le destin du Wakanda, mais celui du monde entier…

Vendredi 18 septembre 2020
Get on up
De Tate Taylor
Avec Chadwick Boseman, Nelsan Ellis, Viola Davis

Synopsis :

Vous le connaissez sous de nombreux pseudonymes: «Monsieur dynamite», «Le parrain de la soul», «Le travailleur le plus acharné du show business». Préparez-vous à découvrir l’homme derrière la légende. Né dans une grande pauvreté en Caroline du Sud, au beau milieu de la grande dépression, en 1933, James Brown a survécu à une jeunesse émaillée d’abandon, d’abus sexuel, d’écoles de redressement et de prison.

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« Dans un jardin qu’on dirait éternel », un film de Tatsushi Ōmori

Lundi 12 octobre 2020 à 18h 30. Tropiques-Atrium. Salle Frantz Fanon

Avec Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe
Nationalité Japonais
26 août 2020 / 1h 40min / Comédie dramatique

Synopsis :
Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s’initient à la cérémonie du thé. D’abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure. Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence. Michiko, elle, décide de suivre un tout autre chemin.

La presse en parle :

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Dans l’éternité de son jardin, tout en harmonie et délicatesse, Kirin Kiki donne au cinéma un dernier rôle grave et subtil, où l’art de la cérémonie du thé se mue en célébration de l’art d’une actrice, paraissant toucher à l’essence du sacré et de la grâce.

L’Humanité par Michèle Levieux
Avec « Dans un jardin qu’on dirait éternel », le cinéaste Tatsushi Ōmori adapte un best-seller japonais et donne à Kirin Kiki un sublime et ultime rôle.

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« Effacer l’historique », un film de Gustave Kervern & Benoît Delépine

À Madiana. Voir les horaires sur le site.

Avec Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero
Nationalités Français, Belge
26 août 2020 / 1h 46min / Comédie, Drame

Synopsis :
Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller.Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d’avance, quoique…

La presse en parle :

BIBA par Briag Maruani
Le film, acide et engagé, est parfois grave, mais toujours drôle.

Elle par Françoise Delbecq
C’est truculent, inventif, un poil potache, les acteurs sont irrésistibles et le sujet gentiment mais sûrement politique.

Femme Actuelle par La rédaction
Le résultat séduit par son côté mille-feuilles, à la fois réaliste et fantasque, loufoque et mélancolique.

La Voix du Nord par Christophe Caron
[…] « Black Mirror » version « Groland ». Une fable à l’image granuleuse, absurde et dépressive, récompensée d’un Ours d’argent au festival de Berlin.

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