Catégorie : Cinéma

« Josep » un film de Aurel

Avec Sergi López, David Marsais, Silvia Pérez Cruz
Nationalités Français, Espagnol, Belge
1h 11min / Animation, Historique, Biopic, Drame

Synopsis :
Février 1939. Submergé par le flot de Républicains fuyant la dictature franquiste, le gouvernement français les parque dans des camps. Deux hommes séparés par les barbelés vont se lier d’amitié. L’un est gendarme, l’autre est dessinateur. De Barcelone à New York, l’histoire vraie de Josep Bartolí, combattant antifranquiste et artiste d’exception.

La presse en parle :
Bande à part par Benoit Basirico
Une œuvre dessinée poignante par son sujet fort et sa forme audacieuse, où la poésie visuelle renforce la dureté du réel.

Culturebox – France Télévisions par Jacky Bornet
Regard sur l’histoire et drame humain, « Josep » illustre combien l’animation se prête au traitement de sujets graves. Le film méritait sa sélection à Cannes, autant par son sujet, son traitement que sa forme. Magnifique.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Aurel signe un magnifique et poignant film d’animation évoquant le destin de Josep Bartolí, dessinateur catalan ayant fui le régime de Franco en 1939 et qui s’est retrouvé dans d’immondes camps de la honte, en France.

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« A dark, dark man », un film d’Adilkhan Yerzhanov

Dimanche 10 janvier & Lundi 18 janvier à 19h30- Madiana

Avec Daniar Alshinov, Dinara Baktybaeva, Teoman Khos
Nationalités Kazakh, Français
Kazakhstan/France – 2020 – 1h50 – VOSTF
1h 50min / Policier

Synopsis :
Interdit aux moins de 12 ans
Bekzat est un jeune policier qui connait déjà toutes les ficelles de la corruption des steppes kazakhes. Chargé d’étouffer une nouvelle affaire d’agressions mortelles sur des petits garçons, il est gêné par l’intervention d’une journaliste pugnace et déterminée. Les certitudes du cow-boy des steppes vacillent.

La presse en parle :
Transfuge par Frédéric Mercier
« A Dark-Dark man » est une superbe réussite : un conte philosophique sur l’innocence et le mal maquillé en polar néo-noir, sous influence de Melville et dont l’action se passe dans les steppes désertiques du sud Kazakhstan, à la frontière kirghize.

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
Adilkhan Yerzhanov atteint presque la perfection cinématographique.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Bien que toujours armé de son goût prononcé pour l’humour décalé voire absurde, Yerzhanov tend ici vers l’acidité d’un Loznitsa période « My Joy » ou du Yuri Bykov de « The Major ».

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« Slalom », un film de Charlène Favier

Jeudi 14 janvier à 19h30 —  Lundi 18 janvier à 14h — Mercredi 20 janvier à 19h30

Avec Noée Abita, Jérémie Renier, Marie Denarnaud
Nationalités Français, Belge

Synopsis :
Lyz, 15 ans, vient d’intégrer une prestigieuse section ski-études du lycée de Bourg-Saint-Maurice. Fred, ex-champion et désormais entraîneur, décide de tout miser sur sa nouvelle recrue. GLyz, galvanisée par le soutien de Fred, s’investit à corps perdu et va de succès en succès. A 15 ans, on n’a aucune limite tant physique qu’émotionnelle. Lyz bascule sous l’emprise absolue de Fred. L’énergie explosive de l’adolescence donnera-t-elle à Lyz la force de regagner sa liberté ?

La presse en parle :
Senscritique :
Magnifique premier film! Vu à l’avant première aujourd’hui en présence de la réalisatrice Charlène Favier qui signe un premier film détonnant abordant sans détour des thèmes sensible te que le rapport au corps, les abus sexuelles, l’exigence sportive en contradiction avec l’esprit adolescent cherchant une perte de contrôle, l’adrénaline du danger, l’emprise psychologique ainsi que le rapport de domination des…

Le Dauphiné :
Un film réalisé par deux femmes, Charlène Favier et Marie Talon, faisant écho aux révélations de violences morales et sexuelles dans le milieu du ski notamment, comme avait pu le faire Claudine Emonet l’hiver dernier.

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« Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait », un film d’ Emmanuel Mouret

Avec Camélia Jordana, Niels Schneider, Vincent Macaigne
/ 2h 02min / Drame, Romance, Comédie
Nationalité Français

🙂 😆 

Prix Lumières 2021

Synopsis :
Le film fait partie de la Sélection Officielle de Cannes 2020.
Daphné, enceinte de trois mois, est en vacances à la campagne avec son compagnon François. Il doit s’absenter pour son travail et elle se retrouve seule pour accueillir Maxime, son cousin qu’elle n’avait jamais rencontré. Pendant quatre jours, tandis qu’ils attendent le retour de François, Daphné et Maxime font petit à petit connaissance et se confient des récits de plus en plus intimes sur leurs histoires d’amour présentes et passées…

La Presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Dans ce délectable chassé-croisé amoureux, le cinéaste Emmanuel Mouret fait de la parole le terrain du cinéma d’où naissent vertige et charme dans un même élan conjoint.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Emmanuel Mouret filme la valse-hésitation de sentiments, la ronde vertigineuse des amours, dans un marivaudage rohmérien, exquis et délicat.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Pour son dixième long-métrage, honoré d’un label Sélection officielle Cannes 2020, Mouret signe un film-gigogne d’une étonnante fluidité, à la fois ludique et bouleversant, qui s’interroge sur les règles régissant l’amour et le plaisir.

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« Ouvertures – The Living and The Dead Ensemble », un film expérimental de Louis Henderson & Olivier Marboeuf

Mercredi 12 janvier 2021 – 20h30

Titre : Ouvertures
durée : 132 min
Langue : Créole haïtien, français
sous-titres : français, anglais
producers : Louis Henderson, Olivier Marboeuf, Sarah Perks
productions : Spectre Productions / La Fabrique Phantom
with the support of : HOME, Arts Council England, Centre National des Arts Plastiques, la Procirep et la Région Bretagne

Synopsis :

Revenant sur l’héritage du révolutionnaire haïtien Toussaint L’Ouverture, Ouvertures suit le processus collectif de traduction de la pièce d’Édouard Glissant Monsieur Toussaint de Français en créole.

Depuis les montagnes glacées du Jura en France aux centres urbains de Port-au-Prince en Haïti, Ouvertures ramène le révolutionnaire Toussaint Louverture à la vie. Alors qu’un chercheur haïtien cherche à lire le passé au cœur des couches stratigraphique du calcaire jurassien, une compagnie de jeunes acteurs répètent en Haïti, M. Toussaint, la pièce de théâtre écrite par Edouard Glissant, qui conte les derniers jours du héros révolutionnaire Louverture, mort en exil en 1803 dans sa cellule du Fort de Joux, en France. Sur son lit de mort, les spectres du panthéon de l’histoire haïtienne viennent lui rendre visite et instruisent son procès.

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« Drunk, la deuxième tournée », un film de Thomas Vinterberg

Mardi 12 janvier à 19h30 – Vendredi 15 janvier à14h – Lundi 25 janvier à 19h30 –

Avec Mads Mikkelsen, Thomas Bo Larsen, Magnus Millang
Nationalité Danois
/ 1h 57min / Drame, Comédie

Sélection officielle Festival de Cannes 2020

Synopsis :
Quatre amis décident de mettre en pratique la théorie d’un psychologue norvégien selon laquelle l’homme aurait dès la naissance un déficit d’alcool dans le sang. Avec une rigueur scientifique, chacun relève le défi en espérant tous que leur vie n’en sera que meilleure ! Si dans un premier temps les résultats sont encourageants, la situation devient rapidement hors de contrôle.

La presse en parle :
Bande à part par Mary Noelle Dana
Si l’abus d’alcool nuit à la santé, les excès poétiques et la grâce cinématographique de « Drunk » font trôner son réalisateur, Thomas Vinterberg, au sommet de la pyramide alimentaire !

L’Humanité par Michèle Levieux
Un cocktail décapant, incorrect et métaphysique.

La Voix du Nord par Christophe Caron
À partir de ce postulat extravagant, Thomas Vinterberg signe le bouleversant portrait de quatre hommes accablés par les blessures qui se cachent derrière leur monotonie.

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« Stateless » un documentaire de Michèle Stephenson

Mardi 12 janvier 18h30. Salle Frantz Fanon

États-Unis, Canada | 2020 | 95 minutes VOSTF

Synopsis :
En 1937, des dizaines de milliers d’Haïtiens et de Dominicains d’origine haïtienne sont exterminés par l’armée dominicaine, sur la base de la haine anti-noire fomentée par le gouvernement dominicain. En 2013, la Cour suprême de la République dominicaine a déchu la citoyenneté de toute personne ayant des parents haïtiens, rétroactivement à 1929. Dans ce climat dangereux, une jeune avocate du nom de Rosa Iris mène une campagne populaire, défiant la corruption électorale et plaidant pour la justice sociale.

Fiche technique :

Réalisation : Michèle Stephenson
Scénario : Michèle Stephenson
Image : Alfredo Alcántara, Tito Rodriguez,
Naiti Gámez
Musique : Ben Fox
Interprétation : Rosa Iris Diendomi-Álvarez,
Teofilo Murat, Gladys Feliz
Son : Ryan Birnberg
Production : Lea Marin, Jennifer Holness,
Michèle Stephenson

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Jean Panisse, acteur de « Manon des sources », est mort des suites du coronavirus

Le comédien avait joué dans une cinquantaine de films, dont « Manon des sources », long-métrage dont il était le dernier membre du casting encore en vie

Jean Panisse était le dernier survivant du casting de « Manon des Sources », c’est dans ce rôle du paysan Eliacin que beaucoup se souviendront de lui. 

Malade de la Covid-19, il a été admis à l’IHU du professeur Didier Raoult il y a dix jours. Il est rentré mercredi à sa maison de retraite, La résidence La Joliette, où il s’est éteint dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

Marseillais, il n’avait pas besoin de forcer l’accent pour raconter des histoires irresistibles comme le montre ce petit film réalisé il y a quelques années par son ami Jean-Baptiste Rivoallan. 

« Il faisait partie de ces gens du Marseille des années 50 qui avaient beaucoup souffert et qui étaient toujours souriants, pour qui il n’y avait jamais de problème même s’ils vivaient dans des conditions parfois un peu difficiles. Mais rien n’était un souci pour lui », confie Jean-Baptiste Rivoallan, qui en était très proche depuis 32 ans..

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Robert Hossein, homme de théâtre et de cinéma, est mort

Le réalisateur, acteur, scénariste et metteur en scène français, Robert Hossein est décédé ce matin. L’acteur, qui partage sa vie depuis de très longues années entre Vittel et Paris est mort des suites du Coronavirus dans une clinique à Essey-lès-Nancy. Il venait de fêter ce 30 décembre 2020 ses 93 ans.

Biographie
Robert Hossein est né le 30 décembre 1927 à Paris 12e (Seine).

Carrière au théâtre
Robert Hossein est le fils du compositeur azéri natif de Samarcande5,6,7 ou de Achgabat André Hossein, et d’Anna Mincovschi, comédienne juive native de Soroca

Il suit très tôt des cours de théâtre, auprès notamment de René Simon et de Tania Balachova et obtient son premier succès d’estime à 19 ans, grâce un rôle dans la pièce Les voyous. Il se dirige un temps vers la mise en scène et fait briller le Théâtre du Grand-Guignol de ses derniers feux, en association avec Frédéric Dard, avec notamment Docteur Jekyll et Mister Hyde, La Chair de l’orchidée d’après James Hadley Chase, ou encore L’Homme traqué, d’après Francis Carco.

Il prend en charge en 1970 le théâtre populaire de Reims, expérimentant un théâtre traité comme un véritable spectacle cinématographique.

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Cinéma : la fréquentation au plus bas depuis la fin de la première guerre mondiale

Le nombre d’entrées a chuté de presque 70 % en France cette année, avec une fermeture des salles presque la moitié de l’année. Les exploitants de cinéma déplorent un manque à gagner d’environ 1 milliard d’euros.
— Par Marina Alcaraz —

Année catastrophique pour le cinéma. Le nombre d’entrées a chuté de 69 %, alors que les salles ont fermé à deux reprises, au printemps et à l’automne, pour 162 jours au total, d’après un bilan du Centre national du cinéma et de l’image animée publié mercredi. Avec un peu plus de 65 millions d’entrées en 2020, la fréquentation est au plus bas depuis la fin de la Première guerre mondiale , selon les estimations de Comscore, soit au temps du cinéma muet… et de la grippe espagnole.

« Le cinéma a connu un début d’année déplorable, le pire depuis 2000 et la plus mauvaise performance mondiale, entre janvier et mi-mars. Puis, les deux confinements ont fait perdre quelque 95 millions d’entrées », explique Eric Marti, directeur de Comscore France. En outre, le nombre très limité de films américains, qui représentent habituellement environ la moitié des entrées a lourdement pesé.

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En salle ou  sur internet, des spectacles pour se divertir et pour réfléchir.

Mercredi 6 janvier à 19h

En salle, au cinéma : « Le lien qui nous unit ».

À Madiana, le 26 décembre de cette bien triste année 2020 avait lieu, en présence du réalisateur Pélagie Serge Poyotte et de ses trois acteurs principaux, l’avant-première du film “Le lien qui nous unit”.

Un titre alléchant s’il en est, en une période de “distanciation physique” nécessaire autant qu’imposée… Un film que l’on peut qualifier tout à la fois de road movie et de thriller psychologique : quelque part sur une route de Guyane, Solange en habit bleu de Touloulou (Jessica Martin) et son père Paul, personnage perdu dans une existence chaotique (Ricky Tribord), marchent, s’assoient un instant, font du stop et d’étranges rencontres. Ils tentent de nouer des liens, il faut le dire jusqu’alors fort inexistants, après de longues années d’absence et de silence… Mais le chemin l’un vers l’autre est difficile, qui sera aussi l’occasion de découvrir le pourquoi de ce costume de Carnaval porté hors saison de Carnaval… D’autres “masques”, rouges ou blancs, feront dans l’histoire de mystérieuses apparitions, accentuant cette impression de décalage et d’étrangeté ressentie par le spectateur.

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Disparition de Noureddine Saïl, pionnier du Septième Art marocain

— par Renaud de Rochebrune, dans Jeune Afrique —

Toute sa vie, il s’est battu pour développer l’industrie et la création cinématographique dans son pays, le Maroc, et en Afrique. Le Covid-19 l’a emporté : Noureddine Saïl est mort dans la nuit du 15 au 16 décembre à l’âge de 73 ans. Celui que tout le monde considérait à juste titre comme le « Monsieur-Cinéma » du Maroc, et comme une grande figure du cinéma africain, disparaît. Un homme de caractère mais aussi un homme d’action, parfois craint mais toujours respecté, qui a consacré sa vie au rayonnement du septième art sur le continent.

Impossible de ne pas être frappé par sa personnalité et sa grande culture quand l’on croisait son chemin. La première fois que nous l’avions vu, c’était il y a une trentaine d’années au Fespaco de Ouagadougou, où nous avions été étonné et séduit, lors d’un colloque quelque peu convenu, par la brillante intervention d’un orateur. Capable de disserter sans pédanterie et avec une évidente compétence sur l’avenir du cinéma africain en citant toute une série de grands penseurs, à commencer par Lacan, Noureddine Saïl tranchait assurément avec ses camarades de la tribune.

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Artekino Festival, édition 2020 du festival de cinéma européen en ligne

Du 1 au 31 décembre 2020, chacun peut regarder gratuitement, en ligne, les dix films en compétition, et leur attribuer une note afin de participer à l’attribution du Prix du Public.

LE FESTIVAL

ArteKino Festival est une manifestation innovante lancée en 2016, destinée aux cinéphiles et aux spectateurs de toute l’Europe désireux de découvrir une sélection de productions européennes, récentes, parmi les plus originales et les plus stimulantes.

Depuis sa création, ARTE¹ prône un socle commun de valeurs culturelles européennes en plaçant l’imaginaire et la pluralité au cœur de son projet. Cet idéal européen infuse dans tous ses programmes, et le numérique permet à la chaîne de le partager avec de plus en plus d’Européens. Une vraie politique culturelle ne peut pas en effet se limiter aux initiés et elle n’a de sens que si elle s’adresse à tous et en particulier à ceux qui n’ont pas accès à la culture ou pourraient s’en sentir exclus. C’est pourquoi, ARTE tient à s’adresser au public là où il se trouve, sur les réseaux numériques.Le festival ArteKino, lancé en 2016, est donc un des emblèmes de cette ambition qu’ARTE défend, pour faire rayonner et circuler la richesse du cinéma d’auteur européen au bénéfice du plus grand nombre.

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Une histoire de la traite des Noirs, avec Samuel L. Jackson

« Esclaves », saga en six épisodes, mêle quête personnelle de l’acteur, archéologie sous-marine et enquête historique

— Par Catherine Pacary —

Esclaves, réalisé par Simcha Jacobovici (EU, 2020, 6 × 60 min). Épisodes 1 et 2 le 3 décembre, épisodes 3 et 4, le 10 décembre ; épisodes 5 et 6, le 17 décembre.

Connu pour sa filmographie prolifique, de Jungle Fever (Spike Lee, 1991) à sa longue collaboration avec Quentin Tarantino (Pulp Fiction, 1994 ; Jackie Brown, 1997 ; Django Unchained, 2013…), Samuel L. Jackson l’est aussi pour son militantisme : à 19 ans, il est un des nombreux porteurs du cercueil de Martin Luther King lors de ses funérailles à Atlanta, en avril 1968. On le découvre ici en héros d’une superproduction documentaire, Esclaves, qui retrace l’histoire du trafic transatlantique d’êtres humains en six épisodes thématiques, dont les deux premiers sont diffusés jeudi 3 décembre.

Tout commence par un test ADN, qui va permettre à l’acteur d’identifier certains de ses ancêtres : des membres de la tribu benga, originaire de l’actuel Gabon, arrachés à leur terre et vendus comme esclaves de l’autre côté de l’océan, comme 12 millions d’Africains.

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Animations en temps de Covid

À la Martinique, quelques initiatives heureuses, qui montrent comment la vie culturelle est tenace, comment la vie continue en dépit des obstacles sur le chemin… 

Mardi premier décembre, à 17 heures : Orgue et Kora à la Cathédrale de Fort-de-France

Dans le cadre des « Mardis de l’orgue » à la Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France, l’Association pour le rayonnement des orgues en Martinique reçoit Lisette Biron. La musicienne donnera une conférence-concert, de 17 à 19 heures, autour de la kora. L’entrée est gratuite. Toutefois, une libre participation sera la bienvenue.

La kora est un instrument à cordes originaire de l’Afrique de l’Ouest. C’est aussi l’instrument qui accompagne les liturgies à l’abbaye de Keur Moussa au Sénagal. Lisette Biron représente cette abbaye en Europe.

 

Mardi premier décembre, à 20 heures : Film : Les Orphelins de Sankara, à la télévision

Martinique la 1ère : Ce mardi dans l’émission Mémoire Vive, découvrez une histoire incroyable et méconnue, celle des orphelins de Sankara !

Un communiqué  envoyé par « Les Révoltés de l’Histoire-Association Protéa », organisatrice du  Festival International du film Documentaire de Martinique, nous avertit également ce jour :

« Nous vous informons que le film Les Orphelins de Sankara, écrit et réalisé par Géraldine Berger (Les Films d’un Jour et Vosges-Télévision) sera diffusé ce soir à 20 heures, sur Martinique la 1ère.

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Isabelle Huppert, deuxième meilleure actrice du XXIe siècle selon le « New York Times »

Le célèbre quotidien new-yorkais a établi un classement des 25 acteurs et actrices ayant crevé l’écran ces vingt dernières années. Deux Françaises figurent sur cette liste : Isabelle Huppert et Catherine Deneuve.

« Il n’y a pas de formule pour choisir le meilleur (juste se chamailler) et cette liste est à la fois nécessairement subjective et probablement scandaleuse dans ses omissions ». Le New York Times a publié le 25 novembre sa liste des 25 meilleurs acteurs et actrices du XXIe siècle, c’est-à-dire des vingt dernières années. On y retrouve des acteurs hollywoodiens, comme Keanu Reeves, Nicole Kidman ou Viola Davis, quelques noms moins connus du grand public, mais surtout deux actrices françaises : Catherine Deneuve et Isabelle Huppert, respectivement à la 21e et deuxième places. La sélection a été composée par des journalistes mais aussi des artistes comme le peintre Julian Schnabel ou la réalisatrice Marjane Satrapi.

Cette dernière commente la présence de l’actrice Catherine Deneuve à la 21e place du classement. « Si vous vivez en France, Catherine Deneuve en est le symbole. Quand j’étais jeune, elle était le rêve », raconte Marjane Satrapi.

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Oscars : le film « Deux », l’histoire d’un amour lesbien, représentera la France

Le premier film de Filippo Meneghetti a été préféré par les sélectionneurs à « Mignonnes » de Maïmouna Doucouré, « ADN » de Maïwenn, et « Eté 85 » de François Ozon.

Ce premier film de Filippo Meneghetti, Deux, avec Léa Drucker, Barbara Sukova et Martine Chevallier, sur l’histoire d’amour entre deux femmes âgées, a été choisi pour représenter la France à la 93e cérémonie des Oscars prévue le 25 avril 2021 à Los Angeles, a annoncé jeudi 19 novembre le CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée).

Lire  :« DEUX », un premier long-métrage pour dire les amours différentes — par Janine Bailly —

Amour secret

Deux a été préféré à quatre autres films. Parmi eux, Mignonnes de Maïmouna Doucouré, qui avait fait l’objet de vives polémiques après sa diffusion sur la plateforme Netflix aux Etats-Unis. En pleine campagne présidentielle, les milieux conservateurs avaient accusé la cinéaste et Netflix de faire l’apologie de l’hypersexualisation des enfants, alors que le propos de sa réalisatrice est justement de la dénoncer.

Sorti en février, Deux raconte une histoire d’amour secrète entre deux voisines septuagénaires.

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Les rencontres « Films Femmes Méditerranée », Marseille, 15e édition

Séances en ligne, du 20 au 26 novembre 2020 : 9 films à visionner gratuitement sur la plateforme UniversCiné.

Elles sont femmes, elles sont d’ici, elles sont d’ailleurs, mais c’est toujours un regard personnel et singulier qu’elles portent sur le monde, avec leurs yeux de femmes grand ouverts, leur sensibilité de femmes, leurs engagements de femmes… Et par la caméra, en documentaire ou en fiction, elles nous découvrent de nouveaux horizons, que nous ne soupçonnions pas, ou que nous méconnaissions, ou que nous refusions de voir. Elles nous emmènent – nous qu’un fort vilain virus a contraints à l’immobilité –, dans leur sillage généreux ici et là-bas, si près et si loin, à la découverte de l’Autre, à la rencontre du Semblable et du Différent ! Regardons ces images fortes, intelligentes et belles, et qui donnent un peu plus de sens à nos vies. Ne laissons jamais s’éteindre les voix des femmes ! (Janine Bailly) 

Communiqué de l’association :

Principe de réalité : nous nous voyons dans l’obligation de renoncer aux séances en salle… Dans cette période d’incertitude et de replis divers liés à la situation sanitaire, nous avions fait le pari de l’engagement et de la résistance, et nous le tenons.

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Les contre-vérités de « Hold-up », documentaire à succès qui prétend dévoiler la face cachée de l’épidémie

Ce film diffusé en ligne promet de raconter l’histoire secrète de l’épidémie. En réalité, il s’affranchit des faits à de multiples reprises.

— Par Adrien Sénécat et Assma Maad —

Le Covid-19 ne serait guère plus qu’une « grippette », les mesures sanitaires prises depuis le printemps n’auraient aucun sens et les citoyens du monde entier se seraient fait berner par une élite corrompue. Voilà, à gros traits, ce que prétend dévoiler le documentaire Hold-up, retour sur un chaos (disponible en version payante en ligne depuis mercredi 11 novembre), réalisé par Pierre Barnérias. Très attendu, il a recueilli plusieurs centaines de milliers d’euros de financement participatif, sa bande-annonce a déjà été vue plus de 400 000 fois sur YouTube et il est très largement partagé sur les réseaux sociaux. Vendredi matin, le film a été retiré de la plateforme Vimeo.

Pendant un peu plus de deux heures quarante, les auteurs prétendent raconter l’histoire secrète du Covid-19. Une ribambelle d’invités y défile, dont certains noms prestigieux comme l’ancien ministre de la santé français Philippe Douste-Blazy, qui a, cependant, pris ses distances avec le contenu du film.

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Le comédien Djédjé Apali est mort, son corps «formellement» identifié

L’acteur guadeloupéen était recherché pour disparition inquiétante depuis un an. Il s’est «selon toute hypothèse» suicidé en juillet 2019, a indiqué vendredi le parquet de Reims.

Ni l’enquête pour disparition inquiétante, ni l’appel à témoins n’ont permis de le retrouver. Capture d’écran YouTube, compte Trace

Le comédien Djédjé Apali, que la police recherchait pour disparition inquiétante, s’est «selon toute hypothèse» suicidé en juillet 2019, a indiqué vendredi le parquet de Reims après que de récentes comparaisons dentaires ont permis d’identifier «formellement» le corps.

Selon un communiqué du parquet, le commissariat de Reims a été informé le 13 juillet 2020 de la disparition du comédien, né en 1975 et connu notamment pour son rôle dans le Gang des Antillais de Jean-Claude Barny en 2016.

Ni l’enquête pour disparition inquiétante, ni l’appel à témoins n’ont permis de le retrouver, «malgré de nombreuses investigations (téléphone, perquisition, comptes bancaires..)», a relevé le parquet.

Mais les enquêteurs ont retrouvé, «par recoupement», «un dossier de mort violente qui avait eu lieu en gare de Bezannes (Marne), le 12 juillet 2019, où une personne s’était manifestement jetée sous un train et n’avait pu être depuis lors identifiée.»

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Toni Morrison et les fantômes de l’Amérique

 Mercredi 4 novembre à 17:40 sur Arte

Vidéo de 53 min à voir ci-dessous.

Disponible du 28/10/2020 au 01/02/2021

Prochaine diffusion le mercredi 4 novembre à 17:40

Ce programme est disponible en vidéo à la demande ou DVD.

En 1987, six ans avant son prix Nobel, Toni Morrison donnait corps et voix à la mémoire de l’esclavage avec « Beloved ». Retour sur le chef-d’œuvre plus que jamais brûlant d’une grande dame des lettres disparue en 2019. 

Pas un jour ne passe sans que les fractures de l’Amérique ne fassent la une des médias du monde entier. Jamais l’œuvre de Toni Morrison, figure de proue de la littérature afro-américaine contemporaine et grande dame des lettres, n’a autant résonné avec l’actualité, à l’heure où Donald Trump fait campagne pour un second mandat et où son pays s’embrase à nouveau dans une lutte contre les violences racistes. Première femme noire lauréate du prix Nobel de littérature en 1993 pour avoir, selon l’Académie, « rendu morceau par morceau leur histoire aux Africains-Américains« , Toni Morrison n’a eu de cesse pendant cinquante ans de mettre en mots l’indicible : l’emprise de la « color line » sur la société américaine, de l’esclavage au racisme ordinaire en passant par la ségrégation.

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Cinémartinque festival : le palmarès

Palmarès des compétitions

Courts métrages

❖Prix du public du meilleur court-métrage

La K-Z

de Enricka MH (France / Martinique)

Ex-aequo

Fuego Olimpico de Ricardo Soto (Mexique)

❖Mention spéciale du Jury

Planeta Fabrica

de Julia Zakia (Brésil)

❖Prix Antilles-Guyane du meilleur court-métrage

Timoun aw

de Nelson Foix (Guadeloupe)

❖Grand Prix du meilleur court-métrage

Mortenol

de Julien SILLORAY

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Cinémartinique Festival : avant le confinement, finir en beauté ! (2)

— par Janine Bailly —

Et comme l’aurait chanté Eddy Mitchell, « C’était la dernière séquence, c’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombé » ! 

Gagarine, le film

Bien ténue semble aujourd’hui la frontière entre documentaire et œuvre de fiction : par sa description d’un univers brésilien particulier, La fièvre pourrait se réclamer du documentaire, et le film Gagarine, qui prématurément a clos le festival, partant d’un fait bien réel dérive quant à lui vers la science-fiction, vers l’impossible et l’irréel.

La Cité Gagarine, barre la plus emblématique de la « ceinture rouge » des mairies communistes, inaugurée par le cosmonaute russe Youri Gagarine en 1963 à Ivry-sur-Seine, parce que devenue vétuste s’est vidée des trois-cent-quatre-vingts familles qui la peuplaient ; qui sont parties, souvent à contrecœur « laissant dans leur sillage des souvenirs et un immense squelette de béton ». Mais avant qu’en août 2019 ne commence la destruction, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, par cette œuvre originale, à mi-chemin entre fait-divers et conte fantastique, ont su nous dire les liens qui unissaient comme au sein d’un village les habitants de la Cité, et mettre en images la nostalgie d’un temps passé, où ces immeubles résidentiels étaient synonymes de plus de confort et de bonheur.

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Cinémartinique Festival : avant le confinement, finir en beauté ! (1)

– par Janine Bailly –

Tombé au champ d’honneur, il avait été supprimé en mars. La passion jointe à l’obstination de ses organisateurs ayant permis de passer outre aux difficultés rencontrées, il nous était donc revenu triomphant en octobre. Voici qu’on nous le reprend prématurément, que l’on nous prive de ses deux derniers jours, et de sa traditionnelle soirée de clôture ! Et qu’importe s‘il fut permis aux seuls porteurs de masque de franchir ce seuil, qui marque le passage des turbulences extérieures au calme presque recueilli des salles obscures, qu’importe si parfois le public resta fort clairsemé, les heures furent si belles à la lumière des écrans reconquis !

Hélas, faisant partie des récalcitrants à la langue anglaise, que je n’ai pas eu l’heur d’étudier en classe, je n’ai pu découvrir ce dernier jeudi de projection le film Nasir, de Arun Karthick, qui m’aurait parlé de Singapour s’il avait été sous-titré en français. En revanche, venu du Brésil, le film de Maya Da-Rin, La fièvre, qui d’incompréhensible façon n’a attiré qu’une petite dizaine d’esprits curieux – alors qu’il eût été bon de profiter de ces dernières séances d’avant confinement, ainsi que l’ont fait de nombreux enfants accompagnés de leurs parents –, ce film singulier a comblé mon cœur de spectatrice avide, tout en m’ouvrant à la connaissance du sort réservé aux populations autochtones d’un certain Brésil, celui du Nord.

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Le Cinémartinique Festival, côté documentaire, aussi !

– par Janine Bailly –

Trois films parmi d’autres, parce que si le Festival nous distrait, il nourrit aussi notre réflexion, et nous ouvre intelligemment au monde qui nous entoure.

White Riot (Rubika Shah, Royaume-Uni, 2020),

Le titre est emprunté au premier single du groupe  The Clash,  qui fait la clôture du film sur des images de la performance réalisée au « Carnaval Rock Against Racism », en avril 1978, à Notting Hill. Mais contrairement aux apparences, plus qu’un film musical le documentaire se présente tel une photographie de la situation sociale et politique qui était celle du Royaume-Uni, à la fin des années 70. Face à la montée de l’extrême-droite, sous l’égide du National Front, parti nationaliste et raciste, largement imprégné par un suprémacisme blanc décomplexé, face à ce déferlement de haine que rendent visible des images d’archives propres à vous soulever le cœur, « un mouvement de contre-culture avait vu le jour dans une petite imprimerie de l’Est de Londres. C’était un lieu pour que les jeunes partagent leurs points de vue. Ils croyaient en l’égalité, la musique, le punk, le graphisme étaient leurs armes », nous apprend Rubika Shah.

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