Catégorie : Cinéma

Théâtres et cinémas se plient à la sobriété énergétique

Baisse du chauffage, réduction de l’éclairage, gestes vertueux, rénovations… Les salles de spectacle s’activent afin de diminuer de 10% leur consommation énergétique.

 Les salles appliqueront la consigne du gouvernement d’abaisser la température à 19 degrés dans les bureaux et les espaces publics. 

Baisser le chauffage, réduire l’éclairage, changer les usages: les trois coups ont sonné pour la sobriété énergétique dans les salles de spectacle et de cinéma, afin de diminuer de 10% la consommation, selon la consigne du gouvernement. Du Zénith à l’Opéra de Paris, presque toutes les salles ont déjà changé, ou sont en passe de changer, leurs ampoules classiques au LED. L’Opéra-Comique et le Théâtre des Champs-Élysées vont accélérer le remplacement de leurs projecteurs scéniques halogènes, très énergivores, par des projecteurs LED.

L’affaire est un peu plus complexe côté cinéma: la nouvelle génération de projecteurs, équipée d’une lumière laser qui consomme 4 à 7 fois moins d’électricité, a un prix prohibitif (40.000 euros environ par projecteur, pour un parc de 6200). Le geste basique d’éteindre les lumières va par ailleurs être renforcé. «On a décidé de couper les lumières, y compris l’éclairage général dès minuit et chaque fois qu’il n’y a pas d’activité», affirme à l’AFP Thibaud de Camas, directeur général adjoint de la Philharmonie.

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Mort de Sacheen Littlefeather, l’actrice amérindienne qui avait refusé un Oscar au nom de Marlon Brando

Sacheen Littlefeather, l’actrice amérindienne qui avait refusé un Oscar au nom de Marlon Brando pour protester contre le traitement des Amérindiens par l’industrie hollywoodienne, est morte ce dimanche à l’âge de 75 ans. La nouvelle a été annoncée par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

C’est l’un des moments forts de l’Histoire des Oscars. En 1973, Marlon Brando est sacré Meilleur acteur pour sa performance dans Le Parrain. Mais la star n’est pas présente lors de la cérémonie, et c’est une jeune femme de 26 ans, l’Amérindienne Sacheen Littlefeather, qui se présente sur scène.

Au micro, Sacheen Littlefeather fait sensation en refusant la prestigieuse statuette au nom de Brando, manière de protester contre le traitement des Amérindiens par l’industrie hollywoodienne. Huée et insultée, la jeune actrice, victime de gestes racistes, aurait ensuite été menacée physiquement en coulisses par John Wayne.

Au mois d’août dernier, l’Académie des Oscars avait présenté ses excuses à Sacheen Littlefeather. Cette dernière avait ensuite été invitée au Musée de l’institution hollywoodienne pour une soirée organisée en son honneur.

L’annonce de la disparition de Sacheen Littlefeather sur le compte Twitter de l’Académie des Oscars inclut un message de l’actrice amérindienne.

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Critiqué pour une couverture 100 % masculine, le Film français regrette un « choix malheureux »

Le magazine « Le Film Français » n’a mis que des hommes à la Une de sa dernière édition pour illustrer la reconquête du cinéma tricolore, suscitant de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux

Critiqué sur Twitter, le magazine « Le Film français » a regretté vendredi de n’avoir mis que des hommes en couverture de sa dernière édition pour illustrer la « reconquête » du cinéma tricolore, évoquant un choix « non représentatif » du secteur.

Spécialisé dans le 7e art, l’hebdomadaire a créé l’émoi sur les réseaux sociaux en mettant en couverture, sous le titre « Objectif reconquête », sept hommes : Jérôme Seydoux, le président de Pathé, entouré des acteurs Pio Marmaï, Guillaume Canet, Vincent Cassel, François Civil, Pierre Niney et Dany Boon. Soit « les têtes d’affiches des films événements à venir de la société » de production comme « Les trois mousquetaires », « Astérix et Obélix : l’empire du milieu », « Mascarade » etc, précise la discrète légende de la photo.

« Si on vous gêne, n’hésitez pas à le dire »

« Aucun malaise avec cette couverture ? 

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Le film « Woman King », crucial pour l’avenir des femmes noires au cinéma, selon Viola Davis

Toronto (Canada) – A quelques jours de la sortie du long-métrage « The Woman King », sa tête d’affiche Viola Davis y voit un baptême du feu pour l’avenir des films à gros budget hollywoodiens réalisés par des femmes noires.

Dans un entretien avec l’AFP mercredi, l’actrice oscarisée a dit ressentir une pression considérable, estimant que cette oeuvre sera jugée différemment des films avec des réalisateurs et acteurs blancs. 

« Avant tout, le film doit rapporter de l’argent. Et je suis divisée vis-à-vis de cela (…) S’il ne rapporte pas d’argent, ça veut dire quoi? Que des femmes noires, des femmes à la peau foncée ne peuvent pas être en tête du box-office mondial?« , a lancé la star de la série « Murder« . 

« Après, ils auront des statistiques, disant que +Woman King+ a fait ça, ça ou ça. Et c’est ce qui me pose problème« , a confié Viola Davis. 

« Parce que c’est tout simplement faux. On ne fait pas ça avec des films blancs. Quand un film échoue, vous en faites un autre, et encore un autre« , a-t-elle ajouté. 

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Des films à voir en septembre 2022

La programmation

 À Madiana

* Dimanche 25 septembre à 11h Leila et ses frères / 19h30 As bestas

* Lundi 26 septembre à 19h30 Les enfants des autres

* Mardi 27 septembre à 14h Dédales / 19h30 Leila et ses frères

* Mercredi 28 septembre à 19h30 Chroniques d’une liaison passagère

* Jeudi 29 septembre à 14h Leila et ses frères/ 19h30  Dédales 

* Vendredi 30 septembre à 14h Chroniques d’une liaison passagère / 19h30 :  Dédales 

* Dimanche 2 octobre à 11h La nuit des 12 / 19h30 : Chroniques d’une liaison passagère

 

Télécharger la brochure Septembre 2022

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Cinéma. Jean-Luc Godard, en huit films emblématiques

— Par Michaël Mélinard —

Jean Seberg et Jean Paul Belmondo dans « À bout de souffle » (1960). © Collection Christophel Productions Georges de Beauregard / AFPLa filmographie de Jean-Luc Godard c’est plus de cent films sur quelques soixante années de carrière. Voici une sélection des huit oeuvres qui représentent l’esprit et l’esthétique du réalisateur, souffle du septième art français. 

Icon TitreÀ bout de souffle (1960)

C’est l’emblème de la nouvelle vague, avec un Jean-Paul Belmondo en voyou sans morale traqué par les flics et Jean Seberg en jeune Américaine qui vend le New York Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Sur un scénario de François Truffaut, Godard y fait fi des règles classiques du récit cinématographique. Un pseudo-thriller au montage heurté, avec des travellings véloces, de nombreux faux raccords et des plans-séquences hardis d’où ressort l’amour du cinéma américain. Extrait


Icon TitrePierrot le Fou (1965)

Marianne (Anna Karina) et Ferdinand-Pierrot (Belmondo) vivent un périple fou. Godard crée un défilé d’images sublimes. Audaces stylistiques, changements de gammes chromatiques, décalage dans la bande-son, nombreuses citations, collages et références cinématographiques. L’œuvre exhale le souffle de liberté du cinéaste filmant comme bon lui semble. Extrait


Icon TitreLe Mépris (1963)

Adapté du roman d’Alberto Moravia, le Mépris réunit, sous le soleil de Capri, le duo Brigitte Bardot-Michel Piccoli.

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Cate Blanchett, actrice féministe deux fois sacrée à Venise

Paris – Cate Blanchett, actrice et militante féministe habituée des jurys et des palmarès, est une interprète polymorphe, capable de jouer aussi bien une princesse elfe, Bob Dylan qu’une célébrissime cheffe d’orchestre, rôle qui lui vaut un deuxième prix d’interprétation à Venise.

A 53 ans, l’actrice australienne a reçu samedi soir sur le Lido sa deuxième Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine en personnage ivre de pouvoir dans « Tár« , de Todd Field. 

Cette grande blonde, au visage diaphane, livre une performance marmoréenne dans ce drame qui évoque les questionnements sur l’identité ou la « cancel culture« . Elle y joue une cheffe d’orchestre ultra-célèbre, en couple avec une violoniste de son orchestre, qui va être rattrapée par son passé. 

Un rôle qui porte un regard complexe sur la dénonciation du harcèlement ou l’abus de pouvoir par des femmes sur leurs subordonnées, et fait écho aux engagements de l’artiste. 

Quinze ans avant ce rôle d’artiste, elle avait déjà remporté le prix à Venise pour « I’m not There » de Todd Haynes, où elle incarnait, franchissant la frontière du genre, un autre musicien, Bob Dylan. 

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Après des années d’oubli, le musée des Oscars réhabilite les films afro-américains dans l’histoire du cinéma

Bien avant Denzel Washington ou Spike Lee, des générations de réalisateurs noirs pionniers et révolutionnaires ont façonné le cinéma américain et cherché à lutter contre les stéréotypes. C’est le sujet d’une exposition du musée des Oscars qui s’ouvre dimanche à Los Angeles.

L’exposition Regeneration: Black Cinema 1898-1971 revient sur les moments clés de l’histoire méconnue du cinéma noir américain au musée des Oscars. Elle porte notamment sur les centaines de longs-métrages indépendants réalisés jusqu’aux années 1960 avec des acteurs afro-américains pour un public afro-américain, appelés « race films », au moment où la ségrégation raciale était encore en vigueur dans les salles.

L’Oscar de Sidney Poitier, les claquettes des Nicholas Brothers…

« Êtes-vous prêts à entendre ce secret ? Que nous, les Noirs, avons toujours été présents dans le cinéma américain, depuis le départ », lance la réalisatrice Ava DuVernay, lors d’une conférence de presse dédiée à l’exposition. « Présents non pas comme des caricatures ou des stéréotypes mais en tant que créateurs, producteurs, pionniers et spectateurs enthousiastes », ajoute-t-elle. « Nous aurions dû montrer cela bien avant. 

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De battre son cœur s’est arrêté

— Par Grégory Marin —

L’actrice Charlotte Valandrey est décédée le 13 juillet à l’âge de 53 ans. De «Rouge baiser» à «Demain nous appartient», son itinéraire professionnel chaotique a été profondément marqué par sa séropositivité.

Charlotte Valandrey ne manquait ne pas de cœur, et c’est ce qui l’a trahie. L’actrice est décédée mercredi soir, à l’âge de 53 ans seulement, après le rejet de sa troisième greffe de cœur. Toute sa vie elle s’est battue contre le virus du Sida, se réinventant constamment après que la carrière cinématographique qui lui avait été promise par un démarrage prometteur lui soit refusée devant la peur de cette maladie.

L’actrice avait publiquement révélé sa séropositivité en 2005, dans un roman autobiographique, L’Amour dans le sang, gros succès de librairie (180 000 ventes) plus tard adapté en téléfilm. Mais lorsque le succès a frappé à sa porte, elle n’avait pas 17 ans, et n’était pas au courant. Elle avait passé un premier casting pour «Hors-la-loi», de Robin Davis, en 1985. Ses parents avaient refusé qu’elle tourne une scène nue prévue au scénario, et Dominique Besnehard, qui deviendra son agent et son ami, envoie ses bouts d’essai à Véra Belmont, qui cherche une jeune actrice pour «Rouge baiser».

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Le cinéaste iranien primé Jafar Panahi arrêté dans son pays

Téhéran – Le cinéaste et opposant iranien Jafar Panahi, Ours d’Or du meilleur film du festival de Berlin 2015, a été interpellé lundi à Téhéran, selon une agence de presse iranienne, portant à trois le nombre de réalisateurs arrêtés dans le pays en moins d’une semaine.

Âgé de 62 ans, M. Panahi est l’un des cinéastes iraniens les plus primés. Il avait obtenu notamment le Prix du scénario à Cannes en 2018 avec « Trois Visages« , trois ans après l’Ours d’Or pour « Taxi Téhéran« . 

Les autorités iraniennes avaient déjà arrêté vendredi deux cinéastes, Mohammad Rasoulof et Mostafa Aleahmad, accusés de « troubles à l’ordre public« . 

« Jafar Panahi a été arrêté aujourd’hui (lundi) à son arrivée au parquet de Téhéran pour suivre le dossier d’un autre réalisateur, Mohammad Rasoulof« , détenu depuis vendredi, selon l’agence de presse Mehr. 

« Il n’y a toujours pas d’information sur la raison de l’arrestation de Panahi, son lien avec le dossier de Rasoulof ou avec d’autres personnes arrêtées la semaine dernière« , a-t-elle ajouté. 

Artiste dissident, M.

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Festidanses : le 1er prix du film documentaire à « Vals de Santo Domingo » de Tatiana Fernandez Geara

Festidanses de la ville Moule soutenu par la DAC Guadeloupe se développe sur deux volets : un cinéma en juillet et un spectacle vivant prévu en octobre 2022. Du 3 au 8 juillet, Festidanses CINEMA  a proposé une série de films de fiction et documentaires comme En corps de Cedric Kaplish, Les Indes Galantes de Philippe Béziat, Sin la Habana de Kaveh nabatian , les petites danseuses de Anne-Claire Dolivet.

Pour la première fois, une compétition de films a permis la remise de prix. Le jury était composé de Sandrine Trésor (monteuse, réalisatrice), Idania Garcia (responsable des cours de danse classique au centre Robert Loyson) Daniel Dumbia membre de la commission culture du Moule et directrice d’école), Jean Pierre Bellanger (membre de la commission culture du Moule et enseignant), Lydie Laboune (responsable école de danse de St François).

Une dizaine de films ont concouru en film documentaire, film court métrage, videodanse et chorégaphie de jeunes.

La remise des prix a eut lieu vendredi 7 juillet à la salle Robert Loyson qui vient de recevoir le label de Cinéma d’art et d’essai du CNC..

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« Incroyable mais vrai », un film de Quentin Dupieux

Lundi 4 juillet 19h Tropiques-Atrium

/ 1h 14min / Comédie
De Quentin Dupieux
Avec Alain Chabat, Léa Drucker, Benoît Magimel

Synopsis :
Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence. À la demande de son réalisateur, l’histoire de ce nouvel ovni ne sera pas plus dévoilée. L’on peut vous promettre pourtant un renouveau dans la manière de raconter ces folies absurdes, un film plus linéaire. Dupieux s’attaque à la question du temps à l’image de l’usure d’un couple. C’est aussi un film sur l’amour, la difficulté d’aimer ou la peur de ne plus l’être. Comment on accepte de vieillir ou pas. Et puis au fond, une oeuvre dont beaucoup s’accorde à dire, que Dupieux se lâche un peu plus, dévoile un peu plus ses questions personnelles, en somme un film plus intimiste. L’absurdité ne s’engourdit jamais de lourdeur scénaristique, tout est fin et même dans les scènes de pures comédies, le spectre du cinéaste et de sa vision du monde surgit, marquant un vrai talent de metteur en scène. Un Dupieux plus audacieux, qui étonnera à coup sûr son public encore une fois.

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« Babysitter », un film de Monia Chokri

Jeudi 30 juin / 19h30 / Madiana

/ 1h 27min / Comédie
De Monia Chokri
Par Catherine Léger, Catherine Léger
Avec
Synopsis :
Suite à une blague sexiste devenue virale, Cédric, jeune papa, est suspendu par son employeur. Pour se racheter, il va avec l’aide de son frère Jean-Michel, s’interroger sur les fondements de sa misogynie à travers l’écriture d’un livre. De son côté, sa femme Nadine en proie à une dépression décide d’écourter son congé maternité. L’arrivée dans leur vie d’une baby-sitter au charme espiègle et envouteur, va chambouler leur existence.

La presse en parle :
Ouest France par Thierry Chèze
Monia Chokri s’empare de l’ère post #Metoo avec autant d’inventivité sur le fond que sur la forme.

Voici par L.S.
A la fois saignante et pleine d’empathie pour ses personnages paumés dans leur construction et surtout leur déconstruction, cette comédie survitaminée réussit à ne condamner personne.

20 Minutes par Caroline Vié
On rit beaucoup devant cette fantaisie originale qui flirte avec le fantastique.

CinemaTeaser par Thomas Destouches
Un second film encore plus radical, déroutant et drôle.

Écran Large par Lucas Jacqui
Monia Chokri ne pose pas juste Babysitter sur la table comme un film sur la misogynie et les femmes qui se sont oubliées, c’est aussi la démonstration de sa créativité cinématographique inspirée, pleine d’un humour noir et incisif.

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Des films à voir !

Du 27 Juin au 3 Juillet

Hit the road / L’école du bout du monde
Compétition officielle / Utama / Babysitter
Les passagers de la nuit / El buen patron / etc.

Télécharger le programme du Cycle Cinéma jusqu’au 7 juillet 2022

L’école du bout du monde

/ 1h 49min / Aventure, Drame, Famille
De Pawo Choyning Dorji
Avec Sherab Dorji, Ugyen Norbu Lhendup, Kelden Lhamo Gurung
Titre original Lunana: A Yak in the Classroom
Synopsis : Un jeune instituteur du Bhoutan est envoyé dans la partie la plus reculée du pays. Loin de la ville, le quotidien est rude, mais la force spirituelle des habitants du village transformera son destin.

Les passagers de la nuit

/ 1h 51min / Drame
Par Mikhaël Hers, Maud Ameline
Avec Charlotte Gainsbourg, Quito Rayon Richter, Noée Abita
Synopsis : Paris, années 80. Elisabeth vient d’être quittée par son mari et doit assurer le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit, où elle fait la connaissance de Talulah, jeune fille désœuvrée qu’elle prend sous son aile.

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« Hit the road », un film de Panah Panahi

Dimanche 19 juin à 19h30 / Madiana

/ 1h 33min / Drame

Par Panah Panahi
Avec Hassan Madjooni, Pantea Panahiha, Rayan Sarlak
Titre original Jaddeh Khaki

Synopsis : Iran, de nos jours. Une famille est en route vers une destination secrète. A l’arrière de la voiture, le père arbore un plâtre, mais s’est-il vraiment cassé la jambe ? La mère rit de tout mais ne se retient-elle pas de pleurer ? Leur petit garçon ne cesse de blaguer, de chanter et danser. Tous s’inquiètent du chien malade. Seul le grand frère reste silencieux.

La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Cet exode placé sous le signe de l’amour et de la tendresse est une splendeur.

Femme Actuelle par La Rédaction
Quelle bonne surprise que ce road movie iranien, qui nous téléporte dans la voiture d’une famille en voyage avec le petit garçon espiègle, le grand frère inquiet, la mère émue, le chien malade… Leur destination ? Il faut la faire avec eux, découvrir ce chemin de tendresse et d’humour (…).

Le Journal du Dimanche par Stéphanie Belpeche
Visuellement éblouissant, filmé dans des paysages grandioses, ce road-movie réjouit bouleverse par l’intelligence et l’originalité avec lesquelles il traite le sujet douloureux de l’exil.

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« Frère et sœur », un film d’Arnaud Desplechin

Mercredi 15 juin 20h 30 Tropiques-Atrium

Marion Cotillard, Golshifteh Farahani, Melvil Poupaud

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Rarement un film aura exprimé avec autant de clarté qu’il n’existe aucune raison valable pour haïr quelqu’un au-delà de soi-même.

Le Figaro par Eric Neuhoff
Cela s’appelle la grâce. Desplechin maîtrise son sujet de A jusqu’à Z. Les images sont sa langue naturelle. Il n’a pas peur des mots non plus. C’est un athlète complet du cinéma. On pensait qu’il était l’héritier de Truffaut. Il est en train de devenir notre Bergman.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Un an après « Tromperie », Arnaud Desplechin revient sur un terrain familier et les décors de Roubaix. Entre mélodrame et western, le cinéaste éclaire encore un puits de sentiments enfouis. Histoire d’une haine inexpliquée, « Frère et Sœur » est l’un de ses plus beaux films.

Positif par Eithne O’Neill
Faisant écho à Rois et Reine et à Un conte de noël, Frère et Sœur innove par la clarté d’une ligne épurée qui ouvre sur un apaisement possible.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Un drame profondément intime et bouleversant.

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Utama: la terre oubliée » un film d’Alejandro Loayza Grisi

/ 1h 28min / Drame
Par Alejandro Loayza Grisi
Avec José Calcina, Luisa Quispe, Santos Choque
Titre original Utama

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Synopsis :
Dans l’immensité des hauts plateaux boliviens, Virginio et Sisa veillent sur leur troupeau de lamas. Jusqu’ici, rien n’a pu les détourner de cette vie âpre, héritée des traditions : ni leur âge avancé, ni le départ des habitants de la région, chassés par la sécheresse. Aussi accueillent-ils avec méfiance la visite de Clever, leur petit-fils de 19 ans, venu les convaincre de s’installer en ville avec le reste de la famille. Réticent à l’idée de quitter sa terre, Virginio se montre inflexible. A tel point que le jour où il tombe gravement malade, il décide de le cacher à Sisa et Clever…

La presse en parle :
Positif par Bernard Génin
Primé à Sundance pour sa splendeur visuelle, Utama : la terre oubliée s’élève au-dessus du simple film de belles images […]. Les personnages existent, le drame de leur incommunicabilité nous touche. Magnifique !

Culturopoing.com par Jean-Michel Pignol
La beauté des images nous transporte dans une terre oubliée par les humains mais célébrée par un soleil dont les variations d’intensité révèlent toute la picturalité.

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« Contes du hasard et autres fantaisies », un film de Ryūsuke Hamaguchi

/ 2h 01min / Drame, Romance
Par Ryūsuke Hamaguchi
Avec Kotone Furukawa, Ayumu Nakajima, Hyunri
Titre original Guzen to sozo
Synopsis : Un triangle amoureux inattendu, une tentative de séduction qui tourne mal et une rencontre née d’un malentendu. La trajectoire de trois femmes qui vont devoir faire un choix…
La presse en parle :

Cahiers du Cinéma par Pierre Eugène
Chacune des trois histoires observe un langage chargé au plus haut niveau d’intensité : appel à l’acte (le souvenir encore vivace d’une relation amoureuse), provocations de langage (la lecture déplacée d’un texte indécent dans un bureau de fac), adresses émotionnelles de plus en plus amples (la reconnaissance et le partage des émotions enfouies de l’adolescence).

L’Humanité par Sophie Joubert
On croirait une scène de théâtre, un plateau dépouillé où le verbe est au premier plan. Il faut une grande confiance en ses interprètes et en l’histoire qu’on raconte pour tenir le spectateur en haleine avec un récit de plusieurs minutes à l’arrière d’un taxi, sans autre image que le visage des actrices en gros plan et en champ-contrechamp.

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« L’école du bout du monde », un film de Pawo Choyning Dorji

Lundi 13 juin à 19h30 à Madiana

Avec Sherab Dorji, Ugyen Norbu Lhendup, Kelden Lhamo Gurung
Titre original Lunana: A Yak in the Classroom
/ 1h 49min / Aventure, Drame, Famille

Synopsis : Un jeune instituteur du Bhoutan est envoyé dans la partie la plus reculée du pays. Loin de la ville, le quotidien est rude, mais la force spirituelle des habitants du village transformera son destin.

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La Presse en parle :

Le Parisien par Renaud Baronian
Le résultat est à la hauteur de cette aventure hors norme : ce film, dont on sort avec une envie irrépressible de tout lâcher, de jeter son smartphone et de s’enfuir loin de tout pour aller caresser des yaks et partir à la rencontre d’enfants merveilleux et d’éleveuses solaires chantant divinement, fait un bien fou.

Voici par La Rédaction
Un film au charme fou, touchant, spirituel et plein d’humour.

Culturopoing.com par Bénédicte Prot
Si l’intrigue du film en tant que telle est un classique récurrent, son contexte unique, majestueux, sublime (photographié avec beaucoup de sensibilité et d’élégance par Jigme Tenzing) fait de « L’École du bout du monde » un parangon du genre, une histoire qui, dans un sens, transcende tous les récits similaires qui l’ont précédée.

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« Où est Anne Frank! », un film d’Ari Folman

1h 39min / Animation, Drame, Biopic, Historique
De Ari Folman
Avec Emily Carey, Michael Maloney, Sebastian Croft
Titre original Where Is Anne Frank
Synopsis:
Kitty, l’amie imaginaire d’Anne Frank à qui était dédié le célèbre journal, a mystérieusement pris vie de nos jours dans la maison où s’était réfugiée Anne avec sa famille, à Amsterdam, devenue depuis un lieu emblématique recevant des visiteurs du monde entier. Munie du précieux manuscrit, qui rappelle ce qu’Anne a vécu il y a plus de 75 ans, Kitty se lance à sa recherche en compagnie de son nouvel ami Peter, qui vient en aide aux réfugiés clandestins ; elle découvre alors sidérée qu’Anne est à la fois partout et nulle part. Et dans cette Europe différente, désormais aux prises avec de nouveaux enjeux majeurs, Kitty trouvera le moyen de redonner au message d’Anne Frank sens, vie et espoir…

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Transformer Le Journal d’Anne Frank en film d’animation attrayant pour le plus jeune public était une gageure. Où est Anne Frank ! d’ Ari Folman, présenté à Cannes cette année, gagne le pari malgré quelques maladresses.

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Les passagers de la nuit «  », un film de Mkhaël Hers

Dimanche 12 juin 19h30 Madiana
/ 1h 51min / Drame
Par Mikhaël Hers, Maud Ameline
Avec Charlotte Gainsbourg, Quito Rayon Richter, Noée Abita

Synopsis : Paris, années 80. Elisabeth vient d’être quittée par son mari et doit assurer le quotidien de ses deux adolescents, Matthias et Judith. Elle trouve un emploi dans une émission de radio de nuit, où elle fait la connaissance de Talulah, jeune fille désœuvrée qu’elle prend sous son aile. Talulah découvre la chaleur d’un foyer et Matthias la possibilité d’un premier amour, tandis qu’Elisabeth invente son chemin, pour la première fois peut-être. Tous s’aiment, se débattent… leur vie recommencée ?

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La presse en parle :
L’Humanité par Sophie Joubert
Ni nostalgique ni désenchanté, Mikhaël Hers se fraie un chemin dans une décennie mal-aimée, entre désir de liberté et angoisse du lendemain. Il rend aussi un bel hommage au cinéma à travers le personnage de Talulah et sa fascination pour Pascale Ogier, dont la mort prématurée, en 1984, a révélé la face sombre de l’insouciance

Les Échos par Olivier De Bruyn
Cette fiction sensible s’impose comme l’une des plus belles réussites du printemps.

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Le sommet des Dieux, un film de Patrick Imbert

/ 1h 35min / Aventure, Animation, Drame
Par Jiro Taniguchi, Magali Pouzol
Avec Lazare Herson-Macarel, Eric Herson-Macarel, Damien Boisseau

Synopsis:
A Katmandou, le reporter japonais Fukamachi croit reconnaître Habu Jôji, cet alpiniste que l’on pensait disparu depuis des années. Il semble tenir entre ses mains un appareil photo qui pourrait changer l’histoire de l’alpinisme. Et si George Mallory et Andrew Irvine étaient les premiers hommes à avoir atteint le sommet de l’Everest, le 8 juin 1924 ? Seul le petit Kodak Vest Pocket avec lequel ils devaient se photographier sur le toit du monde pourrait livrer la vérité. 70 ans plus tard, pour tenter de résoudre ce mystère, Fukamachi se lance sur les traces de Habu. Il découvre un monde de passionnés assoiffés de conquêtes impossibles et décide de l’accompagner jusqu’au voyage ultime vers le sommet des dieux.

La presse en parle :
Bande à part par Olivier Bombarda
Film d’animation, Le Sommet des dieux tient un discours éminent et profond sur le désir des hommes de surpasser la nature. Un conte philosophique esthétique, réaliste, plein de suspense, qui intéressera par-delà les aficionados des sports alpins.

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« El buen Patron », un film de Javier Bardem

Mardi 14 à 19h30 à Madiana.

22 juin 2022 en salle en France/ 2h 00min / Comédie
De Fernando León de Aranoa
Avec Javier Bardem, Manolo Solo, Almudena Amor
Synopsis :
Julio Blanco, propriétaire charismatique d’une entreprise qui fabrique des balances industrielles dans une ville espagnole de province, attend la visite imminente d’une commission qui décidera de l’obtention d’un prix local d’excellence en affaires. Les préparatifs de l’entreprise sont tels que tout doit être parfait pour la visite. Pourtant, tout semble conspirer contre Julio Blanco. Travaillant contre la montre, Blanco essaie de résoudre les problèmes de ses employés, franchissant toutes les lignes imaginables, donnant lieu à une série d’événements inattendus et explosifs aux conséquences imprévisibles.
Un ex-employé viré qui proteste bruyamment et campe devant l’usine…
Un contremaître qui met en danger la production parce que sa femme le trompe…
Une stagiaire irrésistible…
A la veille de recevoir un prix censé honorer son entreprise, Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, doit d’urgence sauver la boîte.
Il s’y attelle, à sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron ?

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« Compétition officielle », un film de Mariano Cohn, Gastón Duprat

Mercredi 15 à 19h30, mardi 14 à 14h. Madiana.
Avec Penélope Cruz, Antonio Banderas, Oscar Martinez

Synopsis : Un homme d’affaires milliardaire décide de faire un film pour laisser une empreinte dans l’Histoire. Il engage alors les meilleurs : la célèbre cinéaste Lola Cuevas, la star hollywoodienne Félix Rivero et le comédien de théâtre radical Iván Torres. Mais si leur talent est grand… leur ego l’est encore plus !

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La presse en parle :
Voici par La Rédaction
Un regard subtil et drôle sur les coulisses du métier.

20 Minutes par Carolie Vié
« Compétition officielle » réjouit par son humour féroce autour de stars complices.

CNews par Chloé Ronchin
Décapante et réaliste, cette comédie se révèle savoureuse, bien écrite, pleine d’autodérision, et invite aussi les spectateurs à remettre en question leurs attentes et leurs critères de sélection.

Elle par Françoise Delbecq
Une comédie tordue et délicieuse.

L’Humanité par Michaël Melinard
Une comédie loufogue autour des affres de la création servie par un trio d’acteurs éblouissants.

La Croix par Jean-Claude Raspiengeas
Une comédie époustouflante par son humour irrésistible, l’élégance de sa mise en scène et l’originalité du traitement.

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Cinémawon présente la 2ème édition de Diasporama

 Du 4 au 12 juin 2022 en Martinique.

Diasporama est une semaine de rencontres ; des rencontres entre des publics et des films, entre des publics et des cinéastes et entre des cinéastes eux-mêmes. Les cinématographies mises en lumière sont celles que le collectif défend durant toute l’année : celles du continent africain et des diasporas afro-descendantes de la Caraïbe, des Amériques de l’Océan Indien et au-delà.

Cette deuxième édition soulignera le travail de cinéastes issus de ces territoires et sera aussi l’occasion de développer de nouveaux réseaux entre des professionnels venus de tous ces horizons.

Il s’agira de faire découvrir ce qui se fait de mieux dans ces cinémas indépendants, de favoriser la circulation des films entre nos espaces géographiques respectifs et de développer de nouvelles collaborations.

Mercredi 8 juin

Lieu : Centre Culturel du Bourg du Lamentin

Avec l’âme dans l’œil : Regards sur le cinéma afro-brésilien contemporain.” à 19h

Sélection spéciale de courts métrages brésiliens par Janaina Oliveira, fondatrice du FICINE (Forum Itinerante de Cinema Negro) et curatrice du festival Encontro do Cinema Negro Zózimo Bulbul de Rio de Janeiro.

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