Catégorie : Cinéma

« La femme de Tchaïkovski », un film de Kirill Serebrennikov

Lundi 20 mars à 19h en VOST / Madiana

Jeudi 23 mars à 14h / Madiana VOST VF (!)
Avec Odin Lund Biron, Alyona Mikhailova, Filipp Avdeyev
Titre original Zhena Chaikovskogo
2h 23min / Drame, Biopic

Synopsis :
Russie, 19ème siècle. Antonina Miliukova, jeune femme aisée et apprentie pianiste, épouse le compositeur Piotr Tchaïkovski. Mais l’amour qu’elle lui porte n’est pas réciproque et la jeune femme est violemment rejetée. Consumée par ses sentiments, Antonina accepte de tout endurer pour rester auprès de lui.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Thibault Vicq
Ce que peut le cinéma, Serebrennikov le transcende dans le brio de la sobriété absolue, tandis que la somme des expériences vécues par les personnages gravit à elle seule les échelons d’une émotion intense. On ne salue pas seulement ici l’exceptionnelle résilience d’une femme malmenée ou délaissée, on est aux premières loges d’un amour vampirique, origine de remords et de tristesse destructrice.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
(…) un portrait douloureux et sublime de Piotr Tchaïkovski.

La Voix du Nord par Christophe Caron
Plusieurs séquences oniriques à la beauté funèbre et toxique achèvent de faire de cette Femme de Tchaïkovski, en compétition à Cannes 2022, une œuvre mélodramatique vertigineuse, puissante et ambiguë.

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« Debout les femmes », un film de François Ruffin & Gilles Perret

Conférence-débat avec l’U.F.M. / Vendredi 17 mars 2023 à 18h  / Biblothèque municipale de Ducos

De François Ruffin, Gilles Perret
13 octobre 2021 en salle / 1h 25min / Documentaire

Synopsis :
 » Mais qui m’a mis cette tête de con ?  » Ce n’est pas le grand amour entre le député En Marche ! Bruno Bonnell et l’insoumis François Ruffin. Et pourtant… C’est parti pour le premier « road-movie parlementaire » à la rencontre des femmes qui s’occupent de nos enfants, nos malades, nos personnes âgées. Ensemble, avec ces invisibles du soin et du lien, ils vont traverser confinement et couvre-feu, partager rires et larmes, colère et espoir. Ensemble, ils vont se bagarrer, des plateaux télés à la tribune de l’Hémicycle, pour que ces travailleuses soient enfin reconnues, dans leur statut, dans leurs revenus. Et s’il le faut, ils réinventeront l’Assemblée…

La presse en parle :
L’Humanité par Michaël Mélinard
Un beau film touchant, incarné, féministe et souvent drôle.

La Voix du Nord par Catherine Painset
Un film engagé, politique, humain.

Les Fiches du Cinéma par Michel Berjon
Sans militantisme idéologique ni discours sociologique ou technocrate, évitant ainsi les sigles qui cloisonnent et rendent invisibles les métiers du lien, essentiels mais déconsidérés, Debout les femmes !

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« La montagne », un film de Thomas Salvador

Lundi 27 mars à 19h/ Madiana
Par Thomas Salvador, Naïla Guiguet
Avec Thomas Salvador, Louise Bourgoin, Martine Chevallier
1 février 2023 en salle / 1h 52min / Drame, Fantastique
Synopsis :
Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Après Vincent n’a pas d’écailles, comédie aquatico-burlesque, Thomas Salvador signe avec La Montagne une fable écologiste doublée d’une histoire d’amour. Une expérience organique et sensuelle à vivre en salle absolument.

Libération par Elisabeth Franck-Dumas
Voilà bien longtemps qu’une telle incandescente magie ne nous avait autant émerveillée au cinéma.

Mad Movies par Gilles Esposito
Ce film déploie l’envoûtement induit par l’atmosphère des sommets jusqu’à toucher des images visionnaires qui engendrent une rare sensation de réel émerveillement.

Marianne par Thomas Bravo-Maza
Le cinéaste Thomas Salvador signe un film qui ne ressemble à aucun autre, transfigurant un voyage initiatique alpin en conte fantastique.

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« Eternal daughter », un film de Joanna Hogg

Vendredi 24 mars à 19h / Mardi 28 mars à 19h /Jeudi 30 mars à 14h /À Madiana
Réalisation : Joanna Hogg
Avec : Tilda Swinton, Joseph Mydell, Carly-Sophia Davies
Angleterre | 2022 | 1h36

Synopsis :
Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Eléonore Vigier
Toute la subtilité de Joanna Hogg tient à sa manière de faire naître l’inquiétante étrangeté par des dialogues anodins dont un léger décalage entre le mot et la réalité matérielle suffit à éveiller l’angoisse.

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Pourquoi le cinéma africain est à un tournant

Alors que le Fespaco a fermé ses portes, comment se porte réellement l’industrie du film en Afrique ? État des lieux avec les acteurs du secteur.
— Par le correspondant du journal Le Point, à Ouagadougou, Bernard Kaboré —

Le Marché international du cinéma et de la télévision africain de Ouagadougou est devenu un salon professionnel réunissant des acheteurs, distributeurs, producteurs venus des quatre coins de l’Afrique et aussi d’Europe. © Issouf Sanogo / AFP

Le temps d’une édition du Fespaco, Ouagadougou a plongé dans une ambiance de fête. Cela relève d’une tradition. En effet, depuis plusieurs années, chaque édition de la biennale change quelque peu le visage de la capitale burkinabée : par-ci et par-là des rues marchandes qui ne désemplissent pas, des hôtels et restaurants qui débordent de clients tandis que le quartier général de l’événement, le siège du Festival, grouille de monde jusqu’à tard les nuits. Sans oublier ces longues files de cinéphiles devant les (quelques) salles obscures qui, les jours ordinaires, intéressent peu de gens… Dans l’imaginaire de certains, c’est cet enthousiasme qui sert de baromètre de succès d’une édition de Fespaco comparée à une autre.

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« Ashkal, l’enquête de Tunis », un film de Youssef Chebbi    

Lundi 13 mars à 14h / Lundi 20 mars à 20h30  ⭐ ⭐ ⭐
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Étalon d’or de Yennenga au FESPACO 2023 / Antigone d’or au Festival du cinéma méditeranéen de Montpellier
De Youssef Chebbi
Par Youssef Chebbi, François-Michel Allegrini
Avec Fatma Oussaifi, Mohamed Houcine Grayaa, Rami Harrabi
Titre original Ashkal
25 janvier 2023 en salle / 1h 32min / Thriller

Synopsis :
Dans un des bâtiments d’un quartier de Tunis créé par l’ancien régime mais dont la construction a été brutalement stoppée au début de la révolution, deux flics découvrent un corps calciné.

La presse en parle:
Bande à part par Nadia Meflah
Thriller nocturne fantomatique, traversé de fulgurantes immolations, le premier film de Youssef Chebbi fascine autant qu’il perturbe.

Libération par Lelo Jimmy Batista
[Un] film, à la fois étrange, inquiétant, aux espaces démesurés mais confortables, rassurant, à la manière d’un musée richement meublé dont on se rendrait compte, une fois installés, accoutumés au lieu et à ses bizarreries, que les murs sont en train de se rapprocher et de se refermer sur vous.

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Le cinéma tunisien triomphe au Fespaco 2023

Le jeune réalisateur Youssef Chebbi a remporté l’Étalon d’or de Yennenga pour son film Ashkal [À Tropiques-Atrium à partir du 09/03/23]. Saluant une « rigueur extrême » et un « travail qui sort de l’ordinaire », la présidente du jury, la Tunisienne Dora Bouchoucha, a précisé que l’Etalon d’or avait été remis à Youssef Chebbi à l’unanimité. Dans ce polar qui se déroule dans les Jardins de Carthage à Tunis, un quartier abandonné après la chute du président Ben Ali en 2011, deux policiers mènent une enquête sur de mystérieuses immolations. « C’est une intrigue policière, mais en fait ça parle du peuple tunisien », a expliqué Dora Bouchoucha.

Sélectionné à la quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes en France, Ashkal a également remporté l’Antigone d’or, la plus haute récompense du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier (sud-est de la France) en 2022.

Le réalisateur tunisien devance deux femmes, la Burkinabè Apolline Traoré pour Sira qui reçoit l’Étalon d’argent, et la Kényane Angela Wamai pour Shimoni, récompensée de l’Étalon de bronze. Depuis sa création en 1969, aucune femme n’a remporté la récompense suprême de ce grand festival africain du cinéma.

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« Aspergirl », ces femmes autistes qui s’ignorent

Jeudi 9 mars 2023 à 20h au Majestic Bastille à Paris

Une série intime sur un sujet de société trop rare à la télévision, à travers le portrait touchant d’une mère et de son fils, tous deux atteints du syndrôme d’Asperger,  « Aspergirl » est un appel à la bienveillance et à l’acceptation des différences. Dès le 6 avril 2023 sur OCS.

Louison, 38 ans, mère célibataire récemment séparée, découvre qu’elle présente un trouble du spectre de l’autisme lorsqu’on diagnostique son fils Guilhem, 11 ans, qui a blessé un camarade de classe le jour de la rentrée.
À peine se sent-elle libérée par cette révélation qu’une enquête sociale démarre pour savoir si elle doit conserver la garde de son enfant. Louison décide alors d’apparaître la plus “normale” possible aux yeux de l’enquêteur social.

Mais ni elle, ni sa famille ne sait vraiment ce qu’être normal signifie.

Avec humour, Aspergirl mélange les codes de la dramédie familiale et du coming of age (ici tardif) en suivant les tribulations d’une mère de famille pas tout à fait comme les autres, qui questionne notre rapport à la norme.

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« Carmen », un film de Carlos Saura

Mercredi 15 mars à 18h30 – Tropiques-Atrium
Salle Case à Vents – CinéClub : Carlos Saura
Carmen
De Carlos Saura
Avec Antonio Gades, Laura del Sol & Paco de Lucía
Espagne – 1h42 – 1983

Synopsis :
Antonio, chorégraphe espagnol, doit monter un ballet sur la musique de «Carmen», le fameux opéra de Bizet. Il lui manque une interprète pour le rôle principal. Après de nombreuses recherches, il découvre enfin l’oiseau rare qui, comble de chance, s’appelle vraiment Carmen. Antonio s’enthousiasme et la convoque pour un essai qui s’avère concluant. Son choix provoque des tensions, et notamment la jalousie de Cristina, considérée comme la meilleure danseuse de la troupe. Peu à peu, les répétitions s’intensifient tandis que s’ébauche une histoire d’amour entre Carmen et Antonio, complètement envoûté par la jeune femme..

La presse en parle :
Le film fut tièdement accueilli par la critique ; on lui reprocha le décalage entre son ambition (la réitération d’une « scie » culturelle), et la médiocrité et la maladresse de sa réalisation.
Le Monde par la rédaction
Le mythe de Carmen femme libre remonte à la mise en scène par Jorge Lavelli de l’opéra de Bizet au Théâtre de Nancy.

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« Louise et la légende du serpent à plume », un film de Hefang Wei

Samedi 11 mars à 15h / Tropiques-Atrium

De Hefang Wei
Par Patricia Mortagne
Avec Rose De Gouvello Grach, Satya Dusaugey, Catherine Cerda
À PARTIR DE 6 ANS
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8 février 2023 en salle / 0h 44min / Animation, Aventure, Famille

Synopsis :
Louise, petite française de 9 ans, vient d’emménager avec sa famille à Mexico, mais elle a du mal à s’y faire et trouve un réconfort salvateur auprès de son lézard adoré, Keza. Lorsque celui-ci s’échappe, il entraîne Louise vers d’incroyables aventures à la découverte du Mexique et de ses habitants. Au fil des rencontres, et surtout de celle de son nouveau copain Arturo, Louise réalise que Keza est peut-être la réincarnation de Quetzalcoatl, le célèbre dieu Serpent à plumes…

Le film est précédé du court « Lion Bleu » de Zoïa Trofimova (18 min.) :
Un paysan solitaire accueille chez lui un chaton en détresse qui devient un jour un grand lion bleu. Mais les villageois ont peur, ils se méfient de cet étranger à l’air effrayant et les chassent. Alors, le paysan installe sa maison sur une charrette, récupère le lion et sa vache, puis s’en va.

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« No Land’s Song », un film d’ Ayat Najafi

Jeudi 9 mars à 18h30
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Ayat Najafi
Avec : Sara Najafi, Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi
France/Iran – 1h35 – 2016
Synopsis:
En Iran, depuis la révolution de 1979, les femmes n’ont plus le droit de chanter en public. Une jeune compositrice, Sara Najafi, avec l’aide de trois artistes venues de France (Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi), va braver censures et tabous pour organiser un concert de chanteuses solo.

La presse en parle:
Le Parisien par Hubert Lizé
Ce très beau documentaire raconte cette aventure jusqu’au concert. Il s’en dégage un souffle de colère et de liberté, une émotion intense.

Gala par Camille Choteau
Un docu­men­taire édifiant. A ne pas manquer pour que ce concert ne reste pas “une goutte d’eau dans l’océan” comme s’en inquié­tait l’une des prota­go­nistes.

Les Fiches du Cinéma par Marie Toutée
Un magnifique hommage rendu aux chanteuses solistes iraniennes, interdites de se produire en public depuis la révolution de 1979.

Paris Match par Catherine Schwaab
A travers ses retournements dramatiques, le film révèle la brutalité et la perversité de la dictature des mollahs.

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« Paroles de nègre »s un film documentaire de Sylvaine Dampierre

Lundi 20 mars – 17h – Tropiques Atrium –
Salle Frantz Fanon
Paroles de nègres
un film documentaire de Sylvaine Dampierre écrit par Sylvaine Dampierre et Gilda Gonfie
Guadeloupe – 1h18 – 2020

Synopsis:
En 1842 se tient aux assises de Pointe-à-Pitre le procès du maître Vallentin, accusé de meurtre avec préméditation sur la personne de son esclave Sébastien, mort étouffé dans le cachot où il l’avait fait jeté, le rendant responsable de la perte de plusieurs de ses boeufs. Les faits se sont déroulés à Marie-Galante, quelques années auparavant. Les esclaves défilent à la barre et sont appelés à témoigner en présence de leur propre maître. Leurs paroles, émises devant la justice blanche, retranscrites du créole par le greffier dans un français châtié, ces paroles inédites, inouïes, nous les restituons à ceux dont elles constituent l’héritage.

À Marie-Galante, petite île presqu’inchangée posée au large de la Guadeloupe, la canne exerce toujours son pouvoir sur les hommes. L’usine sucrière de Grand Anse est une cathédrale de fer rouillé à la marche chaotique. Avec ses ouvriers qui sont aussi planteurs, nous provoquons l’irruption de cette mémoire vive dans le présent immémorial de l’île.

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« Sous les figues », un film de Erige Sehiri

Jeudi 9 mars à 20h30 / Lundi 13mars à 18h / Lundi 27mars à 14h
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix d’interprétation féminine & Prix d’interprétation masculine au FESPACO 2023
Par Erige Sehiri, Ghalya Lacroix
Avec Ameni Fdhili, Fide Fdhili, Feten Fdhili
Titre original Taht el Karmouss
7 décembre 2022 en salle / 1h 32min / Drame

Synopsis :
Au nord-ouest de la Tunisie, des jeunes femmes travaillent à la récolte des figues. Sous le regard des ouvrières plus âgées et des hommes, elles flirtent, se taquinent, se disputent. Au fil de la journée, le verger devient un théâtre d’émotions, où se jouent les rêves et les espoirs de chacun.

La presse en parle :

aVoir-aLire.com par Laurent Cambon
À la fois théâtre du conservatisme, de l’émancipation et de la domination sociale, Sous les figues révèle magnifiquement le subtil portrait d’une Tunisie perdue entre désir de liberté et respect des traditions.

Culturopoing.com par Hugo Jordan
Ce geste créateur, délicat et nuancé, fait de ce premier film une jolie réussite et rappelle qu’un acte politique réside également dans sa capacité à remettre de la douceur dans une situation minée par la violence des rapports sociaux.

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« Les gardiennes de la planète », un film de Jean-Albert Lièvre

Samedi 11 mars à 18h / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
De : Jean-Albert Lièvre
France – 1h22 – 2022
Synopsis: :
Une baleine à bosse s’est échouée sur un rivage isolé. Alors qu’un groupe d’hommes et de femmes organise son sauvetage, nous découvrons l’histoire extraordinaire des cétacés, citoyens des océans du monde, essentiels à l’écosystème de notre planète depuis plus de 50 millions d’années.

La presse en parle :
Ecran Large par Judith Beauvallet
Un documentaire aux images magnifiques qui relève le pari de nous faire entendre le chant des baleines autrement grâce à la musique. On en oublierait presque la voix off, dont on se serait bien passé.

Franceinfo Culture par Léna Thobie-Gorce
Avec des images spectaculaires et une bande son aussi variée que les différents chants des baleines, on se laisse rapidement séduire par ces animaux à l’intelligence exceptionnelle.

La Parisien par La Rédaction
Mais cette odyssée se vit surtout comme une immersion au plus près de ces monstres des mers. Grâce à des images à couper le souffle, on a l’impression de nager avec les baleines, de voir leur grain de peau et même de croiser leur regard.

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Burkina Faso : le festival de cinéma Fespaco s’ouvre, le Mali invité d’honneur

Le plus grand festival du cinéma d’Afrique, le Fespaco, s’est ouvert samedi à Ouagadougou en présence du premier ministre du Mali, pays invité d’honneur et secoué comme le Burkina Faso par la violence jihadiste. «Le Mali et le Burkina Faso sont deux pays frères» qui «sont confrontés aujourd’hui, comme vous le savez, à un défi sécuritaire. Notre combat pour la paix et la souveraineté demeure la priorité», a affirmé Choguel Kokalla Maïga, très applaudi.

Le Burkina et le Mali sont dirigés par des militaires putschistes. «Nos deux pays sont ensemble, au coude à coude, face à l’hydre terroriste», a ajouté Choguel Maïga. Dans ce contexte, la culture a un «rôle avant-gardiste à jouer dans le processus de paix», a-t-il fait valoir.

Sur une immense scène, une soixantaine de danseurs ont mimé des combats sur les rythmes guerriers de plusieurs tambours. L’animatrice de la cérémonie d’ouverture a expliqué que la chorégraphie voulait montrer le «courage et la bravoure» de la jeunesse burkinabè face au djihadisme.

La performance, intitulée «20 millions de VDP» (Volontaires pour la défense de la patrie, supplétifs civils de l’armée), fait référence au nombre d’habitants du Burkina qui compte environ 22 millions d’habitants.

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Berlinale 2023 : L’Ours d’or décerné au documentaire « Sur l’Adamant » du Français Nicolas Philibert

Le cinéaste français Philippe Garrel a été récompensé de l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur au festival de Berlin

Dix-neuf films pour un seul Ours d’or : le jury de la 73e Berlinale, présidé par la star américaine Kristen Stewart, a dévoilé ce samedi soir son palmarès. C’est le documentariste français Nicolas Philibert qui a séduit les jurés avec son documentaire Sur l’Adamant. Il remporte l’Ours d’or pour cette immersion sensible à bord d’une péniche faisant office d’hôpital de jour pour des personnes atteintes de maladies psychiatriques à Paris, et succède ainsi à Nos Soleils, ode catalane à l’agriculture de l’Espagnole Carla Simon. Deux décennies après l’immense succès de Etre et avoir, le documentariste de 72 ans quitte les bancs de l’école pour cette plongée dans l’univers psychiatrique, premier film d’une trilogie à ce sujet.

Autre Français à briller dans ce palmarès : le réalisateur Philippe Garrel qui a reçu à 74 ans l’Ours d’Argent du meilleur réalisateur pour Le Grand Chariot, un film aux airs de testament artistique tourné avec ses enfants. « Vive la révolution iranienne », a déclaré cet héritier de la Nouvelle Vague en recevant son prix qu’il a aussi dédié « à Jean-Luc Godard, qui est (…) un très grand maître, qui n’est plus de ce monde », décédé en septembre dernier.

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 » Sur l’Adamant » un film de Nicolas Philibert

Par Nicolas Philibert
19 avril 2023 en salle / 1h 49min / Documentaire

Synopsis :
L’Adamant est un Centre de Jour unique en son genre : c’est un bâtiment flottant. Édifié sur la Seine, en plein cœur de Paris, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques, leur offrant un cadre de soins qui les structure dans le temps et l’espace, les aide à renouer avec le monde, à retrouver un peu d’élan. L’équipe qui l’anime est de celles qui tentent de résister autant qu’elles peuvent au délabrement et à la déshumanisation de la psychiatrie. Ce film nous invite à monter à son bord pour aller à la rencontre des patients et soignants qui en inventent jour après jour le quotidien.

La presse en parle :

Bande à part par Isabelle Danel
Le « vivre ensemble » est plus qu’un concept humaniste, une nécessité humaine. Sur l’Adamant ne prétend pas que c’est facile, à travers l’expérience unique de cette unité psychiatrique avec vue sur Seine, il dit juste que c’est possible.

L’Humanité par Sophie Joubert
Troublant parce qu’il interroge la frontière entre la maladie et une apparente normalité, le film ne prétend pas à l’universalité ou l’exemplarité.

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Le palmarès complet des César 2023

« La Nuit du 12 » de Dominik Moll remporte six Césars, dont le meilleur film et la meilleure réalisation

 

 

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« The Fabelmans », un film de Steven Spielberg

Vendredi 24 février à 14h & dimanche 26 février à 11h en V.O.

Par Steven Spielberg, Tony Kushner
Avec Gabriel LaBelle, Michelle Williams, Paul Dano
Sortie : 22 février 2023 en salle / 2h 31min / Biopic, Drame

Synopsis :

Portrait profondément intime d’une enfance américaine au XXème siècle, The Fabelmans de Steven Spielberg nous plonge dans l’histoire familiale du cinéaste qui a façonné sa vie personnelle et professionnelle. À partir du récit initiatique d’un jeune homme solitaire qui aspire à réaliser ses rêves, le film explore les relations amoureuses, l’ambition artistique, le sacrifice et les moments de lucidité qui nous permettent d’avoir un regard sincère et tendre sur nous-mêmes et nos parents.

Passionné de cinéma, Sammy Fabelman passe son temps à filmer sa famille. S’il est encouragé dans cette voie par sa mère Mitzi, dotée d’un tempérament artistique, son père Burt, scientifique accompli, considère que sa passion est surtout un passe-temps. Au fil des années, Sammy, à force de pointer sa caméra sur ses parents et ses sœurs, est devenu le documentariste de l’histoire familiale ! Il réalise même de petits films amateurs de plus en plus sophistiqués, interprétés par ses amis et ses sœurs.

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« À l’Ouest, rien de nouveau » d’Edward Berger, sacré meilleur film aux Bafta

Le long-métrage « À l’Ouest, rien de nouveau », adaptation du célèbre roman pacifiste d’après-guerre d’Erich Maria Remarque, a remporté dimanche le prix du meilleur film aux Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, devant « Les Banshees d’Inisherin », « Elvis », « Everything Everywhere All At Once » et « Tar ».

Une ode antiguerre couronnée aux Bafta. La production en allemand de Netflix « À l’Ouest, rien de nouveau » s’est imposé très largement, dimanche 19 février soir en décrochant sept Bafta, les récompenses britanniques du cinéma, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur pour Edward Berger.

Un siècle après le célèbre roman pacifiste de 1929 d’Erich Maria Remarque ici porté à l’écran, le producteur Malte Grunert a souligné à quel point son message était pertinent.

« À l’Ouest rien de nouveau raconte l’histoire de jeunes hommes qui, empoisonnés par la propagande politique nationaliste de droite, vont à la guerre en pensant que c’est une aventure », a-t-il déclaré, « la guerre est tout sauf une aventure ».

Le film, qui suit un jeune soldat allemand pendant la Première Guerre mondiale est consacré dans sept catégories lors de cette 76e cérémonie des Bafta, qui s’est tenue au Royal Festival Hall de Londres.

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Tout en Doc : Papa Djab, la face cachée du masque

Mardi 14 février 2023 à 20h05 sur Martinique 1ère

En février, « Tout en doc » se met à l’heure du carnaval… Pour l’occasion Stéphanie Octavia vous propose de vous plonger dans l’histoire des diables rouges, avec le film du réalisateur martiniquais Christian Foret. Le titre : « Papa Djab : la face cachée du masque »

Ce personnage emblématique du carnaval martiniquais est très connu chez nous, mais il a tendance à disparaître au fil des années. C’est donc l’occasion de le figer dans les mémoires avec ce film, et de se demander où il est né.

La réponse à cette question nous emmènera forcément vers l’Afrique, mais aussi vers d’autres pays de la Caraïbe, où nous verrons qu’il existe des personnages similaires à notre diable rouge… Autant de pistes de réflexions sur l’identité, l’histoire et l’appartenance à une communauté.

Aux côtés de Malik Duranty, jeune sociologue et slameur, nous partons dans un voyage sur les traces du Papa Djab, personnage emblématique du carnaval Martiniquais, à l’aspect aussi effrayant que fascinant et à l’histoire mystérieuse.

D’où vient Papa Djab ?

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« Au travers des oliviers » (en persan : زیر درختان زیتون, Zir-e derakhtān zeytoun), un film d’Abbas Kiarostami

Mercredi 15 février à 18h 30 – Tropiques-Atrium

Comédie dramatique franco-iranienne réalisée par Abbas Kiarostami, sortie en 1994.

Avec Mohamad Ali Keshavarz, Farhad Kheradmand, Zarifeh Shiva
C’est le dernier volet de ce que l’on appelle la Trilogie de Koker, précédé par Où est la maison de mon ami ? et Et la vie continue.

Synopsis :
Une équipe de cinéma s’installe, parmi les oliviers, dans un village du nord de l’Iran qui vient d’être dévasté par un tremblement de terre. Keshavarz, le réalisateur du film, qui s’intitule Et la vie continue, est à la recherche de ses acteurs.
Le cinéma fait rêver les enfants d’une école. Ils participeront à la production ou assisteront au tournage. Mme Shiva, la première assistante, organise un casting. Les jeunes filles en voile s’imaginent déjà devant la caméra. Le réalisateur retient en particulier Tahereh et quelques-unes de ses amies. Hossein, un jeune maçon est engagé comme serveur par l’équipe et joue également un petit rôle dans le film. Il remplace l’acteur amateur qui devient bègue dès qu’il s’adresse à une femme.. Par le fait du hasard, sa partenaire est Farkhondé, la jeune fille du voisinage dont il est amoureux.

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Cinéma : le réalisateur espagnol Carlos Saura est mort

Personnage emblématique du cinéma espagnol depuis plusieurs décennies, Carlos Saura est décédé vendredi à l’âge de 91 ans, entouré de ses proches.

Il était l’une des plus grandes figures du cinéma européen. Le cinéaste espagnol Carlos Saura, qui a notamment réalisé Cria cuervos en 1975, est décédé vendredi 10 février à l’âge de 91 ans, a annoncé l’Académie espagnole du cinéma.

« L’Académie du cinéma a le profond regret d’annoncer le décès de Carlos Saura […], l’un des cinéastes fondamentaux de l’histoire du cinéma espagnol, mort aujourd’hui à son domicile à 91 ans, entouré de ses êtres chers », a-t-elle annoncé sur Twitter. « Son dernier film, Las paredes hablan (Les murs parlent), était sorti vendredi, preuve de son activité infatigable et de son amour pour son métier jusqu’à ses derniers instants », a-t-elle encore dit.

Le cinéaste devait recevoir un Goya d’honneur samedi lors de la cérémonie des récompenses du cinéma espagnol qui se tient à Séville. Un hommage y sera rendu à « la mémoire d’un créateur irremplaçable », a poursuivi l’Académie. « Carlos Saura nous a quittés. Cinéaste, photographe, artiste total […], il avait reçu tous les prix imaginables durant sa carrière et surtout l’affection et la reconnaissance de tous ceux qui ont apprécié ses films », a réagi sur Twitter le ministre espagnol de la Culture, Miquel Iceta.

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« Un petit frère », un film de Léonor Serraille

Mercredi 8 Février – 17h — Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Réalisation : Léonor Serraille
Image : Hélène Louvart
Interprétation : Annabelle Lengronne, Stéphane Bak, Kenzo Sambin, Ahmed Sylla
Son : Anne Dupouy
Montage : Clémence Carré
Production : Blue Monday Productions
1 février 2023 en salle / 1h 56min / Drame

Synopsis :
Quand Rose arrive en France, elle emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest. Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.

La presse en parle :
Les Echos par Adrien Gombeaud
Cinq ans après « Jeune Femme », Léonor Serraille déploie une saga intime qui suit trente années d’une famille immigrée à Paris. Elle offre surtout à Annabelle Lengronne un magnifique personnage de mère, plongée dans le tourbillon de l’entre-deux-siècles.

Ouest France par Thierry Cheze
Le résultat s’avère aussi brillant dans la description du quotidien mouvementé de cette famille que dans le récit en arrière-fond de l’évolution de notre pays sur cette période.

Elle par Françoise Delbecq
Une formidable chronique douce-amère.

L’Humanité par Michaël Mélinard
C’est touchant et fragile.

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Grève de la faim du cinéaste iranien Jafar Panahi : sa productrice se dit « inquiète » et aimerait davantage de mobilisation à l’international

Jafar Panahi, l’un des cinéastes iraniens les plus primés, a été arrêté le 11 juillet. Michèle Halberstadt, dont la société distribue les films du réalisateur, estime que davantage d’actions pourraient être menées pour tenter de lui venir en aide.

Michèle Halberstadt, productrice, dont la société ARP Sélection distribue les films de Jafar Panahi, se dit « inquiète » jeudi 2 février sur franceinfo. Le cinéaste iranien est en prison à Téhéran, depuis le 11 juillet dernier et il a entamé une grève de la faim pour protester. Ce qui inquiète particulièrement la productrice, ce n’est pas seulement qu’il ait arrêté de se nourrir, ce qui lui fait le plus « peur », c’est « le ton qui accompagne cette décision. Les mots qu’il emploie. C’est quelqu’un qui a toujours recours à la sagesse, à l’humour. Là, je sens une absence totale d’esprit, de légèreté et une absence totale d’espoir et de vision d’avenir. »

>>> Le cinéaste Jafar Panahi en grève de la faim pour protester contre « le comportement inhumain de l’appareil judiciaire et sécuritaire » en Iran

Michèle Halberstadt a tout de même quelques nouvelles via la femme du cinéaste : « On a vraiment cru pendant trois mois qu’il allait sortir parce qu’on s’est aperçus que la condamnation prononcée en 2010 n’est plus valable puisqu’en Iran si vous n’avez pas purgé votre peine, au bout de 10 ans elle est caduque », explique la productrice.

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