Catégorie : Cinéma

« Vanille », un film de Guillaume Lorin

Samedi 7 janvier – 15h  Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

— Par Guillaume Lorin, Aurore Auguste —
Avec Marie-Eva Phaan, Macéo Carole, Tricia Evy
2 février 2022 en salle / 0h 43min / Animation

Synopsis :
« Vanille » (31′) est précédé des courts-métrages : « Kiko et les animaux » (7’30’’) et « Ton français est parfait » (4’12’’)
Petite parisienne fraîchement débarquée pour les vacances en Guadeloupe, île d’origine de sa maman, Vanille plonge dans une aventure teintée de mystère, à la rencontre de personnages pittoresques et d’une fleur magique. Voilà des vacances qui promettent d’être riches en rebondissements !

La presse en parle :
Culturopoing.com par Alexandre Lebrac
Riche en rebondissements, surprenant et drôle, Vanille est un divertissement ludique parfait pour toute la famille.

La Croix par La rédaction
Un conte initiatique et fantastique qui aborde, avec délicatesse et humour, la question de l’identité et le travail de deuil.

Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
Avec ses deux courts en complément de programme, Vanille offre un message aussi beau sur la forme qu’édifiant par son thème d’une brûlante actualité appelant, sans mièvrerie ni moralisme, à accepter la différence entre humains mais aussi avec les animaux.

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« Saint Omer », un film d’Alice Diop

Lundi 16 janvier à 18h / Tropiques-Atrium

Saint Omer d’Alice Diop
Première mondiale : Lion d’Argent, Grand prix du Jury, Meilleur Premier Film, à la Mostra de Venise 2022.
France – 2022 – 2h02
Avec Kayije KAGAME, Guslagie MALANDA, Valérie DRÉVILLE, Aurélia PETIT, Xavier MALY, Robert CANTARELLA, Salimata KAMATE, Thomas DE POURQUERY

Synopsis :
Rama, jeune romancière, assiste au procès de Laurence Coly à la cour d’assises de Saint-Omer. Cette dernière est accusée d’avoir tué sa fille de quinze mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du nord de la France. Mais au cours du procès, la parole de l’accusée, l’écoute des témoignages font vaciller les certitudes de Rama et interrogent la grande question universelle […] de notre rapport à la maternité ».

La presse en parle :

Bande à part par Olivier Pélisson
Cheffe d’orchestre captant la note juste de chaque soliste et de chaque fil formel et narratif, au service de son propos, Alice Diop atteint ici un très haut niveau de cinéma humaniste et politique.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Un film bouleversant.

Elle par Françoise Delbecq
Une première fiction magistrale.

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« Aucun ours », un film de Jafar Panahi

Vendredi 6  Janvier – 18h30 / Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon

Prix Spécial du Jury – Mostra de Venise 2022
De Jafar Panahi – 1h 47min / Drame – Iran
Avec Jafar Panahi, NaserHashemi, Vahid Mobasheri

Synopsis :

Un metteur en scène venant de Téhéran est hébergé dans un village proche de la frontière nord Iranienne. Il réalise avec son équipe à distance, par téléphone et écran interposés à l’aide d’une connexion visio Internet, un film qui se déroule dans la Turquie proche et dans lequel un couple tente de fuir à l’aide de faux passeports. En parallèle, il se retrouve à son corps défendant au milieu d’un conflit qui agite le village : une histoire d’amour secrète, remettant en cause une promesse de mariage établie au nom de la tradition, qu’il aurait mise à jour en faisant des photos…

La presse en parle :
Franceinfo Culture par Jacky Bornet
« Aucun ours » est d’une richesse thématique et formelle inépuisable, une mise en abyme imparable.

Les Inrockuptibles par Ludovic Béot
Le niveau d’urgence, de douleur et de frustration crie dans chaque plan du film et plus particulièrement dans un fragment saisissant où Panahi ne parvient pas à enjamber la ligne invisible pour quitter son pays.

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« L’innocent », un film de Louis Garrel

Jeudi 5 Janvier – 18h30 / Vendredi 6 janvier – 16h30 / Tropiques Atrium

Synopsis :

Quand Abel apprend que sa mère Sylvie, la soixantaine, est sur le point de se marier avec un homme en prison, il panique.
Épaulé par Clémence, sa meilleure amie, il va tout faire pour essayer de la protéger. Mais la rencontre avec Michel, son nouveau beau-père, pourrait bien offrir à Abel de nouvelles perspectives…

La presse en parle :

La Voix du Nord par Christophe Caron
Louis Garrel, acteur et réalisateur, signe un formidable film de casse et réussit le croisement audacieux entre la chronique familiale, le polar burlesque et la comédie romantique. Qu’est-ce que c’est drôle !

Le Journal du Dimanche par La rédaction
Un braquage rocambolesque et joussif, fort de ses six personnages, tous bien inspirés, tour à tour loufoques, perspicaces, émouvants.

Le Parisien par La Rédaction
Louis Garrel mélange ici comédie sentimentale, polar et film d’espionnage, et nous régale avec des séquences hilarantes et d’autres, hyper inspirées, éperdument romantiques.

Télé 7 Jours par Isabelle Magnier
De filatures façon Panthère rose en repérages foireux, de marivaudages à double détente en surprises foldingues, ce bijou de drôlerie explore avec finesse les sentiments filiaux et amoureux.

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« Ghost Dog, la voie du samouraï », un film de JIm Jarmush

Les jeudis 5 & 12 janvier à 16h 30 / Tropiques-Atrium
Par Jim Jarmusch
Avec Forest Whitaker, John Tormey, Cliff Gorman
Titre original Ghost Dog: The Way of the Samurai
6 octobre 1999 en salle / 1h 56min / Policier, Drame, Thriller
Date de reprise 14 décembre 2022

Synopsis :
Dans l’État du New Jersey, plus précisément dans la ville de Jersey City, un tueur à gages afro-américain vit selon les préceptes du Hagakure, code d’honneur des samouraïs du Japon médiéval. Il vit seul, très simplement, en nourrissant ses pigeons, se faisant appeler « Ghost Dog », littéralement en français « chien fantôme » ou « chien invisible ». Son sauveur à la suite d’un incident survenu huit ans auparavant, qu’il considère comme son « Maître », fait partie de la mafia italienne locale. Quand la fille du « Parrain » devient le témoin d’un des contrats de « Ghost Dog », celui-ci semble alors bien gênant pour les mafieux qui décident de s’en débarrasser au plus vite.

La presse en parle :

Cinopsis.com par Olivier Guéret
Ghost Dog est une œuvre zen, ludique, non dépourvue de profondeur qui mélange savamment l’humour décalé et le film noir.

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« Vivre », un film d’Oliver Hermanus

 Jusqu’au 8 janvier / Horaires ci-après / en V.O. / Madiana

Par Kazuo Ishiguro, Akira Kurosawa
Avec Bill Nighy, Aimee Lou Wood, Alex Sharp (II)
Titre original Living

Synopsis :
1953. Londres panse encore ses plaies après la Seconde Guerre mondiale. Williams, fonctionnaire chevronné, est un rouage impuissant dans le système administratif de la ville qui doit se reconstruire. Il mène une vie morne et sans intérêt, mais tout change lorsqu’on lui diagnostique une maladie grave qui l’oblige à faire le point sur son existence. Rejetant son quotidien banal et routinier, Williams va alors se dépasser et enfin vivre pleinement sa vie.

La presse en parle :
Bande à part par Hélène Robert
Usant subtilement d’expressions minimalistes, Bill Nighy (Mr. Williams) incarne magistralement l’apathie existentielle et le sentiment d’être éloigné de tous, y compris de lui-même.

Ouest France par Gilles Kerdreux
Avec un merveilleux sens du cadre et de la photo, Oliver Hermanus, jeune réalisateur sud-africain de 39 ans, rafraîchit le classique de Kurosawa sans perdre toute la réflexion sur le sens de la vie.

Télérama par Guillemette Odicino
Pierre angulaire, magnifiquement anguleuse, de ce grand film contre le froid des sentiments, Bill Nighy s’impose comme un véritable monument britannique : fascinante est sa capacité à provoquer un torrent d’émotions avec une infime lueur d’enfance retrouvée sur son visage de « zombie », ou un minuscule rire qui fait tressauter ses épaules de grand héron décharné.

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« Ruptures », un film d’Arthur Gosset

Projection débat le Mercredi 14 Décembre à 16h00 au Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie

Dans le cadre de la Semaine de l’IAE, l’URSIAE Martinique organise une projection-débat sur le thème de l‘Engagement écologique et social.

Le film RUPTURES a reçu le prix « coup de cœur du jury » du Festival International du Film Écologique et Social de Cannes 2021

Les places étant limitées, nous vous invitons à vous inscrire via ce formulaire en ligne et à relayer l’information dans votre réseau.

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Synopsis :

Leur destin était bien tracé : de brillantes études, la promesse d’un bon job et d’un gros salaire. Pourtant, rien ne s’est passé comme prévu. Aurélie, Maxime, Hélène, Emma, ou Romain sortent de Polytechnique, de Sciences Po, de Centrale ou d’écoles de commerce. Ils et elles ont fait un choix radical : renoncer à l’avenir qu’on leur promettait pour une vie qu’ils jugent plus compatible avec les enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque. Ce film raconte leur histoire. Pendant un an, le jeune réalisateur Arthur Gosset, lui-même étudiant à Centrale Nantes, a suivi le parcours de six jeunes, leurs décisions parfois difficiles, leurs ruptures souvent douloureuses et leur courageux choix de vivre en adéquation avec leurs convictions, quoiqu’il en coûte.

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Ciné Fanm présente, dans le cadre de la Journée des Droits Humaind, « Les Invisibles

Samedi 10 décembre à 17h au T.O.M.

— Par Culture Égalité —

Les Invisibles est une comédie française réalisée par Louis-Julien Petit, sortie en 2018. Le film est une adaptation du livre de Claire Lajeunie, Sur la route des invisibles, femmes dans la rue1.

Synopsis :
L’Envol, centre d’accueil de jour pour femmes sans-abri à Anzin, doit fermer ses portes : seulement 4 % des femmes qui y sont accueillies se sont réinsérées, ce qui est jugé insuffisant par la municipalité, qui ne peut plus « continuer à dépenser sans résultats ». Les travailleuses sociales vont faire preuve de désobéissance civile en décidant d’y installer un atelier thérapeutique et un dortoir dans un squat, en toute clandestinité. L’atelier s’appuie sur la truculente Chantal, SDF et modèle de réinsertion, formée à la réparation d’électroménager à la prison de Loos.

Lire aussi : « Les Misérables », « La Haine », « Les Invisibles »… Ces films qui ont eu un vrai impact politique

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On sort des Invisibles avec la banane parce qu’on s’est amusé sans jamais éprouver de mépris ou de méchanceté.

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« Sakinipli Origami », de la Cie Milétoiles, m.e.s. Suzon d’Haveloose

Mercredi 15 décembre 18h / Tropiques-Atrium

Spectacle jeune public alliant Conte, Théâtre, Danse et pliage Origami sur le thème de l’acceptation de soi et de la tolérance

C’est l’histoire de Lori. Une feuille de papier grise. Oubliée, délaissée, elle s’ennuie et rêve de couleurs. Un beau jour, on la plie, la déplie, la replie… elle devient papillon ! Mais un papillon toujours gris… Au fil de ses aventures et de ses rencontres, Lori arrivera-t-elle à s’accepter ?

L’aventure est faite de rencontres permettant la compréhension de soi et de l’autre. Une ouverture sur la différence, sur la singularité qui associée à d’autres singularités crée notre humanité. Parce que la différence est une richesse, il est essentiel que chaque enfant se respecte et respecte l’autre.

« Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris » disait très justement Oscar Wilde. Chacun est unique, chacun est un diamant qui ne demande qu’à briller ! Voilà le message que nous souhaitons que les enfants retiennent.

« J’ai toujours été fascinée par la magie de l’origami. Une simple feuille de papier, quelques plis, et la transformation opère !

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 » La conspiration du Caire », de Tarik Saleh : un thriller époustouflant, à voir à Madiana

Mardi 6 décembre à 14h, Mercredi 7 décembre à 19h30

— Par Roland Sabra —

Il s’appelle Adam, comme dans le mythe des trois monothéismes dominants. Et ce n’est pas sans signification. Il est égyptien, fils de pêcheur et vient d’être admis à la prestigieuse université sunnite Al-Hazhar au Caire. La mort soudaine du grand imam de l’université le fait plonger dans un univers sans pitié où influences religieuses et politiques s’affrontent, en dehors de toute éthique, en ayant recourt aux manipulations, à la corruption, aux meurtres. Après avoir abordé, magistralement les rapports entre police et politique dans Le Caire Confidentiel, le réalisateur suédois, Tarik Saleh, persona non grata en Égypte, aborde dans La Conspiration du Caire les liens intimes et pour le moins troubles entre politique et religion. Le film n’est en rien irréligieux, il ne porte pas sur la croyance, sur son origine, sur sa nature, mais sur son institutionnalisation et les conflits qu’elle génère, qu’elle affronte en tant que pouvoir confronté à d’autres pouvoirs. « Mon but, c’était de faire un thriller politique dans un environnement religieux.

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«EO», chez Jerzy Skolimoswski, l’homme n’est plus le centre du monde

Dimanche 4 décembre à 19h 30  / Madiana

— Par Siegfried Forster —

À 84 ans, Jerzy Skolimowski nous amène sur une autre planète. Né en 1938 à Lodz, cette grande figure du nouveau cinéma polonais vient de très loin. Fils d’un résistant polonais mort au camp de concentration de Flossenbürg, Jerzy aidera sa mère pendant la Seconde Guerre mondiale à cacher des tracts sous son lit… Après la guerre, sa mère travaille comme attachée culturelle à Prague où Jerzy sera un camarade de classe de Vaclav Havel.

Son nouveau film EO, distingué par le prix du Jury au dernier Festival de Cannes, démarre comme une histoire d’amour entre Kasandra et son âne. Mais à la fin de la séance surgit l’amour pour un cinéma capable de nous donner accès à un autre monde, à un monde moins anthropocentrique – à travers des images nouvelles et des hors cadres surprenants, des bruits inattendus et des sans voix subitement audibles, sans oublier les soubresauts de l’âme d’un âne aussi tangibles que le bleu du ciel.

Une odyssée cinématographique

Quand l’histoire d’EO commence, nous gardons encore l’illusion de regarder un film sur un âne.

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« Armageddon Time », de James Gray

À Madiana  le mardi 29 novembre à 21h en V.O.

1h 55min / Drame
Avec Anne Hathaway, Jeremy Strong, Banks Repeta

Synopsis :
Dans les années 1980, le jeune Paul Graff mène une enfance paisible dans le Queens, à New York. Avec Johnny, un camarade mis au ban de la classe à cause de sa couleur de peau, ils font les 400 coups. Paul pense être protégé par sa mère, présidente du conseil des parents d’élèves, et par son grand-père dont il est très proche. Mais à la suite d’un incident, il est envoyé à la Kew-Forest School . L’établissement est en partie administré par Fred Trump — père du futur président des États-Unis Donald Trump — tout comme une bonne partie du Queens.

La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
On s’explique mal pourquoi ce très beau film a été ignoré par le jury cannois.

Bande à part par Emmanuel Raspiengeas
Si les thèmes abordés et la mise en scène du réalisateur restent absolument les mêmes, cette balade mélancolique surprend par sa retenue émotionnelle inédite, loin des grandes envolées lyriques des tragédies précédentes de Gray, qui affine ici son style jusqu’à l’épure.

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« Un monde obèse » : alerte sur l’épidémie d’obésité qui frappe la planète

Mardi 22 novembre à 20h 55 sur Arte
Documentaire réalisé par Sylvie Gilman, Thierry Vincent de Lestrade
France • 2020 • 90 minutes & 52 minutes

En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardio-vasculaires et de certains cancers. Comment expliquer cette épidémie mondiale, qu’aucun pays n’est encore parvenu à enrayer ? Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique (« Manger moins, bouger plus »), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes ?
À la fin des années 1970, le combat contre le gras, désigné comme responsable des maladies cardio-vasculaires, fait des céréales, riches en glucides et massivement subventionnées, la nouvelle base de notre alimentation. Parallèlement, des produits transformés, allégés en matières grasses mais bourrés de sucre, au pouvoir addictif décuplé par le marketing, déferlent sur le marché. Alors que des voix s’élèvent pour dénoncer les conséquences funestes de cette révolution, les multinationales de l’agroalimentaire, jamais rassasiées, dépensent des milliards en lobbying pour préserver leur pré carré, tout en répandant le poison de la malbouffe et des boissons sucrées à travers le globe.

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Jean-Marie Straub, cinéaste anticonformiste, est mort

L’œuvre de Jean-Marie Straub, réalisée avec son ancienne compagne Danièle Huillet, disparue en 2006, a remis en cause les schémas narratifs et esthétiques traditionnels. Le cinéaste, né à Metz, le 8 janvier 1933, est décédé ce dimanche matin à son domicile de Rolle, en Suisse.

Biographie
Jeune homme, Jean-Marie Straub anime des ciné-clubs à Metz. Il fait une hypokhâgne au lycée Fustel-de-Coulanges de Strasbourg puis obtient une licence à l’université de Nancy. En 1954, il retrouve à Paris plusieurs futurs auteurs de la Nouvelle Vague, comme Jean-Luc Godard, Jacques Rivette, François Truffaut4 et Claude Chabrol.

Il rencontre Danièle Huillet au lycée Voltaire ; élève en classe préparatoire à l’Institut des hautes études cinématographiques, il en est renvoyé après trois semaines. Ensemble, ils préparent plusieurs projets. En 1954, ils proposent le scénario de Chronique d’Anna Magdalena Bach à Robert Bresson, qui leur répond : « Mes amis, c’est votre sujet, c’est vous qui devez faire le film. » En 1956, Straub travaille comme assistant de Jacques Rivette sur le court métrage Le Coup du berger.

Appelé à se battre en Algérie, Jean-Marie Straub déserte en 1958 par solidarité avec les indépendantistes algériens et quitte la France.

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C’ le mois du Doc : ateliers documentaires

Du Lundi 21 au Mardi 29 Novembre 2022

Pour sa 5ème édition en tant que coordinatrice régionale, l’association CADICE Ciné Woulé Company vous propose un atelier itinérant autour des films de Laure MARTIN HERNANDEZ qui est une autrice et une réalisatrice de films documentaires qui vit et travaille en Martinique où elle est installée depuis 1998. elle exerce d’abord comme journaliste de radio et de presse écrite (RFI, Libération, NRJ, RCI, RFO…) avant de se former à l’écriture documentaire et à la réalisation (Doc Monde, Fémis). Ses centres d’intérêt sont la création artistique, la condition féminine et les questions écologiques en Martinique et dans la Caraïbe.

Elle travaille régulièrement avec Vianney Sotès avec lequel ils ont cosigné plusieurs films dont Amazones, l’Art de Revivre en 2017 (sur la reconstruction physique et morale d’une femme après un cancer du sein), et Scolopendres et papillons, un film remarqué sur les suites de l’inceste. Il a obtenu plusieurs prix (FIFAC, CinéMartinique Festival, FIGRA).

Son dernier film, sorti fin 2021, La cérémonie d’Ymelda, est un voyage intimiste dans la quête mystique d’une musicienne d’origine haïtienne, et son entrée dans l’univers africain du vaudou.

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« Bonjour Ivresse », texte et m.e.s. Frank le Hen

Le 18 novembre à 21h10 sur Culturebox

De et mise en scène
Franck le Hen
Réalisation
Greg Germain
Production
Marie-Pierre Bousquet

Benoît retrouve dans son coffre à jouets une liste de choses qu’il s’était promis de faire avant ses 40 ans. Problème : il a 40 ans demain ! Entre sa soeur coincée, sa meilleure amie alcoolique mondaine assumée et un invité surprise, il va passer une soirée d’anniversaire explosive et pleine d’ivresse au milieu de ses secrets et souvenirs d’adolescent. Juste une mise au point pour pouvoir enfin grandir ? Une comédie décomplexée, aux répliques assassines et au rythme survolté !
Bonjour ivresse a été crée en 2010 et a tenu plus de 8 ans à l’affiche, comptabilisant déjà plus de 2000 représentations !
David Ban incarne actuellement le rôle de Valentin dans la série Plus belle la vie. Il est également connu pour ses rôles dans les comédies musicales à succès Les 3 mousquetaires, Avenue Q, Grease, 1789, les amants de la Bastille, Bernadette de Lourdes…
Laurence Joseph a tenu l’affiche sur scène pendant des années avec ses différents one et son duo Domino (Trianon, Olympia, la Cigale, tournée aux Antilles…) En parallèle on la voit régulièrement à la télé dans des séries et téléfilms aux côtés de Sonia Rolland, Amel Bent, Michèle Bernier.

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« Tori et Lokita », un film des frères Dardenne

Tori et Lokita
1h 29min / Drame
De Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne
Par Luc Dardenne, Jean-Pierre Dardenne
Avec Pablo Schils, Joely Mbundu, Alban Ukaj
Synopsis :
Tori et Lokita, arrivés seuls d’Afrique, découvrent la drôle de vie qui les attend dans leur pays d’exil, la Belgique. Ils se sont rencontrés en traversant la Méditerranée, et sont devenus inséparables, frère et sœur de cœur. Tori, qui était considéré comme un enfant sorcier dans son pays d’origine, le Bénin, s’est vu reconnaître un statut de réfugié. Mais Lokita ne parvient pas à obtenir les papiers qui lui donneraient le droit de vivre en Belgique et d’entamer la formation d’aide-ménagère dont elle rêve…
La presse en parle :
Le Parisien par La Rédaction
Une fois de plus, les Dardenne touchent en plein cœur avec ce long-métrage d’une actualité brûlante.

Les Echos par Adrien Gombeaud
Luc et Jean-Pierre Dardenne retracent le parcours de deux jeunes migrants en Belgique confrontés aux réseaux de l’économie souterraine. (…) Un film âpre et émouvant qui s’impose comme le sommet de leur filmographie.

Marie Claire par Emily Barnett
Une œuvre qui vient percuter notre regard et y laisser une empreinte indélébile.

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Le combat des « colleuses », militantes contre les féminicides, à l’honneur dans le documentaire « Riposte féministe »

Avec leurs affiches artisanales, elles ont contribué à sensibiliser sur les violences dont les femmes sont victimes, telles que les féminicides. Leur lutte est au cœur d’un documentaire qui sortira en salles mercredi 9 novembre.

Après les murs des villes, les salles obscures : le combat des « colleuses », ces militantes qui ont contribué avec leurs affiches artisanales à la prise de conscience publique autour des féminicides notamment, est au centre du documentaire Riposte féministe, en salles mercredi 9 novembre.

« La voix de celles qui n’en ont plus »

Quelques-unes de ces « colleuses », vêtues de noir en signe de deuil, avaient déjà marqué en mai dernier le Festival de Cannes, où ce film était projeté hors compétition, en déroulant sur le tapis rouge les noms de dizaines de victimes de féminicides. « Céline, défenestrée par son mari », « Présumées menteuses », « Même mon chien comprend quand je lui dis non », « Mon corps, mon choix, et ferme ta gueule »… Ce sont ces messages plaqués sur des murs dans toute la France, sur feuilles A4 blanches, qui ont d’abord interpellé les documentaristes Marie Pérennès et Simon Depardon, fils de Raymond, le légendaire photographe et réalisateur.

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« Riposte féministe », un long-métrage de Marie Perennès, Simon Depardon

Synopsis
Élise à Brest, Alexia à Saint-Étienne, Cécile à Compiègne ou encore Jill à Marseille : elles sont des milliers de jeunes femmes à dénoncer les violences sexistes, le harcèlement de rue et les remarques machistes qu’elles subissent au quotidien. La nuit, armées de feuilles blanches et de peinture noire, elles collent des messages de soutien aux victimes et des slogans contre les féminicides. Certaines sont féministes de longue date, d’autres n’ont jamais milité, mais toutes se révoltent contre ces violences qui ont trop souvent bouleversé leurs vies. Le sexisme est partout, elles aussi !

Sortie en France : 09/11/2022

Riposte féministe, Simon Depardon et Marie Perennès dans les pas des colleuses en lutte

— Par Benoit Pavan

Dans Riposte féministe, Simon Depardon et Marie Perennès vont à la rencontre de collectifs féministes à travers la France pour recueillir la parole des militantes et filmer leur combat quotidien pour se réapproprier l’espace public grâce aux collages. Ils signent un documentaire important qui donne les clés d’un mouvement porté par une inaltérable détermination.

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de réaliser ce film ?

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17è édition du CinéMartinique Festival

Du 14 au 22 octobre 2022

Télécharger le programme en PDF en bas de page

Samedi 22 octobre | 15h | Salle Frantz Fanon
REWIND AND PLAY
Réalisation : Alain Gomis
Son : Matthieu Deniau
Montage : Alain Gomis
Production : Sphere Films, Andolfi, INA
France / Allemagne – 2021 – 1h06 – VOSTFR
Synopsis :
Décembre 1969, Thelonious Monk arrive à Paris. Avant son concert du soir, il enregistre une émission pour la télévision française. Les rushes qui ont été conservés nous montrent un Thelonious Monk rare, proche, en proie à la violente fabrique de stéréotypes dont il tente de s’échapper. Le film devient la traversée de ce grand artiste, qui voudrait n’exister que pour sa musique. Et le portrait en creux d’une machine médiatique aussi ridicule que révoltante.

Soirée de clôture
Samedi 22 octobre | 19h00 | Salle Frantz Fanon
SHE PARADISE Maya Cozier – Trinidad et Tobago – 1h14
Sparkle, une jeune fille de 17 ans, découvre un groupe libre d’esprit de danseuses de Soca dans les rues du centre-ville de Trinidad. Fascinée par cette vision de la sororité, elle décide d’user de toute son imagination pour les convaincre de la prendre sous leur aile.

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Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes 2022

Du 11 au 15 octobre 2022 à Saint-Laurent du Maroni
— Présentation par Emmanuelle Choin, Directrice du FIFAC —

Le Festival International du Film documentaire Amazonie-Caraïbes est une compétition interna­tionale de films issus des Caraïbes et de l’Amazo­nie et un lieu d’échanges, de partage et de décou­vertes professionnelles ayant pour ambition de donner la parole à une filière créative et métissée.

Dans un lieu symbolique

Donner vie au FIFAC à Saint-Laurent du Maroni n’a rien d’un hasard. Ville en devenir au cœur de la forêt amazonienne, elle matérialise le carrefour des influences sud-américaines, caribéennes et européennes.

Durant 5 jours

Des projections, des avant-premières, des conte­nus digitaux, des tables rondes, des rencontres de coproduction avec de jeunes auteurs sont proposés au grand public, aux scolaires et aux professionnels.

Développer les publics

Porter la voix des pays et populations d’Amazonie et des Caraïbes pour faire connaître et mieux com­prendre leurs préoccupations auprès de la jeu­nesse locale et du grand public,d’ici et d’ailleurs.

S’impliquer dans le devenir du territoire

Soutenir le développement de la filière de pro­duction audiovisuelle locale et régionale en of­frant aux professionnels de la région Amazonie Caraïbes un univers de travail qui multiplie les oc­casions d’échanges et favorise le partage, renforce ou initie la coopération avec les pays voisins.

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Théâtres et cinémas se plient à la sobriété énergétique

Baisse du chauffage, réduction de l’éclairage, gestes vertueux, rénovations… Les salles de spectacle s’activent afin de diminuer de 10% leur consommation énergétique.

 Les salles appliqueront la consigne du gouvernement d’abaisser la température à 19 degrés dans les bureaux et les espaces publics. 

Baisser le chauffage, réduire l’éclairage, changer les usages: les trois coups ont sonné pour la sobriété énergétique dans les salles de spectacle et de cinéma, afin de diminuer de 10% la consommation, selon la consigne du gouvernement. Du Zénith à l’Opéra de Paris, presque toutes les salles ont déjà changé, ou sont en passe de changer, leurs ampoules classiques au LED. L’Opéra-Comique et le Théâtre des Champs-Élysées vont accélérer le remplacement de leurs projecteurs scéniques halogènes, très énergivores, par des projecteurs LED.

L’affaire est un peu plus complexe côté cinéma: la nouvelle génération de projecteurs, équipée d’une lumière laser qui consomme 4 à 7 fois moins d’électricité, a un prix prohibitif (40.000 euros environ par projecteur, pour un parc de 6200). Le geste basique d’éteindre les lumières va par ailleurs être renforcé. «On a décidé de couper les lumières, y compris l’éclairage général dès minuit et chaque fois qu’il n’y a pas d’activité», affirme à l’AFP Thibaud de Camas, directeur général adjoint de la Philharmonie.

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Mort de Sacheen Littlefeather, l’actrice amérindienne qui avait refusé un Oscar au nom de Marlon Brando

Sacheen Littlefeather, l’actrice amérindienne qui avait refusé un Oscar au nom de Marlon Brando pour protester contre le traitement des Amérindiens par l’industrie hollywoodienne, est morte ce dimanche à l’âge de 75 ans. La nouvelle a été annoncée par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences.

C’est l’un des moments forts de l’Histoire des Oscars. En 1973, Marlon Brando est sacré Meilleur acteur pour sa performance dans Le Parrain. Mais la star n’est pas présente lors de la cérémonie, et c’est une jeune femme de 26 ans, l’Amérindienne Sacheen Littlefeather, qui se présente sur scène.

Au micro, Sacheen Littlefeather fait sensation en refusant la prestigieuse statuette au nom de Brando, manière de protester contre le traitement des Amérindiens par l’industrie hollywoodienne. Huée et insultée, la jeune actrice, victime de gestes racistes, aurait ensuite été menacée physiquement en coulisses par John Wayne.

Au mois d’août dernier, l’Académie des Oscars avait présenté ses excuses à Sacheen Littlefeather. Cette dernière avait ensuite été invitée au Musée de l’institution hollywoodienne pour une soirée organisée en son honneur.

L’annonce de la disparition de Sacheen Littlefeather sur le compte Twitter de l’Académie des Oscars inclut un message de l’actrice amérindienne.

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Critiqué pour une couverture 100 % masculine, le Film français regrette un « choix malheureux »

Le magazine « Le Film Français » n’a mis que des hommes à la Une de sa dernière édition pour illustrer la reconquête du cinéma tricolore, suscitant de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux

Critiqué sur Twitter, le magazine « Le Film français » a regretté vendredi de n’avoir mis que des hommes en couverture de sa dernière édition pour illustrer la « reconquête » du cinéma tricolore, évoquant un choix « non représentatif » du secteur.

Spécialisé dans le 7e art, l’hebdomadaire a créé l’émoi sur les réseaux sociaux en mettant en couverture, sous le titre « Objectif reconquête », sept hommes : Jérôme Seydoux, le président de Pathé, entouré des acteurs Pio Marmaï, Guillaume Canet, Vincent Cassel, François Civil, Pierre Niney et Dany Boon. Soit « les têtes d’affiches des films événements à venir de la société » de production comme « Les trois mousquetaires », « Astérix et Obélix : l’empire du milieu », « Mascarade » etc, précise la discrète légende de la photo.

« Si on vous gêne, n’hésitez pas à le dire »

« Aucun malaise avec cette couverture ? 

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Le film « Woman King », crucial pour l’avenir des femmes noires au cinéma, selon Viola Davis

Toronto (Canada) – A quelques jours de la sortie du long-métrage « The Woman King », sa tête d’affiche Viola Davis y voit un baptême du feu pour l’avenir des films à gros budget hollywoodiens réalisés par des femmes noires.

Dans un entretien avec l’AFP mercredi, l’actrice oscarisée a dit ressentir une pression considérable, estimant que cette oeuvre sera jugée différemment des films avec des réalisateurs et acteurs blancs. 

« Avant tout, le film doit rapporter de l’argent. Et je suis divisée vis-à-vis de cela (…) S’il ne rapporte pas d’argent, ça veut dire quoi? Que des femmes noires, des femmes à la peau foncée ne peuvent pas être en tête du box-office mondial?« , a lancé la star de la série « Murder« . 

« Après, ils auront des statistiques, disant que +Woman King+ a fait ça, ça ou ça. Et c’est ce qui me pose problème« , a confié Viola Davis. 

« Parce que c’est tout simplement faux. On ne fait pas ça avec des films blancs. Quand un film échoue, vous en faites un autre, et encore un autre« , a-t-elle ajouté. 

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