Catégorie : Cinéma

L’éphéméride du 1er septembre

Sortie en France du premier film de science-fiction, Le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès le 1er septembre 1902

Le Voyage dans la Lune est un film de science-fiction français écrit, produit et réalisé par Georges Méliès, et sorti en 1902.

Le film donna naissance à un genre populaire : la science-fiction.

Le projet du film a sans doute été motivé par le succès outre-Atlantique de l’attraction foraine A Trip to the Moon (en). Il est inspiré des romans De la Terre à la Lune de Jules Verne (1865) et Les Premiers Hommes dans la Lune de H. G. Wells (The First Men in the Moon, 1901).

Lors d’un congrès du Club des Astronomes, le professeur Barbenfouillis, président de ce club, surprend l’auditoire en faisant part de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite pour ses confrères la visite de l’atelier où l’obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d’un canon géant de 300 mètres de long, embarquant à son bord six savants astronomes, dont Barbenfouillis.

Après le lancement réussi de leur fusée-obus, les six savants découvrent l’environnement lunaire et assistent à un lever de Terre.

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« Everything Everywhere All at Once », un film de Daniel Scheinert, Daniel Kwan

Vendredi 30 août à 21h sur France 5, le film le plus récompensé de tous les temps
Avec Michelle Yeoh, Ke Huy Quan, Stephanie Hsu, James Hong, Jamie Lee Curtis, Jenny Slate et Harry Shum Jr
31 août 2022 en salle | 2h 19min | Action, Comédie, Drame, Arts Martiaux, Science Fiction
Synopsis :
Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille.

Le film est remarqué pour son originalité, sa réalisation et son jeu d’acteur. C’est aussi par la représentation de réflexions philosophiques telles que l’existentialisme, le nihilisme et l’absurde et par l’analyse des thèmes communs que sont la dépression, l’identité et le choix que le film se démarque. Véritable « comédie familiale engloutie dans un blockbuster hypnotique » selon Le Monde, le film rapporte lors de sa sortie 112 millions de dollars, devenant le premier film A24 à franchir la barre des cent millions.

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« Mariage à l’italienne », un film de Vittorio De Sica

Lundi 26 août à 20h 55 sur Arte
Par Renato Castellani, Tonino Guerra
Avec Sophia Loren, Marcello Mastroianni, Aldo Puglisi
Titre original Matrimonio all’Italiana 30 décembre 1964 en salle | Date de reprise 17 décembre 2014| 1h 42min | Comédie dramatique, Romance

Mariage à l’italienne est un film franco-italien réalisé par Vittorio De Sica, sorti en 1964. Le sujet est une comédie théâtrale en trois actes, Filumena Marturano, écrite en 1946, d’Eduardo de Filippo.

Synopsis
Domenico Soriano (Marcello Mastroianni), un riche séducteur napolitain, a rencontré une prostituée, Filumena Marturano (Sophia Loren), à laquelle il propose de vivre avec lui dans sa demeure. En fait, Filumena se trouve réduite au rôle de bonne pour la mère de Domenico qui est dans un état végétatif et de gouvernante de la maison. En plus de ces charges domestiques, elle en vient à s’occuper du restaurant-pâtisserie de Domenico pendant que ce dernier, libre de toute contrainte, passe son temps à voyager. Après 22 ans de cette vie ingrate, Filumena tombe subitement malade et n’en a plus que pour quelques heures à vivre. Pour soulager sa conscience, Domenico accepte, à la demande du prêtre, de l’épouser In articulo mortis.

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« Emilia Pērez », un film de Jacques Audiard

Lundi 26 & Jeudi 29 août à 20h45 à Madiana⭐⭐⭐⭐

Festival de Cannes 2024 : Prix du jury et le Prix d’interprétation féminine pour l’ensemble des actrices

Avec Zoe Saldana, Karla Sofía Gascón, Selena Gomez
2h 10min | Tous publics avec avertissement | Genre :Drame, Comédie musicale, Thriller |

Synopsis:
C’est l’histoire de Juan « Manitas » Del Monte, un narcotrafiquant mexicain qui, après des années de cavale, décide de changer radicalement de vie. Pour échapper à la justice, il subit une opération de changement de sexe, devenant Emilia Perez. Désormais femme, Emilia se retrouve confrontée à son passé criminel tout en essayant de renouer des liens avec sa famille et sa fille, Jessi, qu’elle n’a pas vue depuis des années.
Le film explore des thèmes comme l’identité, la rédemption et les transformations personnelles dans un contexte souvent burlesque, tout en étant profondément ancré dans la réalité mexicaine.

La presse en parle :
Bande à part par Anne-Claire Cieutat
Emilia Perez est une prouesse, puissante, audacieuse et salvatrice.

CinemaTeaser par Renan Cros
Viscéral et mélo, délicat et bourrin, féroce et émouvant.

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« Monsieur Klein », un film de Joseph Losey

Vendredi 23 août dès 21h sur France 5

De Joseph Losey | Par Franco Solinas| Avec Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale | 27 octobre 1976 en salle |Date de reprise 6 juillet 2022 | 2h 03min | Drame, Judiciaire

Synopsis
Pendant l’occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d’art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n’est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu’un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.

La presse en parle :
Avoir-Alire par Alexandre Trauner :
Delon est superbe dans ce récit kafkaïen des déboires d’un affairiste sous l’Occupation, magistralement mis en scène par Joseph Losey… Monsieur Klein fut un échec public mais séduisit les professionnels qui lui donneront les César du meilleur film, du meilleur réalisateur des meilleurs décors

Dvdclassik par Pierre Charrel
Comptant parmi les chefs-d’œuvre de Joseph Losey, porté par (peut-être) la plus grande composition d’Alain Delon, Mr. Klein continue de s’imposer presque un demi-siècle après sa sortie comme l’un des films de fiction ayant le plus puissamment embrassé la question de la Shoah.

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« Mélodie en sous-sol », un film d’Henri Verneuil avec Jean Gabin et Alain Delon

Lundi 19 août à 20h55 sur Arte
Mélodie en sous-sol est un film franco-italien réalisé par Henri Verneuil en 1963. Adaptation cinématographique du roman The Big Grab de John Trinian et mettant en scène Jean Gabin et Alain Delon dans les rôles principaux, le long-métrage narre l’histoire d’un vieux malfrat récemment sorti de prison (Gabin) qui s’associe avec un jeune truand (Delon) afin de braquer un casino, le Palm Beach de Cannes. Sorti en salles au début de l’année 1963 en France, Mélodie en sous-sol rencontre un bon accueil critique et obtient un large succès public avec 3,5 millions d’entrées en salles.

Synopsis
Contexte général
Un vieux malfrat, Charles, tout juste sorti de prison où il a tiré cinq ans, décide d’un dernier coup magistral sur la côte d’Azur : braquer le Palm Beach, casino de Cannes. Un jeune voyou, Francis (compagnon de cellule) et Louis, le beau-frère de ce dernier, honnête garagiste, vont être ses partenaires. La préparation du casse est minutieuse et l’opération se déroule on ne peut mieux. Mais une photo malvenue de Francis à la une d’un journal, vient enrayer cette belle organisation…

Résumé
1962.

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Alain Delon : L’idole de l’écran et l’énigme de la vie

— Par Hélène Lemoine —

Alain Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux, dans la banlieue parisienne, est une figure emblématique du cinéma français et international. Considéré comme l’un des acteurs les plus marquants de sa génération, il a su captiver l’attention du public par sa beauté saisissante, son charisme magnétique, et son talent d’acteur polymorphe. Delon est souvent associé à l’image du « beau ténébreux », incarnant des personnages complexes, souvent solitaires, avec une intensité et une froideur qui ont laissé une empreinte indélébile dans le paysage cinématographique.

Jeunesse et débuts difficiles

Alain Delon n’a pas eu une enfance facile. Ses parents ont divorcé lorsqu’il était très jeune, et il a été élevé par une famille d’accueil avant de rejoindre sa mère et son beau-père, mais l’environnement familial était instable. Après une adolescence tumultueuse, il rejoint la Marine nationale à l’âge de 17 ans et sert en Indochine pendant la guerre. Cette période, marquée par la discipline militaire et les expériences de vie parfois brutales, forge son caractère et sa vision du monde.

De retour en France après son service militaire, Delon travaille comme serveur, portier, et vendeur de fruits pour survivre.

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« Le corbeau », un film d’Henri-Georges Clouzot

Lundi 19 août 20h55 sur Arte ★★★★ Déprogrammé en faveur de « Mélodie en sous-sol »

De Henri-Georges Clouzot | Par Louis Chavance, Henri-Georges Clouzot
Avec Pierre Fresnay, Ginette Leclerc, Héléna Manson | 28 septembre 1943 en salle |Date de reprise 8 novembre 2017  | 1h 32min | Drame, Thriller

Le film raconte une histoire se situant dans une petite ville de province, où un certain nombre de citoyens reçoivent des lettres anonymes qui contiennent des informations diffamatoires, en particulier en ce qui concerne un des médecins de la ville, le docteur Germain, soupçonné par l’auteur des lettres — qui les signe d’un mystérieux « Le Corbeau » — de pratiquer des avortements clandestins. Le mystère entourant l’auteur des lettres finit par se transformer en violence.

Outre sa qualité intrinsèque, ce film est notable pour avoir causé de sérieux problèmes à Clouzot à la Libération. En effet le film est produit par la Continental Films, une société de production française à capitaux allemands, créée le 1er octobre 1940 par Alfred Greven à la demande de Joseph Goebbels. De plus, le film fait référence aux lettres anonymes, qui sont courantes sous l’Occupation.

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Kréyol International Film Festival : Un appel à l’union et à la préservation du cinéma créole

— Par Sarha Fauré —

À Paris, le cinéma créole lutte pour son existence et trouve en le Kréyol International Film Festival (KIFF) une vitrine singulière qui célèbre sa richesse tout en embrassant l’universel. Inédit et porteur d’espoir, le KIFF est une mosaïque de visions et de voix, une plateforme inclusive pour les cinéastes de tous horizons.

L’histoire du KIFF

Il y a deux ans, Alexia de Saint-John’s, animée par sa passion pour les langues et les cultures créoles, a lancé ce festival afin de célébrer et de partager la richesse de cet héritage culturel par le biais du cinéma. Le KIFF est né d’un rêve : sauvegarder les langues créoles et mettre en lumière les voix kréyolophones souvent marginalisées dans les grands récits cinématographiques. Chaque film projeté est une fenêtre ouverte sur les cultures de Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion, Haïti, Dominica, Jamaïque, Saint Lucia, Barbados, et bien d’autres îles et régions créolophones.

Les réalisations du KIFF 2023

En 2023, le KIFF a fait ses premiers pas avec humilité mais prometteur. À Paris, des cinéastes de diverses régions et horizons se sont réunis pour partager leurs œuvres avec un public diversifié.

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« Je suis ton homme », un film de Maria Schrader.

 Vendredi 16 août à 20h55 sur  Arte

Avec Dan Stevens, Maren Eggert, Sandra Hüller | 1h 45min | Comédie, Drame, Romance, Science Fiction
Synopsis
Alma, brillante scientifique, se révèle être une parfaite candidate pour se prêter à une expérience : pendant trois semaines, elle doit vivre avec Tom, un robot à l’apparence humaine parfaite, spécialement programmé pour correspondre à sa définition de l’homme idéal. Son existence ne doit servir qu’un seul but : rendre Alma heureuse.

La presse en parle :
Le Monde par Clarisse Fabre
Maria Schrader explore la possibilité de l’attachement à une machine. Mis au point par des hommes et des femmes, les robots nous renvoient à notre condition d’êtres « construits », socialement, culturellement. Et la mélancolie du robot existe.

Ouest France par Thierry Chèze
I’m Your Man se déroule dans un climat social peu à peu dominé par une mélancolie aussi attachante que déstabilisante.

Télérama par Frédéric Strauss
Dans le sillage de ce beau personnage, admirablement incarné par Maren Eggert, I’m Your Man ouvre, sans renoncer à l’humour, est une réflexion sur l’être humain et sur le bonheur.

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« Lacombe Lucien » un film de Louis Malle

Lundi 12 août à 20h55 sur Arte★★★★

Par Louis Malle, Patrick Modiano Avec Pierre Blaise, Aurore Clément, Holger Löwenadler
2h 18min | Drame, Romance, Guerre |Date de reprise 10 mai 2023
Synopsis :
En juin 1944, sous l’Occupation allemande, Lucien Lacombe retourne chez ses parents. Son père est prisonnier de guerre en Allemagne et sa mère vit avec le maire du village. L’adolescent demande à son instituteur, devenu résistant, de le faire entrer dans le maquis, mais ce dernier refuse, le trouvant trop jeune. Lorsque le jeune garçon est arrêté par hasard par la police, il dénonce son instituteur et rejoint alors la Gestapo française — corps auxiliaire français de la Gestapo — devenant un agent de la police allemande alors que l’Occupation touche à sa fin. Il tombe amoureux d’une jeune femme juive, France Horn. Lucien finit par s’enfuir à la campagne avec la jeune femme et sa grand-mère.

La presse en parle :
L’Humanité par La Rédaction
Lacombe Lucien, ça sonne comme une fiche d’état civil. Et c’est bouleversant, passionnant, ambigu : l’histoire d’un très jeune homme prisonnier d’une terrifiante aventure.

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« Abba Silver, Abba Gold », un docu de Chris Hunt

Mercredi 7 août à 23h sur Arte

— Par Hélène Lemoine —

En 2024, nous célébrons un double anniversaire marquant pour le légendaire groupe de pop, Abba. Cinquante ans se sont écoulés depuis que leur tube « Waterloo » les a propulsés sur la scène internationale en remportant le Concours Eurovision de la chanson en 1974 à Brighton. En outre, nous fêtons les vingt-cinq ans de la comédie musicale « Mamma Mia! », un triomphe planétaire qui continue de séduire des générations de fans.

Abba, formé par deux couples suédois, Björn Ulvaeus, Benny Andersson, Agnetha Fältskog et Anni-Frid Lyngstad, a connu une carrière fulgurante et inégalée. Dès leurs débuts, ils ont choisi de s’exprimer en anglais, une décision stratégique qui leur a permis de conquérir un public bien au-delà des frontières suédoises. Leur musique, nourrie de multiples influences européennes et américaines, est devenue emblématique de la pop des années 70 et 80.

En 1974, leur victoire à l’Eurovision avec « Waterloo » a marqué le début de leur ascension fulgurante. Le succès de « Ring Ring » l’année précédente leur avait déjà donné un avant-goût de la célébrité, mais c’est à Brighton que le monde entier est tombé sous le charme d’Abba.

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 » Un héros », un film d’Asghar Farhadi

Grand prix  du Festival de Cannes 2021 : sur Arte mercredi 7 août à  20H 55★★★★

Avec Mohsen Tanabandeh, Amir Jadidi, Fereshteh Sadre Orafaee
Titre original Ghahreman 15 décembre 2021 en salle | 2h 08min | Drame, Thriller
Synopsis : Rahim, calligraphe et peintre divorcé, est emprisonné pour dettes envers son créancier et ex-beau-frère, Bahram. Rahim a un fils, Siavash, et une relation avec son orthophoniste, Farkhondeh, qui découvre un sac d’or et propose de l’utiliser pour payer les dettes de Rahim. La somme étant insuffisante, Rahim décide de rendre le sac à sa propriétaire, attirant ainsi l’attention des médias et des réseaux sociaux, et devenant un héros.
Une collecte est organisée mais ne couvre pas entièrement sa dette. Bahram accepte néanmoins la libération de Rahim, doutant de son héroïsme. Rahim, lors d’un entretien d’embauche, est confronté à des rumeurs et doit prouver la véracité de son histoire. Il demande à Farkondeh de se faire passer pour la propriétaire du sac, mais est discrédité par un message antérieur compromettant. Rahim affronte Bahram, une dispute éclate, et Rahim est filmé en train de l’attaquer.

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« Les enchaînés », un film d’Alfred Hitchcock

Lundi 5 août à 20h55 sur Arte
Avec Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains
Film Suspense (Etats-Unis – 1946)
Titre Original : Notorious
« Les enchaînés » produit en Etats-Unis en 1946. D’une durée de 100 min ce programme est adapté à tous publics.
Synopsis : 24 avril 1946. Huberman, un espion nazi, est condamné par un tribunal américain. Sa fille, Alicia, continue à mener une vie de poule de luxe. Lorsqu’un agent du gouvernement, Devlin, lui propose de réhabiliter son nom en travaillant pour les Etats-Unis, elle accepte. Ils partent pour Rio et tombent amoureux l’un de l’autre. Mais Devlin méprise toujours Alicia en raison de son passé. Pourtant, lorsqu’il l’informe de sa mission – séduire un ancien ami de son père, Sebastian, et infiltrer une bande d’anciens nazis -, il espère qu’elle refusera. Mais Alicia accepte… Lire Plus=>

La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Pascal Bonitzer
Ce qu’on aperçoit (…) aujourd’hui est l’efficacité, la force du scénario et la constante intensification que la mise en scène lui procure. N°309, mars 1980

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Soirée Nanni Moretti ce 29 juillet à la télé

Ce soir à la télé : Palme d’or et noté 4,4 sur 5,  » La chambre du fils » signé Nanni Moretti est un modèle de délicatesse
Giovanni Moretti, dit Nanni Moretti , né le 19 août 1953 à Brunico dans le Trentin-Haut-Adige, est un réalisateur, scénariste et acteur de cinéma italien. Il est également producteur, distributeur et directeur de salle via ses sociétés Sacher Film, Sacher Distribuzione et son cinéma le Nuovo Sacher.
Éminente personnalité du cinéma européen, Nanni Moretti a constitué une œuvre cohérente qui développe une forme personnelle d’autofiction et alterne drame, satire et militantisme. Il joue dans tous ses films. Ses longs métrages cherchent à concilier la tradition néoréaliste et les codes de la comédie à l’italienne et forment une chronique vaste et subjective de l’Italie politisée de l’après-mai 68 et du début du XXIe siècle.
Le cinéaste est lauréat de la Palme d’or du festival de Cannes 2001 pour La Chambre du fils, et d’une trentaine d’autres prix internationaux.

« La Chambre du fils », un film de De Nanni Moretti
Par Linda Ferri, Nanni Moretti [ Avec Nanni Moretti, Laura Morante, Jasmine Trinca
Synopsis :
Dans une petite ville du Nord de l’Italie, Giovanni mène une vie paisible, entouré de sa femme, Paola, et de ses deux enfants déjà adolescents : Irene, l’aînée, et Andrea, le cadet.

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Benoît Magimel présidera le jury du prochain Festival de Deauville

L’acteur français Benoît Magimel sera à l’honneur en présidant la 50e édition du Festival du cinéma américain de Deauville, prévue du 6 au 15 septembre 2024. Cette annonce, faite le mercredi 17 juillet par les organisateurs, souligne l’importance de Magimel dans le paysage cinématographique français et international.

Une carrière débutée dans la précocité

Né à Paris d’une mère infirmière et d’un père employé de banque, Benoît Magimel a des origines françaises par trois de ses grands-parents, et un grand-père maternel d’origine juive hongroise. À l’âge de treize ans, il décroche son premier rôle marquant dans la comédie d’Étienne Chatiliez, « La vie est un long fleuve tranquille », où il incarne « Momo » Groseille. Ce film devient un succès culte et marque profondément la carrière de l’acteur.

Une ascension fulgurante

Dès ses débuts, Magimel montre une grande polyvalence, alternant entre rôles au cinéma et à la télévision. En 1989, il apparaît dans « Papa est parti, maman aussi » de Christine Lipinska, avant de s’illustrer dans des films comme « La Fille seule » de Benoît Jacquot (1995) et « Les Voleurs » d’André Téchiné (1996), où il partage l’affiche avec des acteurs de renom tels que Catherine Deneuve et Daniel Auteuil.

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Sur les écrans de juillet : « L’enfant qui mesurait le monde »

– par Janine Bailly –

Quand les vies basculent

En dépit de leur présence en divers festivals, il est de “petits” films dont les médias ne se font guère écho, et qui pourtant par leur sujet, le traitement qui en est fait, la beauté et la singularité de leurs images, l’investissement de leurs acteurs aussi, mériteraient plus grande audience.

Adapté du roman éponyme de Martin Arditi paru en 2016, sélectionné au Festival dans la section « Cannes Écrans Junior 2024 », L’enfant qui mesurait le monde, du réalisateur Takis Candilis, est de ceux-là. Et si vous lassent les ordinaires activités estivales, échangez la plage pour une salle obscure, immergez-vous dans la chaude et généreuse lumière qui irradie de l’écran. Lumière des lieux, le film prenant pour décor les rivages d’une île grecque, au large d’Athènes. Évitant les clichés de cartes postales, Takis Candilis filme une île sans touristes visibles, se positionne au plus près des habitants du bourg de Kalamaki, s’attache aux gestes de la vie quotidienne, bateaux que l’on calfate, poissons que l’on vend à la criée, stations attardées et discussions au soleil à la terrasse des cafés, cérémonies de Pâques, réunions à la mairie si nécessaire… Rivages magnifiés par la transparence d’une eau claire, rues étroites et ruelles, où quand passe Yannis chacun lui adresse un amical salut, auquel il ne répondra pas, car le héros du film n’est autre que ce jeune enfant autiste – il dira lui-même être Asperger (un syndrome qui se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales).

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« Le Comte de Monte-Cristo », un film de Matthieu Delaporte & Alexandre De La Patellière

À Madiana
Genre :Aventure, Historique 2h 58min
Avec : Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier
Synopsis :
Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu’il n’a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d’If, il parvient à s’évader. Devenu immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.

La presse en parle :
La Voix du Nord par Christophe Caron
Absolue réussite que cette nouvelle adaptation du roman d’Alexandre Dumas, par ceux qui ont écrit Les Trois Mousquetaires (2023). Récit de vengeance universel et populaire auquel les comédiens, Pierre Niney en tête, donnent une vraie ampleur dramaturgique.

Le Parisien par Catherine Balle
Le film dure presque trois heures, mais au fil de cette intrigue foisonnante, la tension ne redescend jamais. Autour d’un Pierre Niney exceptionnel en acteur caméléon, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte ou Patrick Mille sont formidables et Anamaria Vartolomei totalement magnétique.

Paris Match par Christophe Carrière
Autant de libertés qui insufflent une modernité inédite au récit, enrichie par des comédiens plus charismatiques les uns que les autres.

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Sur les écrans, MARIA, de Jessica Palud

Au cinéma, l’ère des biopics et des réalités fictionnées

— Par Janine Bailly —

Il semblerait que, par les temps qui courent, un certain nombre de réalisateurs un tantinet en manque d’inspiration puisent, à d’autres sources qu’imaginaires et personnelles, le sujet de leurs films. Si le phénomène a toujours existé, il me paraît prendre de l’ampleur, qu’il s’agisse d’adapter un roman à succès – devenu classique ou se tenant en vogue –, de traiter d’événements qui marquent l’époque et défraient la chronique, de faire vivre enfin dans ce que l’on nommera “biopic” un personnage, mort ou vif, présentant plus ou moins d’intérêt pour le spectateur que nous sommes. Dans un autre domaine, on connaît depuis longtemps l’habileté des cinéastes américains à mettre en scène les malversations diverses, les affaires et scandales politiques, sociaux, voire écologiques, sous forme d’enquêtes plus particulièrement. On sait aussi que la grande Histoire, passée ou actuelle, est sous tous les cieux un réservoir où trouver des scénarios, plus ou moins fidèles, plus ou moins fictionnés, susceptibles de toucher un large public. Un genre nouveau, hybride, le docu-fiction – d’abord télévisuel, reconstitution de faits réels mêlant images de synthèse, scènes jouées pas des acteurs, archives et documents authentiques –  est adopté aussi par par un nombre croissant de cinéastes.

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« Débrouya », un film de Thaizen Ringuet, Hector Pindard

À Madiana  dès le 5 juillet à 19h

Avec Adams M’Backé, Emmanuella Laloi, Philippine Château
Durée : 1h 32min – Thriller D
Synopsis : Tyler, jeune guyanais, vivant dans la précarité aux côtés de ses deux sœurs et de sa mère, assiste à une arrestation dans son quartier. Il hérite d’un sac au contenu suspect juste avant que sa mère lui annonce que son état de santé se dégrade et que seule une opération onéreuse pourrait la sauver du pire. Impuissant face à l’adversité qui ne cesse de s’acharner contre lui, Tyler se résout à commettre l’irréparable. Parviendra-t-il alors à faire le “Débrouya” pour aider sa mère ?
Tawara production : Tawara production, c’est six ans d’existence, deux longs métrages, sept courts-métrages et une trentaine de vidéos. Dans le futur, la structure souhaiterait créer un studio de cinéma qui permettrait de produire des sitcoms de manière régulière. Une manière de valoriser la manière d’être des Guyanais.

Une ode à la Guyane

L’histoire de « Débrouya » reflète une réalité guyanaise où la fiction et la réalité se rencontrent, rendant le cinéma plus tangible.

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Sur les écrans : Rendez-vous avec Pol Pot, de Rithy Panh

Parce que le cinéma est aussi fait pour dénoncer et témoigner, fût-il autre que simple documentaire

–– Par Janine Bailly ––

Rithy Panh, de nationalité franco-cambodgienne, né à Phnom Penh au Cambodge en 1964, est réalisateur, producteur de cinéma, scénariste, monteur, acteur et écrivain. Échappé aux terribles camps de la mort des Khmers Rouges, alors qu’il n’a que quinze ans, il passe par la Thaïlande, arrive en France en 1980, où il étudiera à l’IDEC (après s’être essayé à la menuiserie). Parce que, pendant quatre ans, de 1975 à 1979, il a vécu sous le régime sanguinaire où toute la population était envoyée dans des camps de travail, qu’il a été, encore adolescent, témoin des pires atrocités, il rejette d’abord tout ce qui pourrait lui rappeler le cauchemar qu’il a connu, jusqu’à la langue khmère.

Par chance, et pour notre instruction et édification, Rithy Panh décide bientôt de se consacrer à un lourd et vital travail de mémoire, par l’intercession du cinéma. Artiste engagé, dès 1989 il signe son premier documentaire, Site 2, centré sur les camps de réfugiés cambodgiens au Vietnam.

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Revisiter le mythe du vampire au cinéma

Pour qui aime le genre fantastique : Un Festival au cœur de la forêt vosgienne

–– Par Janine Bailly ––

Cette année, la 31e édition du festival international du film fantastique de Gérardmer s’est déroulée, au cœur de l’hiver, du 24 au 28 janvier 2024. L’écrivain Bernard Werber, spécialiste entre autres choses de science-fiction, y présidait le jury des longs-métrages, et Bernard Minier celui des courts. Bien que n’étant pas “fan” de ce genre cinématographique, l’envie d’en parler ici est sans doute liée au fait que ce festival est original, qu’il a choisi pour cadre un des lieux les plus pittoresques et les plus recherchés de mes Vosges natales, cette petite ville touristique amarrée aux rives d’un mystérieux lac de montagne. Et du fond des eaux sombres, lorsque neige givre et gel enclosent la cité dans sa bulle hivernale, on imagine fort bien sortir des abysses quelque étrange et dangereuse créature, née de l’imagination féconde d’une ou d’un spécialiste du genre.

Or, si « le genre au cinéma c’est une boîte à outils narrative et formelle dans laquelle tu vas piocher », ainsi que le dit Jacques Audiard, il nous est loisible de nous interroger sur le film En attendant la nuit, de Céline Rouzet, qui cette année partage, avec Amelia’s Children de Gabriel Abrantes, le Prix du jury.

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Parallel 14 Academy brille au Festival International du Film d’Animation d’Annecy 2024

— Communiqué de presse –

Parallel 14 Academy, l’école privée spécialisée dans l’animation 3D, les effets spéciaux et le jeu vidéo basée dans les Territoires Français d’Amérique, a brillamment représenté la Caraïbe francophone au Festival International du Film d’Animation d’Annecy du 9 au 15 juin 2024.

Durant 7 jours, une délégation composée de 12 étudiants en 3ème année du Bachelor 3D Animation et quatre encadrants s’est retrouvée au coeur de la capitale mondiale du cinéma d’animation. Elle s’est immergée dans l’effervescence du Festival et du Marché International du Film d’Animation (MIFA) avec son propre stand parmi les studios et les écoles d’animation du monde entier.

Au programme : des projections de films d’animation, des ateliers avec des professionnels du secteur, et des conférences sur les tendances et les défis de l’industrie de l’animation. Les étudiants ont eu l’opportunité d’échanger avec des studios renommés, des producteurs et des recruteurs, ce qui leur a permis de mieux comprendre les attentes du marché et de monter en compétences. Ils ont également pu découvrir les dernières technologies et innovations présentées au MIFA, renforçant ainsi leur savoir-faire technique et leur créativité.

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« Paradis Paris », un film de Marjane Satrapi, à Madiana

Lundi 24, mardi 25 , jeudi 26 : 14h | 16h30 | 21h30
Mercredi 26 : 21h30

Avec Rossy de Palma, André Dussollier, Eduardo Noriega
12 juin 2024 en salle | 1h 49min | Comédie, Drame
Synopsis :
Tout public avec avertissement
Ex-star de l’opéra, Giovanna fulmine : alors qu’elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir. Mike, cascadeur anglais, peut-il décemment trembler devant la mort alors qu’il la défie tous les jours ? Fumer tue, mais Dolorès s’en fout : le jour des 15 ans de sa petite-fille, elle passe unilatéralement un pacte avec Dieu. Alors qu’elle essaie de se suicider, Marie-Cerise, ado harcelée, humiliée et déprimée, est kidnappée et va tout naturellement faire de son ravisseur son psy. Edouard, bien qu’il présente depuis des années une célèbre émission criminelle à la télé, accuse le coup quand sa mortalité se rappelle à lui.
Dans les rues vivantes et cosmopolites de Paris, ces destins s’entremêlent et se répondent, connectés les uns aux autres par des figures universelles du quotidien : une femme de ménage, un flic, un cafetier.

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« La Belle de Gaza », un film de Yolande Zauberman

Le 19 juin à 19h à Madiana
| 1h 16min | Documentaire | 29 mai 2024 en salle
De Yolande Zauberman | Par Yolande Zauberman
Synopsis :
« Ils ont eu une vision fugace une nuit pendant le tournage de M. Beautiful. L’une d’entre elles a raconté en arabe à Selim Nassib qu’elle avait quitté Gaza à pied pour devenir transsexuelle à Tel Aviv. Je l’ai appelée La Belle de Gaza. Avec ma caméra, je l’ai cherchée partout.. »

La presse en parle:
Bande à part par Olivier Pélisson
Le nouveau documentaire de Yolande Zauberman fascine autant qu’il émeut. Par sa tentative de réconciliation de l’irréconciliable, par sa générosité humaniste, par son scintillement dans la nuit.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Ces femmes, en quête d’un refuge queer, rappellent que même dans l’ombre, la vie peut éclater.

Franceinfo Culture par Thierry Fiorile et Matteu Maestracci
La façon de filmer, dans un chaos organisé, où Yolande Zauberman fait confiance au hasard, tend toujours vers la lumière, vers une possible réconciliation. Ces femmes, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, nous donnent une leçon de vie, de résilience, c’est bouleversant.

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