Catégorie : Cinéma

« Tamango », un film de John Berry

Jeudi  5 décembre à 18h30 à Tropiques-Atrium
De John Berry | Par John Berry, Lee Gold
Avec Curd Jürgens, Dorothy Dandridge, Alex Cressan | 24 janvier 1958 en salle | 1h 38min | Drame

Tamango est un film franco-italien réalisé par John Berry et sorti en 1958, librement adapté de la nouvelle Tamango de Prosper Mérimée et parue en 1829. Comme dans la nouvelle, Tamango est esclave sur un négrier, et il fomente une révolte.

Synopsis :
Le capitaine Reiker (Curd Jürgens), un capitaine de mer hollandais, commence ce qu’il croit être son dernier voyage de transport d’esclaves. Après avoir capturé les esclaves avec la complicité d’un chef africain (Habib Benglia), il commence son voyage pour Cuba. Les passagers comprennent sa maîtresse, l’esclave Aiché (Dorothy Dandridge) et le médecin du navire, le docteur Corot (Jean Servais).
Tamango (Alex Cressan), l’un des hommes capturés, organise une révolte et tente de persuader Aiché de se joindre à lui et aux autres esclaves. Lorsque les esclaves capturés se rebellent, Tamango parvient à tenir Aiché en otage. Le capitaine Renker déclare qu’il tirera du canon dans la cale des navires et tuera tous les esclaves à moins qu’ils ne renoncent.

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« Marmaille », un film de Grégory Lucilly

Jeudi 5 décembre à 20h30 à Madiana
Par Grégory Lucilly | Avec Maxime Calicharane, Brillana Domitile Clain, Vincent Vermignon – 4 décembre 2024 en salle | 1h 32min | Drame
Synopsis
Thomas, un adolescent réunionnais de 15 ans, n’aspire qu’à remporter un concours de breakdance et partir pour la métropole. Mais quand sa mère le met brutalement à la rue ainsi que sa sœur Audrey, leur monde s’effondre. Placés chez leur père inconnu et livrés à eux-mêmes, ils doivent surmonter l’abandon et se reconstruire.
La presse en parle :
Sens Critique par Zarbel
est une véritable pépite, abordant un sujet délicat, l’abandon d’enfants, avec une sensibilité et une profondeur rares.

Mafamillzen
Un casting bien composé puisque ces comédiens débutants font preuve d’une sincérité qui est un atout pour ce long-métrage.

L’Avant-scène cinéma
Électrique, poétique, bénéfique » pour Jeune cinéma, « Premier film remarquable »

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« Jeanne Dielman », un chef-d’œuvre de l’ennui et de la répétition

Mercredi 27 novembre à 20h55 sur Arte

— Par Hélène Lemoine —

Sorti en 1975, Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles est un film majeur de la réalisatrice belge Chantal Akerman, qui s’impose rapidement comme l’un des chefs-d’œuvre incontournables du cinéma contemporain. Salué comme l’un des films les plus influents de tous les temps, il est régulièrement classé parmi les plus grandes œuvres cinématographiques de l’histoire du septième art. Son approche audacieuse et radicale de la narration, ses choix formels novateurs et sa lenteur quasi insupportable font de ce film une expérience unique, qui interroge profondément sur la condition humaine, l’aliénation et la place des femmes dans la société moderne.

Un cinéma de la répétition

Le film se centre sur la vie de Jeanne Dielman, une veuve bruxelloise dans la cinquantaine, qui vit seule avec son fils Sylvain dans un appartement bourgeois. Jeanne mène une existence apparemment banale et sans histoire : elle accomplit des tâches ménagères quotidiennes – faire le ménage, cuisiner, faire la vaisselle, s’occuper de son fils –, mais elle pratique également la prostitution à domicile pour subvenir aux besoins de sa famille.

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« Julie se tait » : projection spéciale le 26 novembre au cinéma Madiana

— Par M’A —

Dans le cadre de la campagne internationale de sensibilisation aux violences faites aux femmes, qui a débuté le 25 novembre, les clubs Soroptimist de l’île se sont associés au cinéma Madiana pour offrir une projection spéciale du film Julie se tait de Leonardo Van Dijl, le mardi 26 novembre à 18h, salle 5 de Madiana. Cette projection s’inscrit dans un effort collectif pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, en particulier dans des milieux parfois insoupçonnés, comme celui du sport.

Le film Julie se tait raconte l’histoire d’une jeune joueuse de tennis, Julie, au sein d’un prestigieux club d’élite. Alors que son entraîneur est suspendu après une enquête liée au suicide d’une autre joueuse, Julie, pourtant au cœur de l’affaire, choisit de rester silencieuse, refusant de témoigner sur ce qui pourrait avoir lieu dans l’ombre. Son mutisme, lourd de sens, interroge : protège-t-elle son entraîneur ou se protège-t-elle elle-même d’une vérité trop difficile à affronter ? À travers ce personnage complexe, le film explore l’emprise et les mécanismes de silence dans des situations de violences.

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Titak Jazz

Du 26 au 30 novembre à Tropiques-Atrium

Titak Jazz est le temps fort Jazz de cette fin d’année.
Au programme : Concerts, Cinéma et Gastronomie à travers une programmation qui met en lumière les talents martiniquais, de manière intergénérationnelle et dans la pluralité des écritures musicales.
Titak Jazz est un condensé de Jazz à vivre du 26 au 30 novembre (avec un Before, le 20 novembre) !

Ciné Jazz
Tarif F 7€ 5€ 3€
Before Titak Jazz

Mardi 26 novembre à 19h
Saravah
Salle Frantz Fanon
10 juillet 2024 en salle | 1h 00min | Documentaire
De Pierre Barouh
Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell
Synopsis
Tout public
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
C’est beau, édifiant, tonique.

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« Il était une fois Michel Legrand » : un voyage musical intime et universel

Jeudi 28 novembre à 19h | Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
Le film « Il était une fois Michel Legrand » plonge au cœur de l’univers du célèbre compositeur, entre portraits biographiques et moments inédits capturés durant les deux dernières années de sa vie. Derrière la caméra, un réalisateur dont la vie elle-même semble étrangement liée à celle de Michel Legrand. Cette œuvre n’est pas qu’un simple hommage, mais une exploration intime de l’homme et de l’artiste.

Une fascination née dans l’enfance
Le réalisateur raconte que son histoire avec Michel Legrand commence bien avant leur rencontre. Dès son enfance, la musique du compositeur s’immisce dans sa vie : de la bande originale de L’Affaire Thomas Crown que ses parents écoutaient à Il était une fois l’espace, une série animée qu’il adorait. Plus tard, la découverte de Yentl le bouleverse définitivement, le marquant comme l’un des chefs-d’œuvre de la musique de film.

Des années après, il tente d’approcher le compositeur, mais c’est seulement en 2017, à Cannes, que leur rencontre se concrétise. À partir de là, débute une collaboration singulière, parfois difficile, mais riche d’échanges et de créations.

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« Saravah », un docu de Pierre Barouh

Mardi 26 novembre à 19h Salle Frantz Fanon Tropiques-Atrium
De Pierre Barouh
Avec Pierre Barouh, Maria Bethânia, Baden Powell | 10 juillet 2024 en salle | 1h 00min | Documentaire
Synopsis
Tout public
Hiver 1969. Pierre Barouh retrouve son ami Baden Powell à Rio de Janeiro. Ensemble ils se promènent dans la baie à la rencontre des pères du Samba, João da Baiana, Pixinguinha et de leurs disciples, Maria Bethania, Paulinho da Viola, afin de témoigner de la vitalité de la culture carioca sous l’étau de la dictature militaire.
La presse en parle :
Les Fiches du Cinéma par Gilles Tourman
C’est beau, édifiant, tonique.

Cahiers du Cinéma par Thierry Méranger
Tourné à l’arrache en trois jours pour profiter de la brève disponibilité d’une micro-équipe française à Rio, et jusqu’ici montré, sans être exploité en salles, dans une version approximativement synchronisée et non sous-titrée, le documentaire aujourd’hui ressuscité est un témoignage intime et irremplaçable sur l’effervescence musicale du Brésil de 1969.

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« La théorie du boxeur », un film de Nathanaël Coste

Mercredi 27 novembre à partir de 18h au Teyat Otonom Mawon (TOM) FdF

Année de sortie : 2023
Pays : France
Production : Kamea Meah
Durée : 97 minutes
Langue(s) du film : Français

Synopsis :
Les excès du climat frappent de plus en plus durement le monde agricole. En 2022, la sécheresse crée un véritable électrochoc dans la vallée de la Drôme. Nathanaël Coste, géographe de formation, enquête chez des agriculteurs bio et conventionnels pour qui le temps de l’adaptation a déjà commencé. Sur le terrain, les approches diffèrent, qu’elles reposent sur les technologies, les stockages d’eau, la gestion des sols ou l’agroécologie.

Alors que la moitié des fermes va changer de main d’ici dix ans, le film questionne agriculteurs et chercheurs sans a priori pour repenser notre façon de produire et construire la résilience alimentaire d’un territoire.

L’avis du comité de sélection du Festival ALIMENTERRE

Ce documentaire traite de façon complète et qualitative les enjeux du dérèglement climatiques et ses conséquences. De nombreuses thématiques d’actualité sont soulevées. Des interviews de divers spécialistes exposent des points de vus variés et nuancés sur les solutions possibles.

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Les trésors du film de Jazz – La collection Jo Milgram

Mercredi 20 novembre – 18h30 | Tropiques-Atrium Salle Frantz Fanon
1h10 – Suivi d’échanges
Ciné Club – Before Ti Tak Jazz
Synopsis :
Jo Milgram a découvert le jazz adolescent, « ébouillanté » par la voix d’Armstrong surgissant d’un phonographe aux Puces, avant de devenir l’ami de Django et de tous les musiciens de Saint Germain des Près. Grand amoureux de cette musique, il commence en 1970 à collectionner les films de jazz et, en trente ans, il constitue une des plus belles collections, unique au monde, de soixante heures d’images. A l’occasion de cette séance ciné club exceptionnelle, nous découvrirons une sélection où se côtoieront Louis Armstrong Duke Ellington, Fats Waller, Dizzy Gillespie … En présence de Josette Milgram.
En collaboration avec le Centre National de la Danse

Les trésors du film de jazz – La collection Jo Milgram

La passion pour le jazz et la danse s’incarne dans l’exceptionnelle collection de films de Jo Milgram, l’une des plus importantes au monde, dédiée à la magie des images et des rythmes qui ont façonné la culture afro-américaine du XXe siècle.

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« Coconut Head Generation », un docu d’ Alain Kassanda

23 octobre 2024 en salle | 1h 29min | Documentaire
Synopsis
Tous les jeudis un groupe d’étudiants de l’université d’Ibadan, la plus ancienne du Nigeria, organise un ciné-club, transformant un petit amphithéâtre en une agora politique où s’affine le regard et s’élabore une parole critique.
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Romain Lefebvre
Coconut Head Generation donne à voir comme rarement quelle peut être la fonction du cinéma : non pas une évasion de la réalité, mais le moyen d’en élaborer une compréhension commune et émancipatrice par des va-et-vient entre les images, les paroles et la société.

Le Monde par Cl. F.
Ce documentaire possède l’élégance de plans silencieux, respirations ou signaux d’alertes adressés au spectateur.

Libération par Didier Péron
L’effet que produit le film tient sans doute à la violente disjonction entre le brio et l’intensité des intervenants et le sentiment de délaissement ou de décadence de la structure qui est censé les porter.

Télérama par Cécile Marchand Ménard

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« Miséricorde » : les échos du désir et de la perte

— Par Hélène Lemoine —
Dans Miséricorde, Alain Guiraudie livre une œuvre subtile et déstabilisante, un conte macabre où se croisent le désir, la mort et la solitude, dans un décor à la fois intime et oppressant. Le film, adapté d’un segment de son roman Rabalaïre, nous plonge dans un village perdu, où les corps et les désirs s’entrelacent et se confondent, dans une tension palpable entre l’envie de posséder et la crainte de perdre.

L’histoire commence dans l’automne moite de Saint Martial, où Jérémie, boulanger trentenaire venu de Toulouse, revient pour l’enterrement de son ancien patron. Ce retour, apparemment anodin, réveille de vieilles blessures et des désirs enfouis. Hébergé par la veuve du défunt, Martine (Catherine Frot), Jérémie se retrouve au cœur d’un triangle de relations complexes. Le fils de la défunte, Vincent (Jean-Baptiste Durand), voit d’un mauvais œil la présence de son ancien ami d’enfance, qu’il soupçonne de vouloir séduire sa mère. La tension entre eux s’intensifie, accentuée par l’ombre du désir refoulé de Jérémie pour plusieurs des habitants du village.

Guiraudie s’appuie sur l’archétype du village comme espace clos et figé, où les personnages, tout en répondant à des rôles familiers – la veuve, le fils jaloux, le curé dévoué –, se singularisent par leurs jeux de désir et de possession.

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« L’or bleu – l’or vert : les larmes d’une vallée », un film d’Anaïs Mariotti

Samedi 16 novembre à 9h30 à l’Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Réalisateur(s) :
Année de sortie : 2023
Pays : Chili
Production : Anaïs Mariotti
Durée : 30 minutes
Langue(s) du film : Espagnol sous-titré français

Synopsis

Dans la vallée de Petorca, au Chili, l’avocat domine un paysage devenu aride, remplaçant les cultures traditionnelles par une monoculture intensive. Cette pratique agricole, très exigeante en eau, entraîne de sévères pénuries chez les ruraux. En plus de voir leurs terres asséchées, ils vivent parfois au rythme des camions-citernes, avec un approvisionnement en eau minimal. Ce documentaire donne la parole aux paysans, premières victimes de ces politiques ultra-libérales, qui voient leur mode de vie complètement bouleversé. Il nous plonge au cœur de cette vallée, qui témoigne des nombreux conflits environnementaux chiliens, dans l’un des rares pays au monde où l’eau est privatisée.

“Ce film se positionne comme un plaidoyer en faveur d’un avenir où la sécurité alimentaire et l’accès à l’eau seraient des droits inaliénables et non des privilèges.” – Anaïs Mariotti

L’avis du comité de sélection du Festival ALIMENTERRE :

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La renaissance du cinéma Atlas : un nouveau souffle pour le patrimoine culturel des Anses-d’Arlet

Depuis sa fermeture en 2013, le cinéma Atlas des Anses-d’Arlet est resté en sommeil, victime de la vétusté de son bâtiment et des bouleversements du passage au numérique. Cependant, ce lieu emblématique, qui a marqué l’histoire du cinéma dans le sud de la Martinique, est sur le point de renaître. La mairie s’est engagée dans un ambitieux projet de réhabilitation, visant à redonner vie à cet espace tout en préservant son cachet d’origine.

Un bâtiment chargé d’histoire

Construit en 1903 pour accueillir la mutuelle Le Peuple, ce bâtiment n’a cessé d’évoluer avec le temps, devenant un cinéma en 1905, à l’aube de l’ère du cinéma muet. La salle a gagné en notoriété grâce à Athanase Durival, un homme dévoué qui a porté le projet pendant plus de 70 ans, cumulant les rôles de projectionniste, directeur et gestionnaire. Pendant des décennies, l’Atlas a été un pilier de la culture cinématographique dans le sud de l’île, offrant aux cinéphiles des projections régulières, avant de fermer ses portes en raison de l’usure du bâtiment et des avancées technologiques.

Aujourd’hui, les toitures du bâtiment sont largement endommagées, les infiltrations d’eau ont détérioré les planchers, et certaines zones sont au bord de l’effondrement.

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« Les maux de notre alimentation », un film de  Clément Lefer, Maud Koenig O’Carroll, Christophe Guérin

Samedi 16 novembre à 9h 30 à ‘Ecolieu de Tivoli – Chemin Desbrosses la Vallée FdF
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

La vision du film sera suivie d’un débat et d’une animation « banana split » autour du commerce international de la banane.

Film de l’année : Les maux de notre alimentation
Organisateur : CCFD-Terre Solidaire / ccfd06@ccfd-terresolidaire.org
Les maux de notre alimentation
Réalisateur(s) : Clément Lefer Maud Koenig O’Carroll Christophe Guérin
Année de sortie : 2023
Pays : Equateur
Production : Action Aid France Adventis
Durée : 37 minutes
Langue(s) du film : Français Espagnol sous-titré français
Synopsis
Les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée , activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.

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« The substance », un film de Coralie Fargeat

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024

Synopsis:
Elisabeth Sparkle, vedette d’une émission d’aérobic, est virée le jour de ses 50 ans par son patron à cause de son âge jugé trop élevé pour la suite de sa carrière. Le moral au plus bas, elle reçoit une proposition inattendue, celle d’un mystérieux laboratoire lui proposant une « substance » miraculeuse : si elle se l’injecte, elle deviendra « la meilleure version » d’elle-même, « plus jeune, plus belle, plus parfaite » grâce à une modification cellulaire de son ADN.

La presse en parle en  🙂 : et en 👿

Bande à part par Olivier Bombarda
POUR – Film politique, coup de force féministe jusqu’au-boutiste, monstrueux, décapant et régénérant, il est sans conteste l’un des meilleurs « body horror movie » de ces trente dernières années.Elle par Françoise Delbecq
Brillant, transgressif, mais aussi drôlissime.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Avec ses décors superbes, son interprétation remarquable, sa photo et ses effets spéciaux de grande classe, « The Substance » réunit tous les atouts pour séduire les amateurs du film de genre.

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« Santosh », un film de Sandhya Suri

Vendredi 8 novembre à 14h, Dimanche 10 novembre à 11h, mardi 12 à 14h | Madiana
Avec Shahana Goswami, Sanjay Bishnoi, Sunita Rajwar | 17 juillet 2024 en salle | 2h 08min | Thriller
Synopsis:
À la mort de son mari, tué lors d’une émeute dans un quartier musulman, Santosh (Shahana Goswami) hérite de son emploi au sein de la police indienne, en vertu de la loi de « recrutement compassionnel » en vigueur dans le pays. Sous l’uniforme, elle découvre le sexisme au sein de la police. Elle se retrouve à enquêter sur la disparition d’une jeune paysanne de la caste des Intouchables. Avec le soutien bienveillant et intéressé de sa supérieure hiérarchique Sharma (Sunita Rajwar (en)), elle remonte jusqu’à un potentiel suspect. Son enquête se heurte toutefois à la violence du système de castes et des conflits entre communautés religieuses.
La presse en parle :
CinemaTeaser par Aurélien Allin
Un convaincant portrait de l’Inde à travers le regard d’une femme en colère.

Dernières Nouvelles d’Alsace par Nathalie Chifflet
Sandhya Suri s’empare de sa caméra pour dresser au travers de la fiction un tableau saisissant de ces réalités indiennes.

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« Planete B », un film d’Aude-Léa Rapin

Avant-Première jeudi 7 novembre à 19h à Madiana

Avec Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire |   Sortei en salle le 25 décembre 2024 | 1h 58min | Science Fiction, Thriller

— Par Hélène Lemoine —
Planète B, réalisé par Aude-Léa Rapin, est un thriller de science-fiction qui plonge le spectateur dans une France futuriste, en 2039, où un État autoritaire traque et écrase les activistes. Le film suit Julia Bombarth, incarnée par Adèle Exarchopoulos, une militante qui se réveille dans un lieu étrange, une planète baptisée « Planète B ». Ce monde mystérieux, entre réalité virtuelle et dystopie, est une métaphore de la surveillance et du contrôle étatique, où la frontière entre réalité et illusion devient floue.

Le film interroge les enjeux de liberté, de résistance et de survie, tout en maintenant un suspense haletant et une ambiance noire. La thématique politique, notamment sur l’écoterrorisme et les migrants, s’entrelace avec un récit centré sur la quête de l’héroïne pour échapper à ce monde virtuel oppressant. « Planète B » mêle la tension d’un thriller psychologique à la réflexion sociale, dans un univers où l’isolement et l’aliénation prennent une dimension inquiétante.

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« Anora », un film de Sean Baker

Dès le 8 novembre à Madiana
Avec Mikey Madison, Mark Eydelshteyn, Yura Borisov | 30 octobre 2024 en salle | 2h 19min | Comédie dramatique | Palme d’Or au Festival de Cannes 2024
Synopsis:
Entre New York et Las Vegas, Anora, dite Ani, une jeune strip-teaseuse de Brooklyn, voit sa vie chamboulée lorsqu’elle rencontre Ivan, le fils d’un oligarque russe. Sans réfléchir, elle épouse avec enthousiasme son prince charmant ; mais lorsque la nouvelle parvient en Russie, le conte de fées est vite menacé : les parents du jeune homme partent pour New York avec la ferme intention de faire annuler le mariage…
La presse en parle :
Abus de Ciné par Christophe Brangé
Si son personnage rêvait de changer de vie, ce rôle-là devrait en faire de même pour l’actrice tant elle irradie la pellicule. Une Palme d’Or grand public, sexy, cocasse et surprenante.

Bande à part par Benoit Basirico
Sean Baker nous entraîne dans une odyssée sentimentale à travers les marges étincelantes de l’Amérique, où se mêlent l’amour et la fureur, les éclats de rire et les larmes.

CinemaTeaser par Renan Cros
Porté par l’énergie d’un casting brillant qui donne tout, Anora s’impose comme le meilleur film de Sean Baker et le meilleur d’un cinéma indépendant américain capable de faire du grand cinéma avec des personnages et des récits pas formatés.

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« Miséricorde », un film d’Alain Guiraudie

Jeudi 14 novembre à 19h00 à Madiana
Comédie, Policier | 16 octobre 2024 en salle | 1h 43min |
De Alain Guiraudie | Par Alain Guiraudie
Avec Félix Kysyl, Catherine Frot, Jean-Baptiste Durand
Synopsis
Tout public avec avertissement
L’ambiance du film et son histoire sont susceptibles de troubler un jeune public.
Jérémie revient à Saint-Martial pour l’enterrement de son ancien patron boulanger. Il s’installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue…
La presse en parle :
Cahiers du Cinéma par Élodie Tamayo
En philosophie, on qualifie d’horizontale l’immanence et de verticale la transcendance. Or cette horizontalité-là est sans doute une miséricorde, au sens que lui donne le dernier film, magistral, d’Alain Guiraudie.

Culturopoing.com par Maryline Allliger
Alain Guiraudie nous tient en déséquilibre, nous éblouissant au rebord du noir le plus profond. Conte macabre, « Miséricorde » est aussi une comédie noire, où le mystère s’insinue en lieu de tension dans les corps.

Le Monde par M. Ma
Alain Guiraudie opère ici une greffe inouïe entre la tragédie et le burlesque, entre la gravité du scénario criminel et la banalité des corps qui l’incarnent, entre le poids de la culpabilité et la trivialité des élans quotidiens.

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« City of Darkness », un film de Soi Cheang

En novembre : Mardi 5  à 14h, mercredi 13 à 19h, vendredi 15 à19h
| Par Kin Yee Au, Tai-lee Chan | Avec Louis Koo, Sammo Kam-Bo Hung, Raymond Lam
Titre original Jiu Lóng Chéng Zhài·Wéi Chéng | 14 août 2024 en salle | 2h 05min | Action, Thriller
Synopsis :
Chan Lok-Kwun, réfugié à Hong Kong, survit en participant à des combats clandestins. Trahi par Mr. Big, le chef de la triade, il vole de la drogue et se réfugie dans la citadelle de Kowloon, contrôlée par Cyclone. Après avoir rendu la drogue pour éviter une guerre des gangs, il s’intègre à la communauté locale. Cependant, il découvre qu’il est le fils de Jim, l’ennemi de Cyclone, ce qui le rend vulnérable. Après des conflits tragiques, dont le sacrifice de Cyclone, Lok-Kwun, désormais déterminé à venger ses amis, affronte King et ses hommes dans une bataille finale pour sauver la citadelle.
La presse en parle :
Les Inrockuptibles par Jérémie Oro
Le nouveau film de Soi Cheang sidère par sa direction artistique vertigineuse et ses scènes de combats dantesques. L’une des meilleures adaptations de manga jamais produites.

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« La dernière graine », un film d’Andrea Gema

Mardi 5 novembre à partir de 18h au Teyat Otonom Mawon (TOM)

La dernière graine
Réalisateur(s) : Andrea Gema
Année de sortie : 2022
Pays : Afrique du Sud
Production : Rosa Luxemburg Stiftung Alliance for Food Sovereignty in Africa PELUM Tanzania Biowatch South Africa
Durée : 79 minutes
Langue(s) du film : Version originale sous-titrée français
Synopsis
Ce film retrace les enjeux liés à l’alimentation et l’agriculture en Afrique au 20e siècle, notamment celui du contrôle des semences. Qu’avons-nous perdu ? Et qui peut nous montrer un meilleur chemin de production ? Des paysans de différents pays africains et des experts témoignent de la durabilité et de l’adaptabilité de leurs pratiques agroécologiques et partagent leur savoirs.
Embarquez dans une odyssée cinématographique au cœur de la saga de l’alimentation et de l’agriculture moderne en Afrique, avec la Dernière Graine.

L’avis du comité de sélection du Festival Alimenterre
La dernière graine est un beau film, très esthétique, qui traite d’une thématique importante : l’enjeu des semences et du contrôle de celles-ci, notamment en Afrique. La gestion des semences met en cause la responsabilité de l’industrie dans la perte de biodiversité cultivée et les impacts d’une politique agricole de modernisation sur l’agriculture paysanne africaine.

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Le festival ALIMENTERRE les 5, 16 & 27 novembre en Martinique

Un évènement incontournable sur l’alimentation durable et solidaire

Le festival ALIMENTERRE a vu le jour en 2007 dans un cinéma parisien. Depuis, il est devenu un évènement international sur l’alimentation durable et solidaire organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Autour d’une sélection de films documentaires, il amène les citoyens à s’informer et comprendre les enjeux agricoles et alimentaires en France et dans le monde, afin qu’ils participent à la co-construction de systèmes alimentaires durables et solidaires et au droit à l’alimentation. 

90 000 personnes et 2 000 événements dans 600 communes

Durant 1 mois et demi, près de 2 000 événements sont organisés dans 600 communes et une douzaine de pays : projection-débat, marché alimentaire et solidaire, atelier cuisine bio, locale et équitable avec des enfants, exposition, visite de fermes et rencontre avec des professionnels agricoles, jeu pédagogique pour une classe de lycéens, spectacle de rue, etc. Près de 90 000 personnes participent chaque année, dont plus de la moitié des jeunes provenant en majorité de lycées agricoles. Les initiatives jeunesse les plus novatrices et originales sont récompensées dans le cadre du Prix ALIMENTERRE, organisé avec l’enseignement agricole.

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« La Couleur de l’Esclavage » : un prix qui résonne

— Par Sarha Fauré —

Le film « La Couleur de l’esclavage » du réalisateur martiniquais Patrick Baucelin vient de remporter le grand prix du documentaire long métrage lors du Festival International du Film Panafricain de Cannes. Cette distinction s’inscrit dans une série impressionnante de récompenses, puisque le film a déjà été honoré 68 fois et sélectionné dans plus de 25 festivals à travers le monde.

Fruit d’un travail acharné de quatre ans, « La Couleur de l’esclavage » plonge le spectateur dans les méandres de la traite négrière et de l’esclavage aux Antilles. Avec des images puissantes, le documentaire nous emmène de la cale des navires négriers aux réalités quotidiennes sur les plantations, offrant une réflexion poignante sur cette période douloureuse de l’histoire.

Patrick Baucelin, né en 1957 à Fort-de-France, a toujours été passionné par l’image. Photographe amateur dans sa jeunesse, il a fondé son studio de production en 1981, se consacrant à la création de films promotionnels et institutionnels. Toutefois, c’est son engagement pour la mise en valeur de l’histoire et du patrimoine caribéen qui a véritablement façonné son parcours.

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« La poursuite infernale », un film de John Ford

Dimanche 3 novembre à 21h sur Arte

Date de reprise 4 mai 2016
De John Ford | Par Winston Miller, Samuel G. Engel
Avec Henry Fonda, Cathy Downs, Victor Mature
Titre original My Darling Clementine | 30 avril 1947 en salle | 1h 37min | Western
Synopsis
En 1881, à Tombstone (Arizona) (Tombeau en version française), les frères Earp convoient un troupeau de bétail. Un vieil homme du nom de Clanton leur fait une proposition de rachat. Wyatt Earp (William en version française) la refuse. Dans la nuit, alors que les trois frères aînés vont prendre du bon temps à Tombstone, le bétail est volé. Le plus jeune, qui en avait la garde, est tué. Wyatt Earp accepte alors de devenir le shérif de la ville et enquête. Il fait également la connaissance de Doc Holliday, ancien médecin devenu alcoolique, et propriétaire du saloon, dont est amoureuse la chanteuse Chihuahua. Un matin, débarque de l’est Clementine Carter, ancienne infirmière du médecin et également amoureuse de lui, mais celui-ci l’éconduit rapidement. Earp s’oppose au renvoi de la jeune femme, et alors que la situation se tend entre les deux hommes, Chihuahua est blessée par l’un des fils Clanton, après avoir révélé une preuve de la participation du clan Clanton au meurtre du plus jeune frère Earp et au vol du troupeau.

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« Juré n°2 », un film de Clint Eastwood

Mardi 5 novembre à 14h00, 16h30, 22h00 | Mercredi 6 novembre à 11h 30, 16h30, 19h15, 22h etc
Avec :Nicholas Hoult, Toni Collette, Zoey Deutch
Genre :Drame, Thriller | 1h 54min
Synopsis :
Alors qu’un homme se retrouve juré d’un procès pour meurtre, il découvre qu’il est à l’origine de cet acte criminel. Il se retrouve face à un dilemme moral, entre se protéger ou se livrer.
La presse en parle :
Elle par Françoise Delbecq
Une mise en scène très sobre avec une émotion palpable qui monte en crescendo jusqu’à la scène finale spectaculaire dans la symbolique et totalement inattendue. Ce film est peut-être le dernier Eastwood mais l’un de ses plus aboutis. C’est juré.

Le Point par La Rédaction
En ces temps de binarité mortifère nourrie par les réseaux sociaux, parasitant toute nuance et vérité dans le rendu de la justice, la démonstration paisible mais ferme de Juré n° 2 fait un bien fou. Et se clôt sur un plan d’une force dévastatrice que l’on n’est pas près d’oublier. À voir de toute urgence.

Public par Sarah Lévy-Laithier
Difficile de garder sa boussole morale intacte dans un film aux ressorts psychologiques si puissants.

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