Catégorie : Peinture

Josette Coras : Chemins de traverse. Carnets d’une artiste buissonnière

Josette Coras (1926-2008) nait dans une famille jurassienne bourgeoise ouverte aux arts. Très tôt elle fait preuve d’une grande activité créatrice, décide de devenir dessinatrice et commence parallèlement à écrire. L’après-guerre la trouve à Paris où elle fréquente l’atelier de la Grande Chaumière et se forme à la gravure à l’École Estienne.

En 1950, de retour dans le Jura, elle achète le logis abbatial de l’abbaye de Baume-les-Messieurs qu’elle restaure et ouvre à ses amis artistes et artisans, parmi lesquels le groupe des Annonciades, organisant chaque année une exposition.

En perpétuelle recherche elle multiplie les techniques : dessin, peinture, papier déchiré, décor sur faïence et enfin gravure dont elle tire de poétiques statues.

Pendant 50 ans elle arpente la reculée et les paysages environnants, sources d’inspiration et de réflexions.

Le livre : Chemins de traverse Carnets d’une artiste buissonnière

Dominique Daeschler et Sylvie Roy Lebreton ont travaillé pendant plus de trois ans sur une partie du journal de l’artiste, écrit sur des cahiers d’écolier pendant une quarantaine d’années. La qualité d’écriture qu’elles ont découverte les a convaincues d’en faire un livre, en choisissant de extraits réunis de façon thématique.

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Banksy au secours des migrants, affrète un navire en Méditerranée

Le street artiste Banksy a financé un nouveau navire pour porter secours aux migrants en Méditerranée, qui est déjà sur zone et a secouru 89 personnes.

Baptisé du nom de Louise Michel, anarchiste française du XIXe siècle, le navire décoré d’un graffiti de l’artiste britannique est parti le 18 août du port espagnol de Borriana, près de Valence, a révélé dans la nuit de jeudi à vendredi le journal britannique The Guardian. Il a été affrété dans le plus grand secret, et a récupéré jeudi 89 personnes, dont 14 femmes et deux enfants, en Méditerranée centrale selon ce journal, qui ne précise pas la position exacte du bateau.

« Il recherche maintenant un port maritime sûr pour débarquer les passagers ou les transférer sur un navire des garde-côtes européens ». Un compte Twitter à son nom (@MVLouiseMichel) a par ailleurs diffusé une photo, « dans une mer très agitée », d’une opération d’assistance au Sea-Watch 4, autre navire humanitaire des ONG Médecins sans Frontières et Sea-Watch, présent dans la zone depuis la mi-août. « ALLEZ ! (en français dans le texte) un bateau sponsorisé par Banksy et peint par lui, une équipe expérimentée venue de toute l’Europe, le Louise-Michel a déjà sécurisé deux opérations de sauvetage du Sea-Watch4 et a maintenant sauvé 89 personnes par lui-même.

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Banksy

Banksy est le pseudonyme d’un artiste britannique anonyme, actif depuis les années 1990. Il est connu pour son art urbain satirique (ou street art) et comme réalisateur de films.

L’artiste utilise la peinture au pochoir pour faire passer ses messages, qui mêlent souvent politique, humour et poésie. Les œuvres de Banksy sont des images humoristiques, parfois combinées avec des slogans. Le message est généralement libertaire, antimilitariste, anticapitaliste ou antisystème. Ses personnages sont souvent des rats, des singes, des policiers, des soldats, des enfants, des personnes célèbres ou des personnes âgées.

Identité contestée
Banksy est un artiste anonyme, dont l’identité fait l’objet de nombreuses spéculations.

Dans une interview de 2003 de The Guardian3, l’artiste est décrit comme « blanc, 28 ans, débraillé décontracté – jeans, T-shirt, une dent d’argent, chaîne en argent et boucle d’oreille en argent. Il ressemble à un croisement entre Jimmy Nail et Mike Skinner de The Streets ».

Le livre Banksy captured, de Steves Lazarides, publie de nombreuses photos de Banksy au travail. Une vidéo de 2003, retrouvée en 2019, dévoilerait également pour partie son apparence. Bien que son visage soit toujours masqué, Banksy y apparaît à chaque fois comme un homme blanc.

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Inauguration du Créole Arts Café à Saint-Pierre

Samedi 11 juillet 2020 de 11h30 à 15h

Inauguration de l’espace exposition du Créole Arts Café à Saint-Pierre.

Exposition des peintures de Michèle Arretche réalisées pendant le confinement et le déconfinement, en relation avec son travail antérieur. 
Entre rêve, illusions et réalité, l’Art est une obsession de la vie. 
(Organisation selon les normes covid en vigueur, espace extérieur.)
 
Lire à propos du travail de Michèle Arretche :
 

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Dral : «  Enjoy every moment » Ce désir d’absolu et de pureté…

— Par Christian Antourel —
Le travail de Dral est un long cheminement vers l’art. C’est une pensée colorée, une peinture qui s’éveille au fur et à mesure que les couleurs d’une palette riche s’y couchent. Une belle aventure Martiniquaise qui se construit avec un public international…
Les peintures de Dral sont de riches toiles florales pleines de couleurs franches. Les pigments entrent en résonnance dans une spontanéité brûlante quand cette clarté inonde ses œuvres , le spectateur est plongé dans un jeu de valeurs. Des instants de poésie nous entrainent vers une grande quiétude et nous ouvrent à une méditation intérieure. Inspirée par le fauvisme, ce mouvement de l’art qui simplifie les formes, Dral confie à la toile ses aplats de couleurs pures et caractères indélébiles. L’artiste ne respecte pas la réalité observable mais bien une réalité intérieure picturale. Le choix des couleurs devient alors arbitraire. «  Je vois la peinture comme un travail que j’aime, mon entreprise. Ça me prend énormément de temps, ça me plait » Et c’est peut-être ce désir d’absolu, de pureté, et de vérité qui fait que Dral est très exigeante quant à son travail.

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La Martinique, culture et patrimoine en ligne

Culture et Patrimoine, avec La Fondation Clément, le Mémorial de la catastrophe de 1902 / Musée Frank A. Perret, l’Habitation Clément

Nous vous proposons de (re)découvrir nos collections et de vous faire voyager depuis chez vous ! Retrouvez-nous tous les jours sur notre page Facebook  

La Fondation Clément

« La Fondation soutient l’art contemporain dans la Caraïbe. Depuis 2005, elle a organisé 111 expositions réunissant 300 artistes. Elle gère des collections documentaires sur l’histoire de la Caraïbe et mène des actions de valorisation du patrimoine architectural ».

9h | Un jour, un catalogue : Feuilletez en ligne les catalogues des expositions de la Fondation Clément.

10h | Un jour, une histoire : Ecrivez une histoire sur une semaine à partir des cartes postales mises en ligne du lundi au vendredi.

11h | Un jour, une vidéo d’artiste : Ecoutez l’interview d’un artiste ou un commissaire à propos d’une exposition de la Fondation Clément.

12h | Un jour, une carte postale  : Voyagez dans la Martinique du début du XXème siècle à travers la collection de carte postale de la Fondation Clément.

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Abel Techer et le lapin blanc.

— Par Scarlett Jesus —

« Qui es-tu lorsque personne ne te regarde ? » C’était le titre que la Galerie Maëlle, à Paris, avait choisi de donner, en janvier 2017, à une exposition collective consacrée à la présentation de cinq jeunes artistes, dont le réunionnais Abel Techer.
Un titre prenant la forme, alors, d’un questionnement. Pour cette exposition personnelle que la Galerie Maëlle lui consacre, du 6 février au 20 mars 2020, le titre est tout aussi direct : « I call you from the crossroads ». Mais un glissement significatif s’est opéré.On constate, en fait,le passage d’une interrogation faite par une personne extérieure s’adressant à l’artiste, à une prise de parole de celui-ci à la première personne. Le défi qui consistait à prendre la liberté de révéler son MOI, en toute franchise et sans masque, évoquait déjà la volonté de se mettre à nu comme Jean-Jacques Rousseau l’avait fait dans ses Confessions. Or, cette nouvelle exposition ajoute au « Qui es-tu ? » initial, la référence symbolique du lieu dans lequel se trouve l’artiste « from the crossroads ».

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Margot Ashe Ahimsa

  Du 5 au 30 mars 2020 à la Galerie Art & Vin Ducos

Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

« Voilà plus de 2 ans que je n’ai pas peint, j’ai traversé des moments très difficiles, qui ont altéré ma capacité à rêver, à rire, à créer, j’avais même pensé à renoncer…Puis vient le temps de retrouver peu à peu l’enthousiasme et le feu sacré , la magie de la vie. »

Surprise dans la sublimité de la concentration qui précède le brusque choc de la création, c’est le même silence qui règne entre ses sujets et elle, dans un accord tacite qui parle encore d’absence, d’abandon et de rêves inassouvis … d’ardeur et d’étincelles.

Margot Asphe propose une vision polychrome où la ligne émerge de la couleur. Ces éclairs surgis soudain sous l’aspect d’un trait plus vif, plus emporté, plus coloré que les autres c’est une juste révélation de son âme profonde et secrète . Il faut du temps pour apprivoiser la peinture qui exerce la force de la fascination en même temps que son corollaire, le rejet. Les passions sont aussi des douleurs au cœur .Dans

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Ghislaine OZIER-LAFONTAINE : Imageries Rupestres. Création contemporaine.

Au nouvel espace « Art et Vin par Boko Concept », jusqu’au 31 janvier 2020. 

Ouvert du lundi au samedi : lundi 10h-16h, mardi au samedi 10h-18h

— par Michèle ARRETCHE, amateur d’art —

Déjà le titre ! Deux phrases qui annoncent toute l’ambiguïté, la dualité du propos de l’artiste .

Ghislaine Ozier-Lafontaine revendique travailler sur les arts de la préhistoire, être dans la préhistoire, créer comme tout sapiens au delà des siècles, au delà des époques. « L’âge d’une image ne dit strictement rien des choix formels dont elle est le produit ». 

Dans cette démarche l’artiste nous parle d’art rupestre, mais nous ne voyons pas de roches ni de rochers, elle nous parle d’art pariétal, mais les œuvres ne sont pas peintes sur les parois, elles sont au contraire bien encadrées, bien présentées, bien accrochées comme pour une exposition contemporaine d’arts plastiques.

Et le matériau sur lequel elle travaille essentiellement est synthétique ! Du polystyrène expansé ! Vu sur le livre d’or: « L’art de réconcilier ce matériau moderne s’il en est un, le polystyrène, avec les origines de l’art pariétal, aux supports des plus naturels, terre et coquillages, est un exploit de créativité … » *

Oui la créativité est au centre de cette exposition, elle associe du figuratif stylisé, des symboles, des traces qu’ont laissé en elle l’histoire du monde et de l’humanité, dont l’espace caribéen et amérindien occupe une place fondatrice.

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Plus que quelques jours pour voir l’exposition «Immaarcessible » de Baboo»

Jusqu’au 4 janvier 2020 Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Si l’on demandait à Baboo «  comment vous situez-vous dans l’histoire de l’art ? » elle répondrait assurément « ce n’est pas mon problème ! » Et pourtant cette suite d’œuvres qu’elle vient de réaliser, n’est -ce pas une façon de tout remettre à l’heure ?Mais qu’importe ce qui l’intéresse dans l’immédiat c’est l’éclectisme .c’est de triturer l‘art, dans ses couleurs et ses formes extrêmes .Elle s’est longtemps préoccupée de nos lignes d’horizon, ses fondamentaux qui semblaient irréversibles et , jouant de la magie de la métaphore qui rapproche ce qui était distant l‘artiste vient taquiner l’étendue contemporaine qui se découpe comme une main se pose sur la page d’un livre aux lettres quasi effacées.

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Quand 2019 se penche sur le cas de Gauguin le « pédophile »

— Par Louis Nadau —  

Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin, le « New York Times » a publié ce lundi 18 novembre un article invitant à revoir l’héritage du peintre à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans.

« Is It Time Gauguin Got Canceled ?« . C’est le titre provocateur de l’article publié ce lundi 18 novembre dans le New York Times émettant l’hypothèse, comme diraient des Twittos, qu’on « supprime » purement et simplement l’œuvre du peintre. « Pourquoi Gauguin est-il problématique ? » serait certainement un bon équivalent de ce titre dans ceux des médias français qui adhèrent au révisionnisme anachronique. Alors que la National Gallery de Londres consacre une exposition aux portraits de Paul Gauguin jusqu’au 26 janvier, le quotidien américain met ainsi en scène un débat appelant à revoir l’œuvre de l’artiste, débarqué à Tahiti en 1891, à l’aune de ses relations avec des Polynésiennes de 13 et 14 ans et, surtout, des normes sociales du XIXe siècle. « A une époque de sensibilité publique accrue aux questions de genre, de race et de colonialisme, les musées ont à réévaluer son héritage« , assène l’auteure de l’article, Farah Nayeri.

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AntHropique: Peintures d’ISKIAS Pannier Fraino

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Le Vin, l’Art et Vous

ANTHROPIQUE

Le Vin, l’Art et Vous, Rond-point Canal Cocotte, 97224 Ducos 0596420007 et 0660888615

Les dernières expositions martiniquaises de l’artiste ISKIAS Pannier Fraino , Moments Madras, A la Croisée, Délirium nous ont surpris par leur style, à chaque fois un peu plus affirmé. Cette foi-ci, ISKIAS revient avec ANTHROPIQUE. Par le collage de deux mots anthropos, l’homme, et le lieu tropical, le titre invente un concept et infuse le thème et la pratique engagée de l’artiste. En opposant dans ses représentations, la fragilité de la nature au système économique écrasant, la tradition à la modernité, l’artiste veut nous interpeler sur l’urgence à réagir pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Les titres des tableaux jouent des mots et des situations critiques représentées et collaborent à la poétique de l’oeuvre.

ISKIAS conçoit sa démarche artistique comme un collage où se superposent et se juxtaposent des fonds et des inserts contrastés, peints selon une hiérarchie de la surface, qui fait sens.

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Iskias : antHropique…

Du 22 novembre au 7 décembre 2019. Tropiques-Atrium.

— Par Christian Antourel —
Iskias songe au-dessus de ses toiles où des bondissements miment les gestes d’une société irrationnelle mais o combien existentielle.

Il cherche les mouvements intérieu nécessaires à la  vie psychique, grâce à l‘instinct et la spontanéité. Oublier l’innocence originelle de l’humanité et son pendant l’outrance consumériste. Seul persiste le savoir dire, le savoir-faire pictural d’Iskias qui atteint « l’espace du dedans »  les voies pour « l’insubordination » parce qu’il véhicule les angoisses de toute une génération. Il parle d’un monde qui doit nécessairement lutter pour survivre. De prime abord l’œuvre de l’artiste semble une fantaisie extravagante et satirique. Pourtant, à y regarder de plus près, elle décrit un monde riche et vraisemblable sur la réalité duquel l’artiste veut nous interpeller, sur l’urgence à réagir :  pour sauver l’équilibre écologique en péril des Antilles et de la planète entière. Iskias parle de son travail mieux que quiconque ne saurait le faire : «  je peins souvent avec un dessin plutôt simple voire fait de traits à la peinture (il n’y a pas forcément la présence de graphite ou de crayon à papier) et je travaille avec l’acrylique en sous-couche pour allumer ou éteindre certaines surfaces , voire utiliser sa capacité à sécher rapidement pour enrichir mon travail de couleur avec les techniques de voiles.

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René Louise : « Quintessences »

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret—
René Louise sait emplir ses toiles du souffle léger de l’inspiration et en susciter l’écho. Sa peinture toujours empreinte d’une poésie particulière, propre au choix de tonalités et aux techniques utilisées. La magie de la couleur et du trait fondent leur puissance sur une symbolique spécifique qui produit un effet sur le spectateur propre à susciter l’émotion. C’est là où l’on perçoit le son des percussions et des tambours comme un cœur qui bat, témoin des origines et de ses racines assumées et revendiquées. L’ethnique chic la world peinture. Il nous invite dans un monde qui rassemble, réconcilie les différences autour d’un même socle de valeurs communes. C’est l’homme de la magie de l’humain, le magicien du terroir. Son talent se reflète dans son regard d’artiste , toujours à l’affût de la petite étincelle de la petite lumière de création du feu sacré qui réside en chacun. Il capte comme par des antennes invisibles l’essence des choses et des gens qu’il retranscrit sur la toile  tel un philosophe du
quotidien. N’attendons pas de René Louise la démarche du créateur qui cherche dans un labyrinthe virtuel le fil d’Ariane susceptible de le conduire au pays des originalités sans cesse renouvelées.

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Cours de dessin et de peinture au Centre d’interprétation Paul Gauguin au Carbet !

Les cours de dessin et peinture pour 2019/ 2020 reprennent au Centre d’Interprétation Paul Gauguin, Anse Turin, LE CARBET (face à la plage des raisiniers).

Pour les enfants à partir  de 6 ans les mercredis  de 14h à 16h ( sauf vacances scolaires)

40 euros par mois. 120 euros le trimestre. Réductions pour les familles.

Pour les adultes  avec Auguste André-Charlery le samedi de 10h 12h à partir du  16 novembre 2019

8 participants minimum. Matériel fourni. 65 euros par mois. Formules de 3, 5 ou 8 mois payables en 2, 3 ou 4 fois.

Infos et réservation : contact@paulgauguinmartinique .fr.

Tel 0596 515 313 / 0696 808 096

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Poglo : une voie de la sérénité

— Par Christian Antourel —

S’inscrivant dans le prolongement des actions toujours menées dans l’ensemble de son œuvre en recherche perpétuelle, cette nouvelle édition vise à mettre davantage en partage, à travers ses multiples expressions artistiques , peintre musicien poète, son engagement pour le respect et la préservation de la terre- création et de l’humanité toute entière.

Ainsi guidé par sa seule passion depuis plus de quinze ans son décryptage tombe juste par sa démarche à la définition adoptée par l’UNESCO dans sa déclaration universelle qui définit la diversité culturelle comme la «  multiplicité  des formes par lesquelles les cultures des groupes et des sociétés trouvent leur expression.  »Cette même diversité culturelle «  se manifeste non seulement dans les formes variées à travers lesquelles le patrimoine culturel de l’humanité est exprimé, enrichi et transmis grâce à la variété des expressions culturelles mais aussi à travers divers modes de création artistique, de production, de diffusion, de distribution et de jouissance des expressions culturelles, quels que soient les moyens et les technologies utilisés  »

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Dora Vital, l’humeur du temps.

Du 8 au 19 octobre 2019 à la Cave Galerie « le Vin, l’Art et Vous »

— Par Michèle Arretche, amateur d’art —

Dora Vital travaille inlassablement et monte, monte à la conquête de l’origine du souffle et de la lumière.

Là voilà avec une nouvelle exposition intitulée « EVANESCENCE » à la Cave Galerie Le Vin, l’Art et Vous du 8 au 19 octobre 2019.

Une recherche vers une abstraction assumée, un volontaire abandon des contours, un effacement de la réalité trop concrète pour une réalité plus secrète. Nous ne pouvons pas ne pas y voir une référence au concept d’impermanence de la sagesse bouddhiste

« Il n’y a que le changement.

Si nous n’acceptons pas le fait que tout change, nous ne pouvons pas trouver la parfaite sérénité. »

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Luz Severino. Dentro del Bosque à la Fondation Clément

4 octobre – 24 novembre 2019

— Présentation par Sophie Ravion d’Ingianni, commissaire d’exposition —

C’est la troisième exposition individuelle que l’artiste présente à la Fondation Clément. En 2011 elle a réalisé Derrière le voile et en 2007 Visages innocents. Cette fois-ci avec son œuvre Dentro del Bosque de 2019, l’artiste organise son travail en une merveilleuse rupture avec ses œuvres précédentes. Mélangeant les styles et les techniques, (peintures, installations, gravures), Luz Severino nous confie : « Dans cette exposition, je dénonce l’impact de l’humanité sur la planète et en particulier sur la nature. Depuis de nombreuses générations, l’homme détruit son environnement – qui l’a pourtant nourri depuis la nuit des temps – or la nature représente le symbole de la vie. Comme l’indique si bien la phrase ancestrale amérindienne ou africaine, citée par Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des hommes : «Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants». Ainsi, à mon sens, la responsabilité de l’homme envers l’environnement devrait être une responsabilité assumée envers les générations futures. Chaque geste accompli sur terre concerne chacun de nous et implique surtout un héritage qui suivra les prochaines générations ».

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« Continuum », de Michèle Arretche : l’art du double ou le double de l’art?

Du 5 au 28 septembre 2019,  à la Galerie  Le Vin l’Art et Vous.

— Par Roland Sabra —

« Le travail de Michèle Arretche montre souvent des paysages, réels ou oniriques, déserts ou habités, lyriques ou poétiques, figuratifs ou totalement abstraits. Comment expliquer ce double langage? » ainsi commence la présentation de l’exposition «  Continuum » de Michèle Arretche que l’on peut voir jusqu’au 28 septembre 2019 à la Galerie « L’art le Vin et Vous ». On pourrait s’étonner de l’évocation d’un double langage qui dans son acception ordinaire est teinté d’une dimension péjorative quand bien même se rapporte-t-il, dans ce cas précis, au domaine artistique. Les connotations sont de l’ordre de la dissimulation, du moyen détourné pour se tirer d’embarras, de la tromperie, du faux-fuyant. La présentation tente d’échapper à cette assignation en glissant du coté de la linguistique en évoquant dans un premier temps, comme un clin d’œil à la situation des Antilles françaises, la diglossie, cette « situation linguistique d’un groupe humain qui pratique deux langues en leur accordant des statuts hiérarchiquement différents. » Pouvait-on en rester là ?

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« La peinture en éclats » de Julie Bessard

Du 2 août au 23 septembre 2019 à la Fondation Clément

— Par Roland Sabra —

Haute en couleurs est la remarque la plus sûre, la plus évidente qui vient à l’esprit du haut du balcon de verre qui domine la grande nef de la salle d’exposition de la Fondation Clément quand on découvre la scénographie ( muséographie?) construite pour « La peinture en éclats » de Julie Bessard. L’artiste propose une explosion d’émotions visuelles venues comme des cris tendus par des espérances de lumières. De l’éternelle et précieuse enfance qu’elle garde en elle comme source d’un devenir inépuisable elle célèbre le noir du tableau d’école sur lequel le geste de peindre emprunte au souvenir de la craie de couleur. Le trait est vif, nerveux, il s’enroule du ventre de la toile et surgit comme des éclaboussures de vagues. Aux arrondis maternels se mêlent les élans brisés de laves incandescentes qu’ils dessinent et contournent tout autant. Flammes, amandes éclatées, brisures de rêve, feuilles d’arbres infiniment étirées par des soleils de feu brûlent le trou noir de la toile qui toujours par sa constance, son intensité, son impassibilité les ré-hausse et les flatte.

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Julie Bessard : la peinture en éclats

Du 2 août au 23 septembre 2019 à la Fondation Clément

Le travail de Julie Bessard montre une puissante gestuelle, une sorte de rythme organique intérieurement éprouvé qui n’est pas de l’ordre de la figuration, mais est un pur produit d’un effet visuel et émotionnel.
Julie Bessard donne aux pastels à l’huile – en bricolant, en grattant, en repoussant, en effaçant, en usant du support comme d’un palimpseste où la mémoire d’une couleur va en enrichir une autre – une matérialité qui transporte le regardeur dans une abstraction propre à ce médium et à la peinture. Ce travail est un dialogue avec le vécu, une manière de fixer sur le papier les fugitives sensations visuelles, tactiles, émotionnelles ressenties.
Chaque oeuvre présentée, peinte, sculptée ou dessinée a quelque chose à raconter, à dire pour devenir unique dans le regard de celui qui va permettre à ces couleurs, à ces formes de venir jusqu’à lui.

Évènements associés
Samedi 3 août – 15h
Atelier créatif adulte
(Inscription obligatoire sur fondation.clement@gbh.fr)
Dimanche 4 août – 10h
Visite commentée en présence de la commissaire
Dimanche 11 août – 15h
Atelier créatif famille
(Inscription obligatoire sur fondation.clement@gbh.fr)

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Yan Pei-Ming face à Courbet

 Du 11juin au 30 septembre 2019 au Musée Courbet

— Par Dominique Daeschler —

À Ornans le département du Doubs n’a pas lésiné sur les manifestations (expositions, théâtre, concerts…) réparties sur toute l’année pour célébrer en fanfare le bicentenaire d’un de ses « alternatifs » sans doute le plus célèbre (Fourier, Proudhon Considérant, ne soyez pas jaloux). J’ai nommé Gustave Courbet qui accueille en son musée Yan Pei-Ming : pari malicieux et tonique conduit par la pétillante conservatrice en chef Frédérique Thomas-Maurin. Banco ! L’exposition fait partie des 15 (au sein des Musées de France) ayant reçu le label « d’intérêt national » donné par le Ministère de la Culture.

Au Musée

Se toisent, conspirent, des œuvres du « maître » venues du monde entier (musées et collections privées : Orsay et petit Palais Paris, Japon, St Louis Art Museum, National Gallery of Art Washington …) des œuvres de Ming dont beaucoup ont été réalisées sur place au cours d’une résidence dans l’atelier même de Courbet. Deux hommes « à stature », ayant fait bagage d’évènements politiques forts (la Commune, la Révolution culturelle), connaissant la violence des choix, la conquête de sa propre liberté s’observent dans un face à face conduit tout le long de l’exposition.

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Exposition « Ensemble », Catherine Bland et Sandrine Zedame

Du 8 au 22 juin 2019 à Le Vin L’Art et Vous. Ducos.

— Par Michèle Arretche, amateur d’art —

Quel beau titre pour cette exposition « duo », entre deux membres de l’Association PABE, dont le projet est justement le créer ensemble, le vivre ensemble !

Et quel bel ensemble produit cette rencontre entre deux plasticiennes : Sandrine Zedame peintre, et Catherine Bland céramiste. A partir d’une œuvre à quatre mains réalisée l’an dernier, une sphère en céramique qui accueille le visiteur, elles ont construit cette très originale exposition que nous pouvons voir à la Cave Galerie le Vin , l’Art et Vous à Ducos.

Sandrine Zedame propose une peinture en all over, un art brut qui serait cultivé, une figuration libre qui nous rappelle Robert Combas ou Hervé di Rosa. Un travail qui regorge de détails, de couleurs, d’histoires de vie, de regards. Un corps-paysage qui nous interroge, nous déroute, nous inquiète ou nous ravit. Allez voir de plus près en particulier une toile intitulée « Précipices », technique mixte sur toile 120/60 cm, où tous les thèmes chers à l’auteure sont réunis : les arbres, le destin, la chute, le monde à l’envers, le cycle de la vie, le rétablissement, la résilience.

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Les tableaux rouges et bleus se vendent beaucoup plus cher. Pourquoi?

— Par Céline Delurzache —
On se demande parfois comment certaines œuvres d’art contemporain ultra-simplistes peuvent atteindre des prix exorbitants. Il semblerait que certaines couleurs, en particulier le bleu et le rouge, en soient pour partie la cause.

En 2013, un tableau entièrement bleu de l’artiste américain Barnett Newman, intitulé Ornement VI, s’est vendu pour 43,8 millions de dollars à un acheteur italien. La même année, une autre de ses œuvres composée de trois panneaux rouge vif, Anna’s Light, a été achetée pour 105,7 millions de dollars par une société étrangère (photo en tête d’article).

En 2012, une peinture de Mark Rothko, une des figures de l’expressionnisme abstrait américain, avait atteint le prix record de 388,5 millions de dollars devenant (à l’époque) l’œuvre contemporaine la plus chère du monde. Un tableau composé de deux grosses taches orange et d’une ligne jaune sur fond rouge.

53 200 dollars pour une touche de bleu

Ne vous avisez pas d’essayer de battre ce record avec du noir. Une nouvelle étude néerlandaise publiée par le CentERlab de l’université de Tilburg nous apprend en effet que les tableaux à dominante bleue et rouge se vendent beaucoup plus cher que les autres.

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Un tableau de Nelson Mandela adjugé pour 112 575 dollars à New York

C’est la première fois qu’une œuvre de l’ancien président sud-africain, qui a peint une vingtaine de toiles, est vendue sur le marché. Signe de l’effervescence mondiale autour de l’art africain.
Regardez bien ce dessin au crayon de pastel à la cire. La toile dépouillée et de petite taille (59 cm sur 42) représente les barreaux de la cellule n° 5 de Robben Island, vue de l’extérieur, en couleur mauve, avec une clef dans la serrure. Cette œuvre est l’une des rares que Mandela – qui a été emprisonné pendant 27 ans au total et qui a inspiré la lutte contre l’apartheid – a gardées jusqu’à sa mort en 2013. Voici ce qu’il écrivait à propos de son œuvre : « Aujourd’hui, quand je regarde Robben Island, je le vois comme une célébration de la lutte et un symbole des plus belles qualités de l’esprit humain, plutôt que comme un monument à la tyrannie brutale et l’oppression de l’apartheid. Robben Island est un endroit où le courage a résisté devant des difficultés sans fin, un endroit où les gens continuaient à croire, quand il semblait que leurs rêves étaient sans espoir et un lieu où la sagesse et la détermination ont vaincu la peur et la fragilité humaine.

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