Catégorie : Peinture

Les desseins d’un équilibriste

Exposition collective du 19 mai au 30 août 2022 au Créole Arts Café

Par Dégé —

Elle est décidément prolixe et variée la petite galerie « Créole Arts Café » en face de la poste de Saint-Pierre. Cette fois TRIPLE REGARD* expose, de retour sur sa terre natale, Ghislaine Marceau au pinceau traditionnel (la senne) ; Jehann Pognon connue pour son expression artistique contemporaine (l’oiseau au croton) ; et c’est l’étrange forme colorée de l’affiche, œuvre de Sylviane Fédronic, qui retiendra notre attention.

Est-ce un Envol ou un Plongeon ? D’un extra-terrestre ou d’un arlequin ? Un body painting ? Un écorché résilient ? L’image radiologique des humeurs d’un funambule fort émotif…

De fait, l’artiste intitule son tableau « Sur un fil ». C’est bien cela : toujours entre la vie et la mort, la Joie et le désespoir, un être à la recherche de son équilibre, de son chemin, sa voie, sa voix… Épreuve longue, douloureuse qui s’exprime aussi, avec une palette comparable (pourtant plus sage et structurée), dans un arbre généalogico-philosophique « La Part du Colibri ».

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Roman Liška expose du 3 juin au 15 juillet 2022

« Return to Innocence » à l’espace d’art contemporain 14N 61W Place de l’Enregistrement  F-de-F.

caryl* ivrisse-crochemar & [creative renegades society.] ont le plaisir d”acceuillir pour la deuxième fois à l’espace d’art contem­porain 14N 61W, l’artiste allemand Roman Liška. Le peintre Roman Liška aux origines tchèques et sud-africaines, est né à Hambourg (DE) et a étudié à Goldsmiths University ofLondon et au Royal College of Art (UK). Il vit à Berlin et travaille comme artiste associé à la chaire de peinture expérimentale et de dessin de Jana Gunstheimer à la faculté des Beaux Arts – Bauhaus Universitat, Weimar (DE).Pour sa deuxième exposition individuelle, l’artiste présente une série de peintures de large format, intitulée “Return to Inno­cence”.
Une très bonne image
En fait, le titre de ce texte devrait probablement être le même que celui de l’exposition : Return to Innocence. Cela fait référence à la chanson pop Return to Innocence du groupe allemand Enigma des années 90, dont le son fait partie du genre New Age ou World Beat. C’est le type de chanson que les compagnies aériennes aimaient jouer avant le décollage ou après l’atterrissage,un peu comme la chanson Adiemus de Karl Jenkins, ou quelque chose d’Enya.

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«  Altitud’Attitud » : Catherine Le Moal expose au Créole Arts Café

— Par Christian Antourel —

Catherine Le Moal, égrène les scènes de son théâtre intérieur, mine de rien, à sa guise, sans hâte, et sans en avoir l’air. Elle respire la poésie, comme l’air, elle ne retient du temps qui passe, que ce qui justement ne passe pas. Elle distille ses morceaux d’éternité, peintures, sculptures, au gré de ses inspirations, avec la patience de celle qui sait que le rêve est beaucoup plus réel que tout ce qui existe.

Si une nostalgie diffuse parcourt ses œuvres, c’est comme pour mieux souligner la valeur de l’instant. Ses personnages jouent tour à tour leur rôle sans jamais désirer prendre le premier. En marionnettiste affectueuse et attentive, elle les promène dans des lieux intemporels, que nous ne saurions connaitre, puisqu’à l’évidence ils n’appartiennent qu’à son âme. Une atmosphère déconcertante recouvre l’ensemble de ses toiles comme un souffle de silence. Vigilante et sensible comme le papier photographique, elle sait capturer le moindre brin d’émotion qui traine, révélant ainsi des vibrations spirituelles qui volent autour d’elle telles des espoirs de paix de réconciliations, de repos et de rencontres.

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« Altitud’Attitud » : exposition au Créole Arts Café

 Du 5 avril au 14 mai 2022

Catherine Le Moal nous présente une série de tableaux et de sculptures où l’être humain, ses sentiments et les subtilités de ses émotions, restent le thème majeur :

 « Mon ambition est de saisir un mouvement, une expression, j’ai besoin de figer l’instant magique où le corps et l’esprit s’expriment et de déclencher l’émotion qui leur redonne la vie ».

Elle travaille sur des supports diversifiés depuis les toiles traditionnelles en lin ou coton montées sur châssis jusqu’à des supports moins classiques comme des nattes tressées en bakoua. Encres et acrylique se glissent dans les plis du support, pour donner à ses personnages un expressionnisme  aux regards froissés. La couleur du fond  participe à l’organisation de l’œuvre  et devient aussi forme.

A partir de 2009, les ocres et gris vont alterner avec les couleurs de l’Océanie, en passant par l’Asie où elle a vécu plusieurs années, mêlées aujourd’hui à celles de la Caraïbe, plus précisément au Carbet, où elle réside et continue de créer . 

Née en 1958 au Mans, Catherine Le Moal  n’a de cesse de mettre en pratique sa vision du monde grâce à ses différents dons artistiques.

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Un artiste népalais vivifie le Paubha, l’art pictural sacré de son pays

Lalitpur (Népal) – Crâne rasé et ventre vide, l’artiste népalais Ujay Bajracharya dessine au pinceau les yeux de la déesse Tara, vénérée par les bouddhistes et les hindous, parachevant son oeuvre de style Paubha, l’art pictural sacré national qu’il entend vivifier.

Le peintre âgé de 40 ans s’est appliqué pendant trois mois à mettre au jour sa vision de la Tara Verte, déesse de la compassion, dans les règles de cet art ancien caractérisé par son imagerie religieuse, la minutie et l’abondance des détails ainsi que l’intensité des couleurs.  

Sa pratique exige traditionnellement l’accomplissement de rituels ancestraux de purification. Aussi, avant de se mettre à l’œuvre, l’artiste a dû se raser la tête et couper court ses ongles.  

Un prêtre bouddhiste a béni sa toile et choisi le jour augurant des meilleurs auspices pour faire naître sa peinture.  

Puis Ujay Bajracharya a pu se mettre au travail, commençant à peindre de bonne heure, jeûnant tout le jour et, le soir venu, se nourrissant d’un repas strictement végétarien dont sont bannis l’ail, les tomates et les oignons.  

« Mon corps devient plus léger, je ressens une plus grande concentration et motivation pour peindre » grâce à ce régime, dit-il à l’AFP. 

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Les formes du désir. Amour fous … passions fatales.

Jusqu’au 12 mars 2022 au Centre d’activité de Bellevue à FdF

— Par Christian Antourel —

Les Formes du désir est une exposition collective regroupant le travail de neuf artistes sur un savoir intime qui prend le visage de la passion.

La vie l’amour, l’érotisme, la sexualité, la perspective, la couleur, le noir le blanc, la forme, la matière, tels sont les mots de la subtile équation que ces artistes ont tenté de résoudre. Ils ont ainsi été les vigiles frénétiques du temps qui passe et aussi les gardiens de la vie livrant sur chaque tableau choisi un véritable exploit du désir sous toutes ses formes.

Lorsqu’.ils tissent cette histoire, cette légende singulière, d’une certaine manière l’amour passion, l’éphémère, le désir le baiser, l’érotisme sont attirés dans des guets-apens qu’ils ont savamment mis en scène, conçus, préparés puis improvisés. Coup de foudre fatal entre œuvres et artistes qui les engagent aussitôt dans une relation d’outils de passage, relevant sans doute d’un hasard arrangé par des évidences cosmiques. Et jusqu’au fantasme des voies de traverse « jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux.»

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Les Formes du Désir

Jusqu’au 12 mars 2022 au Centre d’Activités de Bellevue

— Par Marie Gauthier —

L’exposition invite à porter des regards croisés sur la représentation du désir dans les relations d’amour. D’abord pulsion de vie, le désir se manifeste par l’envie de voir, d’avoir, de savoir et d’être.

La pratique artistique a quelque chose à voir avec la jouissance, tout comme la contemplation de l’art par le spectateur. Le désir s’y éprouve dans une expérience du corps et du mental, hors du champ visible. Alors, comment donner formes au désir ?

Dans la manière d’organiser son dispositif plastique, l’artiste transmet, par son intention consciente ou inconsciemment, des images qui attisent notre curiosité et nourrissent notre imaginaire. Pour cela, il use de moyens plastiques (formes, figures, couleurs, matières) jouant avec l’allusion et les sous-entendus des jeux amoureux. Parfois tragiques, parfois sensuelles ou humoristiques, les œuvres font lien avec le mystère d’un manque qui nous caractérise en tant que sujet ou être désirant.

Les thèmes représentés questionnent l’essence du désir : le rendez-vous amoureux, le rapprochement des corps dans la danse, les baisers échangés, la représentation du nu, l’érotisme, la passion dévorante, la jouissance, l’éphémère, mais aussi le désir d’absolu ou de l’Autre.

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Mister Co : « Femme, enjeu sociétal »

— Par Scarlett Jesus —

« Femme, enjeu sociétal », tel est le titre de l’exposition de peinture que présente Corentin Faye, sous son nom d’artiste Mister Co, à la galerie L’art s’en mêle, au Gosier.

Un tel titre pose la question de la place de la femme dans la société (en général).  Une telle question renvoie, d’une part, à celle de l’égalité entre les hommes et les femmes, et d’autre part à s’interroger sur les domaines dans lesquels l’activité de la femme peut s’exercer.

Comment un artiste, homme et sénégalais vivant en Guadeloupe, peut-il se positionner ? Et, tout d’abord, comment en est-il venu à se poser une telle question ?

Corentin Faye est né en Basse Casamance, à Bignona. Par ailleurs musicien, il peint professionnellement depuis 2000, ayant installé son atelier sur l’île de Gorée, dans l’ancienne résidence du Gouverneur de la Colonie française. En 2018, à Puteaux au Petit Club Africain, son exposition s’intitule déjà « Gorée la métisse ». L’année suivante nous le retrouvons en Guadeloupe, à Saint-Claude, sa femme y travaillant. Il expose en duo, avec Gabriel Baptiste, à Bouillante, en février-mars 2021.

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Arostéguy, que la beauté de l’île nous mène vers le Dieu

— Par André Lucrèce —

Que la beauté de l’île nous mène vers le Dieu, là où le vert devient dense, alors le chant des feuilles se présente à lui dans la fidélité des arbres, semble nous dire le peintre.

Le soleil invité ne nous déçoit pas, il accompagne cette couleur secrète, ce vert qui obsède jusqu’à nos crépuscules. Tout ici nous parle dans la langue du cœur, les canots des pêcheurs lèchent le vent chaud du rivage de l’Anse Latouche d’où on aperçoit la Pelée qui, jadis, a pleuré des laves qui ont dénudé Saint-Pierre. Dans ce tableau, les fleurs de flamboyant, doucement agitées, semblent s’incliner devant la ville, devant le décalogue du Dieu et celui des sirènes.

Arostéguy, par sa peinture, témoigne de ce que la mémoire, devant ce nid de pierres, n’arrive pas à contenir. La poésie du peintre ne se murmure pas, elle martèle compacte la pensée des arbres afin que ses tableaux puissent porter cette puissance qui fulgure dans ce vert brûlant. De même recueille-t-il dans sa peinture l’existence désentravée du végétal qui vient du milieu profond de la terre et qui attend son midi.

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Brésil: à Sao Paulo, les cendres d’Amazonie deviennent une fresque géante

Sao Paulo – Les cendres s’écoulent à travers un tamis, jusqu’au récipient plein de peinture. C’est avec des vestiges carbonisés de la végétation luxuriante d’Amazonie et d’autres régions du Brésil qu’a été créé une fresque géante sur la façade d’un immeuble de Sao Paulo.

Inaugurée officiellement mardi, l’oeuvre de Mundano, « Le pompier de la forêt« , représente un soldat du feu, à la fois héroïque et impuissant face à un incendie. 

Après avoir recueilli 200 kg de cendres dans différents biomes ravagés par les flammes, l’artiste a créé une immense fresque de 1.000 m2 sur un immeuble tout proche de l’Avenida Paulista, artère du coeur de la mégalopole brésilienne. 

Les cendres proviennent non seulement de la jungle amazonienne, mais aussi du Pantanal, de la « mata atlantica » – forêt des zones littorales du Brésil – et de la savane du Cerrado. 

« Cette idée m’est venue d’un sentiment d’impuissance. Cela fait des décennies qu’on voit la forêt brûler, de plus en plus ces dernières années, avec des niveaux record« , confie à l’AFP cet artiste et activiste de 36 ans. 

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De Feu et de Pluie

22 septembre – 11 novembre 2021 – Fondation Clément

Exposition collective

Jean-Baptiste Barret, Christian Bertin, Julie Bessard, Hervé Beuze, Nicolas Derné, Anabell Guerrero, David Gumbs, Alain Joséphine, Brice Lautric, Ludovic Nino, Louisa Marajo, Ricardo Ozier-Lafontaine, Bruno Pédurand, Jéremie Priam, Pierre Roy-Camille, Philippe Thomarel

Commissaire : Matilde Dos Santos

De feu et de pluie renvoie aux deux versants d’une même gestation : car la Martinique est bien la fille des entrailles fumantes de la terre et des pluies que le relief subjugue, donnant naissance aux forêts humides anciennes si caractéristiques.

Partant de l’idée que l’intérêt du volcan au-delà de la science et des catastrophes c’est de l’histoire humaine, notamment dans sa relation avec la nature, il a été demandé aux artistes de travailler sur le volcan et le processus éruptif comme métaphore de la création et de la vie de l’homme. Quatre oeuvres ont été commissionnées pour l’exposition : Respè Twois fois de Christian Bertin, Composition Tellurique d’Hervé Beuze, Sismographie Méga poétique de Julie Bessard et Tropical Bliss de David Gumbs. Les autres oeuvres ont été choisies en fonction de cette même relation de construction/destruction/reconstruction entre l’homme et le volcan et par extension la nature.

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Florence Poirier-Nkpa une artiste qui vit et travaille à St-Martin mais aussi là où ses projets la mènent

Sa démarche artistique.

illustration :A partir d’une œuvre de Ernest Pignon Ernest – Pulcinella, Naples 1993 ( détail)

On l’aura remarqué, la démarche artistique de Florence Poirier-Nkpa regroupe un ensemble de séries qui mettent en œuvre une progression artistique, qui résulte certes, d’une évolution spontanée de son travail mais aussi d’une volonté d’entretenir sciemment d’une esthétique qui se nourrit de rencontres et de ses effets sur sa pratique.

Après une série de peintures et autoportraits (Avatars et Autre(s)) https://www.florencepoiriernkpa.com/PEINTURES-c49501213 et de photomontages (L’autre(s)) https://www.florencepoiriernkpa.com/PHOTOMONTAGES-c50574914 ), depuis 2020 on lui connaît une série de linogravures.

https://www.florencepoiriernkpa.com/LINOGRAVURES-c49489567

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Édouard Glissant et l’héritage de Wifredo Lam

— Par José Manuel Noceda Fernandez —

Lorsqu’on parle de Lam, on mentionne  inévitablement ses relations et son amitié avec quelques intellectuels célèbres. Parmi les  européens, Pablo Picasso et André Breton  ainsi que leurs expériences entre Paris et Marseille de 1938 à 1941 sont immanquablement cités. S’il s’agit des Caraïbes, Aimé Césaire, un géant des lettres antillaises lié – comme l’était aussi le peintre cubain – à la pensée surréaliste, est le premier évoqué.

Césaire et Lam se rencontrent à Fort de France en 1941, lors du passage du peintre en Martinique, sur le chemin du retour à La Havane. Cette rencontre a évolué en  une étroite amitié entre deux hommes qui ont partagé des histoires, des réflexions et des manières d’appréhender le monde colonial ou néocolonial des Antilles. Lam a illustré la version espagnole du Retour au pays natal de Césaire, en 1942, traduit par Lydia Cabrera. Césaire a consacré de nombreux de poèmes au cubain, comme ceux de Moi laminaire, par exemple.

Mais cette amitié et ce destin commun occultent malheureusement les relations de Lam avec d’autres pans  de l’intelligentsia, notamment des Caraïbes. 

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« Conceptualiser pour dénoncer l’inacceptable ! », de Fabrice Gérardin

Du 01 au 31 juillet 2021 restaurant 1643 Le Carbet

L’inacceptable pour l’artiste plasticien Fabrice Gérardin est cette vertigineuse accélération de destruction de la planète terre qu’aucune prise de conscience collective ne tente de freiner radicalement.

 » Le saccage de la nature menace l’humanité au moins autant que le changement climatique et mérite des attentions, des actions afin d’éviter ses impacts dévastateurs » déclare l’artiste qui s’est lancé dans une démarche de création valorisant le recyclage.

Quoi de mieux que l’art, un langage universel, pour aborder le sujet, interpeller, faire réfléchir et susciter l’interaction entre production esthétique et contexte citoyen ?

Fabrice Gérardin qui se définit lui même « comme un homme de la nature » ramasse au gré de ses pérégrinations, une multitude d’objets parfois insolites, abandonnés au bord des chemins, au cœur des forêts et sur les plages : morceaux d’ordinateurs composants informatiques, téléviseurs, battants de toilettes, bouteilles en plastiques, canettes….

Son objectif est de démontrer que les déchets de nos « poubelles » peuvent entrer dans un processus de création en tant que matériau et devenir autre chose.

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« Diversalité », exposition d’arts plastiques

Du 12 juin au 30 septembre 2021

Le cabinet médical des Dr Anne-Laure Rigouard Sinosa – Dr Charles Jean-Laurent – Dr Mehdi JJean-Laurent situé au Port de Plaisance de Fort de France à Etang Zabricot, présente à partir du 12 juin 2021 jusqu’au 30 septembre 2021, un nouvel accrochage d’œuvres d’arts plastiques, dans l’espace de la salle d’attente. Pour la première fois, sept artistes plasticiens de Martinique ayant déjà exposé individuellement et précédemment dans ce lieu, reviennent en exposition collective : Claude Cauquil, Chantal Charron, Marie Gauthier, Hamid, Maure, Lyl Razin, Henti Tauliaut.

Le titre DIVERSALITE est emprunté à Edouard Glissant. Le philosophe poète martiniquais oppose à la pensée de l’Un ou de l’universalité, celle d’une ouverture sur le divers, dans une poétique de la relation. Cette exposition porte en elle cet esprit, et propose la rencontre artistique de ces plasticiens venus d’horizons différents. Ayant tous à voir avec le lieu Martinique, soit parce qu’ils y sont nés, soit qu’ils y habitent depuis longtemps, ces artistes ont fait de manière singulière, de la pratique artistique leur mode d’être au monde.

Organisée par Muryelle Moulferdi et Cécile Mauduit, l’exposition dans ce lieu médical, s’adresse aussi bien aux collectionneurs, aux amis des arts, qu’aux patients et à leurs accompagnateurs.

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Un tableau de Picasso vendu 103 millions de dollars à New York

New York – Le tableau « Femme assise près d’une fenêtre (Marie-Thérèse) » de Pablo Picasso a été vendu jeudi 103,4 millions de dollars lors d’enchères organisées chez Christie’s, à New York.

La toile de 1,46 m sur 1,14 m, peinte en 1932, a été adjugée 90 millions de dollars, portés à 103,4 une fois ajoutés frais et commissions, après une bataille de plus de 19 minutes entre collectionneurs. 

L’oeuvre, qui représente la maîtresse et muse de Picasso, Marie-Thérèse Walter, a quasiment doublé le montant de l’estimation initiale fournie par Christie’s, soit 55 millions de dollars. 

La vente confirme la vitalité du marché de l’art, qui n’a pas vraiment souffert de la pandémie même s’il a été ralenti par l’incertitude quant à la situation sanitaire et économique, mais aussi le statut à part de Pablo Picasso (1881-1973). 

La bonne tenue générale des enchères de jeudi, qui ont atteint 481 millions de dollars au total, « signale un vrai retour à la normale« , s’est félicitée Bonnie Brennan, présidente de Christie’s Amérique, lors d’une conférence de presse en ligne. « Le marché de l’art s’est remis sur les rails.

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Qui a tenu le pinceau pour le « Salvator Mundi »? Les spéculations relancées

Paris – Le « Salvator Mundi », tableau le plus cher du monde, serait-il bien finalement de la main de Léonard de Vinci? Les spéculations sont relancées de plus belle depuis quelques jours.

Un documentaire, diffusé mardi sur France 5, affirme que pour le Louvre, il s’agit d’une oeuvre d’atelier, avec un apport minime du maître de la Renaissance italienne. Mais plusieurs enquêtes parues ces dernières 48 heures dans les médias soutiennent l’inverse, en s’appuyant sur des documents confidentiels. 

L’Arabie saoudite, propriétaire du tableau, avait demandé à la France d’expertiser la toile avant un prêt éventuel pour la grande rétrospective Léonard de Vinci au Louvre (octobre 2019 – février 2020).  

Le Louvre abrite le C2RMF, laboratoire de pointe destiné à l’analyse des œuvres d’art. Le tableau y est resté trois mois, en 2018. 

« Le Louvre et le C2RMF ont abouti à la conclusion inverse de celle du documentaire: pour eux, le tableau est effectivement de la main de Léonard, et seulement de lui« , écrit Didier Rykner dans le magazine La Tribune de l’Art, à l’origine de plusieurs révélations sur le sujet.

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Exposition « Expériences de femmes »: à voir de toute urgence!

— Par M’A —

Le gros 4X4 de la Gendarmerie s’est garé devant le portail de la Poste. Deux imposants militaires, armés, vêtus de leurs gilets pare-balles sont sortis et se sont dirigés vers l’entrée de la Galerie. Les deux autres sont restés dans le véhicule qui chevauchait une partie du trottoir. Marlène, a eu un mouvement de recul. Je lui ai fait signe de continuer ce que nous avions décidé, visiter l’exposition. Au bout du couloir devant le comptoir où l’on vend les plats à emporter la silhouette des deux gendarmes masquait presque totalement, la vendeuse et le fond de la boutique. Marlène s’est dirigée vers la salle, aujourd’hui déserte, où il est possible habituellement de prendre son repas, et moi je me suis penché pour savoir de quoi il était question entre les gendarmes et la jeune femme derrière sont comptoir. Un des deux hommes s’est retourné et m’a souri tandis que son compère trop occupé à choisir un des bacs en plastic noir que lui montrait la vendeuse, continuait à me tourner le dos. Et j’ai compris! Non, pas d’enquête, pas d’investigation, pas de contrôle, ils étaient venus passer commande pour leur cantine de la semaine!

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« Expériences de femmes »: Visite guidée… ou presque!

—  Par Dégé —

Entrer au Créole Arts Café, face à la poste de Saint-Pierre, c’est déjà entrer dans une œuvre d’art en soi : il ne s’agit pas d’un fac-simile à la Walt Disney. Rien de plastique. Les lourds pavés patinés par le temps ont réellement subi les colères du volcan, les diverses fortunes de ses habitants…Juliette Kind, son actuelle et dynamique propriétaire, a su garder avec bonheur, sur les murs et les poutres, les cicatrices d’un passé authentique. Outre de quoi se désaltérer ou se restaurer, choisir un petit cadeau souvenir, elle y accueille les expositions des artistes locaux.

Entrer dans EXPERIENCES de FEMMES c’est aussi rentrer dans l’authentique, la sincérité de la pensée. A commencer par la grotte de rideaux rouge, symbole d’un utérus, où de jeunes créatrices d’art contemporain Jehan Pognon et Betty Garçault, laissent entendre le cri étouffé du ventre des femmes. Il faut prendre le temps de lire les multiples billets évoquant avec pédagogie des réalités encore hélas à connaître…Puis en sortant de l’organe : plein soleil ! Une armée d’Amazones en tôle découpée envahissent de leur variété multicolore et militante une petite cour profonde et étroite.

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Un tableau de Banksy vendu près de 20 millions d’euros au profit des soignants britanniques

— Par Rania Hoballah avec AFP —

C’est une œuvre chargée d’histoire. « Game Changer » (« Voilà qui a changé la donne »), le célèbre tableau, que Banksy avait donné à l’hôpital de Southampton (sud de l’Angleterre) en mai 2020 pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19, a été vendu 16,75 millions de livres, ce mardi, lors d’une vente aux enchères organisée par Christie’s. La toile était estimée entre 2,5 et 3,5 millions de livres (2,9 et 4 millions d’euros). Cette œuvre en noir et blanc représente un petit garçon qui, après avoir jeté à la poubelle ses figurines de Batman et Superman, joue avec une poupée d’infirmière portant un masque et une cape. 

L’œuvre, dont une reproduction restera à l’hôpital, a été mise aux enchères dans le cadre d’une vente plus large consacrée aux artistes du XXe siècle, où l’on trouve entre autres un autoportrait du peintre américain Jean-Michel Basquiat, ainsi que des toiles des artistes français Pierre Soulages et Jean Dubuffet. 

Le Game Changer de Banksy a représenté une lumière d’espoir pour le personnel et les patients de l’hôpital de Southampton- Katharine Arnold

« Le Game Changer de Banksy a représenté une lumière d’espoir pour le personnel et les patients de l’hôpital de Southampton et l’artiste a souhaité le vendre aux enchères au profit du NHS », le service national de santé britannique, a expliqué Katharine Arnold, codirectrice, chargée de l’art d’après-guerre et contemporain en Europe chez Christie’s.

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Le tableau « Warrior » de Basquiat adjugé 35 millions d’euros à Hong Kong

Adjugé après « une bataille d’enchères intense de dix minutes entre Hong Kong et New York« , le tableau devient l’œuvre d’art occidentale la plus chère jamais vendue en Asie. 

Le tableau Warrior de Jean-Michel Basquiat a été adjugé mardi 23 mars à 41,8 millions de dollars (35 millions d’euros) lors d’une vente aux enchères de Christie’s à Hong-Kong et diffusée en direct sur internet, devenant l’oeuvre d’art occidentale la plus chère jamais vendue en Asie, selon la maison d’enchères.

Le prix de vente final de cette oeuvre de 1982 est supérieur aux estimations, qui l’avaient fixé entre 31 et 41 millions de dollars. Le tableau, peint à l’acrylique et à la bombe sur un panneau de bois, est considéré dans le monde de l’art comme une oeuvre phare de l’artiste américain.

Une bataille d’enchères intense

Elle a été vendue après « une bataille d’enchères intense de dix minutes entre Hong Kong et New York« , a indiqué Christie’s dans un communiqué. Le tableau a été interprété comme une œuvre semi-autobiographique de Basquiat, qui mettait l’accent sur les inégalités dans la société et l’absence de représentation des noirs dans le monde de l’art. 

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Un dessin du Bernin vendu au prix record de 1,9 million d’euros aux enchères

Lille – Un rare dessin du XVIIe siècle réalisé par le sculpteur italien Le Bernin a été vendu samedi aux enchères à 1,9 million d’euros à Compiègne (Oise), pulvérisant « un record mondial pour un dessin » de cet artiste, selon la maison de ventes.

Mise aux enchères entre 30.000 et 50.000 euros, l’oeuvre, une sanguine réalisée entre 1630 et 1640, a finalement été adjugée à 1,3 million d’euros samedi après-midi lors d’une vente en ligne organisée par la maison Actéon, pour un prix total de 1.937.500 euros avec les frais d’achat.  

« Le record mondial pour un dessin du Bernin (établi à 139.000 euros en 2014, ndlr) est pulvérisé. Nous sommes extrêmement heureux d’avoir joué notre rôle de révélateur d’oeuvre d’art« , a réagi auprès de l’AFP Dominique Le Coënt, commissaire priseur. 

L’identité de l’acquéreur – qui était représenté – n’a pas encore été révélée mais « il s’agit probablement d’un achat anglo-saxon« , a précisé M. Le Coënt, pour qui l’oeuvre va « quitter la France« . 

Ce dessin d’académie, représentant un homme assis dans un décor végétal, est « une expression typique de l’art baroque et du génie du Bernin« , a-t-il ajouté.

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« Métamorphose » de Sophie Louise

 Du 11 janvier  au 6 février 2021 à L’Art , le vin et vous à Ducos

SOPHIE LOUISE
Artiste, peintre, sculpteur

« Après des études de publicité, Sophie Louise choisit les arts plastiques qui depuis toujours lui ont permis d’exprimer ses émotions que l’éducation réprimait. Artiste professionnelle depuis 1993, elle a commencé par la sculpture. Cette première période correspondait à un travail sur le corps. Elle construisait des personnages et des animaux fais de calebasses, de bois flottés, gravés puis assemblés avec des tiges de métal. En 2008, elle part en France et ouvre un atelier à Saint-Paul de Vence. Les matériaux utilisés alors ne font plus sens . Elle se dirige alors vers des matériaux plus légers comme le carton et le papier. A ce moment, viennent l’écriture et la peinture, sur papier et toiles. La Martinique lui manque et elle laisse l’atelier de Saint-Paul.

L’artiste SOPHIE LOUISE sera présente sur le lieu d’exposition, samedi 30 janvier de 10h30à 13h30

Depuis 2011, Sophie Louise travaille sur les mots. Cette seconde période correspond à un travail sur l’esprit. Les mots que l’on entend, les mots que l’on prononce :est ce vraiment les nôtres ?

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Clarisse Bagoé Dubosq : « Laissez-moi chanter »

Du 11 janvier au 12 février 2021 Créole Arts Café à Saint-Pierre

Clarisse Bagoé Dubosq partage sa vie entre La Martinique, Paris, la Provence et maintenant…la Normandie.

Elle peint depuis une vingtaine d’année et elle a exposé ses toiles de 2009 à 2018, aussi bien à la Martinique qu’à Paris et en Provence. Désormais ses toiles sont présentes dans de nombreuses collections privées dans la Caraïbe et en Europe.

De 2012 à 2016 Clarisse avait créé la galerie d’art Tout’Koulè au Village de la Poterie des Trois Ilets afin d’y promouvoir les artistes contemporains antillais et caribéens.

En 2020 et 2021 ses expositions reprennent à la Martinique avec d’autres projets au printemps…

« LAISSEZ MOI CHANTER, c’est le titre de mon exposition à Saint Pierre au Créole Arts Café en janvier 2021.

Il évoque pour moi cette petite ville, cœur historique de la Martinique.

Oui ! Cette magnifique Montagne pelée impressionnante, debout comme le sont toutes les femmes de cette île.

Mon travail que j’expose aujourd’hui, et je l’ai voulu ainsi, est très diversifié. Il marque l’évolution d’une femme artiste peintre.

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Une promenade en forêt : Portraits d’arbres de Véronique Robbaz

Jusqu’au 30 octobre 2020 au Boko Concept, chemin Canal à Ducos

— Par Fernand Tiburce Fortuné —

Trees are serene and offer you peace.

Trust them.

Véronique Robbaz

(08/10/2020)

Véronique Robbaz laisse derrière elle des années d’enseignement à l’Université des Antilles-Guyane, où elle a partagé « La Littérature Nord Américaine » (North american literature) avec des générations d’étudiants antillais, pour prendre le pinceau et s’adonner à ce qui, davantage qu’un passetemps, est une véritable passion, la peinture sur toile.

Elle a été à bonne école puisque élève de René Louise l’un des leaders du groupe de plasticiens martiniquais « Fwomajé ». Il faut aussi citer, et elle leur est beaucoup redevable, Hervé Beuze, Joëlle Pierre-Paul et Sophie Donatien

Pour sa première exposition, pour se projeter en pleine lumière, elle a choisi un thème difficile, car il lui faut éviter deux écueils majeurs, la répétition et l’ennui : Les Arbres.

Et pourquoi les arbres? Les arbres de son environnement martiniquais? Véronique Robbaz nous dit « qu’ils sont sereins et source de paix. Qu’ils sont dignes de confiance ». Et elle nous confie qu’ils lui étaient, dans une certaine mesure, indifférents jusqu’à ce qu’elle organise sa palette et choisisse ses pinceaux.

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