Catégorie : Arts Plastiques

Bijoux martiniquais : Nature et interprétations

Du 18 au 28 Septembre 2023 Tropiques Atrium

Le Campus Caribéen des Arts accompagné par SeizeMètresCarrés participe à la France Design Week suivant la thématique nationale : “Vivant,Vivants”.
Faisant le choix d’axer sa participation sur la création contemporaine de bijoux en Martinique.
Du 18 au 28 Septembre 2023 ,Tropiques Atrium Scène Nationale de Martinique partenaire de l’événement accueillera ce temps fort dont les objectifs sont de donner de la visibilité à la pratique du design d’objets en Martinique et de mettre à l’honneur la création contemporaine de bijoux martiniquais et les métiers qui l’encadrent.
Au programme : exposition, rencontres, table ronde
Bijou(x) Martiniquais : Nature & Interprétations
L’exposition collective
Vernissage de l’exposition lundi 18 septembre 2023-18h30 Galerie La Véranda
visite de l’exposition jusqu’au 28 septembre 2023 de 12h30 à 18h30
A l’issue d’un mois de workshop au Campus Caribéen des Arts, des élèves, des artisans-bijoutiers, des créateurs et des designers ont produit en binôme ou trio près d’une vingtaine d’oeuvres s’inspirant de la nature du pays insulaire qu’est la Martinique. Le public découvrira ce travail de recherche et de création durant une exposition collective.

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La mort de Fernando Botero, l’artiste colombien aux formes voluptueuses qui a marqué l’histoire de l’art

La disparition de Fernando Botero, l’un des artistes colombiens les plus emblématiques du XXe et du début du XXIe siècle, laisse un vide profond dans le monde de l’art. Décédé à l’âge de 91 ans, il avait consacré sa vie à créer une œuvre unique, reconnaissable au premier regard, et à faire entendre la voix de la Colombie sur la scène internationale de l’art. Dans cet article, nous allons explorer en profondeur la vie, l’œuvre et l’héritage de cet artiste exceptionnel.

Fernando Botero, de son nom complet Luis Fernando Botero Angulo, est né le 19 avril 1932 à Medellín, en Colombie. Il a grandi dans une Colombie en pleine évolution, marquée par des bouleversements politiques et sociaux. Dès son plus jeune âge, il a montré un intérêt pour l’art, dessinant et peignant ses premières œuvres dès l’âge de quatre ans. Cependant, son parcours artistique n’a pas été un chemin facile. À l’âge de quatre ans, il a perdu son père, un agent de commerce qui parcourait la région de Medellín à cheval pour gagner sa vie. Élevé par sa mère et ses oncles, Botero a développé une persévérance et une détermination qui allaient le soutenir tout au long de sa carrière.

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Jacqueline Fabien, Ravir

— Par Wiliam Rolle —

La prochaine exposition-installation de Jacqueline Fabien, artiste martiniquaise, vivant et installée en Bretagne, la parcourant, depuis plus d’une dizaine d’années s’intitule « Ravir », elle se compose de 3 espaces. C’est la présentation d’une collecte : celle de sa vie, celle de ses glanages, pour se rebâtir après avoir dû s’expatrier dans la douleur sans mesure de la perte brutale et sans rémission de son fils adolescent.

Artiste d’abord, Jacqueline Fabien va, caillou par caillou, écrire mille cheminements pour accompagner son fils, petit Roi déchu, dans le pays du gémir et du gésir. Mais nous pouvons aussi entendre « en gésine », un nouvel accouchement car c’est d’abord d’un conte qu’il s’agit (dont elle a aussi fait un film d’art ).

La première partie de l’exposition-installation, une forêt morte, celle des disparus, est très peu colorée, plutôt sombre hormis le soleil Lulu. En Martinique on parlerait d’un Ti-Jean Lorizon, cet enfant qui trace son chemin avec des aventures picaresques vers son destin, en mal du monde des adultes, dans divers paysages.

La seconde partie de l’exposition-installation est consacrées aux rencontres du Petit Roi Déchu avec des personnages fantasques, et de rencontres avec des gens réels, ou peut être non, qu’elle-même a également croisés dans son passé ou son présent.

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« Les Univers Rêvés de Michèle » , exposition de M. Arretche

Du 7 septembre au 31 octobre 2023 au Créole Arts Café

Cette exposition associe mes deux univers, une abstraction assumée et une figuration insistante. Mon public reconnaîtra-t-il dans ces paysages familiers des apparitions humoristiques, insolites : une maison, parfois inhabitée, un vélo avec ou sans cycliste, des cocotiers-feux d’artifice, des bateaux et en particulier une technique renouvelée de découpage-collage ?  Ces « figures » surgissent comme pour bien faire ressentir, par contraste, le réel et l’ancrage, le combat entre le la poésie et le réel.

Abstraction lyrique, voire poétique, inspirée de Cy TWOMBLY et Gerhard RICHTER.

De mes jeunes années je retrouve l’influence architecturale et la connaissance de l’art.

De toutes mes années de formation et de pratique en tant que médecin pédiatre, j’ai retenu la lutte entre la vie et la mort, l’équilibre instable, les failles, les pulsions, l’humain, le miracle de la gestation et de la naissance.

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Machann Pannié

Paris Design Week — DS Galerie
Machann Pannié

DS Galerie est heureuse d’accueillir le projet de recherche et de création “Machann Pannié” mené par le duo de designers dach&zephir autour de l’art de la vannerie qui s’écrit entre les Antilles – Françaises (Guadeloupe – Martinique) et la France hexagonale dans le cadre de Paris Design Week 2023. Il constitue le troisième volet d’une recherche polysémique et protéiforme autour de l’histoire des Antilles intitulée “Eloj Kréyol” (2015), proposant de réconcilier et de réactiver les lignes de vie artisanales et culturelles qui ont été négligées, oubliées ou/et minorées dans la généalogie de l’archipel des Antilles françaises. Si les premiers volets s’intéressaient à l’émergence d’une pensée de design aux Antilles, à travers la création d’objets-témoins valorisant des tactiques et des pratiques créatives qui sont la manifestation d’une “intelligence rusée” (André Lucrèce, 2019), ce nouveau chapitre s’intéresse à la possibilité d’une pensée créative et de narrations partagées entre les Antilles françaises et la France hexagonale, à travers une figure unique : l’artisan – fabricant de paniers.

Au plaisir de vous y retrouver !

Ce projet est lauréat 2021 du Fonds Régional pour les talents émergents (FoRTE), financé par la Région Île-de-France et du fonds de production artistique Enowe-Artagon [session 2021].

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Florence «Flo» Baudin : «Andidan»

Sortie de résidence les 28 et 29 août à 19h0 à la Maison Rouge
L’exposition restera visible du 30 août au 1er septembre

Né d’une réflexion et d’un travail d’écriture spontané mené en 2020 lors du premier confinement « Andidan », par Florence Flo Baudin, est une expérience immersive dont chaque œuvre a émergé des périodes successives de restrictions liées à la pandémie du COVID-19.

Débutée par la résidence Artistique (RE)penser initiée par Seize Mètres Carrés, cette expérience s’articule autour de la « mise en boîte » qu’a constitué pour moi le confinement et évoque des thématiques diverses comme l’empêchement, l’identité, la maladie, le deuil.

En août 2022, après 2 années empêchant la ré-exposition privative de l’installation : ANDIDAN naît et s’expose dans les jardins d’une maison familiale, devant un public restreint (famille et amis).

Aujourd’hui, en août 2023, une autre étape de création s’ouvre à La Maison Rouge pour prolonger la réflexion et élargir le champ des thématiques dans ce parcours de l’Andidan.

Ce passage à La Maison Rouge, symbolisera la première présentation au public de cette expérience.

Dates : – Les 28 et 29 août de 19h00 à 21h00 : sortie de résidence à la Maison Rouge : Maison des Arts (Gratuit sur réserva-tion)

Réservation : https://my.weezevent.com/andidan

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« Kalalou, des Plantes et des Hommes » à l’ Habitation Saint-Etienne

Exposition du photographe Karl Joseph et de l’anthropologue et ethnobotaniste Marc-Alexandre Tareau

Avec le projet Kalalou, le photographe Karl Joseph et l’anthropologue et ethnobotaniste Marc-Alexandre Tareau ont décidé de mettre en exergue de façon artistique et visuelle, les relations des cultures afro-guyanaises à la biodiversité amazonienne.

En effet, le projet Kalalou pose l’accent sur le rapport particulier de ces populations à l’environnement et sur leur mise à profit de la biodiversité végétale à travers plusieurs focus, notamment la cueillette de plantes médicinales (en milieu urbain et en milieu rural), la prise de bains thérapeutiques au sein de ces différentes communautés, la vivacité des rituels médico-magiques (vodou, winti), ou encore l’agriculture, tant urbaine que rurale. Par ces approches, ce sont les phénomènes d’hybridation culturelles inhérents au contexte interculturel de la société guyanaise, les relations entre urbain et rural, mais également entre sauvage et domestique qui sont donc soulignés. Elles mettent en exergue les caractères dynamiques de ces pratiques et l’étroite intrication entre ces cultures, leur territoire et le monde végétal.

Par cultures afro-guyanaises sont entendues, dans leur acception la plus large, les populations businenge, créole guyanaise et d’origines antillaises (d’Haïti, des Antilles françaises et de Sainte-Lucie), qui sont autant de composantes de la population guyanaise contemporaine.

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Ernest Pignon-Ernest : révéler l’invisible est politique

Art visuel Museum TV offre une réflexion sur les œuvres engagées de l’artiste. Une immersion à travers le monde, à la fois dans son atelier et sur ses lieux d’exposition.
— Par Margot Bonnéry —
Influences, une histoire de l’art au présent. Ernest Pignon-Ernest, à taille humaine, Museum TV, 20 heures
De son atelier d’Ivry-sur-Seine à l’Italie, en passant par Haïti, le film de Yann Coquart suit Ernest Pignon-Ernest, figure incontournable et précurseur du street art. Depuis le début des années 1960, le plasticien arpente le monde pour maroufler ses dessins engagés : immigration, apartheid, avortement, accidents du travail… «  C’est une grande et belle chose pour un peuple que de conserver vivantes ses légendes », disait Jacques Stephen Alexis. À l’image de cet écrivain, homme politique et militant communiste haïtien, Ernest Pignon-Ernest ménage la mémoire des peuples.

Les collages in situ du plasticien sont voués à disparaître, et trouvent leur sens en fonction de l’endroit où ils sont placardés. L’œuvre devient alors indissociable de son lieu d’exposition. C’est le cas de la grande sérigraphie des Expulsés (1977-1979), collée sur des façades de bâtiments voués à la destruction, qui rappelle l’expulsion de ses parents alors qu’il n’était qu’un enfant.

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« Instants », exposition de Rodrigue Glombard

Jusqu’au 19 septembre 2023 à la Fondation Clément

Par Philippe Charvein

La peinture qui se déploie dans l’espace se donne pour mission de parler du temps. Que peut-il se passer l’espace de quelques « instants » ? Tout ! Une multitude de faits, répond, sans détour, Rodrigue Glombard ; cela, par l’intermédiaire d’une série de toiles montrant, dévoilant un univers qui se construit et s’agence en permanence ; à la recherche de la forme la plus adéquate ; de sa propre temporalité qu’il comble à sa guise.

Derrière la fugacité inhérente au terme « Instants », se cache un mouvement inexorable : celui d’une conquête permanente ; d’une quête de sens et de formes s’arrachant au néant de l’informel.

« Instants » : comme une succession d’instantanés au cours desquels – et sous nos yeux – se dessinent les contours d’un monde et d’une « humanité » à la recherche d’une identité et d’une… pulsation vitale, gages de soubassements et d’éternité. Ces « Instants » sont aussi des fragments d’espace, comme si le temps était un tout en quête de son unité.

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Exposition Raymond Médélice : 30 ans de création picturale

— Par Philippe Charvein —

« Un vaste chaos » : cette expression pourrait qualifier l’univers de Raymond MEDELICE tel qu’il se décline depuis trente ans. Univers saturé de couleurs, d’énergies, de forces circulaires et de vortex permettant à l’artiste peintre d’aborder tous les sujets qui le préoccupent ; que ce soit le devenir de son pays, la langue créole, l’écologie, le racisme, la folie, l’éducation, la culture…Autant de thèmes qui s’inscrivent dans le parcours d’une histoire, à la fois personnelle et collective ; le parcours d’une humanité qui se construit en somme (qui doit se construire en permanence), avec ses grandeurs et ses petitesses, ses désirs d’élévation et de fulgurances.

Cette exposition de Raymond MEDELICE semble, toutefois, s’articuler autour de deux bornes extrêmes : la représentation d’un monde final ; confronté aux dangers, aux destructions ; un monde où l’humanité est menacée (où l’humain, en tant que tel, n’est pas présent) ; ce qui pourrait être le signe d’une angoisse existentielle chez le peintre, et l’évocation d’un chaos permettant au monde, justement, de revenir à ses débuts, en témoigne la présence de ces meubles, de ces objets.

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Raymond Médélice & Rodrigue Glombard à la Fondation Clément

Du 21 juillet au 19 septembre 2023.

 — Par Selim Lander —

On peut compter sur la Fondation Clément pour présenter dans des conditions parfaites les œuvres d’artistes contemporains, des artistes du Tout-Monde lors des grandes expositions en partenariat avec une autre institution muséale (Beaubourg, Fondation Dapper, etc.), ou plus souvent de la Caraïbe, avec une attention privilégiée vers la Martinique où, aujourd’hui comme hier, ne manquent pas les plasticiens talentueux.

Vient de s’ouvrir une double exposition d’artistes liés plus ou moins intimement à cette île. Raymond Médélice, né à Paris, est installé à la Martinique depuis l’âge de 22 ans. Quant à Rodrigue Glombard, s’il est lyonnais, sa famille en est originaire. Ils ont d’ailleurs tous deux déjà exposé à la Fondation. Rien de plus différent, à part ça, que leurs œuvres. Tandis que le premier, autodidacte, se rapproche de l’art brut, le second, passé par les Beaux-Arts de Besançon, pratique un art non figuratif, à l’exception des séries récentes baptisées « Temporels » qui alignent des chiffres sur fond noir.

Raymond Médélice

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La Station Culturelle : Appel à Candidatures projet 490

“490” est un projet de résidence de création d’artistes sur un mois.

Dans le cadre du projet “490”, l’association La Station Culturelle, en partenariat avec le Conservatoire du Littoral, le Parc Naturel Marin de Martinique et le BRGM Martinique, lance un appel à candidature pour une résidence de création de trois artistes.

Le projet a pour objectif de mettre en dialogue les travaux des trois artistes contemporains s’inspirant de quatre sites du littoral martiniquais.
Il s’articule autour des trois axes temporels : le passé, le présent et le futur.

La résidence de création s’effectue sur une période d’un mois à raison d’une semaine par site.

Chaque semaine, les trois artistes rencontreront des acteurs locaux et des scientifiques afin de comprendre les enjeux liés à chaque site. De la documentation pourra également être fournie.

Chacun des artistes sélectionnés délivrera quatre œuvres soit une par site selon l’axe temporel choisi.

Les résidences auront lieu du 8 septembre au 8 octobre 2023.

La bourse allouée est de 3000€ par artiste. Elle couvre, outre le travail réalisé pendant le mois de résidence, les droits de représentation et de diffusion des œuvres.

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Exposition Verre de Terre

Par Philippe Charvein —

« Verre de Terre » : expression allusive, construite sur un rapprochement phonique entre les deux termes qui la constituent et qui suggère d’emblée une correspondance entre ces deux matières…d’où la vie a surgi ; d’où tout a commencé en somme. La paronomase (Verre/Terre) nous rappelle que le minéral, la silice, qui constitue une majeure part de la croute céleste, entre dans la composition du verre ; comme si le retour à un élément premier de la Nature portait en lui une puissance créatrice, signifiée ici par des formes arrondies, des contenants, des objets…procédés suggérant la créativité humaine. Les maîtres verriers ne sont-ils pas, symboliquement, investis du pouvoir magique de transformer l’épaisseur de la matière en pure transparence comme en cristaux colorés ?

Le verre, ce médium privilégié au moyen duquel les artistes conviés-conviées s’efforcent de restituer une présence, de saisir une identité – tant intérieure que collective -, de figer ce mystère de notre condition humaine ; mystère qui lui donne son assise, même confrontée aux périls qui la menacent.

Autant de déclinaisons du verre, donc, comme autant de déclinaisons d’une humanité en quête de sens et de perspectives ; une humanité d’autant plus « forte » qu’elle est « fragile » (menaçant de se casser) et dont chaque tracé, chaque contour, chaque tesson, chaque éclat évoque une permanence de la vie.

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HeadMade Factory : appel à candidature

Desssin contemporain / Photographie / Performance

FACTORYHeadMade Factory est un collectif d’individus, artistes ou non, vivantsà St Martin, d’autres vivent à l’extérieur mais entretiennent des liens forts avec l’île. Fondé en 2010 par Florence Poirier Nkpail se propose de fédérer les énergies autour du développement de la création contemporaine- de et à-St Martin,en Caraïbes et ailleurs. Objets statutaires:

Sensibiliser à l’histoire de l’art, à l’Art en général, à l’Art Contemporain et au patrimoine culturel et artistique de -et à Saint Martin de soutenir et promouvoir la création contemporaine de à-St Martin, et à l’international.

Concevoir des outils de diffusion de la création artistique contemporaine de Saint Martin.

Concevoir des évènements culturels et artistiques sur mesure aptes à favoriser le développement de l’art à Saint Martin et le rayonnement de l’art contemporain saint martinois / caribéen à l’international.

Promouvoir le tourisme culturel à St Martin et en Caraïbes.

L’APPEL A CANDIDATURES

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Noria, exposition collective pour les 110 ans de la naissance d’Aimé Césaire

Jusqu’au 31 août 2023 au Centre culturel Tangamen, sur le site de Gradis à Basse-Pointe

— Par Jean-Marc Terrine, Commissaire d’exposition —

La ville de Basse Pointe ouvre une ronde culturelle, en collaboration avec la Collectivité Territoriale de Martinique, dans le cadre de la célébration des 110 ans de naissance du poète de la blessure sacrée. Les arts visuels sont de la fête avec une exposition collective autour de six plasticiens martiniquais.

Des formes et des couleurs pour émerveiller le poète.

En effet, Aimé CÉSAIRE n’aimait pas les concepts, ni la raison folle des Lumières et sa langue qui enferme. Corset tricoté, étriqué du signe et du sens qui parlent sans dire. Poète plutôt sensible aux images et au langage polysémique qui chante l’imaginaire : le rythme-flux et les métaphores, l’antipoésie.

Alors, pour célébrer les 110 ans d’enfantement du poète dans sa terre de Basse Pointe, qu’Aimé Eyma tant, une exposition d’art et d’expression du visible et de l’invisible, ne pouvait être que le meilleur cadeau.

Les artistes Catherine CÉSAIRE, Norville GUIROUARD-AIZÉE, René LOUISE, Maïmé MASSOL, Christophe MERT et Ricardo OZIER-LAFONTAINE sont là, avec leurs œuvres.

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Silences et confidences – une exposition d’Hélène Jacob et Sandrine Zedame

– Par Selim Lander –

Pour la première fois, Hélène Jacob et Sandrine Zédame, deux complices présentes ensemble depuis longtemps dans des expositions collectives exposent seules dans les trois salles du premier étage du Créole Art Café à Saint-Pierre (Martinique). Trois salles pour trois ensembles différents : la suite des femmes célèbres d’H. Jacob, un ensemble de peintures plus intimistes de deux artistes, enfin des photographies de S. Zédame.

Poursuivant son enquête picturale à la recherche des femmes qui ont fait l’histoire à un titre ou à un autre, Hélène Jacob présente cette fois-ci des femmes qui n’ont pas reçu la lumière autant qu’elles le méritaient. D’où le titre de cette série : « De l’ombre à la lumière. Quelques exemples de ces femmes enfin honorées par la peintre : Valérie Thomas, physicienne mathématicienne afro-américaine, elle invente le transmetteur d’illusions qui permet la transmission d’image 3D par satellite ; Veronica Franco, courtisane vénitienne du 16ème siècle qui lutta entre autres pour les droits des femmes et notamment ceux des prostituées ; Lee Miller, célèbre modèle de Man Ray, elle fut également grand reporter de guerre ; Cathy Rosier, actrice martiniquaise, elle jouera dans le samouraï aux côtés d’Alain Delon ; Madeleine Rifault, résistante pendant la seconde guerre mondiale ; et pour finir Moira Milan, activiste mapuche, elle lutte contre l’exploitation minière de sa terre.

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“ Expo-Concert ” Verre De Terre

Du 11 au 16 Juillet à la Villa Chanteclerc

➜ Villa Chanteclerc (Rue du Prof Garcin – Didier)
➽ 10h/12h et 16h/19h30 Gratuit
Réalisée avec le précieux concours de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) qui a en charge la formation professionnelle d’une part, et le CERFAV (Centre Européen de
Recherches et de Formation aux Arts Verriers) d’autre part, qui a dispensé un savoir-faire et un encadrement pédagogique hors du commun.
Le Cerfav, Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers, est créé en 1991 à Vannes-le-Châtel.
Devenu depuis la référence en matière de formation professionnelle et de développement des arts verriers, le Cerfav est le centre technique expert du matériau verre et des procédés verriers, avec une plateforme unique en Europe.
Il est à la fois un centre de formation, un centre de recherches, et un centre de médiation culturelle.
L’ensemble de ces 3 activités font du Cerfav un lieu d’exception où les compétences croisées se mêlent et s’enrichissent mutuellement. La formation questionnant la recherche, la recherche permettant des formations toujours à la pointe et au plus proche des besoins des entreprises, la culture valorisant la filière.

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Martine Porry : Conversations / Saisons créoles

Exposition du 24 juin au 23 septembre 2023

CONVERSATIONS
Née en 1954 à Fort de France, Martine Porry a exploré le paysage antillais, cherchant à dire au travers de sa peinture ses saisons multiples et sa vérité propre. Elle travaille depuis quelques années le thème des CONVERSATIONS, par la recherche d’harmonies colorées selon les échanges non verbaux entre des personnages évoqués.
Après les Saisons et Paysages, et une incursion dans le domaine du portrait avec la série Avis d’Obsèques, les Conversations mettent en scène des personnages anonymes, silhouettes emportées dans des échanges colorés, ou gés dans des attitudes dénies par des recherches d’harmonies. La forme et la couleur induisent une atmosphère, évoquent des échanges, des émotions, le non-dit exprimant sans bruit la cacophonie des sentiments. Parfois la juxtaposition des couleurs crée une sorte de poème, d’autres fois les tons s’opposent et s’exacerbent mutuellement par le jeu des complémentaires.
Les pastels à l’huile permettent une écriture directe dans la couleur, une liberté du geste, une synthèse,
peut-être de ce que Matisse appelait le combat entre la ligne et la couleur. Pour sa couleur et sa texture, j’ai choisi de travailler sur un papier rustique, destiné à l’origine à l’emballage des bananes, dont le grain accroche la matière et autorise les mélanges de couleurs.

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‘’Lien.s’’ de la photographe Adeline RAPON et de la vidéaste Julie RIO

Du 20 Juin au 04 juillet 2023 au Rond Point

‘’Lien.s’’ de la photographe Adeline RAPON et de la vidéaste Julie RIO , est présentée au Rond Point des Arts route du Phare à Fort-de-France du 20 Juin au 04 juillet prochain.

L’exposition étant interactive, des temps d’échanges et de partage autour de la thématique traitée seront organisés les samedis 24 juin et 1er juillet avec l’artiste ou des intervenants.

Les photos vous sont présentées au niveau 0 et au 1er étage de la Galerie Commerciale au sein de l’espace central mais aussi sur les ‘’ailes ‘’ de cet espace. La présentation des photos est complétée par la diffusion des vidéos créées par Julie Rio et par des panneaux à visée pédagogique . Très belle découverte et promenade dans cette exposition qui vous est ouverte chaque jour jusqu’au 4 juillet de 9h à 20h.

Adeline Rapon est une photographe d’orogine martiniquaie par son père. Ell commence sa carrière en tant que blogueuse en 2008. En 2020, elle réalise sa série d’autoportraits  » Fanm Fô », expose au Rond Point et à Paris.

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Patricia Lollia expoe au Pool Art Fair 2023

Du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière de Pointe-à-Pitre.

Patricia Lollia à le plaisir de vous inviter à la POOL ART FAIR 2023 organisée par Thierry Alet et son équipe. Ce salon se tiendra du 22 au 25 Juin au Terminal de croisière sur le Port de Pointe-à-Pitre.
Elle expose ses oeuvres au STAND A9 et poursuis son travail sur le bois flotté et les éléments de récupération : planches de coffrage, OSB, meubles anciens sauvés des décharges, banderoles publicitaires polluant l’environnement.
Patricia Lollia projette un monde imaginaire où l’on rencontre des personnages légendaires ou historiques, mystiques ou mythiques.

Plasticienne autodidacte qui a commencé à peindre à la fin de l’année 2017. Aime bien allier peinture et sculpture ce qui donne un effet 3D à ses œuvres. Le relief donne plus de vie et génère un renouvellement permanent en fonction de la distance à l’objet et de l’angle de vue. L’œuvre attire l’œil et captive l’esprit en faisant éclater les limites conceptuelles. Patricia a le souci de la composition, de l’exubérance des couleurs tout en peignant ou en sculptant avec beaucoup de spontanéité.

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« Corrosion » Jordan Beal – Sortie de Résidence

Samedi 17 juin à 18h / Salle Case à vent / T-A-S-N

Entrée libre – Places limitées

L’exposition « Pour faire le portrait d’une fleur », présentée à la galerie Arsenec en septembre 2022 proposait la synthèse de deux années de recherche menées par Jordan Beal autour de la flore comme objet photographique. Les fleurs y étaient – plus qu’un sujet – l’occasion de traduire des intuitions, de révéler des traces et de questionner le médium photographique.
La résidence de recherche menée à Tropiques Atrium s’inscrit dans la suite directe de ce travail.
Dans un aller-retour entre documentation et création intuitive, Jordan Beal a quitté le strict cadre de ce travail confiné au studio pour découvrir les enjeux liés à la photographie du paysage.
La photographie, qu’on peut voir comme l’illustration de l’ontologie naturaliste qui met la vision humaine au centre de tout et achève peut-être l’artificielle distinction entre nature et culture, peut-elle servir au réenchantement du monde plutôt qu’à sa documentation, sa capture ?
La restitution sera l’occasion de présenter le résultat et les moyens mis en œuvre dans cette recherche et d’échanger autour des problématiques révélées durant cette exploration.

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Décès de Françoise Gilot, artiste longtemps éclipsée par sa relation avec Pablo Picasso

La peintre et écrivaine française Françoise Gilot est morte. Âgée de 101 ans, elle fut la compagne de 1944 à 1953 du peintre Picasso dont elle fut souvent décrite comme la muse. Mais aussi celle qui osa lui dire non.

Illustration :Self Portrait (Figure in the Wind)

Née le 26 novembre 1921 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et morte le 6 juin 2023 à Manhattan, Françoise Gilot, est une artiste peintre et écrivaine française. Elle est Régente du Collège de ’Pataphysique.

Biographie
Née Marie-Françoise Gilot, elle est issue d’une famille bourgeoise de Paris, Françoise Gilot est la fille d’Émile Gilot, chimiste et fondateur des Parfums Gilot, et de Madeleine Renoult, peintre aquarelliste. Elle commence des études de droit mais, plus attirée par sa passion pour l’art, suit les traces de sa mère aquarelliste et s’oriente vers le dessin et la peinture. En mai 1943, elle rencontre Pablo Picasso, alors amant de Dora Maar. Elle est sa compagne de 1944 à 1953, et la mère de deux de ses enfants, Claude (1947) et Paloma (1949). Picasso, durant leur période de vie commune, la représente sous l’apparence de la Femme fleur, radieuse et solaire.

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À New York, une exposition montre la face noire de Pablo Picasso

L’exposition It’s Pablo-matic dénonce le comportement du maître espagnol, décédé il y a cinquante ans, et rend justice aux femmes artistes des XXe et XXIe siècles qui n’ont pas connu sa gloire.

 Du 2 juin au 24 septembre, l’exposition présente près d’une centaine d’œuvres, dont des pièces de Picasso et des sélections de femmes artistes des XXe et XXIe siècles telles que Cecily Brown, Renee Cox, Käthe Kollwitz, Dindga McCannon, Ana Mendieta, Marilyn Minter, Kiki Smith, May Stevens, et Mickalene Thomas.

Dans son spectacle Nanette sur Netflix, l’humoriste Hannah Gadsby éreinte la figure de Picasso, ce symbole de domination masculine qu’elle « déteste ». Au Brooklyn Museum à New York, l’exposition sur le maître du cubisme porte sa patte, mais se veut plus nuancée et rend justice aux femmes qui n’ont pas connu la gloire de l’artiste espagnol.

It’s Pablo-matic: Picasso selon Hannah Gadsby, du 2 juin au 24 septembre, est l’une des expositions attendues dans le cadre des nombreuses célébrations, sous l’égide de la France et de l’Espagne, des cinquante ans de la mort du peintre des Demoiselles d’Avignon (1907) et de Guernica (1937).

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« Murs des Martyrs » : pour déchirer le voile du silence

Une exposition de photos en hommage aux personnes assassinées en Haïti

— Par Renel Exentus —

En partenariat avec le centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal (CEAF), la coalition haïtienne contre la dictature en Haïti (CHCDH) a organisé une exposition de photos en hommage à plusieurs milliers de personnes violemment assassinées depuis le mois de novembre 2018 en Haïti. L’exposition a eu lieu dans la grande salle de CEAF le jeudi 25 mai 2023 entre 17h et 19h située au 2422 Boulevard Maisonneuve à Montréal. Ayant pour titre « Murs des Martyrs », l’exposition consiste essentiellement à revêtir les murs de la salle de plusieurs dizaines de photos de personnes assassinées, de croix portant le nom des victimes et de textes poétiques adaptés à la circonstance. Fixées dans un encadrement noir, les photos sont toutes en noir et blanc.

Photo : Une vue de la salle de l’exposition. Crédit photo :Renel Exentus

Chaque regroupement de photos est séparé par une gerbe de fleurs mauves sur fond noir. Le choix des couleurs ne relève pas du hasard. Au contraire, il témoigne de l’ambiance de recueillement et de deuil qui constituent la thématique centrale de l’événement.

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« Nous sommes tous esclaves de la pesanteur »

Exposition  » Apesanteur à  la galerie « Entre Nous & Co » à partir du 25 mai

L’exposition Apesanteur est un itinéraire qui prend comme point de départ le marronnage dans les mornes et les forêts que Wifredo Lam a pu célébrer comme « espace de résistance ». Aujourd’hui, ce même espace fait écho à l’âme de ces autres résistants que sont les acrobates.

Je conçois mes propres péripéties transitant dans le métissage d’images, du coloriage et de la retouche, comme une forme d’affranchissement des règles qui nous rendent esclaves des systèmes hiérarchiques de dominances et qui imposent des frontières temporelles et stylistiques. L’acrobatie, exercice virtuose qui surprend ou déconcerte, permet à mon sens, d’échapper aux autoroutes de la pensée et des supermarchés de l’art.

Au travers de l’apesanteur et de la grâce des acrobates, il me semble introduire dans la verticalité des règles et des lois, la joie et la puissance de la transgression. Celle de ma propre fille, par rapport aux modèles parentaux, en rupture avec son propre parcours professionnel.

Les titres de mes œuvres corroborent à mes propos.

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