Dimanche 14 janvier à 10h / Fondation Clément
Activité gratuite, sans réservation
A partir d’un bref aperçu des grandes époques de l’histoire du continent africain, Paul Akogni focalise son développement sur Abomey, ville vestige du royaume agasuvi fondé dans la première moitié du XVIIe siècle par Houégbadja. A la lumière de sa toponymie progressive, Abomey offre aujourd’hui un tissu patrimonial dense avec un patrimoine architectural remarquable, ses sites et signes mémoriels, ses traditions et représentations orales, ses arts et cultures inspirés de la pratique Vodun et de la spiritualité endogène.
De nationalité béninoise, Paul Akogni est gestionnaire de patrimoine culturel. En une dizaine d’années, il a occupé diverses positions techniques dans l’administration du ministère de la culture de son pays dont il est devenu le Directeur du patrimoine culturel depuis 2019. Enseignant chercheur, il est également membre du réseau global des facilitateurs pour la mise en oeuvre en Afrique de la Convention portant sauvegarde du patrimoine culturel
immatériel de l’humanité.
Révélation ! Art contemporain du Bénin
Exposition collective jusqu’au 81 mars 2024
9h-18h30 tous les jours, entrée gratuite
Une exposition conçue par l’Agence de développement des arts et de la culture (ADAC) du Bénin en partenariat avec la Fondation Clément Révélation !
Catégorie : Arts Plastiques
Expositions
« Oser la Liberté »
Expositions
L’art contemporain du Bénin à la Fondation Clément
— Par Selim Lander —
Avec treize millions d’habitants, le Bénin (ex Dahomey) est un petit pays, ce qui n’empêche qu’il occupe une place un peu à part, ses habitants n’ont-ils pas la réputation d’être les plus intellectuels des Africains ? Les Français (d’un certain âge!) se souviennent surtout de l’étude de Stanislas Spéro Adotévi, Négritude et négrologues (« 10/18 », 1972) qui faisait suite à celle d’Albert Tévoédjré, l’Afrique révoltée (Présence africaine, 1958). L’exposition qui arrive à la Martinique après Cotonou et Rabat et avant Paris démontre que ce pays est encore exceptionnellement riche du point de vue des arts plastiques.
C’est en réalité grâce à l’art ancien que cette exposition bilan de l’art contemporain béninois a vu le jour, puisque le point de départ en fut la restitution, en 2021, de vingt-six œuvres enlevées du palais d’Abomey par l’armée française, lors de la conquête. Leur exposition à Cotonou, en 2022 – mobilier, statues, vêtements, haches d’apparat (récades), autels portatifs (asen) – fut l’occasion de montrer parallèlement des œuvres de quarante-deux artistes d’aujourd’hui, travaillant au Bénin ou appartenant à la diaspora.
Expositions
La Blockparty “Métamorphoses”
Vendredi 12 Janvier 2024 à partir de 18h30 au Havre Studio F-de-F
Aurélie Chantelly x Sophie May x SeizeMètresCarrés
Sortie de résidence de création en itinérance
Expo -Blockparty au Havre Studio
44 rue René Achéen (ex Gallieni) -centre-ville FDF
Manifestation gratuite- possibilité de restauration sur place
Métamorphoses -La résidence de création en itinérance
Deux artistes martiniquaises Aurélie Chantelly et Sophie May, attachées aux arts visuels, ont été invitées par SeizeMètresCarrés du 18 décembre au 14 Janvier 2024 à explorer la thématique de la métamorphose.
S’installant durant une semaine dans le nord puis le centre et le sud de l’île, nos deux artistes sont allées à la rencontre de la population, de personnes référentes afin de récolter des témoignages, des bouts de nous, des images du péyi.
Durant cette résidence de création, leur œuvre s’appuiera sur l’observation de la mutation de nos paysages naturels, de la migration de la population et du mode de transmission de nos variations culturelles qui dessinent notre pays.
Fil rouge de ce temps de création : la métamorphose de la nature, ou quelle représentation une société donnée, se fait de ses intéractions avec son environnement.Un
Expositions
Fondation Clément : ateliers créatifs gratuits
Autour de l’exposition « Révélation ! Art contemporain du Bénin »
Sur inscription obligatoire à inscription.clement@gbh.f
2 janvier 2024
10h-11h30 : Colle-moi ton histoire
Suivant l’exemple des applications en tissu par les artistes Yves Apollinaire Pédè et Emo de Mondeiros créez vos œuvres. Petites histoires ou encore compositions abstraites, l’atelier permet la sensibilisation aux textures, couleurs et motifs. Venez coller votre propre histoire
11h-12h30 : Héro.ine !
À partir de 5 ans
Comme les artistes de l’exposition représente ton héro.ine. Qui est-ce ? Et à quoi ressemble une sculpture de ce personnage ? Créé le avec des matériaux divers en trois dimensions
14h30-16h : Portraits en encre et aquarelle
Et si aujourd’hui on se dessinait ? Au cours de cet atelier nous allons aborder le portrait et l’autoportrait. La technique de l’aquarelle et l’utilisation de l’encre permettent de créer des impressions rapides et légères – expérimente comment les utiliser pour créer des portraits parlants.
3 janvier 2024
10h-11h30 : Retour vers le futur
Les participants de cet atelier sont invités à continuer une carte postale ancienne dans un univers futuriste ou imaginaire
11h-12H30 : Zoo’collage
Lion, caméléon ou encore requin, les œuvres de l’exposition montrent toutes sortes d’animaux.
Expositions
Aller découvrir des artistes béninois à la Fondation Clément
Jusqu’au 31 mars 2024
L’exposition actuelle à la Fondation Clément, intitulée « Révélation ! Art contemporain du Bénin », se distingue de celle présentée antérieurement au Bénin et au Maroc. L’exposition originale à Cotonou, inaugurée le 20 février 2022, mettait en lumière l’art classique du Bénin, avec les vingt-six trésors royaux restitués par le musée du Quai Branly, en parallèle avec la scène artistique contemporaine du Bénin et de sa diaspora. Le volet contemporain, en itinérance, subit quelques ajustements à chaque étape.
Le choix du titre, « Révélation ! », traduit la volonté de présenter la diversité de la scène artistique contemporaine béninoise au peuple béninois et au monde entier. L’objectif est de mettre en avant le potentiel créatif de la nation à travers les talents et l’inspiration de ses artistes, tout en soulignant l’ancrage de cette créativité dans l’histoire et la tradition.
Quant à la présence notable du président de la République du Bénin et du ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts lors de l’inauguration à la Martinique, elle s’explique par les liens historiques entre le Bénin et la Martinique, ainsi que par la volonté de renforcer la coopération culturelle et artistique entre les deux nations.
Expositions
Une exposition dans un lieu de fierté
— Par Aimé Charles-Nicolas —
De nombreux médias (leur nombre dépasse 70 sur Google ! je n’ai pas pris le temps d’aller plus loin) soulignent que La Martinique occupe la deuxième place parmi les pays étrangers qui ont eu le privilège d’accueillir l’exposition prestigieuse intitulée Révélation ! Art contemporain du Bénin. Et tous retiennent que l’exposition est exceptionnelle. Il est probable que le déplacement du chef de l’état béninois a renforcé la dimension internationale de l’évènement. On note que la plupart des médias internationaux s’intéressent davantage au contenu de l’exposition qu’à la polémique sur l’Habitation Clément.
Elle est pourtant intéressante, cette vieille polémique que nous connaissons par cœur qui conteste le choix du lieu et dont le retour est dû sans doute à l’éclat international de l’exposition. À ce propos, ce sont les historiens Philippe Pierre-Charles et Gilbert Pago qui écrivent, ce 20 décembre au sujet de l’Habitation Clément « haut-lieu, dit-on, de l’abomination esclavagiste ; on est tout de même contraint de s’interroger : dans un pays qui a vécu deux siècles sous la rigoise, existe-t-il un lieu où le claquement du fouet n’a pas résonné, ne s’est pas gravé dans la mémoire historique ?
Expositions, Politiques
Appel pressant à Patrice Talon pour la libération de Reckya Madougou et de tous les prisonniers politiques détenus au Bénin
Monsieur le Président,
La Martinique, au nom des liens intangibles qui la lie au Bénin, a la responsabilité morale de prendre position en faveur de la démocratie et des droits humains.
La situation actuelle au Bénin suscite une profonde inquiétude au sein de la communauté internationale, notamment en ce qui concerne la détérioration de la démocratie et des droits humains depuis 2016. Le Bénin, autrefois considéré comme un exemple démocratique en Afrique de l’Ouest, connaît actuellement une régression alarmante sous votre présidence, Monsieur le Président Patrice Talon.
Depuis 2016, les observateurs internationaux ont constaté la dégradation de la démocratie béninoise, marquée par des actes répressifs, des violences policières et des manœuvres visant à museler toute opposition légitime. La condamnation de l’opposante Reckya Madougou à une peine de 20 ans de prison pour des accusations de terrorisme soulève de sérieuses préoccupations quant à l’équité et à l’indépendance du système judiciaire.
Expositions
« Révélation ! Art contemporain du Bénin », à la Fondation Clément
— Par Fernand Tiburce Fortuné —
Bernard Hayot, Président et fondateur de la FONDATION CLEMENT, espace muséal et historique, a invité dans ce cadre prestigieux (et aussi chargé d’histoire) de grands artistes béninois et le Président de la République du Bénin.
L’affiche de l’événement est somptueuse et a toute la magnificence de celle, en 1989 déjà, composée par l’artiste trinidadienne Carol Maugé, lors de la rencontre à l’Université de Howard, Washington DC, qui célébrait la communion extraordinaire « Fwomajé-Africobra ».
A la baguette, le téléphone en action, l’œil partout sur l’organisation qui fut remarquable, le Maître de cérémonie, l’incontournable Florent Plasse.
On a voulu transformer cette invitation en événement politique, et la violente polémique contestataire autour de cette manifestation culturelle de haut niveau pictural, intellectuel, spirituel et esthétique a révélé que certains d’entre nous, assurément de bonne foi et campés sur leurs intimes convictions, veulent nous faire accroire, en 2023, que les différences sont toujours irréductibles, alors que Bernard Hayot, notre hôte, un Martiniquais, clamait haut et fort que les différences ne sont pas des contraires.
Je ne veux retenir de l’un des contestataires, un vieux camarade de combat à Zanma, la Parole au Peuple, le MIM et l’Assaupamar, que l’image du brillant rapporteur efficace, rassembleur au moment décisif des débats sur l’adoption par le Congrès de l’article 74, qui nous gardait – malgré tout -dans le giron de la France néo-coloniale.
Expositions, Politiques
Lors de leurs rencontres avec Patrice Talon, Serge Letchimy et Didier Laguerre ont-t-ils évoqué le sort des prisonniers politiques détenus au Bénin?
Lors de la réception officielle du président de la République du Bénin, à la CTM, Patrice Talon a exprimé des regrets concernant l’histoire de l’esclavage, reconnaissant la part de responsabilité de l’Afrique dans cette tragédie. Cependant, il encourage la construction de liens solides sur les plans économique et culturel.
Serge Lecthimy a souligné que la dernière visite d’un chef d’État africain remontait à celle de Léopold Sédar Senghor, président du Sénégal, qui avait été invité par Aimé Césaire.
En tenant compte du passé, Serge Letchimy exprime le souhait d’établir une maison en Martinique, envisageant même une possibilité au Bénin.
Patrice Talon a exprimé son désir de voir une liaison aérienne régulière établie entre le Bénin et la Martinique.
Bien que les deux hommes soient d’accord sur l’essentiel, Patrice Talon inaugurera l’exposition consacrée aux artistes béninois à l’Habitation Clément sans la présence de Serge Letchimy. Ce dernier n’apprécie pas l’endroit, le considérant toujours hanté par les âmes tourmentées des esclaves.
Poursuivant sa visite le Président du Bénin a rencontré ce samedi matin le maire de Fort-de-France, Didier Laguerre. L’entretien a eu lieu à l’Hôtel de Ville aux environs de 9 heures, où le Maire et son conseil municipal ont accueilli le dignitaire béninois.
Expositions
« La pli bèl anba la bay »
Jusqu’au 22 décembre 2023
« La pli bèl anba la bay » signifie : « La plus belle est sous le tonneau ».
Je me suis inspirée d’un conte antillais qui raconte l’histoire de deux sœurs : Joséphine et Cècène. Cècène était mal aimée. Elle était condamnée à des tâches domestiques. Mais, plus elle travaillait, plus elle devenait belle. Un jour Cècène partit travailler dans les champs. Tandis qu’elle coupait la canne, un élégant jeune homme s’approcha d’elle et lui offrit une fleur d’hibiscus. Rentrée à la maison, elle raconta à sa mère ce qu’il s’était passé.
La mère qui désirait, avant tout, marier Joséphine sa fille aînée, mit en place une stratégie pour écarter Cècène. Elle cacha celle-ci sous un tonneau. Le lendemain, lorsque le jeune homme se présenta et voulut voir Cècène, la mère lui répondit qu’elle n’était pas là et lui présenta Joséphine parée de sa plus belle robe. Á ce moment, un perroquet aux couleurs chatoyantes se mit à crier : « La pli bèl anba la bay !!! ».« La pli bèl anba la bay !!!
Expositions
Up Sapiens : l’art de l’upcycling
Devant le succès, « Up Sapiens sublimer le recyclage », la nouvelle exposition du PABE se prolonge jusqu’au 25 janvier 2024 au Créole Arts Café de Saint-Pierre.
Célébrer l’art dans ses multiples facettes créatrices : tel est le leitmotiv de cette exposition collective, articulée autour de la question centrale du recyclage des matériaux. Le recyclage des matériaux qui s’impose comme une urgence au regard des dérèglements auxquels l’humanité est confrontée. Élément capital de cette exposition : montrer que le recyclage n’est pas uniquement une action à entreprendre en réaction aux phénomènes qui nous menacent. Il est aussi – et peut-être surtout – un art en lui-même ; susceptible de dégager et révéler la beauté et la quintessence inhérentes aux choses, aux objets dont nous ne voyons plus l’usage… choses et objets qui se réinscrivent donc dans une dynamique vitale… et salutaire.
L’art devient ainsi le modèle, la métaphore d’un art de vivre où chaque réalisation, chaque objet est individualisé, personnalisé ; cela, à l’encontre de la production de masse standardisée. Ce n’est pas seulement la nostalgie des temps anciens, où artistes et artisans étaient réunis chez un même concepteur.
Expositions
Exposition Diversalité (3ème édition)
Jusqu’au 27 janvier 2024, du lundi au vendredi 8h/19h
— Par Philippe Charvein —
Dire le monde dans ses différents aspects, ses éléments les plus divers ; permettre l’expression de multiples approches dans l’appréciation d’un monde lui-même multiple, avec, peut-être pour ligne de mire, la quête d’une unité improbable : tel est le leitmotiv de cette exposition réunissant quatorze artistes. Quatorze artistes, de sensibilités différentes certes, mais qui se rejoignent dans une même volonté : mettre en évidence un monde au pluriel ; saisi dans son espace géographique et naturel, son patrimoine, son histoire, son évolution.
Un monde au pluriel, qui laisse affleurer les questions essentielles et urgentes que sont la préservation des ressources, la communication moderne, les interrogations sur nos origines. Un monde multiple enfin qui suscite nos propres réflexions s’agissant de la place qui est la nôtre, du rôle que nous y jouons pour un avenir et un devenir viables, sans oublier les régressions qui nous menacent. Autant de toiles et de réalisations artistiques diverses, mises en dialogue et en relation les unes avec les autres afin de mieux faire ressortir une vitalité à la fois commune et diverse.
Expositions
Décembre en estampes
Salon d’art contemporain du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024 aux Archives
L’association ÔDIS7 et l’association Armataplanet invitent à l’exposition de gravures « Décembre en estampes“ qui aura lieu du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024, vernissage le 1er décembre 2023, pour découvrir la collection de l’association Armataplanet de Guadeloupe, les gravures de quelques artistes internationaux ainsi que des artistes de Martinique.
Arts Plastiques
Rencontre avec une artiste : Valérie John
Mardi 28 novembre / 18h /INSPÉ, route du Phare à Fort-de-France
Entretien mené par Dominique Berthet
Entrée gratuite
Valérie John, également connue sous le nom de Vigon, est une artiste contemporaine née en 1964 à Fort-de-France, en Martinique. Sa vie et son œuvre reflètent une richesse culturelle ancrée dans ses racines amérindiennes, africaines, et européennes. Valérie John a étudié les arts à la Sorbonne à Paris, explorant les arts scénographiques, les arts plastiques, la sémiologie, et le pagne en tant que sujet d’étude entre 1981 et 1983.
Après cette période parisienne, elle a entrepris un voyage significatif en Afrique, du Sénégal au Mali jusqu’en Mauritanie, et a participé au Laboratoire Agit’art à Dakar en 1974. Elle a ensuite obtenu le CAPES avant de retourner en Martinique en 1987 pour commencer son œuvre artistique à partir de 1998.
Valérie John a occupé le poste de directrice du département des arts visuels du Campus Caraïbéen des Arts à Fort-de-France de 2011 à 2015. En 2015, elle a été honorée en tant que chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres. Son rayonnement artistique s’étend au-delà de la Martinique, avec des expositions en Afrique, aux États-Unis, au Canada, en France, et dans la Caraïbe.
Peinture
Banksy dévoilé ? Les révélations d’une interview vieille de vingt ans ravivent le mystère de l’artiste engagé
— Par Madinin’Art —
Le mystère entourant l’identité du célèbre street artiste Banksy semble connaître de nouveaux rebondissements, avec la rediffusion d’une interview vieille de vingt ans par le groupe audiovisuel britannique BBC. L’entretien, initialement réalisé en 2003 par le journaliste culture Nigel Wrench, offre des précisions sur l’identité de l’énigmatique artiste qui dissimule son nom depuis le début de sa carrière. La révélation la plus marquante de cette interview est le prénom que Banksy aurait confié au journaliste : Robbie.
Cette interview, diffusée dans son intégralité lors d’un épisode spécial du podcast The Banksy Story, suscite de nouvelles spéculations sur l’identité réelle de l’artiste. Les prénoms de Robin, Robert, et maintenant Robbie, ont été évoqués au fil des années, mais le mystère demeure. L’anonymat de Banksy a été l’un des éléments clés de sa renommée mondiale, ajoutant une dimension intrigante à ses œuvres engagées qui s’arrachent pour des sommes colossales sur le marché de l’art.
Dans cette interview retrouvée, Banksy se livre sur sa vision artistique et sur la nature controversée de ses créations. Il compare ses graffitis à des repas « à réchauffer au micro-onde » et exprime son refus de s’excuser pour ses œuvres réalisées au pochoir sans autorisation dans l’espace public.
Expositions, Peinture, Sculpture
« Visions chamaniques » : l’ayahuasca au cœur de l’art amazonien au musée du Quai Branly
— Par M’A —
Le musée du Quai Branly à Paris accueille depuis mardi une exposition captivante explorant les mystères de l’ayahuasca, une plante hallucinogène d’Amazonie, à travers l’art et la culture péruvienne. Intitulée « Visions chamaniques. Arts de l’Ayahuasca en Amazonie péruvienne », cette exposition plonge les visiteurs dans l’univers des visions provoquées par cette liane, utilisée depuis des siècles comme une « médecine » enseignante et porte vers d’autres mondes.
L’ayahuasca, également appelée « liane des morts » en quechua, est au centre de cette exploration artistique et culturelle. L’exposition propose une variété de supports artistiques, tels que textiles, peintures, céramiques et vidéos, témoignant de l’utilisation de cette plante dans la médecine traditionnelle péruvienne et des rituels chamaniques qui en découlent. Les visiteurs auront également l’occasion de vivre une expérience de réalité virtuelle, « Ayahuasca – Kosmik Journey », du cinéaste Jan Kounen, qui permet de ressentir les sensations du rituel sans ingérer la substance.
Une partie importante de l’exposition met en lumière l’art visionnaire péruvien du XXe siècle, influencé par les visions et les pratiques traditionnelles liées à l’ayahuasca.
Bande dessinée
« La Caravelle fait ses bulles », une fête de la Bande Dessinée à Trinité
La 7e édition de la biennale de bande dessinée « La Caravelle fait ses bulles » promet trois jours de célébration dédiés au 9e art sur la place Joyeuse à Trinité, du 16 au 18 novembre 2023, de 9h à 17h. Avec une entrée libre, l’événement est orchestré par la médiathèque municipale Yva-Léro et labellisé CAP Nord Martinique.
Le thème : Talents émergents
Cette année, le festival se penche sur le thème des « Talents Émergents », mettant en avant les nouvelles voix et créateurs de la bande dessinée. Organisé dans le but de promouvoir la BD comme support d’apprentissage, de favoriser les échanges avec les auteurs locaux, et de susciter l’éclosion de jeunes talents, l’événement s’affirme comme un incontournable pour les amateurs de BD et les curieux.
Programme varié etanimations enrichissantes
Au cœur du programme, une vingtaine d’auteurs représentant divers courants de la BD seront présents pour des séances de dédicaces, des expositions, des spectacles, des jeux et bien d’autres animations. Le festival propose un kaléidoscope d’activités : dédicaces, expositions, animations graphiques, ateliers de confection manuelle, tables rondes, spectacles, et espaces jeux.
Expositions
« Génération 2022 GAÏA » : L’éloge de l’art et de l’environnement
Jusqu’au 24 novembre à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique
Le paysage artistique martiniquais accuielle une nouvelle initiative captivante avec le lancement de l’opération « An Mwa An Artis ». À l’initiative de la Collectivité Territoriale de Martinique, cette opération a pour objectif de mettre en lumière les talents artistiques locaux à travers des expositions mensuelles à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique.
Le coup d’envoi de cette aventure artistique a été marqué par le vernissage de l’exposition « Génération 2022 GAÏA » de l’artiste Joël Gordon, le vendredi 10 novembre 2023, à l’Hôtel de l’Assemblée, avenue des Caraïbes, Fort-de-France.
L’Éclosion de « Génération 2022 GAÏA »
Joël Gordon, artiste sculpteur de renom, est le premier à prendre le devant de la scène dans le cadre de « An Mwa An Artis ». Depuis 1969, Gordon façonne le bois avec une maîtrise inégalée, accumulant plus de 50 ans d’expérience dans le domaine. Son exposition, qui se tiendra du 10 au 24 novembre 2023, offre une plongée fascinante dans son univers artistique.
À travers ses œuvres, Gordon invite les visiteurs à explorer la symbiose entre l’art, l’environnement, et l’esprit de GAÏA, la Terre-Mère.
Expositions
Diversalité 2023
Du 18 novembre 2023 au 27 janvier 2024, du lundi au vendredi 8h/19h
— Par Marie Gauthier —
« Il nous faut prendre le temps de nous éparpiller dans la multitude dispersée des détails. »
Gilbert Lascault, Ecrits timides sur le visible, 1979 Paris
Dans l’exposition DIVERSALITE 2023, les artistes plasticiens ont été choisis parce qu’ils ont déjà exposé individuellement dans ce lieu. Cette exposition collective est une manière de nous remémorer leur engagement artistique dans la société martiniquaise.
Ainsi on retrouve les artistes exposants : Victor ANICET, Julie BESSARD, Carole BUTTIN, Claude CAUQUIL, Chantal CHARRON, Marie GAUTHIER, HAMID, ISKIAS, MAURE, Raymond MEDELICE, Pierre MONTAGARD (artiste invité), Martine PORRY, Henri TAULIAUT, Dora VITAL.
Ayant tous à voir avec la Martinique, soit qu’ils y sont nés, soit qu’ils y habitent depuis longtemps, ces artistes engagés dans leur pratique artistique expriment depuis le lieu Martinique, leur mode d’être au monde, l’ouverture à la rencontre et l’accueil des différences.
Justement, le titre DIVERSALITE est emprunté à Edouard GLISSANT, lui-même inspiré par le poète Victor SEGALEN dans son « Esthétique du Divers » (1908). Ce dernier nous engage à percevoir la diversité du monde, en détrônant tout mode comparatif et hiérarchique au profit du mode distinctif.
Expositions
« Up-Sapiens » : la nouvelle exposition du PABE
— Par Selim Lander —
Les expositions du PABE (Plastik Art Band Experimental, association de plasticiennes martiniquaises) se suivent et ne se ressemblent pas puisque organisées autour d’un thème qui se renouvelle à chaque fois. On se souvient d’une exposition mémorable à l’Atrium de Fort-de-France qui avait pour sujet « le sac ». Le thème de l’exposition actuelle auquel les membres de l’association ont dû se plier est le recyclage, up-cycling en anglais, un mot qui par un détour assez mystérieux a conduit les organisatrices au terme up-sapiens. L’idée étant, si l’on comprend bien, que de même que les déchets de toute sortes (ferraille, bouts de verre ou de tissu, vieux outils, etc.) se trouvent magnifiés une fois transformés en œuvres d’art, l’homo sapiens, avec tous ses défauts (le moindre n’étant pas de produire tant de déchets), s’il se tourne vers l’art et adopte un mode de vie plus respectueux de son environnement sera, sinon le sur-homme nietzchéen, un super sapiens.
Au temps des cathédrales et des palais, quand l’art était destiné à l’édification des croyants et au plaisir des grands, les artistes n’avaient pas besoin de s’expliquer.
Arts Plastiques
Records aux enchères : La monstration sybarite en pleine effervescence à New York
— Par Madinin’Art —
Les maisons d’enchères emblématiques, Sotheby’s et Christie’s, ont orchestré des ventes aux enchères historiques à New York au cours de la saison automnale, établissant des records impressionnants qui ont captivé le monde de l’art. Ces événements, tenus du 7 au 15 novembre, ont suscité un enthousiasme exceptionnel parmi les amateurs et les collectionneurs du monde entier, révélant une dynamique fascinante sur le marché de l’art contemporain.
Claude Monet domine la scène : « Le bassin aux nymphéas »
Le point culminant de ces ventes exceptionnelles a été la vente du chef-d’œuvre du peintre impressionniste français Claude Monet, « Le bassin aux nymphéas », qui a été adjugé à un prix record de 74 millions de dollars chez Christie’s. L’œuvre, datant de 1917-1919, était initialement estimée à 65 millions de dollars. Cette vente a contribué de manière significative aux 640 millions de dollars réalisés par Christie’s au cours de la soirée, établissant un nouveau record depuis 2017 pour le montant cumulé en une seule soirée de ventes d’œuvres d’art appartenant à différents collectionneurs.
Arts Plastiques, Cinéma
Jean-Michel Basquiat : La Rage Créative – le parcours d’une comète artistique
Disponible en replay
— Par M’A —
Le documentaire de David Shulman, « Basquiat : La Rage Créative » (2017), plonge profondément dans la vie et l’art du légendaire artiste Jean-Michel Basquiat, décédé prématurément à l’âge de 27 ans en 1988. Le film explore en détail le parcours de Basquiat, de ses débuts dans les rues de New York à sa montée fulgurante dans le monde de l’art contemporain.
Le documentaire commence par un événement marquant de l’enfance de Basquiat : un accident à l’âge de 7 ans où il est renversé par une voiture à Brooklyn. Alors qu’il est alité à l’hôpital, sa mère lui offre une copie de « Gray’s Anatomy, » un ouvrage d’anatomie humaine publié en 1858. Cette expérience s’avère déterminante pour le jeune Basquiat, influençant son obsession pour l’anatomie et sa manière de représenter le corps humain dans son art.
Le film explore également la période où Basquiat a commencé à peindre des graffitis dans les rues de Downtown Manhattan aux côtés de son ami Al Diaz, en utilisant le pseudonyme « Samo » pour « Same Old Shit.
Photographie
« Corps à Corps » : Quand l’art de la photographie transcende le temps et l’identité
Du 6 septembre 2023 au 25 mars 2024
L’exposition « Corps à Corps » au Centre Pompidou offre un regard inédit sur la représentation de la figure humaine aux 20e et 21e siècles. Cette exposition exceptionnelle rassemble plus de cinq cents photographies et documents réalisés par environ cent vingt photographes historiques et contemporains. Deux collections, celle du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne et celle du collectionneur Marin Karmitz, se rencontrent pour créer un dialogue captivant qui transcende les catégories traditionnelles de la photographie, telles que le portrait, l’autoportrait ou le nu. Les visiteurs sont invités à explorer un monde de correspondances entre artistes, d’obsessions partagées, et à réfléchir sur la manière dont la photographie façonne les identités et leur visibilité.
Diversité des œuvres : Un véritable best-of de la discipline en sept sections où la chronologie s’efface au profit d’un parcours thématique. L’exposition propose une plongée dans un monde de créativité photographique, des chefs-d’œuvre aux clichés moins connus, offrant une perspective riche et variée sur l’art de la photographie.
Le fruit d’une rencontre de collections prestigieuses : « Corps à Corps » est le résultat de la rencontre entre deux collections photographiques majeures, celle du Centre Pompidou et celle de Marin Karmitz.
Expositions
Up Sapiens, sublimer le recyclage
Du 6 novembre 2023 au 30 décembre 2023 au Créole Arts Café
Dans cette exposition le PABE propose une approche artistique et plastique autour du recyclage d’objets mis au rebut. Notre démarche s’affirme sociétale, militante et écologique, contre la consommation à outrance.
21 artistes s’approprient cette démarche pour créer avec leur propre sensibilité́, leur point de vue, leur humour parfois, 28 objets nouveaux véhiculant chacun un message intime, philosophique, existentiel, esthétique… en ce sens ce sont des œuvres d’art !
Le surcyclage ou recyclage valorisant (en anglais, upcycling) consiste à̀ récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité́ ou d’utilité́ supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut ». Le principe du surcyclage est de donner une nouvelle vie plus haut de gamme à un objet, souvent très loin de sa première vie. Il s’inscrit dans le vaste mouvement de l’économie circulaire et du réemploi.
In fine, notre rêve est d’amener HOMO SAPIENS vers une espèce moins prédatrice, moins dominatrice, plus respectueuse de son environnement, une sorte « d’utopie refondatrice » vers un sapiens recyclé, surcyclé, Up cyclé… un UP SAPIENS donc !