Catégorie : Arts Plastiques

« La pli bèl anba la bay »

Jusqu’au 22 décembre 2023

« La pli bèl anba la bay » signifie : « La plus belle est sous le tonneau ».
Je me suis inspirée d’un conte antillais qui raconte l’histoire de deux sœurs : Joséphine et Cècène. Cècène était mal aimée. Elle était condamnée à des tâches domestiques. Mais, plus elle travaillait, plus elle devenait belle. Un jour Cècène partit travailler dans les champs. Tandis qu’elle coupait la canne, un élégant jeune homme s’approcha d’elle et lui offrit une fleur d’hibiscus. Rentrée à la maison, elle raconta à sa mère ce qu’il s’était passé.
La mère qui désirait, avant tout, marier Joséphine sa fille aînée, mit en place une stratégie pour écarter Cècène. Elle cacha celle-ci sous un tonneau. Le lendemain, lorsque le jeune homme se présenta et voulut voir Cècène, la mère lui répondit qu’elle n’était pas là et lui présenta Joséphine parée de sa plus belle robe. Á ce moment, un perroquet aux couleurs chatoyantes se mit à crier : « La pli bèl anba la bay !!! ».« La pli bèl anba la bay !!!

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Up Sapiens : l’art de l’upcycling

Devant le succès, « Up Sapiens sublimer le recyclage », la nouvelle exposition du PABE se prolonge jusqu’au 25 janvier 2024  au Créole Arts Café de Saint-Pierre.

— Par Philippe Charvein —

Célébrer l’art dans ses multiples facettes créatrices : tel est le leitmotiv de cette exposition collective, articulée autour de la question centrale du recyclage des matériaux. Le recyclage des matériaux qui s’impose comme une urgence au regard des dérèglements auxquels l’humanité est confrontée. Élément capital de cette exposition : montrer que le recyclage n’est pas uniquement une action à entreprendre en réaction aux phénomènes qui nous menacent. Il est aussi – et peut-être surtout – un art en lui-même ; susceptible de dégager et révéler la beauté et la quintessence inhérentes aux choses, aux objets dont nous ne voyons plus l’usage… choses et objets qui se réinscrivent donc dans une dynamique vitale… et salutaire.

L’art devient ainsi le modèle, la métaphore d’un art de vivre où chaque réalisation, chaque objet est individualisé, personnalisé ; cela, à l’encontre de la production de masse standardisée. Ce n’est pas seulement la nostalgie des temps anciens, où artistes et artisans étaient réunis chez un même concepteur.

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Exposition Diversalité (3ème édition)

Jusqu’au 27 janvier 2024, du lundi au vendredi 8h/19h

— Par Philippe Charvein —

Dire le monde dans ses différents aspects, ses éléments les plus divers ; permettre l’expression de multiples approches dans l’appréciation d’un monde lui-même multiple, avec, peut-être pour ligne de mire, la quête d’une unité improbable : tel est le leitmotiv de cette exposition réunissant quatorze artistes. Quatorze artistes, de sensibilités différentes certes, mais qui se rejoignent dans une même volonté : mettre en évidence un monde au pluriel ; saisi dans son espace géographique et naturel, son patrimoine, son histoire, son évolution.

Un monde au pluriel, qui laisse affleurer les questions essentielles et urgentes que sont la préservation des ressources, la communication moderne, les interrogations sur nos origines. Un monde multiple enfin qui suscite nos propres réflexions s’agissant de la place qui est la nôtre, du rôle que nous y jouons pour un avenir et un devenir viables, sans oublier les régressions qui nous menacent. Autant de toiles et de réalisations artistiques diverses, mises en dialogue et en relation les unes avec les autres afin de mieux faire ressortir une vitalité à la fois commune et diverse.

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Décembre en estampes

Salon d’art contemporain du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024 aux Archives

L’association ÔDIS7 et l’association Armataplanet invitent à l’exposition de gravures « Décembre en estampes“ qui aura lieu du 4 décembre 2023 au 30 janvier 2024, vernissage le 1er décembre 2023, pour découvrir la collection de l’association Armataplanet de Guadeloupe, les gravures de quelques artistes internationaux ainsi que des artistes de Martinique.

L’Estampe : Entre Tradition et Modernité

L’estampe, un terme hérité de l’italien « stampa » (presse), désigne l’impression à l’encre sur un support souple à partir d’une matrice gravée ou dessinée. L’URDLA, Union Régionale pour le Développement de la Lithographie en Art, explore trois procédés majeurs : en relief, en creux, et à plat, illustrant une riche histoire de l’estampe qui remonte au XIIIe siècle en Europe.

Émergence et Évolution de l’Estampe

Au XIIIe siècle en Europe (dès le Ve siècle en Orient), l’estampe a révolutionné la reproduction d’images, permettant une diffusion à grande échelle dans une société largement illettrée. De la taille d’épargne à la taille-douce, elle a été utilisée pour des images pieuses, politiques, et plus tard, commerciales.

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Rencontre avec une artiste : Valérie John

Mardi 28 novembre / 18h /INSPÉ, route du Phare à Fort-de-France
Entretien mené par Dominique Berthet
Entrée gratuite

Valérie John, également connue sous le nom de Vigon, est une artiste contemporaine née en 1964 à Fort-de-France, en Martinique. Sa vie et son œuvre reflètent une richesse culturelle ancrée dans ses racines amérindiennes, africaines, et européennes. Valérie John a étudié les arts à la Sorbonne à Paris, explorant les arts scénographiques, les arts plastiques, la sémiologie, et le pagne en tant que sujet d’étude entre 1981 et 1983.
Après cette période parisienne, elle a entrepris un voyage significatif en Afrique, du Sénégal au Mali jusqu’en Mauritanie, et a participé au Laboratoire Agit’art à Dakar en 1974. Elle a ensuite obtenu le CAPES avant de retourner en Martinique en 1987 pour commencer son œuvre artistique à partir de 1998.
Valérie John a occupé le poste de directrice du département des arts visuels du Campus Caraïbéen des Arts à Fort-de-France de 2011 à 2015. En 2015, elle a été honorée en tant que chevalière de l’ordre des Arts et des Lettres. Son rayonnement artistique s’étend au-delà de la Martinique, avec des expositions en Afrique, aux États-Unis, au Canada, en France, et dans la Caraïbe.

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Banksy dévoilé ? Les révélations d’une interview vieille de vingt ans ravivent le mystère de l’artiste engagé

— Par Madinin’Art —

Le mystère entourant l’identité du célèbre street artiste Banksy semble connaître de nouveaux rebondissements, avec la rediffusion d’une interview vieille de vingt ans par le groupe audiovisuel britannique BBC. L’entretien, initialement réalisé en 2003 par le journaliste culture Nigel Wrench, offre des précisions sur l’identité de l’énigmatique artiste qui dissimule son nom depuis le début de sa carrière. La révélation la plus marquante de cette interview est le prénom que Banksy aurait confié au journaliste : Robbie.

Cette interview, diffusée dans son intégralité lors d’un épisode spécial du podcast The Banksy Story, suscite de nouvelles spéculations sur l’identité réelle de l’artiste. Les prénoms de Robin, Robert, et maintenant Robbie, ont été évoqués au fil des années, mais le mystère demeure. L’anonymat de Banksy a été l’un des éléments clés de sa renommée mondiale, ajoutant une dimension intrigante à ses œuvres engagées qui s’arrachent pour des sommes colossales sur le marché de l’art.

Dans cette interview retrouvée, Banksy se livre sur sa vision artistique et sur la nature controversée de ses créations. Il compare ses graffitis à des repas « à réchauffer au micro-onde » et exprime son refus de s’excuser pour ses œuvres réalisées au pochoir sans autorisation dans l’espace public.

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« Visions chamaniques » : l’ayahuasca au cœur de l’art amazonien au musée du Quai Branly

— Par M’A —

Le musée du Quai Branly à Paris accueille depuis mardi une exposition captivante explorant les mystères de l’ayahuasca, une plante hallucinogène d’Amazonie, à travers l’art et la culture péruvienne. Intitulée « Visions chamaniques. Arts de l’Ayahuasca en Amazonie péruvienne », cette exposition plonge les visiteurs dans l’univers des visions provoquées par cette liane, utilisée depuis des siècles comme une « médecine » enseignante et porte vers d’autres mondes.

L’ayahuasca, également appelée « liane des morts » en quechua, est au centre de cette exploration artistique et culturelle. L’exposition propose une variété de supports artistiques, tels que textiles, peintures, céramiques et vidéos, témoignant de l’utilisation de cette plante dans la médecine traditionnelle péruvienne et des rituels chamaniques qui en découlent. Les visiteurs auront également l’occasion de vivre une expérience de réalité virtuelle, « Ayahuasca – Kosmik Journey », du cinéaste Jan Kounen, qui permet de ressentir les sensations du rituel sans ingérer la substance.

Une partie importante de l’exposition met en lumière l’art visionnaire péruvien du XXe siècle, influencé par les visions et les pratiques traditionnelles liées à l’ayahuasca.

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« La Caravelle fait ses bulles », une fête de la Bande Dessinée à Trinité

La 7e édition de la biennale de bande dessinée « La Caravelle fait ses bulles » promet trois jours de célébration dédiés au 9e art sur la place Joyeuse à Trinité, du 16 au 18 novembre 2023, de 9h à 17h. Avec une entrée libre, l’événement est orchestré par la médiathèque municipale Yva-Léro et labellisé CAP Nord Martinique.

Le thème : Talents émergents

Cette année, le festival se penche sur le thème des « Talents Émergents », mettant en avant les nouvelles voix et créateurs de la bande dessinée. Organisé dans le but de promouvoir la BD comme support d’apprentissage, de favoriser les échanges avec les auteurs locaux, et de susciter l’éclosion de jeunes talents, l’événement s’affirme comme un incontournable pour les amateurs de BD et les curieux.

Programme varié etanimations enrichissantes

Au cœur du programme, une vingtaine d’auteurs représentant divers courants de la BD seront présents pour des séances de dédicaces, des expositions, des spectacles, des jeux et bien d’autres animations. Le festival propose un kaléidoscope d’activités : dédicaces, expositions, animations graphiques, ateliers de confection manuelle, tables rondes, spectacles, et espaces jeux.

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« Génération 2022 GAÏA » : L’éloge de l’art et de l’environnement

Jusqu’au 24 novembre à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique

Le paysage artistique martiniquais accuielle une nouvelle initiative captivante avec le lancement de l’opération « An Mwa An Artis ». À l’initiative de la Collectivité Territoriale de Martinique, cette opération a pour objectif de mettre en lumière les talents artistiques locaux à travers des expositions mensuelles à l’Hôtel de l’Assemblée de Martinique.

Le coup d’envoi de cette aventure artistique a été marqué par le vernissage de l’exposition « Génération 2022 GAÏA » de l’artiste Joël Gordon, le vendredi 10 novembre 2023, à l’Hôtel de l’Assemblée, avenue des Caraïbes, Fort-de-France.

L’Éclosion de « Génération 2022 GAÏA »

Joël Gordon, artiste sculpteur de renom, est le premier à prendre le devant de la scène dans le cadre de « An Mwa An Artis ». Depuis 1969, Gordon façonne le bois avec une maîtrise inégalée, accumulant plus de 50 ans d’expérience dans le domaine. Son exposition, qui se tiendra du 10 au 24 novembre 2023, offre une plongée fascinante dans son univers artistique.

À travers ses œuvres, Gordon invite les visiteurs à explorer la symbiose entre l’art, l’environnement, et l’esprit de GAÏA, la Terre-Mère.

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Diversalité 2023

Du 18 novembre 2023 au 27 janvier 2024, du lundi au vendredi 8h/19h

— Par Marie Gauthier —

« Il nous faut prendre le temps de nous éparpiller dans la multitude dispersée des détails. »

Gilbert Lascault, Ecrits timides sur le visible, 1979 Paris

Dans l’exposition DIVERSALITE 2023, les artistes plasticiens ont été choisis parce qu’ils ont déjà exposé individuellement dans ce lieu. Cette exposition collective est une manière de nous remémorer leur engagement artistique dans la société martiniquaise.

Ainsi on retrouve les artistes exposants : Victor ANICET, Julie BESSARD, Carole BUTTIN, Claude CAUQUIL, Chantal CHARRON, Marie GAUTHIER, HAMID, ISKIAS, MAURE, Raymond MEDELICE, Pierre MONTAGARD (artiste invité), Martine PORRY, Henri TAULIAUT, Dora VITAL.

Ayant tous à voir avec la Martinique, soit qu’ils y sont nés, soit qu’ils y habitent depuis longtemps, ces artistes engagés dans leur pratique artistique expriment depuis le lieu Martinique, leur mode d’être au monde, l’ouverture à la rencontre et l’accueil des différences.

Justement, le titre DIVERSALITE est emprunté à Edouard GLISSANT, lui-même inspiré par le poète Victor SEGALEN dans son « Esthétique du Divers » (1908). Ce dernier nous engage à percevoir la diversité du monde, en détrônant tout mode comparatif et hiérarchique au profit du mode distinctif.

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« Up-Sapiens » : la nouvelle exposition du PABE

— Par Selim Lander —

Les expositions du PABE (Plastik Art Band Experimental, association de plasticiennes martiniquaises) se suivent et ne se ressemblent pas puisque organisées autour d’un thème qui se renouvelle à chaque fois. On se souvient d’une exposition mémorable à l’Atrium de Fort-de-France qui avait pour sujet « le sac ». Le thème de l’exposition actuelle auquel les membres de l’association ont dû se plier est le recyclage, up-cycling en anglais, un mot qui par un détour assez mystérieux a conduit les organisatrices au terme up-sapiens. L’idée étant, si l’on comprend bien, que de même que les déchets de toute sortes (ferraille, bouts de verre ou de tissu, vieux outils, etc.) se trouvent magnifiés une fois transformés en œuvres d’art, l’homo sapiens, avec tous ses défauts (le moindre n’étant pas de produire tant de déchets), s’il se tourne vers l’art et adopte un mode de vie plus respectueux de son environnement sera, sinon le sur-homme nietzchéen, un super sapiens.

Au temps des cathédrales et des palais, quand l’art était destiné à l’édification des croyants et au plaisir des grands, les artistes n’avaient pas besoin de s’expliquer.

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Records aux enchères : La monstration sybarite en pleine effervescence à New York

— Par Madinin’Art —

Les maisons d’enchères emblématiques, Sotheby’s et Christie’s, ont orchestré des ventes aux enchères historiques à New York au cours de la saison automnale, établissant des records impressionnants qui ont captivé le monde de l’art. Ces événements, tenus du 7 au 15 novembre, ont suscité un enthousiasme exceptionnel parmi les amateurs et les collectionneurs du monde entier, révélant une dynamique fascinante sur le marché de l’art contemporain.

Claude Monet domine la scène : « Le bassin aux nymphéas »

Le point culminant de ces ventes exceptionnelles a été la vente du chef-d’œuvre du peintre impressionniste français Claude Monet, « Le bassin aux nymphéas », qui a été adjugé à un prix record de 74 millions de dollars chez Christie’s. L’œuvre, datant de 1917-1919, était initialement estimée à 65 millions de dollars. Cette vente a contribué de manière significative aux 640 millions de dollars réalisés par Christie’s au cours de la soirée, établissant un nouveau record depuis 2017 pour le montant cumulé en une seule soirée de ventes d’œuvres d’art appartenant à différents collectionneurs.

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Jean-Michel Basquiat : La Rage Créative – le parcours d’une comète artistique

Disponible en replay

— Par M’A —

Le documentaire de David Shulman, « Basquiat : La Rage Créative » (2017), plonge profondément dans la vie et l’art du légendaire artiste Jean-Michel Basquiat, décédé prématurément à l’âge de 27 ans en 1988. Le film explore en détail le parcours de Basquiat, de ses débuts dans les rues de New York à sa montée fulgurante dans le monde de l’art contemporain.

Le documentaire commence par un événement marquant de l’enfance de Basquiat : un accident à l’âge de 7 ans où il est renversé par une voiture à Brooklyn. Alors qu’il est alité à l’hôpital, sa mère lui offre une copie de « Gray’s Anatomy, » un ouvrage d’anatomie humaine publié en 1858. Cette expérience s’avère déterminante pour le jeune Basquiat, influençant son obsession pour l’anatomie et sa manière de représenter le corps humain dans son art.

Le film explore également la période où Basquiat a commencé à peindre des graffitis dans les rues de Downtown Manhattan aux côtés de son ami Al Diaz, en utilisant le pseudonyme « Samo » pour « Same Old Shit. 

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« Corps à Corps » : Quand l’art de la photographie transcende le temps et l’identité

Du 6 septembre 2023 au 25 mars 2024

L’exposition « Corps à Corps » au Centre Pompidou offre un regard inédit sur la représentation de la figure humaine aux 20e et 21e siècles. Cette exposition exceptionnelle rassemble plus de cinq cents photographies et documents réalisés par environ cent vingt photographes historiques et contemporains. Deux collections, celle du Centre Pompidou – Musée national d’art moderne et celle du collectionneur Marin Karmitz, se rencontrent pour créer un dialogue captivant qui transcende les catégories traditionnelles de la photographie, telles que le portrait, l’autoportrait ou le nu. Les visiteurs sont invités à explorer un monde de correspondances entre artistes, d’obsessions partagées, et à réfléchir sur la manière dont la photographie façonne les identités et leur visibilité.

Diversité des œuvres : Un véritable best-of de la discipline en sept sections où la chronologie s’efface au profit d’un parcours thématique. L’exposition propose une plongée dans un monde de créativité photographique, des chefs-d’œuvre aux clichés moins connus, offrant une perspective riche et variée sur l’art de la photographie.

Le fruit d’une rencontre de collections prestigieuses : « Corps à Corps » est le résultat de la rencontre entre deux collections photographiques majeures, celle du Centre Pompidou et celle de Marin Karmitz.

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Up Sapiens,  sublimer le recyclage

Du 6 novembre 2023 au 30 décembre 2023 au Créole Arts Café

Dans cette exposition le PABE propose une approche artistique et plastique autour du recyclage d’objets mis au rebut. Notre démarche s’affirme sociétale, militante et écologique, contre la consommation à outrance.
21 artistes s’approprient cette démarche pour créer avec leur propre sensibilité́, leur point de vue, leur humour parfois, 28 objets nouveaux véhiculant chacun un message intime, philosophique, existentiel, esthétique… en ce sens ce sont des œuvres d’art ! 

Le surcyclage ou recyclage valorisant (en anglais, upcycling) consiste à̀ récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité́ ou d’utilité́ supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut ». Le principe du surcyclage est de donner une nouvelle vie plus haut de gamme à un objet, souvent très loin de sa première vie. Il s’inscrit dans le vaste mouvement de l’économie circulaire et du réemploi. 

In fine, notre rêve est d’amener HOMO SAPIENS vers une espèce moins prédatrice, moins dominatrice, plus respectueuse de son environnement, une sorte « d’utopie refondatrice » vers un sapiens recyclé, surcyclé, Up cyclé… un UP SAPIENS donc ! 

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Le cent-dixième anniversaire de la naissance de Césaire

— Par Michel Herland —

Né en 1913, mort en 2008, Aimé Césaire aura eu une longue carrière tant politique que littéraire, les deux indissociablement liés au demeurant, puisque les poèmes, au-delà de leurs innovations formelles, nous en apprennent beaucoup sur ce qui a motivé l’action du député-maire, indignation et action, l’action qui naît de l’indignation.

Pour marquer le cent-dixième anniversaire de la naissance de celui qui fut député de la Martinique entre 1945 et 1993 et maire de Fort-de-France entre 1946 et 2001, la Fondation Clément et l’association ACA (Aimé Césaire actuel) organisent conjointement deux expositions, l’une qui retrace les faits saillants de cette longue carrière, l’autre consacrées aux images rapportées par trois photographes à l’issue de leur exploration de la nature martiniquaise.

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L’exposition Césaire proprement dite qui occupe le niveau inférieur des espaces de la Fondation est divisée en plusieurs sections : les origines, depuis les bateaux négriers jusqu’au village natal de Basse-Pointe, les misères coloniales ; les ruptures idéologique (la négritude), esthétique (le surréalisme) et politique (d’avec le communisme) ; le guide et le bâtisseur.

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Quand Pokémon s’invite au musée Van Gogh : Une collaboration artistique en ébullition

Introduction

Le monde de l’art et de la culture populaire se sont rencontrés d’une manière inattendue lorsque le Musée Van Gogh à Amsterdam et Pokémon, l’une des franchises les plus emblématiques de l’histoire, ont entamé une collaboration artistique. Cette union improbable visait à attirer un public plus jeune vers l’univers de l’art classique et à créer une expérience éducative unique. Cependant, ce qui aurait dû être une célébration du 50e anniversaire du musée s’est rapidement transformé en une frénésie de collectionneurs de cartes Pokémon, mettant à l’épreuve la capacité du musée à gérer une telle éruption de passion. Expolrons en détail la naissance de cette collaboration, les conséquences inattendues de cette union entre l’art et la culture pop, et les leçons tirées de cette expérience.

I. La collaboration inattendue

Lorsque le Musée Van Gogh a annoncé sa collaboration avec Pokémon pour célébrer son 50e anniversaire, il était clair que l’objectif était d’attirer un public plus jeune et de revitaliser l’intérêt pour l’art classique. La combinaison des œuvres de Vincent Van Gogh et de l’univers coloré des Pokémon était intrigante, pour le moins.

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Trans-Sistors : Franz Caba, Taisha Carrington, Shamika Germain & Eric Lautric exposent

Jusqu’au 6 novembre 2023 à Tropiques-Atrium

Dans le cadre de la Biennale Internationale d’Art Contemporain (BIAC) de Martinique financée par le Programme Interreg Caraïbe, le Campus Caraïbéen des Arts (CCA) en partenariat avec la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) et l’Ateliers’89 d’Aruba, présentera l’exposition « TRANS-SISTORS » qui se tiendra du 7 octobre au 6 novembre 2023 à Tropiques Atrium, Scène Nationale, Galerie La Véranda.

Cette exposition est réalisée sous le commissariat d’Elvis Lopez, Directeur de l’Ateliers’ 89 et artiste-plasticien originaire d’ARUBA.
Quatre artistes issus de toute la région caraïbe : Franz CABA (République Dominicaine), Taisha CARRINGTON (Barbade), SHAMIKA GERMAIN (Saint-Martin) et Brice LAUTRIC (Guadeloupe), viendront exposer leurs travaux réalisés dans le cadre de la résidence d’artistes « Caribbean Linked » à Aruba et en Martinique.

Caribbean Linked est un programme de résidences d’artistes et d’expositions. Il s’agit d’un espace de sensibilisation des communautés créatives disparates de la région caraïbe réunissant des artistes émergents anglophones, francophones, hispanophones et néerlandophones.

L’exposition est l’opportunité de faire connaître du grand public les travaux de ces artistes, dont deux sont diplômés du CCA, lors d’une restitution organisée à Tropiques-Atrium.

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« Noria » : une célébration des 110 ans d’Aimé Césaire

Du 12 octobre au 16 décembre 2023

Le domaine de Fonds Saint-Jacques accueille avec éclat l’exposition collective « Noria », une célébration magistrale des 110 ans de la figure emblématique de la négritude, Aimé Césaire.
Cette exposition temporaire, présentée en collaboration par la ville de Basse-Pointe, Cap Nord Martinique et la Collectivité territoriale de Martinique, met en lumière les œuvres de six artistes plasticiens martiniquais de renom. Parmi eux, nous retrouvons Catherine Césaire, Norville Guirouard-Aizée, Renée Louise, Maïmé Massol, Christophe Mert et Ricardo Ozier-Lafontaine.
Le choix du domaine de Fonds Saint-Jacques, situé à quelques kilomètres de Basse-Pointe, lieu de naissance du poète Aimé Césaire le 26 juin 1913, est des plus judicieux. Ce cadre historique offre une toile de fond riche en histoire pour cette exposition temporaire d’une qualité exceptionnelle.
Les artistes exposants y dévoilent leurs créations sous des formes aussi diverses que variées, que ce soient des installations, des sculptures ou des images. Peu importe la forme qu’elles revêtent, toutes les œuvres invitent les visiteurs à plonger dans l’univers du poète. Le titre de l’exposition, « Noria, » provient d’un recueil de poésie inédit d’Aimé Césaire, préparatoire à son dernier recueil, « Moi, laminaire. 

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Bijou(x) Martiniquais : Nature & Interprétations

Exposition collective itinérante jusqu’au 16 octobre 2023 au Campus Caribéen des Arts

Après Tropiques Atrium scène nationale c’est au Campus Caribéen des Arts que le public pourra visiter cette exposition jusqu’au 16 octobre 2023 de 13h à 17h ( hors week-end) dans la salle d’exposition du Campus Caribéen des Arts.
Le Campus Caribéen des Arts accompagné par SeizeMètresCarrés participe à la France Design Week suivant la thématique nationale : “Vivant,Vivants”.
Faisant le choix d’axer sa participation sur la création contemporaine de bijoux en Martinique.
Poursuivant son itinérance, cette exposition a pour objectifs de donner de la visibilité à la pratique du design d’objets en Martinique et de mettre à l’honneur la création contemporaine de bijoux martiniquais et les métiers qui l’encadrent.
A l’issue d’un mois de workshop au Campus Caribéen des Arts, des élèves,des artisans-bijoutiers,des créateurs et des designers ont produit en binôme,trio et près d’une vingtaine d’œuvres s’inspirant de la nature du pays insulaire qu’est la Martinique. Le public est invité à découvrir ce travail de recherche et de création durant une exposition collective.

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« Ciels, miroirs de l’âme » une exposition de Jade Saint-Paul

Du 10 au 25 ocotobre au Centre Culturel du Lamentin

C’est une invitation à découvrir le mystère de la création artistique et de la révélation de l’âme avec l’exposition captivante de Jade Saint-Paul, intitulée « Ciels, miroirs de l’âme ».

Au fil de cette exposition, vous découvrirez l’œuvre d’une artiste dont le talent a jailli spontanément, comme un rayon de soleil après la pluie. Jade Saint-Paul, hôtesse de l’air de profession, a trouvé sa vocation artistique lors du confinement imposé par la pandémie de Covid-19. Sans aucune formation préalable, elle s’est laissée guider par son intuition créatrice, et le résultat est tout simplement bluffant.

L’art de Jade Saint-Paul est un voyage à travers les couleurs, les textures et les émotions. Inspirée par ses voyages, sa résidence en Martinique et à Paris, ainsi que par ses souvenirs d’enfance marqués par les déplacements liés à la carrière militaire de son père, elle crée des œuvres « semi-figuratives » qui témoignent de sa richesse intérieure et de sa connexion profonde avec le monde qui l’entoure.

Ses toiles sont le reflet de moments de vie, de souvenirs enfouis et d’instants d’inspiration spontanée.

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Expos en cours

Émotions, Le soleil a rendez-vous avec la lune Exposition d’Annick Carotine
Hall de l’hôtel de ville du François
Ouverture exceptionnelle : Samedi 30 septembre 10h-16h, en présence de l’artiste Horaires :
* Lundi et jeudi : 7h30 – 13h30 et 14h30-17h30
* Mardi, mercredi et vendredi : 7h30-13h30
Contacts : 0696.01.23.44. ou 0596.54.84.31.

« Mona… za ni 32 zan ! »,
Les clichés de Jean-Guy Cauver sont visibles jusqu’au 30 octobre à l’Atrium
L’Atrium accueille jusqu’au 31 octobre, l’exposition photographique de Jean-Guy Cauver consacrée à l’artiste aux pieds nus.
« Sonjé Mona » : Exposition photographique de Jeanguy Cauver – AMI
25 septembre – 31 octobre 2023 – Espace Christiane Eda-Pierre
Mona… za ni 32 zan !
Auteur-compositeur, flûtiste et chanteur, Eugène Mona (1943 – 1991) est un patrimoine culturel martiniquais.
A travers une série de grandes photos en noir et blanc ou couleur, l’émérite photographe Jean-Guy Cauver retrace des instants de vie d’Eugène Mona…

« Monté pli wo pou gadé pli lwen » de Victor Permal
2 octobre – 11 novembre 2023
– Galerie André Arsenec -Tropiques-Atrium
Peindre c’est prendre position.

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Exposition de Michèle Arretche : Les Univers rêvés de Michèle

— Par Philippe Charvein —

Quand la peinture dévoile l’être intérieur de l’individu ; ses rêves, ses désirs ; sa vision du monde, en même temps que s’opère une célébration de celui-ci, du cosmos qui porte en lui ses propres forces de transfiguration… comme si l’imaginaire de Michèle se mettait à l’unisson des forces créatrices et métamorphosantes qui parcourent le monde du Tropique, l’univers martiniquais… comme si les éléments premiers du monde se vivaient eux-mêmes en rêve dans l’imaginaire de l’artiste peintre.

La plupart des toiles exposées vont, de ce fait, bien au-delà de la simple valeur figurative afin d’entrer dans le monde onirique des forces premières et élémentaires qui sont à l’œuvre dans toutes les formes de la vie. Michèle Arretche nous donne donc à voir les « univers » qui peuplent et colorent son imaginaire… « univers » qui portent en eux une ligne directrice commune : mettre en évidence un monde – tropical – à la beauté sauvage et saisissante, transcendé par toutes les pulsions vitales… un monde dont la beauté est précisément accentuée par la force du rêve lui conférant une aura d’absolu.

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Une expérience singulière, la rencontre de la littérature avec la peinture

Genèse d’une œuvre par Patricia Lollia, artiste peintre

« Irma mon amour » est un polar écrit par Patricia Lépine et Errol Nuissier. Il est publié par les éditions « Jets d’encre »

Sur le fond du cataclysme cyclonique qui a ravagé l’île de Saint-Martin en 2017, Amélia, l’héroïne de cette histoire se retrouve mêlée à un vol. Prise dans un tourbillon incontrôlable où tout l’accuse, Amélia saura-t-elle se disculper et repartir de l’île ?

Les auteurs m’ont proposé de réaliser la première de couverture de leur livre.

J’ai accepté cette proposition mais pourquoi?

Comment une telle œuvre a-t-elle vu le jour ? Quelles sont en fait, les motivations d’un artiste au départ d’un projet ? Quel idéal esthétique nourrit son enthousiasme créateur ?

Je vais tenter d’aborder avec vous ces questions et tout d’abord, je vais évoquer la chronologie de l’affaire.

Un matin du mois d’ Avril, j’ai reçu un appel de Patricia Lépine. La communication passait très mal mais j’ai cru comprendre qu’elle me demandait de réaliser une œuvre afin d’illustrer le livre qu’elle était en train d’écrire avec Errol Nuissier.

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«Astèr Atèrla», une exposition 100% réunionnaise au CCC OD de Tours

Jusqu’au 07 janvier 2024 au Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCC OD), Jardin François 1er – Tours

Un panorama d’envergure de la scène artistique réunionnaise, à travers l’exploration des œuvres de 34 artistes qui interrogent la société postcoloniale, la migration, le déplacement, l’hybridation culturelle, ainsi que notre compréhension du vivre ensemble, et des textes de cinq auteur·es.
Ici et maintenant, la trentaine d’artistes réuni·es fouillent des temporalités qui s’étirent du passé jusqu’au futur pour raconter une histoire commune, un vivant partagé. Des entrailles de l’île vers l’océan dans lequel elle s’inscrit, en passant par ses rues bétonnées, ses ravines et ses champs de canne à sucre, les artistes agissent au sein d’une géographie et d’une histoire nécessairement plurielles.
À travers un ensemble de problématiques liées et entremêlées, ce sont les corps visibles et invisibles, humains et non humains qui sont placés au cœur d’une réflexion collective. Les corps nous mènent ainsi vers le territoire de l’histoire, de la mémoire, de la transmission, du rituel, de l’insularité, de la créolité, de la langue, de la mythologie et du vivant. Dans une perspective résolument politique, Astèr Atèrla devient le lieu de conversations avec l’île de La Réunion envisagée dans ses réalités complexes, denses et multiples.

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