Catégorie : Arts Plastiques

« Bonsaï, couleur du vent»

Exposition les 17 et 18 mai 2014 à la Villa CHANTECLERC

bonsai_8emeLes 18 et 19 mai, le Tropik Bonsaï Club vous donne rendez-vous pour découvrir son exposition bisannuelle « Bonsaï, couleur du vent ». C’est une rencontre passionnante qui vous est proposée pour cette 8ème édition.
Le vent !!!
Interpréter le vent, faire vivre au visiteur les caprices du vent, c’est là le rêve de tout artiste. Depuis de nombreuses années, notre association oeuvre à développer et à diffuser l’Art du bonsaï en Martinique.
Affiliée à la Fédération Française de Bonsaï, à la Fédération Latino-Américaine et Caribéenne de Bonsaï et à la Fédération Mondiale de Bonsaï, elle assure par ailleurs, la formation de ses membres en organisant mensuellement des ateliers et en invitant régulièrement des formateurs tant nationaux qu’internationaux pour des sessions spécifiques.

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Au Quai-Branly, l’art époustouflant des Indiens des plaines

Jusqu’au 20 juillet, le Musée du Quai-Branly, à Paris, propose une superbe exploration de l’esthétique des Indiens des plaines

— Par Emmanuel Romer —

indiens_des_plainesLe parcours commence avec des œuvres contemporaines, pour remonter jusqu’à l’époque précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest.

À l’évocation du mot Indien, une multitude d’images et de sons jaillissent. Un feu d’artifice de couleurs, avec des danses de guerre, des tipis, d’immenses troupeaux de bisons, de majestueux guerriers coiffées de plumes chevauchant à bride abattue des espaces à perte de vue…

Des images héritées des peintres du début du XIXe, tels George Catlin ou Karl Bodmer, des photographes comme Edward S. Curtis, des spectacles itinérants ayant sillonné la France dont le Wild West Show de William Cody alias Buffalo Bill et surtout du cinéma américain qui a incrusté dans notre esprit l’archétype de l’Indien, un personnage caricatural, tantôt positif tantôt négatif, appartenant à un passé révolu.

DES ŒUVRES CONTEMPORAINES POUR COMMENCER
Démarrer la visite de cette exposition consacrée aux peuples des plaines avec des œuvres contemporaines, avant de remonter le temps jusqu’à la période précolombienne, en passant par les grandes étapes de la conquête de l’Ouest, rappelle que les cultures indiennes restent vivantes et créatives.

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Sur le marché de l´art

— Par Rafael Acosta de Arriba —

l_artLe marché de l´art est aussi ancien que les sociétés qui ont peuplé ce monde depuis quelques siècles. Mais il n´avait pas eu alors, la nature, l´ampleur et les traits qu´il détient à l´heure actuelle. D´abord, c´était l´échange direct des produits lorsque l´art ne possédait pas la lettre de créance qu´il présente dans le monde actuel mais il était plutôt une production artisanale. Peu à peu il a évolué pour devenir plus complexe jusqu`à en arriver aux grandes dimensions du méga marché de nos jours, à savoir, un marché spéculatif, non réglable (quoique ils existent des corporations dédiés complètement à la recherche, la promotion et le financement des valeurs du marché. Comme il est facile de constater sur la net) et juteux, de même que le marché immobilier et celui des pierres précieuses, pour ne citer que deux exemples.

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Negropolitan Traffic ou la soute de la modernité

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret.—

j-m_hunt-2Jean-Marc Hunt nous mène dans les chemins de traverse, d’un univers et de ses profondeurs, à la fois matérielles et spirituelles qui s’offrent à notre contemplation. Car il nous convie à une réflexion et non à une vision purement esthétique.

Cette perspective graphique, favorise une juste altitude de regard face à la matérialité. Sa peinture est une véritable abstraction. Elle ne bascule pas dans un vide en s’éloignant de la figuration, mais se tient proche de l’épicentre d’une inspiration à la gouaille turbulente, où le cœur règne
investi d’une énergie féroce. Elle veut permettre à l’imaginaire de tracer sa route sans contrainte et de s’évader, dans une intimité racontée.

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« Omoro » inaugure la Galerie Jouanacaera au Carbet

Exposition visible du 2 au 24 mai 2014 au N° 100 Route de Kayali, Morne aux Boeufs, 97221 Le Carbet, Martinique

— Dossier de presse —

omoroLe centre de Bien Etre Jouanacaera inaugure début mai sa galerie d’art. Un projet innovant qui ne manque pas d’ambition puisqu’il s’agit de combiner dans un même lieu l’harmonie du corps et de l’esprit. Un message universel, qui sera porté en premier lieu par l’artiste OMoRO.
Lorsque Dina et Eddy m’ont proposé de participer au lancement de leur Galerie d’Art Contemporain Jouanacaera dans leur centre au Carbet, j’ai vivement adhéré à ce projet. Avec déjà de nombreuses oeuvres où le corps, surtout nu et féminin, est glorifié, l’exercice semblait facile. Cependant il fallait encore établir la relation entre cet espace temps particulier et l’harmonie globale du monde de l’art. Le «Message Universel» d’amour et de beauté devait trouver un vecteur et c’est tout naturellement vers le massage que j’ai été attiré. J’ai donc réalisé de nouvelles œuvres dans le but de faire cette connexion.

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« L’Atlantique noir » de Nancy Cunard

Bien plus que l’égérie des surréalistes, la lady émancipée, auquel le Musée du Quai-Branly rend hommage, fut une grande militante de la cause noire.

— Par Cécile Jaurès—
nancy_cunardSur la photographie, prise par Man Ray en 1926, Nancy Cunard pose, féline, dans une robe imprimée léopard, les cheveux coupés à la garçonne et les bras chargés jusqu’aux coudes de bracelets en ivoire. Pourtant, plus que son allure, c’est son regard perçant, cerné de khôl, qui aimante le visiteur de l’exposition du Musée du Quai-Branly. « L’ogresse maigre, d’une beauté farouche », selon la formule de Marcel Jouhandeau, semble animée d’une volonté sauvage de suivre le chemin qu’elle s’est choisi.

Tout destinait cette fille d’une riche famille d’origine américaine (les paquebots Cunard) à une vie de mondanités. Pourtant, dès ses 18 ans, la jeune lady se sent à l’étroit dans le carcan de l’Angleterre victorienne et fréquente les artistes de la contre-culture, de T.S. Eliot à Jacob Epstein.

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Césaire, Néruda, Tagore. Pour Un nouvel Humanisme!

Exposition 24 avril - 01 septembre 2014, Jardins de l’ancien Hôtel de ville.

— Présentation —

universel_reconcilieAimé Césaire, Pablo Neruda et Rabindranâth Tagore éclairent nos questionnements sur le projet humaniste contemporain, à l’heure où aucun espace culturel ou géographique ne peut s’arroger seul le droit de le définir.
L’exemplarité pionnière de leurs messages à conduit l’UNESCO à créer, en octobre 2010, le programme Tagore, Neruda, Césaire, Pour Un Universel réconcilié , pour cadre opérationnel interdisciplinaire et durable » sur cinq grands sujets convergents qui les mettent en résonance et éclairent nos questionnements actuels

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Les mondes de Richard-Viktor Sainsily Cayol

Rhizomes hybrides ou La poïétique d’un syncrétisme. Dimanche 27 avril 2014 à 10h, visite commentée de l'exposition à la Fondation Clément

 — Par Dominique Berthet —

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Extraits du catalogue de l’exposition

Dans une belle formule, Vassily Kandinsky, parlant de la création artistique, écrivait : « Chaque œuvre naît, du point de vue technique, exactement comme naquit le cosmos… Par des catastrophes qui, à partir des grondements chaotiques des instruments, finissent par faire une musique que l’on nomme musique des sphères. La création d’une œuvre, c’est la création du monde »1. Le fait que Kandinsky soit l’un des fondateurs de la peinture abstraite, qu’il réalisa en 1910 une aquarelle en rupture avec l’esthétique de la mimesis et qu’il soit, par ailleurs, persuadé de l’existence de correspondances entre la peinture et la musique (comme l’atteste sa correspondance avec le compositeur Arnold Schönberg), permet d’éclairer cette vision de la création de l’œuvre.
Kandinsky, au début du XXe siècle, ouvrit la voie à un art libéré des contraintes de la représentation, laissant libre cours à l’expression de l’émotion, des sensations, des sentiments, de la sensibilité, du monde intérieur.

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Césaire, Neruda, Tagore, pour un universel réconcilié

24 avril - 01 septembre 2014, Jardins de l’ancien Hôtel de ville. Du Lundi au Vendredi de 7h à 18 h. Le Samedi de 8h à 13 h

universel_reconcilieL’exposition mise en place vise à porter un regard croisé sur les pensées communes développées dans les oeuvres littéraires des trois grandes figures de la littérature que sont Aimé CÉSAIRE, TAGORE et Pablo NERUDA, en mettant en lumière leur valeur universelle d’ humanisme ainsi que leurs luttes contre toutes les formes d’oppression subies par les peuples à travers le monde.
La Ville de Fort-de-France souhaite dynamiser son attractivité en proposant une manifestation d’envergure internationale et en créant une synergie des
offres culturelles entre l’Espace Muséal Aimé Césaire, le Théâtre Aimé Césaire, le banc Césaire et l’Espace Culturel Camille Darsières, en proposant un panel d’activités culturelles, gratuites et tous publics.

Le programme « Rabindrânâth Tagore, Pablo Neruda et Aimé Césaire pour un universel réconcilié », de l’UNESCO

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Pôglo : Swett Africa

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—Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret.—

Nul besoin d’hallucinogènes métaphysiques pour ses convictions. La spontanéité créative de Pôglo suffit à son œuvre, à sa brillance psychédélique, révélatrice de l’âme, et pour en exprimer la poésie.
Peintre, disciple d’une terre promise, flottant sur les artères subliminales d’un festival des avant-gardes, «One love Africa. » En plein revival initiatique, comme d’autres font des voyages astraux mais immobiles, Pôglo semble succomber aux sirènes d’une vie oubliée. Il va droit au but, l’idée se dégage d’emblée. Fils elliptique d’une Afrique en expérience totale, et méditation disciplinée, il a des « yeux-mandalas » iris pyramidal. Pupilles dilatées à l’infini, son œuvre se repait de belles pulsations stroboscopiques pour nous perdre dans l’abîme de tableaux et scènes en miroir. On pourrait supposer que cette pensée, ce refus d’ajouter des objets à un monde qui en est déjà saturé, s’inscrit spécifiquement dans le contexte d’un retour probable au berceau de l’humanité. Pôglo veut créer une sorte d’effacement des frontières, entre les contenus qui sont mis sur le même plan.

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« Alé Vini » de Victor Permal : Releveur de traces de civilisation

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret.—
ale_vini« Alé vini, » un titre invitant à ne point se satisfaire d’un seul regard, ni d’un regard sous le même angle. Déambuler dans le temps, dans l’espace, dans notre pays tranquillement. Regarder notre environnement, peut-être valoriser notre « Lakaye nou »

Face aux hypothèses proliférant sur le caractère temporel de la peinture, faut-t-il prendre en considération les dimensions spatiales de cette académie ? Une théorie de la peinture comme espace et dans l’espace s’avère peut-être indispensable pour comprendre les formes comme les enjeux esthétiques qui sous-tendent cette sphère artistique
Comme point de départ et comme ligne d’horizon de l’analyse de la peinture un blocage entre un objet et son impossible étude : le dilemme de l’artiste et son mouvement pictural.

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La grande musique noire, brasier de résistance

L’exposition de la Cité de la musique, «Great Black Music», questionne, au-delà du mouvement musical, les contextes historiques, sociologiques, politiques… Avec maestria.

— Par Fara C. —
great_black_musicÀ travers des centaines de documents sonores et audiovisuels, que l’on consulte de façon interactive, l’exposition «Great Black Music» interroge les processus historiques, sociologiques, politiques… Elle démontre avec maestria, à l’instar du captivant livre éponyme (ouvrage collectif dirigé par Emmanuel Parent), que la Great Black Music « transcende toute approche ethniciste, nationaliste ou raciale », selon les mots de Marc Benaïche, commissaire de l’exposition et fondateur du magazine Mondomix.

Nous avons souvent évoqué, dans nos colonnes, l’extraordinaire retournement de situation qu’illustre l’odyssée de la Great Black Music, notion initiée dans les sixties par l’Art Ensemble of Chicago.

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Jorge Pineda « La pratique de l’utopie… »

De l'esprit et de de l'esthétique

— Par Christian Antourel —
jorge_ppinedaLa semaine passée a vu s’achever une exposition de toute beauté. Jorge  Pineda  fait advenir ce qui n’a pas de visage, l’âme, la conscience, la  mémoire. Excepté pour sa série de chiens qui eux, paradoxalement ont un   regard presque humain. Figures sans visage, où celle du dessin rejoint celle du destin dans son mystère incarné dans le souffle. Le stylo est l’arme avec laquelle l’œuvre prend chair. Ses sculptures, aveugles toujours, sont légères… légères.

Les dessins de Jorge Pineda sont riches en volumes purs et pauvres en ornements. Il prend un malin plaisir à délayer son œuvre dans une figuration à la légèreté évidente.

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« Aléviré » Un hymne à la métamorphose

— Par Danielle LAPORT, Docteur en Sociologie —

permal_atriumL’artiste peintre Victor PERMAL nous offre une fois de plus une belle collection de 31 œuvres intitulée « Aléviré ».
« Aléviré », ce va-et-vient incessant de la vie, des choses de la vie, non pas en résignation mais en relecture, en réécriture, pour rebondir et ouvrir le chemin à un monde nouveau.
Sa peinture d’huile et d’encre, directement sur le bois, en prise directe avec la nature, délaissant ainsi l’intermédiation de la toile, amène plus de résonance, de profondeur et de ré interrogation aux évidences de la vie, comme le « Silence », le « Désamour », le « Cratère enchanté » véritable oxymore pour conjurer et transcender l’inconciliable ou le « Soleil », bien commun, qu’il exprime de manière éclatée sans doute en signe d’une volonté de partage de la richesse produite par les forces vives…

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Van Gogh dans l’œil d’Artaud

— Par Maurice Ulrich —

van_gogh-2Avec près de cinquante toiles, le Musée d’Orsay, à Paris, propose la plus importante exposition consacrée au peintre 
(1853-1890) depuis 1947, avec les textes foudroyants et flamboyants du poète sur « le suicidé de la société ».

Antonin Artaud a cinquante ans en 1946, quand assisté de ses amis Arthur Adamov, Jean Paulhan, il sort de l’hôpital psychiatrique de Rodez où il a été interné durant trois ans, subissant des dizaines d’électrochocs. L’auteur du Théâtre et son double, l’acteur au beau visage ravagé, qui fut le Napoléon d’Abel Gance, a déjà passé neuf ans de sa vie dans divers établissements, dans la proximité de la folie. Mais s’il délire, il écrit, il dessine et peut dire « mes dessins ne sont pas des dessins, mais des documents.

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Paroles d’un écrivain

A propos de Richard-Viktor Sainsily Cayol

— Par Maryse Condé —
expo_clement_05-2014Richard-Viktor Sainsily Cayol, créateur-protéiforme, tantôt peintre, tantôt sculpteur, est lié à moi écrivain par le fil d’une parabole magique. Nous caressons tous les deux le même grand vieux rêve qui a hanté tant d’artistes caribéens au cours de plusieurs années. Nous voudrions que la création soit plurielle, pluridimensionnelle, c’est-à-dire que plusieurs arts s’épanouissent dans l’intimité du même individu et se traduisent presque malgré lui par des
expressions diverses et différentes.
Nous nous sommes rencontrés à deux reprises mémorables. D’abord, alors que je le connaissais très peu, il s’est emparé de l’héroïne d’un de mes romans, Tituba, mi-femme, mi-sorcière, que je croyais solidement ancré dans la seule tradition littéraire. Il lui a donné des formes plastiques et par conséquent une vie nouvelle, indépendante de moi. Ensuite nous nous sommes rencontrés à la Désirade, Désirada, l’îlot cher au cœur des marins de Christophe Colomb qui voyaient se lever une nouvelle aube d’espoir et qui est aujourd’hui un lieu secret et préservé. C’est lui qui a sculpté La Liseuse, statue qui orne la cour du collège qui porte mon nom.

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« ALÉVINI » : Victor Permal expose à l’Atrium

permal_atriumVictor PERMAL est un artiste peintre martiniquais.

Son travail de recherche en Arts plastiques s’est enrichi des diverses rencontres avec le monde de l’art sous des formes variées.

Depuis 1976, Victor PERMAL a réalisé de nombreuses expositions.
En Martinique, plusieurs lieux ont accueilli ses productions artistiques parmi lesquels :
– Le Musée Paul Gauguin
– La Bibliothèque Schoelcher sous l’égide du Centre Culturel Départemental de la Martinique
– La Bibliothèque du Lamentin
– Les Offices Municipaux de la Culture (Villes du Lamentin, du Marin, du Robert, de Sainte Anne, des Anses d’Arlet)
– Le Centre Culturel Départemental de la Martinique (Atrium)
– La Résidence Départementale (Villa Chanteclerc)…
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Autour de Michel Rovelas

Repas le 05 avril 2014 au restaurant l’Otantik Kreyol, à partir de 19 heures,

michel_rovelasArtiste en grande partie autodidacte, Michel Rovelas, artiste plasticien, n’a cessé de dessiner, peindre, sculpter et réfléchir sur le statut et la formation de l’artiste, sur la création et le devenir de l’art en Guadeloupe. Il aura compris très tôt la nécessité de l’engagement politique. Cet engagement marquera fortement les débuts de sa création et suscitera en lui le désir de former les artistes émergents et d’éveiller les plus jeunes à la création plastique.
Michel Rovelas vit et travaille à Capesterre-Belle-Eau. Son atelier est installé au cœur de l’ancienne usine Marquisat, un lieu qui l’a vu naître et grandir.

En raison de son engagement, des risques qu’il a pris pour apporter sa contribution au développement artistique de sa région et de ses expositions dans la Caraïbe (Cuba, Puerto Rico, Jamaique, Barbade, Trinidad, Haiti, ..), les adhérents de Gens de la Caraïbe l’ont choisi comme artiste de l’année.

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14°N 61°W : Jean-Marc Hunt. 22 Mars – 09 Mai 2014

Negropolitan traffic (ou les soutes de la modernité)

— Dossier de presse —
jean-marc_hunt-2En marge d’une esthétique académique et d’effets picturaux décoratifs qui rassurent, la peinture de Jean-Marc Hunt nous oblige à regarder le monde qu’il interroge, les sociétés dont nous sommes tous, à la fois, spectateurs et acteurs, sans fard ni artifices. Pour le meilleur ou pour le pire, nos sociétés ont engendré/vu d’énormes progrès au niveau de la connectivité sociale, mais aussi plus de guerres, plus d’austérité corporatiste, de pauvreté, de destruction de la nature, de désensibilisation de la vie, un système éducatif défaillant, des maladies, l’abus de substances et de nourriture, l’exploitation/expropriation de nations indigènes, la corruption des systèmes bancaires, la dés-harmonisation de la politique et l’impudence des religions…

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Baboo : « Lâcher prise »

Couleurs tendresse et fantaisie

— Par Christian Antourel & Ysa  de Saint-Auret. —
babooEntre des  réminiscences de Picasso, de Matisse  et des nostalgies de  Cézanne,  Baboo campe une peinture énergique  aux confins du figuratif et de l’imaginaire.
Elle développe en plus et sans complexe un style partagé intuitivement entre différents  courants artistiques tels  que le Fauvisme, et le Futurisme, Elle en exprime toutes les qualités, sans s’égarer dans les pièges qu’ils .peuvent lui tendre. Si elle cherche à casser les perspectives par des cadrages audacieux, c’est pour mieux donner du relief et retenir le regard.

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Claude Barrère :  » Célébration Matnik »

Une naissance de l'esthétisme

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

celebration_matnikClaude Barrère semble avoir pour épouse la lumière et pour muse  la mélancolie. Un sentiment de solitude parcourt ses toiles comme un souffle d’air frais et apaisant.

Vient-il d’un choix intime ou d’une volonté esthétique significative ? Claude  exprime le souhait  d’être subjugué par la puissance  émotive de ce qu’il regarde. Il aspire à une complicité tacite, à une soumission volontaire. On peut le dire réaliste…naturaliste, dans un style qu’il aime à teinter parfois d’une allusion  contemporaine non explicite. Sa peinture révèle le souvenir d’un autrefois permanent, comme une nostalgie silencieuse qui ne le quitte pas. Une peinture expressive et raffinée, attentive aux jeux de lumière,  qu’il  dissimule ou fait jaillir à travers des ombrages magiques. Ou pire, du vide qu’il emplit de silhouettes réfléchies. Mais la façon qu’il a de se laisser aborder discrètement comme en filigrane par l’expression et le geste contemporain laisse percer la perspicacité sensible et la singularité de toute son œuvre.

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Henri TAULIAUT investit la galerie Arsenec

—Extraits du texte de Scarlett JESUS, critique d’art. —

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« Ce qui fait événement se situe du côté de la visite et non de la représentation : l’événement est interne à la réception et non à la forme même de la production ». Jean DUVALLON, L’Exposition à l’oeuvre, l’Harmattan, 1999.
Ceci n’est pas vraiment une exposition.
Henri TAULIAUT décide d’aménager l’espace, de le reconstruire pour rendre compte de son univers intérieur, mais aussi de son époque. D’emblée s’impose, avec le nécessaire déplacement du public, la notion de mouvement. Dans un espace théâtralisé le public va se voir mis en scène. Il devra effectuer un parcours le conduisant à la Parade amoureuse. Une Carte du Tendre contemporaine en quelque sorte, c’est-à-dire un parcours initiatique conduisant à l’accouplement, selon une scénographie qui se confond avec un rituel d’approche. La dramaturgie plastique ne peut alors échapper à un déroulement en trois actes, correspondant aux trois étapes successives de la conquête amoureuse : l’approche, la rencontre et la jouissance dans laquelle plaisir sensuel et esthétique se confondent.
Le post-modernisme.
Un siècle avant Henri TAULIAUT, PICABIA avait déjà intitulé une de ses toiles « Parade amoureuse ».

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Le carnaval de la Martinique

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Le carnaval de la Martinique est né de la rencontre des cultures européennes et africaines durant la colonisation Il a connu son heure de gloire à la fin du XIXe siècle.En 1902, l’éruption de la montagne Pelée détruisit la ville de Saint-Pierre. 30 000 habitants périrent, mais la tradition du carnaval se perpétua à Fort-de-France. Les festivités du « mercredi des cendres », typiquement martiniquaises, se retrouvent aussi en Guadeloupe et en Guyane.

 Il ne faut pas s’étonner de voir des obscénités dans le carnaval martiniquais qui est ouvert à tous et qui encourage la spontanéité. Les malpropres sont des personnages incontournables des jours gras et les chansons grivoises sont légion. Le carnaval ne peut se faire sans les bwadjaks, les vieilles voitures, automobiles arrangées pour la période, parfois taguées ou couvertes de photos. Sur le toit on peut y voir une baignoire, un bwabwa (personnage à l’effigie d’un homme politique ou d’une célébrité) ou des personnes. À cause d’incidents, les voitures doivent désormais être contrôlées. Chaque année les travestis et les personnages les plus traditionnels (Touloulous, Neg Gwo Siwo, Mariane Lapofig, Caroline Zié Loli, Medsen Lopital) ressortent dans les rues.

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Le Carnaval : une performance sans manifeste

— Par Joelle Ferly, artiste—

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Still Band, Gran Déboulé en 44 temps, de Joëlle Ferly ( plan fixe de la vidéo – 2009)

A l’absurdité de nos sociétés, à la mondialisation qui nous mène, à notre impossibilité de retrouver l’harmonie avec notre environnement, nous répondons: CARNAVAL!

Si l’usage du corps est ce qui définit, en art contemporain, la performance, alors la procession carnavalesque que nous connaissons sous nos latitudes, relève bien  de cette nouvelle forme d’expression que l’art moderne nous a léguée.

Qu’il soit nu, vêtu, peint, poudré, recouvert de boue, de cendres ou autre, le corps devient pour le performeur, son matériau premier de travail.

Dès les années 1920, l’artiste cherche à mettre en scène son corps et l’institue en tant qu’œuvre d’art.
Entre le théâtre et la danse, la performance se situe à la lisière du terrain connu et la sphère de l’esthétique.

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Exception(s): la culture est-elle en danger?

— Par Jean-Emmanuel Ducoin —

danger-kulturCulture. Cette fois, quelque chose dans l’air 
du temps nous pousse à y croire vraiment : et si la France, 
sans même s’en rendre compte, finissait par bazarder aussi 
son exception culturelle, après tant et tant d’années de luttes 
et de mobilisation collective ? De baisses budgétaires en gel des crédits, de manque d’ambition en renoncements successifs, sans parler, bien sûr, du danger mortel que constitue 
le maudit traité transatlantique de libre-échange, qui aurait 
pour conséquence de brader quelques pans entiers 
de la République régulatrice, la culture est belle et bien 
en danger. Parfois jusqu’à l’absurde… Avez-vous vu les 
réactions d’allégresse et les transports d’enthousiasme après 
le rapport des inspections des finances et de la culture 
qui vient de mettre en avant le fait que le secteur culturel 
était un « remarquable élément productif » de notre 
économie, comme si cette découverte constituait l’alpha 
et l’oméga de toute ambition ?

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